La dernière heure

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17 February 1914
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclame* sont reçues aux bureaux du journal et & l'AGEHCS BAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1" étape) à Bruxelles. „ , La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE ABONNEMENTS 1 BRUXELLES PBOVINCB Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. ... • 16.00 Pour 1'ctranger le prix de Bruxelle», le port en plat. II n'exûte pas d'abonnement menracl. — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, >i l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonnés. N* 48 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 17 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES LES AMIS ET LES ENNEMIS DU TABAC Bien avant d'acquérir la vogue qu'il a de nos jours, bien avant qu'il n'en fut vendu, comme actuellement, pour 500 millions de francs par an, en France, le tabac eut ses panégyristes et ses détracteurs.Amurat IV, empereur des Turcs, et son contemporain le shah de Perse en défendaient l'usage dans leurs Etats, sous peine d'avoir le nez coupé, ce qui porte à croire que la « prise » constitua la première manière d'utiliser l'herbe à Nicot; car il est vraisemblable que c'est par la partie... coupable que ces princes barbares voulaient châtier le vice. Au XVII0 siècle, par une bulle d'Urbain VIII, tous ceux qui prisaient dans l'église furent excommuniés.Jacques Ier, roi d'Angleterre, fit sause commune avec les détrac-Seurs du tabac. Il proscrivit l'usage pernicieux de cette substance. Buffon s'attaquait à l'usage du iabac à priser : « J'abus de cette poudre, dit-il, affarolit l'odorat et !a mémoire. » Littré écrivait : « l'usage 'du ta-î>ac ne répond à aucun besoin naturel; c'est une habitude, un plaisir tout factice qui souvent se transforme en une source de gêne et de souffrance. » Le docteur Sichel estimait que peu d'hommes consomment pendant longtemps plus de 20 grammes de tabac à fumer par jour sans que leur vision et leur mémoire s'affaiblissent. Trousseau accusait le tabac de produire de l'anxiété cardiaque, du vertige, des troubles des facultés intellectuelles. Des enquêtes ont montré que des philosophes, des penseurs, des poètes, des écrivains de tous gen-les participaient à ce concert d'imprécations.Le tabac, proclamait Victor Hu-jo, change la» pensée en rêve et Irop de rêvew^u^^rge^ noie. L>ïmano?i^^.intinf nouvel achat d'es-'et» T*nn .qaragè de Dorchester et 5e plonger iflyer. Hier soir en- sommeil somriaifff^^ Pourier disait auihus): .^ù-rê;1 gui fume, peuple qui périt! »' Balzac, Michelet, Dumas père, Henri Heine, abhorraient le tabac. Celui-ci, dès le XVII* siècle était devenu le sujet de violentes dispu-; :es entre les médecins. Mais si îombre de docteurs proscrivaient l'usage du tabac, si de grands au-,curs n'en usaient jamais, il n'en sst pas moins vrai que le cigare, "a pipe et la cigarette eurent ieurs apologistes. Lamartine, Théophile Gautier, Alfred de Musset, fumaient la cigarette, George Sand 1 allait jusqu'à la pipe. J'ai, avouait Taine, la mauvaise "îabitude de fumer la cigarette, et ;e la trouve utile entre deux idées, quand j'ai la première mais que e n'ai pas encore trouvé la seconde.J.-K. Huysmans considérait le iabac comme un adjuvant et ne pouvait s'en passer. Mark Twain et Emile Augier consommaient dix cigares par ;our. François Coppée contait : « Je srille toute la journée des cigaret-',es, jamais de pipe ni de cigare, /e me porte assez mal, c'est vrai, mais je n'ai aucune raison d'attri-àuer ma médiocre santé au tabac, Hue je considère, jusqu'à, preuve du contraire, comme un excitant m travail et au rêve, et pour le poète, ces deux noms sont synonymes. » Et. Emile Zola : « J'ai vu de grands écrivains fumer beaucoup et leur intelligence ne s'en porter pas plus mal. Si le génie est une névrose, pourquoi vouloir la guérir ? » Marcel Prévost, comme tant d'autres de notre époque, grillent des cigarettes. Camille Lemonnier