La dernière heure

2613 0
12 February 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 12 February. La dernière heure. Seen on 09 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pc2t43kr4p/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

BUREAUX 19, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Le» jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal 3t à, l'AGENCE HAVAS, 8, place des BXartjrs, 8 (1« étape) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 43 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 12 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS bruxelles province Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 • 12.00. . UN AN . 16.00 Pour l'étranger le prix de Bruxelles, le port en plu». Il n'existe pas d'abonnement mensaeL — Poar Bruxelles indiquer, en s'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition da soir oa celle du matin. — Les frais de recouvrement sont k la charge des abonnés. LES MÉTIERS SANS ÉTIQUETTES Il y a, dans chaque grande ville, et sans compter les mendiants professionnels, des dizaines de milliers de personnes qui se demandent, le matin, en quittant les arches des ponts ou les refuges des banlieues, comment elles mangeront dans la journée et où elles trouveront le soir, un abri pour dormir. Il suffit d'avoir visité Londres ou Paris pour avoir rencontré dans certains quartiers que l'on a baptisés ironiquement de « coins de plaisance » des gens qui, n'ayant aucune profession bien établie, exercent leà métiers les plus bizarres et parfois même les plus insoupçonnés. Si les Bruxellois connaissent parfaitement la typique crieuse de « votten en bien !» le marchand de marrons, le décrotteur, le joueur d'orgue ou le gagne-petit, il est bien des métiers pourtant qu'ils n'ont pu apprécier parce que notre capitale n'est, comme on l'a dit, qu'ufi petit Paris-et que la vie n'est pas, comme dans cette dernière ville, aussi difficile et aussi multipliée.Il est, en effet, à Paris, nombre « d'industries » étranges dont beaucoup permettent à leurs hommes de ne pas mourrir de faim et dont quelques-unes les nourrissent grassement.Savez-vous qu'il se vend, bon an, mal an, dans la Ville-Lumière, 5,000 lézards, 2,000 couleuvres, 8,-000 salamandres et 30,000 grenouilles, que les petits poissons rouges aux yeux en boule, atteignent 3 à 4,000 par semaine. Il faut peupler les aquariums, et c'est pourquoi les goussets-plats fouillent les prairies, les fossés, les vieux murs, les taillis. Le lézard se vend de 3 à 4 francs, la couleuvre de 1 à 6 francs, la salamandre de 5 à 6 sous, la grenouille de 4 à 10 sous. Les asticots, destinés aux pécheurs, trouvent aussi un écoulement facile; la « calottée » est payée deux ou trois francs et quand, la saison est favorable, que la pour-. .rc s'n.^r i S'o no?ô5re" rrimerçant, sept à huit francs par jour sont aisément gagnés.S'il est des éleveurs de chats, de hérissons, de cochons d'Inde, de chiens ou même de rats, il en est d'autres dont le métier consiste à détruire les insectes, etc... Dès qu'apparaît, attiré par la chaleur humide, le cancrelat, que nous appelons ordinairement la bête de four, on prend un abonnement au <i Tombeur des insectes » et moyennant dix à vingt francs par an, les cafards sont exterminés... jusqu'à nouvel ordre. Le tondeur et le laveur de chiens, le ramasseur de mégots, le professionnel du boniment qui s'installe aux carrefours pour écouler des bibelots ou des drogues, sont connus dans toutes les grandes villes. Ceux que l'on ignore le plus, ce sont les pêcheurs de bouchons, les écrivains publics, les témoins de mairie, les sculpteurs... de saindoux, les marchands de mouron. Au moyen d'une puisette, le pêcheur de bouchons fait, aux barrages des écluses, une ample provision. Le liège