La Métropole

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14 February 1914
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LA MÉTROPOLE abonnements uniuo Journal quotidien du matin le mbbo i..s 'B—,: :::::::::::: • - tësssiiSi'. SS- SiïSr" &: ISS samedi Zie Annee TroU ... a. g- Tnus lp<5 îniirç 59.rued0S Peignes, Anvers tp dimanche ""à Fafïs divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir S — On « abonne â toas les bureauï de poste et aux facteur.. qJ 1 OUb les JOUrS a . UÎUinidllUie Pour toute la publicité, sa^ ceUe de la province d'An- No 45 ETRANGER, te port en sus: de 4 à 10 Administration: » 3519 <le 10àl6 vers, sddjr°!SgRux£LLEs . 8, piace des Martyrs. 14 Février 1914 Lccutiox* b PobuxeaU HO!^N^t^&^nSétoan«a»x CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 Pages CENTIMES I [ondées : ■ 1 Haeckel L'Allemagne u savante »> fêtera aujour d'hui le quatre-vingtième anniversaire d'Ernest Hteckel, né à PotscUmi le 14 février 1634, aujourd'hui recteur magnifi que de l'université d'Iéna. Cet anniver •; eaicô nous vaudra sans doute une nou velle explosion de la furie moniste, car 1 vieux naturaliste est un des porte drapeaux les plus en vue do cette doc trine fallacieuse qui prétend ravaler 1 monde moral au niveau do la matièr brute. Aussi convient-il de juger ce K hornmo audacieux qui a commencé pa l, être un savant estimable, qui est deveni Jv ensuite un des utilisateurs les plus bril JLants du darwinisme transformiste, qu n'a pas reculé devant des faux avéré; pour forosr les faite dans le cadre do sa conceptions philosophiques et qui, aprèi une courte période de vogue, voit aujour d'hui sa vieillesse assombrie par l'écroulé meut de ses théories devant la jpensét contemporaine. Nous disons que H teckel commença pai être un savant honorable. Quelque dé dam que puisse inspirer l'œuvre néfastf à laquelle il consacra la majeure parfcii do son existence, on ne saurait en effe lui contester ce titre, pas plus que la Vi de Jésus, par exemple, no saurait nou faire oublier que llenan fut un de hébraïsants les plus estimables de soi " époque. JEfseckel, à ses débuts, fut un ex oellont zoologiste et si son orguèil n l'avait poussé à sortir de sa sphère, si s; 8 haine antireligieuse ne lui avait inspir «2'entreprandre des explorations philoso £ phiques pour lesquelles il était très ma préparé, s'il avait continué et étendu | les remarquables travaux de laboratoiri | cle sa première période, on le compterai] S peut-être aujourd'hui parmi les pères d( [ cette scienoo nouvelle qui a fait tant d< w progrès depuis le dernier quart du siècle I dernier, l'océanographie. Elève de Muller et de Virchow, 1 Hœckel, dès la début de sa carrière scien-I tifique, se voit attire vers l'étude des I organismes primitifs qui vivent surtout K dans la mer. Il effectue des voyages d'ex-i ploration en Sici'e, dans le golfe du ■ Lion, à l'île d'Heligoland, à Madère, aux ■' Canaries, sur les côtes du Maroc et de R l'Algérie, dans la mer Rouge. Il rapporte K do ces voyages une magnifique monogra-I phi© des Radiolaires (1862), de très belles K teclerches sur les Crustacés (1864), les B Siphonophorcs (1869) , les Uatallactés m (3870), les Eponges calcaires (1872), et mies iïcdustes (1879:1881). Ces ouvrages de spécialiste sont irréprochables. Ils va-f lurent à leur auteur une chaire à Iéna F et la distinction d'étudier tous les groupes d'animaux marins à l'examen desquels il s'était oonsacré, et qui furent rapportés par la fameuse expédition du ' Chatlanger, qui marqua la naissance de I l'océanographie moderne. On se fera une idée de l'étendue de ces études, fort peu ï connues du reste en dehors des cercles | d'initiés, lorsquo nous aurons dit I que Hœckcl tripla le nombre des espèces I de radiolaires connus. Mais, commo on le pense bien, ces tra-i vaux, quelqu'estimables qu'ils fussent, n'auraient pu conférer à leur auteur ' aucune célébrité dans le son.; oii on entend \ communément ce mot. Elles valaient à •Hiwckel une renommée très restreinte et la considération de ses pairs. Il voulut mieux et plus: la gloire de voir son nom dans toutes les bouches, les gros tirages, le succès, la fortune. Et no pouvant y arriver par la science pure, incapable qu'il était de ces généralisations scientifiques qui, même destinées aux savants et conçues en style scientifique, forcent les murs des laboratoires et des académies et se répandent dans 'e grand public par le seul mérite de leur valeur et do leur originalité, il se lança dans la demi-science et se montra, ici, fort peu scrupuleux dans le choix des moyens. Le transformisme devait lui en fournir le prétexte. Darwin venait do le remettre à la mode. On sait que l'idée n'était nullement de lui. Lamarck et Geoffroy St-Hilairc l'avaient défendue dès le début du XIXra0 siècle et d'une façon bien différente.Mais la grande autorité de Cuvier avait | distrait de ces idées l'attention du monde i savant. Darwin eut le privilège de les f exhumer au moment favorable, de les appuyer de faits précis, de présenter ces faits d'une façon attrayante, et surtout de greffe - sur l'idée évôlutionniste qui constituais le fond de ses théories comme ^ &llo était à la base des idées de Lamarck 0 et do Geoffroy, ta théorie en apparence fort séduisanto de la sélection naturelle. Au fond, commo l'a montré Wasmann, s lo darwinisme no représentait à propre- n ment parler que la sélection naturelle p Oui n'est qu'une théorie spéciale de Vévolution et, à ce titre, elle n'aurait dû , rencontrer dans les milieux spiritualistes objection principielle. Malheureusement pour le darwinisme ê et pour l'évolution, il se passa pour cette v théorie ce qui s'est passé pour plusieurs autres — pour le copemicianisme,. par exemple: elle fut « utilisée ». Et le chef (* de ces « atilisateura » fut Hœckel. d Leurs armes, dit Wassmann, n'étaient pas ,, les meilleures, ni do très noble nature, leur \c !'