n'en faisait pas moins. Ces écrivains n'ont fait que sanctionner l'opinion de certains médecins. Le Dr Fonssagrives disait : « L'usage du tabac est à peu près indifférent, mais l'abus a des inconvénients réels. » Le Dr Rochard considérait l'herbe L Nicot comme l'auxiliaire du labeur intellectuel; le Dr Gubler la regardait comme inoffensivev Des revues littéraires ont entrepris souvent des enquêtes au sujet de l'usage du tabac par les écrivains; il en résulte que la majorité de ceux-ci sont d'ardents fumeurs, ot l'un d'eux adressa même cette féponse à l'interviewer : « Le tabac ne me fera jamais autant de mal qu'il m'a procuré de jouissances ». Que conclure de ces opinions divergentes ? C'est que l'usage modéré du tabac n'est pas un danger. Les hygiénistes ont fixé la dose normale à cinq grammes par jour, soit la valeur de cinq cigarettes moyennes. Mai»— R, H. TRUCS INAVOUABLES POUR ÉTOUFFER LA VOIX DE L'ADVERSAIRE MANŒUVRES DE TIERÇAIRES MALICES DE MINISTRE LA POSTE ALLIÉE DES AGENTS CLÉRICAUX I Que les cléricaux et leurs agents électoraux fassent l'impossible llrri pour entraver la propagande de *• leurs adversaires, cela se comprend, et même, jusqu'à un certain point on excuse, de leur part, des procédés d'une correction douteuse. Quand c'est pour la bonne cause, il n'est pas de péché. 1 Bénéficiaires silencieux Cependant, si indulgent que l'on puisse être à l'égard d'individualités isolées que leur fanatisme ou leur intérêt égare, on ne doit pas les mêmes licenoes aux chefs et aux organismes responsables du parti qui bénéficie de ces manœuvres malhonnêtes. Les uns et les autres devraient bien désavouer les manœuvres d'espionnage et de boycottage auxquelles se livrent leurs trop zélés amis. Nous avons eu beau en signaler des exemples, la presse cléricale a toujours fait semblant de les ignorer. Un faux pour la bonne cause Nous allons montrer, une fois de plus, à nos lecteurs, jusqu'où peut aller l'imagination malfaisante des propagandistes cléricaux. II y a quelque temps, nous recevions une lettre ainsi conçue : Monsieur le Directeur, J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que c'est par erreur qu'on vous a prié en mon nom de m'envoyer par la poste « La Dernière Heure ». Je n'ai rien commandé. Je vous serais bien obligé, monsieur le directeur, ei vous vouliez bien veillez (sio) à ce qu'on ne m'envoie pas votre journal, car je vous déclare que je me verrai forcé de refuser, et « La Dernière Heure » et la quittance pos-talo qui me sera envoyée. Croyez, Monsieur le Directeur, à. mes civilités empressées. Nom et adresse (écrit sans paraphe.) Cette lettre nous parut étrange ; une petite vérification noua apprit que l'abonné en question avait souscrit à la poste et non dans nos bureaux et qu'il avait, par conséquent, payé d'avance. Nous crûmes intéressant de pousser '•nlïig, Ajjp.. nofcr^-fiftquétjp en écrivant à l'infeessé: Voici ce qu'il nous répondit : f\ Monsieur le Directeur, sv Je suis surpris du contenu de votre lettre L^ommandée du 12 courant, attendu que je « 3 (t. *** ai pas écrit ni chargé personne de rfire et ne vois pas la personne qui dit nu se charger de cette missive. Veuillez agréer, etc. (Signature.) On voit la manœuvre : un individu ne recule pas devant un faux pour empêcher un homme de recevoir le journal auquel il s'est abonné et dont il a payé l'abonnement. Il est évident que ce faux était fait par quelqu'un peu au courant, puisqu'il ignorait que l'intéressé avait déjà soldé son abonnement. Ce serait là une innovation des dévoués tierçaires ou d'une quelconque œuvre de la bonne presse, que cela ne nous étonnerait nullement. Le plus grand des hasards seul nous a permis de découvrir la supercherie qui, vraisemblablement, ne sert pas pour la première fois. Le gouvernement s'en mêle Comme tous ces trucs ne suffisent pas, le gouvernement lui-même s'en mêle ; nous avons vu, il y a quelque temps, que le ministre des postes exigeait dorénavant que le titre des journaux expédiés fût laissé à l'extérieur, en