noirci, trempé dans un bain acidulé reprend bientôt sa couleur primitive et les bouchons sont revendus à raison de 3 à 5 fr. le mille; parfois ils sont retaillés selon les nécessités. L'écrivain public tend à disparaître à mesure que les illettrés se font de plus en plus rares, malgré cela, sans aller en Chine où cette profession est assez commune, on peut encore voir à Paris une femme-écrivain qui a encore sa baraque en pleine rue, dans les environs du square du Bon Marché. Et combien d'autres ont pignon sur rue qui rédigent pour quiconque, tous les jours, sur commande, des lettres d'affaires ou d'amoureux billets rythmés. S'imagine-t-on également que des gens gagnent la croûte quotidienne à servir de témoins aux mariages et aux naissances? Rôdant autour de la mairie, ils livrent leur signature à toute offre acceptable. Cela se passe communément à Paris. Il y a aussi le sculpteur... de saindoux qui durant les jours de foire aux jambons met son art à la disposition des charcutiers pour composer de petits chefs-d'œuvre éphémères destinés à faire stationner les badauds devant les étalages. Il est ainsi, dans les grandes cités, des centaines de métiers non catalogués; il en est créé de nouveaux, presque chaque jour, à mesure que se raffine la civilisation et que s'intensifie la lutte pour l'existence. Et l'on se demande si le paysan moldave ou valaque, le farouche gaucho qui erre dans les pampas sur un cheval moins sauvage que lui, le paisible Hindou qui cultive les bords du Gange, ne sont pas plus heureux que beaucoup de gagne-menu des villes surpeuplées. Mais, dans ces dernières — où la croûte est si péniblement acquise — se vérifie plus qu'ailleurs peut-être, le vieil adage : il n'y a pas de sot métier, il n'y a que de sottes gens. R. H. A QUEL PRIX LES PUISSANCES MAINTIENNENT LA PAIX Le plus lourd fardeau actuel des grandes puissances mondiales, est l'accroissement énorme et constant des dépenses destinées aux armements. La flotte — disait sir Edward Grey — est, pour l'Angleterre, ce que les armées sont pour les autres nations. Si elle diminuait, les autres nations, au lieu de limiter leurs armements, en profiteraient pour les augmenter. L'Allemagne, la France, l'Autriche, l'Italie et la Russie construisent des dreadnoughts, renforcent toutes leur marine de guerre. En Angleterre, on assure, de source autorisée, que la somme minimum que le chancelier de l'Echiquier aura à trouver, pour le prochain budget de la marine, atteindra 53 millions de livres (soit environ 1 milliard 325 millions de francs), ce qui rend inévitable les nouveaux impôts. Le tableau que nous donnons ci-des-sus indique, d'une manière caractéristique, les dépenses qui ont été faites, depuis 25 ans, pour les armements maritimes; on remarquera que, en 1913, les celle du Transvaal a valu à l'Angleterre une dépense d'environ 5 milliards de francs. Et pourtant la paix actuelle de l'Europe est plus coûteuse encore. Le « Statesman's Year Book » établit en fait que les puissances européennes paient annuellement 12 milliards 500 millions de francs pour leurs armements, et qu'elles ont sous le3 armes 5 millions de soldats et de marins, les plus forts et les plus sains des hommes ae la race. Ces 5 millions de soldats sont écartés de la production économique, et, au lieu de se subvenir à eux-mêmes, sont à charge des citoyens. Gomme les officiers et les hommes de l'armée appartiennent à toutes les classes de la société, on peut estimer que, dans la vie civile, chacun d'eux gagnerait'en moyenne 2,500 francs par an. Le maintien de la paix coûte donc, au total, à l'Europe, 25 milliards de francs par an, soit plus de seize fois les dépenses de l'Allemagne dans la guerre de soixante-dix, et cinq fois celles de l'Angleterre durant les hostilités anglo-boer. ■ ■■ i — -n ■■■■■ ■ —m. ■ L'augmentation des dépenses faites pour la marine de guerre par les Puissances, de 1888 à 1913 huit puissances ont consenti à voter . l'_M >1/2 otîMiod* > ; livres éétoteie qu'en 1588. C'est dire à quel ]5tLx écrasant la paix sur mer est maintenue, c'est dire aussi quelle effroyable ruine amènerait une gueTre entre les grandes puissances. Ils semble que celles-ci ne puissent continuer la paix, qu'en entretenant entre elles une mutuelle terreur. Et c'est cette situation qui a pour résultat d'écraser les peuples sous le poids des impôts. La paix coûte plus cher que la guerre Un mémoire de sir Max Waechter, publié par le « Daily Mail », examine les charges créées aux grandes puissances par la guerre et par le maintien de la paix européenne. La guerre franco-allemande a coûté à l'Allemagne 1,500 millions de francs, Or, les charges militaires et navales sVeerois «nWa^yrtiement. Si le prix du maintien de la paix continue à augmenter dans les mêmes proportions que pendant ces dernières années, les prépara-tifs de guerre pourraient coûter à l'Europe, en une période de dix ans, 45 milliards de francs par an. La Grande-Bretagne paie annuellement environ 1,825,000,000 de francs pour l'entretien de son armée et de sa marine de guerre; en évaluant, comme précédemment, à 2,500 francs par an, le gain d'un militaire dans le civil, on trouve que la paix coûte annuellement à l'Angleterre environ 3 milliards 750 millions cLe francs. Avec cette somme, conclut sir Max Waechter, nous pourrions rebâtir nos villes et accroître immensément la prospérité du peuple. CELA RECOMMENCE... ENCORE UN PROCÈS RITUEL Kiew, mardi. — A Tastow, un enfant juif, nommé Jossel Pachkoff, a été trouvé mort avec 13 coups de pointe au cou. Le père de la victime et un de ses coreligionnaires ont été arrêtés. Le cadavre a été exhumé en vue d'une enquête judiciaire et transporté à Kiew. — Reuter. SINGULIÈRE DISPARITION D'UN JEUNE HOMME Il n'est bruit à Uccle que de l'étrange disparition d'un jeune ouvrier de seizt» ans, Eugène J..., qui travaillait rue Van-derkinderen dans une laiterie et habitait chez sort oncle, rue de Besme, 48. Lundi soir, le jeune homme, d'une conduite et d'une activité exemplaire, après avoir touché une somme de dix-huit francs, montant de son salaire, a quitté la laiterie. Depuis ce moment, il n'a plus été rencontré nulle part. Son oncle craint un malheur. Eugène J .. est vêtu d'un pardessus noir, d'un veston brun rayé et d'un pantalon noir; il est coiffé d'une casquette brune. Son signalement a été transmis, mercredi matin, à tous les commissariats de l'agglomération. Le Parquet a été avisé. Violent Incendie à Etterbeek Mardi, vers 11 heures du soir, un violent incendie s'est déclaré dans une fabrique de chapeaux pour dames de M. Vander B..., rue Gray, à Etterbeek. Lorsque des passants ont aperçus les flammes, celles-ci faisaient déjà rage et à l'arrivée des pompiers, sous les ordres du commandant Daillet, trois pièces du rez-de-chaussée, où sont installés les magasins, étaient déjà complètement embrasées. Il est vrai que le feu avait trouvé un aliment facile dans les nombreuses marchandises qui se trouvaient là. Plusieurs lances furent aussitôt mises en activité et des torrents d'eau furent déversés sur le brasier. Au bout d'une heure d'efforts l'incendie put être circonscrit. Tout le rez-de-chaussée a été détruit. Grâce au dévouement des sauveteurs, les étages supérieurs ont pu être préservés. Les dégâts sont très importants. On ignore les causes du sinistre. La "Commission de Saverne,, Berlin, mardi. — Les journaux annoncent que la commission de délimitation des pouvoirs civils et militaires, dite « commission de Saverne », ne siégera pas avant la deuxième lecture du budget dé la., guerre an Reichstag, au cours de