La dernière heure

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s.n. 1914, 03 July. La dernière heure. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3f4kk95t95/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux biîreaux du journal et à l'AG-ENCE HAVAS, 8, place des martyrs, 8 (1" étagre) à Bruxelles. La Derniere Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL 1LGE, LE MIEUX RENSEIGNE ^ * N* 184 NEUVIÈME ANNÉE VENDREZ JUILLET 1914 CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptable» assermenté» prè» de» tribu- | naux, le» tirage» quotidien» 1 et moyens de *e» numéros |j ~ t payants. Constat : = PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS 1 ! J POUR LES MARIS Panurge devait-il se marier, oui ou non? Une grande partie de l'œuvre de Rabelais n'a pas d'autre thème que ce débat et, en fin de compte, nous ne savons pas si ce joyeux compagnon s'est enfin décidé à prendre femme. C'est que Panurge redoutait l'infortune conjugale, et l'on sait s'il prit conseil à toutes les sources imaginables pour être tiré de sa perplexité. Son ami, frère Jean des Entom-meures, eut beau le raisonner en « topiques monacaux », lui disant : « N'est point trompé qui veut : Si tu es trompé, ergo ta femme sera belle, ergo sera bien traité d'elle, ergo aura d'amis beaucoup », Panurge ne voulut convenir de rien, se lamentant que la Nature ait tant destitué les humains, que l'homme marié ne puisse passer ce monde sans tomber en gouffres et dangers d'être trompé. Personne ne put calmer son inquiétude, ni son maître Pantagruel, ni l'interprétation de ses songes et du sort des dés, ni la sibylle de Panzoust, ni Nazdecabre le muet, ni le prêtre Raminagrobis, ni Epis-temon, ni Her Trippa, ni un théologien, un médecin, un légiste et un philosophe assemblés, ni le fou Triboulet, ni le juge Bridoie, ni même l'interprétation de l'oracle de la Dive Bouteille, ni d'autres conseilleurs encore que nous passons, et cependant aucun n'était sans argument sur la question et sur les moyens d'éviter la tromperie. Rabelais, s'il avait vécu de nos jours, aurait trouvé tout dernièrement dans les journaux d'Amérique, matière à ajouter un ou plusieurs chapitres nouveaux à son œuvre. Peut-être l'aurait- terminé, car aujourd'hui Panurge pourrait avoir la certitude d'être couvert de tous risques' d'être trompé autrement qu'en ne se mariant pas, ce qui est le remède radical. Il n'aurait qu'à s'assurer. C'est ce que les Yankees, toujours pratiques, ont découvert. C'est un remède dont Georges Dandin ne se serait peut-être pas accommodé, mais Georges Dandin était esprit pas trop bourgeois et irop peu assoupli aux usages du monde. On assure contre tant de risques, se sont dit las. Américains : le vol, l'incendie, la grêle, le naufrage et tant d'autres adversités; pourquoi ne point assurer les maris contre l'infortune conjugale ? Aussi, il existe, chez eux, une compagnie dont c'est l'objet spécial. Oh! soyez sans crainte, le contrat ne se signe pas ainsi de but en blanc, sans autres informations. Avant de vous présenter la police, on vous prie de répondre au questionnaire suivant, qui ne manque ni de saveur ni de psychologie : « Quel âge avez-vou s? — Quel fige a votre femme? — Depuis combien de temps êtes-vous mariés? — Quel est le tempérament de madame? est-il nerveux, lymphatique ou sanguin ? — N'est-elle pas hystérique ? — Pleurë-t-elle sans rai-swi ? — A-t-elle beaucoup de cousins ? — Admire-t-elle l'armée? — Lit-elle des romans ? — Est-elle douce ou violente? — Vous a-t-elle lancé des assiettes à la tête ? — N'est-elle pas suffragette, dévote ou poétesse ? — Est-elle belle ou passable ou laide? — Se croit-elle jolie? — A-t-elle des enfants ? ». Quand le mari a répondu à cette enquête, il va sans dire que ses déclarations sont contrôlées; des détectives en vérifient l'exactitude. Si elles ne pèchent point par la sin-céaité, le contrat est signé. Evidemment, les conditions varient suivant les cas. Tel millionnaire cacochyme, dont il serait peu discret de publier le nom, ayant épousé une femme jeune et ayant une nombreuse parenté, à la généalogie embrouillée, parmi les jeunes gens de la ville, n'a pu s'assurer que pour un mois et en payant une prime de 35 p. c. Quoi qu'il en soit, Sganarelle peut dormir tranquille, son honneur est « assuré »; si quelque accident survient, il trouvera l'indemnité de consolation qui lui est : nécessaire, puisqu'il en a lui-même : calculé le montant. Mais ce sont les détectives de : la compagnie qui ne dorment plus, ils suivent partout la femme, sur- . veillant l'honneur de l'époux et l'intérêt social étroitement liés. Ils opèrent, assure-t-on, le plus discrètement du monde, et comme Ils préfèrent prévenir que décaisser, B'ils surprennent le moindre indice < suspect, ils en avertissent l'assuré 1 avec, nous nous plaisons à le ! croire, de touchants ménagements. ; Evidemment, il n'est pas permis ■ de tricher, et toutes les précau- , tions pour déjouer une entente cri- ; minelle sont prises. Il faut être « ridicoculisé »... de bonne foi, pourrait-on dire, pour loucher la prime. Cela va de soi. j Reste à savoir si le nombre de jens dépourvus de moralité n'est i pas si considérable que la compa- , fnie court grand risque d'être mise f èn faillite d'ici peu de temps. ' P. C. < r— i ■ i . i ,. ■ _ LE GÉNÉRAL DE BONHOME ET SON SUCCESSEUR Le général de Bonhome Le général Lantonnois Le général de Bonhome étant en congé mandant en 1889, il devient, un an plu jusqu au 30 septembre prochain, date à tard, aide-de-camp du général baroi laquelle il prendra sa retraite, le géné- Van Rode. ral Lantonnois a été désigné, le 26 juin, Du grade de major il passe à celui d pour commander provisoirement la 6*. lieutenant-colonel le 26 septembre 190] circonscription militaire à Bruxelles.- et à celui de colonel, jour pour joui Virtuellement donc, le général Lan- deux ans plus tard. On lui confie alor tonnois remplace le général de Bonho- le commandement du régiment des gre me et sa nomination définitive ne dé- nadiers. pend que de cette date du 30 septembre. A partir de ce moment, il fait de fré Le nouveau commandant de la 6* di- quents séjours au Congo dont il devien vision est un Mont ois et est né le 19 juin vice-gouverneur. 1852. Le 18 août 1868, il était caporal au Le 26 juin 1908 il est nommé général ÎS'.. ll?n<r; ans pins tard, le major, puis, le 25 décembre 1912, lieute 19 fevrier, il ctn.it admis à l'Ecole mili- nant général commandant la 2" divisioi taire. Il_ en sortait sous-lioutenant le 8 d'armée à Anvers. Enfin, le 11 févrie avril 1372 et passait successivement pai 1913. il devient inspecteur général d< les grades suivants pour être nommé l'infanterie pour être, seize mois après major le 27 juin' 1897. promu, comme