évidence. M. le ministre veut, sans doute, faciliter la besogne des faussaires, comme celui que nous stigmatisons aujourd'hui, ou favoriser la pression des curés sur les lecteurs de journaux mécréants.M. Segers prépare la campagne électorale M. Segers, d'ailleurs, semble envier les lauriers cueillis jadis par M. Helle-putte ; il poursuit une véritable campagne officielle contre la presse d'opposition. Une nouvelle circulaire vient, en effet, d'autoriser les percepteurs des postes à ne pas remettre les journaux envoyés à des personnes qui lui déclareront ne pas vouloir recevoir ces feuilles. L'application de cette circulaire est facile à prévoir. Dans les villages et les petites villes, le curé, le propriétaire, les bonnes sœurs iront soliciter les déclara-tions écrites nécessaires pour empêcher la distribution des journaux de propagande anticléricale. Si le ministre n'avait en vue que la commodité du public, son autorisation de refuser les envois postaux ne se bornerait pas aux journaux. Nos boîtes aux lettres sont constamment encombrées par des paperasses de réclame 'et de publicité que personne ne lit, que chacun connaît et qui volent directement au panier. Beaucoup de gens seraient heureux de ne plus les recevoir. Si le ministre ne poursuivait pas un but uniquement politique, il ne limiterait pas son autorisation aux journaux. Qui ne voit, d'ailleurs, que pareille mesure est de nature à compliquer singulièrement le service postal, et non à le simplifier? Elle n'est, au surplus, réclamée par personne. Jamais une plainte sérieuse ne s'est fait entendre à ce propos, et M. Segers a soin d'agir à l'approche d'une campagne électorale. Cela dit tout. Allons, la confraternité de la presse, un bon mouvement : ne vous réservez pas Tvnia"0***0*1* rwT jovrs d® cala. Ils émettaient de la mauvaise monnaie Mons, lundi. — M. le commissaire de police Delrivière, aidé des agents judiciaires Morel et DeToux, a procédé, oe matin à l'arrestation • du nommé J.-B. Knockaert et Jules Stalport, tous deux de Mons. Ces individus sont inculpés d'émission de fausse-monnaie et de monnaie non ooursable ; il font partie d'une bande organisée à cette fin. Ils rachetaient à vil prix des pièces d'argent abimées ou démonétisées et s'employaient alors à les remettre en circulation. La police, en perquisitionnant dans un important café de la ville, a découvert pour deux cents francs de ces pièces. Samedi après-midi, la police fut aussi informée de ce que plusieurs de ces personnages émettaient de nombreuses fausses pièces dans le quartier de la gare. A l'aTrivée du .train venant de Bruxelles, elle arrêta le nommé Jules Cocu, de Mons, qui s'était rendu dans cette première ville et y avait émis pour trente francs de mauvaise monnaie. Lundi après-midi, et sur les indications du commissaire en chef, on amena successivement chez le juge d'instructiçn, les nommés Auguste D..., Maurice B..., Maurice A... et Adrien L... ; ceux-ci ont fait des aveux complets. J.-B. Knockaert et Stalport ont été écroués à la prison de Mons. On parle aussi de fabrication de fausse-monnaie, mais ce point n'a pas encore pu être vérifié. Coupé en deux I Lundi, à 3 heures du matin, des ouvriers ont trouvé sur la voie du chemin de fer, près de la gare de l'Ouest, le cadavre d'un jeune nomme, qui avait été littéralement coupé en deux par une rame de wagons en manœuvre. La victime était âgée de 30 ans et demeure près de la gare du Pannenhuis. Le chef de gare a ouvert une enquête pour établir les causes de l'accident. EN PAGE 7 LA SEMAINE DES SOUVENIRS UN BULLETIN POUR VOUS Un Evadé du Palais de Justice va se suicider dans la forêt de Soignes Nos lecteurs se rappellent que le comptable Raymond Van Loy, inculpé de détournements s'élevant à plus de 50,000 francs, au préjudice de ses patrons, industriels, à Antoing, s'était évadé du Palais de Justice, vendredi après-midi, au moment où il allait être entendu par le juge d'instruction De Laruwière. Son signalement détaillé avait été envoyé dans toutes les