La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 September 1918
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s.n. 1918, 29 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hx15m63911/
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The Newipaper for Belgian» LA MÉTROPOLE ONE PENNY „ 3iSq CEBWKÏ» ÏU tuv ont s« dix cnrnts PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux ; 43, Ckancery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Holhon» 212. f 3 «ota 9 «ta. Abonnements p 4 6 mois i7 «h, l CN" ja |b5«» ANNEE DIMANCHE 29 ET LUNDI 30 SEPTEMBRE 1918 ° No. 272-273 LA GRANDE GUERRE Succès anglais vers Cambrai 18.000 PRISONNIERS Lcouo de tkéatre de l'armistice bulgare Samedi midi. événement qui domine toute la situation emoment est la demande d'armistice for-epar les Bulgares. Cette demande adres-m gouvernements alliés est entourée, „cil convient à tout ce que fait faire l'Aime de contradictions et de manœuvres pparence opopsées, mais en fait tendant lême but : l'Allemagne veut la paix par dations afin qu'elle puisse faire dire à toireque l'Allemagne n'a pas été battue, avance rapide en Bulgarie lui a fourni jsion qui avait été refusée à l'Autriche, [proposition bulgare d'armistice n'en est moins, et à juste titre, considérée par les miements alliés comme parfaitement re-bleen principe. Elle leur est parvénue par voie responsable qu'il n'est pas nécessai-indiquer pour l'instant, indépendamment i demande adressée au général Franchet perey, commandant les troupes alliées à nique. est évident, en effet, que si la paix avec lulgarie pouvait être signée séparément, avec la Turquie suivrait sans aucun dou-Sous pourrions arriver au secours de la manie exténuée et épuisée méthodique-f par la vampire allemand et que, surtout, i aurions mis fin aux rêves insensés de el-Europa, coupant l'Europe en deux Me seul avantage de l'Allemagne. t première nouvelles qui a été portée à la laissance du public relativement à ces de-des d'armistice est celle de la démarche par un officier parlementaire bulgare au ral Franchet d'Esperey. La demande nistice lui fut adressée par le général To-K, commandant en chef en l'absence mo-lanée du général Jekoff. Cette demande mait une suspension des opérations pen-[48 heures afin de permettre l'arrivée de [délégués du gouvernement bulgare, M. jipketeff et le général Loukoff, qui dent, avec l'approbation du roi Ferdinand liir les conditions d'un armistice et éven-lement de la paix. Comme cette requête aurait pu n'être ine ruse de guerre, télégraphie le général pis à son gouvernement, pour permettre (groupement des forces bulgares ou f'ar-î de renforcements, j'ai fait remettre la use suivante : Jai l'honneur de vous accuser réception otre lettre du 25 septembre 1918, que Vo-Excellence m'a envoyée par l'intermédiaire Mnmandant en chef des forces britanni-i en Orient. Ma réponse que je remets à l'officier su-sur bulgare qui apporta la lettre en ques-ne peut-être, vu la situation militaire que me suit : Je suis dans l'impossibilité d'accorder ou irmistice ou une suspension des hostilités puisse mettre obstacle aux opérations, accent en cours. Je recevrai, néanmoins, ■ toute la courtoisie appropriée les repré-* dûment accrédités du gouvernement 'I de Bulgarie auxquels Votre Excellence " dans sa lettre. Ces messieurs pourront resenter accompagnés d'un officier portant rapeau blanc." Commandant des forces alliées en Orient Mivait guère faire d'autre réponse. Peut-eut-il pu faire remarquer cependant que lee bulgare comprenant des éléments al-inds il regrettait de ne pouvoir faire con-ce à ces éléments, le nom Allemand sâgni-''"'bison. Mais après tout, le refus est en ijettie la preuve de la méfiance justifiée ecessaire en ces circonstances. 10>'ez comme les événements corrobo-■We appréhension. Un télégramme de ln dit que l'offre fut faite par M. Malinoff, 0Uleau premier ministre, qui a succédé au "anophile Radoslavoff, de son propre gré, ! "ssentiment du Roi, du parlement ou ''^mandement militaire. ryln 'ait entendre que des renforts sont ïes et qu'à Sofia on est mécontent du Malinoff. 