La dernière heure

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s.n. 1914, 25 May. La dernière heure. Seen on 19 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x34mk6730q/
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SEUL JOURNAL BELGE ; ayant fait contrôler et certifier par expertf comptable» as-•ermenté* prit des tribunaux, lei tiragei quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS = — —< La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BRtJXILLM PROVINCE Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN. • . . » 16.00 Pou* l'étranger 1« prix d* Brax«lt*«, 1« port on plu*. Il n'exista pas d'abonnamaat manniaL — Povr Bruxelle* indiaa«r, an a'aboanant. »i l'on désire rocevoir l'édition du soir aa oeQe du ■■ matin. — Las frais de rscourrsmont «ont à -, la charte des abonnés. T" N* 145 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 25 MAI 1914 -r CINQ CENTIMES V J INTIMITÉS SOLAIRES S'il pouvait exister, à notre époque, un Pic de la Mirandole, si un homme possédait toutes les connaissances que nous avons acquises dans les multiples domaines que la science scrute chaque jour, il n'en serait ffas moins exposé a se trouver dans l'impossibilité de répondre aux « pourquoi » d'un tout petit enfant. Celui-ci lui demanderait, par exemple : «Qu'est-ce que le soleil?» Il pourrait, tout au plus, lui répondre avec certitude : » C'est une houle de feu! » Brutalement, c'est à peu près tout ce que nous savons de l'astre, sans qui nous n'existerions pas et avec lequel la terre et les autres planètes forment, dans l'immensité stellaire, un petit groupe familial pareil, tout au moins en importance, à l'escouade que constituent au milieu d'un champ de bataille quelques soldats et leur caporal. 11 nous paraît intéressant de les résumer ici, le plus simplement possible, sans tenter d'exposer par quelles voies nous les avons acquises. Pour aborder « ex-abrupto » notre énumération, disons que l'on connaît le volume du soleil, il est de 1,300,000 fois plus grand que celui de la terre, il est donc à celle-ci ce qu'un réservoir pouvant contenir 1,300 litres est à un centimètre cube, c'est-à-dire, à un petit dé ù jouer. On en connaît aussi le poids que l'on peut — théoriquement — aisément calculer, mais l'on trouve un nombre si considérable qu'il ne saurait rien représenter de concret à l'imagination humaine. D'ailleurs ce poids n'est intéressant que si on l'exprime par rapport au volume de l'astre, c'est-à-dire par sa densité qui se représente par le nombre 1,45. La densité de la terre est d'environ 5,5, c'est-à-dire que si elle n'était constituée que par de l'eau, dans les conditions de pression où nous voyons les rivières et les lacs, elle pèserait 5,5 fois moins, car le poids de l'eau est le terme de comparaison.A volume égal, le soleil est donc presque quatre fois plus léger que la terre. Voilà donc, en volume et en poids caractérisée la fameuse « boule de feu »; que savons-nous, à présent, de sa température et de la chaleur qu'elle dégage. On imagine aisément que celle-ci est énorme, puisque la plupart des phénomènes qui se produisent sur la terre en sont les effets. Cette infime partie de l'énergie solaire, qui engendre la vie sur notre planète, a été estimée qu'elle serait capable de fondre, en une année, une couche de glace qui recouvrirait notre globe sur une épaisseur de quarante mètres. On juge de là ce que doit être la dépense totale de l'astre et sa température. Disons, tout de suite, que cette dernière nous ne la connaissons pas. Waterston lui assignait le chiffre fou de dix millions de degrés, tandis que Violle s'arrêtait à quinze cents degrés. L'écart est sensible. On obtient un résultat moins contestable en ne portant, avec Lan-gley, l'évaluation que sur la couche lumineuse de l'astre indépendamment des régions intérieures. La température qu'il faut admettre alors est voisine de 7,000 degrés, elle est supérieure de 3,000 à la plus haute que l'arc électrique permet d'obtenir dans les laboratoires.En dehors de cela, grâce aux applications merveilleuses de l'appareil que l'on nomme