.t n était pas le triomphe de la vérité, mais i., oten lo piuage do la forteresse chrétienne qui c; formait le centre de résistance de l'ennemi, liais leur victoire ne fut pas glorieuse, ils fîil «?,ain^naPt ^.déroute complote et n'ont gi ' • ' tarder amsi !a victoire des troupes d< Wientifiques d'élite, qui combattent aujom- re f» théorie de l'évolution avec des te tu mes de meilleure qualité. les théories de Hœckel, qui prétendait ™ tuer du darwinist i tln argument en fa- lo veur de la conception monistc ma'é- fl' tialiste du monde, ont en effet subi un v£ «cheo complet, qui pouvait être prévu ql depuis longtemps du reste. Il suffisait • Pour cela- de considérer, au point de vue " wiBntifique, la qualité des moyens mis en le< œuvre pour les appuyer. Hœckel, pour les besoins do la cause lis ommença par inventer lo fameux Butin/. "M, espèce do gelée vivante amorphe qui "i? «ait représenter le premier stade de la 1 -4,1» 01°an^ant, d'elle même en dehors ïï■ a "olonté cr-atrioc: on prouva que le ;a Bathybius n'était qu'un précipité colloïde de sulfate de calcium, résultant de l'action de l'alcool sur l'eau de merl Haeckel inventa la Frotamibe: on prouva que cet organisme inférieur n'avait rien do plus primitif que les autres amibes. Hœckel inventa les Gastrœa, « formes ancestraies communes » de tous les ani-[ maux autres que les protozoaires: on démontra auo ces gastrwa n'étaient que des fictions. ' Hœckel inventa sa loi philo génétique, c'est-à-dire une théorie d'après laquelle ] lo développement de l'embryon serait une ] récapitulation brève et rapide de l'évolu-a tion de l'organisme depuis ses origines: ^ on montra que Hœckel n'avait rien in-j venté du tout; que sa fameuse loi avait été présentée par Meckel dès 1815, par j Serres en 1842, par Fritz Muller en 1864; . qu'au surplus elle souffrait de très nom-[ breuses exceptions qui la rendaient illu-. soire. j Hœckel inventa son fameux arbre gé-! néalogique du règne animal, de la monère ! à l'homme, dont un savant belge commo . Lameere a osé se faire le défenseur; , l'examen do cette construction toute artificielle est démentie par les faits tirés . do la paléontologie et de l'anatomie com-. parée; et cela est si vrai que, dans ccr-, tains de ses ouvrages, Hœckel, pour met-> tre ces faits d'accord avec sa théorie, n'a -, pas hésité à falsifier plusieurs dessins. J Cette constatation, qui n'a jamais été 5 démentie, juge l'homme. j En résumé, le transformisme hœcke-Y lien, moniste et matérialiste, qui fait le . fond des ouvrages à succès de l'auteur B commo 1' Histoire naturelle de la eréa-! tion, 1' Antliropogénie ou histoire na-$ turellc de Vhomme, le3 Enigmes de . V Univers, est actuellement déconsidéré [ dans le monde scientifique à l'égal de la sélection naturelle qui constitue la base j du transformisme darwinien. ; La faveur des biologistes sérieux so i tourne aujourd'hui exclusivement vers le transformisme du catholique Lamarck qui concevait la transformation des espèce comme le résultat de leur adaptation au milieu jointe à une longue hé-1 rédité des caractères acquis aptes à la perpétuer; théorie vitaliste et finaliste qui ne peut se passer de l'intervention du principe créateur. Il ^ est vrai que les néo-lamarckiens d'aujourd'hui tendent à ramener ce système à une succession de phénomènes mécaniques et physico-chimiques. Ce sont ; des lamarckiens honteux, qui dénaturent ; la pensée du célèbre naturaliste pour l'as- ■ sorvir à leurs idées philosophiques pré- , conçues, et qui en agissent ainsi sans t aucune justification scientifique. Mais s cette thèse est si dénuée de logique, qu'elle 1 no se soutient plus que sur les ruines à d'idées en voie de disparition rapide. !' Chaque jour on aperçoit mieux le dualis- n me entre les concepts moraux et les con- f cepts matériels, et de plus en plus la [ science reprend cette position d'obser- 1; vation pure qu'elle n'aurait pas du quit- i ter. p Ainsi, sur la fin de sa vie, Hœckel, en- j-touré do se3 ultimes admirateurs, assiste, a l'ecroulement complet du système qu'il c tenta d'élever. Il a vu tomber la sélection J naturelle, il a vu progressivement aban- !-donné le darwinisme matérialiste,rempla- < ces peu à peu par le lamarckisme — es- <. scntiellement finaliste. Cette évolution a 1 été longue. Elle no s'est faite encore que 1 pour une clite. Ce serait l'honneur des catholiques de la précipiter en abordant J franchement le problème dans l'enseigne- i ment moyen. Montrer que l'évolution la- ( marckienne se justifie de plus en pius au ; point de vuo scientifique, c'est élever la s diguo la plus ferme contre l'action dé- s létère du transformisme matérialiste. 