nous le disions en corn -hntre-temps. il avait été rnde-de-camp mençant, au commandement de la 6 du général Desavoyc en 1379, puis du division d'armée à Bruxelles. général Siersack en .1882. Capitaine-com- L'AFIRE HELBIG . LPOUVOIRS DU JUGD'INSTRUCTION I On discufcaucoup les pouvoirs du juge From*1 îargé, on le sait, d'ins trui. l'affa 2 ce banquier belge éta-; bli à Const lople et à l'occasion di laquelle est n prévention son neveu un Liégeois lïelbig. — Ces p< :rs, nous a-t-on déclar< dans les mi officiels, où nous nou: sommes doc lté, le juge d'instructioi ne se les ar: nullement; ils resulten de ia déléga qui lui a été donnée pa le chef de la tion: de Belgique à Cons tantinople, '1 pourrait mettre fin i la mission d . Fromès, s'il le jugeai à propos. Le minis le* Affaires étrangère s'est borné, a toute cette affaire, réclamer au artement de la Justice un magistra ur apporter au eonsu belge une ai compétente. En réalité les pouvoirs L Fromès sont ceux d consul; mais ie faut pas oublier qu le juge d'ins iion ne peut interroge que les natio x. Or, il y a, dans ce imbroglio, de aliens, des Français c des Turcs à ndre; l'affaire se con plique donc s ilièrement et. prend d temps, qu'on lauille ou non. Ces Frai çais, ces Itali ne peuvent être entei dus que par 1 consul respectif; il es vrai que M. F es pe.ut, si ses collègue l'estiment air assister à ces interri 5 gatoires, mais s le font, ce sera à titi 1 purement offi x. 3 Un fait réc s'est produit. Le Jug a voulu faire ; perquisition au dom cile de M. H< g père; celui-ci s'y e; s opposé et le ; :istrat s'est incliné d . vant ce refus 'allé par la» loi de 185 applicable en ;pèce; le juge, en effe . ne pouvait fa de perquisition qu'a t, domicile de l'iulpé. — En adme ît le renvoi devant " Cour d'assisesJ t-ce le dernier domici " de l'inculpé qi oit en fixer le lieu? — Non. Dan 5 cas de crime comm , par un Be!g< lans les « pays ho | chrétienneté » oumis comme c'est ! cas, au régime s capitulations, c'est ■ Cour d'assises® Brabant qui, seu?e, compétence poilconnaître du crime. » f. J. B. EN LONGEANT LES COTES DU NORD, DU COTENTIN ÂlÇ FINISTÈRE LES CYCLISTES DU "TOUR DE FRANCE ONT RÉALISÉ DES PROUESSES NOUVELLES ÉMIiLE ENGEL A TRIOMPHÉ f : — : - r » ' Marcel Buysse s'apprête à changer un boyau sur la route de Bléville i -m* ■ mM_ M. Henri Desgrange, directeur de 1' Auto ", organisateur de l'épreuve, et reçu par les officiels à l'arrivée u Jean Rossius, le vainqueur de la t deuxième étape, après son arrivée à Cherbourg Cherbourg, jeudi. — Les sportsmen a'ayant guère eu, hier, l'occasion de voir les coureurs qui, pour éviter toute fatigue, étaient aemeurés bien sagement à L'hôtel, n'en sont venus que plus nombreux, cette nuit, quai de Caligny, au Dafé de Paris, lieu du rendez-vous général, afin d'admirer les « rois de la route » une dernière fois avant qu'ils ne disent adieu à la ville pour s en aller livrer de nouvelles batailles. Chacun sait que la troisième étape, selle d'aujourd'hui, particulièrement longue puisqu'elle comporte 405 kilomètres, et dont une partie, sur la fin, est iout£ hérissée de rampes abruptes, présentera beaucoup plus de difficultés que .es deux premières; pourtant les coureurs : l'ont nullement l'air soucieux : c'est le sourire aux lèvres, plaisantant avec tout e monde, qu'ils arrivent, dès 1 heure, s'inscrire sur la liste du départ. Les