'a8{ons que si la réponse du général fran- 'eut ^ autre il n'y aurait rien eu de ces [veux. jK de Vienne comme de Berlin, on dit Protestation solennelle va être envoyée y® demandant la mise en accusation de jn°ff pour haute trahison. ISon,a l'impression ici que M. Malinoff Cri?' Sa ProPre initiative. Bref, c'est , ei"e à l'encre, suivant la bonne for-^manique.Dd 0nneaussi comme possible que M. Ma-^*rtain de l'appui du peuple et de l'ar-[ajj6 ma'tr',atée par les Allemands, au- I"0' lu'il en soit, et nous ne taderons pas à !'S' 'I est certain que notre inaltérable confiance a de multiples raisons de se muer aujourd'hui en certitude. La première de ces raisons est le progrès constant de nos armées en France. L'armée anglaise est à 3 milles de Cambrai et a fait 5.000 prisonniers. Dans l'avance en Champagne les Français en ont fait 10.000 et les Américains 8.000 avec 100 canons. Les points d'attaque anglais furent de Sau-chv-l'Estrées jusqu'au sud de Gouzeaucourt. Beaucamp, Flesquières, Marcoing et Grain-court sont entre les mains des Anglais, ainsi que Bourlon, Sauchy-l'Estrées et Sauchy-Cou-chy.Les Français ont franchi le chemin de fer à l'est de Somme-Py et capturé Gratreuil et les bois de Cernay et de l'Echelle soit une avance de 12 kilomètres à certains points. Les Américains ont pris Charpentry, Véry, Epenonville et Ivoirv. Les Serbes ont pris Deli Carmen. Leur cavalerie a pris Kochana, menaçant les communications des Bulgares avec Sofia. Uskub est vigoureusement défendu par les Bulgares. Les Anglais sont à Strumnitza. ♦ Emprisonnement de M. Pru-n Le Havre, 27 septembre.— M. Prum, maire de Clervaux 'et chef du parti catholique dans le Grandi-Duché du Luxembourg, qui déjà avait subi une peine d'internement en Allemagne, vient d'être condamné à une peine d''emprisonnement de trois mois pour avoir, en public et en présence d'officiers allemands, stigmatisé de nouveau comme un crime l'invasion de la Belgique et du Luxembourg.— Reu-ter.♦— Le cour ier aérien en Belgique envahie Depuis quelque emps, des bollonnets belges distribuent, en Belgique occupée, une publication spéciale : Les bonnes nouvelles, qui donnent régulièrement à nos compatriotes opprimés, un grand nombre de renseu gnements sur l'armée belge et celles des Alliés et de nombreuses informations concernant les événements que la presse embo-chée a reçu défense de publier. Mais l'occupant n'entend poin qu'un écrit non censuré passe sous les yeux des victimes de sa dure oppression et il vient de décider que quiconque n'aura pas rapporté, à la plus prochaine "Kommandantur", dès leur arrivée sur le sol, les numéros de oe "courrier aérien" ou de toute autre publication ton-bée du ciel, pourra être condamné à 3.000 marks d'amende ou à un an de prison ou les deux peines cumulées. Mais, malgré ces menaces, nos compatriotes s'emparent avec avidité de ces publications, les lisent, les copient, les colportent et bénissent cette "manne céleste", qui ravive leur courage, stimule leurs espérances et leur apporte la certitude du triomphe prochain.♦ Une conférence de M. Haveiock Wilson # M. Haveiock Wilson, président de l'Union nationale des gens de mer de Grande-Bretagne, a pris contact avec le public parisien, convié à l'entendre dans une réunion organisée au cirque d'Hiver. L'apôtre du boycottage de l'Allemagne après la guerre n'a pas eu de peine à faire adhérer les douze cents assistants qui l'ont écouté et vigouresuement applaudi aux idées qui lui sont chères et auxquelles se sont déjà associés, par voie de référendum, 1.500.000 soldats de l'armée anglaise, 250.000 marins et 300.000 dockers. Il a suffi que, avec son âpre éloquence, M. Haveiock Wilson fît allusion à la t-agé-die du Lusitania, aux quarante matelots du Prince-Belge, assassinés avec une froide cruauté, et à cent autres crimes non moins révoltants, pour que l'assemblée, unie dans un même sentiment de réprobation contre ces attentats impardonnables, votât, à l'unc-nimité, un ordre du jour approuvant l'énergique déciion des marins britanniques. Après M. Wilson, le capitaine Tupper, qui refusa de transporter à bord de son bateau le socialiste minoritaire Ramsay Macdonald et l'empêcha ainsi de se rendre