laquelle le ministre doit donner des explications à oe sujet. — Ha-yas> L'odyssée du jeune suédois COMMENT S'EST-IL EVADE? Il y a quelques jours, une jeune Suédois, âgé de 16 ans, avait été arrêté à Bruxelles pour vol et vagabondage. Il avait été placé, par ordre du juge des enfants, dans un refuge de Bruxelles. Mercredi matin, le jeune Suédois devait comparaître devant le juge, mais, lorsque le préposé de l'établissement se mit à sa recherche pour le conduire au palais de justice, il constata avec stupéfaction que le jeune Suédois s'était évadé. De quelle façon? On ne sait guère. Son signalement a été transmis immédiatement dans toutes les directions. Comme l'évadé ne parle que le Sué-! dois, il ne courra certainement pas loin. La Jupe-Culotte ressuscite! La jupe-culotte? Parfaitement. Devait-on en douter, puisque ce que femme veut... La voici revenue et où, juste ciel? A Londres, la capitale du cant, ainsi que le montre ce cliché pris à Hyde Park. Après tout, la jupe-culotte ne méritait « ni cet excès d'honneur ni cette indignité » Le modèle que voici est pratique et décent, et seuls les admirateurs de jolis mollets y perdent. POUR LA RÉFORME ÉLECTORALE LA COMMISSION DES XXXI CONTINUE SES TRAVAUX Au début de la séance, le comte t' Kint de Roodenbeke, président, annonce que les membres ont reçu 'la -note de M. Jac-quart sur le régime communal saxon. Au suiet d'autres enquêtes à faire, M. le président prie les membres d'indiquer les points spéciaux de législation électorale ou d'organisation administrative sur lesquels ils désireraient avoir des renseignements. M. Damoiseaux demande des renseignements sur le régime électoral de Zurich et de Genève; notamment sur la législation concernant les taxes communales et sur la tutelle et le contrôle de l'administration supérieure. M. Woeste insiste également pour obtenir des renseignements sur l'organisar tion communale hollandaise, tant dans les villes que dans les communes rurales.LES ATTRIBUTIONS DES PROVINCES ET DES COMMUNES M. Damoiseaux communique à la Commission un travail sur les attributions des provinces et des communes. Il importe, à cet égard, d'assurer aux communes une large autonomie et les garanties nécessaires pour l'administration des intérêts généraux qui leur incombent. Conformément; à l'arrêté royal instituant la Commission, il faut rechercher ces garanties dans l'examen de nos institutions provinciales et communales et dans la situation; qu'elles occupent dans nos institutions nationales. Il n'existe pas, en Europe, un seul Etat où les institutions provinciales et communales jouissent d'une autonomie aussi large que chez nous. Il n'est pas de pays où s'est organisé davantage le régime de self-government entendu, jusques et y compris l'administration d'une grande partie des intérêts généraux. A l'appui de cette.^affirmation, il cite l'institution du collège des bourgmestre et échevins, qui échappe complètement à l'action de l'Etat, est indépendante de la tutelle centrale et cependant gère une quantité d'intérêts généraux, gère les listes électorales, la milice, l'enseignement primaire, etc. Le pouvoir communal jouit encore d'un large droit de police. La même indépendance d'action se retrouve à la députa.ti-011 permanente. Le contrôle de la gestion des finances provinciales et surtout., des ' finances communales se trouve tr'ïs Téduit. Il ressort de là que les institutions provinciales et communales existantes doivent être enteviv-s ' i. certaines garanties, non pas contre la démocratie, mais contre l'incompétence. Il faut rechercher des garanties, non pas en renforçant les conditions d'éligibilité; pas davantage en restreignant la capacité des provinces et des communes, ni en augmentant la tutelle de l'Etat. Actuellement, d'autres systèmes se font