directions, mais les policiers lancés à sa poursuite n'avaient pu découvrir sa retraite. Or, lundi matin, un garde forestier a découvert, dans la forêt de Soignes, à la Petite-Espinette, le cadavre d'un homme, la poitrine trouée par une balle de revolver. Immédiatement il avertit M. Vander Steichelen, commissaire de police de Saint-Job, qui envoya une civière sur les lieux de la sinistre découverte.Quel ne fut pas son étonnement en constatant qu'il se trouvait devant un cadavre, dont le signalement correspondait exactement à celui de l'évadé du Palais de Justice! Le corps fut transporté à la morgue et le parquet fut avisé. Van Loy — car c'était bien lui — s'était tué, lundi matin. Il serait intéressant de savoir d'où provient le revolver, car en partant du Palais de Justice, il n'avait naturellement aucune aTme, ni aucun argent sur lui. LA FEMME DOCTEUR EN ANGLETERRE SON ROLE ET SON AVENIR Il existe, à Londres, une école de médecine pour les femmes attachées à l'Hôpital royal. Fondée en 1874, elle fut reconstruite en 1898. L'art médical, autant que le professorat, semble énormément attirer le sexe faible en Angleterre. La femme, disait naguère un écrivain, est née docteur et infirmière. Il faut remarquer que, comparativement aux autres carrières qui lui sont accessibles, la médecine offre à la femme de très sérieux avantages. Les 950 noms qui figurent sur la liste médicale britannique ne représentent pas le record des femmes qualifiées : le nombre des nominations officielles augmente chaque année. Durant l'année 1911-1912, 45 des anciennes élèves dé l'Ecole de médecine obtinrent des postes fixes, et 30 des situations provisoires. Il n'en fut cependant pas toujours ainsi; car, au début, la nouvelle profession féminine rencontra de nombreuses Une étudiante au laboratoire oppositions, et ce ne fut que quand l'Ecole eut été créée, que l'on put considérer les difficultés comme virtuellement vaincues. Les étudiantes d'Edimbourg,par exemple, étaient traitées avec beaucoup de dédain par leurs confrères, et, jusqu'à ce jour, la capitale écossaise est restée la seule place où 1\ can^nl^te-docteur rencontre des jMfcfkulJ^prod'uib°.btenir {pfe> hïjsk « V,-t < • Aussi: des qiï^fjyn-yi G-arret, i avec l'aide de médecins, fondJ l'Ecole actuelle attachée à l'Hôpital royal, plus de 50 pour cent des étudiantes en médecine y arrivèrent-elles. L'enseignement dure six ans et demi. Quand "ses cours, sont terminés et qu'elle a obtenu ses grades, la doctoresse fait un stage comme interne dans les hôpitaux, jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment expérimentée pour encourir les responsabilités, de la pratique individuelle.Telle est, en Angleterre, la situation actuelle des femmes-médecins. UNE VILAINE SURPRISE Vers la fin du mois de décembre, M. W..., qui, rue de Longue-Vie, exploitait un café, avait loué cet établissement aux époux G..., d'origine allemande, pour aller s'installer dans une brasserie du centre. Dimanche soir, il, passait devant son ancien débit, où il trouvait la porte fermée:-ses locataires avaient déménagé à la cloche de bois, emportant le mobilier, le matériel et les marchandises.La victime a porté plainte à l'officier de police Vanholder, qui croit être sur la piste des deux impudents filous. I UNE PAGE DE PLUS I I POUR LE FOOTBALL I Le Cortège travesti de Liège-Attractions Liège, lundi. — Le succès obtenu par effet. Les vélos avaient été abondamment le cortège des « Vieilles chansons », lors fleuris. de la Joyeuse entrée du roi, avait donné Le « Help u Zelve » de Tirlemont était l'idée à Liége-Attractions de faire revi- la société la plus nombreuse. Ils étaient vre ces fêtes carnavalesques qui eurent cent, avec des ombrelles rouges et blan- jadis un non moindre succès. Et c'est ches, dansant sur un air entraînant, et ainsi que l'on vit, hier, un étonnant cor- le public leur a fait un vif succès. Char- tège de Pierrots et Pierrettes. mants certains groupes enfantins, tels Dimanche matin, on avait organisé un les « Petits