1 Et ce courant d'idées s'accélérant en- 1 core, Hœckel, la veille de sa mort, pourra redire peut-être les paroles, de Darwin vieux: « Je m'enfonce dans un bourbier r sans espérance. Je no puis pas croire que f le monde tel que nous le voyons soit le ré- s sultat du hasard. *> p P Luc Gohr. t r — il Lîgipo socialiste î d A huit jours de distance •* i'" la Lo 29 janvier, à la Chambre des représen- a-i ante, lo citoyen C. Huysmans s'exprimait ri o son ton lo plus papelard: oc o On considère comme inadmissible lo fait ~ e laisser do pauvres enfants dans la mi-L>re et l'abandon. Très souvent, le.s enfants o peuvent aller en classe parco qu'ils n'ont as do vêtements. » Do son côte, M. Ansoele s'écriait en se jurnant vers la droite: ni ti< « Aujourd'hui il y a 100,000 enfants peut- tu tre qui vont à l'école lo ventre vide, le fé [sage cinglé par lo vont et la pluie gla-îo. Et ça no vous trouble pas? Ça no vous 17 lange pas? Songez-y, il s'agit do l'enfant tri ni a faim et qui a froid. de b Ils sont 10,000, o0,00u. Ils frissonnent ad y froid, ils tressaillent do faim. Ce » Comme dans vos églises vos prédicateurs an onnent le crucifix pour exalter vos âmes, prends, moi, dans mes bras et je vous mon- ni; 0 l'enfant du peuple, le crucifix de la so-été. » et et Et l'un et l'autre do conclure qu'il no s'a- col t pas ioi de politique et que les divisions tivent so taire devant les enfants malhou- no ux, quelle que soit l'école qu'ils fréquen- né nt. _ sit Huit jours après, le 6 février, à une séan- tiv du Conseil communal d'Ougrée, à la dis- no ssion du budget, le {ourgmestro propose tn vote d'un crédit supplémentaire de 500 ré( mes pour admettre aux distributions de rés tements les enfants des écoles catholiques Le 1 jusqu'à cg jour en ont été écartés. oui La proposition de M. Paquay est rejetée tio l'unanimité des voix socialistesI soi Ajoutons qu'à Seraing les enfants des éco- ion libres sont privés du bénéfice des colo- < îs avec la môme unanimité des voix socia- on tes ! ce 3i l'on veut remarquer, dit la œ Gazette de Liégç #, que les mandataires socialistes me 3ugréo et do Seraing invoquent à tous so ►monts Ies grands mots de justice, de pi- 1 et de tolérance, on aura la mesure de i'hi tartufferie socialiste^ Ipor L'.Actualité Vers lfAlbanie au tonome & Il somblo quo^maintenant les der-nières difficultés qui se sont oppo-se es si longtemps au départ du px-in-co d© Wied pour l'Albanie soient onfin écartées et que dans quelques jours le souverain du nouvel Etat pourra faire son entrée solennelle à Durazzo. Tout est prêt pour recevoir le prince do Wied dans sa nouvelle résidence et à moins que tous les indices sur l'avenir du pays soient trompeurs, il y a liou de considérer comme plein do promesses le règne qui va commencer. Tout d'abord, il fallait avant l'arrivée du prince de Wied résoudre les difficultés existant à l'intérieur du pays. Elles étaient assez sérieuses et certainement provoquées en grande partie par des agitateurs intéressés envoyés do diverses capitales, mais surtout do Constantinople. Lo rôle d'Essad Pacha est resté longtemps obscur et les tentatives d'Izzet Pacha xxuir s'assurer lo trôno de l'Albanie ont été certainement appuyées par le gouvernement turc. Aujourd'hui toutes ces difficultés ont disparu. Essad Pacha se déclare enchanté do l'arrivée du prince de Wied dans le pays et il s'est mis à la tête de la délégation qui va offrir officiellement la oouronno albanaise au futur souverain. La commission de contrôle internationale qui dirige on co moment les affaires du pays semble avoir eu une idée heureuse en demandant simultanément à Ismael Komal Boy et à Essad Pacha do résilier leurs fonctions. En faisant partir des. postes influents qu'ils occupaient ces deux rivaux irréconciliables, la commission a pu mottro d'accord toutes les tribus albanaises qui n'attendent plus que le moment où el'es pourront saluer le prince et faire acte de dévouement et de fidélité à son égard. Avant do s'embarquer pour Rome, Essad Pacha a adressé un© allocution à la foule qui acclamait les délégués albanais allant offrir la courenno au prince de Wied et il a affirmé que tous devaient être prêts à cimenter l'acoord entre chrétiens et musulmans, à prêter serment d'obéissance au prince et à sacrifier sa vie lorsque le souverain décidera de faire la guerro. Et ces paroles ont été vigoureusement applaudies. La situation à l'intérieur do l'Albanie se présente donc sous un aspect fort avantageux. II on est de même du reste au point :1e vue de la situation extérieure. Les intrigues qui ont retardé l'emprunt albanais et 3n niômo temps le départ du prince de Wied pour l'Albanie ont été contrecarrées par une îeureuse initiative des puissances de la Tri->lice qui ont avancé au princo une somme issez importante à valoir sur le grand em->runt international dont on cherchait préoi-iément à retarder la conclusion. En mettant i la disposition du princo cet argent, on a ■endu la paix possible et on a luité dans ous les cas l'avènement du souverain. Cho-e absolument nécessaire, si l'on no voulait as s'exposer à de nouveaux mécomptes et de nouvelles surprises. En laissant perdu- ; er une situation incertaine, on ouvrait tou-es les portes à de nouvelles tentatives du enre de celles d'Izzet pachaè Mais il ne faut : as se dissimuler, que l'Autriche-Hongrie et 1 Italie n'auraient pu permettre à aucun prix i continuation de ces entreprises et qu'une îtervcntion militaire et navale de ces doux uissances serait devenuo nécessaire sous eu. On aurait naturellement poussé les auts cris, mais il aurait fallu alors choisir nt-ro une reculade ou bien les mesures sus- ! Bptibles d'empêcher les navires et les trou- ( es des doux alliés do la Triplice de rem- , lir la tâche qu'on leur avait imposée. Cette lernière alternative eut été suffisamment ^ ;rave pour déchaîner une guerre européen-10, comme l'a montré Favonturo do Scu-ari.En tout état do cause, il est donc certain [il© l'avènement du prince de Wied doit être ( onsidéré comnio un événement heureux ega-ment au point de vue international. Los sarcasmes et les augures do malheur qui ont ! ccompagno do la part d'une certaine pres-o l'annonce du départ prochain du nouveau ouverain pour l'Albanie no resteront certai-ement que l'expression d'une mauvaise hu-îeur provoquée par la défaite diplomatique race (V laquelle l'Albanie autonomo existe ujourd'hui. : Au point do vue de la situation dans les îailkans, il est clair quo l'Albanie