La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 30 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m901z42w85/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE.. MERCREDI 80 JUIN 1915. N°- 181. lTgrande guerre. a NOUVELLE LIGNE RUSSE—LA PROCHAINE BATAILLE—OU S'ARRETERA LA- RETRAITE—REPRISE DE L'AT-! TAQUE CONTRE LENS—LA FORTE-kess£ÇE VIMY.-M AÙVAIS TEMPS EN ITALIE.-LA CONQUETE DE L'AFRIQUE ALLEMANDE. Les Russes confirment maintenant la nouille, annoncée hier-par le;communiqué autri-c:en, de la retraite de„ leUr armée, ou plutôt kdeux ailes de leur armée.de Galicie 6ux la -uvelle ligne d'eau de la"Gnila Lipa. Ils ajoutent qu'ils ont infligé le '26, avant leur rc,ii!, de fortes pertes aux Allemands en reposant avec succès leurs attaques acharnées •yr le Iront Bukhatchevetz-Halicz. Pétrograde précise aussi ce qui se passe au nord de Lem-^et sur la Tanew. Là, les troupes russes retirées sur la ligne Tomacheff, Belz et Kaniionka, contre laquelle l'avance de l'ennemi continue. D'après le nouveau communion autrichien, les Austro-Allemands ont pris flilicz et sont maîtres du Dniéster. Au noTd-1 ^je la capitale galicienne ils ont capturé pluoiv tandis que les Russes se retiraient sur iNfll. I jjusi. l'histoire- se répète. Après la prise l/eLemberg, comme après celle de Przemysl, [.'s Russes ont complètement frustré l'ennemi ■iu résultat de sa victoire; chaque fois, par ne habile manoeuvre ils se sont retirés sur de nouvelles positions en se couvrant par des effectifs d'arrêt qui, une fois leur mission rem-:!:•?, ont rejoint sans encombre lé gros des irmées après avoir infligé de grosses pertes à 'adversaire. Par.deux fois, la tactique aus-r-allemande, dont l'objectif est nécessaire-Dent de percer le front russe, de couper ou encercler une ou plusieurs armées et de les nnihiler. a misérablement échoué. La stra-ide russe est évidemment supérieure. C'est étro?rade et non Potsdam, qui est maître des pérations dans l'est : les Austro-Allemands ont où les Russes leur commandent d'aller ; à chaque avance, ils s'affaiblissent. C'est ! qu'on appelle la " retraite en échelons " ,ec supériorité, tactique et stratégique du té des arméé.s en recul, mode de combat m? lequel les Russes sont liasses maîtres et li détruisi t les plus magnifiques .armées que dix-neuvième siècle ait jamais vue réunies, Iles du errand Napoléon. Où s'arrêtera la retraite russe? Une dépêche m ter nous annonce déjà que les autorités lit-a-ires de Pétrograde ne prévoient pas de jlen.ts combats sur la Gnila Lipa, mais plu-sur la Zloialina, qui coule parallèlement, i3*à l'est, se jette dans la Dniéster à Nizi-w et- qui est plus, favorablement située au int vue des communication,s par rail, ms allons donc probablement .assister à une uvelle bataille. A notre avis, elle couvrira e nouvelle retraite, qui entraînera l'ennemi i.s loin encore. Les Russes jouent leur jeu inique. Us n'ont pu écraser les Austro-lemands en Galicie ou dans les C-arpathes; vont essayer de les battre sur leur propre rain. en gros ou en détail. On peut être r que. dès que des circonstances dont nous pouvons être juges le permettront, ils les itront. 5n attendant, notons l'échec d'une diver-n autrichienne en Pologne, sUr la Yistule. us le district d'O.iaroff et particulièrement :our de Cliniany. L'ennemi fut repoussé avec les et ne recommença plus son attaque. II sarde bien, d'ailleurs, d'en souffler mot. >ur le front occidental, les opérations contre is ont repris. Une attaque d'infanterie sur chemin creux d'Angres-Ablain, préparée ■ un vif bombardement, a permis aux inçais d'avancer un peu. Partout ailleurs, ne sicnale pour ainsi dire que des dueds rt-illerie. Dans l'Argon ne, on se bat avec îarnement autour de Bagatelle, et de fort !S. Dans les Vosges, une contre-attaque îmande a provoqué un léger recul sur les iteâ de Metzeral, mais le terrain perdu a déjà regagné en partie. Les Allemands se it aperçus sans doute de la gTavité de la nace française dans cette région et se sont •bablement renforcés. Calme complet sur fronts belge et britannique. /intérêt principal de la lutte dans l'ouest concentre évidemment sur l'Artois. Il ne it, cependant, pas plus de ce côté qu'&il-rs, s'attendre à un coup de théâtre. Des )èches non officielles signalent en effet com-n Ie.s combats sont acharnés et quelles >rmes difficultés les Français Tencontrent-)eine ont-ils été chassés de Souchez que les emands se sont mis à'transformer les hau-rs de Vimy en une formidable forteresse, on peut être sur qu'ils.la défendront avec lergie. du désespoir, car ils savent qu'elle istitue le dernier obstacle contre l'avance nçaise dans la plaine de Lens et ils ne re-eront certainement pas devant de