La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 November 1915
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s.n. 1915, 06 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n58cf9k859/
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" LA METROPOLE," tfis inSuentîal Beîgjan news-paper qow enjoying the hospitalxty of gîte Sttiaèarï» was removed to ihis coûntry after the destruction by the Gérmans of its Antwerp offices. Through its appearance în conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Beigian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. SAMEDI 6 NOVEMBRE 1915. N°- 310. LA GRANDE GUERRE. la crise grecçue.—attitude du roi constantin. — dissolution, elections, demobilisation ou remaniement. — et apres ? — la reponse des allies. — l'armee bulgare du sud arretee.—les allemands pres de nish.—nouveaux succes russes. L'éventualité que nous prévoyions hier au ' 6U]e{ de l'attitude du roi de Grèce (" Tino "), -après le retentissait camouflet infligé au ministère neutraliste Zaimis par la majorité vénizéliste, s'est produit. Constantin n'accepte pas le verdict du peuple hélène, et continue à poursuivre sa politique personelle, conforme aux vœux du Kaiser. Il a commencé par donner une approbation publique de l'attitude à son ministre de la guerre en le nommant aide-de-c^mp général, puis, au lieu d'accepter la démission du ministère Zaimis et de faire appel à M. Vénizélos., il paraît décidé à décréter la dissolution du Parlement et de nottvelles élections, qui se feraient sur la plateforme de la gueTre ou de k paix avec la Bulgarie. Comme il est lior3 de doute que le peuple veut çmo la Grèce fasse honneur à sa signature en volant au sécours de la Serbie, ce qye le Roi doit savoir mieux que personne, il u'y a pas de doute qu'il .-herche de nouveau à gagner du temps. Il y i cependant un point noir, c'-est que des élec-:ions générales nécessiteraient le retour des soldats dans leurs foyers, et par conséquent :a démobilisation de l'armée. Les conseillers militaires de la Grèce voudront-ils courir ce risque? Et dans ce cas le Roi ne se déeidera-t-il pas à un simple remaniement ministériel? Mais cette politique " serait évidemment la source de nouvelles cpmplications. Il ne faut pas oublier en effet que le ministère Zaimis réunit ce qu'il y a de mieux en Grèce en fait de neutralistes, et si, comme il faut s'y attendre, M. Vénizélos continue à poursuivre sa politique strictement constitutionelle, aucun ministère autre qu'un cabinet choisi' dans sa majorité ni! pourra résister longtemps aux attaques de ses partisans. En attendant, il semble que les Alliés "ne peuvent manquer d'agir activement dans le sens vénizéliste, :râce à l'outil puissant dont ils disposent sans conteste, à savoir la maîtrise sur mer, qui en Méditerranée, comme dans la mer du Nord, ist capable de grandes choses. Mais le meilleur moyen pour venir à bout les influences qui travaillent le roi Constantin era sans aucun doute le développement des nesures énergiques que la France et l'Angle-erre ont prises pour venir en aide à la Serbie. 1 résulte d'une communication de la légation iritar.nique à Athènes qjio, dès â présent, parante mille soldats anglais marchent vers a frontière bulgare, et, d'après une dépêche ie Salonique, d'importants contingents de loupes britanniques coopèrent déjà avec les •rançais dans le secteur de Strumnitza. La ituation en Ma-çédoine se modifie rapidement i notre avantage. Le front français a été fendu vers l'est, du secteur Strumnitza-Krivo-ak vers les monts Babouna, soit sur une loueur de plus de 80 kilomètres. Au sud-est de fefcouna. les Anglais sont à Ochrida. D'autre «t, les Bulgares qui s'avançaient vers Prilep our marcher sur Monastir, ont été attaqués « les Serbes à Izvor, au t. rd de Prilep, â est de Babouna, et ont été complètement attus. Avec un peu de chance, la Macédoine sur échappera et l'ârmée serbe du nord, qui st un peu affaiblie, mais qui n'a jamais aè-epté le combat et a subi des pertes ^peti im-Mtantes, pourra se retirer sur la ligne serbo-gtfMMtoglaise, Par contre, le Nord de la doit être considéré provisoirement Mûma perdu. Les Serbes se retirent de la ■Otte de Kragujevatz, des troupes allemandes «occupé Jagodina, qui se trouve à 20. kilomètres plus à l'esfc-aud-est; dans le nord-Ouest, armée autrichienne, qui avait 'capturé Uzice >' ^quelques jours, a opéré sa jonction avec armée avançarit vers' l'est dè Visegrade. Les uemancte-nfc s'ont pftlS qu'à dix kilomètres de ■'mi. mais l'avance* bulgare appuyée sur rt>t continue à être disputée: Il 'ne faut ( a oublier cependant, do manière générale, | - lps armées austro-germano-bulgare auront cile Un fr,ont étendu. sur un terrain diffi-dfcâ-t qu'elles seront exposées à un >JGm.te. lorsqu'une offensive vigoureuse Serbe, commencée par les Anglo-franco-k- (jp'^'être renforcés, à ce moment, par continuent leur série de brillants anrpîi l)tePa^atoires à la grande offensive à iur l» s'aV'encl Pour le cœur de l'hiver. !e„ ait ma» l's on^ annihilé une tentative ont „ œa!?^s P°ur traverser le fleuve et se 711 ..a!®nc®8 de nouveau jusqu'aux confins ttamiQ '+ .1Dans 1® région des lacs, contre-ii'1 R caPturé 600 prisonniers et fnrât erLnemi des pertes " énormes." Dans ; ret ete Podgrade, ils ont capturé 400 Aus- iouo ®î lls ont reP°ussé une forte at-ovn a i°n • K°marovo, et une autre contre r;rXln1tz' Sur la Stl^a> les infruc-wr,f LCOn ,re"attat3uesl autrichiènnes dirni-eft violence. La lutte continue sur la S- „ i i r de Tarnopol. liai lrfnt^an^is' bombardement et fu-«emiL re,1 Alsne et l'Oise (Puissaleine et ' u nev ères), (,choc de deux nouvelîes at. riuide ile™and°s' appuyées de jets de feu ;i1:,m' les tranchées de la Courtine sino et. bombardement aérien d'une ' 1 o gaz toxiques à Dornach (Alsace). inapnV.™1IV"tTe aHemand à Bucarest avait usses ^ demandé que deux- torpilleurs é<a-m ®s au port do Turnu-Severin fussent ?ue l'équipage fût interné. . Le i»tre n^fntAref"?<; et a fait savoir au mi- Januhi donné que la navigation sur le 11 Pouvii» '-^re' ueutraiité de la Roumanie irpiiip,.',. violes par le passage de ces lie irnr iV"' î r(:Ponse est significative, car '"ssie reconnaissance du droit de la lu'?ario V01yex u.ne Iorce expéditionnaire en »«ie par la VQle du Danube FRANCE ET BELGIQUE. ECHANGE OE TELEGRAMMES. En reprenant la présidence du conseil, M. Briand a adressé à M. d& Broqueville, chef du cabinet, un télégramme -extrêmement sympathique pour la Belgique. En voici le texte:— Paris, 31 octobre. Son Excellence le baron de Broqueville, président du Conseil des ministres, Le Havre. M. le Président de la République m'ayant co-nfié dans le nouveau cabineit la présidence du Conseil, je me félicite en assurant Votre Excellence de mes sentiments personnels, de trouver aussi l'occasion de lui réitérer, au nom de la France entière, notre admiration pour 1 héroïque nation qui la première a subi le choc de nos ennemis communs, et qui, à travers des épreuves inouïes, a su affirmer, en face des violations répétées du droit, l'immortalité des principes de la justice et de l'honneur. Fidèle à leur long passé de gloire et de courage, rivalisant d'endurance et de ténacité, nos deux peuples en armes voient leur solidarité s'aflirmer chaque jour, dans la lutte que leur ont imposée- leurs ennemis. J.e prie Votre Excellence de croire que, fidèle à la politique ds mon prédécesseur, j'aurai à cœur de consacrer tous mes soins à la poursuivre en étroite collaboration avec elle. A. BRIAND. M. de Broqueville a répondu par le télégramme suivant;— Le Havre, 31 octobre. Le ministre ^e la Guerre de Belgique à Son Excellence M. Briand, président du Conseil. Paris. Le culte du droit, de la liberté, de l'honneur noiis a rangés à vos côtés. Par l'énergie, la clairvoyance, la persévérance, votre gouvernement mènera la France à la seule jJaix durable et digne d'elle. Plein de foi en l'avenir, j'adresse au président et au vice-président du Conseil mes vœux ardents pour le triomphe de notre juste cause. , BROQUEVILLE. Voici, d'autre part, le texte des télégrammes i échangés par les ministres des Affaires étrangères de France et de Belgique:— A Son Excellence le baron Beyens, Le Havre. Au moment où je prends la direction du ministère des Affaires étrangères, je tiens à assurer Votre Excellence de mes sentiments personnels et à lui déclarer que le gouvernement de la République aura à cœur de resserrer encore les liens qui l'unissent à la Belgique et ne cessera de s'inspirer, dans la poursuite de leur tâche commune, des principes qui ont guidé mes prédécesseurs, depuis le commencement d'une lutte qui a si brillamment associé la vaillante Belgique à la tâche commune que nous j>oursuivons. BRIAND. A Son Excellence M. Briand, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, Paris. Je remercie bien sincèrement Votre Excellence, en mon nom et au nom du gouvernement, des sentiments qu'Elle a bien voulu exprimer à l'égard de la Belgique au moment où Ellev prend la direction du ministère des Affaires étrangères. De mon côté, en lui réitérant l'assurance de ma sympathie person-elle, je tiens à déclarer à Votre Excellence que la Belgique s'efforcera de resserrer avec la France des liens que les événements actuels ont si grandement fortifiés. Elle a l'inébranlable confiance que la lutte pdûrsuivie en commun avec les vaillantes1 troiipés de la'République et de ses Alliés aboutira au triomphe du Droit et de la Justice. BEYENS. ». FIERS. M, MAX, M. Adolphe Max', Ife vaillant bourgmestre de Bruxelles, a-t-il bien été transféré à Francfort, comme la nouvelle en a été publiée? Toujours est-il qu'un ami du " XXme Siècle " vient de recevoir une lettre datée du 18 septembre, montrant que M. Max se trouvait encore à la forteresse de Glatz à cette époque. L'honorable bourgmestre, à cette date, avait déjà appris la mort de M. Louis Huysmans qui fut son patron au barreau. "C'est sous sa direction, dit-il. que j'ai fait, comme avocat stagiaire, mes débuts professionnels, il y a près d'un quart de siècle ! Tu sais les liens que créent de tels souvenirs. Je les sens d'autant plus vivement au lendemain du jour où mes confrères du barreau viennent de me faire la surprise de rn'élire au conseil de l'ordre, ce qui aura causé une grande joie à mon ancien maître, s'il en a été informé." Et M. Max réclame des nouvelles de ses collègues, les bourgmestres de Lalieux, de Nivelles, et Maurice Lippens, de Moerbeke. Il se demande les motifs de l'arrestation à Bruxelles de la directrice de l'école des infirmières du docteur Depage, que Mme Paul Vandervelde, la femme du conseiller communal, professeur à la Faculté de médecine, a aussitôt remplacée. Et il dit sa joie d'apprendre là-bas le magnifique exemple d'union et de charité que donnent les Bruxellois, à quelque classe, à quelque parti qu'ils appar- I tiennent. " Le dévouement féminin, dit-il, est admirable en ce moment dans toutes les classes sociales on Çelgique. On a pu voir siéger dans un même comité !a comtesse d'Ursel et la femme de feu l'échevin socialiste Georges Maes ! " •Une lettre récente rapporte ce joli mot de la très mondaine et très charmante Mme •J. May de Baucr, " employée " au service de la soupe communale: "Quand donc pourrai-je reprendre ma bonne petite vie inutile d'autrefois ! " Et toujours plein d'espoir, toujours vallant, M. Max rassure ses amis sur son état. " Ma santé reste parfaite," dit-il. A PROPOS DE CENSURE CE QUI S'EST A ANVERS. UN REPROCHE IMMERITE. La question de la censure fait l'objet < discussions nombreuses et d'incidents mên uans la presse française et anglaise. C'est donc une question d'actualité. Noi en profiterons pour revenir sur une qucstic un peu vieille déjà, puisqu'il s'agit de la ce: sure à Anvers. Beaucoup de nos lecteurs nous ont adresi à ce sujet d'amers reproches. Nous avor même vu Emmanuel De Boni, correspondai anversois du " Nieuwe Rotterdamsche Coi rant," se joindre aux tristes " Antwerpscl Tijdingen," pour reprocher à la Métropol notamment, d'avoir jusqu'à la derniè; minute " induit le public en erreur." Ce reproche nous stupéfie. Comment peut-on le formuler après que l'o a été témoin do l'aventure qui nous advii après l'annonce de la prise du fort c Barchon? Nous avions annoncé cette nouvelle, à regri comme bien on pense, mais estimant qu' valait mieux la donner que la réserv* jusqu'au moment où il faudrait tout de mon: annoncer que tous les forts étaient pris. Pour c'ètte nouvelle vrair. nous fûmes su pendus pendant deux jours ! Et, chos bizarre, qui témoigne bien de l'inoohérenc des sentiments du public, nous reçûmes, alor; une fournée copieuse de lettres d'injures ! O nous injuria alors comme on nous reproch après d'avoir "menti." Mais quand notre nouvelle au sujet de Ba: chon fut confirmée, la faveur du public non revint comme par enchantement. Nous dûme refuser des journaux, étant dans l'imposs bilité de satisfaire la demande. Et poui tant, la censure à dater de l'incident de Bai chon, se faisant de plus en jjlus rigoureuse, : ne nous était pas possible de dire tout ce qu nous savions. Nous sûmes notamment tous les préparatif que l'on faisait en vue de la retraite; nou sûmes pourquoi notre cavalerie tout entièr fut envoyée dans les environs de Gand ; nou vîmes partir pendant plusieurs nuits le trains et lès autos chargés d'archives e d'approvisionnements. Nous n'en avons rien dit. Mais eussions-nous pu le dire, même vei balement, que nous ne l'aurions pas dit. Les gens intelligents nous comprendront. Oui, mais objectera-t-on, point n'était besoii de déclarer jusqu'à la dernière minute que tou allait bien et de surprendre ainsi la popula tion d'Anvers par la nouvelle du bornbafde ment imminent: Il nous est aisé de répondre. Encore uni fois nous disions ce qui nous était imposé. I ce moment, l'état-major publiait des commu niqués en dehors desquels il était impossibli de dire Tien qui pouvait démasquer les inten tions de notre armée. Mais nous n'entendons pas nous retranche: derrière cette défense et nous ajoutons bier vite qus nous n'aurions pas agi autrement s nous avions eu la liberté de le faire. ■ U s'agissait de laisser ignorer à von Beselei —qui en fut tout baba quand il l'apprit—qu< l'armée belge se retirait et nous aurions dii autre chose que: "Nos troupes résisteni victorieusement. Nos forts tiennent," etc. toutes choses qui devaient confirmer Passait lant—admirablement informé par , ses nombreux espions—dans cette idée que la thèse d'Anvers " réduit de la défense nationale ' était toujours la thèse de l'état major? Et lioufe aiîfions contribué à dévoiler la retraite, à entraver celle-ci, à amener peut-être la capitulation de notre armée? Jamais ! En dehors de cela, nous n'avons cessé df protester contre les exagérations enfantines de la censure sur d'autres terrains, et nous y reviendrons çn temps et lieu. » U est étonnant, ajouterons-nous pour finir, que la Métropole doive se défendre contre un reproche aussi inepte. Mais e»mme ce reproche fait partie de tou1; ceux qu'on nous adresse à Anvers sous l'inspiration des«Allemands, il n'était pas mauvais que nous |ournissions à ceux qui nous ap-prouyent les arguments de notre défense. La /campagne d'origine allemande dirigée contre la Métropole procède de plusieurs motifs dont le principal est celui de notre vigoureuse campagne contre les Allemands d'Anvers et leurs amis. La première manifestation de la colère des Allemands fut la detruction systématique de notre immeuble et de nos ateliers. La seconde est la campagne actuelle amorcée par des mensonges.Cette campagne fait coup double. Nous dirons un jour pourquoi. — Le correspondant de Bucarest du "T?etit Parisien " dit quê cinq bateaux russes ont été signalée près du cap Sclialla (?) se dirigeant vers la côte bulgare. — Le contre-amiral français Ronarch qui commanda l'héroïque brigade deg fusiliers marins à Dixmude a été promu vioe-amiral. on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dan3 le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile ; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles: d'autres Belges résidant à Londres, à !a Bourse du Travail à 6, Catherine-street, Strand. NOS HEROS. LE JOUR DES MORTS A FOLKESTONE. A l'initiative de " l'Union belge " il a célébré, le 2 novembre, à Folkestone, un le vice solennel, où officiaient trois aumôr; ie militaires, pour les xépos dés âmes des dats belges morts au champ d'honneur. ls autorités civiles et militaires assistaient cérémonie, et l'église catholique, 'quoi vaste, était archi-comble. sé La colonie belge, les officiers et soldat: :s rendirent ensuite au cimitière de Shoroc it pour disposer des couronnes sur les ton de nos officiers et soldats qui y reposent. 10 Le général Coveliers. commandant la pl ,e' et M. L. Criquiilion, président de "L'Ui belge," prononcèrent ensuite des discc émus. n Nous réproduisons le dernier, qui î: it paraît réftéter très exactement les sentimi le qui animent tous les Belges vis-à-vis de vaillants morts:— t Une pieuse tradition a consacré ce jour * culte des morts, a dit M. Criquiilion, e 1 nous invite à nous souvenir de ceux c nous avons aimés, à qui nous devons de reconnaissance, et qui nous ont quittés p toujours. 0 II y a quelques instants, ô vous qui < 0 mez ici du dernier sommeil, nous av< '' appelé sur vos âmes immortelles, la mis 11 corde divine, et maintenant, nous joignar a vos frères d'armes, nous venons vous oi l'hommage ému de notre admiration et " notre reconnaissance. R Vous avez été de ces hommes qui se s s levés à l'appel de notre Roi, en entendanl f tocsin, qui sonnait à nos beffrois, comme clochers de nos villages, annonçant que ' Patrie était en danger 1 Vous avez appartenu à cette vaillante p e langue qui dispute notre territoire pië< pied, jonchant nos champs et nos chemins B corps meurtris, et se couvrant de gloire s Liège, à Haelen, à Rosselaere, à l'Yser. V e avez fait partie de cette petite armée s réalisa ce fait prodigieux, méritant l'éton s ment et l'admiration du monde entier, d'a\ pu seule, car elle n'était pas sérieusem aidée, arrêter pendant plus de deux mois, marche d'un colosse militaire qui, pend plus de quarante ans, avait préparé l'en hissement de notre pays! Ah! vous avez bien mérité, non seulem x de la Belgique, mais encore du monde ent i en préservant ainsi l'Europe de l'asservis ment à une race de barbares et d'assass que l'on ne saurait assez maudire. Un jour s'élèvera ici un monument où : noms seront gravés en lettres d'or, pend; qu'ils figureront dans nos annales transmi [ de générations en générations. U sera bien place, ce témoignage permam de notre admiration et de notre réc . naissance, sur cette teTre sœur de la nô | pour la communion du sang répandu pour défense d'une même cause de toute justice U sera bien placé sur cette colline domin: . la mer qui sépare nos deux pays, et dont a dit qu'elle pleurait toujours. | Il sera bien placé, tourné vers cette Pat | qui, elle, vous bénira toujours. Ah! J'y voudrais voir réproduit ce qui trouvait inscrit sur un monument c-élèl élevé, dans l'antiquité, à la mémoire héros d'une lutte titanesque entre Rome Athènes. " Sta, victor, hercës calcas." (' vous qui passez:, arrêtez-vous; car vous ai fouler des héros.")- Héros! ottl', Vous l'êtes p3(ir ftffiSifttali car vous êtes tombés à l'ombre du drape; car vous avez donrié généreusement vo sang pour le défense de deux grandes cam sacrées, pour l'Honneur et pour la Patrie. NOUVELLES DU P^YS. 'On annonce qu'un Zeppelin aurait été c truit dans les Ardennes, à Poix St.-IIube L'équipage serait sauf. L'autorité alleman s'est efforcée de cacher la nouvelle. * * * A la suite de l'arrêté royal paru au " Moi teur Belge," révoquant M. René de Cler comme professeur à l'Athénce de Gand. comité de l'Ecole Belge d'Amsterdam a ju que M. René de Clerck ne pouvait plus lor temps faire partie de cet institut. En con: quence M. René de Clerck a été démis de s fonctions de professeur à l'Ecole Belge. Les parents des élèves seront unanimes ratifier cette mesure. * * * La misère se fait terriblement sentir da toute la région de Turnhout; les pauvres-so légions. A la " Kommandantur " on a distribué bea coup de passeports pour la Hollande, aux pe sonnes âgées de moins de 14 ou de plus < 40 ans. * # * Voici une liste des condamnations encouru par quelques fonctionnaires belges et quelgu particuliers, qui sont accusés d'avoir aidé secourir les employés du chemin do fer < l'Etat, MM. Duwart, inspecteur dé, l'administrâtio I Bruxelles, ■> mois d'emprisonnement; Lecoc id., Bruxelles, 4 mois; Êegets, id., Bruxelles, | mois; Dendal, id., Bruxelles, 1 mois; Paspar id. Bruxelles, 1 mois: Lejour, chef de sectio Bruxelles, 3 mois; BysheuvêlL chef de burea Bruxelles, 3 mois; D'Hëft, cffM de gare. Ho garde, 1 mois; Paquet, surveillant. Mons. mois; Jacqmotte, id.. Nivelles, 2 mois; Del lieux, bourgmestre. Nivelles. 2 mois : De Bu let, bourgmestre. Baulers, -2 mois; Chatreu industriel, Nivelles, 2 mois; Durnont, indu triel, Chassart, 2 mois. Eu outre, quelques surveillants de Mons oi encouru des condamnations variant de quim jours à un mois, parce" qu'ils avaient refusé i reprendre le travail dans l'arsenal de Luttr L'ingénieur et le directeur en chef ont été co; j damnés à six mois de prison. NOS AMIS. LA RECONNAISSANCE DES BELGES. été Une cérémonie d'un très haut intérêt ph ser- lanthropique s'est déroulé hier au Crost iers Hall à Chelsea. Il s'agissait d'honorer pi sol- un témoignage de reconnaissance publique u Les groupe de dames et d'hommes de bonne v< î, la lonté appartenant comme elles à l'élite de 1 que société anglaise de Londres. Tous se trô: vent à la tête d'œuvres diverses intéressa: 5 se nos soldats on nos compatriotes réfugiés e liSe Angleterre. ^gg Au nombre des plus utiles de ces œuvre rappelôns: la salle de couture qui contribue fournir, notamment de lingerie, nos hôpitau lcc> et nos ambulances en Angleterre, au front < don en France; le placement des réfugiés dans de rnrs hôtels et des logements appropriés; le burea de rensignement pour le travail manuel; l'ei ous seignement do la fabrication des munitions, d ;nts trleo^age, etc.; la distribution des vêtement nos —^es vêtements sont envoyés même en Be b gique; la distribution des secours et des vivre à domicile. Et dans cette énumération son au maire, n'oublions pas les concerts du jeudi a t il Crosby Hall, dont c'était précisément l'ann que versa ire. Ces intéressantes séances ont pre la curé à beaucoup de nos artistes l'occasion d our se produire. Us ont donné aux Belges ami teurs de bonne musique, quelques heures d lor- saine distraction faisant diversion à la tri; >ns tesse eles temps présents. éri- L'initiative, l'organisation et la direction d .t à ces institutions philanthropiques reviennent îrir un nombreux comité dont on a donc fête hie de quelques-uns des membres les plus marquants Citons: Lady Lyttelton et le maire de Chelsea ont Rév. Hudson. ainsi que l'ancien maire M 'e Wilsh, trésorier; Mme Erskine Childers, secré au taire et la cheville ouvrière de cet ensembl la d'œuvres; Lady Vicomtesse Duplin et sa sœu Miss Bacon, toutes deux anciennes élèves d; ha. conservatoire de Liège, organisatrices des con j-à- certs du Crosby Hall; Mmes Wedgwood. di (je rectrice de la salle de couture; Loran Peai 4 sali, du tricotage; de St. John Partridge, d jus l'importante œuvre du vêtement; M. George qU'j Trevelyn, qui a sous sa direction des apparie ne_ ments. La place nous manque malheureuse 0;r meut pour énumérer tous ces philanthrope ent également méritants. Ia Un public de choix avait répondu aux in inj vitations des organisateurs de la manifesta va_ tion. Au premier rang nous avons noté 1: présence de Mme Paul Hymans, la princesse ;n£ de Montpensier, Mmes de Lhonneux de For jer temps, Reiitgens, comtesse de Robiano, Mme: sc^ Grenson, Goesens, Biolley de la Rousselière ;ng ainsi que les dames du comité anglais. Li salle était d'ailleurs absolument bondée. De: chaises avaient été réservées à nos brave: \ . soldats mutilés et éclopés, auxquels, eq outre un thé fut offert plus tard. "es La cérémonie a débuté par une partie musi >nt ca'e' a laquelle M. Willems, chef d'orchestn _ 0 des concerts populaires à Anvers, avait donm , " tous ses^ soins. Une pléïadc d'artistes de pre , mier ordre lui a d'ailleurs prêté son concours a A citer hors pair, Mile-Camille Beaulieu, qui ' dans une " Fantaisie " de Schumann pou' 111 piano, a conquis d'emblée les suffrages di on public, ainsi qui Miss Isolde Menges, qui . dans eles morceaux de violon de Hândel Kreisler, Schubert, n'a pas été moins applau ^ die. On a fait un vif succès au barytor Ruelens, qui a chanté des couplets charmants dont les paroles sont dues à Mme Rentjens " Bravo, petits Belges ! " Un intermède de : q récitation, dans lequel Mme Bianca Conta , Boin a fait ressortir ses qualités de diseuse, * a plu également. Enfin, le trio final de » "Faust," de GoimpjJ.*,Ladi' ' Duplin—remplaçant Mme d'Orne, indisposée , ' —le tenorino Vau Heg et' le baryton Ruelens, "le a transporté l'auditoire. C'est M. l'abbé Inglebien qui a harangué, an nom dés réfugie^ de Chelsea, les héros de cette touchante manifeâtatiôh. 'Puis M. Biolley de la Rouisilièré .a ,fait ,J'éfè^. defc initiatives, qui en Angleterre ônt é'i'logement contribué à soulager les maux de nos compa-!é- triotes. Les paroles des deux orateurs ont rt. été couverts de longs applaudissements, de Mais les bravos 'se sont changés en une interminable ovation a l'apparition sur l'estrade de Lady Lyttelton. Très émue, la noble ii- femme a répondu en français, et dans un c-k speech des mieux tourné, aux discours précé-le dent?, adressés aux membres élu comité :— gé —Vous avez tort, a-t-elle dit entre autres, g- de parler de reconnaissance: c'est nous qui ;é- vous sbmmes reconnaissants, car sans vous, eS sans votre héroïque armée, notre pays eût été ravagé, comme l'a été le vôtre... a Ces paroles, furent écoutées par nos compatriotes avec une émotion intense, et de nouvelles acclamations retentirent quand os Lady Lyttelton regagna sa place. C'est Mme nt Erskine Childers qui lui succéda et la si dévouée secrétaire du comité eut, elle aussi, en u- un français très pur, pour les Belges, des r- paroles de sympathie et d'admiration, le Quand les applaudissements se furent calmés, eut lieu la remise de quelques souvenirs aux membres du comité. Les dames es "avaient été fleuries, un album artistement relié 5s fut offert à Lady Lyttelton ; des médaillons re-à présentant des figures allégoriques ont été re-le mis également aux membres dont nous avons rappelé les noms. Enfin, chacun reçut Un su-n, perbe programme noué de rubans aux couleurs q, nationales et dans lequel était intercalée une 4 magnifique eau-forte do van Cleemputte: 3, "L'Angleterre recevant les Réfugiés." a, U était très tard quand on se sépara. Et a, chacun quitta le local du Crosby Hall, situé, ii- on le sait, dans des parages assez éloignés, en 3 emportait dè cette impressionnante céré-a- raonie un souvenir ineffaçable. r- -—-—-— —_____ —L'organe vénizéliste " Pafris" adresse un s- suprême appel au gouvêrfièrrtétit pour qu'il abandonne sa neutralité et mette fin au péril it bulgare. L'agrandissement de la Bulgarie, ie écrit-il, signifie la ruine de la Grèce, car on îg nê doit j%as s attendre à oc quo l'Alleinagne, î. lorsque la guerre en Europe aura pris fin, con-î- tinue à empêcher la Bulgarie d'attaquer la Grèce. ECHOS. -o- Au Club Albert de Tunbridge Wells. Le comité du Cïub Albert a l'honneur d'inviter tous les Beiges résidant à Tunbridge Wells et aux environs à l'assemblée générale j. qui se tiendra en *son local aujourd'hui fi novembre à 3 heures. y A l'ordre du jour: 1. Election d'un commic-11 saire; 2, remise d'une carte de membre; 3, u organisation d'une fête intime à l'occasion do > la fête du Roi. a Pour nos chanteurs, + ^ Au programme de la fête qui sera organisée 1 le 15 novembre à l'occasion de la fête du roi u Albert, par la Ligue des Patriotes, on exécutera une cantate composée par M. le com-:s positeur Lebrun, sur les paroles du " Graud à Drapeau" de M. Antoine Borboux. x En vue de cette solennité un appel urgent ■t aux chanteurs professionnels et amateurs, ■s bons musiciens: sopranos, mezzo-sopranor, u ténors et basses, en les invitant à s'inscrire de suite, Cranworth-gardens, 21-23, Brixton, S.W. u Consultations infantiles. jS Un comité de dames belges vient de se for-mer sous la présidence de Mme Paul Hymans s dans le but d'organiser à Londres des con» sulfations infantiles. !' Ces consultations s'adressent non seul, ment aux enfants des militaires, mais aussi aux " enfants des familles bqlges en général résidant; e à Londres. " Elles seront gratuites et dirigées par Un e médecin spécialiste belge. Les enfants y seront admis jusqu'à l'âgé'da trois an.--. f Les nourrissons seront l'objet d'une âtten-a tion toute spéciale, et les mères inexpérimeu- 1 tées y recevront tous les conseils désirables. Des locaux appropriés, situés dans divers > districts, sont mis gracieusement à ja dispoVi- • tion de l'œuvre par des comités'"anglais ; .les ' consultations s'y donneront chaque semaine. 2 Nous indiquerons très prochainement les lo-r eaux, ainsi que les jours et heures des con» 1 sulfations. Nos inventeurs. Un de nos compatriotes, M. B. Pa.-sat, qui ha- 3 bite l'Angleterre depuis plusieurs années.et 3 s'occupe de recherches en matière d'aviation . avec un assiduité des plus méritoire, vient _ d'inventer un mécanisme des plu§. ingénieux 3 qui permettrait à un avion de s'élever du sol de façon presque verticale. Cet appareil consiste -c n plusieurs séries . d'ailes accouplées qui, à intervalles régulier-, L changent d'angle d'incidence pour éviter la 5 résistance de l'air, prennent ensuite une posi-. tion d'attaque pour produire un battement de 3 haut eu bas donnant des résultats ele sustentation des plus remarquables. t Au moyen d'un appareil réduit construit . dans un but de démonstration, l'inventeur , prouve qu'avec un cheval de force il est ai<-ment possible de soulever verticalement de terre un poids de 20 kilogs; un moteur d'avja-. tion actionnant l'appareil enlèverait, d'après > les calculs de M. Passât, un poids de 2000 [ kilogs. Cet appareil, dont l'inventur vient 'de ^ prendre le brevet, est d'un mécanisme fort simple; à une certaine vitesse le changement d'angle des ailes se produit presque automa-; tiqnement. Il permettrait non seulement à l'avion de s'élever de terre presque verticaie-1 ment, mais encore, une fois enTair. de planer 1 sur place ou de partir, au gré du pilote et au • moyen d'un changement d'anglt, à une vitesse considérable. M. Passât, qui habite à Winibledon, Cotten-■ ham Park, n'est pas d'ailleui- à sa première invention. U y a cinq ans il_construisit un : appareil à ailes battantes qui prouva que -la théorie de l'ornithoptère n'est pas une utopie. La dernière invention de M-.Pa.-sat offrirait tout particulier p.pur J'a.viation militaire; misé en pratique, elle serait susceptible de rcaeke dorpréciflu^^e^jp^ à la cause d£s Alliés. Nous espérons que l'inventeur ne tardera pas à recevoir les supports,- finaneiç.i s nécessaires a l'ejcpÇàitatioii- et à ia mise èn valeur dé son brevet. i-k uij , . f \jA> ' BANQUE"BELGE POUR L'ETRANGER SOCIETE ANONYME ' (Filiale de la Société Générale de Belgique) CAPITAL - - Fis, 30,000,000 RESERVES - Frs. 2,023,000 SUREAUX A LONDRES ; Bishopsgate, 2, E.C. (P.O. box 537). BUREAUX A BRUXELLES; Rue das Colonies, 08. SUCCURSALES; Rotterdam, Shanghai,Tientein, Pékin, Le Caire, Alexandrie. S'occupe d3 toutes affaires do banque: Ouvertures de comptes, productifs d'intérêts. Encaissement de remises simples et docum întaire?, Ouvertures de crédits simples et documenMr.n-s, Lettres de Crédits, Encaissements et négociations <Xo coupons, titres amortis, etc., etc. Service spécial dê change et transferts avec tous pays. imKÎESSER A LA DIRECTION ; 2, Cishopsgata, E.C. ANNONCES." 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s v.p Prière dé s'adresser directement à nos bureaux, 103, Slic». la ne, au premier. DEXTISTRV.—VICTOR COTU.S, d'Anvers (nie QueUinj;), oonp-ultations toi:s 'os je; -, 2 30 a 6 _h«ures. Oxiord-strtet 351 _Tr ' pb< Df, 27S2 Mayîni DELLE bolge. bonne famille, «Jem;ùldé plaë? bureau, meilleures réîére»K'es.—Ecrire M. .M., bureau du joufnal. DELLE, sténo,-dactylo, français, flamand, «horch^ place correspondance ou àuhe.—T3cnn \ I» bureau du jouraaK IMtENIBUR, disposant <\ipitan\. dos n c ^micr relations arec inventeur fabrications immitiofis, muter."1 RttOïW.—Ecrire atec détails, M. Charles V . 4: PuItehej'-st re?f. \\ JCÔTMAX, lié ligne o-e D.A.B.. eu c-am-• pagne, demande personne pour corre. pondi ON offre P hostilité dalis Londres et du tfa^ail paré à une institutrice <îe rlent^île et -irr dentellières expérimentées sans famille.—Ecrire à la sicrctaire 47 Upper Brcok-street, Loxidon, W.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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