sera un ict-eur de> paix très sérieux. Il suffit pour en convaincre do so reporter aux joura les i lus orageux de l'affaire, do Scutari. Si la i ussie n'avait pas estimé que l'Albanie au-mome est très favorable aux intérêts de 1 Autriche-Hongrie qui sont également les i itérêt-s do la paix dans les Balkans, elle 'aurrit pas agi commo elle a fait et oMe t 'aurait surtout pas encouragé le Monté- c %ro à résister à l'Europo tout entière au c sque de provoquer la plus terrible des i .terres. La priso de possession des côtes al-vnaises par les troupes serbes et la question ! î Scutari ont été l'œuvre do la "Russie et c > diplomatie ne passe pas précisément pour b noranto des intérêts et des avantages de c >mpire. Le prince do Wied sera donc dans toute force du terme le prince de la paix et les nis de la paix ont les raisons les plus sé-ouses de saluer son prochain avènement f mme un fait très heureux. —J. Joerg. L'œuvre coloniale belge é r S'inspirant du souci do documenter ses il ambres d'une façon complote sur les ques- p ms coloniales, le Club africain, Cercle d'é-des coloniales, poursuit la série de ses con- n ronces. p La prochaine causerie sera faite 10 mardi r; février, à 8 h. 30 du soir, h l'àmphithéâ- e » de l'Institut supérieur de commerce, rue d s Peintres, par M. Fritz Van der Linden, (< ministrateur territorial de Ire classe au ngo belge, et qui est, comme on sait, im ti cien journaliste des plus distingues. 2i Lo conférencier parlera de l'œuvre oolo- si île belge pendant ces dernières années. si L1 dira les difficultés d'ordre économique politiquo qui ont surgi au Congo belge vi ont donné beau jeu aux adversaires de la q onisation. Ivant de juger avec sévérité ce que vi lis avons réalisé durant ces dernières an-ss dans l'Afriquo centrale, il est impos-le do ne pas rendre hommage aux initiales multiples qui so sont manifestées dans ei bre colonie: l'amélioration des moyens de -nsport, la création de nouvelles voies fer- vi s, l'installation de pipe-line et d'un vaste m eau de télégraphie sans fil, les huileries lo ver, la mise en exploitation des mines de lo vre et d'or, les essais de meilleure utilisa- fcc n dos ressources du sol et de la pêche, de it autant de preuves de notre activité oo^ di iale. Pi ^etto activité a-t-etlo été utile? Peut-on les espérer des résultats encourageants ? C'est ra quo lo conférencier examinera au cours ti1 cette causerie dans laquelle il aura égale- ac ut à parler de l'administration congolai- nr et du recrutement do son personnel. 15 )es cartes pourront être demandées à fo >tel Métropole, rue Lovs, ainsi que chez le tier de l'Institut de commeroa^ [po Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Conférence du Jeune Barreau d'Anvers. — S heures, en la salle d'audience de la Cour d'; sises, conférence par Mme Vôrone, avocate à E ris : « La Femme et la Loi ». Gouvernement provincial. — A 9 heures, gTai bal offert par M le Gouverneur de la provint Moto Club. — A 8 heures, au « Filet do Solo banquet annuel. Ecolo allemande. — A 8 heures et demie, con; renoe par I>ïlIo Else Levetzow, de Hambour « Der deuteehen Sprache Kraft und Schonheil avec récitations. Chambre syndicale bolge do6 Comptable». A 8 heures et demie, au Cercle Artistique, con renoe par M. Jules Sobry s « La nouvelle loi s les sociétés ». Estudlantlna Excelsior. — A 8 heures et demi en la salie De Boeck, concert artistique. COURS Berlitz School, 8, Meir.— Langues vivantes. EXPOSITIONS Salis des fôtes do la ville. — De 10 a 4 heur exposition du cercle d'Art rAze lck kan », (ouver jusqu'au 25 février). Sallo Forst — De 10 à G heures, exposition Pa liugemans et Lucien Jbttrand (ouverte jusqu'j •20 février). Pour la paroisse de SainUAndré Tor gedaclitenis vau ecn dierbaar ove ledeno Fr. 5 - Vendredi 13 Hier beaucoup de gens, dans lo courant c la journée, se sont exclamés tout à couf — Tiens, mais c'est le 13 et un v'endred Coïnoidence fatidique dont beaucoup d'e prits furent troublés. , Et pourtant rien de fâcheux ne s'est pr< duit, quo nous sachions, dans le courant c ces 24 heures, en dohors des habituels ii cidents. Un homme fort versé dans la science d calendrier a fait les curieuses observatioi suivantes : « L'année 1914 aura un second vendret 13, au mois de novembre. » Il y en a généralement un ou deux pt an, six tous les quatre ans. » Toutefois, dans la période do 1924 1928, il n'y en aura que cinq : par compei sation, il y en aura huit "dans la périod 1928 à 1932. Cette période comptera excoj tionnellement une année dans laquelle I vendredi tombera trois .fois un 13. C'es l'année 1928, où les 13 janvier, 13 avril c 13 juillet seront un vendredi. » Co fait ne se produit qu'une souile fo dans le cycle de 28 ans. Les vendredis 1 ?ont répartis à pou. près également entr bous los mois de l'année pendant cette pt fiode do 28 ans : oinq pour chaque mois, sau çw>ur le mois de mars, qui" n'en compte qu'u » Dans lo cycle de If'i" 1941, on n )ourrait naître un vencft <li 13 mars qu'e [936. Los choses se reproduiront exactement d nême tous les 28 ans, jusqu'à ce qu'intei rienne une année séculaire bissextile. » C'est-à-dire, paraît-il, jusqu'en 21001 Encore un peu do patience !... La cession des darses La presse de l'hôtel de ville annonce qu >our décider au sujet des propositions di uinistre des travaux publics relatives au: larses, le Collcgo s'est adjoint à titre con ndtatif un certain nombre de personnalité i particulièrement compétentes au point d rue du port et de son extension « (sic). Une première réunion du Collège ains c complété » aura lieu aujourd'hui. Nous no comprenons pas très bien pour luoi l'hôtel de ville fait olasronner oe fai i urbi et orbi ». Le