jour, ayant ie S. U. égali taire pour base, mais avec des garantie^. ■ Abordant les systèmes présentés à la Commission, M. Damoiseaux montre l'impossibilité d'exclure complètement la politique du régime communal; elle est nécessairement liée aux questions mixtes, telles l'enseignement, la bienfaisance, etc., qui rentrent dans la compétence de nos communes. Quant aux commissions consultatives placées à côté des corps élus, elles ne peuvent pas constituer un frein; ce système n'empêche pas davantage l'hégémonie politique d'une classe, et par là, il aboutit à rendre l'immixion de l'Etat plus fréquente dans l'administration communale. En conclusion, à défaut d'un système meilleur, M. Damoiseaux se déclare partisan du régime actuel, qui, d'après lui, est le mieux à même de nous donner un corps électoral capable, expérimenté; ce qui est l'une des meilleures garanties de bonne gestion. Il est disposé, cependant, à examiner les modifications que l'expérience de dix-huit années pourrait suggérer. Enfin, il est partisan d'une large application de la R. P. à tous les collèges électifs provinciaux et communaux. M. La Fontaine et M. Van den Heuvel s'étaient excusés. M. Colaert est inscrit pour la prochaine séance, qui se tiendra à quinzaine.ON VEUT VOTER Lorsque, nous a déclaré un membre après la séance, M. Damoiseaux eut terminé, des membres s'écrièrent : — Eh bien, voilà une proposition ferme: cette fois nous pouvons voter! Il s'agissait du statu quo. En réalité, il n'y avait pas de proposition ferme. M. Damoiseaux avait combattu tous les systèmes qui se réduisaient d'ailleurs à une question de principe : la représentation des intérêts. Mais aucun des auteurs de ces systèmes n'avait rien présenté de pratique, c'était donc, aux yeux de M. Damoiseaux, encore le vote plural qui apparaissait comme le meilleur des régimes. C'est à ce moment que l'on propos* de voter que « la Commission décide de maintenir le vote plural ». Ce vote eut équivalu à la dissolution nette de la Commission. Quelqu'un dit alors: je partage l'avis de M. Damoiseaux, mais rien n'affirme que nous n'aurons pas pour la prochaine séance un texte pratique exigeant la représentation des intérêts. Par conséquent, il n'y a pas lieu de voter sur la proposition de M. Damoiseaux, pas plus qu'on n'a voté sur les autres propositions.DES CONCLUSIONS PROCHAINES Immédiatement, on a annoncé que le Comité exécutif se réunirait pour examiner les diverses propositions faites à l'assemblée et en retirer des conclusions à soumettre aux délibérations des XXXI. Quoi qu'il en soit, il semble que la Commission est à la veille de terminer sa discussion générale; elle terminera vraisemblablement ses travaux dans un mois — peut-être dans deux, a déclaré le président à ceux qui l'interro-gaient à ce sujet à l'issue de la réunion. Une élection au Reichstag donne lieu à ballottage Magdebourg, mardi. — Le scrutin auquel on vient de procéder à Burg, en vue de l'élection complémentaire nécessitée par l'annulation du mandat de M. Haupt, socialiste-démocrate, député au Reichstag, a donné le résultat suivant : M. Schiele, conservateur, 11.773; AI. Haupt. sot.iiK.--e-démocrat', 11,663; M. Kobel'., parti du progrès, 6,539. Un scrutin de ballottage est donc nécessaire entre MM. Schiele et Haupt. — Ha vas. L'OPIOMANIE N'EXISTE PAS AU CONGO BELGE La commission spéciale de la Chambre, chargée d'examiner le projet de loi approuvant la Convention internationale de l'opium, conclue à La Haye le 23 janvier 1912, vient de terminer ses travaux; elle était composée de MM. Mechelynck, président, Borginon, Melot, Persoons et Gillès de Pelichy. Deux questions ont été posées au gouvernement; en voici le texte : 1" Quelles sont les raisons pour lesquelles, lors de la signature de la Convention internationale de l'opium, le gouvernement a réservé l'adhésion du Congo belge à la dite Convention? 