c isolés », naturellement, sont toujours 50ns premiers à sê présenter; Alpini, ^an Waesberghe, Botte, Desanthoine, Ulard, Ernest Paul et Petitjean sont les premiers contrôlés. LE DÉPART Lauwers a abandonné Et tandis que nous assistons au défilé : les coureurs devant les officiels, on nous ipprend que Lauwers, de Louvain, qui souffrait trop des genoux, s'est décidé à ' jrendre le- chemin du retour au pays. ; jauwers avait mal débuté dans le : Tour »; victime d'une guigne infernale, ■ 1 s'était vu relégué à des places indignes ; le lui. Sa disparition de la compétition i era certes regrettée en Belgique; car, • lans la catégorie des « isolés », il eut :té fort capable, s'il se fut trouvé en i >ossession de tous ses moyens, d'inquié- \ er les meilleurs. ] On nous signale encore les forfaits de ] îonino, de Ducom et de Neboux. On allait nous en apprendre d'autres, j >lus importants; mais au moment où le 5 ontrôlô va être levé, accoururent Kip- 1 >ert, Atlriaux, Dejoie, Munro et Kirk- 1 ïam, que l'on a réveillé trop tardivement j t qui faillirent bien rater le coche. 1 ijeur peu d'empressement leur vaut, à < ihacun, vingt-cinq francs d'amende. Tandis que le petit jour se lève, les cou reurs sont rangés en bon ordre et, précé iés et suivis des autos dont les occupant: se proposent de suivre l'étape, on tra perse les avenues Sadi Carnot et Fran ;ois Millet, dont les habitants, eveilléi par le fcruit des moteurs, accourent au: 'enêtres pour assister au passage de h petite armée, et, par la rue Hélain et It -oute des Pieux, on gagne Octeville, oî .'on fait halte au pied de la côte, devan e bureau de l'octroi. Rapidement, car l'heure s'avance, or procède à un dernier appel. Cent-dh coureurs,- soixante-trois «groupés» e quarante-sept « isolés » y répondent ; c< sont: LES PARTANTS COUREURS « CROUPES » I. Buysse Marcel, Eecloo; 2 Buysse Lucien Eecloo; 3. Défrayé Odile Eumbeek; 4. Déniai [teckhem; 5. Kossius, Retinne; 7. Mottiat iiouffioulx; 8. Gauthy, Pepinster; 9. Fabei François, Colombes; 10. Garrigou Gustave Pantin ; II. Georget Emile, Châtellerault; 12. Enge Smile, Colombes; 13. Egg Oscar, Paris; 14 Christophe Eugène, Malaltoff; 15. Thys Phi ippe, Aîulerleclit; 16. Alavoine Jean, Versail es; 17. Lambot Firrain, Slarcinelle; 18. Pélis lier Henri, Pari6; 19 Heusghem Louis, Ren ;art; 20. Baumler Marcel, Courbevoie; 21. Petit-Breton Boulogne: ?2. Girardengo Ïovi-Ligure; 23 Luguet, Bordeaux; 24. Cre no, Turin; 25 Contesini. Milan: 26. Degy Versailles; 27. Duboc. Rouen; 28. Trousselier 'aris; 29. Biaise, Verviers; 31. Brocco Maurice Paris; 32. Godiviei Jarcel, Versailles; 3o Menager, Colombes 14. O/ucbon, Paris; 35 Kipnert. Nancy; 36 ["ibergliien, Wattrelos: 37. Engel Louis. Co ombee; 38. Ernest-Paul. Colombes; 39. Petit ean Louis, Gonrieux: 40. Charron Ch., Pa •is ; 41. Devroye Henri, Mons-Crotteux; 42. Bor :arello. Turin; 43 Santhit. Caviglia; 44. Au iaux.Tours; 45. Dejoie, Pantin; 47. Passerieu /■ille-d'Avray; 48. Kirkham, Melbourne; 49 rlunro, Melbourne; 50. Vandenberghe R. toulers; 51. Spiessens Alphonse, Malines; 52. Tx'o lard Edouard, Neuilly: 53. Dhers. Belfort ; 54 ^asoli, At-alanta; 55. Nempon Jules. Calais 6. Benoit Auguste. Châtelet; 57. Bertarelli tilan; 58. Liçnon, Choi6y-le-Roi ; 59. Harquet •aris; 69. Erba. MilaJi: 61. Wirtz. Abbevillc; 62. Duceriaier, Mareeil-e; 64. Crupelandt Charles. Roubaix; 65. La-iize Octave, Villiers-sur/Marne; 66. Monseur Jouillet: 67. Vugé. Paris; 68. Verschoore, loorslede; 69. Tribouillard, Paris; 70. Scieur, 'lorennes; 71 (Tiv>m n.n* T7 Ar* t a! . COUREURS c ISOLES > 101. Maçon Albert, Paris; 104. Alavoi i Henri, Versailles; 106. Henninger Eugène, < nève; 107. Perriere Marcel, Genève; 108. 