La dernière heure

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s.n. 1914, 14 May. La dernière heure. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/542j67bc0s/
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BUREAUX 19, RUE SÏ-FIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 | Les jours fériés de 10 à midi Esea annonces ot réclames sont reçues aux bureaux du journal ot ù, l'AGSSrGZS KAVAS, 8. place des Pîartyrs, 8 (l«r étagre) à Sruxelles. La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ¥ N* 134 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 14 MAI 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS ! BXUXXLLX8 raomes Fr. 1.00. UN MOIS. . . • 3.00. TROIS MOIS Fr. «.00 • 6.00. SIX MOIS. . • 6.00 • 12.00. UN AN . . . • 16.00 F*wr r<iraacw te prtm ém BkuQn, te »ort « plaâ. 11 n'exista pu d'abonnement menancl — Pour Broxolles indiquer, «a t'abonnant, u l'en désire recevoir l'édition du seir •« celle dn matin. — Les frais de reconrrement «m# 4 la charge de* abonnée NOUVEAU FEUILLETON La Conjuration de Bruges COMMENCE DEMAIN ; - JOURNALISME D'AUTREFOIS Devant" le formidable mécanisme que constitue le journalisme actuel, on se demande ce que diraitde brave Théophraste Renaudot, s'il lui était donné de revenir sur terre. Le médecin Renaudot, qui vivait au XVII0 siècle, est cependant l'inventeur du journalisme moderne. D'autre part, le moyen âge avail connu déjà les s< nouvellistes à la main » qui notaient les nouvelles qui se colportaient dans les carrefours, les recopiaient à un cerlain nombre d'exemplaires et les servaient à leurs abonnés; les chroniqueurs, à cette époque, furent nombreux et les historiens Villehar-douin et Joinville peuvent déjà être appelés des correspondants de guerre. La Gazette de France, ainsi appelée de Gazctla qui, en italien, signifie une petite monnaie, sans cloute h cause du prix modique, un parisis, c'est-à-dire 6 centimes, auquel se vendait l'invention de Renaudot, paraissait toutes les semaines et donnait surtout des nouvelles de l'étranger. Elle avait quatre pages et, après 6 mois de publication, parut accompagnée de quatre autres pages Les Nouvelles. Les suppléments s'appelaient ; Les Extraordinaires. Après la mort de Renaudot, la Gazette de France, que dirigea l'un de ses fils, eut clés concurrents, mais surtout dans le domaine littéraire et ggienlilique. Las journaux qui. ,se créèrent à côté flé ïà CjJztllc de France sgat ' bien plus Wwrfevu» —journal. - C'est que, devant la nouvelle invention. les pouvoirs publics s'étaient méfiés et une censure terrible s'était organisée qui rendait difficile l'obtention de nouvelles intéressantes.L' « interview » et la « sensa-iion » étaient aussi inconnues alors que le téléphone et le télégraphe électrique."' Aussi, pour satisfaire la curiosité des salons où étaient avidement reçues et où se colportaient les nouvelles, quelques « casse-cou », gens aventureux et qui tenaient à gagner leur vie, imaginèrent-ils de revenir à la nouvelle manuscrite. Tout ce qu'ils avaient pu récolter comme « Premiers-Paris » touchant la Cour et le gouvernement, voire la vie intime des gens en vue, étaient recopiés par eux à l'inten-lion des abonnés qu'ils avaient à Paris et à l'étranger. Une lutte sans merci s'engagea ulors entre les « nouvellistes à la main », rusés et glissants comme îles anguilles et les lieutenants de police qui, chaque fois qu'ils en pouvaient saisir un, l'envoyaient finir ses jours "à la Bastille. Véritables ancêtres des reporters américains, ces « nouvellistes » français étaient à la fois comédiens et acrobates, savaient surprendre la contlance des hussiers de palais et confesser les gens de service qui approchaient les hauts personnages. 