La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 02 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7gp0c/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY cisa caaTîKS pOyîinB- VIJF CEUX DIX cEirriMS^ I coïjTJSûWT • PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 8b. ; S mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sb 03ME ANNE! DIMANCHE 2 ET LUNDI 3 JUILLET 1916 Nos. 183-184 la grande guerre I LES temps nouveaux L'OFFENSIVE FRANCO-BRITANNIQUE PROGRES SUR TOUTE LA LIGNE [L'offensive franco-britannique sur le Le occidental de la guerre attendue .puis si longtemps, s'est enhn declan-■ et son début marque probablement [j d'une phase nouvelle et peut-re décisive de la guerre mondiale. L'opération s'est déclanchée samedi [tin à sept heures sur un ^ntdequa-inte kilomètres _ situe entre Gomme-mrt et le chemin de fer de Peronne a haulnes La ligne de Gommecourt a Ci (Somme) (25 kilomètres) est nue par les Anglais, celle située entre Somme et le chemin de fer (15 kilomè-L) par les Français. La ligne d'atta-ae a pu paraître imprévue pour le proue, qui s'attendait à une offensive sur „ des points du front proches de gran-'S agglomérations (Lille, Lens, Douai) ors que derrière le front attaqué les lies importantes sont relativement ra-'S et éloignées (Cambrai, 40 kilométrés), u point de vue militaire cependant ce loix s'explique facilement. La ligne at-iquée est la partie sud du grand sail-nt qui entre Arras et Albert a porte s Allemands le plus vers l'ouest dans nord de la France. Gommecourt mar-X à la fois le milieu de ce saillant et m point le plus occidental. D'autre irt, sa charnière sud se trouve dans la îllée semi-marécageuse de la Somme, jnt la défense est facile et qui pour Itte raison sert de joint aux Anglo-Fran-bs. Et, au point de vue topograplii-1e, le plateau de cent à cent cinquan-: mètres d'altitude qui s'étend au nord 'Albert est avantageux. Enfin, derrière ! front allemand court la grande route irras-Bapaume-Péronne qui est une de pies de communication importantes du tort occidental et dont il serait intéres-ant de chasser l'ennemi. Le but stratégi-jie immédiat de l'offensive est cepen-Bnt la réduction du saillant Arras-Al-Irt.Jusqu'à présent l'opération a donné e bons résultats. Le bouleversement des 'anchées allemandes de première ligne t la destruction de leurs barbelés par artillerie britannique n'a duré que sept Mrs, ce qui témoigne de sa puissance : de son bon munitionnement ; le premier ssaut a porté toute la ligne alliée jus-ue devant la première parallèle ennemie 1 lui a permis de prendre possession de lusieurs villages fortifiés qui faisaient Fie de la première ligne de défense Çrmanique et constituaient des points appui précieux. Il semble que l'attaque f le mieux réussi sur la droite, où Ma-rz et Montauban ont été enlevés d'as-P et occupés ; au centre et sur la gau-|e 0" avait annoncé d'abord la prise de frrc et de La Boiselle, mais il ne semble f8 que ces gains aient été maintenus. Evidemment, surtout au centre du sail-F> les Allemands maintiennent une ré-s'ance obstinée, et l'on sait du reste f C(®trairement à ce qu'on a dit, ils ont nullement été affaiblis sur cette r'le <ju front par l'envoi de renforts P xussie. D'autre part, les Français ont lorTrf^ VÊrS ^ar(^ecourt et Cureu au ;r oe la Somme. Dompierre, Becquin- rrt' Bussu et Fay, au sud de la rivière i ete enlevé et capturés. Les Anglais la] ^ 2-ooo prisonniers, les Français Rre'a longueur comparativement fai-eur front d'attaque, 3.500. En gé-1 1 les gains de terrain ne dépassent Profondeur, 1.500 à 2.000 mè-f ■ ■ ur le reste du front, le feu d'artil-e continue, les Anglais poursuivent J ra'^s et les Alliés ont évidemment ^ ' a'de d'aéroplanes ou de ca-;i ,'ongue portée les voies de com-ITatlon et les centres et dépôts de le D- ennem's à Lille, Douai, Bapau-iO, Nesle, etc. îtte Sff f^mar|dera peut-être comment |un ?