La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 07 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kk94747w1f/
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The Newsnaner for Belsrians LA MÉTROPOLE ■ ONE PENNY ■ CINQ CENTIME» ln0fîi„F- VIJF CENT I SKIENT ' »lx CENTIME* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbora 212. ARfliy wBM ichté* | 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 «h. ■ 251" ANNEE JEUDI 7 MARS 1918 No. 66 LA GRANDE GUERRE I Des navires et encore des navires î LE JAPON MARCHERA ILa Roumanie signe la paix préliminaire Intervention japonaise en Sibérie parait lréi Un télégramme de Washington à ■ociated Press dit en effet que le gouvernent des Etats-Unis est à présent d'accord Krincipe avec le Japon, la Grande-Breta-■et les autres alliés sur la nécessité d'une Ële Mçtion, mais que son détail doit encore Élaboré. faut espérer que, maintenant que le prin-est acquis, cette "élaboration" ne pren-fas trop de temps et qu'on laissera sous apport la plus grande latitude au Japon, le grand état-major doit avoir prévu de-longtemps l'hypothèse d'une expédition aire à l'Ouest", Une autre dépêche de hington dit du reste que l'action milieu Japon en Sibérie est imminente. Le fernement n'a pas exprimé ses vues, mais éclare dans les milieux diplomatiques que |aponais marcheront probablement très ■ pour faire face à l'urgence de la situa-I laissant aux échanges de vues diplomaties en cours le développement d'un accord ■ l'Amérique et les Alliés au sujet de l'éten-let du but final de l'entreprise. ■urgence de la situation est du reste plus ■de que jamais. Le North China Daily fcs de Shanghaï apprend de Karbine que de ■combats ont déjà eu lieu à Diouria sur le ■«sibérien entre le chef cosaque Samenoff les bolchévistes. Samenoff, menacé d'être Banque, dut se replier sur la gare de Cha-l)i!, qu'il fortifie. Les Bolchévistes sont en le et bien armés, mais mal disciplinés. La ■ne se prépare à envoyer des troupes à la Itière de Mandchourie. Les sociétés d'as-Inces de Vladivostok ont avisé les pro-Itaires de cargaisons se trouvant dans ce |t qu'ils sont incapables de continuer leur (intie, à cause de l'attitude des Bolchévis-qui menacent de réquisitionner les mar-lidises.lest curieux de constater cependant qu'au rn même il n'existe pas jusqu'à présent animité au sujet de l'intervention. A une pion de la commission diplomatique spé-BeàTokio, à laquelle le public attache une Inde importance, le chef du parti constitu-jinel gouvernemental fit connaître que ce [nier était adversaire de l'envoi de troupes Int que des faits plus graves ne se déve-Ipent qui pourraient constituer une menace lia situation en Extrême-Orient. Le parti pillera aussi, dit-on, au gouvernement, de pnir plus clairement sa politique au regard [la Chine, afin de provoquer une réconcilia-p entre les Nordistes et les Sudistes chi-[sPans la presse japonaise, les intérêts économies recommandent l'abstention, profitable ï affaires, mais les principaux journaux de [capitale sont en faveur de l'intervention, prgane du premier ministre déclare qu'en rêvant son action, le gouvernement court le Mue de voir la Sibérie passer sous le con-Pe des Bolchévistes. Les commentaires de presse anglaise et française, et le torpillage Hitachi Maru par le croiseur Wolf ont 't une certaine impression. De toute façon la prudence du gouvernent japonais et son désir d'être pleinement ict:°rd avec les Alliés et surtout avec les ats;'Jnis avant de prendre aucune mesure petive sont de nature à rallier à l'interven-P de l'empire du Soleil-Levant les derniers pitants. Français continuent à agir très éner-iuement dans ce sens. D'après le Matin, M. P on, ministre des Affaires étrangères du lnet Clemenceau, qui est depuis toujours 