1 budseon Charles, Chalai6; 110. Alpini Loi Nice; ' 111. Mathieu Camille, Bôziers: J12. Mor : Celidonio, Genève; 113 Diimont On., La Oha t de-Fonds; 114. Rottie Marcel, Paris; 116. vière Alcide. Grandville; 123. Guyon Emile, Genève; 124. ;>eloffre, i Cateau; 125. Neffatti Ali, Levallois; 127. G • nier Auguste. Pavillons-sous-Bois; 3 30. Roi gnol Auguste, Rueil; 131. Hostalier, Rouen: 133. Van Waesb ! ghe, Montignies-sur-Sambre; 135. Cottrel, ] ris; 138. Leclerc Henri. Tribardieu; 139. G ■ vais Alexandre, Ezy (Eure) ; 140. Rossi M: j rice, Paris; ■ 141. Allard Henri. Glabais-lez-Genapj 145. Boillat. La Chaux-dc-Fonds; 151. Botto Camille, Esninois-iez-Binche; 1 Desanthoine Florent, Carnières; 154. E raerts Pierre. Bruxelles ; 155. Morel Séraph Paris; 156.Gabory Julien, Paris; 159.Villem Saint-Michel-do-Maurienne ; 160. Caravagl Milan ; 161. Cuchetti.Turin : 165. Neboux. Paris; 1 ' Guyot, La Chaux-de-Fonds ; 168. Faure Alfr Saint-Etienne; 169. Delafaille Jean, Brnxell 171. Repette. Saint,-Mirhel de-Maurieni 173. Tuytten Julien, Ostende; 174. Cassiers . seph, Bruxelles : 175. Allait) Marcel, Colombi [ 177. Lachaise, Gentilly; 179. Spinelli, Livo ne; 189. Goi, Milan. 194. Dejonghe Albert. Middelkerke; 195. V Lerberglie Henri, Lichtervelde ; 197. Prat Octave, Antignano. (Voyez suite page 2.) LA RENTRÉE POLITIQUE E L'EX-PRÉSiDENT R00SEVEI Londres, jeudi. Le correspondant < « Daily Telegraph » à Pittsburg télégi phie: Bien que les médecins aient recomma dé un repos absolu, l'ex-prësident Rc sevelt a fait ici, hier, un discours (ia lequel il a déclaré qu'il serait prêt à i prendre la direction du parti républica en 1916. L'ancien président a parlé av sa vigueur caractéristique er a pronon un vrai discours de campagne électora dans lequel il a déclaré que l'administi tion du président Wilson avait fait fa lite. — Reuter. LE REFERENDUM REPOUSSÉ PAR LES XXXI UN BON TERRAIN D'EXPÉRIENCE OUTIL DE CLARTÉ ET DE PRÉCISION DI Avant de se séparer pour les : $ vacances, la Commission des Inl I XXXI, qui n'a pu aboutir à t* ■ aucune formule positive, s'est > cependant crue suffisamment i informée pour repousser le referendum. l Ce trait n'est pas inattendu. Le refe-k rendum est "fort mal connu en Belgique, : et le compte rendu sommaire « commu-. niqué » à la presse, permet d'apercevoii i que les adversaires de cette réforme dé-t mocratique essentielle n'ont rien ajoute à leurs arguments d'autrefois. C'est toujours la même vieille ferraille, qu'ils re 5 servent à toutes les occasions. 1 S'il est un terrain cependant sur le- > quel le referendum est d'application fa 1 cile et sans danger, c'est bien le terrair > communal; et M. Dupriez a fait remar 1 quer, fort à propos, que la popularité d< e cette institution en Suisse et dans l'Amé r rique du Nord, provient de ce qu'elle en t raye l'intrusion de la politique dans de; ^ domaines administratifs, où celle-ci ni i- fait que du mal, et qu'elle atténue le u luttes de personnes, dont le spectacle es i- souvent fort peu édifiant. t- M. Goblet d'Alviella avec son habi it tuelle