2° En présence de l'atténuation sérieuse des réserves formulées par la Grande-Bretagne, qui, depuis la signature de la Convention internationale de l'opium, y a adhéré pour nombre de ses dominions, colonies, dépendances et protectorats, notamment en Afrique, le gouvernement n'estime-t-il pas qu'il serait désirable de donner également son adhésion à la dite Convention pour notre colonie du Congo?Voici les réponses : 1* La Convention internationale de l'opium a pour but principal d'enrayer l'introduction de cette drogue chez les peuples de l'Asie et de combattre les fumeries d'opium chez ces peuples. Or, ce point n'intéresse guère notre colonie, qui n'est ni productrice, ni consommatrice d'opium. Il est vrai que la Convention précitée prévoit la réglementation de la vente et de la fabrication de l'opium, de la morphine, de la cocaïne, de l'héroïne et de leurs sels. Mais, au point de vue international, cette réglementation pour la colonie n'aurait aucune importance. C'est sans aucun doute pour les mêmes raisons que la plupart des colonies limitrophes du Congo oelge et, notamment, l'Afrique Equatordale française, n'ont pas fait acte d'adhésion à la Convention de l'opium. 2* Le gouvernement estime qu'il n'y a pas lieu, pour le moment, d'adhérer pour le Congo à la Convention de l'opium. En effet,cette adhésion obligerait le gouvernement de la colonie à édicter des lois ou des règlements spéciaux sur la matière. Ces lois ou règlements devraient envisager des contingences hypothétiques et inexistantes dans la colonie; ils ne pourraient, en un mot, s'appuyer sur aucun fait précis quelconque. Au surplus, si la situation venait à se modifier, le gouvernement pourrait user, par la suite, de la faculté d'adhérer à la Convention pour la colonie du Congo. ÉCHEC A LA PAIX!... La Haye, mercredi. — Le journal « Het Vaderland » apprend de bonne source que les milieux compétents ne s'attendent pas à la réunion de la troisième conférence de la paix avant 1917, les travaux préparatoires de cette conférence demandant beaucoup de temps. En outre, la conférence n'aura pas lieu avant la solution définitive des aues-tions balkaniques et spécialement de la question albanaise. — Reuter. LE NOUVEAU CABINET PORTUGAIS M. Bernardino Machado Président du Conseil Le double assassinat de Bellinghen Le sacristain Kieboom et sa femme, inculpés d'assassinat sur les personnes de Mme et Mlle Brancart, de Bellinghen, ayant interjeté appel à la décision prise par la chambre du conseil qui avait confirmé leur mandat d'arrêt, ont comparu, mercredi matin, devant la chambre des mises en accusation, qui a confirmé leur mandat d'arrêt. SH»^âaM«»aa»âââasaaga LISEZ BIEN NOS PETITES ANNONCES LA SEMAINE DES SOUVENIRS COMMENCE LE LUNDI 16 FÉVRIER La Réouverture du Parlement anglais Le roi George est reçu par le duc de Norfolk ■ " . ii. ■ ■ I JL"! rnTirUI HT TfïlIDU A I instituant un collège de cinq cents délé- L LlLuI IUsm Ut 1UUHNAS qu'il a apportées à l'élection précédente. » p p pçj r* rp i rp t^t t T lj6 systeme n est pas saus défauts. Il LlL KllDU L, 1/\ 1 JJU rULL présente l'inconvénient du suffrage res- rQT, T^.çpj tt^i? treint et du vote à deux degrés. Mais, ILD 1 LMbv,U 1 il à tout prendre, il est moins abracada- ——— brant que celui qui est en vigueur à r». » f-ic r1 x ttt iv n t-*\ ttc "xinrr^ r" .Tournai, comme dans beaucoup d arron- DlbbLN 1 IMLN 1 b ilN 1 KL dissements, et qui crée la situation tout t tr>c*E> at TV ^ anorma^e exposée clairement dans LIIjLKAUX. le tableau ci-dessous: Voix libérales Participants UNE SOLUTION . . . en,"1! au po"1914 Antoxng 3590 153 CONCILIATRICE ££ ;;;;;;;; gJJ & ET DÉMOCRATIQUE T. ZI Tournai 7158 407 DR Comme on nous l'avait fait Total 22600 (*) 1402 fe, • pressentir en nous annonçant Les chiffres ci-dessrus comprennent !