°eT!f n'a Pas Pr's 'e caractère agms'j!n coup comme en Cham-r°fonde3n jern'er' avec avance sur une Lr "r plusieurs kilomètres et irtout p ' ^°'000 prisonniers? Il faut 11 ' lcrcher la raison dans la na ture du terrain. Les Alliés se battent dans une région frontale qui a été transformée depuis près de deux ans, par l'ennemi, en une véritable forteresse. Il ne saurait plus être question d'enfoncer d'un seul coup un front fortifié aussi profond. Cette tâche doit être entreprise méthodiquement, avec tous les appuis d'artillerie nécessaires, et avec toutes les diversions, démonstrations et mouvements que comporte la présence de grandes masses d'hommes sur une ligne très étendue. Depuis 1914, depuis Verdun surtout, de nouveaux principes guident l'art de la guerre, et il ne faut pas se laisser décevoir par des apparences qui pourraient conduire à des conclusions entièrement fausses. La grande leçon de l'offensive de la Somme, c'est que les Alliés sont décidés sur tous les fronts à une action vigoureuse qui, en harcelant et harassant l'ennemi, en le privant de l'avantage de ses lignes intérieures, doit provoquer inéluctablement sa défaite. Des développements très importants se sont également produits à Verdun. Le haut commandement français est convaincu plus que jamais qu'il est nécessaire de défendre à tout prix la forteresse et qu'il ne faut pas permettre aux Allemands, battus ailleurs et en proie aux difficultés intérieures résultant de la disette, de remporter un avantage qui relèverait leur moral affaibli. La clef de la position dans la phase actuelle de la lutte, est, comme nous y avons insisté à diverses reprises, la crête de Thiaumont qui constitue l'extrémité nord du haut plateau qui s'avance jusqu'à la Meuse et constitue comme un tremplin pour atteindre Froideterre, et de là la position de première ligne de Souville-Tavannes. Les Allemands avaient capturé Thiaumont le 23 juin. Les Français ont résolu de le leur reprendre. Ils y ont réussi vendredi matin à 10 heures malgré le violent feu de barrage des Allemands. Vendredi après-midi ceux-ci, au prix d'un lutte" sanglante, pénétraient à nouveau dans le redoute ruinée, et réussissaient à s'y établir le soir, mais samedi matin à 10 heures les Français, dont rien ne saurait abattre la vaillance, revenaient de nouveau à l'assaut et reprenaient possession de la crête si âprement contestée et s'y maintenaient encore dans la soirée. Il faut évidemment s'attendre à ce que le Kronprinz ne se le tiendra pas pour dit; quel que soit cependant le sort ultime de Thiaumont, sa reprise est importante, non seulement parce qu'elle montre que l'infanterie française, électri-sée par les succès des Alliés sur tous les fronts, est infatigable, mais encore parce qu'elle permettra aux sapeurs de consolider la position vitale de Froideterre. Sur la rive gauche de la Meuse, la lutte a été également vive. A l'est de la cote 304, les Français ont perdu jeudi soir et regagné vendredi matin un petit ouvrage fortifié. Dans la soirée, ils le perdirent de nouveau et le reprirent encore, repoussant également une attaque contre la redoute d'Avocourt. Sur tout le front Mort-Homme-cote 304, les Allemands maintiennent un bombardement intense qui fait prévoir de nouveaux assauts. Sur le front russe, les choses continuent à aller très bien et sur l'aile gauche, le général Letchisky poursuit la série de ses triomphes. Il a capturé Kolo-mea, l'importante jonction de chemins de fer qui est la clef de la Galicie orientale, après une bataille dans laquelle les Autrichiens démoralisés ont été honteusement battus et sa cavalerie continue à poursuivre et à couper l'armée ennemie en fuite panique sur tout le front au sud du Dniester, occupant toute une série de positions au sud de Kolomea et atteignant la crête de Brezora au nord-est. Pendant les journées des 28 et 29 juin il a capturé 305 officiers et 14.574 soldats, ce qui porte le total de prisonniers faits depuis le début de l'offensive au total formidable de 217.000 hommes. Les chevrons de front Le Roi vient de signer un arrêté royal instituant le " chevron de front Voici le texte de cet arrêté royal : ALBERT, Roi des Belges. A tous, présents et à venir, Salut. Article premier.—Considérant qu'il est équitable de distinguer les militaires (officiers, sous-officiers, caporaux et soldats) qui, depuis longtemps, exposent leur vie au front : Sur la proposition de Notre Ministre de la guerre, Nous avons arrêté et arrêtons : 1) Il est institué un insigne spécial appelé " chevron de front ". 