La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 07 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3b5w66b082/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY aoirt: CIHQ CEHTÏM» 9LUBDBI VIJF CEHT JOITIIIHÎI DIX CEHTÎiaB» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : HoIb»r» 212. ABOMR1MENT 1 m*i( S»b. ; g Eoia, f» st. 24mb ANNEE DIMANCHE 3 ET LUNDI 4 JUIN 1917 Nos. 154-155 LA GRANDE GUERRE M. Ribot et les socialistes français L'ANARCHIE EN RUSSIE 52.000 prisonniers en six semaines Des bruits alarmants ont circulé à la fin de la semaine écoulée au sujet de la situation en Russie et comme il faut craindre que ces nouvelles ne soient que trop vraieis on peut bien se demander quelles sont les Influences qui sont à la base de ces troubles. Ces manifestations sont de deux sortes: les unes concernent l'intérieur et les autres l'armée. Quant aux premières qui sont de loin les plus graves puisqu'elles doivent avoir leur contre-coup sur les soldats qui sont dans les tranchées, elles se sont produites un peu partout, à l'intérieur du pays, au cours de ces derniers mois. On ne leur a guère prêté d'importance par-ce qu'on croyait ne voir là que la fréné-I sie de la liberté nouvellement acquise et : l'affranchissement des liens de toute nature qui rattachaient le paysan russe à sa glèbe et à son maître. Malheureusement ces troubles se sont étendus aux villes et ont rendu celles-ci à la merci des intrigants et des ambitieux de tous genres. A Tiflis ce sont les royalistes qui se sont emparés de la situation p>our créer un courant en faveur de la monarchie, mais leurs efforts ne semblent pas avoir été fort heureux, et le grand-duc Nicolas, l'âme de la révolte,a été arrêté. Des troubles se sont également produits à Kronstadt, et la ville s'est déclarée indépendante; une délégation des D.O.S. de cette ville est arrivée à Pétrograde pour s'expliquer avec le comité général des D.O.S. de Pétrograde. Le président des D.O.S. de Pétrograde a décidé de se rendre à Kronstadt dans le but de faire une enquête autour de toutes les circonstances en rapport avec la déclaration d'indépendance. Comme il ressort du rapport présenté par la délégation que le comité de Kron-; stadt ne comprend pas encore très bien : la nature exacte des relations existant | actuellement entre le gouvernement pro-| visoire et le comité de Pétrograde, M. i Cheidze, président de ce dernier, es-j père pouvoir remettre la situation au f clair. La révolte qui a éclaté à Kieff est d'une nature beaucoup plus grave. Quin-! ze mille déserteurs de l'armée y ont vio-! lemment manifesté contre les stipulations du nouveau Code militaire de M. 1 Kerensky, par rapport aux désertions; des collisions eurent lieu dans les rues et de nombreuses personnes tombèrent victimes de la fusillade. A Barnoul les manifestants mirent le feu à la ville et à 1 la suite de ce désastre vingt mille personnes se trouvent sans toit. Il ne faudrait | cependant pas s'imaginer que toutes ces révoltes sont dues à l'indignation causée par la situation politique : l'alcool y a | malheureusement joué le rôle prépondé-i rant. Les règlements au sujet de la prohibition de toute vente d'alcool ont été : abrogés par la populace et le vodka a i coulé à flots. Aussi le gouvernement provisoire met-il en œuvre les meilleurs efforts pour arrêter les abus, et le prince Lvoff, premier ministre, a promulgué : une loi suivant laquelle les personnes trouvées en état d'abriété seront punies | d uo emprisonnement ne pouvant dépasser dix-huit mois, tandis que les crimes perpétrés par des personnes sous l'influence de l'alcool seront punis de six [ ans de travaux forcés. Le gouvernement a également décidé ^ faire une émission de papier-argent de cinq milliards de francs, et les jour-I naux disent que l'organe des D.S.O. déclare que puisque l'emprunt russe de la liberté s'effectue si lentement il faudrait s y prendre par la confiscation. La gangrène générale, qui serait inexplicable si l'on ne pouvait pas y reconnaître la main criminelle des agents [allemands, s'étend déjà au nouveau ministère aussi. M. Konovaloff, ministre du Commerce et de l'Industrie, a donné sa démission à cause de divergences de ■ Vues au sujet des mesures fiscales et financières aves M. Skobeleff, ministre du iravail. Jusqu'ici M. Konovaloff n'a pas encore été remplacé; quand on lui a demandé les motifs de sa démission M. Konovaloff a déclaré que sa conviction était que le gouvernement actuel devrait céder la place à un gouvernement socialiste homogène. Dans tout ce .concert d'anarchie et de révolte il est cependant une note rassurante donnée par les cosaques, qui comme nous avons dit, forment une organisation militaire entièrement, à part.Le con seil général des cosaques a décidé d'envoyer au gouvernement une adresse lui donnant l'assurance que les cosaques coopéreront à une offensive avec toute la force dont ils disposent dans la conviction que la paix ne peut être obtenue que par les armes. Les cosaques, dit l'adresse, ne savent pas ce que c'est que la désertion; ils ne fraternisent pas avec l'ennemi mais attendent patiemment dans les tranchées. L'adresse exprime également le regret que les cosaques soient répandus sur tout le front au lieu d'être groupés de façon à pouvoir porter un coup décisif à un endroit déterminé.En France la situation est également très tendue à la suite de la décision de M. Ribot de n'accorder des passeports aux socialistes français pour aller à Stockholm et en Russie, qu'après que la Conférence de Stockholm sera complètement terminée. Le moment n'est pas encore venu pour les Français déclara M. Ribot, pour aller fraterniser avec des émissaires des puissances centrales. Si nous décidons de faire la paix, ajouta le premier ministre de France, cette paix ne peut être qu'une paix française. Il déclara également que pour éviter tout malentendu entre la France et la Russie, le gouvernement français publierait tous les traités secrets intervenus entre ces deux puissances, La question des passeports a été débattue vendredi et samedi au cours de deux séances secrètes,- mais au moment où ces lignes sont écrites le résultat de ces délibérations n'est pas encore connu. M. Hyndman, un des leaders du t'a-de-unionisme britannique, au cours d'une interview accordée au correspondant londonien du Journal de Paris, a • déclaré que la décision des socialistes français de se rendre à Stockholm force en quelque sorte la main aux socialistes anglais. " Néanmoins, ajouta-t-il, le fait de ne pas aller à Stockholm serait le meilleur service que l'on pourrait rendre à l'avenir du socialisme, et pour résumer ma pensée : la décision des Alliés d'envoyer des délégués à Stockholm est le premier triomphe que l'Allemagne ait remporté." La situation militaire est inchangée sur les divers fronts. Les Allemands se vantent d'avoir capturé 12.500 prisonniers, 211 mitrailleuses et plus de quatre cents canons au cours du mois de mai.A ces totaux les Alliés opposent le chiffre de 52.000 prisonniers, plus de mille mitrailleuses et 446 canons capturés pendant une période de six semaines. La stéréoradioscopie L'une des imperfections de la radiographie consiste dans ce qu'elle présente tous les objets sur un même plp.n, ce qui rend difficiles les localisations exactes. On a inventé, pour parer à cet inconvénient, un certain nombre de " compas ", mais leur application est toujours délicate et ^bngue. M. d'Arsonval a communiqué à l'Académie des sciences de Paris un procédé dû au médecin-major lièvre et qui permet de voir en relief les parties du corps radiographiées.Employé depuis plusieurs mois déjà dans une formation sanitaire, ce dispositif a donné les meilleurs résultats et permis de rapides et sûres interventions chirurgicales. o—o La frontière franco-suisse rouverte La Tribune de Genève annonce que d'après une information parvenue au département de la Justice et Police, la frontière française a été rouverte. Après la victoire Nos soldats noirs rentrent chez eux en triomphateurs Notre excellent confrère la Tribune congolaise (24 mai) publie une lettre de Kabinda (Lomami) en date du 5 mars 1 dont nous extrayons cet intéressant passage.Le chef-lieu du district du Lomami a vu cette semaine des journées que lui envieront certes tous les Belles : Nous avons fêté à Kabinda le retour victorieux de la compagnie de la Force publique du Lomami qui pendant deux ans a combattu vaillamment dans l'Est Africain allemand. Dès i que la nouvelle de la rentrée prochaine de nos braves fut connue à Kabinda, M. Paul Orban, commissaire de district, avait pris les dispositions pour que la journée du retour soit solennisée d'une manière aussi éclatante que possible. 