Collège veut-iil avouer publiqueanen ion incompétence? Ou essaie-t-il do so ré !ugier derrière certaines personnalités pou >irer son épingle.du jeu? Comprenne qui pourra ! Au Magasin central Nous nous sommes déjà ooeupés du Maga ;in Central de la Ville. Nous avions exprimé l'espoir que cott innée un record serait battu et quo l'in von -aire du eapliarnaûm municipal aurait p: itre envoyé à l'hôtel de ville avant la fin d nois de janvier. Cet espoir sera malheuresement déçu, ca es petits ennuis dont nous parlions jadi L'ont pas pris fin. Nous avons des raisons de croire que l'é ablissement de l'inventaire est lo moindr les soucis au Magasin central. Ceux que 1: hose ooncerne foraient bien d'entreprondr me petit enquête à oe sujet. Bien qu'il y fasse noir comme dans tou ric-à-brac qui se respecte, il ne faut pa ésespérer de tirer au olair certaines petite ffaires très amusantos qui so passent dan; 0 fameux magasin. Chansons populaires La muse populaire flamande ne s'est ja îais mieux portée qu'à présent; si une in irmité la guette, co ne peut être que lt urproduction. Pour le concours do chansons populaire! u'elle organise en co moment, la Ville d'An-ors a reçu exactement 251 textes I Plaignons sincèrement le jury qui aura î rincer 248 concurrents, dont cei tains palissent assez vindicatifs: l'un d'eux n'a-t pas choisi commo devise cette apostro-ho inquiétante: « La Bourso ou la vie » r D'autres ont exhumé pour leurs devises le leilleur latin do Larousse ou de Winklei rins et ils apprennent aux membres du ju-7:.« Pulsato et aperietur vobis, n (frappe? -j il vous sera ouvert), ou encore: « Nulla ies sine linea, # (nul jour sans une ligne... le chanson populaire). Les financiers ne manquent pas; il s'en ouvo un qui se demande « 100 fr., 150 fr., )0 fr. ou 0? » Un autre est perplexe; il ne lit s'il oserait déjà contracter un emprunt ir les prix qu'il brigue... T'n dernier, sceptique ou voulant le pa-iltre, joint à ses envois cette devise dantes-lo: « Sans espoir! » Que do choses dovine-t-on derrière ces doses!Lea communications entre Anvers le pays de Waes M. Paul Segers, ministre de la. marine, enb d'avertir par une lettre officielle l'ad-inistration communale d'An vers que, se-ti la promesse qu'il a faite à la Chambre, service de passage entre Anvers et la te do Flandre sera renforcé dès le début l'été prochain. Le transbordeur partant 1 grand ponton continuera d'assurer prin->alement le passage des véhicules. Pour ; passagers, un nouveau service triple se- inauguré au moyen do navires plus pe-s et plus rapides qu© les grands baquets tuels. Les dits navires seront à hélice et n plus à aubes. Us transporteront. 100 à 0 personnes et seront beaucoup plus oon-•tables que les transbordeurs actuels. Ils partiront respectivement au nord, du nton Marguerite, devant h» Steen. au grand ponton, et onfin au ponton du pays Waes. En attendant l'ère des tunnels, nos c citoyens pourront ainsi passer lo fleuve fa à loisir en quelque point des quais qu'ils promènent. Ce sera là une amélioration : portante qui, avec l'élévateur du Steen, r Usera déjà uno partie du. programme pr< pour les communications rapides entre deux rives de l'Escaut. Le paradis des mineurs 3 Nous cueillons dans lo socialiste « Jo tg. nal do Charleroi » cette x>etite not^ ii a- dieuse : « Des raccoleurs de main-d'œuvre cir n1 lent dans le bassin de Charleroi pour on; ^ ger les ouvriers mineurs à s'embaucher p< le Nord de la France, en faisant val é- qu'ils trouveront là-bas LE PARADIS D ; : MINEURS. i .. » Us agissent pour compte des charboni ges qui escomptent par une main-d'œu\ ~ trop abondanto assurer une diminution coût des salaires. » Le « Journal do Charleroi » engage de e, les ouvriers belges à ne pas écouter ceux c leur représentent le bassin^ houiller du Ne de la France, contrée régie par les lois la République radicale-socialiste, comme paradis des mineurs. Serait-ce que co paradis est, non la Fra oe, mais la Belgique, où les ouvriers sont pi j] tégé3 grâce au gouvernement catholique p tu un ensemble do lois sociales qui font l'a mi-ration de toute l'Europe? :l@ marché à terme des cotons à Ban e i_ Correspondance particulière de la «Métropol Une visite aux locaux. — La nécessité < marché à terme. — Le fonctionnement i ® marché. Vendredi. u A la veille de l'ouverture de la bourse £ terme des coftons qui marquera une date da La vie commerciaJe et industrieHle de Gand sera égaleinient- d'imo heureuse influence & l'avenir de son port, une petite visite ai - nouveaux locaux s'imposait. Grâce à d'appui de l'administration coû ^ mimalie de Gand le marché à terme dispo t_ d'une partie de l'aile droite de la Bourse < e Commerce; dans cette saille, meublée avec i y_ goût discret, une cinquantaine de membr e pourront trouver piî-aoe, à La fois, ce qui, ]x> ^ le momemit semble être le maxiimium attend h Lo.tableau noiir, suspendu au fond de la sa!)l portera outre les cours de la place, lies cou s de Liveipool et de New-York. 3 Le service télégraphique, grâce à une co ^ cession de l'administration des postes tel graphes sera assuré tous les jours,autant poi f la réception que pour l'expédition. 