La Métropole

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s.n. 1914, 26 June. La Métropole. Seen on 11 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d48g/
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LA MÉTROPOLE LE ™R0 Journal quotidien du matin le numéro ^ _ upetite^^0a^fu.î.portiv8^^ Sli molf '•••....«>»>•&< 8— __ Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 lia Année Trol» mois. fr. *50 r™ _ cc. . —, . F" Réclames laligne, »! 50 La Ville ld. » 3 00 * 1,11 1 I I I I Tous les 10lir8 59iHU0des Peignes, Anvers le dimanche Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions t>rlr à convenir Vçndrçrll — —; r_7 On «'abonne t tons les bureata d« poste et aux facteurs. %J ' . %_? Pour tout# la publicité, sauf celle de la province d'An- E c No 17Ô etrawger. ie port en sus; de 4 è 10 Administration: » 3519 ' de 10à 16 vers, .Wc^Wnce havas^ 26 juin 1914 3B3d.itio11 B Pour 1* HOLLANDE, s'abonner do préférence aux GEN1IMKS nannt m . m/,, , (1RNTIMES à PARIS : 8, place de la Bourse. bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. page» Rédaction l TéléDilOtie 617 Pa9®8 uMUJUlM à LONDRES : n3. Cheauside E. C. La Saint-Jean d'Eté La nuit de Saint-Jea/n a été et est encore,comme on sait, l'e prétexte de joyeux divertissements chez certains peuples iDhrétiens, mais c'est surtout chez les Slaves que les plus curieux et poétiques Costumes sont en honneur à cette date spé- j. icdale du 24 juin. En France, il est d'usage de danser eai Tond, dans les campagnes, autour de grands feux allumés par les villageois, et lorsque la flamme vient à baisser, jeunes , Îil'les et garçons sautent à l'envie au mi- £ :eu du brasier. | C'est la veille de la Saint-Jean que '0. l'on fait le grand feu; ceux qui aiment n les bonnes et vieilles traditions — j'en i: »u)is — trouveront néanmoins assez bi- p zarre d'allumer un grand feu où l'on a c le moins besoin de se chauffer, le 24 juin, lalors que la chaude température est à son r maximum d'intensité et que l'effet fééri- " que des flammes est moindre à cause de fa nu/it tardive et moins noire. ^ Hélas J cette année-le bon feu viendra c peut-être à point ! b Une tradition analogue s'est conser- o yée relativement longtemps en Belgique, d {principalement dams les provinces de Lié- ? ge, de Namur et de Luxembourg. Ce sont j' les grands feux, non plus à l'occasion de la Saint-Jean, mais le soir du grand carnaval. Il faut reconnaître que l'époque -a la été mieux choisie pour se chauffer.Dans 1. les petites villes, au village, au hameau, I phaque ménage, chaque gamin collabo- p rent à oe divertissement, apportant en n bois sec, ou en paille, ou sous la forme ® de tout autre combustible, leur contribu- \ ifcion personnelle, facultative au grand ^ feu. < a é Je me souviens de m'être promené un n pareil soir sur la montagne voisine de y Theux, d'où l'on pouvait compter dans le p rayon de quelques kilomètres jusqu'à s: quarante feux qui dévastaient l'obsou- r-rité à tous les points de l'horizon. P Ce spectacle donnait assez vivement Fimpression des sinistres lueurs des in-cendie.s en temps de guerre. Heureuse- ' nient c'étaient des feux de joie allumés ^ dans l'entrain des familles assemblées en j paix, et. il n'y avait d'autre deuil que S( le grand deuil de la nuit. d Mais revenons à la Saint-Jean.Oe jour- p là, dans certaines contrées de la France, p en Bretagne, par exemple, on coupe d! quantité d'herbes aromatiques pour les ié'tendre sur ie sol ou sur le plancher des ^ Biaisons: ce sont les herbes de la Saint- ^ Jea/n, adoriféran'tes, précieuses et ma-gi- s< ques, car celui qui les répand avec le t Oœur pur sème chez lui des trésors de fé- a iicité. ® C'est 1© jour où, en Flandre, an cherche d à ramasser les vers luisants dans les f* rr air les; à la brune, ils portent bonheur ™ ceux qui l.:s trouvent et même, l'a pe- g' ifcite cocoinelle — bête à bon Dieu — dont g la rencontre est toujours heureux pré- t Bage devient pour ceux qui réussissent à I< 'la capturer le 24 juin, et pour une année r pleine, un remède souverain contre les là inaux de dents; et ne foule d'herbes,dites h Vierbes de St-Jectn, cueillis oe jour-là, au- P ipont des vertus diverses, pour préserver de l'orage, de la grêle, voire de la mort. Dams le Luxembourg belge, on raconte n. que S b- Jean, l'évêque de Tongres, fut p. a'abord, et sans aucune ambition a la (|rj prélature, un simple cultivateur. Un li jour qu'il était occupé à travailler dans p; un de ses champs, — c'était le 24 juin h< il vit soudain à ses côtés un pauvre pèle- « rin. « Je reviens de Palestine, lui dit ^ cet homme, et je sais que vos actions sont ^ agréables au Seigneur. Aussi vous serez 01 'évêque de Tongres ». . . p< Ces paroles firent sourire le cultiva- n •beur qui répondit en erifonçont son bâ- T iton dans le sol: « Ce bois sec portera ^des r< fruits avant que votre prédiction s ac-iDomplisse ». . j Mais aussitôt, et par un miracle voulu du Ciel, le bâton fut revêtu d'une écorce ■verte, rleurant bon la sève; des feuilles ^ y poussèrent mêlées a _une^ ou deux co- n toiles en étoiles et, enfin, il y apparut r< ton bouquet de pommes mûres et vermeil- i€ les . ^ Le laboureur fut évêque, c'est Saint- n* 'Jean de Tongres, dit l'Agneau, parce lr qu'il éi/ai-t d'une douceur extrême et cest c< en souvenir de lui et du prodige a la u suite uquel il fut élevé à l'une des plus ,r hautes charges de l'Eglise qu on a nom- D xné « pommes de St-Jeam » une variété de ^ reinettes. , , , P' En Suisse, les fiances vont en chœur % iohanter devant l'habitation de leurs bien- "< aimées; chacune d'elles répond par un r>-fcouquet d'herbes de la Saint-Jean. ^ En Pologne, les jeunes filles tresôent ^ 'des couronnes qu'elles abandonnent en- ,.a Buite au courant capricieux de la rivière, tandis que les jeunes gens épiant le cours r,, 'de l'eau s'efforcent de rattraper au pas- n •âge les fleurs et les feuillages flottants, Ces couronnes sont surmontées de pe- ■ t»ites bougies de cire allumées pour indiquer 1 an:; l'obscurité la marche qu'elles -suivent: mystérieux phares, discrets; sympathiques, qui servent à guider le I ioœur des prétendants. ^ D'après urne ioroyanoe superstitieuse, si l'une des couronnes s'en va à la dérive et si nul jeune homme ne parvient à la recueillir pour 'la rapporter à celle qui l'a lancée: « Mal- de heur à elle », car « le sort lui est con- no traire », « la pauvre enfant ne se mariera da pas ». ^ m x.. On s'imagine la joie des jeunes filles^/ auxquelles une main chère vient rendre la guirlande soigneusement et à grand'- m< peine sauvée des eaux, et d'où dépendent IJ0 feur espoir, leur bonheur. _ la Telle est la naïve tradiiton qui a cours en Pologne à la nuit de S t-Jean, on de- coc vine le charme saisissant qui s'attache bl'< aux moindres incidents de cette annuelle ^ soirée. . fra Dans les villes, les ponts qui traversent ga •les cours d'eau sont envahis par les curieux, ainsi ^ue les berges, afin d'assis- veu ter aux divertissements de cette aimable d'i Ifête,et,pendant que les jeunes gens s'occu- de |>ent avec tout leur enthousiasme de cette . Importante pêche au cœur, plus d'un vieux couple, demi-souriant, demi-mélan-ioolique, jette un regard aussi heureux po, que jaloux sur cette jeunesse débordante ret .«'illusions; oui! tandis que « le vieux » I fct <( la vieille » ont déjà un pied posé Sdans le Paradis, ils se rappellent encore, i>01 Jes larmes aux yeux, l'ancienne nuit de fît-Jean, oelle qui décida du terrestre r j bonheur qui pour eux va bientôt finir, de X.X, X» doi L'Actualité 'riple Entente et Triple Alliance Les journaux des divers pays s'oc-QUpènt bea/ucoup en ce moment des LIA deux groupes d'alliance qui se parta-mi l'Europe et si, d'un côté, on examine rec attention les matières à conflit existant itre la Triplice et la Triple-Entente, on ne églige pas de l'autre les questions suscep-bles de provoquer entre les puissances liées ar une alliance ou par une entente dès dis->rdes et des conflits. Na.turéllenient, suivant la _ capitale où pa-ait le journal examinant la situation* ces forients de discorde sont toujours très actifs ans l'alliance concurrente et sans effet ap-réciable dians l'alliance qu'on défend. Il ooai-ient donc de faire ses réserves à propos de ai-ticles ou trop pessimistes d'un coté ou •op optimistes de l'autre. En cette matière >mme en beaucoup d'autres, les affirmations 'un caractère absolu doivent être écartées, ir ici également et peut-être plus qu'ailleurs convient de tenir compte du caractère re-ktdf des situations politiques. En oe moment, les diplomates de la Tri-lice et ceux de la Triple Entente s'évertuent conquérir pour leurs commettants respec-ifs une influence prépondérante dans les ialka.ns. L'empereur de llussie lui-même n'a as hésité à soutenir les effoa-ts de ses diplo-îates en rendant visite au roi de Roumanie t en documentant ainsi devant le monde en-iers les bonnes relations qui existent de nou-eau entre la Roumanie spoliée par la Russie près la gu erre russo-turque et r empire mos->vite. Du côté de la Triplice, on risposte atua-elleanent et l'on cherche à diminuer! importance des succès remportés par la di-lomatde de la Triple-OEntente à cette occa-on. On chea-che d'ailleurs à prendre une ivanohe éclatante_ de ces suocès russes en répartant à l'empire du tsar un échec sur 'autres terrains. Les pays scandinaves entrent de nouveau *ns les combinaisons politiques des grandes uissances à la suite de ces rivalités entre s deux groupes de puissances et le voyage 3 M. Poincaré en Russie et dans les pays 'andinaves est un indioe suffisamment clair | 3 l'intensité du travail diplomatique qui se >iu*suit de oe côté. Chacun des deux grou-?s de puissances cherche à attirer ses pays ins l'orbite de son action politique et indis-itablement la lUftte est chaude entre les di-bnxaltes des divers pays. Il serait prématuré 3 dire à qui reviendra finalement la victoire ; s efforts très sérieux faits dans les pays jandinaves eux-mêmes pour se garantir con-•e l'influence étrangère laisseront sans doute îtte lutte indécise pendant tout un temp-icore. M. Poincaré ne peut guère espérer 3 rempoi-tei" à Paris l'annonce d'une allianc-Ltre les pays scandinaves et la Triple En->nte. U semble morne que 1» Triplice est en i moment en avance sut la Tniple-Ententc îr oe terrain. L'action diplomatique dams le ud-Est de l'Europe provoque donc une réac-on diplomatique dans le Nord et dans le ord-Ouest du Continent et les forces fini->nt bien par se contrebalancer et se n eu trader. C'est ainsi que le veut la loi de l'équi-[>re et en politique également et peut-être !ius encore qu'en science naturelle, cette loi son importance. Quant aux sujets de dasoordes entre les. iys d'un même groupement, ils ont été four-s et ils sont encore fournis en oe moment ir les affaires d'Orient. Nous avons déjà t quelques mots de la rivalité austro-ita-rnne en Albanie et des accusations de la ■esse autrichienne contre le ministre d'It-a» > Aliotti, qui cherche à favoriser les in têts de son pays, sans tenir compte le moins 1 monde des légitimes prétentions de 1a mo-îrchie austro-hongroise dans cette partie ) l'Europe. Du côté de la Triple-Entente, 1 fait naturellement tout ce qui est possibl->ur envenimer cette querelle et pour sépa-r l'Italie des deux autres puissances de la riplice. Les. relations austro-italiennes natu-lleme'iit ne sellaient pas seules à souffrir 1 succès de ces tentatives et la paix de l'Eu-«pe, si peu solide déjà,_ pourrait- se trouver i-finitivement compromise par là. Entre las pays de la Triple-Entente les .jets de discorde et de mauvaise entente > font pas. défaut non plus. Pas plus tard l'hier, 1' « Echo de Paris » se plaignait aanè-ment-des empiétements de l'Angleterre sur s droits de la France en Asie mineure et journal parisien, à propos de l'achat- devions par l'AjngleteiTe de la société pétro-T>ersanp. lui fouirait l'occasion d'établiv > fait, que l'Angleterre domine économique-ent