2) Cet insigne consistera en une ganse en or pour les officiers, en laine rouge pour les sous-officiers, caporaux et soldats, longue de 6 centimètres et large de 8 millimètres, placée sur la manche gauche, à inclinaison de 45°, d'arrière en avant, à mi-distance entre le coude et l'épaule (capote et vareuse). 3) Le chevron pourra être attribué aux militaires qui exposent couramment leur vie dans la zone des tranchées du front. 4) Un premier chevron sera accordé pour dix-huit mois de présence réelle au front. Il sera ensuite attribué un nouveau chevron pour chaque période supplémentaire de six mois. Dans la supputation du temps de présence au front, il ne sera pas tenu compte d'une absence de quatre mois pour une première blessure, ni d'une absence totale de six mois pour plusieurs blessures. 5) Pour les sous-officiers, caporaux et soldats, il sera alloué, pendant la durée de la guerre, une indemnité journalière de cinq centimes par chevron. 6) N'auront droit aux chevrons que les militaires de bonne conduite et braves au feu. Les droits à l'attribution et à la conservation du chevron se perdent : a. En cas de condamnation, que l'accomplissement de la peine soit effectif ou différé ; b. Par suite de mauvaise conduite notoire ou de manque de courage ; c. Lorsque le militaire passe à l'arrière avec son assentiment ou sur sa demande, pour un autre motif que la blessure ou la maladie contractée au front. 7) L'indemnité cessera d'être allouée dès que le militaire passe, pour plus d'un mois, dans un service de l'avant ou de l'arrière qui ne donne pas droit aux chevrons. 8) L'octroi ou le retrait des chevrons se fera sur la proposition du chef de corps et la décision du commandant de la division. 9) Les indemnités afférentes aux chevrons seront dues à partir de la date du présent ar-têté et pendant la durée de la guerre. 10) L'octroi des chevrons de front sera mentionné aux rapports journaliers, aux états-contrôles et à la matricule du corps et ultérieurement aux feuillets punitions-matricules des intéressés. Art. 2.—Notre ministre de la guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quartier général, le 24 juin 1916. •ALBERT. Par le Roi : Le Ministre de la Guerre, Ch. de Broqueville. Nos banques et les Allemands Un journal belge paraissant à Paris a annoncé que les Boches auraient décidé de saisir les fonds déposés par les particuliers dans les banques belges. Cette nouvelle est absolument inexacte et ceux de nos lecteurs que cette information a émus peuvent se rassurer. Quelle que soit la rapacité de nos ennemis, ils n'oseraient pas prendre une telle mesure. Ils savent, en effet, que ce vol entraînerait par voie de représaille la confiscation de tous les biens d'Austro-Allemands mis sous séquestre dans les pays alliés. Or, comme il s'agit de plusieurs milliards, les Boches se garderont bien de risquer ce mauvais coup. Le conflit des Chambres prussiennes D'après la Gazette de Francfort, le conflit survenu au sujet des impôts entre la Chambre des seigneurs et la Chambre des députés est devenu très aigu. De conférences secrètes ont eu lieu samedi entre les différents partis. L'accord n'est pas encore conclu, mais on espère que la Chambre des seigneurs acceptera le compromis proposé par le baron von Ledletz, chef des conservateurs, compromis qui consiste à voter les suppléments d'impôts pour deux ans. La trahison allemande au Mexique Des nouvelles de source allemande, parvenues par la voie de la Suisse, annoncent que le gouvernement allemand aurait télégraphié aux officiers allemands résidant aux Etats-Unis pour les autoriser à s'enrôler comme volontaires dans l'armée mexicaine. On apprend, d'autre pârt, qu'au Mexique et dans les républiques voisines de l'Amérique du Sud les agents allemands se livrent à un travail intense de propagande contre les Etats-Unis. A la cathédrale de Westminster Une très impressionnante cérémonie religieuse et patriotique, la Consécration de la Belgique au Sacré-Cœur, s'est déroulée vendredi soir à la cathédrale de Westminster. Sa Grandeur Mgr De Wachter, vicaire général de Malines, revêtu des ornements sacerdotaux, mître en tête, officiait entourée d'un nombreux clergé. L'imposante nef de la cathédrale était bondée de monde. Des places avaient été réservées pour nos braves soldats, la plupart blessés ou réformés, qui assistaient en nombre à cette solennité. C'est comme nous l'avons annoncé, le R. P. L. Hardy qui a prononcé' le sermon. L'orateur, dans un langage simple empreint d'une émotion communicative, a défini la situation actuelle de notre patrie au point de vue moral et religieux. Il a fait aussi la psychologie douloureuse du réfugié et l'a mis en garde contre l'abandon de la prière, le vrai et unique réconfort au cours de ses épreuves. Le P. L. Hardy a pris texte de la cérémonie du jour et s'est adressé dans leur langue et avec une véritable éloquence à ses auditeurs flamands. L'acte de consécration a été prononcé dans les deux langues également par Mgr De Wachter qui a réparti ensuite la bénédiction apostolique parmi les fidèles présents. Des cantiques que l'assistance entonnait alternaient avec les diverses phases de la cérémonie. Ces chants s'inspi-rant des tragiques circonstances de l'époque et dans la pénombre de la vaste église, ajoutaient au côté grandiose et symbolique de cette fête chrétienne. Le rapprochement de l'heure présente et des temps bibliques, quand les peuples esclaves pleurant leur liberté imploraient la grâce du Très Haut pour leur patrie asservie, s'imposait. Et la Brabançonne que les grandes orgues faisaient retentir sous la voûte tandis que la foule recueillie s'écoulait, parut à tous comme une promesse annonciatrice de Rédemption ! La révolution irlandaise portait la marque allemande Le New-York Times s'efforce de montrer que la révolution irlandaise; organisée selon les meilleures règles, manquait d'énergie spontanée et n'était pas viable. Elle portait bien la marque allemande. La même idée a été mise en lumière par l'humoriste Montague Glass. L'auteur de Potash et Périma (ter met en scène deux juifs, Birsky et Zapp : — Mais comment sais-tu, dit Birsky, que l'Allemagne est derrière la révolution irlandaise ? — D'abord, tout le monde le dit, répondit Zapp, et puis, cela m'a l'air d'être terible-ment allemand. Tout était préparé d'avance, Birsky, à la manière allemande. Ils avaient des monnaies, des timbres, un président, un vice-pfésident, un ministère, et, en fait, c'était le dernier cri de ce que doit être une république, d'après l'opinion du professeur von Spinngewebe, de la section d'histoire de l'Université de Berlin. Tous les détails avaient été soignés, Birsky, et rien n'avait été négligé, —absolument rien que la présence d'environ deux millions de soldats anglais à six heures de chemin, en Angleterre, et plusieurs navires de guerre anglais. Oui, Birsky, toute l'affaire semble être un échantillon authentique de la méthode allemande,—tout comme à Verdun et à la Marne. Cela vous fait penser à une de ces opérations faites par un docteur calé et cher, qui établit son diagnostic avec succès, enlève presque tout ce qu'il voit avec succès, ouvre le malade avec succès, referme le malade avec succès, le réveille avec succès, et le malade se porte à merveille jusque deux ou trois jours avant son enterrement.— Mais, d'après ce que tu dis, les Allemands ont réussi à provoquer la révolution irlandaise. — Oui, ajouta Zapp. L'opération a réussi, mais le malade est mort. Ce qu'ils disent à nos frontières Des soldats allemands sont occupés à la réfection de barrages en fil de fer... Quelqu'un qui a pu les approcher a recueilli de leurs lèvres quelques propos assez intéressants Ils sont convaincus, disent-ils, qu'ils placent une nouvelle haie pour les soldats belges qui selon eux ne tarderont pas à venir monter la garde ici... Puissent-ils dire vrai... Le seul mot de victoire russe les fait entrer dans une violente colère contre les Autrichiens. Il faudrait entendre, nous dit leur interlocuteur, en quels termes ils en parlent. Les Allemands en Angleterre Dans sa réponse à une interpellation au sujet de l'internement des Allemands en Angleterre, M. H. Samuel, ministre anglais de l'intérieur a déclaré jeudi aux Communes qu'au début de la guerre il y avait environ 75.000 Allemands et Autrichiens en Angleterre dont 10.000 à 11.000 enfants en dessous de 14 ans. De ce total 21.000 ont été rapatriés. 