spectros-cope, on a pu analyser la composition qualitative du soleil et remarquer qu'il est constitué par la plupart des corps simples que l'on rencontre sur la terre. Dans cet ordre d'idées, on y avait même découvert un corps Inconnu auquel on avait donné le nom d' « hélium ». Depuis lors, on a trouvé que l'hélium existe sur notre planète,. sa présence a été reconnue dans un minéral du Groenland, nommé la clévéite, dans certaines eaux minérales et même dans notre atmosphère. L'étude de l'aspect extérieur du soleil a permis de constater que lui aussi est entouré d'une atmosphère d'ailleurs fort différente de la nôtre, car son élément fondamental est l'hydrogène. Elle est constituée par ce gaz injecté irrégulièrement de vapeurs métalliques. On le nomme le « chromosphère ». Son épaisseur est de huit mille kilomètres. C'est une enveloppe légère, une mince pellicule enveloppant le soleil, puisqu'elle n'augmente son diamètre que d'un cent soixante-quinzième. C'est elle qui produit la coloration du soleil, dont le disque nu doit, vraisemblablement, apparaître d'un bleu dont la couleur de l'arc électrique donne une faible idée. On voit, par cet aperçu succinct, que nos notions sur la constitution du père du jour et de « nos » jours, tout en étant encore fort imparfaites, se précisent et que nous avons fait quelque chemin depuis l'époque où Anaxagore attribuait, hardiment, au soleil la grandeur du PéloDonèse. dent le donjon, ainsi que nous l'avons rapporté hier, s'est écroulé UNE BANDE DE VOLEURS ITALIENS A L'ASSAUT D'UNE BIJOUTERIE BRUXELLOISE La bijouterie de M. Duray, établie au coin de la rue de la Bourse et de la rue au Beurre, a failli être mise à sac, cette nuit, par des perceurs de muraille. C'est grâce à une circonstance fortuite que le coup a avorté. Hier soir, vers 7 h. 1/2, après la fermeture du magasin, une locataire, Mme T..., se trouvant sur les jn arches de l'escalier, aperçut, dans le corridor, un individu dont les allures lui parurent singulières. Après un moment d'hésitation, elle descendit pour s'informer de quoi il s'agissait, mais l'individu avait disparu. Mme T..., intriguée, car elle n'avait pas vu sortir le personnage, s'avança vers l'escalier de la cave où elle trouva l'homme. — Que faites-vous là? demanda-t-elle. — Parlez-vous italien? lui répondit-on. _ — Là n'est pas la question.Vous n'avez rien à faire ici. Voyant qu'il avait affaire à forte partie, l'intrus sauta à la gorge de Mme T... pour la rejeter de côté et s'enfuir, mais la femme cria: « Au secours! » Ses appels furent entendus par des passants et l'homme fut arrêté et remis entre les mains d'agents qu'on avait averti. II fut conduit devant M. Philips, officier de police à la permanence centrale, où il déclara s'appeler Ulysse Benedetti, né à Milan le 23 août 1890. Dans une valise qu'il portait avec lui, on a trouvé un attirail <routils très perfectionné, propre à percer les murailles et défoncer les coffres-forts. UNE BANDE ORGANISEE Il est établi que, depuis le début de la semaine, plusieurs Italiens, trois au moins, étudiaient la maison de M. Duray, afin d'y commettre un audacieux cambriolage. Lundi et mercredi, deux d'entre eux se sont présentés dans le magasin sous divers prétextes, et M. Duray, à qui ils avaient affaire, s'est aperçu qu'ils examinaient curieusement les dispositions de la maison, et que leurs intentions, en venant chez lui, étaient loin d'être purement commerciales. Le jeune Italien, arrêté, était venu dans le magasin, jeudi, et y avait fait un achat de minime importance. Samedi, un autre y était venu également, sous le prétexte de faire réparer une montre. La demoiselle de magasin, en fermant les volets, avait aperçu un de ces personnages qui semblait faire le guet devant la maison. M. Duray l'a échappé belle. Des sous-sols, le cambrioleur, cpii aurait introduit ensuite ses complices, aurait pénétré dans le magasin, fracturé les meubles et deux coffres-forts et aurait pu s'emparer de 200 à 300,000 francs de bijoux. Dn Cycliste renverse une fillette M. Albert D..., demeurant rue de la Poste, à Saint-Josse-ten-Noode, passant à