largeur de vues, défendit vigoureu s sement le referendum, complément ne >- cessaire du suffrage universel, e 11 fit remarquer très justement qu cette institution stabilisait l'œuvre de 1 démocratie, en associant le suffrage un: versel aux décisions de principe. L'élec ?! teur obligé de donner un mandat glc ^ bal en quelque sorte à ses élus, se born f" forcément, à l'heure actuelle, à accepte [' certaines tendances, la plupart du temp ' d'ordre moral ou politique. C'est sous 1 u couvert de cette approbation que, bie souvent, s'accomplissent des actes adm a nistratifs ou économiques que l'électei; le désavoue entièrement et dont il est vi< time parfois. * :s Vous direz qu'il est libre de culbuta rs de tels administrate- j à l'élection su ie vante. C'est vrai, mais outre qu'il e: ia trop tard et que le mal est fait, l'électei ne peut satisfaire son légitime ressent ment qu'en sacrifiant ses convictions il times, en s'exposant à d'autres inconv nieuts ou en complétant son malhei es sans améliorer l'administration de i ~' commune. Quel mal y aurait-il à consulter 1« électeurs par voie de referendum, avai d'adopter une école, avant d'entrepre dre des travaux très importants, força: à recourir à l'emprunt, par exemple? Le referendum a l'immense avantai de séparer l'administration propreme: dite de la politique. Il débarrasserait 1 mandataires et les partis politiques d responsabilités et des inconvénien d'une foule de questions matérielles q viennent troubler constamment l'expre sion du sriffrage universel. Le referendum est une institution c mocratique de clarté et de précision. ,, t.c.r, •t'.Twant que M. Oobl-ci <1 J <m vi^llà et M. Dupriez furent seuls à I défendre, et qu'aucune voix d'extrêr I gauche ne se fit entendre à la Comm: | sion en faveur de cette réforme esse tielle pour une démocratie qui n'ente drait. pas se mettre entièrement sous tutelle des politiciens professionnels? LE DRÂMEBÔSNIAQU L'IMPRESSION A VIENNE Vienne, jeudi. — Les commentaires -la presse de Belgrade, tendant à rend le régime austro-hongrois en Bosnie r< ponsabie de l'attentat de Sarajevo, ca sent à Vienne une impression pénible. L'officieux « Fremdenblatt » repous avec force une interprétation qui, dit-a pour effet d'exciter encore davanta, les passions et qui justifie bien les su positions touchant 1 origine de l'attentf La « JReiehspost » réclame pour 1 C'oates, fidèles sujets de l'empereur, 1 droits et la situation politique qu'ils m ritent dans la monarchie. Ils seront, c le journal, le meilleur rempart au si contre les ennemis de l'Autriche. La « Keichspost » dit apprendre qi l'empereur adressera, après les ob.= ques, une proclamation à ses peupl pour célébrer la mémoire de l'archid' défunt et rendre hommage au nouv héritier du trône. — Havas. CHEZ L'EMPEREUR Vienne, jeudi. — L'empereur a re< hier le comte Berchtold en une longi audience, où il aurait*été question d résultats de l'enquête de Sarajevo d'une démarche éventuelle à Belgrad — Havas. GUILLAUME II N'IRA PAS AUX OBSEQUES Potsdam, jeudi. — L'empereur a reno ta- cé, pour cause de légère indispositio is, au voyage qu'il devait faire à Vieni pour assister aux funérailles de l'arcl ^5 duc François-Ferdinand. — Havas. Ri-" L'ARRIVEE DES CORPS A TRIES! Le Trieste, jeudi. — Le transport des d lTr pouilles mortelles de l'archiduc et de s( S1" épouse depuis le cuirassé « Viribus