32,000 ont été internés, laissant ainsi 22.000 étrangers ennemis en liberté. De ces 22.000 ennemis, 10.000 sont des femmes dont les cas spéciaux ont été examinés. 11 reste donc 12.000 hommes. Parmi ces derniers il y a des étrangers, qui, techniquement de nationalité allemande ou autrichienne, ne sont ni Allemands ni Autrichiens dans le sens propre du mot et dont les sentiments sont, a affirmé le ministre, violemment hostiles à l'Allemagne et à l'Autriche; dans cette catégorie se trouvent les Tchèqu. s[ Polonais, Italiens du Trentin, Jougo-Slaves, Alsaciens de naissance française ainsi que des Arméniens. Cette catégorie comprend 4-000 personnes; en retirant du total 1.500 personnes au-dessus de 70 ans il reste en tout 6.500 Allemands et Autrichiens non encore internes et dont on peut croire oue les sentiments sont hostiles à l'Angleterre. M. Jovnson-Hicks qui avait réclamé l'internement de tous les étrangers ennemis cita le cas typique du restaurant de l'Allemand naturalisé Voigt à Londres. Le lendemain d'un raid de zeppelins le menu de ce restaurant, rédigé en allemand, comprenait une " Soupe Zeppelin " et il v régnait une allégresse générale au sujet des exploits des bandits de l'air. Un des Allemands qui étaient présents possédait une liste complète de tous les endroits où des dégâts avaient été commis. Un autre soir qu'un raid était attendu (suivant les dires d'un jeune Tchèque qui était présent) Voigt fut appelé au téléphone et revint avec la nouvelle " Ils arrivent ! Dans une heure ils seront à Londres ". Aussitôt il y eut des cris de "Vive l'Allemagne" et tout le monde devint fou de joie. Le fait est que cette nuit les zeppelins survolèrent la côte Est mais ne purent pousser jusqu'à Londres. A quelqu'un qui s'étonnait de ses sentiments un Allemand dit: " Attendez! quand les Allemands viendront à Londres, ie vous dénoncerai et vous serez fusillé un des premiers ". Le fils de Voigt, qui était soldat dans l'armée anglaise, revint en congé et raconta que les soldats anglais en avaient assez de. la guerre! M. Hicks ajouta encore qu'à Londres il existe toujours des restaurants aussi allemands que ceux de Berlin, où les menus sont rédigés en allemand et où l'on ne peut se procurer un plat anglais. Voilà comment on peut compter sur le loyalisme des Allemands naturalisés dont les fils se battent (?) dans les rangs anglais. La bonne besogne qu'ils y font ! Le cas de Voigt fils ne montre-t-il pas qu'au moins certains d'entre eux n'y sont que pour jeter le découragement, la méfiance et le doute dans l'esprit de ceux qui se battent en servant de paravent à leurs parents et en permettant que ceux-ci, abusant de leur situation particulière, encouragent la désaffection s'ils ne mettent pas publiquement au défi ceux qui leur donnent l'hospitalité. Le plus comique c'est que les Allemands naturalisés dans le genre de Voigt et leurs fils jouissent de toutes les prérogatives des sujets britanniques et peuvent circuler librement partout alors que les sujets alliés sont trop souvent traités comme des ennemis par des fonctionnaires xénophobes. Les funérailles d'Emile Waxweiler L'enterrement de M. Emile Waxweiler devait se faire dans l'intimité. Néanmoins, un nombre assez grand d'amis du défunt et de Belges qui ont tenu à s'incliner devant sa dépouille mortelle sont allés à Golders Green apporter au grand savant disparu leur dernier salut. Ce fut une assemblée d'élite que celle qui se groupa autour de la dépouille de M. Waxweiler, l'après-midi ensoleillée de vendredi et qui mit sur sa tombe les fleurs du souvenir. Notre ministre à Londres, M. Paul Hymans, dont le défunt disparu si tragiquement était l'ami personnel, était là, accompagné du général Orts, attaché militaire, de M. de Ramaix, conseiller de légation. MM. le baron Goffinet, Mon-cheur et May, ministres plénipotentiaires, M. E. Pollet, consul général, le général Massart, M. Victor Rousseaux, M. Jean Delville, M. A. Brys, M. Hastings-Pimbury, M. Henri Davignon; de nombreuses personnalités commerciales et industrielles se trouvaient là également. Le corps a été transporté au cimetière i de Highgate.

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