bicyclette, hier, vers 6 heures du soir, chaussée de Wavre, à Ixelles, a renversé un* fillette de 9 ans, Jeanne Rousseau, demeurant Carré Deconinck, à Koekel-berg.L'enfant, qui suivait une charrette de sable que conduisait sa tante, a été gravement blessée au crâne, à la figure et aux jambes. Elle a été soignée dans une pharmacie voisine. CINQ JUMEAUX ! Mme ROSÀ SALEML qui, comme nous l'avons annoncé, vient de mettre au monde, à Palerme, cinq enfants bien portants. Elle est âgée de 40 ans. tPOUR VOS OFFRES D'EMPLOIS S Nofl Annonces Economiques Rubrique n* 4 40 centimes lot i lignes. LES CONDAMNATIONS DES FAUX MONNAYEURS D'AMIENS (De notre correspondant) Amiens, dimanche : Conformément i la volonté exprimée hier samedi par 1< jury, qui se refusa à tenir une séanci de nuit qui l'eut retenu jusqu'à l'aube la Cour d'assises a siégé ce matin dè: neuf heures. Les débats ayant été, hier déclarés clos, il ne restait plus que le: délibérations du jury ainsi que le pro noncé du verdict et de l'arrêt, maii cela a suffi pour que l'audience se pro longe jusqu'à 2 heures et demie de l'a près-midi. Le président, dès l'ouverture de l'au dience, donne lecture des trente ques tions auxquelles le jury va avoir à ré pondre. Il déclare que le bénéfice dei circonstances atténuantes accordé pa: l'art. 138, est proposé pour Moreau, Gi zard, Léonard Saint-Albin, Delpuech Néant et Colombo, comme ayant, pa: leurs indications, provoqué l'arrestatioi de leurs complices. Le jury délibère durant trois heure; et demie et fait appeler le présiden pour obtenir un complément d'explica tions au sujet du fameux article 138 dont il n'accorde que le bénéfice i Néant seul, et encore est-ce par sii voix contre six. LE VERDICT Il est une heure et demie de l'après midi lorsque le jury rentre en séance rapportant le verdict reconnaissant noi coupables: Moreau, Saint-Albin Emile Poille, Chaput, Colombo, Ludré, Feret Simon, Poiret, et les huit femmes. Sont reconnus coupables de fabricatioi de fausse monnaie et d'émission: Léo nard Saint-Albin, Delpuech et Charrier D'émission simple : Gizard, Néant e Venator. De fabrication simple : Dubuisson. Le bénéfice de l'excuse absolutoire pré vue à l'article 138 est accordée à Néan seul. Toutefois., des circonstances atté nuantes sont accordées aux six accusés Invités à ajouter un dernier mot avan le prononcé de l'arrêt, les accusés récla ment Pindulgence de la Cour. Venator toutefois, ne parvient pas à dissimuler 1j fureur qui l'anime et il déclare : « N'é tant pas coupable, je refuse toute indul gence! » Charrier dit : « Je jure aux jurés et i tout le monde ma complète innocence! : Emile Saint-Albin, acquitté, par le fai même du verdict, pleure sur son frère qui s'efforce de le consoler. On entend, dans le groupe des accusés proférer de sourdes menaces contre Néant, qui bénéficie par un acquitteraen de sa délation. Les femmes acquittées pleurent sur 1< sort de leurs amants. L'ARRET La Cour, après avoir 'délibéré, rapport* les condamnations suivantes : Saint-Albin, Léonard et Delpuech son-condamnés à huit ans de travaux for cés. Charrier, à cinq ans de travaux forcés Gizard, Venator et Dubuisson, à cinc ans de réclusion. Tous sont, en outre, condamnés à 10( francs d'amende, à la confiscation di matériel et des pièces. Enfin, la relégation sera appliquée i Saint-Albin, Léonard, Venator, Charrie: et Delpuech, qui déjà ont été condamnés à des peines graves précédemment. Le défenseur de Dubuisson, M" Cau martin, dépose des conclusions sur l'acte d'accusation distribué aux jurés, dèi l'ouverture des débats. La Cour en donn< acte. L'audienoe est levée et la session es' close à 2 h. 30. TERRIBLE ACCIDENT A SCHAERBEEK UNE CHARRETTE RENVERSEE PAR UN TRAM TUE UN PASSAN1 Dimanche, vers 1 heure de relevée un affreux accident s'est produit à l'an gle de l'avenue Voltaire et de la rue Metsys, à Schaerbeek. Un tram venant de la place Ste-Croix et se dirigeait vers la gare de Schaerbeek. a tamponne à cet endroit la charrette d'une laiterie Le choc a été très violent. Le conducteur de la charrette a été projeté de son sijge et a été assez gravement