en Russie, vint, en une vibrante improvisation, réclamer justice pour ses quinze mille camarades de la marine marchande morts victimes de la barbarie germanique. Le président Wilson définit les conditions finales de la guerre Prenant la parole, vendredi soir, à New-York, à 1'occas.ion de l'ouverture du quatrième emprunt de la Liberté, pour lequel on compte atteindre uira total de £ 1.200.000.000, le président Wilson s'exprima de la façon suivante : "Après avoir jeté un regard rétrospectif sur la marche de La guerre, qui est devenue une lutte des peuples et des races, le président Wilson dit que l'Amérique est entrée danis la mêlée dès qu'elle connut le caractère de la lutte engagée et qu'elle eut conscience qu'aucune nation 1 nt pouvait y resiter indifférente. "Les conditions finales de la guerre i pour lesquelles nous luttons sont : "Sera-t-il permis à la puissance militaire d'une nation ou d'un groupe de nations de déterminer le sort des peuples, qu'ils-m'ont aucun droit de réglementer, sauf celui de la force? "Les nations puissantes seront-elles libres de causer diu tont aux nations faibles et de les assujettir à leurs projets et à leurs intérêts ? "Les peuples seront-ils réglementés et dominés jusque dans leurs affaires intérieures par une force arbitraire et irresponsable, ou par leur propre choix et volonté ? "Existerait-il une régie commune de droit et de privilège pour tous les peuples et nations, ou bien les puissants feront-ils leur bon vouloir, ne laissant aux faibles que le droit de souffrir? "La revendication du droit sera-l-elle laissée aux hasards d'une alliance où 1 xis-tera-t-il une alliance commune pour < bli-ger l'observation des droits communs? "Après avoir défini unie fois pour toutes ces cinq conditions fkiales de la guerre le président Wilson déclare que la paix ne peut être obtenue d'aucune façon par des marchandages ou par un compromis avec l'es gouvernements des empires centraux. Les expériences de Brest-Litovsk et de Bucharest ont prouvé qu'ils n'ont aucun souci de l'honneur et de la justice. "Il faut que tous ceux qui viendront s'asseoir autour de la table de la paix soient disposer à en payer le prix et à créer le moyen qui en assurera les effets. "Ce moyen indispensable est une ligue des nations constituée sous des conditions efficaces : "1. La justice impartiale doit être une justice «e connaissant pas de favoritisme, mais seulement les droits égaux des différents peuples; "2. Aucun intérêt spécial ou particulier d'une seule nation ou d'un groupe de nations ne peuit être la base d'un accord qui n>e serait pas compatible avec l'Intérêt commun ; "3. Il ne peut pas y avoir de ligues ou d'accords spéciaux dans La famille générale et commune de la Ligue des nations;"4. Dans la Ligue, il ne peut exister aucune combinaison économique et aucun système de boycott ou d'exclusion. 11e peut être adopté, sauf comme moyen de pénalité économique, par mesure de discipline et de contrôle ; "5. Tous les accords internationaux et les traités doivent être connus dans leur totalité au restant du monde. " ♦ Les sentinelles allemandes massacrent les Belges Six Belges, dont une femme de quatre-vingt ans, ont été massacrés par des sentinelles allemandes, le 20 septembre, sous prétexte qu'ils cherchaient à s enfuir en Hollande. Les sentinelles ayant tfeçu l'ordre de ne pas gaspiller leurs munitions ne tirèrent pas sur leurs victimes, mais les ataquèrent à coups de baïonnette et de crosse de fusil. Le jour suivant, 170 Belges, qui avaient précédemment tenté de passer en Hollande et avaient été emprisonnés dans uine écurie-, furent conduits sur lia. place du Marché à Fouron-le-Grand, près de Visé, et après avoir été dépouillés de leurs vêtements, ils furent fouettés publiquement par des soldats allemands. 4 Des réfugiés de Russie Stockholm, 27 septembre.