coûteuses itre-attaques pour éviter la prise de ce cen-indùstriel qui crérart dans leur front un lent dangereux. On dit du reste que, >ique celles soient mal nourries,, le moral i nouvelles, levées allemandes est excellent, lutre part, il est hors.de doute que les Fran-s se préparent à une nouvelle campagne liver; iis- viennent de -commander encore l-e baraques en bois à des industriels •^es, destinés à servir d'abris aux troupes idant la mauvaise saison- Les Alliés sont "s.de la victoire, m^is il devient de plus en évident que le temps est un facteur avec uel il faudra largement compter pour Jiser l'ennemi. Peu de nouvelles du front 'italien, où le mau-temps contrarie les opérations. En Çar-de l'artillerie lourde montée au prix de difficultés sur "un pic élevé, a réussi à rol>arder un camp autrichien situé de l'autre 'é du Pal Piccolo. Les aviateurs ennemis t fait preuve d'une certaine activité, mais ^ d-e faibles résultais, nullement compa-par exemple à ceux obtenus par un rn français, qui a de nouveau réussi, malgré les précautions allemamdes, à jeter huit lmbos sur les hangars à Zeppelins de Fried-tàahafen (lac de Constanoe). Dans l'Afrique occidentale allemande, Botha ."ttemt Otjivarango <*t Oliandyande, à 150 pmétreR des terminus du chemin de fer, Jootfontein et Tsumeh. LA "DEUTSCHE SCHULE" DE BRUXELLES. QUELQUES CONFERENCES. On sait que la " deutsche scliule " de Bruxelles a rouvert ses portes dépuis plusieurs mois. Un journal boche rend compte des conférences qui y eurent lieu il y a déjà quelque temps. Le public de ces conférences n'est plus celui qu'on était accoutumé d'y voir, dit-il. Nous aimons à le croire! D'abord ce doit être bien mieux ainsi; il y a plus d'harmonie: rien que des boches. Les boches d'un côte, nous de l'autre, tel est notre idéal ! Seulement nous ne nous contenterons pas de les mettre ensemble, mais aussi bien loin. Le programme des conférences est tout uniment alléchant. Le professeur Rathgen a ouvert la série par une causerie sur Léopold II et le Congo. Sans avoir eu le plaisir d'y assister on peut assez bien se figurer ce qu'elle a été et les nombreuses .allusions que, avec une mauvaise f-oit toute germanique l'orateur n'aura pas manqué de faire aux sympathies du Roi pour Allemagne. Sans compter le plaisir de salir un grand Belge, cette inepte théorie a l'advanta'ge de répondre aux Allemands qui se sont étonnés du peu de succès de l'immense propagande germanique des dernières années en Belgique. Eh bien quoi ! mais le peuple nous aimait, nous l'avions dans la main; seulement c'est ce roi vendu à l'Angleterre.... etc. "Tandis que Léopold II..." et le petit jeu continue. On serait tenté de plaindre les auditeurs si l'on ne se souvenait qu'il n'y avait que des Allemands dans la salle. M. Rathgen a-t-il aussi rappelé à son public le mot que l'on prête à Guillaume II à l'annonce de la mort de feu notre roi : " C'est un grand conquérant qui disparaît." Celà eut donné à réfléchir à tous ces teutons. Sans guer-re Léopold JI nous a donné un territoire quatre-vingt fois plus étendu que notre patrie. Guillaume, par contre, plonge -toute l'Europe dans une lutte tragique et sanglante pour arriver sans doute à devoir diminuer ses frontières ! Et maintenant- sare: tenons-nous bien, nons voilà au Vaudeville ! " Dann fûhrte Max Hoch-dorf sein Publikum in die belgische Li-teratur ein...." Voilà donc ce monsieur venant faire chez nous l'élog de nos ecrivines! Nous sommes par trop touchés de cette attention et d'autant plus que ces dernières sont rares chez nos ennemis. . Mais, à parler net, cela est. tout bonnement ridicule. Qu'est-ce que M. Max Hochdorf ■ peut bien comprendre à notre; littérature? Est-ce que nous nous mêlons des machins de chez lui ou. des romans, des ■ ' Romôdianti.nnen " quelconques de M. Bloem? Le clou de cette série hilarante a été la conférence de M. Walter Bloem de joyeuse mémoire qui a offert à son Publikum eine stunde wirklichen genusses ! A nous -aussi d'ailleurs! Vous ne vous doutez pas en effet du sujet que M. Bloem a choisi: " Les similitudes entre la guerre de 70 et la guerre d'aujour-d'hui." A part la manière de combattre qu'emploient nos ennemis, nous n'en voyons pas car tout nous semble prendre une tournure tout à fait contraire. Mais M. Walter Bloem est un "homme très subtil. Et puis, quoi, il faut bien s'amuser ! G. I. NOS CHARBONNAGES EN 1914. UN BILAN. Du rapport que vient de faire paraître la (Commission administrative de la Caisse de prévoyance des Charbonnages du Couchant de Mons, nous extrayons quelques renseignements relatifs à la situation de l'industrie minière pendant l'année 1914. Il y a vingt sociétés minières affiliées à l'Association. Durant 