11 y en eut qui créèrent de véritables bureaux avec copistes dont je seul emploi était de reproduire, à des centaines d'exemplaires, ce que le nouvelliste leur apportait. Les copies étaient distribuées aux abonnés de Paris et ces diables de « reporters » savaient encore tromper les courriers affinés pour que leurs nouvelles fussent transportées comme correspondance Les abonnés de l'étranger étaient, pour la plupart, clos gens de marque et souvent le métier de « nouvelliste » touchait de près à l'espionnage.Parmi les directeurs de ces bureaux clandestins, on compte une femme, Olympe Perrot, dont les moyens d'information étaient ce que l'on peut deviner et qui finit par être à la tête "d'une vaste organisation de « nouvellistes ». La Révolution française, qui connut la presse politique, vit la fin de la « nouvelle à la main ». Aujourd'hui l'on appelle de ce nom un mot amusant, une nouvelle drôle et toujours imaginée. Le journalisme se développa si formidablement aux XIX" et XX" siècles que le prétexte à délassement pour grands seigneurs qu'il était dans les siècles précédents, ils est devenu une nécessité sociale.11 n'en reste pas moins vrai que le journalisme actuel, bénéficiant des inventions modernes, est né de la fusion de l'idée, de Renaudot et de la fièvre u informatoire » des c< nouvellistes »■ H, P. UNE INIQUITÉ - M. POULLET LA DÉFEND SANS RÉUSSIR POURTANT A LA JUSTIFIER i La discussion du projet scolaire fil n'a pas seulement donné l'occa-fiMI sion à M. Poullet d-e sortir les ar-TTjJl guties connues sur la liberté du père de famille. Le ministre a été amené, malgré lui, à avouer quelques vérités bonnes à retenir. Ce fut le cas, notamment, lorsqu'il fut invité à interpréter la circulaire sur la mêlée des partis sous le nouveau régime, qui met l'école corigréganiste à charge des pouvoirs publics. On comprend que, jadis, les instituteurs de ces écoles, n'ayant aucune garantie officielle, aient gardé leur entière liberté, même en matière électorale. L'Etat pouvait légitimement soutenir que, ne leur donnant rien, il ne pouvait rien exiger d'eux. Mais aujourd'hui, égalité de traitement, égalité de subsides, augmentations régulier-as, etc., sont réglées par la loi aussi bien pour les instituteurs confessionnels que pour ceux des écoles publiques.Il était logique d'imposer aux uns et aux autres les mêmes devoirs. Tel n'est pas l'avis du ministre. Il estime, certes, que "l'instituteur, quel qu'il soit, ne doit pas se jeter dans la mêlée; mais il entend laisser toute liberté à celui qui fera de la propagande cléricale. Les arguments ministériels sont spécieux. 'lout d'abord, dit-il, l'école con-gréganiste n'est pas l'école de tous. L'instituteur qui y fera de la politique, ne blessera pas les sentiments des familles qui lui confient leurs enfants. M. Poullet oublie que, dans beaucoup de communes, l'école eongréganiste est i la seule, et que les anticléricaux sont j forcés d'y envoyer leurs enfants. D'ailleurs, l'abstention des instituteurs dans la mêlée électorale ne devrait-elle pas être une question de principe? M. Poullet conteste, en outre, que l'égalité existe entre les instituteurs con-gréganistes et les maîtres des écoles officielles. C'est vrai, à certains points de vue; mais quand on a parlé de donner aux instituteurs laïcs des écoles congré-ganistes des garanties de stabilité ^ et d'indépendance, M. Poullet lui-même les a refusées, sous prétexte qu'il ne pouvait pas s'immiscer dans la direction de ces écoles. Ce n'est pas de la faute de la gauche, si les instituteurs chrétiens laïcs n'ont aucun moyen légal d'entrer eux-mêmes en possession des augmentations que la loi prévoit pour eux. Un principe d'équité aurait dû guider, au surplus, le ministre dans sa décision. Dans certaines communes, l'école officielle est en lutte avec l'école libre, celle-ci voulant faire disparaître celle-là, en parant, notamment, de la majorité