— On apprend de source autorisée qu'un groupe de réfugiés venant de Russie et composé principalement d'Anglais et de Belges est attendu sous peu à Haparanda. Grand-duché de Luxembourg Les derniers événements La revue des journaux libres du grand-duché qui paraissent à l'étranger nous fixe sur les sentiments des Grands-Ducaux, au regard des événements récents : Visite de von Herttling à la Cour grand-duoale, mariage de la très jeune sœur de la grande-duchesse avec le baron de Kronprinz de Bavière, démission du ministre germanophile Kaufmaron, à la suite de la révélation du traité secret avec l'Allemagne au sujet des vivres. La Patrie luxembourgeoise accueille tout d'abord -un article éreinta.nt les supposed to be Luxembourgeois, qui s'inquiétant du mouvement hostile à l'Allemagne qui se dessine vigoureusement, ont pris pour antienne : "Nous voulons rester ce que nous sommes." Freiburger Nachrichten, Netie Zurchcr Zeitung, Berner Intelligenz Blatt, c'est à qui vantera l'attendrissante douceur de l'occupation allemande, à qui renchérira sur la stricte neutralité observée par la Cour, à qui se surpassera en maudissant la barbarie des aviateurs français et britanniques venant bombarder un territoire "neutre". Quel déluge d'articles signés "Un Luxembourgeois" ! Comme elle est belle et courageuse l'oeuvre qu'ont entreprise ces journaux : discréditer et salir aux yeux de ses amis une petite nation douloureusement impuissante, ligotée, baîllonnée ! Dans le même numéro, au sujet de la visite du comte Hertling, on apprend que le compte rendu officiel de cette visite fut rédigé comme suit : UN HOTE DE MARQUE Hier après-midi, le chancelier allemand est venu au château de Berg, rendre visite à la famille grand-ducale. Il arriva pendant -l'après-midi en gare de Trois-Vierges. Le capitaine Speller, ainsi que notre chargé d'affaires à Berlin avaient voyagé à sa rencontre.A Ettelbruck, l'ambassadeur d'Allemagne, von Buch, se joignit au groupe. Ensuite, le chancelier se rendit auprès de la famil'e grand-ducale, dont il avait fait la connaissance à Munich. M. le ministre Kauffmann salua également l'hôte de marque de la famille grand-ducale. Comme il a été spécifié expressément, cette visite avait un caracère purement privé. Mais voici qu'un hofbericht envoyé au journal dément partiellement le texte ci-dessus en affirmant que ni le capitaine Speller, 'ni M. Arendt, le chargé d'affaires à Berlin ne sont allés à la rencontre de M. Herding. Sur le mariage diplomatique allemand, le journal dit entre autres : Depuis longtemps — et cela malgré l'opposition de plusieurs compatriotes restés partisans convaincus de Marie-Adélaïde par une tradition que nous comprenons fort bien, que nous respectons (car l'Histoire prouve que le peuple luxembourgeois fut toujours très loyaliste) — nous n'avons cessé, sans trêve et sans répit, de clamer dans les colonnes de notre journal : "La jeune fille qui préside aux destinées de notre petit Etat n'est qu'un instrument dans les mains de l'ennemi. Tenue systématiquement à l'écart de son peuple, elle ignore tout de ses aspira-1 tions, de ses désirs nationaux. Elle n'a aucun contact avec lui. Tout son entourage est allemand, depuis son amie et conseillère néfaste "D' Montgelas" (comme on l'appelle vulgairement), depuis le Chambellan jusqu'à l'humble palefrenier qui nettoie les roues du carosse grand-ducal". En fiançant une de ses' sœurs au génial stratège bavarois, elle continue fidèlement à suivre la ligne de conduite politique qu'elle s'est tracée : faire du Luxembourg un "Bun-desstaat" allemand. Aussi nous n'hésitons pas à dire qu'il est très probable que cette honteuse et pres-qu'immorale promesse de mariage entre le reître grisonnant qui vient' d'atteindre la cinquantaine et la douce petite princesse qui n'a pas encore dix-neuf ans, ne soit que le premier acte d'une révoltante comédie diplomatique.Qui oserait encore affirmer que le second acte ne sera pas celui-ci : (Marie-Adelaïde, fatiguée du pouvoir, désireuse de repos, voulant fuir les bruits du monde et les responsabilités d'une charge trop lourde pour ses faibles épaules, ayant fait ses adieux à ses "féaux sujets" et, s'étant retirée dans un cloître, Antonia fait son entrée sur la scène, (monologuant) : "Puisque ma sœur Charlotte ne veut pas accepter le trône, il faut bien que je me décide... ; du reste, mon fiancé le désire, mon Ruprecht... Ich liebe dich... Il n'est pas très beau ni très jeune, mais je