1 A ce vernissage en miniature assistaient B plupart des membres du Comité qui mettaie 1 la dernière niaiu à Oa mise en train, en at/te daint rinauguî-aft-ion officielle de .cset apre a midi. * * * Il serait peut-être Le moment ici de fiai connaître d'un peu plus près co que c'est qi le marché à terme des cotons à Gand. Lo facteur bienfaisant pour la réguilari dru marché que constitue le terme est do pl en plus apprécié dans île monde entier. Apr 5 Brèmo, eu le marché à tenue des cotons e 1 de création fort récente, Gond sera le demi» c en date, et cette création vient à son heur Jusqu'en ces dernières années, les içrnpo s tairions directes de coton d'Amérique étaiei a impossibles. Grâce à la clairvoyance et à 1' . nergique ténacité de plusieurs courtiers ga 1 tois, une ligne régulière entre Gai veston < G«and s'est créée. Les premières années furei ■ dures pour des armateurs. Cependant, bru ^ querrient, il y a deux ou trois ans, un souff puissant semble avoir donné une împullsw t nouvelle aux importations de coton et au n " goce proprement dit. Les importations d rectes de GaJveston pour et par Gand ont d cuplé, (ies maisons de négoce se sont fondé sur la place; d'autres, il n'y a pas à en doi ter, viendront s'y ajouter. Le port de Gand, aussi bien situé, si p _ mieux, que les ports de Brème et du Havr pour les importations d-u coton destiné à ee B taines parties du continent, commence à êfa _ dttnnu à l'étranger. De nombreuses ventes c j ces dernières années ont été faites franco w; j gon Gand, par le commerce local, à des filt tours d'Allemagne, de Hoi!(lande et d'Itali r I5u: Amérique le pçirt a une excellente réput s taon, gi-âco à la oélérité de déchargement et l'exceflilent traitement dont les cotons soi assurés. ^ Mais les importations par le port de Gn.n l étaient destinées à rester limitées aux besoia j locaux et à quelques transactions faites poi " ;le compte de d'étranger, aussi longtemps qu' t n'y avait pas à Gand un mardhé où un dimpo 5 tateur ixmvait, à tout moment, trouver ! , débouché pour les marchandises qu'il ooura ! le risque d'importer. Dorénavant et grâce à la création de noti marché, ilo coton aura à Gand une valeur coi nue et l'importateur satura à quoi il s'engag» A côté de oes avantages pour le port c ■ Gand ,il est indiscutable que la filature et ! ■ tissage belges y trouveront un outil avants - geux de plus qui leur permettra de gard( une indépendance plus grande vis-à-vis d< i ma.rcliés étrangei1». • * * Comime nous avons déjà eu l'occasion cl le faire ressortir, le marché à terme est con posé de membres effectifs et adhérents,payan une cotisation annuelle de 250 francs au profi des parts sociales dai marché. La qualité de membre effectif est unique ment réservée aux firmes ou sociétés commei ci aies établies en Belgique comme négociant et/ou agents et/ou courtiers en coton brut, el fectiif ou à terme faisant partie do l'union e justifiant d'une part soèdale inscrite en nom La qualité de membre adhérent peut ôtr ooSlective à uno firme ou société commercial ou individuelle à un commerçant. Pou/r êtr adhérent, il faut : être filateur et/ou tisseu et/ou négociant en fîlés de coton établi ec Belgique. Quant aux conditions du marché même, le affaires à terme en coton s'entendent: eoto: de tous ports des Etats-Unis d'Amérique, qua lité saine, loyale et marchande, en bon éta d'emballage ; l'unité de contrat, pour cliaqu oj)ération à terme est de net 11.000 kilogs contenus dans environ 50 ballllos, avec facult de livrer 2 1/2 % en plus ou en moins. Les prix s'expriment en francs et par frac tion indivisible de 12 1/2 centimes aux 50 kilo net, valeur on entrepôt( tare 5 % paiemon comptant. En, outre la base des affaires est le « Co Itou Middlling », bonne couleur ,dont un échan tiglon type est déposé à la Caisse, on mênn temps que les échantillons des cflassements saii vanis :Mi'dd.ling fair — Fully good middling — Good middlLng — Fuilly middling — Fulfli low middling et low middling . Les sous-classements : Strict good middling — Ba rely good middlling —- Strict middlling — Ba reily middling — Strict low middling, n'onf pas d'échantillilons, mais servent uniquement à l'expertise et à la rédaction (les certificats d'expertise. Comme nous avons dit toutes les opérations seront garanties par la Caisse international* de îi^u»dation à Auvw- EXTÉRIEUR >n->ut?»- Franc ?a- vu Nouveaux changements dans la marine les Paris, 13 février. — Suivant les déclari tions que le ministre do la marino Monis faites hier à la Chambre des députés on pei oonolure quo la concentration do la i loti ,,r_ française dans la Méditerranée telle qu'el [Si_ existe depuis Delcassé, a vécu. La garde d< côtes suivant plusieurs amiraux doit de noi ;u_ veau porter sur toute la frontière maritim ra- française. ;ur Encore la trouée de Luxembourg 3jr Paris, 13 février. — Le général Joffre ga oommcncé hier uno tournée d'inspection d côté de Longwy. Cette tournée a une impo] ia_ tance considérable sm-tout qu'on la croit e T0 relations intimes avec les dispositions que l'o va prendre concernant la « trouée du Lv xombourg v. On croit^ que les fortification nc do Longwy seront rasées et que la garniso u{ sera fortement accrue. Angleterr< l0 Le téléphone sans fil. Londres, 12 février. — U est probable qu n" sous peu le téléphone sans fil sera réalis °" commercialement. Les ingénieurs do la Con pagnio Marconi ont depuis longtemps fai d" dos expériences sur des distances de 100 e 200 kilomètres, mais jusqu'ici il y a eu de - difficultés. M. Marconi espère employer le appareils existant à présent pour les corn muuications de navire à navire, et do navir à la côte. Il n'est pas question d'établir de services terrestres. M. Marconi vient d (faire breveter un nouveau transmetteu avec lequel il a réussi à communiquer d Cholmsford à Bournemouth, c'est-à-dire su près de 200 km. Un autre développement de la transmis 28 sion sans fil consiste dans le fait que M. Mar coni a réussi à allumer une lampo à incan iu desconce reliée à un poste récepteur à un distance de 10 km. Le poste émetteur étai muni d'un moteur do 100 HP, et dès que 1 v oourant fut lancé la lampe s'alluma, ne bou a géant pas jusqu'au moment où le couran fut interrompu. 