«• iH résultat du pou a 1 union -votes do liste et do pr^^ot - — ! liberale progressiste de Tour- Ainsi donc, le canton de Tournai, qui • i • -i naî' ,celui"ci n donne 7,15S voix au parti libéral, n'a eclairci la situation du parti libéral dans qUe 497 participants au poil, alors quo 1 arrondissement. Au contraire. Péruwelz en a 468 pour un chiffre élec- 11 résulte des renseignements que nous toral de 3,683, donc à peine supérieur à avons recueillis de divers cotés dans ]a moitié. la région, que les esprits sont fort mon- Antoing, Celles et Leuze ont ensemble tes et que, dans certains milieux, indis- 9j25i voix> c'est-à-dire 5,563 voix de plus cutablemeni dévoues aux principes libé- qu6 péruwèlz. Au poil, ils n'ont que 457 raux et démocratiques, on parle cou- participants et Péruwelz 468. C'est, en raniment de démissions retentissantes à vérité d<3 Ja représentation impropor- l U. L. P., de scission, voire meme de tionnelle. présentation d'une deuxième liste libé- raie. £4 PAROLE Nous n'avons pas pris parti publiquement dans la compétition qui s'est éle- AIT QTIK'FRArF ÏTNIVPRQjFT vée, depuis plusieurs semaines, entre ° aurriUiUE MM. Janson et Roger, dont les person- On dira peut-être qu'en vertu de la nalités sont, à des titres divers, égale- loi, le dernier mot, malgré l'existence de ment sympathiques; nous estimons, au la case de tête, appartient aux électeurs, surplus, que les Tournaisiens sont assez s'ils le veulent bien, et que, dans un grands garçons pour régler entre eux parti démocratique, aucune manœuvre leurs affaires de famille. d'intimidation ne peut être valablement Qu'il nous soit permis, cependant, de tentée contre ceux qui entendent user considérer qu'à l'heure actuelle, l'intérêt complètement de leur liberté de citoyen, du débat dépasse les limites de leur Mais nous pensons qu'à Tournai, la arrondissement. situation troublée qui existe actuelle-Il ne faut pas que 1 on prenne l habi- ment pourrait être dénouée d'une façon tude de remplacer le cartel par 1 érmet- plus satisfaisante, si l'on s'entendait tement. L un n a pas donne la victoire officiellement de part et d'autre, pour a l'opposition, il est vrai; mais 1 autre donner la arol cAomme nous le ^ioBB bâcle ' SaDS tantÔt' aU Su£frage Universel. ' W,^„T ^^ candidat des libéraux d'Ath n'est POURQUOI L ON RECLAME pas en question. On pourrait parfaite- Le poil de Tournai, quel que fût son «g* le I'f senter en premier rang les résultat, ne pouvait pas donner. satis- fle^rl d® ^dissement votant faction à l'opinion- libérale, du moment à côte de son Qom ou en teto de ll6te- où le vainqueur, comme cela a été le M. Janson serait présenté alors com- cas, ne l'emportait qu'à une faible majo- me deuxième effectif et deuxième sup- rité. pléant, M. Roger comme troisième effec- Les partisans de M. Roger prétendent tif et premier suppléant. De la sorte, qu'une formidable pression officielle celui de ces candidats qui obtiendrait s'est exercée en faveur de son compé- le plus de votes de préférence devien- titeur, qui bénéficiait?, ajoutent-ils, de drait député et l'autre resterait sup- l'appui de la quasi-unanimité des mem- pléant. bres du comité, de la recommandation Les-électeurs eux-mêmes manifeste- des anciens députés et de la plupart raient clairement leur volonté, sans ap- des influences industrielles. pel ni contestation possible. lis font remarquer, en se basant sur u ne poltrrait se pré5ellter ql,.un 5eul les chiffre» du scrutin, que M. Janson a cas où ,e résultat ^ ne serili't pa3 con. obtenu la majorité dans un seul canton form6 à cette volonté n 59 sur six et que 1 écrasant nombre de faire en effet x votes de tête de voix qu il y a recueillies provenait d un Iiste et k reliq^at des su£frages néces. mot d ordre indique de laçon apparente saires au prem?er candidat vinlsent gros- sur les bulletins. . 