1 vissi le 2 mars dès le matin toute 1a. population! du poste et du village du -chef Lupungu était-elle sur pied pour recevoir les arrivants : Lupungu, entouré de ses sous-chefs et " ministres ", accompagné de plusieurs centaines de ses hommes (son village seul compte,on le sait, près de 1.200 habitants) était parti dès l'aurore â la rencontre des troupes : Ce chef que l'on peut compter parmi ceux dont l'aide nous a été la plus précieuse pour l'organisation des services de portage et de ravitaillement de l'armée noire en campagne, avait tenu à être le premier à saluer les vainqueurs... A l'entrée de l'agglomération indigène de Kabinda, un arc de triomphe avait été dressé et bien avant dix heures, tous les Européens du poste se trouvaient réunis sur la place du marché où bientôt venait se ranger la brigade de police territoriale, uniforme bleu à écharpe rouge, qui devait rendre les honneurs aux arrivants. A dix heures et demie précises,le drapeau de la compagnie du Lomami apparaît sur la route de la cité indigène et, tandis que la troupe locale présente les armes, les quatre pelotons du capitaine Chanal, clairons et tambour en tête, défilent d'une façon impeccable devant le groupe des blancs et le front de la brigade territoriale pour venir ensuite au milieu de l'enthousiasme de toute la population former le carré sur la place du marché. M. le substitut du procureur du roi Se-gaert, remplaçant le commissaire du district absent, salue alors d'une courte et vibrante allocution nos vaillants soldats et leur chefs, qui portent l'uniforme khaki, avec fez de même couleur de la façon la plus martiale... Puis on rompt les rangs et l'on présente aux officiers les fonctionnaires, les pères et les frères des deux missions, les résidents du poste. Après d'intimes agapes qui réunirent officiers et fonctionnaires,une fête indigène avait été organisée à la plaine d'appel du poste. Elle fut malheureusement légèrement contrariée par le temps (nous sommes encore en saison des pluies) et les danses projetées ne purent avoir tout le relief qu'elles auraient eu par une après-midi de clair soleil. La gaîté coloniale prit d'ailleurs sa revanche à la soirée offerte aux officiers de la compagnie par les résidents de Kabinda. La salle du tribunal avait été transformée en salle des fêtes dé-' corée d'une façon charmante par l'ingéniosité d'un de nos ager s territoriaux et ce local rigide devint pou- cette soirée l'asile de la joie la plus franche et de la bonne humeur la plus cordiale. A l'heure des*4 toasts, après qu'eut été portée la santé à l'armée belge et au Roi, un représentant de la colonie portugaise proposa au milieu des acclamations générales, l'envoi à nos souverains d'un télégramme évoquant à la fois la glsire du retour victorieux de nos troupes et l'espoir de voir rentrer bientôt notre Roi et notre Reine dans leur capitale délivrée. Le dimanche 4 mars, enfin, les principales autorités du district ainsi que les officiers dé la compagnie du Lomami se réunirent à la chapelle des Pères de Scheut où un Te De 11 m solennel fut chanté en l'honneur de la Victoire de nos armes, par le R.P. La-main, assisté des frères de la Charité de la Mission de Kabinda. o—o Les chèques américains seront photographiés Les banquiers de New-York ont décidé, afin de neutraliser leur destruction par les navires ennemis, que les chèques envoyés en Europe pour être payés seront photographiés et que le cliché fer,a preuve de l'expédition.o—o Une mesure nécessaire Le Sun annonce que le département d'Etat va prier les légations de Suisse et de Suède à Washington de ne plus continuer à employer des fonctionnaires