l'aime tant... et Mlle de Montgelas m'a raconté de si belles et de si glorieuses choses de lui... Je Le Gouvernement belge publie un livre gris colonial Le gouvernement belge publie un Livre Gris colonial qui répond aux accusa^ tions mensongères des Allemands concernant la campagne d'Afrique. La défense du gouvernement .belge est basée sur des témoignages et des documents die source exclusivement allemande. L'ensemble de ces pièces établit à l'évidence que .si des atrocités furent commises en Afrique, c'est du côté allemand qu'elles se sont produites. La première reproduit les procès-verbaux de l'enquête faite par l'auditeur général attaché à l'armée belge d'Afrique, sur les mauvais traitements auxquels les Allemands ont soumis les Européens, militaires et civils, hommles et femmes, détenus au camp de Tabora. Le Livre Gris publie en regard des témoignages d'autorités allemandes, des ! lettres et.des déclarations établissant que les Belges ont traité indistinctement tous les Allemands avec humanité et ont eu des égards pour eux, taint en Afrique qu'au cours du rapatriement. w Memento ! M. H. Rieth, d'Anvers, se souvenant de ses exploits de reître en 1870, a repris, à l'âge de 70 ans, du service dans l'armée allemande. M. Kurt Rieth, son fils, est à La Kommandantur de Bruxelles. On pourrait s'en souvenir en haut lieu ♦ Encore des preuves de l'agression allemande La Munchner Post, organe des socialistes majoritaires de Bavière, publie une série de documents établissants une fois de plus que la guerre a été voulue et préparée par le parti militaire allemand. Le 10 mai 1914, le général Keim, qui, dit le journal, depuis sa mise à la retraite, itau au service de la maison Krupp, prononçait à Posen un discours contenant les propos suivants : "Nos ennemis sont les politiciens qui vont à la conférence de La Haye et qui travaillent à répandre en Allemagne l'horreur de la guerre." Dans la même réunion pangermaniste, le général von Litzmann disait : "Le ministre de la Guerre a déclaré que l'Allemagne devait avoir à chaque instant assez d'effectifs pour prendre une offensive foudroyante." Une nouvelle revue illustrée Uber Ailes avait été lancé à grands frais par l'entourage de l'amiral von Tirpitz et publiait chaque semaine des articles belliqueux contre l'Angleterre.Le député Conrad Haussmann écrivait : "Tirpitz nous conduit au galop à la guerre."C'était à l'époque où l'affaire de Saverne venait d'établir définitivement l'impuissance du pouvoir civil devant le pouvoir militaire; cette impuissance persiste, conclut la Munchner Post, "notre gouvernement se laisse battre dans chaque rencontre par les militaires. Nous vivons sous un régime de dictature militaire camouflée. La politique allemande est faite au grand quartier général qui contrôle toutes les négociations, tous les traités de paix, toutes les nominations des ministères." crois voir une auréole de victoire qui resplendit..."La Justice dit sur le même sujet : La duchesse Marie-Adélaïde n'est pas mariée. On a prétendu, il y a deux ans, que le Kaiser avait voulu lui forcer la main — c'est le cas de dire — en liant plus étroitement le Luxembourg à l'Allemagne, par une union entre la jeune souveraine et un prince de Hohenzollern. On dit aussi qu'elle s'y est refusée. Je ne crois pas que ce soit seulement dans la crainte de voir l'Allemagne s'emparer tout à fait du Grand-Duché. Déjà c'était chose à peu près faite. La duchesse avait été élevée par des maîtres allemands et avait une gouvernante allemande. Quant au Luxembourg, il était soumis à un "Zollverein" des chemins de fer et des douanes, semblable à celui que l'Allemagne voudrait imposer à la Belgique et qui permettrait aux sujets du Kaiser d'être dans le Grand-Duché comms chez eux. Enfin, le Comité Franco-Luxembourgeois a organisé dimanche ier septembre une grande réunion de protestation pour "s'élever contre e scandale des fiançailles de l'ignoble Kronprinz Ruprlecht de Bavière, l'envahisseur de notre patrie, avec La princesse Antonia de Nassau, appelée inexactement et injurileusement pour nous, Antonia de Luxembourg".

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