1914, le travail a été interrompu, par suite de la guerre, du 24 août au 14 septembre. A partir de cette date, le travail a été repris dans les charbonnages borains, mais, en général, il n'a été possible d'occuper les ouvriers que trois jours par semaine. Il en est naturellement résulté une très forte réduction du montant des salaires payés aux ouvriers. Partout, le chiffre des cotisations versées à la Caisse de prévoyance a été considérablement amoindri. Les salaires payés par les vingt sociétés minières du bassin borain se sont élevés à 37,062,104fi\, pour un total de 8 millions 173,391£ journées de travail, contre 47,748,624 francs pour 9,989,373 7-10 journées, en 1913. Du fait de la guerre on a donc payé en moins aux ouvriers, en salaires. 10,6S7,920fr. Malgré cette situation difficile, les pensions dues aux. vieux mineurs, aux veuves, etc.. ont été payées entièrement et régulièrement. Mais le déficit qui était de llQ,421fr. 91c. en 1913, atteint à présent 439.12ôfr. 21c. Il montre l'importance des sacrifices consentis par quelques-unes des firmes charbonnières affiliées. En 1914, la Caisse de prévoyance a pensionné 392 vieux ouvriers, parmi lesquels 242 avaient atteint ou dépassé l'âge de 60 ans; 150 avaient un âge compris entre 55 et 60. Sur les 242 ouvriers pensionnés à 60 ans ou plus, 236 continuaient à travailler dans les mines et 167 étaient occupés dans les travaux du fond, soit près de 71 pour cent. La part d'intervention des sociétés minières s'est, élevée à 655,327.91 fr. La contribution mensuelle à charge des ouvriers ayant moins de 30 ans est de O.oOfr. par mois. L'exercice de 1915 s'est ouvert avec. 118 pensionnaires de plus qu'au début de 1914. C'est donc une augmentation de charges cfe 44,454.54fr. — L'autorité allemande vient de notifier au collège échevinal qu'elle autorise le rétablissement des terrasses devant les cafés de la capitale.— On annonce de source officielle que le Tsar a accepté la démission du ministre de la guerre, général Soukihomîlinoff, et désigne le général Poliyanoff oomme successeur. — La pénurie de main d'œuvre s'est faite ; vivement sentir dans plusieurs usines de la ! province rhénane, à la suite de la mobi^sa-| tion du -contingent de 1916. le labyrinthe. COMMENT IL FUT PRIS. GROSSES PERTES ALLEMANDES. PARIS, 26 juin (officiel).—Le système d'ouvrages et de tranchées que nos soldats ont bap- ! tisé le "Labyrinthe" formait entre Neuville-Saint-Vaast et Ecurie un saillant de la ligne ennemie et c'est sa position qui expliquait sa puissance. On l'avait renforcé pendant des mois, parce qu'on le sentait exposé: d'où le dédale de blockhaus, d'abris, de tranchées et de boyaux, dont nos avions nous avaient rapporté l'impressionnante image. Orienté d'ouest en est, dans une sorte de cuvette, le "Labyrinthe" avait pour axes : principaux deux chemins creux profonds d'où rayonnaient sur deux kilomètres de côté des ouvrages de toutes sortes garnis de mitrail- ; leuses et de lance-bombes. Notre attaque du 9 mai avait à peine mordu | sur l'extrémité sud. Les journées suivantes ! n'avaient pas modifié la situation et notre offensive soit au Nord soit au Sud restait toujours exposée aux feux de ce redoubtable flan-quement.A la fin de mai, le commandement français décida d'en finir et l'ordre fut donné d'enlever pied à pied le " Labyrinthe." L'opération comportait deux phases principales et de nature différente. Il fallait d'abord par un assaut bien préparé et vivement mené prendre pied dans l'organisation ennemie. Il fallait ensuite progresser à l'intérieur des boyaux en refoulant pas à pas l'adversaire. Ces deux opérations ont duré plus de trois semaines; Elles nous ont valu un succès complet. Le débouché devait être dur. Car de nombreuses batteries allemandes, comprenant du 77, du 150, du 210, du 280 et même du 305, concentraient leurs feux sur nous. Il y en avait à Givenchy, à la Folie, à Thélus, à Farbus et à Beaurains, au sud d'Arras. Nos hommes, le savaient et'en prenaient leur parti. C'est le 30 mai que l'assaut fut donné, un régiment marchant du Sud au, Nord, un de l'Ouest à l'Est, l'autre du Nord au Sud. L'élan fut admirable sur tout le front, et, partout, sauf à droite, on enleva la première ligne, que nos engins de tranchées avaient complètement "écrasée*. Derrière cette première ligne, il y avait un grand nombre de barricades et de fortins: nous en prîmes quelques-uns; les autres nous arrêtèrent. Cent cinquante prisonniers, surpris dans leurs trous par la charge furieuse de l'infanterie française, tombèrent ce jour-là entre nos mains. Dès ce moment, la guerre de boyaux commençait. Il y avait le boyau von Kluck et le boyau d'Eulenbourg, les Buissons et la Salle des