allemands et autrichiens dans leurs bureaux. Cette démarche a pour origine le soupçon, suscité par certaines fuites, dans l'esprit du gouvernement américain, que ces fonctionnaires continuent à renseigner leurs pays respectifs sous le couvert diplomatique. L'ALLEMAGNE MATERIALISTE LEUR BESTIALITE... EN PEINTURE Autour d'une fresque. - Dans les sillons de la Kultur. (DE NOTRE ENVOYE SPECIAL) II Toutes les destructions savantes, mais surtout infernales dans leur dessein, qu'ont vues nos yeux horrifiés, les Allemands, comme nous croyons l'avoir démontré, ne les ont commises que sous une seule préoccupation : celle du ventre. C'est la plus basse envie matérielle qui fait agir l'Allemagne des pangermanistes. Kultur ? Pas même ! Simple envie désordonnée de posséder ce que possèdent les autres. Tous les droits des Allemands à la libre expansion, c'est l'envie frénétique du bien d'autrui. Si ce désir ne peut s'assouvir, il se traduit en la fureur des-• tructive dont nous avons vu les résultats. Et si nous pouvions avoir un doute à l'égard de cette psychologie primaire, il nous suffirait de penseï à l'étrange et bien significative fresque dont un artiste allemand, de grande valeur certainement, a décoré la salle principale de la mairie de Sussoye. Le fond de cette salle est occupé par un mur plein, de sept à huit mètres de large. C'était un mur modestement crépi à la chaux. L'artiste l'a doté d'une fresque immortelle, car nous espérons bien que le gouvernement français la sauvera à jamais de la destruction. Imaginez deux sortes de faunes assis face à face et buvant, deux faunes épais aux chairs roses et bouffies, aux mains et aux pieds énormes. Un soupçon d'appendice caudal, une pointe esquissée et touffue aux oreilles, des visages exprimant la satisfaction la plus bestiale : celle des sens et du ventre repus ; et pour que nul ne se trompe, l'artiste a coiffé ces deux brutes... du bonnet de police allemand ! Imaginez maintenant des bêtes immondes de cette nature accroupies dans ces belles campagnes de France, parmi ces populations paisibles, et songez avec terreur à ce qu'elles y ont accompli pour la satisfaction de tous leurs appétits ! Deux fusains d'une facture aussi artistique encadrent ce groupe monstrueux. L'un, celui de gauche, représente une malheureuse femme enceinte arrêtée sur la route et dans les yeux de laquelle est admirablement rendue la terreur que lui inspire la sollicitation de cinq soudards... vêtus ceuji-ci. L'autre ô pleurarde sentimentalité allemande ! — nous montre deux de ces'mêmes soudards abrités dans des tranchées et écoutant avec ravissement le chant d'un oiseau... Voilà les Allemands peints par eux-mêmes : le ventre, le crime et le reste... et l'attendrissement bête devant un oiseau qui chante, devant une fleur qui pousse. Fantaisie de peintre ? Non. Ironie ' sanglante d'un homme qui voit ses compatriotes tels qu'ils sont et se paie la satisfaction de les cravacher en plein visage ? C'est possible. Rappelez-vous les brutalités de von Bissing et l'attendrissement dont fut saisie toute l'Allemagne à la nouvelle, télégraphiée partout, qu'il avait interdit aux Belges de garder en cage des oiseaux aveugles.Les bourreaux, c'étaient les Belges, -et les hommes au cœur tendre, ces douces brutes allemandes ! Et l'histoire se répète ailleurs. Noufe voici à Bailly, où les Allemands si humains ont établi deux cimetières : un pour soldats, un autre pour officiers, car la hiérarchie s'observe chez eux jusque dans la mort. Là se trouvent unsern Gefallen zur Ehre, des morts du 32e régiment d'infanterie de réserve et des gefallen Kamâraden du Jâger Regiment 96. Cette visite aux cimetières allemands de Bailly nous troubla à nouveau, tant il est vrai que nous avons, malgré toutes nos désillusions, la naïveté tenace. Nous sommes, n'est-ce pas, tous respectueux devant la mort ? Malgré le sentiment de répulsion que nous inspire l'idée de voir se dresser chez nous, comme à Charleroi, de gigantesques mausolées qui, par leur horreur architecturale, abîment|le visage de notre terre, nous sommes bien décidés à respecter les tombeaux