blessé à la tête et aux jambes. La charrette s'est renversée sur un passant qui a été écrasé sous le lourd véhicule. De nombreuses personnes se sont portées à son secours, mais lorsqu'on parvint à le dégager, il t tait inanimé et baigné de sang. On le transporta d'urgence à l'hôpital de Schaerbeek. où il succomba en arrivant. Il avait le crâne fracturé. Jusqu'à prirent on ne connaît pas encore l'identité du malheureux. C'esl un homme d'une cinquantaine d'années, correctement vêtu. La coiffe de son chapeau porte les initiales E. G. Son mouchoir et son linge sont marqués de? mêmes lettres. La police a aussitôôt ouvert une enquête pour établir les responsabilités et a prévenu le parquet qui fera une des- LUiNDi ZD MAI IV14 LE SORT DU MAROC "PAS DE CONQUÊTE,, DU LE MINISTRE DAT0 Madrid, samedi. — A la Chambre, M Dato, président du conseil, répondan; aux différents orateurs qui parlèrent d< la situation du Maroc, déclare qu'er prenant le pouvoir, il trouva une situa' tion telle, qu'il était impossible de toui changer. M. Dato ne veut pas la conquête de h zon,e espagnole. Le protectorat doit êtr< civil; mais l'état sauvage dans lequel se trouve le pays, réclame l'aide de l'armée M. Dato est opposé à la nominatioi d'une commission parlementaire d'en quête. Il se déclare profondément touché pa: le blâme de M. Maura, mais il attend 1< vote de la Chambre. Si celle-ci estim< qu'une politique pacifique peut seul< prévaloir, le gouvernement quittera 1< pouvoir et cédera la place à M. Maura — Havas. BRACONNIERS CONTRE GARDES-CHASSE Vers 2 heures du matin, les gardes chasse Matthys et Abhramé, au servie* de M. Gloors, propriétaire à Campen hout, étant en tournée, aperçurent sou dain trois individus qui braconnaien en plein champs au moyen d'un bac j lumière. Les gardes voulurent les cerner, mai: ils essuyèrent plusieurs coups de feu auxquels ils ripostèrent. Heureusement personne ne fut blessé. Les braconniers, dans leur fuite, on abandonné trois lièvres et un fusil. La gendarmerie de Campenhout, aus sitôt prévenue, a ouvert une enquête e a prévenu le parquet. DEUX NAVIRES BRULES Stettin, samedi. — Un incendie i éclaté sur les chantiers de constructioi et a détruit deux vapeurs de commerce dont l'un devait être lancé lundi. — Ha vas. A LIÈGE, DES APACHES ALLEMANDS TIRENT SUR LA POLICE Liège, dimanche. — Vers 1 h. du matin, au bas de la rue Haute-Sauvenière, , l'agent de police Alphonse Grognard, de : patrouille avec l'agent auxiliaire Jadot, rappelait à l'ordre deux noctambules qui faisaient du bruit. Les policiers furent copieusement injuriés et l'un des braillards s'avança vers eux et les mit au défi de le conduire au violon. Les agents lui sautèrent dessus, mais pendant qu'ils lui passaient les menottes, le second des individus s'approcha et tira, à bout portant, trois coups de revolver sur l'agent Grognard qui tomba. Les deux individus, deux Allemands, profitèrent de l'émoi causé par leur acte criminel cour prendre la fuite. L'agent avait été touché par deux projectiles. Il fut soigné dans un café voisin, où l'on constata que l'un des projectiles avait traversé le col de la capote de l'agent et pénétré dans les chairs du cou. Il était ressorti sous l'oreille droite sans, heureusement, atteindre aucun organe essentiel. L'autre projectile a traversé le biceps gauche. Les blessures n'auront, espère-t-on, " aucune conséquence grave. [ M. Grognard est âgé de 33 ans, marié et père de famille. Il est soigné à son . domicile, rue Donceel. , l On a pu établir l'identité de l'homme que les policiers ont voulu arrêter. Ce s serait un nommé Guillaume Kiewske, , houilleur, originaire de Wattenscheim , (Allemagne), âgé de 29 ans, demeurant quai de la Batte. l- L'autre serait un individu que le premier héberge depuis quelque temps. Tous deux ne tarderont pas à être i arrêtés. f VOYEZ DEMAIN™! ! I PAGE FOOTBALL j CINQ CENTIMES I ' "— 1 LA TRAGI-COMÉDIE DE DURAZZ0 I F PRINiPF HE Wirn *uî" décidé que le prince s'embarquerait, AjIÙ I IVlii v£« 1/Li Y? IEjLJ lui aussi provisoirement, à bord du « Mi- _ surata ». RENTRE DANS SA CAPITALE Des (dip!"mates