communs 1. -, L'instituteur officiel est tenu dans l'impossibilité de se défendre sur ce terrain, tandis que son adversaire a toutes les licences. L'équité la plus élémentaire obligeait M. Poullet,'qui après tout'est ministre de l'instruction publique, à imposer à ces adversaires les mêmes obligations de dignité et de discrétion, ou à leur donner à tous deux les mêmes libertés. LE ROI ALBERT AU CAMP DE BEVERLOO Beverloo, mercredi. — Des consignes sévères avaient été données : des sentinelles en tenue de campagne, fournies par le poste de la garde d'honneur du parc, interdisaient toutes les entrées, et seuls, les officiers en tenu^ pouvaient avoir accès. Le chalet du ministre de la guerre a été aménagé avec soin; les écuries royales ont reçu une toilette décorative! Le roi est arrivé de la gare, par train spécial, à 8 h. 23 m.; le train a fait arrêt dans le parc royal, en face du pavillon du ministre, où séjournera le souverain, le'chalet royal ayant été démoli. Aucune réception, aucune présentation.Dès sa descente de berline, le roi, en petite tenue de lieutenant-général, est monté en selle, et, suivi du colonel Maes, aide de camp, du major du Roy de Blic-quv, chef du département du grand-écuyer, du capitaine Davreun, officier d'ordonnance, et des piqueurs, a gagné la sortie du parc par la place du Canon. Le cortège s'est engagé dans l'avenue Magnan, et, au pas, s'est acheminé vers la plaine des manœuvres. Le roi s'est intéressé vivement aux mouvements stratégiques des troupes. Après la manœuvre, les troupes se sont rangées en ligne pour la revue, que le souverain a passée au galop. Le défilé fut en tous points impeccable. Le roi a vivement félicité le lieute- s nant-général Michel, et, à maintes re-prises" lui a témoigné sa satisfaction. A j l'issue de la parade, à 12 h. 30, le souve- * rai n a regagné le pavillon du ministre, où il s'est fait servir une collation. A 2 h. 07, le train royal est parti pour arriver en gare de Laeken à 4 h. 05 m. La Foire aux Chevaux t a été animée malgré la pluie ™ la Ce fut une foire en parapluies que te colle qui se tint, mercredi matin, au boulevard du Midi. Néanmoins, 1,100 che- vaux environ furent exposés et les trans- ^ actions furent nombreuses. Les prix fu- ^i rent aussi soutenus qu'aux foires simi- laires de Liège, de St-Nicolas et de ^ G and. Dans cette dernière ville, un aj h;.;:gre — non reproducteur, par con- séq'ù'ent — a atteint 2,600 francs. A Bru- Je xelles, les sujets ont également été ven- ^ dus à des prix fort rémunérateurs: les n( chevaux de trait léger ont atteint 1,800 je à 1.900 francs; ceux de gros trait de j0 2,000 à 2,200 francs. ^ a- De nombreux cas de gourme ont été s» sivnalés parmi la gent chevaline, la- er qu.'lle paraissait assez fatiguée par suite des travaux d'hiver. De l'entrée du bou- «• levard et jusqu'au terre-plein, du jeu de balle, ce fut cpéndant une longue file de bêtes superbes, parmi lesquelles . une dizaine de jeunes ardennais et des . poneys. Quelques vieux ânes et des » équipages complétaient l'ensemble. Le jury était composé de MM. P. Wie- lenians, Meul, Olbrechts, Tock, Massard, P1 Paul Wielemans, Van Luit, Van Aut- er gaerden, Maubille, Devis et Goosens. de Outre 78 primes d'éloignement, les prix suivants ont été distribués: la Gros trait: lor prix, M. Max, avec un bi lot de 8 chevaux; 2e prix, M. Mathieu, lè avec un lot de 12 chevaux. di Trait léger: 1er et 2e prix: M. Mathieu, ra avec 2 lots, l'un de 8 chevaux, l'autre re de 12. AU CONCOURS HIPPIQUE — —— —— UN COIN DES TRIBUNES : QUELQUES ÉLÉGANCES LA PRISE DE TAZA PAR LES FRANÇAIS LE CAMP DES TROUPES INDIGÈNES LES TROUPES DU GÉNÉRAL GOURAUD LA MORT D'UNE CÉLÈBRE CANTATRICE COMMENT ELLE MOURUT Ç Les artistes du monde entier ont été nus à la nouvelle de la disparition Jj : la Nordica, que nous avons briève-ent