de nos assassins. Eh bien, à Bailly, et ailleurs aussi, les Allemands, qui sont convaincus que tout leur est^permis et qu'ils jouissent d'un privilège spécial parmi les hommes, les Allemands ont enlevé des pierres tombales du cimetière français, les ont grattées et y ont remis des inscriptions pour leurs tombes ! Encore une fois, nous en appelons à tous ceux qui estiment que nous ne devons pas nous déshonorer en les imitant. Avons-nous le droit au moins de reprendre nos pierres tombales ? Nous vous parlerons moins de l'impression que nous fit la rencontre à Lassigny et à Roye des tranchées dans lesquelles, pendant dix-huit mois, Français et Allemands demeurèrent face à face à cent mètres et que recouvre aujourd'hui, triomphante, la végétation de l'oubli. Les destructions de ces localités et des autres offrent le même spectacle lamentable qui ne déçoit plus. Avricourt est illustré cependant par un vandalisme sans égal. Là demeurait M. Belny d'Avricourt, ministre plénipotentiaire du prince de Monaco. Là demeura d'octobre 1915 à juin 1916 le prince Eitel-Frederick. Mais la demeure ayant été repérée, l'Attila-Frederick s'en fut loger au château de Dubois, à Fretoy. Aujourd'hui, le château d'Avricourt présente le plus parfait spécimen de la destruction la plus savante. Ayant sauté sous les explosifs placés dans les caves, il est plat comme un château de cartes renversé. Et notie rapide randonnée se poursuit à travers des ruines et des ruines : maisons abattues, arbres sciés, lignes de barbelés, tranchées et tranchées, avec des étapes comme celle de Solante, où les chacals se sont terrés dans les caveaux des cimetières et en ont retiré les cercueils ? Et ces mêmes cimetières français ainsi profanés conservent les tombes fleuries des Deutscher Held. A Chiry, sur la route de Noyon, c'est une maison fortifiée qui retient notre attention. La Kommandantur y fut installée, et pour garder la personne auguste du chef, les soldats ont blindé par-dessus les plafonds et sur les côtés toute la maison. Soixante-quinze centimètres de béton armé ont été coulés sur le plafond renforcé par des traverses et des rails. Des contreforts de granit ont protégé les fenêtres et un énorme éperon en maçonnerie de deux mètres d'épaisseur et orné de la Croix de fer mettait à l'abri la terrasse où le Kommandant sirotait son café "parmi les fleuFs ! L'aigle allemand volant vers Paris couronnait la porte d'entrée. Les soldats français, en arrivant, ont interrompu son voyage. Enfin, à l'entrée d'une cave donnant sur la chaussée et qui servit d'abri, un écriteau portait : Zur Unter-grundbahn. Richtung Berlin-Paris. A quoi un Français a ajouté : " Et retour Nous avons vu Chauny, petite ville de 12.000 habitants dont on a détruit complètement une partie tandis que les habitants avaient été envoyés dans les caves des immeubles de l'autre moitié de la ville. Des explosifs placés dans les caves ont fait des ravages tels que pas un abri ne peut être trouvé dans les décombres. Songez à la terreur des malheureux habitants enfermés auxquels il était interdit de regarder ce -qui se passait dehors, au point que, n'entendant plus rien depuis plusieurs jours et se hasardant à sortir, ilsts'empressèrent de rejoindre|leur gîte... à la vue des soldats français f Fallouel, Bois-l'Abbé, détruits. Non loin de cette dernière localité s'élève sur un monticule artificiel la Hubertushaus ou pavillon de chasse d'Eitel-Frederick. C'est un simple chalet en bouleau avec une seule chambre tapissée de soie bleu pâle. O candeur ! Et tout à côté, sur la terrasse, des tables et des sièges rustiques en nombre pour les Bierabend traditionnels. De cet observatoire commode, nous voyons Saint-Quentin se profiler par delà les lignes allemandes. Saint-Quentin ! C'est presque la Belgique déjà et nos pensées nostal-» giques s'en vont par delà la brume de l'horizon vers la terre de chez nous. Le lieutenant-colonel Génie, attaché militaire français à Bruxelles, actuellement chef de la mission française près du grand-(Voir >uite, 3e page, 3e colonne).

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