alla.nt ensuite à i» rencontre des insurges, rencontrèrent un capitaine hollandais, accompagné de Rome, dimanche. — M. Alioti, minis- t,Irois insurgés sans armes portant un tre d'Italie à Durazzo, a adressé à M. drapeau blanc. Le capitaine leur dé- .di San Giuliano une dépêche dans la- c^ara, Qu il était venu au nom des in* quelle il dit notamment : surges dire au prince: 1° que les insur- T7 . , , , . £es voulaient envoyer ieur pétition par Vers 5 h. 30 de 1 après-midi arrivé- l'intermédiaire des délégués pour pré- rent à Durazzo quelques fuyards qui senter leurs demandes au souverain; rapportèrent qu'un petit nombre de na- 2° Que les prisonniers seraient toui tionalistes, qui avaient pris les armes, fusillés si, avant le lendemain, 8 heu- LES OFFICIERS ITALIENS AU PALAIS DE DURAZZO s'étaient dispersés et que les insurgés res du matin, le capitaine n'était pa» marchaient sur la ville. En même temps rentré avec une letre du souverain con- arrivait la nouvelle que la garde des tenant une réponse favorable; ■ Malisosres catholiques s'était enfuie /-v_ n„ ^ aux premiers coups de fusil. — Havas. ? conseilla, alors au prince de se La dépêche de M. Alioti relate l'en- "T.ïgÎJa? P.",'1 r,eçuV® voi aux insurgés, au nom du prince, dv caPltalne, signa la lettre qa 011 lui de- Mehemed pacha Draga comme parle- ™andai> et exprima le désir qu on lui mentaire. donna a nouveau une escorte de marins. Mehemed pacha rentra peu après en La dépêche dit encore que le capitai- disant que les insurgés ne voulaient né- ne, qui avait été envoyé pour rapporter gocier qu'après être arrivés jusqu'au la demande des insurgés, relate que bord de la mer. ceux-ci sont au nombre de plus de 2,000 Il expose ensuite comment la prin- et que plusieurs milliers d'hommes sont cesse, refusant de s'embarquer seule, il signalés à une petite distance. — Havas. LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES V/ SIÈGES A POURVOIR : 88. FLANDRE ORIENTALE, LIÈGE, HAINAUT, LIMB0URG SONT SORTANTS : 19 LIBÉRAUX, 25 COLLECTIVISTES, 1 DAENSISTE, 43 CLÉRICAUX LA PHYSlONCrlIE GÉNÉRALE CALME PARTOUT A ALOST Alost, dimanche. — La lutte électorale a été particulièrement intense entre daensiste3 et cléricaux, principalement à la campagne. Elle donnera lieu à divers procès. A Alost, les opérations électorales ont été très irrégulières; c'est le pays classique de la fraude et de la corruption. C'est ainsi qu'on signale beaucoup d'électeurs catholiques qui ont voté à la fois à Alost et à la campagne. Le nombre de prêtres qui se sont présentés, la plupart inconnus, est surprenant. D'autres, déplacés depuis plus de quatre ans, ont été admis au scrutin sans observation. Un manifeste a été distribué dans le canton d'Alost, dirigé contre nos soldats de la nouvelle garnison à venir; les militaires y sont traités d'immoraux, etc., etc. Les sociétés d'ex-militaires du canton ont fait afficher immédiatement une éclatante protestation. A AUDENARDE Audenarde, dimanche. — La veille de la journée décisive, les libéraux ont redoublé de zèle. Deux meetings ont été tenus, à 7 h. 1/2 et à 9 heures. Musique en tête, les candidats s'y sont rendus. On peut évaluer de 500 à 600 le nombre des auditeurs. A ces meetings, trois catholiques, deux avocats et un médecin, avaient été invités. Il n'y ont pas paru. A peine un manifeste catholique paraît-il, qu'un manifeste libéral lui ré pond. Les cléricaux traitent les candidats de Bonnot, Garnier, hommes sans honneur, etc., et vont même jusqu'à dire que M. Van Gheluwe, dans un meeting à Leupegem, a porté un coup de couteau à un catholique de Renaix. M. Van Gheluwe aussitôt, par voie de circulaire, a offert une somme de 25,000 francs à qui pourrait prouver le fait. La nuit a été des plus calme; les catholiques ne se sont pas montrés samedi. Les opérations de vote se sont poursuivies régulièrement et avec célérité. A CHARLEROI Charleroi, dimanche..