Ur er- tis » jusqu'à terre et de là jusqu'à 'a- gare, a pris le caractère d'une imposan manifestation de douleur et d'indign tion. Dès le point du jour, des millie >e; de personnes se tenaient sur le rivage sur les bateaux ancrés dans le port. ^ Sur la Riva San Carlo, on avait gar< in* libre un vaste emplacement, au mili< is', duquel étaient dressés deux catafalqu 'a, drapés d'or et de noir. A gauche des c tafalques, se tenaient les autorités mi taires et navales et le corps des officie ;s; avec l'amiral Hans à leur tête. A droit n ; se trouvaient le gouverneur, M. de H 10- henlohe, et les-autorités civiles, le mair ^ le conseil municipal, les hauts fonctio naires civils, tous les fonctionnaires p • blics inférieurs et les membres de "j Chambre de commerce. Sur les deux c tés de la Riva San Carlo, se tenaiei d'innombrables délégations d'associ tions amicales, commerciales, industrie les, financières, de navigation, etc. Derrière le clergé venait une comp lP gnie d'honneur fournie par la marin ^ ïoute la place était encadrée d'étudian r» et d'élèves des écoles. 1 Peu après 7 heures et demie, les ce cueils, enveloppés de l'étendard de gue re, ont été amenés du cuirassé sur u lu bateau plat, drapé de noir, remorqué p* a- un aviso, qui s'est mis en marche ve: le rivage, au milieu des salves d'artill n- rie tirées par les navires de guerre < o- des sonneries des cloches. is Des sous-officiers de marine débarqu e- rent à terre les deux cercueils au milie in d'un profond silence et les mirent si se le catafalque. La compagnie d'honnev zé et les autres troupes présentèrent 1< le armes . a- De nouvelles salves «e firent entendr 11- puis l'évêque Karlin procéda à la bén diction funèbre. — Havas» Lia îiiaisuii uuiuiv Nous avons eu, en un espace de temj - relativement court, deux centenaires c compositeurs fameux, ceux de Wagn< 2 et de Verdi. i Gluck, le grand réformateur de la m; - sique, naquit, suivant les uns, le 2 jui - let 1714, et, siiivant Fétis, le 4 juillet < » la même année. e Grand, puissant et rubicond, Gluc r avait l'allure vive et arrogante. > s 11 tirait de l'épinette des effets d o e chestre qui étonnaient ses auditeurs. R n volutionnaire en toute chose, il était i- terreur des chanteurs avec lesquels : r profession l'avait mis en relation. C î- tait aussi un excentrique : c'est en roi de chambre et en bonnet de nuit qu r assistait aux répétitions, i- A 36 ans, il épousa une Hollandais ;t Le mariage n'alla pas tout seul, le pè Gluck re de la jeune fille s'opposant formellemc 3- à cette union. u- Quand le père mourut, Gluck qui subitement Rome, où il airigeait les se pétitions de son « Télémaque », et s' il} vint à Vienne, où il se hâta d'épou: je celle qu'il avait attendu depuis si loi p. temps. UNE VIE VAGABONDE e3 II est intéressant de rappeler rapi< ment la jeunesse vagabonde du maître Ayant appris à jouer du vioion, du v lcj loncelle et de l'orgue et à chanter, jeune homme s'en alla pieds nus de a ie lage en village, mettant son savoir à p fit pour gagner sa croûto quotidien] gg Plus tard, il visita des villes d'une c 1C taine importance, où il attira l'attenti ej des musiciens, parmi lesquels le con Melzi, qui l'emmena à Milan et le pla chez le célèbre Sammartini, invente de l'a symphonie. A 27 ans, Gluck don ;u son premier opéra : « Artaxersès », c ie eut un grand succès. Puis il reprit sa -2S