Pierrots » de Sainte-Walbur- corso auquel prirent part les enfants, les ge, les « Jeunes amateurs » de Lonzée, sociétés cyclistes, les voiturettes et les les « Joyeux Bébés » d'Alost, etc. autos. Encore que le soleil eût fait cé- Partout, le long d'un parcours assez faut, le temps s'était rasséréné et la fête long qui traversa le centre de la ville, eut tout le succès qu'on en attendait. les sociétés rivalisèrent d'entrain. Au L'après-midi, on a retrouvé tous les surplus, les corps de musique étaient participants, place de Bavière, d'où est nombreux et des flots d'harmonie inon- parti le grand cortège. Celui-ci compre- dèrent le cortège et la foule. nait un millier de personnes. Les costu- Le cortège est arrivé, vers 5 heures, à mes, pour ne pas tous être blancs, selon la Renommée, où a eu lieu le tirage des la tradition, n'en avaient pas moins de primes, destinées à récompenser les plus fraîcheur et étaient du plus ravissant beaux groupes. I TTm. joli Q-2?o"Ujpe LE DÉBAT DES HOSPICES AU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES Séance du lundi 16 février La séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Max, bourgmestre. Un public très nombreux remplit l'enceinte réservée ; beaucoup de personnes n'ont pu trouver place ; elles attendent impatiemment dans la salle des pas-perdus que quelque vide se produise à l'intérieur.MOTION D'ORDRE M. Hubert..— A la prochaine séance, je poserai une question relative à. deux agents suspendus pour 15 jours et au droit d'association. (Adhésion.) COMMUNICATION M. Pladet. — Au cours de la séance publique, M. Depage a déclaré qu'il avait, avant le 2 février, reçu une communication téléphonique de l'infirmière, lui demandant s'il comptait utiliser la lettre qu'elle lui avait écrite. L'infirmière proteste et déclare qu'elle n'a jamais téléphoné ni avec M. Depage, ni avec une autre personne dont le nom a été cité au cours de ces incidents.^ M. Pladet dénie le fait attribué à M. Bauvvens d'avoir empêché Mlle Elisa Renson l'infirmière en cause, de passer ses examens. Elle les a passés le 30 septembre et le 20 octobre dernier; elle a droit aux 30 fr. de l'hôpital, mais elle en reçoit 100, en outre, de M. Bauwens qui, au surplus, verse 50 fr. par mois à la caisse de l'école. La documentation de M. Depage péchait donc par la base. Et j'ai le ferme espoir qu'il le reconnaîtra. M. le Bourgmestre. — Je prie M. De-page de ne pas répondre en ce moment; il le fera à son moment de parole. (Adhésion.)LE BUDGET DES HOSPICES M. Anspach-Puissant. —Les incidents qui se sont produits nous ont émus profondément ; aussi, si je prends la parole, ce n'est pas pour attaquer des gens que je considère comme inattaquables dans leur honneur; ce que je vais reprocher à des administrateurs, ce sera d'avoir voulu réaliser trop rapidement, un programme utopique. Mais la presse s'est emparée ; des incidents ; il n'y a pas lieu de s'en étonner. L'administration des hospices en est la cause exclusive ; elle a fait de ( la politique et rien que^ cela. M. Bau- ' wens n'a pas été envoyé aux Hospices ' en raison de sa compétence, mais il y a été envoyé parce que radical et pour y défendre les idées radicales. Une voix à gauche : C'est Maes qui l'a proposé. M. Anspach-Puissant. — Vous êtes donc, messieurs, de par votre origine, des politiciens. M. Desmet.— Il faudrait des eunuques. M. Ant ach-Puissant. — On a été jusqu'à racorni * que tel membre du conseil a déclaré à d^^lliciteurs qu'ils ne pouvaient compter^ son appui, comme '0ÈSÊ?1** .urauue,s- : M. Bauwens. — Calomnie ! M. Anspach-Puissant. — A la séance du 2 écoulé, M. Bauwens a déclaré que si nous voulions entrer aux Hospices, c'était pour y introduire nos hommes. Peut-on imaginer plus bel aveu? Je sais bien qu'il est légitime d'avoir des opinions; mais ce que je déclare, c'est qu'il ne faut pas que l'on fasse prévaloir ces opinions dans tous les milieux; il ne faut pas être l'esclave de ses opinions, là où seule une mission administrative vous réclame. L'ancien conseil de3 hospices, qui comprenait des Demeur, n'a jamais connu ces mesquineries. Le deuxième grief est celui-ci : vous vous efforcez d'être désagréable à l'Université libre; toute votre politique est là. M. Jauquet. — C'est de la calomnie! M. le bourgmestre. — Je ne vous permets pas de traiter le discours d'un collègue de calomnie. M. Anspach-Puissant. — M. Spehl l'a prouvé en écrivant une lettre dans laquelle pour se venger, disait-il, il renonçait à soutenir un candidat de l'Université libre. A Louvain, les nominations se font avec le concours à la fois de l'Université et de l'administration communale.Le troisième grief, c'est l'extrême légèreté avec laquelle le conseil gère le bien des pauvres. Faut-il parler des adjudications des vins; de l'immeuble du quai aux Pierres-de-Taille? Cet immeuble, payé 130,000 francs, doit subir pour 86,500 francs de restaurations. Et il résulte d'un rapport que cela n'est pas définitif! Et l'orphelinat? M. Bauwens parle des orphelines qui sont malheureuses. Il ne s'agit pas de cela. Vous gaspillez l'argent destiné à l'orphelinat, et même vous y faites des dépenses sans y être autorisé par le conseil communal. Il y a, à l'hôpital, un asile provisoire, que l'on transforme, pour les garçons, en asile définitif. Mais là n'est pas encore la question. Vous avez porté atteinte aux droits de la Ville de Bruxelles en organisant un orphelinat dont l'idée pouvait être examinée, mais qui ne pouvait être réalisé, comme vous l'avez fait, sans vous en rapporter à l'administration communale. Ce n'est, d'ailleurs pas toujours un avantage d'encaserner les orphelins en masse. Un autre grief : le bureau de la presse. A vrai dire, il n'y a jamais eu de bureau de la presse. Mais on s'était attaché un journaliste pour écrire des articles dithyrambiques sur le Conseil des Hospices et pour étouffer toute critique dans la presse. Comme s'il n'y avait pas d'employés capables de faire cette besogne. Le bureau de la presse a vécu ; ne parlons plus du bureau de la presse ! Passons à d'autres exercices. Le Conseil a prouvé également sa légèreté dans la réalisation de ses immeubles. Le conseil parle de plus-value. Certes. Mais il oublie qu'il y a des intérêts à payer. Et que ces intérêts seront, finalement, supérieurs à la plus-value. Il est vrai que c'est la Ville qui paie les carreaux cassés. Donc, les Hospices n'ont pas à s'inquiéter du déficit et ils poursuivent ainsi la série de leurs légèretés. Malgré leur travail et leur assiduité au Conseil, messieurs les administrateurs n'ont guère trouvé le temps de voter, et il est arrivé de tenir des réunions en déjeunant. M. C. Huysmans. — C'est un procédé doctrinaire. M. Anspach-Puissant. — Ce qui dépasse tout, c'est l'hôpital de Jette. Il devait. coûter 5,700,000 francs ; puis on a demandé un nouveau crédit de 1 million 600,000 francs. L'hôpital coûterait donc 8,556,000 francs. Or, dans cet hôpital» il n'y avait ni dépôt mortuaire, ni laboratoire de recherches, cliniques, ni chambres de désinfection, ni garage pour automobiles. Dans un an et demi, qnand, d'après ce qu'on nous dit, on pourra inaugurer l'hôpital, les aliénés et ies^ contagieux devront rester à Saint-.Jean.(Voir suite en page 2) LE ROYAUME D'ALBANIE EN GESTATION Les chefs des montagnards albanais arrivent à Durazzo à la rencontre du prince de Wied LE CRIME DE LA RUE WILLEMS A St-JOSSE-TEN-NOODE RICHARD VERHEUST le meurtrier de Mme Michaux DEVANT LE JURY Dans la première affaire de cette session d'assises, le jury a à juger Richard Verheust, ce jeune mitron, âgé de 17 ans et 8 mois, accusé d'avoir assassiné sa patronne, Mme Michaux, Tue Willems, à Saint-Josse. On se rappelle l'émotion provoquée par cette affaire et dans quelles, conditions le meurtrier fut arrêté dans la suite. D'ailleurs, au cours des débats, il sera reparlé de tout cela. La Cour est présidée par M. le conseiller Van Kempen; M. le substitut de l'avocat général Fauquel occupe le siège du ministère public. L'accusé est défendu par M®' Beeckman fils et Sohier. M° De Conninck se constituera partie civile au cours des débats. L'acte d'accusation qye le fafc fcemé, M. Van Le 13 rn ay 1913', bas do l'escalier conduisant dans les souff-eols de la maison qu'il habite à Saint-Josse-ten-Noode, rue Willems 64, le cadavre de son épouse, Elodio Vanden Driessche. Le cadavre portait à la tête, au cou et aux membres de nombreuses lésions produites par un instrument tranchant et d'autres par un instrument contondant, ou par une chute. La mort était due à l'égorgement; le meurtrier avait, en effet, sectionné la carotide gauche do sa victime. Des premières constatations faites sur Ëlace. il résultait (lue celui qui avait tué [me Michaux ne pouvait être que l'accusé. Verheust avait pris la fuite immédiatement après son crime accompli ot ne fut arrêté que le 6 juin suivant, j\ l'exposition do Gand. Il reconnut aussitôt les faits dont il s'était rendu coupable; voici la version qu'il donna : Mme Michaux était venue à la cuisine lui reprocher d'avoir mi6 un œuf gâté dans la pâte; il lui avait d'abord porté des coups de poing, puis un coup au front, ensuite un coup de marteau qui a renversé sa victime. 11 est ensuite allé prendre un couteau au moyen duquel il lui a porté, à la tête, des coups tels que l'arme s'est brisée en trois morceaux. A la suite de ces coups, la victime était sans connaissance; il a traîné alors son corps jusque près de l'atelier, et là. il a commencé à. lui couper la gorge avec un second couteau qu'il était allé chercher dans l'atelier. Le crime aocompli, Verheust ^est monté dans la chambre de sa victime. La porte de Richard Verheust cette chambre étant fermée, il l'a ouverte au moyen do la clef que Mme Michaux avait laiesé tomber au cours de la lutte. Sur la table de cette chambre se trouvaeint des billets de banque, un porte-monnaie contenant dos pièces d'or et ae la monnaie d'argent, pour un total d'environ 4,200 francs. L'accusé a reconnu d'abord n'avoir volé qu'une centaine de francs environ, en pièces de 5. de 2 et de 1 franc; plus tard il a reconnu avoir volé les billets de banque; à certain moment, il a reconnu avoir volé le porte-monnaie contenant des pièces d'or, mais peu après, il est revenu eur ces aveux. Quoi qu'il en soit, tout l'argent se trouvant sur la table, dans la chambre à coucher des époux Michaux, a été volé la nuit du crime commis par l'accusé qui dit qu'il a. frappé Mme Michaux parce qu'il ('tait ivre, et qu'il l'a tuée parce qu'il voulait se sauver, et dans la crainte d'être pris immédiatementM. le juge d'instruction Coirbay Après cette lecture et avant d'interroger l'accUsé, M. le président fait appeler M. le juge d'instruction Coirbay, qui a instruit cette affaire. M. Coirbay explique la disposition des lieux. Son crime accompli, Verheust prit les clés et gagna la chambre à coucher de sa victime, où il vola dans une caisse à cigares, une somme d'argent importante.En effet, il devait trouver là la recette de plusieurs jours et le bénéfice du commerce pendant plusieurs mois. Il y avait un grand nombre de pièces de cinq francs, une enveloppe contenant des billets de banque et un porte-monnaie rempli d'or. L'accusé a dû l'emporter, car il est impossible qu'il en soit autrement, puisque depuis le moment où le crime a été commis et la saisie des pièces à conviction, i! n'est entré dans la maison que les officiers de police de St-Josse et les magistrats du Parquet. D'ailleurs, en rentrant vers minuit et demie, M. Michaux, en constatant la disparition de sa femme, a aussitôt remarqué que le porte-monnaie contenant l'or et l'enveloppe remplie de billets de banque ne se trouvaient pas à la placo où sa femme les mettait avant de sa coucher. L'importance du vol M. le président. — A combien évalue-t-on la somme volée? R. — Il est difficile àp répondre exactement. M. Michaux ne s'occupait pas du tout de la partie commerciale de son magasin. Il se contentait de diriger l'atelier, travaillant lui-même, du matin au soir, avec ses ouvriers. En examinant les livres et d'après lea déclarations de la demoiselle de magasin, on estime que le vol a dû s'élever à 3,000 ou 4,000 francs. Verheust, continue M. Coirbay, nie avoir volé autant d'aTgent. Il a dit d'abord au juge qu'il avait vu un porte-.monnaie, mais qu'il ne l'avait pas pris, non plus^ qu'une enveloppe qu'il avait remarquée également. Beaucoup plus tard, comme M. Coirbay revenait à la charge pour savoir ce qu'était devenu l'argent, l'accusé lui a dit qu'il l'avait pris, en effet, mais qu'on le lui avait volé ou qu'il l'avait perdu lorsqu'il était à Gand, où il s'était réfugié.Les médecins légistes Jjégffitf'lilbort ot Marcr-', Hc^r. Richard Verheust est interrogé ensuite.Il était apprenti pâtissier à Courtrai, lorsqu'il demanda aux époux Michaux — Mme Michaux était sa cousine éloignée — de venir travailler chez eux pour apprendre son métier plus complètement.Il était depuis 8 mois à St-Josse au moment des faits. Il gagnait 80 francs par mois, mais sur la demande de son père, on ne lui donnait le dimanche qu'une modique somme d'argent et sa patronne s'occupait elle-même de lui acheter les effets dont il avait besoin. D'après lui, il se trouvait à la cave lorsque sa patronne est venue lui reprocher d'avoir gâté une pâtisserie en y mettant un œuf pourri et elle le menaça de lui faire une retenue sur ses gages. Une dispute violente éclata alors et M"* Michaux lui aurait donné, à la tête, un coup de la clef qu'elle tenait à la main. Verheust, alors, l'aurait frappée. — Je ne sais pas, dit-il, avec quel ustensile; tout ce que je sais, c'est que j'ai eu deux couteaux en main; j'étais comme fou,- je ne sais pas ce qui s'est passé à ce moment-là. Le vol Interrogé sur le vol. Verheust déclare qu'il n'a pris que 93 francs. En entrant dans la chambre de la vi<* time, j'ai vu une caisse à cigares remplie de pièces d'argent. J'ai pris troiâ ou quatre poignées de monnaie et j'ai tout mis en poche. J'ai vu, en effet, un porte-monnaie et. une enveloppe, mais» je n'ai pas regardé ce que ces objets contenaient. Quand je fus dehors, j'ai compté que j'avais pris 93 francs. D. — Vous avez cependant avoué au juge avoir pris l'or et les billets et vou3 avez dit les avoir perdus ensuite? R. — J'ai dit cela au juge parce qu'il insistait, mais ce n'est pas vrai. La victime s'est défendue M. le juge Coirbay, rappelé, est interrogé sur le point de savoir s'il croit que Mme Michaux a porté un premier coup à l'accusé. M. Coirbay. — Il est impossible de vérifier en cela les dires de Verheust. Il y a eu lutte entre lui et la victime, c'est certain. La lutte fut désespérée. On a trouvé sur le sol des maillons de la chaîne de montre du meurtrier, et des gens qui l'ont vu à Sotteghem ont remarqué qu'il portait des égratignure3 aux mains et à la figure. Un médecin aliéniste, qui a examiné Verheust au point de vue mental, déclare que l'accusé est parfaitement responsable. Il faut cependant remarquer que son jugement est puéril. Il raisonne comme un enfant de 14 à 15 ans. De plus,. il est porté à exagérer des faits sans importance, surtout lorsqu'ils le concernent. Le mari de la victime M. Michaux, qu'on entend ensuite, explique longuement les circonstances de la nuit d'angoisse qu'il a passée, ne sachant pas ce que sa femme était devenue.Il a remarqué immédiatement que l'enveloppe aux billets et le porte-monnaie avaient disparu. Il crut que sa femme, en partant, les avait pris avec elle. Il restait encore de l'argent dans la caisse à cigares. La veille, sa femme lui avait dit que l'enveloppe contenait 2,500 francs. M. Michaux affirme que sa femme ne se rendait jamais le soir dans les sous-sols; elle devait ignorer l'incident de l'œuf gâté, car lui ne lui en avait pas causé. Il pense que l'accusé aura appelé la victime à l'atelier sous un pré* texte quelconque. L'audience est levée à midi 45 (Voir suite en page 2.).

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This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

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