— La nuit a été d'un calme extraordinaire. Qui se serait douté qu'on fût à la veille d'un scrutin? La tradition s'en va. Les affichages multiples ne sont plus employés. Plus de placards cléricaux odieux comme en 1912; une affiche socialiste, seulement, déjà connue et montrant un petit-frère armé de quatre bras et brandissant des bulletins de vote. On ne signale aucun incident dans l'arrondissement. Ce matin, dès la première heure, les électeurs se rendent aux bureaux de vote. Peu de bousculade ; les opérations se font dans un calme si absolu qu'on pourrait croire à l'indifférence générale. Il ne manque pas cependant de bureaux de vote; à chaque élection, leur nombre augmente et atteint, cette année, 350 pour le seul arrondissement de Charleroi, dont 100 pour le canton principal de Charleroi. Les opérations de dépouillement qu'on a centralisées par canton seront assez longues. A GAND Gand, dimanche. — La veillée électorale a été morne; les affiches sont rares; mais, dans les environs des bureaux électoraux, on remarque un petit truc clérical : on a fait coller, dans différents quartiers, nombre de petits carrés de papier portant un chiffre 1 à l'encre rouge; le numéro 1 représente la liste cléricale. Le choix de l'encre rouge a eu probablement pour but d'induire en erreur les électeurs désireux de voter pour la liste socialiste. Les bureaux électoraux ont été composés ce matin de façon très rapide; les électeurs sont arriyés sans se presser, pour la plupart en groupes de cinq à dix. A HASSELT Hasselt, dimanche. — Ville calme, veillée électorale sans incident; à part les affiches bleues, placées en masse la nuit par les libéraux et invitant les électeurs à voter sous le N° 2. Aucun encombrement dans les bureaux de vote; tout s'est passé dans l'ordre.Quelques curés accostent sur la route les paysans et leur font de dernières recommandations, mais ceux-ci ne paraissent guère les écouter. A HUY Huy, dimanche. — Pas d'incidents ici ni aux environs, si ce n'est la lacération d'affiches, placardées en petite quantité d'ailleurs. Le calme qui règne dans la circonscription inquiète les cléricaux, qui croient leur siège menacé. A LA LOUVIÈRE La Louvière, dimanche. — Les vieux libéraux louviérois ne se souviennent guère avoir vu ici plus belle manifestation que celle qui s'est déroulée samedi soir dans nos rues. Vers huit heures, l'Harmonie libérale, précédée de drapeaux bleus et suivie d'une foule de libéraux, bourgeois et ouvriers, partait de la Maison libérale. En cours de route, le cortège libéral grossissait à vue d'œil. L'Harmonie libérale de Baume venait à son tour le renforcer. si bien qu'à l'arrivée à la Maison libérale, on s'aperçut 'que la salle des fêtes ne pourrait contenir qu'une parti# des manifestants. M. Guyaux, bourgmestre de La Louvière et président de la Fédération cantonale, présidait. Se trouvaient égale* ment au bureau : MM. Cornet, échevin ; Nève, D'Hainaut, Urbain, conseillers j A. Pourbaix, L. D'Hainaut, E. Massart ; Gondat, bourgmestre de Saint-Vaast j Pary, bourgmestre de Haine-Saini^Paul j Van Reck, échevin ; le docteur Debrichy, etc. M. Pol Boël a exposé son programma et fut très applaudi. Puis, M. Loui* Franck lui a succédé à la tribune. Entre-temps, un second meeting était improvisé. Du balcon de la Maison libérale, M. Deberghe annonçait que MM, Delcenserie, Boël et Franck prendraient successivement la parole. M. Delcenserie débute, mais à peine a-t-il pris la parole qu'une bande d'individus interrompt grossièrement. L'orateur libéral ne se laissa pas démonter et tint vaillamment tête à l'orage et les applaudissements crépitèrent d« toutes parts, soulignant les arguments d© M. Delcenserie. M. Guyaux clôtura la série des discours, en préconisant pour le lendemain le vote libéral. La nuit a été paisible. Les afficheur* des trois partis se sont bornés à placarder de gigantesques numéros. Les opérations du vote se sont déroulées dans le calme. Pas d'incident no table. A RENAIX Renaix, dimanche. — Aucun incident. Un ordre parfait. Les anticléricaux ont fait bonne besogne, principalement la dernière semaine.Les cléricaux n'ont aucun espoir d« renforcer leur chiffre électoral. Au Cercle libéral, l'animation a été grande pendant la matinée. (Voyez suite page 2.)

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