Fêtes, sans compter d'innombrables ouvrages numérotés, dont le plan donne le sentiment des difficultés inouïes que nos troupes avaient à vaincre. Sans arrêt, du 30 mai au 17 juin, elles se sont battue» dans ces terres trouées et pleines de morts. Le combat n'a jamais cessé ni de jour ni de nuit. Les éléments d'attaque, constamment renouvelés, écrasaient les Allemands à coups de grenades, démolissaient la barricade en sacs à terre, quand l'ennemi cédait, la reconstruisaient 50 mètres plus loin : pas une heure de trêve, pas un instant de répit. Les hommes, sous le soleil si chaud dans les boyaux, se battaient nu tête, en bras de chemise. Pas un n'eût admis l'hypothèse de s'arrêter avant de tenir le "Labyrinthe" entier. On a tout dit de l'élan de nos fantassins. Mais on n'a pas assez dit que leur ténacité égale leur élan et que leur volonté obstinée est un des éléments essentiels de leurs succès. Chacune de ces journées sanglantes et monotones a vu des actes d'héroïsme incomparables. Le 1er juin un lieutenant, avec un homme, va reconnaître en rampant la grosse barricade, qui barre le chemin creux, centre de la résistance ennemie. L'ouvrage lui semble peu garni. Il saute dedans, appelle sa compagnie: dix minutes après, 250 prisonniers sont cueillis par une force quatre fois moins nombreuse, au sortir de leurs abris. Le même jour, dans la partie Sud. 150 autres Allemands se font prendre et- des mitrailleuses aussi tombent entre nos mains. Par trois côtés à la fois, nous atteignons le chemin creux, où les Allemands avaient creusé à 10 mètres sous terre de redoutables abris. L'artillerie ennemie, sans discontinuer, tire en arrière de notre première ligne que son contact immédiat avec l'adversaire protège contre, les obus. Nos réserves souffrent, car dans ce terrain bouleversé, où chaque coup de pioche déterre un cadavre, on ne peut aménager que lentement les abris profonds qu'exige la situation. Nous perdons du monde. Mais le moral ne fléchit pas. Les hommes ne demandent qu'une chose : aller de l'avant et. se battre à la grenade au lieu d'attendre, l'arme au pied, la chute implacable des marmites. Ce sont de dures journées. Aux combattants- il faut porter constamment des munitions, des vivres et surtout de l'eau. Car à lancer sans arrêt leurs grenades, couverts de sueur et de poussière, ils s'épuisent vite. Tout le monde fait de son mieux. Sous le feu, on pousse en avant les canons de tranchées dont les énormes projectiles, lancés, à courte distance, épouvantent l'ennemi. Les sapeurs creusent la terre pour éventer les mines possibles. L'un d'eux, avec son caporal, défend une barricadé* contre toute une section. Le caporal est tué. Mais le sapeur continue, repousse l'ennemi et s'en tire sain et sauf—avec la médaille militaire. Tout près de la ligne de combat, un bataillon territorial travaille la terre et fait les corvées. Chacun à sa place, et, de son mieux, collabore à l'effort commun. Ainsi, peu à peu, notre progression, signalée par le nuage de poussière que soulève i- ■ L'UNION NATIONALE. MENEES SEPARATISTES A LIERRE. La branche de Lierre (Belgique) de 1' " Alge meen Nederlandsch Verbond," au cours de s; séance du 18 avril 1915, a exprinn (" Vlaçimsche Stem " du 24 juin) le vœu d'un paix rapide et a voté à l'unanimité la motioi suivante :— Si l'on veut que réellement la guerre actu elle soit suivie d'une paix complète, que celle ci puisse donc aussi une fois pour toutes ré soudre la question des petits peuples opprimés le moment préparatoire est arrivé pour fain valoir devant le monde entier dans les pro chaines négociations pour la paix, l'expressioi unique, de la Meuse à la mer du Nord, d< l'exigence suivante de tous les vrais Fia mands :— A tous les interprètes et représentants di peuple flamand, qui auront à décider dans 1< conseil de la paix du sort des pays d< l'Europe ! Le peuple flamand n'a pas aux côtés de: autres grands peuples de l'Europe, pris uni part proportionnellement moins grande, ' le: Flamands n'ont pas fait preuve, moins qui tous autres combattants, d'héroïsme e d'humble sentiment du devoir, le pay: flamand n'a pas moins souffert que tout autn du catacyclisme mondial dans la guerre qu vient de finir. Au nom de l'humanité, et d'autant plu: qu'il ne s'agit que de lui-même, le peupl< flamand s'attribue donc le droit de parler ; la réunion des peuples, et de faire entendr< sa voix dans la consolidation de la paix pro chaine. Si cette paix doit être réellemen véritaible, elle doit mettre fin à l'assujettisse ment des petits peuples, et les Flamands pour ront se rejouir de l'accomplissement de leu: vœu unique et le plus sacré: ne plus devoir dorénavant, souffrir sous aucune influenc* étrangère, et