signalée. C'est que ce décès inté-ssait à la fois par la personnalité de défunte et par les circonstances inat-ndues où il se produisit. Mme Lillian Nordica s'était embar-lée, au début de la présente année, bord du paquebot « Tasman » à des-lation de Batavia. Au passage du Ife de Papua, la célèbre cantatrice it froid et contracta une pneumonie gué. Arrivée à destination, elle s'ali-. Grâce aux soins de son médecin et : son entourage, son état s'améliora abord à tel point que, quatre semai-is plus tard, elle se prépara à faire voyage de Gênes, où elle voulait re-indre son mari, M. George W. Young., î dernier moment, son état soudain iggrava subitement et elle succomba . "quelques heures. » La Nordica, de son vrai nom Mlle Drton, était née à Farmington, en ai 1859. Selon le témoignage de sa ère, elle chanta avant de pouvoir mar-er. Elle descend d'une des plus an-înnes familles de l'Angleterre, une mille de musiciens. Lilian Nordica se fit admirer pour la emière fois; alors qu'elle était tout fant, dans un concert donné à l'école minicale. Elle était de si petite taille, qu'on dut placer sur une table, afin que le paie pût l'apercevoir. Elle chanta le cé-bre solo « Little drops of water, little ops of sand ». L'assistance resta litté-lement émerveillée de l'admirable pu-té de cette voix enfantine. Son premier professeur fut M. Job» >'Brien, de Boston, pour lequel el vait conservé une véritable vénératio; Elle chanta pour la première fois c ublic, en Angleterre, au Cristal Palat e Londres, en 1878. Auparavant, el COMMENT ELLE CHANTA ^ avait suivi les cours de-San Giovanni, à ^ Milan,et elle fut une de ses plus brillantes élèves. Elle interpréta ensuite, dans « La m Traviata », le rôle de Violetta, qui fut un nouveau et retentissant succès. En 1887, elle joua le rôle d'Ophélie dans « Ham-let »; elle .se fit applaudir à Paris, à Saint-Pétersbourg et dans les autres grandes villes-d'Europe, mais particulièrement à Covent Garden, à Londres. Elle avait déjà obtenu une renommée universelle lorsqu'on commença à connaître les œuvres de RichardWagner.Elle dut une bonne part de sa gloire aux œuvres géniales du grand compositeur allemand.Eile débuta par le rôle d'Eisa de « Lo-hengrin », qu'elle chanta à Bayreuth en 1894. L'année suivante, son engagement régulier avec Covent Garden étant expiré, elle s'en, alla à Lucerne, où, en compagnie de Mme Wagner elle-même, elle étudia le rôle d'isolde. Elle interpréta dans la suite toute une série d'autres rôles de Wagner. Cè qui contribua spécialement à sa renommée, c'est qu'elle chanta en plusieurs langues,- notamment en anglais, en français, en allemand et en italien, et cela avec une telle pureté de diction que nul n'aurait pu deviner son origine. Mme Nordica s'était mariée trois fois. Elle épousa en 1883 un électricien américain; M. Frédéric Gowér, qui trouva la mort dans- un accident aéronautique. En 1896, elle devint la femme d'un ténor hongrois, M. Zoltan F. Doehme, dont elle divorça en 1904. Deux ans après, elle.épousait.M. George Young, le multi-millionnaire très connue LES COMPLICATIONS MEXICAINES CE QUE VEULENT LES CQNSTITUTIONNALISTES El Paso, mercredi. — Certains officiers insurgés déclarent que le projet des médiateurs concernant l'établissement d'un gouvernement provisoire, grâce à la coopération des partisans du général Huerta et des insurgés n'est pas acceptable. Les insurgés ne demanderaient rien moins que l'élimination complète du général Huerta et de ses partisans.L'armée fédérale paraît démoralisée et manquerait de vivres et de munitions. Les troupes révolutionnaires opéreraient, dit-on, leur concentration pour marcher sur Zacatacas. L'autorité du général Carranza serait reconnue par les autres chefs constitutionnalistes du nord. —! Havas. LE CAS DE M. SULLIMAN Washington, mercredi. — M. Jusse-rand