01 L'expérienco serait lo précurseur de lèr-aî* où notre lumière et notro chauffage nou lx seront transmis sans les coûteuses^ installa tions et conduites souterraines nécessaires n" actuellement, et à ce titre elle mérite d'êtr< notée. . w Changements ministériels m On nous écrit de Londres : 66 La nomination de M. Sydney Buxton ai ^ rang de gouverneur général de l'Afrique di Sud crée un vide au Board of Trade et le e' changements suivants sont apportés au oa binet: 1\I. John Burns devient président du Boarc J" of Trade; M. Hobhouse devient ministre de: postes, et M. Herbert Samuel devient pré lf si dent du Conseil du gouvernement intérieur , M. Ma&terman devient chancelier au duchi ® de Lançastre. En outre il est probable quo M. Buxtoi n" sera élevé à la pairie avant son départ pou ^ le Oap. Seule la nomination de M. John Bum soulève des commentaires dans la presse d< ^ tous partis, car cet ancien leader ouvrie le dans ses derniers temps s'est- montré d'uni ,. telle morgue et d'une telle insouciance de: ^ vrais intérêts de la démocratie qu'il s'es P rendu également impossible • pour les libé raux, les conservateurs et les radicaux. Russie =• LA DEMISSION DE M. K0K0VTZ0FF r" M. Kokovtzoff créé comte , Saint-Pétersbourg, 12 février. — M. Gore e" mikine, membre du Conseil do l'Empire, an-^7 cien ministre-président est nommé ministre ^ président-. Saint-Pétersbourg, 13 février. — Le rescrit relovant M. Kokovtzoff do ses fonctions mon-e tionne les'services rendus par lui en assurant au trésor un constant excédent de recettes, ?" môme pendant les périodes les plus troublés* Le isar lui confère le titre de comte et 3" ajoute, en l'assurant de sa reconnaissance^ ^ qu'il espère pouvoir profiter encore de soc expérience. Un autre rescrit nomme M. Bark ministre ls des finances. Le Tsar y déclare que ses récents ^ voyages lui ayant fait constater la profonde pauvreté du peuple résultant do l'ivrognerie ^ et de l'absence de tout crédit régulier acoes-, âibles à tous, il estime urgent d'accomplir les réformes nécessaires et économiques. M. Bark devra donc réaliser les réformes radica- • jes nécessaires pour parer aux maux susin-\ diques. it cLa nationa'isation des chemins de fer S t-Pétersbourg/ 13 février. —- Le a Retch » enregistre le bruit qui a couru dans les cou-" joirs do la Douma d'après lequel M. Roukh-Lof, ministre des voies de communication pro-. jetteraV/ la nationalisation des chemins de J'- fer. L'épilogue de l'affaire Poutiloff ï ci L'^faire Poutiloff, qui avait fait couler des flots d encre, vient de so terminer d'une façon très favorable aux intérêts français. I/ar-rangement par lequel les, groupes russes et français organisent leur coopération au sujet • (les usines Poutiloff a été signé hier soir avec lo concours de la Banque russo-asiatiquo. Cet arrangement comprend : 1. uno augmentation ^ de capital de Rb. 28.000.000 ,dont 15 en capi-tal-aotions et 13 en capital-obligations ; 2. une somme d'o Rb. 6.000.000 pour le rachat par la Société Poutiloff des Chantiers de Constructions navales de Newslcy, soit un total do Rb. 34.000.000, dont les groupes français et russe 1 formant un syndicat de garan-tio prennent ^ 50 % chacun. Les titres seront émis sur le L marché de Paris. On a décidé, en outre, une augmentation du nombre des administrateurs frauais, dont trois resteront à Saint-Pétersbourg. Des dispositions seront prises également f pour introduire un nombro important d'ingé-" nieurs français d'abord dans l'usine elle-même ' et ensuite, à mesure que 'le permettront les '' cla.uses du contrat passé avec 111 oh m et Voss, dans les chantiers de constructions navailes, qui sont des sucoiu«a)îep de d'usine et qui em-^ plloient aujourd'hui 36 sujets allemands.En un mot, l'opération îiouvelle assure lo succès de l'influence française chez Poutiloff. Les éta-blissement signataires do l'arrangement sont d'une pa.rt MM. Sobnieder et Oie et la Banque de l'Union parisienne, et d'autre part, Ja mai-" son Poutiloff, la Banque russo-asiatique et la ^ Banque russe pour le commerce et l'indus-" trie. Turquie Les réformes en Arménie ; Constantinople, 12 février. — On assure i que la Porte a adressé à ses représentants auprès des six grandes puissances une circu- - laire annonçant l'accord définitif au sujet des - réformes dans l'est de l'Anatolie et les invi-? tant à demander aux puissances une liste de - candidats pris dans les Etats neutres pour les - postes de deux inspecteurs généraux. Encore u. 2 condamnation à mort Constantinople, 13 février. — La cour mar- - tiale a condamné à mort par contumace l'ex-■ colonel Sadik reconnu coupable d'avoir formé > à l'étranger uno ligue secrète, dans le but de , fomenter la révolution générale on Turquie, ; de renverser le gouvernement actuel et d'assassiner quelques h au h personnages et aussi d'avoir préparé l'attentat contre Mahmoud 1 Chofket Pacha. Les anciens députés Hodja Fabr^ et Basri ont été condamnés le lr par contumace, le second contradictoirement aux travaux forcés à perpétuité. Bulgarie S Un gravo incident buigaro-roumain? Sofia, 12 février. — Un journal du matin I' 1 Utro » publie uno information au sujet l" d'un conflit qui se serait produit sur un a point de la frontière dans la région de la Dobrudja. , . ^ 4 soldats roumains auraient ete tues par 10 les Bulgares. . « On n'a, dans les milieux officiels, reçu l" aucune confirmation d'un semblable in* e cident. , _ , Emission de bons du Trésor Sofia, 13 février. — Les banques locales a ayant abaissé lo taux de l'intérêt des dépôt* u particuliers, l'administration de la dette pubjiquo a décidé d'émettre des bons du n trésor à échéance do 3, 0, 9, 12 et 18 mois por-n tant intérêt de 3, 4 1/4, 4 1/2, 5 et 5 1/4 /0 ~ et dont le placement sera effectué pour en-s viron 20 millions par la Banque Nationale. a Cotte opération préparera le terrain au paie-mont des effets do réquisition par lo moyen a d'obligations à long terme. : Mexique e Les atrocités commises par les rebelles é Mexico, 13 février. — Les rebelles ont fait - sa-utor à la dynamite un train de voyageurs t à Losoanoa, près de Cardenas anéantissant t l'escorte fédérale qui était de 50 hommes^ et s plusieurs passagers. Les rebelles ont coupé le s service de l'huile à.San Luis, Potosi de Tam- pico. On craint que des désordres ne se pro-3 duisent dans la capitale dans le cas où les s rebelles remporteraient une victoire décisive 3 à Torreon. Les colonies européennes orga-[• nisent à nouveau des mesures de défense. 