voir mettre fin une fois pou toutes à la lutte séculaire entre la Flandri et la Wallonie. Comme tout autre peuple dans l'Europi actuelle, le peuple flamand possède aussi si propre industrie, commerce, agriculture, ar et littérature, connus jusque loin à l'étranger Comme tout autre peuple les Flamand: exigent le droit, le droit supérieur d'un peuple celui de pouvoir se développer d'après de: forces autonomes, libre de toute pression étrangère, sous une administration autonom< et dans leur propre langue néerlandaise; plu: de quatre millions de Flamands exigen unanimement, de la Meuse' à la mer du Nord que :— De cette guerre, la Flandre renaissante, dan: la paix de l'avenir, puisse de nouveau re devenir elle-même. Et la Belgique, et le peuple belge, Messieur; de Lierre, cela n'existe donc plus? — Le " Messager d'Athènes " annonce que l'Autriche et l'Allemagne ont proposé à la Belgique et à 'la Serbie une paix isolée. L'Allemagne évacuerait la Belgique à condition que le territoire belge fût fermé à l'armée française. L'Allemagne indemniserait la Belgique et 'achèterait le Congo belge (sic). On aurai 1 proposé à la Serbie l'abandon de la Bosnie e1 un débouché sur l'Adriatique. — Le " Nieuwe Rotterdamsche Courant" annonce que la Norvège, par suite de la nom-livraison des deux navires construits pour elle en Angleterre et réquisitionné» par l'amirauté anglaise, dispose de 15 millions de couronnes Elle va dépenser 13,388,500 couronnes en sous-marins, torpilleurs, canonnières, avions e1 mines pour compléter sa miarine. — On apprend que l'Allemagne commencf de sérieux préparatifs jjour la campagnf d'hiver. L'état-major général a pris toutes les dispositions afin de préparer les munition: nécessaires. L'intendance allemande a fait de son côté, de gros achats de biscuits, d< cuirs, de vêtements de laine et d'instruments de chirurgie. — M. le baron José de Coppin de Grin-champs, connu en littérature sous le nom de José de Coppin, vient de succomber aux suite* d'une pneumonie infectieuse. Il était disciple d'Octave Pirmeïz et avait oollaboré activemenl au "Journal de Bruxelles" et à la "Revue Générale." — La "Gazette de Francfort" du 23 jiur annonce que, d'après les informations offi cielles, on a constaté, ces derniers jours, qua rante et un cas de choléra asiatique en Autriche,.le combat à coups de grenades, nous a con duits à l'extrémité nord du "Labyrinthe." Nous étions face à un grand boyau, le boyai d'Eulenbourg. Le 14 et le 15 nous avons creuse à 100 mètres une parallèle de départ. Entre notre parallèle et la ligne ennemie s'étendai un champ de coquélicots d'un rouge éclatant. Le 16 à midi 15 nos hommes sont sortis d< la parallèle. Us se sont dressés sur le talus et ont couru à travers les coquelicots. Il; ont atteint, le boyau allemand et ils ont saute dedans. L'opération a duré trois minutes. Avec une belle précision, l'artillerie en nemie a aussitôt déclanché son tir. Mais le fantassin français garde ce qu'il tient. Or s'est battu dans les tranchées Eulenbourg e' voisines, l'après-midi du 16, la nuit du 16 ai 17, la journée du 17 et jusqu'au 19. Finalement tout cela est à nous après des alternatives diverses et le " Labyrinthe " nom appartient. Les Allemands ont perdu au " Labyrinthe ' un régiment entier, le 161e. Nous avons fait ur millier de prisonniers: le reste est mort. Ur régiment bavarois a été aussi décimé. Nos pertes se montent à deux mille hommes dont beaucoup de blessés légers. La résistance a été furieuse, comme l'at taque. Malgré le terrain, malgré l'organisa tion défensive accumulée depuis sept mois malgré l'artillerie, les lance-bombes et les mitrailleuses, nous sommes restés cependan vainqueurs. Nos soldats ont gagné, parmi les souffrances du combat, la foi absolue dans leur supériorité, que le résultat affirme. VON BISSÎNG. QUELQUES HISTOIRES, (Correspondance de la " Metropole.") BRUXELLES, 20 juin (par courrier).—Il L n'est pas facile, pour nous autres, journalistes . bruxellois, de jeter un coup d'oeil indiscret sur 5 les dessous de la politique allemande en Bel-- gique. Ceux des nôtres qui n!ont pas cru i devoir ou pouvoir quitter la capitale ne sorti pas précisément ici en odeur de sainteté. Dès le premier jour on nous a surveillés de près— oh! de façon discrète, car nous avons évité avec soin de rien faire que pût exciter les soupçons de nos maîtres très provisoires, mais ' assez apparemment pour que nous nous en ; soyions bien vite aperçus. Personellement, j'ai trois "flics" attachés à mon humble per-1 sonne. Avant mon petit déjeûner je vois quelquefois l'un d'eux faire mélancoliquement les cent pas dans ma paisible rue de faubourg : c'est le plus vigilant, ou le plus sobre, du'trio ; i les deux autres me surveillent plus volontiers ; du petit café du coin, dont ils sont, depuis le ; 22 août, les plus fidèles habitués. OuvTé-je ma porte, reçois-je une visite, ils interrompent ; leur manille pour faire irruption sur le trot- > toir; lorsque je sors—un de mes fidèles chiens ; de garde me suit à cent mètres. Dans les dé- > buts, cela m'ennuyait bien un peu, mais on s'habitue si vite à tout, même à être l'objet ; d'une perpétuelle filature ! » Je ne leur en veux même plus, à mes pauvres i flics, et j'ai cessé de leur jouer des tours pendables. N'avais-je pas imaginé, autrefois, de ; les "semer" trois jours de suite? Il fallait > voir leur tête et leur agitation quand je ren-L trais chez moi: ils sont si bêtes! Car malgré ; tout je continue à collectionner des "tuyaux" . et à écrire l'histoire anecdotique de l'occupation allemande die Bruxelles. J'en suis au chapitre vingt et je puis bien vous dire très . confidentiellement que la perquisition la plus . sévère dans ma pauvre et triste maison n'en ferait pas découvrir une seule page. Nos se-î crets sont bien gardés et nos dossiers com-1 plets. Quel déballage curieux cela fera... , après la paix ! En attendant cet heureux jour, je puis bien , vous donner un petit avant-goût de mes dé-[ couvertes: l'ex>casion d'un courrier sûr ne se présente pas tous les jours. Le type le plus intéressant de tous nos maîtres est naturellement, je n'ai pas besoin de vous le dire, le baron von Bissing, " notre " gouverneur-! général, et quoique je ne dispose pâs, naturellement, pour vous le portraieyturer, des faci-, lités offertes par exemple à notre "confrère " Hackenbrock. correspondant de la " Gazette de Francfort," aujourd'hui chef du service secret à la " Kommandantur," je puis bien es-' sayer d'en faire une petite esquisse: il y a des officiers bavards partout ! ' Bissing, donc, est le type du vieux soudard arriviste, intrigant et arrivé.. Comme chef militaire, il paraît qu'il est absolument nul, > non qu'il ne soit un bon soldat, qui tache de faire obéir, mais en ce qu'il n'a pas une étincelle de ce talent qu'on s'accorde à attribuer à Hindenburg par exemple. Comme administrateur, il est non moins insignifiant, mais il a l'art de se choisir des collaborateurs et de s'en faire des auxiliaires. Comment a-t-il réussi à remplacer von der Goltz? Grâce, tout simplement, aux relations, très influentes et | très étendues, qu'il entretient à Potsdam. .Sa , nomination ne s'est faite, ni sans tirage, ni sans opposition, surtout de la part du chancelier de l'Empire, qui aurait voulu voir placer quelque principicule à la tête du gouvernement, mais Bissing avait de grosses légumes dans sa manche, et il a fini par réussir. Cette ascension rapide ne va pas sans quelques inconvénients. C'est ainsi que le gouverneur est à exmteaux tirés avec le chef d'étape de Gand auquel, chose curieuse, il n'a rien à dire. C'est grâce à cette opposition que les réquisi-[ t-ions continuent en Flandre et que les chemins de fer persistent à ne pas marcher. A quoi tiennent les choses n'est-ce pas? Bissing ' est du reste perpétuellement tiraillé entre les ; partisans de la manière forte et les amis de la ; douceur. D'où des contradictions qui, autre-' ment, seraient inexplicables. Au particulier, Bissing est le type du parvenu. Parti de rien il e vautre complaisam-• ment dans les douejeurs que lui confère son poste, et comme il sait'que, de toute façon, ses fonctions sont essentiellement tempo-' raires, il s'attache à en tirer le maximum d'avantages. Le choix de sa résidence constitue sous ce rapport un trait qui peint l'homme. Bissing avait pensé d'abord se loger au palais Royal ou au palais de Laeken. mais Berlin s'opposa, dit-on, à ce projet. Il jeta ensuite son dévolu, successivement, sur la Maison du Roi, le Sénat, et l'un des ministères, mais ces projets durent être abandonnés . pour des raisons diverses. On fit surtout ressortir à Son Excellence qu'en cas d'insurrec-i tion du peuple de Bruxelles (qu'on paraît tou-. jours craindre) aucune de ces résidences , n'était réellement sûre, et qu'il ferait mieux , de se loger à quelque distance du centre. Là-dessus, longues randonnées dans les environs . de la capitale aux fins de trouver un gîte ; idoine à l'importance du personnage à abriter. ; Après de longues recherches, Bissing arrêta i son choix sur le château de M. Orban de Xivry à Trois-Fontaines, une splendide résidence entourée de terres couvrant plus de 200 , hectares. Son Excellence, refusant d'écouter les partisans de la manière forte, prétendit , louer le château, mais le j)ropriétaire ayant refusé toutes ses offres, il finit par s'installer tout de même, et envoie chaque