a rendu visite à M. Bryan, à qui il a transmis des nouvelles de Mexico, indiquant qu'en dépit des informations contraires, M. Sulliman était toujours retenu à Saltillo. Les derniers messages du gouvernement mexicain au ministre de France à Mexico, ne faisaient aucune .mention spéciale de M. Sulliman, mais on a annoncé depuis de Mexico, que M. Sulliman serait remis au ministre du Brésil en vue de son renvoi aux Etats-Unis.Pour la première fois depuis son retour, M. O'Shaugnessy a rendu visite, hier, à M. Wiison, à qui il a représenté le général Huerta comme un homme opiniâtre, dont il sera extrêmement difficile d'obtenir qu'il renonce à sa dictature. M. O'Shaugnessy estime, cependant, que ceul un gouvernement mexicain, qui aurait l'appui des Etats-Unis, pourra être considéré comme stable. Le chargé d'affaires des Etats-Unis a l'impression que le général Huerta n a nullement suscité l'incident de Tampico qu'il a annoncé lui-même au président du Mexique, et il semble satisfait que sa dernière entrevue avec le général Huerta ait été, contrairement à son attente, absolument cordiale. M. Ruiz, ministre des affaires étrangères du Mexique a, paraît-il, télégraphié hier aux médiateurs qu'il avait donné des ordres pour la mise en liberté de M. Sulliman. — Reuter . LES SUJETS FRANÇAIS Mexico, mercredi. — Profitant du prochain départ du paquebot «. Espagne », le chargé d'affaires de France a organisé un train spécial pour les Français désireux de quitter le Mexique. Une cinquantaine de Français seulement ont profité de la facilité qui leur était offerte. — Havas. UN DÉMENTI Cologne, mercredi. — On télégraphie de Berlin à la << Gazette de Cologne » que vers la mi-avril une dépêche de MexiCo disait que dans l'Etat Je Sonera un Allemand, nommé Radke. avait été fait prisonnier par les insurgés et transporté vers le Nord, Suivant des nouvelles toutes récentes, Râdke se trouve en liberté. — Havas. UN COUVENT RÉDUIT EN CENDRES TROIS ÉCOLIERS BLESSÉS Termonde, mercredi. — Un incendie s'est déclaré dans le nouveau couvent des Pères Camilliens, à Exaerde, ce matin, à 3 h. 1/2, alors que les Pères et leurs élèves étaient encore au lit. C'est un nommé De Bruyn, demeurant en face de l'Institut, qui remarqua le premier l'incendie. Bientôt on vit s'élever au-dessus des bâtiments, occupés par les professeurs et les élèves, une immense flamme. Le feu avait pris naissance dans une chambre du rez-cle-chaussée. Malgré le prompt .secours du personnel du couvent et des habitants dé la commune, l'incendie gagna du terrain et bientôt l'immeuble fut transformé en un brasier formidable. Les élèves, logés au troisième étage, ne purent être sauvés qu'à grande peine. Trois d'entre eux, ont été assez gravement brûlés aux mains et à la tête. Le bourgmestre de la commune, se rendant compte de l'étendue du sinistre et de l'importance du danger peur ies habitations voisines, requit d'urgence les pompiers de Lokeren. Entre-temps, au milieu d'une panique indescriptible, les habitants évacuèrent leurs demeures, emportant à la hâte leur mobilier. A 6 heures, les pompiers de Lokeren, sous les ordres du commandant Bauwens, arrivèrent sur les lieux avec tout leur matériel. Plusieurs lances furent amorcées et bientôt des torrents d'eau furent déversés sur le brasier. Grâce à leur travail opiniâtre et au bout d'une heure d'offorts, ils parvinrent à faire la part du feu. De tous les bâtiments il ne reste que les pans de murs. Seule la chapelle a été préservée. Les dégâts sont évalués à environ 150,000 francs. La grande bibliothèque du couvent a été également incendiée. Dans la matinée, les Pères et les élèves ont quitté Exaerde en destination de Tournai, où il y a un couvent de leur ordre. Le couvent d'Exaerde avait été construit en 1905. Les Camilliens, arrivés en 1903 de Lille à Exaerde, sont