5ir le chif[ru des votas personne]» du Us en concluent que le résultat ne candidat classé second; celui-ci serait correspond pas au sentiment exacu de alors proclamé élu, même si le troisième 1 Union liberale progressiste, que celui- candidat avait recueilli plus de votes de ci ne s eçt ni librement, ni clairement préférence que lui. Il n'y aurait aucune exprime. difficulté à rétablir la situation par la ^ious ne trancherons pas la question, démission du candidat ainsi élu en fa- Elle est, d ailleurs, assez difficile a élu- veur du premier suppléant. cider, puisque !e dépouillement ne se ,, . , , , fait pas séparément piur chaque canton. vf\e nos. aI?,IS ?UI 0Dt «Jefendu la can- Ce qui est certain, c'est qu'au lieu de didalure de M Janson et ceux qui pré- s'éterniser en discussions stériles, nos f^ent J élection de M. Jtoger appor- amis de Tournai agiront de façon infi- tent u.ne eS?'° bonne volonté dans 1 exa. niinent plus logiqu? en donnant la pa, «MM® cette proposition, a la foia con- rôle au Suffrale'Universel, dont d'ar- «liatriee et démocratique. dents défenseurs comme MM. Janson et Nous sommes persuadés qu'elle réta- Roger ne peuvent évidemment contester blira la paix dans le libéralisme tour- la souveraineté, si mitigée qu'elle soit naisien, et mettra fin aux espérances encore par le privilège du double et du que ses adversaires de droite et de gau- triple vole. che placent aujourd'hui dans ses divi» SITUATION ANORMALE sions' A Tournai, comme ailleurs, l'organisation des partis politiques est une sorte ppoefnfimi mAllïïflmÊrîfcO de monstre bâtard, enfante par le ré- iil 1 OûKibiUil iilUlIVCliiCUlDO gime censitaire et la fantasmagorie plu- ,. raie. Même dans les partis démocrati- Q Ull U3JlM6PÔ!ÎX MlliâltfiUP ques, elle constitue trop souvent une ° caricature de la démocratie, où le bon plaisir de <.;uelques caciques se substi- Depuis longtemps, la police recher- tue d ordinaire à la volonté de la masse, chait un dangereux repris de justice, De la, vient tout le danger de situa- Pierre D..., qui avait rompu ses bans de tions inévitablement pénibles et em- surveillance. Depuis quelques jours, sa brouillées, parce qu'on a la prétention présence avait été signalée à la police de les faire résoudre par des groupe- cle Laeken. ments recrutés au petit bonheur, moins Mardi soir, M. Debruyn, adjoint au pour la défense des principes, qu'en vue, commissaire de police, passant rue Ma- des poils de classement des candidats. rie-Christine, rencontra le malfaiteur. L un de leurs plus funestes et de leurs II voulut l appréhender, mais D..., plus fréquents défauts, est de ne pas re- bâti en véritable hercule, se jeta sur le présenter fidèlement, dans leur essence, policier, le terrassa et lui porta force les catégories d'électeurs auxquels ils im- coups. Un camionneur, M. Cnop, de posent leur volonté. Ils ne réflètent pas SaintrGilles, prêta main forte à M. Dc- 'd'ordinaire leurs tendances ni au point bmyn et fut également atteint d'un si de vue de leur situation sociale, ni au violent coup de pied dans le ventre qu'il point de vue de leurs intérêts locaux, alla rouler sur le sol. Ce ne fut qu'après dont l'influence au sein'des associations une lutte des plus acharnée que le dan- n'est presque jamais proportioniléiî à ce gereux malfaiteur put être maîtrisé et qu'elle est dans le corps électoral. traîné au commissariat de police, où il A Bruxelles, on a essayé timidement a été écroué à la disposition du procu- de remédier à cet état de choses, en reur du roi.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La dernière heure belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods