La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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05 September 1916
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s.n. 1916, 05 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/125q815h4r/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY cinq centime» nnr i ande : vijf cent !Snim»r-. dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah 23ME ANNEE MARDI 5 SEPTEMBRE 1916 Nos. 248 LA GRANDE GUERRE L'AVANCE ROUMAINE NOUVELLE OFFENSIVE SUR LA SOMME LA GRECE CEDE F Les Anglo-Français ont remporté dimanche, au nord de la Somme, un nouvel et important succès qui les a considérablement rapprochés d'un de leurs ob-! jectifs principaux, le centre de premier I ordre que constitue la ville de Combles. ! Opérant en conjonction, ils ont lancé peu avant midi après une violente prépara-! tion d'artillerie, une attaque concertée sur tout le front compris entre Guinchy au nord et Guillemont au sud, c est-a-dire sur toute la face est du saillant prononcé par les positions alliées au nord de la rivière. Cette attaque a eu les résultats suivants. Dans la partie nord de la ligne I les troupes britanniques ont enlevé tout 'e village de Guillemont, très fortement défendu par des troupes de choix allemandes, et qui résistait depuis plusieurs semaines aux assauts anglais les plus déterminés; plus au nord, elles se sont | établies dans le village de Guinchy dont ! elles tiennent une partie. Le front anglais : court maintenant à 500 mètres à l'est de , Guillemont jusqu'à la ferme de Salse-mont, ce qui représente une avance moyenne d'un peu moins d'un kilomètre. | Les Anglais ont fait de nombreux prisonniers. Sur d'autres points, notam-I ment à l'est de la ferme du Mouquet, ils ont également progressé. A leur droite, les Français ont obtenu [ des succès non moins marqués. Avançant sur un front d'environ six kilomètres j compris entre le nord de Maurepas et la rivière, ils ont refoulé les effectifs considérables de l'ennemi et enlevé de haute j lutte les villages de Forest, à l'est de Maurepas, et de Cléry-sur-Somme, poussant jusqu'à la route Combles-Forest-Cléry, et capturant plus de deux mille prisonniers, douze canons et cinquante mitrailleuses. Une violente contre-attaque allemande au sud de Forest fut repoussée.Cette double opération, admirablement menée, ne donne pas seulement aux Alliés un gain de terrain important et la possession de nouvelles forteresses de campagne allemandes que constituent tous les villages occupés et défendus par l'ennemi dans ses lignes; elle n'accentue pas seulement la menace contre Combles par le nord-est et par le sud, elle confirme aussi d'une façon éclatante- tout ce que les Alliés n'ont cessé d'affirmer quant à la persistance de leur offensive qui peut et doit subir des arrêts temporaires dus à la nécessité de consolider pas à pas le terrain conquis et d'avancer par bonds successifs. La presse allemande affecte de croire que notre offensive s'épuise et ne saurait plus obtenir de résultats importants après la surprise du début. Des attaques victorieuses comme i celle de dimanche démentent ces asser-[ tions destinées uniquement à cacher à la ; population l'imminence du péril qui la 1 menace en empêchant le haut comman-! dément allemand de distraire du front : ^'attaque de la Somme les effectifs im-| férieusement nécessaires en Volhynie, en f Transylvanie et sur la frontière bulgare. Sur le front de la Meuse, les Allemands lancèrent dimanche matin une sé-r,e de violentes attaques contre les positons françaises dans le bois de Vaux (Chapitre). Repoussés plusieurs fois avec fortes pertes ils ne réussirent à la fin de 'après-midi qu'à prendre pied dans un Petit saillant de la ligne, où de violents corps-à-corps se poursuivent. Par contre, peu après le début de cette série d'attaques, les troupes du général Nivelle prirent l'offensive à l'est et au nord-ouest du village de Fleury. Elles neutralisèrent ! complètement le léger avantage obtenu Par les Allemands en enlevant plusieurs tranchées et un ouvrage puissamment fortifié et en occupant partiellement une Crete qui va du village à l'ouvrage de hiaumont, capturant au total 300 prisonniers dont cinq officiers. Les Roumains continuent la série de eurs succès. Avançant prudemment en ransylvanie, ils sont arrivés à portée ' Hermannstadt. Le communiqué autri chien annonce que cette ville importante se trouve sous le feu ennemi. De Bucarest, où les autorités militaires se montrent plutôt avares de nouvelles, on annonce officieusement sa prise. Peut-être des événements plus importants encore sont-ils en préparation. Sur le front du nord, dans la région de Gyergyo, le bulletin de Vienne annonce l'apparition de patrouilles roumaines. Des nouvelles intéressantes arrivent de la Dobrudja, le territoire roumain situé entre la mer Noire et le Danube. Un télégramme d'Odessa annonce que les troupes russes sous les ordres du général Zaionchkovsky ont commencé à traverser le fleuve samedi à une heure du matin, en route pour la Bulgarie. Les Bulgares, cependant, ne leur ont pas laissé le temps d'atteindre la frontière sud et d'après le bulletin de Berlin, des effectifs germano-bulgares auraient franchi le même jour la frontière roumaine, repoussant les gardes avec pertes. On peut donc s'attendre prochainement à une bataille dans la Dobrudja, dont l'issue décidera immédiatement de l'invasion de la Bulgarie. Celle-ci avait posté depuis longtemps une partie de son armée sur la frontière roumaine, mais le fait qu'elle sait qu'une lutte très dure l'attend de la part des Russes est indiqué par l'arrêt des opérations bulgares sur le front de Macédoine. Les attaques contre les Serbes ont cessé et toutes les opérations sont de nouveau réduites à des échanges d'artillerie. Quant au général Sarrail, il attend sans doute le développement de l'offensive russe dans la Dobrudja et surtout l'intervention grecque pour procéder à un mouvement irrésistible.Cette intervention apparaît comme de plus en plus probable dans un avenir peu éloigné. En effet la Grèce semble disposée à modifier petit à petit son attitude à l'égard des Alliés; le roi Constantin a déclaré aux ministres de l'Entente qu'à la suite de l'entrée en guerre de la Roumanie il était prêt à reconsidérer la politique que son gouvernement a suivie jusqu'ici. Entre temps la lumière s'est faite sur la démonstration navale des Alliés à Athènes à la suite de laquelle plusieurs navires grecs ainsi que la station de télégraphie sans fil du Pirée ont été saisis. Les Alliés avaient remis à la Grèce une note dans laquelle ils informaient le gouvernement qu'ils avaient appris de source certaine que leurs ennemis recevaient des informations de diverses façons, et notamment par l'intermédiaire des télégraphes grecs et qu'en conséquence ils exigeaient en premier lieu le contrôle de la poste et des télégraphes, y compris le sans-fil, en deuxième lieu la déportation de tous les agents ennemis employés pour la corruption et l'espionnage et en troisième lieu des mesures contre les sujets grecs qui se sont rendus coupables de complicité dans cette même corruption et de l'espionnage. Le gouvernement grec n'ayant soulevé aucune objection à ces demandes les Alliés agirent immédiatement; outre les saisies opérées, de nombreux Allemands ont été arrêtés. Le baron von Schenck, l'agent corrupteur accrédité a disparu. L'état de santé du roi Constantin s'est amélioré beaucoup; le souverain a pu recevoir les ministres de Grande-Bretagne et de France; l'audience de ce dernier dura une demi-heure. La campagne russe dans les Carpathes, faite sans aucun doute en conformité avec le plan roumain, se poursuit activement. Au sud de Rafailowa (nord-ouest de la passe de Jablonica), dans la région du mont Kapul, de même que dans la région de Dorna Watra (Bukovine du Sud) les Russes ont repoussé les Autrichiens de plusieurs passes et se sont emparés de plusieurs hauteurs qu'ils maintinrent malgré de fortes contre-attaques. En Caucasie, à la suite de la pression russe les Turcs ont été mis en fuite à plusieurs endroits. L'appel des hommes de 18 à 40 ans De toutes parts, on demande si le gouvernement se préoccupe du sort des femmes et des enfants des Belges qui, à raison de l'appel des hommes de 18 à 40 ans, seront appelés sous les armes. Le XXme Siècle confirme que le gouvernement est décidé à assurer la situation des familles des incorporés. Le ministre de l'Intérieur, M. Paul Berryer, qui a cette importante question dans ses attributions, espère pouvoir faire connaître " incessamment " la solution arrêtée.Disons aussi, en réponse à de nombreuses lettres, que l'appel immédiat des hommes ne s'applique qu'au premier groupe — les hommes mariés nés après le 31 décembre 1894 et avant le 1er juillet 1898 et les célibataires nés après le 30 juin 1886 et avant le 1er juillet 1898. Les intéressés appartenant aux autres groupes seront avisés, par la publication d'un arrêté royal qui précédera d'un mois au moins l'entrée au service effectif. Le raid de zeppelins Les Londoniens ont passé une des week-ends les plus émotionnantes depuis le début de la guerre, et la destruction d'un des appareils ennemis a donné lieu à des scènes extraordinaires.Le raid exécuté à l'aide de treize zeppelins — un chiffre fatidique — eut lieu entre 10 heures et demie et 3 heures dimanche matin. Ce fut un fiasco complet. La plupart des navires aériens semblaient avoir perdu leur route au-dessus de la côte d'est. Trois d'entre eux arrivèrent au-dessus de Londres, et un seul atteignit les districts du nord de la ville. Ce dernier fut attaqué par des aviateurs et par les canons anti-aéroplanes. Après un combat saisissant le zeppelin fut abattu et il tomba en flammes le nez devant à Cuffley, près d'Enfield, au milieu des applaudissements et des cris de délire de la foule nocturne. Comme dégâts le zeppelin a détruit une centaine de maisons, tua deux personnes et en blessa onze, dont deux enfants. La chute impressionnante a été vue de loin et notamment à Ascot, Aylesbury, Gra-vesend, Weycombe, Reigate et Southend, tous endroits distants de 50 à 60 kilomètres. Suivant une première enquête faite sur les machines — qui sont en bon état — le navire aérien appartient à la classe la plus petite, probablement du type Schutte-Lang. Les restes humains carbonisés — on parle de seize cadavres — ont été déposés à la morgue; les machines furent enlevées aux fins d'examen. Le pèlerinage vers Cuffley a duré toute la journée de dimanche; des milliers de personnes voulurent avoir la satisfaction, mêlée d'un peu de vengeance, de voir les restes difformes d'un baby-killer. Une nouvelle campagne d'hiver Le correspondant particulier du Daily Telegraph à Petrograd a interviewé le général Shouwaeff, qui lui a fait les déclarations suivantes : " Evidemment, il ne peut y avoir deux avis au sujet de l'intervention de la Roumanie. Les succès des Alliés sont hors de question. L'avance générale sur tous les fronts et l'isolement progressif des Empires du Centre sont des faits réjouissants qui nous rapprochent de la fin de la grande lutte. Cependant, il ne faudrait pas entretenir des espérances exagérées au sujet d'une conclusion prochaine de la convulsion mondiale. Nous devons continuer énergiquement à travailler à renforcer notre puissance militaire. L'ennemi est déjà sérieusement endommagé, cela est hors de doute, mais il n'est pas encore entièrement brisé. Dès lors, plus notre effort est grand pour approvisionner nos armées de tout ce qui est nécessaire pour augmenter leur équipement, leur artillerie et leurs munitions, plus vite la fin arrivera. Notre armée est bien approvisionnée, mais nous ne devons pas nous arrêter là. Il nons faut encore beaucoup. A la fin de 1915, nous nous préparions déjà pour la prochaine campagne d'hiver et en ce moment nous sommes abondamment pourvus de vêtements chauds pour l'hiver. Une campagne d'hiver est inévitable ". Le magistrat anglais et le Kaiser A l'occasion de la mort d'une femme âgée à la suite de la terreur que lui avait causée l'approche des zeppelins, le médecin chargé de l'autopsie demanda au coroner s'il n'était pas désirable d'accuser le Kaiser de la mort de cette femme. Le coroner répondit : — Je n'en vois pas l'utilité pour le mo: ment. J'ai déjà contre lui un mandat l'amener pour assassinat et certainement je le prendrai au collet si un jour il se montre! Un commissariat général des réfugié» belges Nous apprenons que le gouvernement britannique vient de désigner un commissaire général des réfugiés belges, chargé, sous l'autorité directe du cabinet anglais, de régler toutes les questions relatives à nos réfugiés en Angleterre. Cette décision témoigne, une fois de plus, de l'intérêt que porte le gouvernement britannique à cette question si délicate du séjour des réfugiés et de leur rapratriement subséquent. Elle aura cet excellent effet de donner plus de coordination et d'efficacité aux efforts admirables, mais souvent trop dispersés, de l'initiative privée, sans qu'il soit nullement question d'ailleurs de supprimer les organisations existantes. Les réfugiés pourront dorénavant s'adresser directement à un représentant direct du gouvernement britannique chargé spécialement de leurs intérêts, mais possédant aussi une autorité et une situation que ne possédaient point les membres de simples comités privés. Le commissaire général désigné par le gouvernement britannique est M. B. Peto, membre du Parlement, dont on fait le plus grand éloge. La tâche qu'il assume est aussi difficile qu'importante et en l'accomplissant avec succès il rendra le plus plus grand service aux deux nations. Cette nomination prouve une fois de plus l'esprit pratique du gouvernement britannique et toute sa bienveillante sollicitude pour le peuple belge. La sympathie et l'autorité dont jouit dans tous les milieux le nouveau commissaire général des réfugiés belges constituera pour les œuvres existantes un appui des plus précieux. La nomination de M. B. Peto ne manquera pas de produire les effets les plus heureux pour tous nos compatriotes. L'usure allemande On lit dans le Temps : Les Allemands, qui ont sacrifié des hommes sans compter pendant les six mois de la bataille de Verdun, s'efforcent de convaincre leur opinion publique que la bataille de la Somme a beaucoup éprouvé les troupes alliées. En réalité, tous les documents prouvent que ce sont les Allemands qui, ' surpris par la force de l'offensive franco-anglaise, ont eu leurs unités fortement éprouvées. En voici quelques exemples : Le 32e régiment a subi, du 2 au 10 juillet dans la région de Biaches et de Flaucourt, des pertes si lourdes que le 1er et le 3e bataillons ont été pour ainsi dire détruits et que le 2e qui n'avait été engagé que le 9 reste à l'état de squelette. On peut évaluer le total des pertes subies par ce régiment à 1.800 hommes, dont 900 soldats et 17 officiers ont été faits prisonniers. Le total de l'effectif avant l'attaque était de 2.400. Le 3e bataillon du 176e régiment perd, le 1er juillet, dès le premier choc, 100 hommes tués ou blessés ; 200 prisonniers dont 2 officiers ; le reste du bataillon évacue ses positions. En quelques heures, le 6 juillet, du fait de notre artillerie, une compagnie du 22e régiment de réserve perd 80 hommes ; la 4e compagnie du 23e de réserve en perd 60 pendant le même laps de temps. Le 9e régiment de grenadiers (3e régiment de la garde) a perdu les deux tiers de ses effectifs et a été renvoyé à Bapaume le 12 juillet. N'ayant plus de réserves disponibles pour permettre sa réorganisation, le commandement allemand décide que les trois bataillons seront fondus en un seul et renvoyés sur le front le 14 juillet. D'autres renseignements prouvent qu'au sud de la Somme tous les bataillons allemands placés en réserve ont été engagés le 1er juillet. Le 8 juillet, il ne restait à peu près plus rien de ces unités, qui ont été capturées ou anéanties, soit entre la première et la deuxième position. Parmi les divisions retirées après courte apparition sur le front de la Somme, on peut citer : la 7e et la 8e division (4e corps), engagées les 14 et 16 juillet, ont été retirées le 29 ; la 121e division, engagée le 30 juin, retirée le 5 juillet ; la 123e division, engagée le 10 juillet, retirée le 28 juillet. Cette usure est plus grande proportionnellement à ce qu'elle a été à Verdun. Manifestations à Dresde Selon des informations de source privée, l'émeute qui éclata à Dresde, la semaine dernière, à l'occasion de la manifestation de protestation contre la condamnation de Karl Liebnecht, eut des résultats sanglants. 80 civils, 22 soldats et 4 agents furent tués. Les uhlans dispersaient la foule avec une sauvage férocité et 200 arrestations furent opérées. Comment ils reconstruisent la Belgique Vrij België a publié le modèle d'un contrat qu'un commissaire civil allemand dans une ville du Limbourg veut faire signer par nos compatriotes. Le texte est en français et en allemand : CONTRAT Entre le commissaire civil de l'arrondissement... et le sujet belge X..., domicilié à... il a été convenu comme suit : i° Le Belge X... s'oblige à reconstruire sans retard sa maison, située dans la commune de... et qui a été détruite par les événements de la guerre. A cet effet, il fera faire immédiatement un plan par un expert qui y ajoutera l'estimation du devis et aussitôt que ceux-ci seront approuvés il commencera les travaux qui ne pourront être interrompus avant achèvement.2° Le commissaire civil lui garantira la moitié des coûts comme secours et le restant comme emprunt avec un intérêt de 2 p.c. pendant les cinq premières années puis 3 p.c. et encore 2 p.c. en plus à partir de la dixième année. Le Belge X... déclare autoriser une hypothèque sur son terrain comme garantie pour la somme empruntée.La décision: au profit de qui cette hypothèse sera inscrite, sera prise par le chef administratif du gouverneur général à Bruxelles. 3° Pour les frais du projet et du devis, le Belge X... verse une quote-part de 10 p.c. des coûts du bâtiment projeté. Il s'engage à remettre au commissaire civil à... les projets et devis endéans les trois semaines comptées à partir de ce jour. 4° Le contrat tient lieu de contrat provisoire. Après l'approbation du chef administratif, le Belge X... s'engage à conclure un contrat définitif et à suivre scrupuleusement le projet, aussi en ce qui concerne les matériaux à employer. En concluant le contrat définitif, le Belge X... reçoit 50 p.c. de la somme promise et en même temps on conclura le contrat d'hypothèque. Les payements suivants se feront selon les progrès de la construction : 50 p.c. de l'emprunt hypothéqué après achèvement de la grosse maçonnerie, les autres 50 p.c. de l'hypothèque, quand la maison sera sous toit et les 40% restants du subside dès que le bâtiment sera agréé par un architecte de l'administration civile allemande. 5° Ce contrat a été rédigé en exemplaire unique. Une simple copie sera remise au Belge. (Date et signature). En N. B., il était ajouté : Les récalcitrants seront menacés verbalement (ce mot était souligné) des peines du § 5 de l'arrêté du 1 mai 1915, concernant la manifestation de sentiments hostiles vis-à-vis de l'autorité allemande. Notre confrère flamand fait ressortir le machiavélisme de ce règlement. L'offre est alléchante, mais l'argent sera puisé dans les caisses belges et les architectes, entrepreneurs et fournisseurs allemands l'empocheront. On voit que les avis de la presse allemande annonçant que les architectes d'outre-Rhin voulaient reconstruire la Belgique étaient loin d'être désintéressés. La hâte avec laquelle tout doit être reconstruit et la dépendance du propriétaire vis-à-vis de l'autorité allemande, forceront ce dernier à recourir aux architectes et entrepreneurs allemands pour lesquels ou a prévu... 10 p. c. des frais généraux et le recours au paragraphe 5. Les balles des armées belligérantes M. Kermorgant a rendu compte à l'Académie de médecine d'un intéressant travail de M. Dutertre, médecin-major de première classe à l'hôpital militaire de Versailles, sur les différentes balles en usage dans les armées belligérantes. La balle française est la seule qui soit monométallique. Elle est entièrement en cuivre et sa constitution même en fait, pour ainsi dire, le type de la balle humanitaire ; il est impossible, en effet, de lui faire subir aucune modification dans le but de la rendre plus meurtrière. L'Allemagne, l'Autriche, la Russie, emploient des balles bimétalliques; celle des Anglais est formée de trois métaux. Toutes ces balles, en raison de leur constitution, peuvent causer des blessures graves, mais quand on les emploie régulièrement, elles ne sont ni " dum-dum " ni explosibles. Une seule nation, l'Autriche, fait un usage systématique de balles explosibles, qu'elle fabrique dans les manufactures impériales. On en a eu la preuve dans des rubans entiers de mitrailleuses chargés avec ces sortes de balles et par la constatation des horribles blessures qu'elles ont occasionnées. " Il en a été fait notamment, dit l'auteur, une consommation formidable contre les Serbes." " Cette odieuse pratique, 'conclut M. Dutertre, est à signaler à l'indignation générale."

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