3 Des fusils et des mitrailleuses ont été portés i- à la légation anglaise, Chili Les voies ferrées Santlago-du-Chili, 12 février. — Il y a ao 3 tuetlement 2,265 kilomètres de voies^ ferrées t en cours de construction représentant - 31G,750,562 francs dépensés. 1,100 kilomètres du chemin de fer lon-t gitudînai, unissant le centre du pays avec la région salpétrière du nord, ont été livrés i î l'exploitation. : Japon ; Les scandales dans la marine - Tokio, 12 février. — La Chambre Basse d< la Diète a voté lo budget de la marine ea conformité des décisions de la commission du budget, c'est-à-dire avec des réduction* 1 s'élevant au total à 7,600,000 1. s. 1 Les troubles causés hier à Oska par te* 5 scandales navals ont été immédiatement - réprimés. Encore des démonstrations I Tokio, 13 février. — Une foule d'un milliei > de personnes çst venue vers minuit faire une - démonstration dans la partie inférieure de ■ la ville. Une force de 500 policiers a dispersé i ies manifestants, opérant 200 arrestations.Lea autorités sont évidemment décidées à répri-1 mer rigoureusement toutes les démonstra-: tions dans la rue. Chine Le service de l'emprunt Pékin, 13 février. — On apprend que le ^ consortium 'dos 5 puissances possède actuelle-" ment les fonds suffisante, fonds alimentés par les droits sur le sel, pour lo service d© 1 Vmnriuit. rto 101 A. La crise balkanique LA QUESTION DES ILES Ce que demandent les Grecs d'Imbros Athènes, 12 février. — Uno délégation defc habitants d'Imbros s'est présentée aujourd'hui devant M. Ractivan, président du Conseil intérim. Les délégués ont demandé au cas où leur île serait définitivement remise à la Turquie que le gouvernement hellénique agisse pour obtenir des garanties pour la vie et les biens des insulaires. M. Ractivan a répondu que le gouverne-mont agirait en conséquence. M. Venizelos est attendu à Athènes sa medi soir. EN ALBANIE L'offre de la couronne au prince de Wied Départ des délégués Durazzo, 12 février. — Une grande af-fluence de personnes attendait Essad pacha et la délégation qui se rendent auprès du prince de Wied. Essad pacha a prononcé une allocution dans laquelle il a signalé l'importance de ce jour. Avec l'arrivée du prince, a-t-il dit, commencera pour l'Albanie une ère de liberté et de progrès. Il a terminé son allocution en criant: « Vive notre souverain » et « Vive l'Albanie ». Ce cri a été répété par la foule. Une compagnie d'honneur rangée sur le môle a rendu les honneurs à la délégation à son embarquement. Dans le discours qu'il a prononcé, avant de s'embarquer pour l'Italie, Essad pacha a dit que l'Albanie est ressuscitée après des siècles d'esclavage à la suite de l'intervention bien-faisanto des grandes puissances. Des agitateurs ont essayé de diviser l'nnion nationale et d'empêcher la venue du prince, toujours souhaité ici, mais le départ d'Ismaïl Kemal a ramené le oalme. U faudra maintenant cimenter la. fratornité entre les chrétiens et les musulmans. Tout le monde, a-t-il ajouté, devra prêter serment d'obéissance au prince qui va réorganiser le pays. Tout le monde devrâ être prêt à sacrifier sa vie lorsque le prince ordonnera une guerre. I/e « Hodja » de Dibra a répondu à Essad pacha en déclarant que tout le peuple albanais accompagnait do ses vœux lo voyage de ses délégués. Après la revue de la compagnie d'honneur Essad pacha s'est embarqué avec le_ consul d'Italie sur la barque du vapeur « Adriatico » qui a arboré les drapeaux italiens et albanais.Les navires mouillés dans le port ont arboré le clra'Doau albanais. La Triple-Entente et le prince de Wied Londres, 13 février. — On annonce au « Dailj Tolegraph » que lo prince de Wied prendra le titre de roi d'Albanie immédiatement après son arrivée à Durazzo. Ceci pour se confor mer aux vœux des délégués du peuple albanais. Lo journal dit encore que la Triple-Entente se refuse absolument à prendre part à un emprunt albanais aussi longtemps que l'Autriche et l'Italie ne permettent pas que la commission internationale de contrôle ait aussi son mot à dire dans l'emploi de l'argent. la Russie et la France désirent do plus que l'Autriche et l'Italie reviennent sur la concession de la Banque Nationale qu'Ismael Kemal bey leur avait octroyée de façon que toutes les nations puissent être traitées sur un pied d'égalité économique parfaite. Mais justement ni l'Autriche ni Pltalie ne sont d'avis de venir à la rencontre de oe vœu et demandent une situation privilégiée dans la constitution de la banque. Ces deux pays voudraient avancer 60 % du capital initial. Mais aussi longtemps que la Banque albanaise n'aura pas été organisée comme la Banque Nationa1je au Marce, aucune puissance do la Triple-Entente ne donnera un maravédi au prince de Wied.

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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