des prêtres-infirmiers. Les élèves sont, pour la plupart, des Français. On attribue la cause du sinistre, sans toutefois en être certain, à un court circuit.Trois cadavres de femmes retirés du canal En moins de vingt-quatre heures, trois cadavres de femmes ont été repêchés du canal, l'un près du « Pont Brûlé », à Vilvorde, un autre à Neder-over-Heem-beek et, enfin, un troisième à Hal. Ce dernier a été retiré du canal de Char-leroi, quai au Sucre. C'est celui d'une nommée Marie Meerens, âgée de 48 ans et ayant habité avec sa sœur rue Vanderschriek, à St-Gilles. La police de Hal a trouvé, dans une de ses poches, une carte de visite à son nom, sur laquelle elle avait tracé ces quelques mots : « Je souffre beaucoup de neurasthénie; je préfère mourir et désire être enterré à l'endroit où l'on me trouvera.» Cette femme était malade depuis un an; , depuis quinze jours, elle manifestait des intentions de suicide. Les deux autres cadavres n'ont pas encore ét-é identifiés. FIN DE SESSION AU SÉNAT LES MACHINISTES D'EXTRACTION SEANCE DE MERCREDI MATIN M. t'Kint de Roodenbeke, vice-président, la préside, et elle est ouverte à 10 heures. M. Coppieters demande au ministre do donner son appui au texte de la Chambre. 11 n'y a pas de sanction, dit-on. Et 11 en faut une. J'estime que les ouvriers houilleurs, qui sont bien organisés, veilleront eux-mêmes à la surveillance de la loi. D'ailleurs, à quoi servent vo® inspecteurs du travail? Dans la loi actuelle, il est inséré de nombreuses exceptions qui ne se trouvent pas ailleurs. Je cléplore le procédé. Si les petites industries doivent souffrir de la situation actuelle, qu'elles sfcpntendent. On discute la question de savoir si les machinistes sont ou ne sont pas fatigués. La nature de leur travail, extrêmement obsédant, est pénible; il réclame une attention constante, une attention de toutes les minutes. C'est une raison suffisante pour expliquer la fatigue Tenez, hier, je n'ai pas pris a parole ici; mais j'étais, à la fin de la séance, extrêmement fatigué des discours que j'avais entendus, discours pii m'ont d'ailleurs déplu. (Rires). L'orateur déclare qu'il ne veut pas Ju projet de la Commission. L'amenuement Masstfn, très simple, peut être voté par tout le Sénat, car on ne se trouve nullement ici devant une loi politique. Mais si le Sénat le rejette, nous prendrons pour nous l'amendement Mabiile qui tend à consacrer les huit heures. J'ai l'espoir que le Sénat- votera le texte de la Chambre et il fera ainsi une bonne action et une action utile . M. Eraun.— Je reconnais qu'il y a unt sérieuse tension d'esprit pour les machinistes d extraction ; mais il est indéniable que leur situation est pourtant supérieure aux ouvriers du fond. Les ouvriers de laminoirs, dont le labeur est penible, doivent dépenser aussi une forte somme d attention. Il faut savoir protéger l'ouvrier contre lui-même; c'est le cas ici, où la sanction s'impose. On ob-jsete que la loi devra retourner à la Chambre. Qu'importe? Cette circonstance ne sera préjudiciable en rien aux ouvriers, puisque la loi ne doit entrer en vigueur que le 1" janvier 1915. Après quelques paroles de M. Claeys-Bouuaert, raporteur, la discussion générale est close. LE TEXTE DE LA COMMISSION Voici le texte proposé par la Commission, texte sur lequel il sera voté ultérieurement.