toute l'Asie-min^ire, y compris même s territoires dç où la France crovai+ roir des droits incontestés et incontestables 'ailleurs 1 'attitude du gouvernement br ■unique, qui profite de toutes les occasion? vur dire que rien ne l'oblige en cas de guerre soutenir les intérêts français ou russes par-n armée et par sa flotte, a produit une im-•ession peu favorable à Paris et à Saint->tersbourg. Les soupçons que l'on s'est péris d'exprimer sur la fidélité de T'AnsrV+err'-1 ' Entente ne sont pas de nature non plus à ffermir cette Entente. Et sans doute, tout cela est très heureux -s deux groupes d'alliances ont leur point nlmérable et toutes les deux s'en trouvent gagées à la prudence et à la réserve. — Joerg. In second marché au poisson Il y a quelque temps déjà qu'on demande cHvers côtés à l'administration commu- * le de créer un seconcl marché au poisson « ns les quartiers Nord de la ville. ^ i Le marché actuel est en effet trop éloigné, f >p excentrique et il est difficile à beaucoup imateurs de s'y aller approvisionner. L'administration oomniunale ne s'est pas ( entrée défavorable à cette demande et, si us sommes bien informés, elle envisagerait 1 création d'une nouvelle minque. 1 Nos édiles devraient cependant se rendre < npte que la minque actuelle n'est déjà pas ^ ^p fréquentée. En créant un nouveau mar- c 3, exigeant un personnel complet, ils pour- f ent bien perdre les quelque soixante mille ncs qu'ils retirent annuellement de l'or-1 xisation existante. <. 'va ville s'étendant d'une façon continue c « le Sud, le marché au poisson se trouvera 'A à très peu de temps au véritable centre la ville. Et oe qui plus est, toutes les rues la ville ou à peu près ont à, ^présent leur ssonnier et pour les spécialités que ces gasins ne possèdent pas il suffit d'un coup téléphone à un marchand à la minqu§ ir se les faire remettre à domicile sans ard. /es expéditeurs ne consentiraient d'ailleurs à scinder leurs envois destinés à Anvers 1r fournir le nouveau marché. Cela leur a asionnerait trop de frais qu'ils ne pour->nt récupérer. d )ans ces conditions, il semble que le projet h créer une seconde minque doit être aban- IV né à tout jamais. li Echos LA VILLE 1 Programme de la journée c 00UR8 y BorHtz Schoo!, 8, Melr. — Langues vivantes, j ]' A nos amis Oeiitaina de nos amis qui envoient leur obole poux' des œuvres catholiques font cet r envoi dans des conditions telles que leurs gé- e néreuses oboles risquent de se perdre. On a, p hier — ceci à titre d'exemple, — trouvé dans d une boîte aux lettres une enveloppe non fer* d mée contenant des pièces d'argent. I On comprend que, par suite des divers d transports et classements que subissent les d courriers, pareil mode d'envoi soit défectueux. Or? le cas n'est pas rare. Nous prions nos amis, dans l'intérêt même des œuvres qu'ils entendent gratifier, de . bien vouloir, tout au moins, fermer les enve- ~ loppes contenant des dons. Les parcs à Deurne ' j Dans sa séance d'hier, le Conseil commu- b nail de Deurne a approuvé l'acte notarial par I lequel est conclu l'achat du « Papegaaien-, hof », moyennant oent mille francs. li L'administration communale du faubourg s d'Anvers transformera le château qui occupe 1 le centre de ce domaine en hôpital. Les jar- c dans étendus du « PapegaaienJiof » permettront aux convalescents de faire des prome- a nades en un lieu idéal. c Le Conseil a autorisé en même temps le n Collège échevinal a négociler avec le (>édit communal un emprunt de cinq oent mille francs en vue du payement d'un premieT acompte pour l'acquisition d'u Parc Cogeîs. Après un mois On connaît les tribulations des calculateur du cartel. Au lendemain du 24 mai, ils attri-buaient à leurs amis 100,000 voix de majorité sur la droite; puis ce ne fut plus que ] 34,000; puis (cela date d'avant-hier), le secrétaire du Conseil du parti national abaissa le chiffre à 5,000. Enfin voici l'aveu suprême: L' a Etoile lielge » reconnaît que « la ma^-jorité parlementaire du Gouvernement est' une majorité légale ». Cela est aussi vrai, ajoute-t-elle « que deux et deux font quatre». Nous n'en demandions pas tant! 1 Dès le premier jour de ces fastidieuses po- c lémiques on a fait remarquer aux calcula- r teurs du cartel qu'ils perdaient de vue un { élément d'appréciation essentiel, c'est qu'aux ;| termes de la Constitution il y a un député < par 40,000 habitants et non par 40,000 voix. [ Tous les députés ont été élus conformément aux dispositions constitutionnelles et législa- \ tives en vigueur. Nul homme de bonne foi ne peut nier que s'il y a une majorité catholique c dJe 12 voix à la Chambre, c'est parce qu'il y a une majorité légale dans le pays. p F/n vertu die l'article 49 de la Constitution, s la force respective des partis au Parlement T doit nécessairement s'établir par le nombre £ de leurs élus. Il est absurde de vouloir l'éta- a blii* pai- le nombre d'électeurs que ces élus a repixSsentent et, à fortiori, en' régime plural, ^ par le nombre des voix. € " t La garde civique provinciale i D'aiprès des statistiques récentes, les effec-tifs totaux de la garde civique do la province " d'Anvers se montent, à la fui de 1913, à 8,118 e hommes en service actif, sous les ordres de f 429 officiers. 3 Anvers en compte 4,552 et 230 officiers; r l'artillerie compte 562 gardes, la oavalerie 91, y les chasseurs à pied 506, le premier régiment à d'infanterie 1,702 et le deuxième 1,691. F Le groupe de Boom (Boom et Willebroeok) r compte 314 hommes; lt* groupe de Borger- P hout 1,562, dont 687 à Borgerhout même, i 456 à Berchem, 164 à Merxem, 142 à Deurne, <J et 113 à Hoboken. Outre cela, il y a encore c 458 hommes de ce groupe détachés auprès !'■ des oorps spéciaux d'Anvei'S. e Lierre compte 357 hommes, Malines 518 et k Turnhout 357. f-Il n'y a pas à dire, nous sommes bien gar- a dés. n n Pour les watimen — Nos conducteurs sont très ennuyés, nous (!; confiait l'autre jour un receveur des trams ; j( at vous allez voir que le recrut /nient se fera le plus en plus difficilement! q — Est-ce que l'on compterait par hasard f. iiininuer leur salaire? ^ — Non, ce n'est pas si grave que cela, j> mais... Mais ce serait tout de même plus fa-aile... . d — Qu'est-ce qui serait plus facile P f.( — Eh bien, voilà. Il y a quelque temps on q avait trouvé que la station debout était très c' fatigante pour les conducteurs qui ont à four- IT air quelquefois de rudes journées. Et on leur n a-vait promis des sièges, dans le irenre des pliants qui existaient du temps des trams à '' chevaux. Des essais .ont été faits sur ^es voi- P bures du tram 11 ; mais il y a de cela deux i mois déjà et depuis loi*s nous n'en avons plus r entendu parler. _— Cela présente peut-être des inconvé- . îients pour le ser\dce ? — Mais aucun ! Vous comprenez, les watt-nen ne demandent pas de rester assis tout e long de la journée ; mais comme il y a des ^ endroits sur les lignes où le service n'est pas .ntense, et qu'il y a également des arrêts as-sez prolongés, les conducteurs pourraient toujours un peu s'asseoir... ^ — Souhaitons que la Compagnie entende ;es doléances. Si vous le voulez, non* leur ^ lonnerons l'air... dt ci Météorologie populaire Les nations en leur sagesse proverbiale ont d( /oujours fait très peu de cas des avia des te authentiques et savants météorologistes qui, i force d' « x » et d' «y», arrachent ou es- né aient d'ari-aclier ses secrets à l'atmosphère. v< Le peuple se soucie médiocrement des P« i probabilités s basées sur les calculs compili-iués des pressions barométriques. s« Pour lui, les pronostics des petits bonshom-oes actionnés par un boyau de chat ou de d* nouton et sortant d'une cellule « made in du ïermany » quand l'air est sec, ont plus de ci "aleur, de même que les dictons en rimes liiiî rdinaireanent pauvres qu'un quelconque oon- dé ectionneur d'almanaclis fignola jadis. Si Souhaitons aux oontemp ; is des météo- le ologistes officiels et officieux que ce dicton- q-i i, qui est d'actualité, les fortifie lundi pro- D hain dans leurs opinions séculaires : lia so S'il pleut le jour de la Saint-Pierre, k> Le grain bientôt enchérira. S'il vente, c'est signe de guerre ; S'il fait beau, tout réussirai ^ Attention donc au temps qu'il fera lundi I m 06 Mme Caillaux et l'enfer ! loi Le chroniqueur parisien d'une feuille belge, ntirdiigiouse, éonÉt : ^ <t Avoir des remords. Ça c'était une idée syt u temps où l'on croyait à l'enfer ! Mme Cail- ou ,ux n'énrouve aucun remords. Son avocat, a Ctre Labori, a toutes les peines du monde à m* ■ persuader que eom intérêt est de pouijxumf- de m aux Assises avec une mine contiite. Pas «lus que son mari n'aperçoit le spectre de ianquo, — à notre époque, quand on crie Banco I » c'est au baccara — pas plus Mme JadlLaux n'a pei-du le doux sommeil, et les avons du bon parfumeur, — meilleurs que ous les parfums de.l'Arabie... — ont très ien su laver le peu de sang qu'elle a pu voir au bout de ses petites mains, que la îanucure vient faire deux fois par semaine Saint-Lazare. » Telle est la profonde différence entre les limes du moyen-âge et les nôtres. Alors, on regardait à deux fois avant de tuer: La iistioe céleste était là, épouvantable I Au-yirrd'hui, nous n'avons plus que la Cour 'assises. » Ce ton du persiflage — ne pas oublier que oa voisins du Midi cèdent facilement à la lanie de rire de tout, voir des crimes les lus abominables, — n'en dévoile pas moins e^ profondes et tristes vérités sur l'état 'âme de la France. C'est vrai, certaine •ranoe d'aujourd'hui « n'a plus que la Cour 'assises ». On s'en aperçoit chaque jour avantage. Le Grand-Duché de Luxembourg La recente visite de nos Souverains au -rand-Duché de Luxembourg a appelé l'at-mtion de nos compatriotes sur les sites mer-eilleux de ce petit pays voisin du nôtre. Aussi le Cercle photographique du Syndicat u Commerce a-t-il été bien inspiré en pu-liant un excellent petit guide du Grand-►uché.Richement illustre, imprimé sur papier de ixe, l'opuscule du Cercle Photographique êduira tous ceux qui hésitent encore dans établissement de leur programme de vacan-es.Le Guide du Grand-Duché est mis en vente u prix de 95 centimes chez tous les libraires u au secrétariat du Cercle, 28, rue des Péages. LETTRES DE LONDRES Correspondance particulière de la tMétropole» Jn coup d'oeil sur le champ de bataille et sur les combattants. — Une nouvelle Triple Alliance. — Le doyen de la Chambre des communes. — Un placement dangereux. , Lopdneis, Le 22 j'uin. Demain Le gouvernement doit présenter à x Ghaimibre des lordjs Le bidil diestiiié à amener la fu/toime loi sair Le «Home rule», de inaimière à La faiLne accept-ea' par les protestants ju Nord de d'Inlande, quand, grâce au «Par-bimmtajry Act », eldie sera devenue urn staiturt: e l'Etat. On prédit des débaits très vLfs, et 'on prête à l'opposition l'initcmtiion d'élargir as propositions diu ministère à tel point que \ province d'Uister se trouve tout entière et tout jamais mise en dehors des opérations iu «Govennmieint of Ireland Act». EVcuic -les hositiLliiinéis vont s'"engager, mais il ominnaiit^fort bien anni'.