vagabonde, se rendit à Londres, où, da et "un concert, il joua au moyen de 2G v e. res, avec accompagnement d'orchestre A Londres, il rencontra Handel, l'idi du public anglais, à qui il montra partition de « La Caduta dei Giganti L'avis qu'il reçut de Handel est q n_ s'il voulait avoir du succès en Angleter n il devait écrire « quelque chose de t: bruyant ». ^ Il faudrait disposer d'un espace én me pour narrer l'existence kaléidosi pique de Gluck jusqu'à la période où E devint le Gluck que nous connaisso; i3 le compositeur de cinq oeuvres immor-e telles ; « Orphée », « Iphigénie en Auli-ir de », « Iphigénie en Tauride », « Armi-da » et « Alceste », dans lesquelles le i- grand réformateur se révéla. Le livret d' « Orphée », la première 'e œuvre réfôrmatrice de Gluck, est dû à un Italien, Calzabigi, qui n'avait rien k d'un écrivain, mais était cependant un observateur subtil. Ce Calzabigi, en re-r" mettant le livret à Gluck, lui conseilla de rompre avec la forme ancienne; aussi la est-ce à cet Italien que le compositeur ;a prétendait devoir son idée de réforme é- musicale. il A LA CONQUETE DE PARIS Quand « Iphigénie en Aulide » fut sou-e: mis à i'Opéra de Paris, le directeur, qui en était enchanté, l'accepta, mais à la ■■ condition formelle que Gluck lui composerait dix autres opéras de valeur semblable; car, disait-il, si on n'avait que 1' « Iphigénie en Aulide », les autres compositeurs n'auraient plus aucune chance de succès par la suite. En 1777 et 1779, vinrent « Armida » et « Iphigénie en Tauridé ». La première dut lutter pour gagner la faveur du public, tandis que la seconde connut immédiatement les acclamations. •Les rivalités entres Piccinni et Gluck i furent grandes à Paris; toutefois, quand ce dernier mourut en 1787, Piccinni, malgré son talent indiscutable, était resté pauvre et s'apprêtait à quitter la capitale française. Néanmoins, Piccinni rendit hommage à son rival, en lançant le premier l'idée d'un concert Gluck annuel. - jffl&gss?» •—— CE QUI SE PASSE* EN ALBANIE UN CORPS INTERNATIONAL DE VOLONTAIRES Vienne, mercredi. — Suivant la « Nou-nt velle Presse Libre », M. Dumaine, ambassadeur de France, aurait fait savoir, -ta ces jours derniers, au comte Berchtold, re* que le gouvernement français est d'ac-en cord, en principe, pour que le comman-i€r dant du détachement international de 1S~ Scutari, le colonel Philipps, forme et instruise avec l'aide des officiers internationaux résidant à Scutari, un corps I de 3,000 volontaires. On attend les réponses de l'Angleterre • o_ et de l'Allemagne à ce sujet. — Havas. 'j® La situation à Durazzo l0" Durazzo, jeudi. — A part quelques coups de feu isolés tirés par les avant-3r" postes, la nuit dernière et la matinée se sont passées tranquillement. ça La situation générale ne s'est guère mo-uj. difiée. On dit qu'après la retraite de na Bib-Doda sur Alezzio avec la plupart uj des Myrdites, le-s Malissores sont restés ,je sur les bords de la rivière Mati. On ns assure que Bib-Doda s'est offert à mar-2r_ cher de nouveau contre Shiak. De nouvelles troupes de volontaires )le se réunissent à Valona. — Havas. sa f* VOYEZ EN PAGE HUIT I r S LA DROLERIE DU JOUR | is. é- >n — ~ E LA VIE LUXUEUSE EN MER Un bassin de natation ponr dames à bord d'tm grand transatlantique

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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