mois à M. de i Xivry un chèque sur la Deutsche Bank... qui , lui est invariablement retourné ! Le plus curieux de l'histoire, c'est qu'il a pris à sa solde tout le personnel belge élu château, mais, celui-ci ne lui paraissant pas meublé d'une façon suffisamment luxueuse, il a fait " compléter " Fapieublement par des tapis, des i tentures et des tableaux—enlevés... au Sénat! Détail horrible, une " Diane " de marbre qui . garnit un des bosquets du parc lui paraissant . ... trop blanche, Son Excellence l'a fait peinturlurer en... bleu—de Prusse, naturellement! Le jour où von Bissing s'installa aux Trois-Fontaines il fit hisser sur le château un magnifique drapeau allemand mesurant vingt mètres , carrés, mais ce pavillon a déjà une histoire. Le matin de Juin où des aviateurs anglais bom- MONITEUR BELGE DES 20, 21, 22, 23 ET 24 JUIN. Le major Dellosso, A.-F.-P.-E., du 6e régiment de ligne, est nommé officier de l'Ordre de l.i'-opold. Sont nommés chcva.liers do l'Ordre do Lcopold: I.c capitaine commandant Vandeicruycen, du 5e régiment de lanciers; le capitaine en second Mortier, M., du 4<: regiment de lanciers: le capitaine en second Derenne, F., du bataillon cycliste de la Ire division de cavalerie; le lieutenant Reyntiens, (i., du 1er régiment de guides; le lieutenant Havenith, iv, du 1er régiment de guides; le lieutenant baron Sno.v, R, du 1er régiment de guides; le lieutenant do r&crvo v;<omto de Baré de Comogne, G., du 4e régiment de lanciers; le médecine Munro, chef de la colonne d'ambulance aJigla.iso attachée à l'arinee belge; ie sous-lieùtenant Lupsin, A., du bataillon cycliste de la lie division de cavalerie; l'adjudant Dubois, du 6e régiment de ligne; le- borgeni Bail!'7., du 6a régiment de ligne; le sorgent- ltiflaut, du 6o régiment de ligne; le cavalier Coussement. L., du 4c régiment de lanciers; le cavalier Fromont, L.. du 4e régiment de lanciers. Le capitaine commandant Delobbe, est nomme 'chevalier de l'Ordre de Léopold. Sont nommés c.hevaiier de l'Ordre de Léopold, les maréchaux des logis au 2e régiment d'artillerie Demeycre; et Jacobs, observateur d'artillerie. Est nommé officier de l'Ordre de I/éopold, le capitaine commandant Vanderminnen, A.-C., du 2e régiment, de carabiniers. Sont nommés chevalier de l'Ordre de Léopold: I/o médecin adjoint Lagasse, C.. du 2e régiment do carabiniers; la sergent volontaire Driesen, du 8e réftiment de ligne; le sergent Dufay, du régiment des grenadiers; le soldât 13e Coker, de la compagnie cycliste de la 4e division d'armée. Jîist nommé cùevaJier do l'Ordre do Léopold, le capi« , taino en second Jacobs. Sont nommés chevalier de l'Ordre de l^Sopoîd: le lieutenant 1/eJceux, E.-A.-M.-N.-N., de l'artillerie de la 3o division d'armce; le médecin adjoint Rucq, A.-L., de l'artillerie de la Ire division d'armée. M. l'aumônier Van Battel e.-t nommé officier de l'Ordre de la Couronne. 1-ist nommé officier de l'Ordre de la Couronne, le capitaine commandant de Kempeneer. Sont nommés, chevalier de l'Ordre de la Couronne: ios lieutenants Brosius, J., et Damseaux, A.-V.-E., du bataillon du génio de la 4e division d'armce; le sous-lieutenant d« réserve Fierens, J., du 2e régiment de chasseurs à pied. Sont nommés chevalier de l'Ordre de Léopold 11: Mistross (ileason et Lady Dorothy Fielding, attachées à l'ambulanco du docteur Munro; le caporal Wathe,, du 6e régiment do ligne; le soldat Alanouet, du 6e régiment de ligne; le soldat l'erpeet, du 6o régiment de ligne. Sont nommés chevalier de l'Ordre de Léopold II: l'adjudant Verdickt, L., du génie de la Ire division d'armée; le caporal I.avraux, J.-A., du génie de la Ire division d'armée; Je caporal Drecsen, du génie de la Ire division d'armce; !o • soldat Vermeereeh, du :;énio de la Ire division d'armée; le premier sergent Lenoir, du régiment des grenadiers; la caporal Dethier, V., du 13e régiment de ligne; le soldat lJuchène, do la compagnie de pionniers-pontonniers cyclistes de la lro division de cavalerie. Est nommé chevalier de l'Ordre de Léopold II, le brigadier Pauwels. La décoration militaire de 2e classe (article 4) est décernée: au soldat Bourgnet, E., du 13e régiment do ligne: aux soldats Penavaire, De Jonghe e* Mathieu, de la compagnie cycliste do la 4e division d'armée; aux soldats Ileerinckx et, Plumet, du génie de la 4e division d'armée ; au caporal Geurts, J., et au soldat Bout, J.. du 10e régiment de li^-no; au caporal Deprez et au soldat Denaver» de la comoa^i-.ie des télégraphistes de la 6e division d'armée. La décoration militaire de 2e clause larticle 4) est décernée: Au soldat Gustin. des télégraphistes fie la 2" division d'armée; et au soldat Strfckaert, du 5e régiment de ligne. EMPLOIS SPECIAUX. Par arrêté royal du 31 mai 1915, le capitaine commandant' adjoint d'état-major Ginion, IL-L.-F.. du 2e régiment d« chaeeours à pied, est- nommé adjudant-major. Par arrêté royal du 14 iuin 1915, les officier,, ci-après désignés, qui étaient élèves de la 42e division de l'Ecole de guerre, sont nommés adjoints d'état-major, savoir: 1" canitaino commandant De Neyer, F.-L., du 3e régiment d'artillerie; las capitaines en second Marque, P.-A.-P.. du 2e bataillon cycliste; Graff, E.-G., adjud3nt-major au lie régiment do ligne; Spilman, D., du 1er régiment de ligne; Fromont, G.-G.-F., du 6e régirfent de ligne; Deeclée, A.-L.-11., du 2o régiment de chasseurs à pied; Vaaxkrsypen, G. E., du 2e régiment de carabiniere; Massart, P.-E.-G., du 1er régiment d'artillerie; Hambresin, E.-L.-A., du 5e régiment d'artillerie, et Heirman, A.-O.-J., des pionniers de la lro division d'armée. MUTATIONS. Par arrêté royal du 31 mai 1915. le eous-lieutenant beron Kervyn de Lettenhove. J., du 12e régiment'de ligne. -\st admis avec son rang et ancienneté dans les. oidroe actifs des officiers de cavalerie. Par arrêté royal du 14 juin 1915, 1rs sous-lieuteriants d'infanterie ci-après désignés passent dans l'artillerie en conservant leur rang et ancienneté, savoir: Herbillon, V.. du 5e régiment de ligne; Leyder. P., du 2e régiment de carabiniers; Marchant, R., du'»4e répment de ligne; De Ccuiiiùi k. G. du 1er régiment de carabiniers; Delecourt, G., du lc régiment do ligne; Van Damme, J., du 1er régiment de carabiniers; Costier, .T.. du llo régiment de ligne; De Schaodryvo- ,J , du 3e régiment de chasseurs à pied; Bcquet, A., du 1er régiment de ligne; Hanck. C.. du 1er régiment de carabiniers; et Mongenast, R., du 2e régiment do carabiniers. Erratum an " Moniteur" des 6-7-8-9 et 10 juin 1915, page 216.—Dans la cavalerie: lieutenants-colonels.—Insérer, e.ntrc les noms Bovenster et Lemercier, celui de; d'Hcsi eL M.-A.-0..-H. LE COMMANDANT LEMAIRE N'EST PAS MORT, Un des collaborateurs de F " Echo Belge " écrit de .Bruxelles à notre confrère :— " Démentez la nouvelle inexacte du décès de Charles Lemaire. Il est en ce moment ici et vous envoie ses amitiés." Voilà une heureuse nouvelle. Le commandant Lemaire aura été d'autant moins ému de son enterrement, prématuré qu'il aura, à cette occasion, entendu et lu beaucoup de bien do lui. bardèrent le hangar et le Zeppelin d'Evere, le gouverneur, éveillé en sursaut par le canon et le ronflement des aéroplanes et craignant que l'immense loque tricolore ne désignât le château à l'attention des redoutables " flying men," se précipita dans le parc en Chemise de nuit, et ameuta tout le personnel en hurlant comme un possédé : " Die Fahne weg ! Die Faillie weg!" (Enlevez le drapeau !). Toute la domesticité rit encore au souvenir do ce grotesque spectacle. Au déjeûner, Bissing faisait plutôt mauvaise figure et le jour même, il donnait ordre de meubler convenablement... quelques caves ! Ah ! tout n'est pas rose dans la vie d'un gouverneur général ! ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans 1« Royaume-Uni sont informés que les .•'Boaid ol Trade Labour Exclianges" (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique «le présenter des ouvriers beiges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emploia à conférer, surtout dans les industries agricoles ei flu génie civiL Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des poste» de la localité. Des Belges se trouvent dans l'es asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Boursu du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r:p. 27 b.c.f. santé prévenir-av-^rermains. DESSINATEUR Belge connaissant l'Anglais trouverait place (travail d'ingénieur); doit être inapt« au service militaire, marié ou rélormé.—-S'adresser ExjKirl Department, Asiatic Petroleum Cv., St. Holent-court (Chambre E 16), E.C. LOUIS VEŒIDRENOH, 5e régt. de ligné, baraque 14 actuellement Interné au camp d'Horderwyck serait heureux do recevoir un rasoir avec m-cecsoire. SOLDAT Belge, au front, isolé des siens, de- mande personne charitable qui voudrait lui envovei juelques cigarettes.—Adresse Georaerts Franz, colonne d'um-bulance 6e division armée Belge en campagne. de'cè s. MADAME Vve. FTançois Van Dievort d'Anvers piensement décédée le 23 jnin, 1915, à~ée do 71 ans.— 40. Cjtrlcton-ro«d. Tufocll Park. N. NOUS mettons vivement nos compatriotes ou çardo contre certaines agences de placemcLt d'cmplojés, qui do visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne vei>-;;' ilo cautionnement ou de gorantio qu'avec les référence® Icj plan s£r ieus« J

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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