-e' Qu'elles se bonnas-emt à dieis débats pairté-uion-taiires et que la )uenre civile, dant on a tant parlé, n'éoLatû'! oirut, par suite menue des forces qu'on a ccaiinwiiiiées poiur lia préparer. Ce serait une ipipLicatiion originafe. diu fameux adage: «Si is pacem, para belSùm ». Le mérite d'aivoir u l'idée d'appliquer cette méthode initenna-iiona'le aiux affaires domestiques appartient ioonte9ta(blieaiw>nit ara parti tory. C 'est lui qui a/ns 'L'assemibliée historique de Blenheim, par 1 poignée de injaiins échangée solennèJilemen/t rut.ro. M. Bonar Law et Sir Edwaird Carson, ronuiit l'appui diniébranlable des unionistes niglais aiux onangistes d'irlainde dans leur âsolution de résister par les armes au gou>- ' ernemenit (Lu pays. Mais ce gouvememeaiit, son tour, fit faire un nouveau pas aux pré- ' amaitifs <Le guerre civile en fermant di-scrète-ienit les yeux sur les agissements des Oran-istes, et en permettant à des o(fiçiens portant uailirfonme diu Roi ou touchant des pensions | e l'Etait, d'organiser les forces de la rébellion Dinitre la Couronne. Puis l'armée entna en ' gne, — en refusant d'y entrer, c'est-à-dire n, meaiaçamit de se mettre en grève si on vou-uiit La faire marcher contre les signataires diu 1 umeux « Covenamit ». Alors il devint oliair j uix yeux des nationalistes que le gou veine - . lient privé de l'appui de l'armée serait à la lierai de l'opposition en armes; sur quoi ils j -appèrent du pied le sol de l'Irlande et en nenit sortir à leur tour des légions de volon- 5 dires, dont le nombre va en augmentant de l »ur en jour. | Notez qute ces politiciens sont tous sincères Liamd ils affirment qu'ils ne veulent pas r uire comboîttiré oés armées l'une cont^P l'au- \ e. Ils djésiix-nt seulement se servir d'eliLes, à iniiitar des diplomates, pour exercer un ? près- ^ on sur l)!e gouvernement. Toutefois, un " âsavantage sérieux s'attache à l'emploi des «-ces armées dams la politique domestique, j' 'est qute les tirouipes > commaudenit à leurs îefs, au liieu que ce soient Les chefs qui coin- { landei# aux troupes. Dans la politique initer- ^ a/tionoile on peut être raisonnablement assuré ie si lies gouverniements maintiennent la c lix, les soldats ne feront pas la guerre. Dans c. politique domestique cette assuraince fait S ^fauit. Un jour on vient nous dire que les . ramg-Lstes déposeront Carson s'il n'exige pas exclusion permanente de toute la province c "U'iister. Le lendemain, on nous affirme que F s Nationalistes enverront promener Red-ond s'il consent à l'exclusion de la moindre nnceliLe de l'Ullster. Et allez donc! Si ces choses se passaient en Angleterre, _ 1 paumait redouter qaelque dénouement i agique; rruaiis en Irlande cela ne tire pais à | >n9équence. La séance ce mercredi dans la ■ hambre des communes nous a laissés rê-luirs dievanrt la drôlerie du caractère irlan-iis. Sir Edward Carson déclara qu'il était uchanté du succès du rec. utement d"es volon-lires na-tiioruaListes; M. D il Ion dit que ceux-ci ovaiient pas la. moindre idée de se livrer à n as manifestations hostiles contre lés signa-lires du « Covenant », tandis que lord Dun- £ yen écrivaLt dans Le «Times» qu'il admi- ^ it Nationalistes et Orangistes et qu'dil voyait f. >n.ir le sailut à la *Sflite de leurs efforts de urt et d'autre. Cela pouû'-riuiit bien être. La fin de tout ceci ra de démontrer la complète inutilité d'un q xpel à la foi*oe; Si uin seul parti avait levé s volontaiires, ill aninait pu parailysea-1'action 1 gouvernement; les deux partis ayant cha- 0 n recruté une armée, ces forces se neutra- q eront miuiliueLlement. C'eût été un. véritable ^ sastre et un dangereux exemple si les Oran- 5 stes de l'Olster avaient réussi à renverser ^ gouvernement; mais il est permis de oroire ie nous avons échappé à cette calamité. >nc, lorsque La force d'un côté aura rendu a force inutile de l'autre, le règne de La nai- s, n reviendra et nous serons délivrés de notre ag oajuchemar. * * * v Au moment où le commerce et l'industrie ii nt incontestablement en^baisse, — bien que desoente s'opère lentement, — le mouve-?nt travaiililli'ste témoigne d'une reorudes- n :10e dtaotivité et donne naissa nce à des déve- g >penientis en plusieurs direct ions aiu^si nou- Q aaiix qu'intéressants^ Parmi ces derniers, le ti îs vaste et le pLus important est le projet .une immense tniiple alliance formée par Les idicats des mi-neurs, des cheniiaiots et des n vniers de l'industrie des transiponts, Lequel q été discuité jeudi dernier, à Swansea, au n îeting de l'Union nationale des employés ck chemins de 1er. L'idée cfe cette cçnféd^xa- ti tien, qui oocmprenidna plus d'un million et un quant de syndiqués, fut accueillie avec enthousiasme et approuvée par l'assemblée et sera mise sans doute sous une forme pratique à sa prochaine conférence des trois fédérations annoncée par M. J.-H. Thomas, président du Syndicat des cheminots. On attend avec un vif intérêt de connaître les tenues du pacte projeté, car il s'agit d'une chose nouvelle dans Phi9toire des syndicats ouvriers, et d'un important pas en avant dans la voie d'une (Coopération plus étroite. L'entrée dans cette frôle constitue un des traits les plus remarquables du mouvement travailliste contemporain. M. Thomas prononça un excellent discours dans lequel il donna aux cheminots die sages conseils, et s'efforça de les mettre en garde contre oe qu'on appelle:«Les grèves pair sympathie ». U ajouta que l'aliliance pro-letée ne devait pas être aux ordres du premier venu, mais qu'au contraiire il ne faudrait y avoir recours qu'à la dernière extrémité. * * * Des syndicats La transition est facile pour ( arriver à parler de M. Burt, secrétaire général , de l'Association des. mineurs du Northumber-liand, l'un des premiers otnriei-s. sinon le premier, qui soient entrés au Parlement, et actuellement le «doyen» (on dilt ici lect'pèro le La Chambre des communes. Un grand banquet a été offert mercredi dlernier à ce ( vénérable personnage politique par la Ligue internationale de l'arbitrage. Cette fête a eu ( bieiu au Holbonn Restaurant, sous la prési- ■ dlenoe de M.Carnegie, le milliardaire écossais-américain. Les chefs et les principaux mem-bres de tous les partis politiques avaient tenu à honneur d'assister au banquet, ou avaient , envoyé des lettres pour exprimer leur sincère ' regret de ne pouvoir être présents et payer , un juste tribut d'éloges au vénérable doyen. M. Carnegie ne s|e fit pas l'écho d'une simple ! banalité lorsquM parla de la «(noble, pure et héroïque vie de M. Burt. ainsi que de ses immenses services publics. » Sir Edward Grey confirma cet élogle dans le charmant discours qu'il prononça en cetite circonstance. M. Burt exerça toujours une grande influence, non seulement sur Les classes ouvrières, mais sur toutes les classies de La société. Il est, si ]e puiis m'exprimer ainsi, un de ces hommes qui lorsqu'ils