111'•fe-SENT «■tea»— Mercredl 16 Septesitn II141 HronBiur. - s© mm*. I. »S — Mercredl 16 Septerabra 1114 BELQÏQUE Q «eta 1 mo!i„ 8 molt. Ffe- 2.00 4.00 Ffo 3.75 9.00 s'abfiis ra tartan in journal il dtm tout Sn Starwun ia pts& ADMINISTRATIOH IT MPKfflBWS D,1 RUE DU NOUVEAU B0iS 9l ê& ABtMEHENTS ET ANNONCES g ]| ""RtDAOTI'OM Telephone 32MwKphdHt IS sfi les Flandm, s'arïresse? m — Ponr !e raste én pays eft Fêtrangerss' ie Pnblicité, nr'Nem, 86, & BraxelleSo UT^LKM^U^milf^ LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 36PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE aisément a Ligny, oü' je trouvais une voiture pour me conduire a Cambrai. A quelque distance de cette ville, mon co~ cher }>que F age méttait 'a-Fabri;de toute inquietude, me'céda sa place. Après avoir ponvenu. d'un rendez-vous de F autre cötó d'e la ville/ le brave homme me remit sa houppelan'de_ et son chapeau, et, cocher improvise, j'entrais sans encombre a Cambrai. Pour sortir, je me trouvais face a face avec une sentinelle d' aspect plus sévère. "Il ne fait pas'chaud", lui dis-je en allemand. "Non", me répondit le soldat, qui me laissa passer sans exiger de moi aucunle pdèce d'identité. Je trouvais, au rendezvous, mon aimable cocher, a qui je rendis son attelage et, pédiestrement,_ je gagnais Oisy-le-Verger, puis Douai, oü j'eutrais dimanche a cinq heures du soir, une hen re après le depart d'une trentaine d'Allemands arrivés le matin mêmie. J'eus la chance de rencontrer un Lillois de mes amis, venu en automobile et qui me ramena a Lille,-a huit heures du soir. J'espère rejoindre Dunberque, oü je pourrai me f faire affecter. M. DELCASSE FILS BLESSE M. Jacques Delcassé, fils du ministre des affaires étrangères, a été blessé au cours des derniers engagements. Suivant des nouvelles communiquées par Fambassade d'Espagne a Berlin, il serait actuellement dans une ambulance, a Thionville. LA FRANCE APPELLE AUX ARMES TOUS LES HOMMES VALIDES M. Millerand, ministre de la guerre, a adressé au président de la.Republique un rapport, du quel nous extrayons ce passage : Suivant la réglementation en vigueur, les anciens militaires qui ont été réformés par une commission de réforme sont, quel que soit leur age, leur état de santé, définitivement dégagés de toute obligation militaire. Il en est de même des jeunes gens qui ont été exemptés de tout service militaire par les oonseils de revision sous le régime des lois antérieures a celle du 7 aoüt 1913. "' La statistique démontre que le nombre des jeunes Francais qui sont ainsi perdus pour la defense nationale sur toute Fétendue du territoire est considéra- ^ . J-i. parait) conxoame, d'une parü aüx intentions du législateur, et d'autre part aux interets de la defense nationale, de soumettre a une nouvelle visite médicale tous les réformés et exemptés dont la classe de recrutement nJ est pas encore passée dans l'armée territoriale. Voici, du reste, le texte du décret, tel qu'il a paru dans le | Journal Offieiel": " Article premier. — Tous les hommes places dans la position de réforme par congé n° 1 ou 2, dans la position de réforme, temporaire, ainsi que les hom mes exemptés par les conseils de revision appartenant par leur age & la classe encore soumise aux obligations militaires, seront convoqués devant les1conseils de revision, réunis pour examiner le contingent de la classe 1915, a Fexception de ceux qui ont contracté un engagement pour la duirée de la guerre. " Article 2. — Ceux d'entre eux qui seront reconnus a la suite de eet examen aptes au service militaire seront immé- diatement soumis aux obligations de leur f urgence que tous les gardes classe de recrutement; ceux qui ne se rendront pas a la convocation seront considérés comme aptes au service armé. P Une vue d'ensemble (Du Timesdu 14 septembre.) Retraite précipitée

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