ÀrticI* 1". — L'emploi au travail des ma^ cûiniGtes d extraction des mines de houill» est soumis aux règles déterminées .ci-après T ■ s ouvrien3 ne peuvent être retenus au cliaroonnage plus de neuf heures et demie par vingt-quatre heures. Après huit hé'iires do travail, il3 ne peuvent plus operer la translation de3 personnes, ri ce u est en quai,té d'aidcs-niachinistes. Arî - -3-r~ IjR,tempe de présence pourra ôtr« porte a doxize heures, sans distinction de tra-chômage anc^€s et ^es a-titres jours d« Le roi peut rendre c© régime applicable d une manière générale aux machinistes des puits en lonçage, des puits desservant exclu-sivement. des étages eu «réparation, des puits affectés uuiquement à des services auxiliaires et enfiu des puits dont l'extraction 100'tonneproduits utilcs ue dépasse pas Art. 4. — Les limitations fixées ci-dessus n« s appliquent pas aux travaux urgents commandes par un cas de force majeure ou de nécessité sortant des prévisions normales de 1 entreprise. Chaque fois que la- duré-e do la journée est prolongée pour l'une des raisons visées à 1 alinéa prépédent, le chef d'entreprise ou sou préposé est obliga d'en faire mention sur un registre spécial tenu vu exécution de l'article 4, § 2, de la loi du 31 décembre 1909, fixant la duree de la journée de travail dans les mines, avec indication de la durée du travail supplementajre et de la raison qui a motivé cette prolongation. Ce registre e.-^t tenu à la disposition de l'ingénieur des mines. Art. 5. Les ingénieurs des mines sont charges de veiller à l'exécution de la présente loi. ils constatent les infractions par dea procès verbaux faisant foi jusqu'à preuve contraire. 1 Une copie du procès verbal sera, dar.s les ?ité ran ut heures, remise ù. peine de uul- Art. 6. — Les«sebefs d'entreprise ou leurs préposés qui auront contrevenu aux prescriptions qui précèdent, seront punis d'une amende de 26 à 100 francs. En cas de récidive dr.us' le6 cinq ans gui 6Uivezit une condamnai ion encourue en vertu du prisent article, la peine pourra être portée au double. TArt.<7,- 7" Tie chapitre VII et l'article 85 du nvre 1 du Code pénal sont applicables aux infractions prévues' par la présoute loi. • r rt\- ~ L'action publique résultant d'une infraction^ a la présenté loi, se prescrit par un an a partir du jour OÙ l'infraction a été commise. Art. 9. — La présente loi entrera en vigueur dès le 1er janvier 1915. LA PENSION DES VIEUX MINEURS L'assemblée aborde la discussion de la loi modifiant la pension des vieux mineurs.M. Coppieters, au nom du groupe socialiste, votera le projet tel qu'il est sorti des délibérations de la Chambre. M. de Ghellinck, raporteur, se rallie complètement au projet. Il sera procédé au vote dans une séance ultérieure. LES HABITATIONS A BON MARCHE M. de Broqueville. — Si je prends i& parole dans cette question, c'est que M. Levie a quitté le département des finances et que, d'autre part, je suis un des auteurs de la loi. Mon désir eût été de prononcer un discours important, mais le temps dont le Sénat dispose, m'interdit de le faire. Je me bornerai à établir la nécessité impérieuse de la loi. La législation de 1889 sur les logements ouvriers a eu des résultats heureux dont on ne peut que se féliciter. Le projet actuel ne détruit rien. Il se borne à élargir les moyens d'action des organismes qui fonctionnent déjà. L'Etat aidera de ses capitaux les sociétés locales. Mais telle quelle, la législation n'est pas parfaite; j'espère que nous la compléterons un jour par l'adjonction de closes ayant pour but la conservation du bien de famille.En terminant, le chef du Cabinet rend hommage à MM. Vandenpeereboom et feu Hector Denis qui furent les principaux artisans de la loi. (Appl.). M. de Ghellinck, rapporteur, défend son rapport. Il lit des chiffres navrants sur l'état lamentable de certaines habitations; il estime, pourtant, que les habitations ouvrières ne doivent pas être érigées au centre des agglomérations, mais dans la périphérie où elles trouvent les conditions morales et matérielles indispensables à une bonne exis-tence.(Voyez suite page 2.) Les Finances cubaines La Havane, mardi. — Le président & invité le Sénat cubain à créer une banque d'émission au capital de 20 milliona de dollars. — Reuter.

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