parlent sur tes affaires publiques, oréent autour d'eux comme une atmosphère de foi et de charité, sans sacrifier un iota de Leurs propres convictions. «Je ne me suis jamais trouvé dans La compagnie de M. Burt, dit Sir Edward Grey, sans sentir qu'en dépit de sa l<*figue expérience de la vie et de $j?s nombreuses épreuves ( il est resté un optimiste convaincu, inébranlable... Je ne l'ai jamais entendu se servir d'un langage qui pouvait passer pour violent, sans avoir la certitude que ce langage était inspiré, non par la mauvaise humeur ou im iéfaïut de caractère, mais par l'émotion, qu'éprouvait un cœur grand et généreux. » I^e mouvement travailliste a mis en avant de nombreux types d'hommes depuis quarante . ans; La plupart ont disparu de la scène, mais M. Burt est aujourd'hui ce qu'il était en ( 1865. — Le secrétaire de l'Association des miinieurs diu Nonthumberland, — et tant qu'il . sera là, comme l'a dit M. Carnegie, cet emploi rue changera pas de titulaire. Un dernier trait achèvera de peindre M. Burt. C'est un homme à Lui rendu par un adversaire politique. Dans une certaine cir-, constance .comme les tories de Morpetti com- . nattaient la candidature de M. Burt, ilis --i-Dent le seigneur («squire») d'un village, i-ppartenant à leur parti, de leur prêter son , automobile pour transporter leurs éleoteurs. <\ La grande surprise de l'agent électoral, le «squire» répondit par un refus. ((Jamais, dlitriU, ]e ne lèverai un droit pour faire de ( l'opposition à M. Burt. A vrai dire, j'ai_1'intention de voter pour Lui, car je le considère ] :omme le candiidaJt le plus capable et Le plus ligne. Ivcrsqu'il se retirei-a du_ Panliemieint, je ] -iendrai mon aliLégeance au parti conservateur. ( [e mettrai alors ma voix et mon auto à votre j lisposition, — mais pas avant. » * * * ^ Depuis mon enfance, les forces mises en , ■éqiufisiition pour faire mouvoir Les navires ont /ainié pkisicnns fois: c'était d'abord 1e vent, 4 >uis ce fuit le charbon,, il paraît que L'avenir ■st à l'huiU© de pétrole. En conséquence M. É Churchill, premier Lord de l'Amirauté, a pro- c sosé 'mercredi au parlement de placer un laip&bal de 2,200,000 lignes sterling (fâ mi,l-ions de francs) dans l'«Anglo-Persian Oil c Company» afin d'assurer à La marine royale c un approvisionnement constant de combuisti- c le. Cette proposition,approuvée avec enthou- s iasme par p!uisieurs, est vivement combattue (l <ar d'au;, s, en particulier par le ((Times». f. ?e journal reproche à M. Churchill de vou- j-, >ir placer 2 millions sterliing dans une des £ égions Les plus turbulentes diu monde, dans (] ne province où un gouvernement régulier et ^ 'obéissance à l'autorité ont cessé d'exister et ela. dans des conditions qui sont de nature à mener de grands changements dans la poli- c Lque anglaise en Orient. En d'autres termes, ^ re méiie des Pensons; peut-être n'a-t-il pas ^ Mit. Quand j'étais au lycée, nous avions un ^ irofesseur d'histoire qui avait lia mande du b allembour. Un jour, il nous posa cette ques- d ion: ((Quelle estt 'la différence entre Alexan- p ire-le-Grand et un tonnelier ? »— ? —((C'est y u'Alexandre tailiHa les Perses en pièces, tan-lis qu'un tonnelier met Les pièces en p?rce». £ ^h ! bien,. le ((Tdmles» paraît craindre ^ que r ?s habitant's de La Perse, loin de se laisser p ailler en pièces, ne mettent à Leur tour les s ièoes (de pétrole) en perce. .r. de X. n a A Les affaires albanaises p Comment on juge la situation à Vienne ^ Vienne, 24 juin. — La situation en Alba- <s 10 est jugée dans les cercles politiques vien- £ ois plutôt avec confiance, parce qu|on est p mvaincu que l'Europe demeurera unie pour £ lire respecter le® décisions de la conférence ^ e Londres. Les jeunes turcs .feraient un y îaix calcul s'ils croyaient pouvoir mettre en ' uestion l'indépendance de l'Albanie, cette ernière est devenue par la volonté des puis- « me es un Etat autonome et doit par consé-uent être traité comme tel. La situation à Valpna . Dunazzo, 24 juin. — Le commandant dhi ' roiseur russe a Terez » fait savoir- de Vailona ue la ville est tranquilfle, mais qu'on s'at-)nd à une marche en avant des insurgés de .. ieri sur Valîona. On confirme què Berat- se •ouve déjà entre les mains des insurgés. ^ Valona pris par les insurgés? " Vienne, 24 juin. — La « Correspondance iba-naise » annonce que Valona et Berat a iraient tombées au pouvoir des insurgés. > ^ Le chef de la garnison volontaire de Fieri, " xsté fidèle au prince d'Albanie, a fait sa-sir que la ville ne peut plus résister aaix ^ Lsungés. d La question de I'Epire ^ Athènes, 24 juin. — La commission inter- d< ationale de contrôle a fait savoir à M. Zo--aphos qu'elle était prête à se rendre à Santi uaranta et à Chimarra pour régler défini- 1 vement la question de I'Epire. va La situation à Durazzo Duii-azzo, 25 juin. — La situation est d» oins troublée à Durazzo. Les insurgés avec dn 11 des pourparlers ont été engagés ont de- st andé un délai de trois jours afin de se qi >ncerter *ve« lef bAbitant# dee autres dis- al ictà. La Taxe sur la plus-value des immeubles L'échec répété du citoyen Cools et ia déconvenue de M. Franck. Les objections du Gouvernement On aura remarqué La préoccupation <du citoyen Cools, échevin des finances de la ville i'Arovers, de s'expliquer le moins possible iur l'échec qu'il vient de subir. A peine dix ■ignés pour Le communiqué du refus d'approbation par l'autorité supérieure et confusion ,"Oulue entre !lle rôle de la Députât Loin permanente et celui diu Gouvernement ! L'affaire est suffisamment importante pour }iu'on y revienne. Lorsque la taxe fuit votée la première fois in 1913, malgré les observations des plus ludicieûises, du notaire Van de Walle, séna-cur libéral, et d'aïutres conseillers commai-laniix, c'est l'assurance donnée par le promoteur de la taxe que l'approbation ne soulèverait aucune difficulté, qui la fit adopter. L'avis de lia Députât ion permanente constitua un vrai réquisitoire contre la taxe; il y ult lumineusement établi que le règlement l'était pas étudié, qu'il aurait donné lieu à des perceptions arbitraires et à de vraies spoliations; bref qu'il ne valait rien. Dans ces conditions, le gouvernement se efusa à émettre une décision sur-le-champ, xxmime II en était sollicité. Le budget communal dut être modifié, de 'ond en comble, par des économies à concur-■enioe de huit cent mille francs. Arrive l'année 1914. Que fane pour le >udiget? Fallait-il s'exposer à un nouvel ichec ou suivre les conseils de la prudence, ?n attendant l'étude approfondie de la ques-:ion, promise par les départements ministé--iels ? Le promoteur de La taxe, M. Franck, — puisque tous les journaux l'appellent de ce 10m -— donna à nouveau force assurances à .'échevin des finances. I^es ministres étaient ous ralliés au principe de la taxe; le règle-nenit serait certes approuvé; ce n'était qu'une question de jours, etc. Les jours passèrent, les semaines passè--enit, les mois passèrent et _ l'échevin des inamees ne voyait toujours rjen^ venir. Dans l'initervalle, la Députation considérait la taxe comme inexistante et se refusait i approuver le budget, celui-ci étant en iéficit. Enfin-, voici la décision. Quelle tuile, mes rères ! * * » I^e budget doit à nouveau être 'modifié. On iemande huit cent mille francs d'économie, 1 moins que de voter des taxes nouvelle? à due concurrence. C'est ici que se placent les derniers inci-ieiits du conseil communal dont nous avons ait part à nos lecteurs. La plupart des conseillers trouvent que La farce a assez duré. Les autres veulent encore suivre Leur chef le file. Mais M. Franck reste absent au bon 1110-nent, et annonce un long voyage au Congo... Alors l'écheyinwrapporteur déclare que c 'est a Députation. seule qui a fait des objections; [-us le règlement pounna facilement être evisé dans Le sens des remarques présentées 1 >ar le Gouvernement qui, au surplus, se pro- 1 >ôsêraLt de le faire sien et que, pour Le mois ; l'octobre prochain-, la taxe sera unanime-nent approuvée ! Autant de contre-vérités que d'affirma- ; ions. Pour que chacun puisse en juger, nous < lions faire suivre de Larges extraits de la ; ommiunication mini stérielle. En voici quelques-uns: (( Sans partager l'optimisme des théoriciens 1 lui voient dans un impôt de l'espèce La pana-ée fiscale et sans admettre davantage les 1 nitiques, parfois tendancieuses, des ad ver- ^ aires de cette innovation, on doit recormaî- t *e qu 'en principe l'imposition des plus-values 1 Micières se concilie avec La fiscalité moderne, asée non seulement sur les revenus, mais c lussi sur Les capitaux; tel est le cas pour Les ' roits de mutation ou de succession qui sont r 'application générale et pour les impôts sur 1 fortune qui existent dains plusieurs pays. c » En Belgique, La Législation fiscale sur les c ociétés par actions prévoit depuis longtemps s l itaxation de certaines plus-values; l'article , die la loi diu 22 janvier 184g, relatif au droit ^ e patente proportionnel, réputait, en effet, s éniéfioes imposables, tous les accroissements e capitaux y compris conséquemment ooux c rovenainit de l'augmentation de valeur des n meubles sociaux. r » La loi récente diu 1er septembre 1913, qui F tablit une taxe sur les revenus et profits Sels, en rem-placement du susdit droit de P atente, a accentué cette tendance en irnpo- v mt tout oe qui est distribué aux actionnai-?s ou aux obligataires en surcroît_ de le-urs lises ou de Leurs versements effectifs. C'est ^ insi notamment, que les primes et les Lots v 'obligations sont taxés (art. 3, Litt. C.). a »La taxation des pLus-vaLues foncières ne irait donc qu'étendre cette application. s »Seni'bLable imposition pourrait d'ailleurs v i justifier aussi dans le système des taxes c imunératoires, considérées comme lia com- c ensation de services rendus. » Généralement les plus-values immobiliè- " îs de quelque importance sont le résultat des rands travaux entrepris ou des embellisse- P lenits réalisas par les pouvoirs publies; les d ropr.iétaires n'y ont le plus souvent que peu " n pas contribué. Dès lors, ne serait-il pas ^uitable qu'une minime partie de oes plus- p aUlues revint, sous forme de taxe, aux pou- n >irs qui sont les principaux créateurs? . » D'autant que pour accomplir les travaux 'utilité publique (chemins de fer, _ gaçes, 01 maux, casernes, établissements d'instruc-on, voies nouvelles, parc, etc.) l'Etat et les wrumunes doivent recourir à des emprunts léreux qui grèvent les générations présenites futures. » Si une «taxe sur les plus-values immobi- c< bres apparaît donc légitime en principe, elle « xulllève toutefois des questions particulière- a lent délicates qu'il serait téméraire de vou- t< >ir solutionner hâtivement, sans une étude >profondie et sans un examen attentif des d spereussions fiscales et économiques d'unie v lie innovation. # « »Sa réalisation, subordonnée d'ailleurs à is raisons d'opportunité présente aussi des o ffiouiltés d'ordre pratique, spécialement en q ! qui concerne la nature et la détermination t< hs plus-values assujetties à La taxe, les faits s kiorateurs de celle-ci, les exemptions, la p rification, la rétroactivité éventuelle de .mpôt, ses débiteurs, son mode de reoou- n ement, etc. . 01 »E« Angleterre, l'iinpôt établi par lia loi a 1 29 avril 1910, ne vise que les plus-values 1 sol, abstraction faite de celles des oon- p mictions et des terrains agricoles, tandis l'en Allemagne, toutes les plus-values sont ir teintes par la taxe qui existe dans uin grand r< wplbre de oo®m:uina»i. Le règlement d'An- t< vers ne fait également aucune distinction à ce sujet. »En toute hypothèse, l'évaluation de la base de perception est hérissée de difficultés* » Certes,v il est aisé de stipuler dans une loi ou dans un règlement q#en cas de mutation d'immeubles, il est perçu une taxe sur la plus-value et que celle-ci s'entend de .'excédent du prix de vente sur le prix d'achat; niais si l'un de ces éléments fait défaut, on doit évidemment recourir à l'expertise et celle-ci est très difficile surtout . 3uand il faut remonter à la valeur qu'avait la propriété dix ou vingt ans auparavant. » Le règlement d'Anvers propose de s'en .'apporter notamment aux- valeurs admises par l'Etat pour la perception des droits d'en>-*egistrement ou de succession ou à la capitalisation (multiplication par 20) du nouveau revenu cadastral établi conformément à La loi du 30 décembre iSc,6, relative à la revision cadastrale, des propriétés bâties et non bâties. Ce travail est terminé pour les bâtiments, sauf les fabriques et les usines, mais il remonte à 17 ans et ne tient pas compte des augmentations considérables ae valeur surv«> nues depuis lors dans les çenstrucUons <î«r-4 agglomérations urbaines. «D'autre part, la révision n'est pas faite pour les propriétés non bâties, de sorte que le système proposé aboutirait à des inégalités flagrantes et nécessiterait de fréquente* expertises et contre-expertises qui ne manqueraient pas de donner lieu à d'innombrables contestations. Cette constatation suffit à montrer qu'une taxe de phis-vaïue ne pour, -ait guère être pratiquement établie qu'aprèi la mise en vigueur des résultats d'une révision générale du cadastre et sous réserve d'une disposition supprimant l'immutabilité cadastrale, c'est-à-dire permettant à l'Etat et aux contribuables de réclamer la modification, des revenus en cas de différence notable en plus ou en moins avec les loyers réels. La taxe de plus-value pourrait alors être assise sur des bases solides et équitables. » D'après le règlement d'Anvers, l'impôt projeté serait perçu à toute mutation d'immeubles entre vifs ou par suite de décès et notamment en cas d'apport en société. La taxe serait donc, en" quelque sorte liée à la perception de certains droits d'enregistrement et de succession établis par la législature. » Mon département n'a jamais admis l'établissement d'additionnels à ces droits. Frère Orban s'y est déjà opposé en iS6^, le.-3 «Hun piojet de taxe de mutation par décès, vo^d our le conseil communal de Bruxelles et j« l'ai pu tout récemment proposer d'appuyés e règlement de la commune de Schaerbee4( :endant à créer des additionnels aux droit* le succession, d'une part, parce que les-communes ne peuvent atteindre des immeubles iitiués en dehors de leur territoire et d'autre )art, parce _ qu'une imposition de l'espèce xyurrait inciter à la fraude étant donné sur-out que les susdits droits ont été relevés par a loi du 30 août 1913. » Il est vrai que la taxe de plus-value diffé-erait des additionnels en ce qu'elle n'atteinuirait qu'une partie de la valeur assujettit uux droits d'enregistrement ou de succession., »Mais si, en cas de décès, on impose les ïluiS-values non réalisées, il faudrait aussi axer, par exemple tous les trente ans (c'est 5; ans dans la loi anglaise) les plus-values les immeubles appartenant aux sociétés, uutres que celles par actions assujetties à la axe sur les revenus et profits réels, sinon les ■ooiétés civiles notamment jouiraient d'un wivilège que réprouve la Constitution. »On ne pourrait du reste songer à taxer es plus-values peu importantes ni celles prx> enant des améliorations apportées par les >ropriétaires, soit au soi, soit aux construirions.»De langes exemptions à la base devraient onc être prévues en faveur de l'agriculture, ie la petite propriété et des plus-values inférieures à 20 % par exemple. »I1 faudrait aussi exempter les propriétés e l'Etat, des provinces, des communes, etc., pi, à raison de leur destination publique^ ne ont pas non plus soumises à l'impôt foncier. » Aucune disposition en ce sens ne figure ans le règlement ci-annexé; Cette seule omis-ion en montre l'imperfection.. » D'autre part, il fixe la taxe de 10 % alor* u'ellLe ne pourrait pas, semble-t-iil, excède* % (taux de la taxe sur les revenus et profits éeLs 3r compris les plus-values des sociétés or actions). Toutefois, il y aurait peut-être eu de prévoir une imposition supplémentaire our les plus-values dépassant 100 % de "te aleur initiale. «Ceci m'amène à un autre point Lmpor-anit: celui de savoir à quelle date il faudrait ventuellement remonter pour calculer la aleur de base. La ville d'Anvers voudrait Mer jusqu'au 1er janvier 1900. Ce serait, i* anse, une source de contestations. On semble 'en être rendu compte, car le règlement pré-oit que le collège pourra traiter avec le département des finances pour obtenir son Dmcours à cette fin. » L'administration des contributions ne îénage pas son intervention quand il s'agit 'impositions provinciales ou communales, erçues à titre d'additionnels aux impôt*-irects de l'Etat ou bien de taxes tradition elles dont la perception est aisée, mais ©LU e pourrait évidemment intervenir pour Implication d'un règlement qui susciterait d Innombrables difficultés. »I1 semble d'ailleurs que cette matière 'imposition doit être réservée à l'Etat, en 'dre principal. » > » « « Que faut-il conclure de tout cela? La réponse est simple. M. Franck, « l'émanent député libéral», >mme l'appelait — jusqu'avant-hier — le Matin» d'Anvers, s'est lancé dans une tenture déplorable dont il vient d'apercevoir >ut le danger. A cause de son obstination, et contre l'a vie î beaucoup de libéraux, la taxe sur la plua-aJiue, impopulaire et indéfendable en faAt, à. :é réintroduite au budget communal. Le citoyen Cools, qui peut être un honnête >mptable, mais qui manque de toutes lef □alités qu'une grande cité est en droit d'à*» ■ndre de l'administrateur de ses finances, 4 uivi docilement M. Franck et vient d'êtr# -oprement lâché par lui. 1^ budget ne peut être approuvé, des pal* Lents restent en souffrance, il va falloir prûs» xler à une quantité de formalités qu'oo irait pu éviter facilement. Bref, c'est, une fois de plus, le gâchis M iuts complet ! , , La population anversoise jugera eévère ent de semblables procédés qui déconsidè nt définitivement un régirii# «t sej urf*

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