1 c aud partisan de la coopération militaire Japon en Orient et même ailleurs,a déclaré a ommission des affaires étrangères de la rmbre que des mesures " énergiques " Fposent " impérieusement " en Sibérie. Le ^frnement maximaliste, qui a violé toutes * J1 'gâtions contractuelles avec les Alliés, des millions de Russes attenta et.re " délivrés " par l'intervention de I' te Japonaise. La mission du Japon ne UÎT68 ^Ue 9uanc' e"e aura rendu hn-liatiqu ' C0nclu®t:e allemande de la Russie r^s agents allemands Lénine et Trotsky, fi-!au ii, ,eu,r, vieille tactique, émettent de nou-)ntf'iK 3 f.um®e noire " à propos de la paix [ntra C'U'''S viennent de signer avec les les |- 'X et ^ont nouveau lancer des dépê-[s |tr'SSan.t■ entendre que le traité pourrait ne à cause de l'opposition des So-[ ces °î;naaux' No«s ne croyons pas un mot Enccu ''":<|'1es 1u' constituent une simple [liés m'■ ' e|nande destinée à influencer les ftes lot. ranimer parmi les éléments socia- Où nous nous trompons fort, où le Congrès général des Soviets convoqué à Moscou pour mardi prochain ratifiera purement et simplement le traité. La Pravda le laisse du reste clairement entendre. Que pourrait-il faire du reste? L'armée ne peut et ne veut plus se battre parce qu'elle a été démoralisée et désorganisée, et toute résistance entraînerait inévitablement une nouvelle marche " victorieuse" des Allemands. Est-ce cela que ceux-ci veulent? On serait tenté de le croire à la lecture de dépêches de Berlin disant que Lénine et Trotsky ne posséderaient plus la confiance des Soviets et qu'on s'attendrait à leur démission prochaine.., Il est curieux de constater que malgré la déclaration de la cessation des hostilités,un aéroplane allemand a de nouveau survolé Pétro-grade lundi à 5 heures de relevée et a lancé des bombes. D'autres aéroplanes furent aperçus au-dessus de la perspective Newsky; on croit que l'ennemi visait la gare Nicolas. Des zeppelins auraient été observés dans la nuit de dimanche à lundi à Gatchina (40 kilomètres au sud de Pétrograde) se dirigeant vers la capitale. Ils furent accueillis à coups de canon, et refoulés. On ne parle cependant pas de victimes. Il est difficile de comprendre ce que veulent les Allemands en effectuant ces incursions aériennes. Les communiqués allemand et autrichien annoncent que la Roumanie accepte les conditions d'armistice des Centraux. On prévoit une conclusion rapide des négociations de Bucarest. M. Tontcheff, chef de la délégation bulgare, à déclaré à la Sobranié de Sofia que les conditions de paix des Centraux comprennent la cession de la Dobrudja, un réajustement " de la frontière roumano-hongroise (comprenant, croit-on, la cession d'une partie de la région pétrolifère roumaine) et aussi, dit-on, l'abdication du Roi. On ne parle plus de la Bessarabie... Le gouvernement roumain a dû- signer mardi un traité préliminaire, en attendant un nouveau traité d'armistice et le traité définitif. Un traité russo-finlandais a été signé le 1er mars à Pétrograde. La Russie cède à la Finlande certains territoires arctiques et toutes les propriétés russes en Finlande, y compris les chemins de fer, les télégraphes, les forteresses et des navires. Par contre, la Finlande abandonne le rail de Valkeassari à Pétrograde et la forteresse d'Imo. L'évacuation des soldats russes doit commencer immédiatement. Les troupes australiennes ont effectué lundi soir un autre grand raid très réussi dans le secteur de Warneton. Elles atteignirent la deuxième ligne ennemie, tuèrent plus de quarante Allemands et repoussèrent deux contre-attaques en ne subissant que des pertes légères.Des coups de main se poursuivent sur tout le front français, mais n'ont conduit à aucune action importante. L'artillerie est très active au nord de Reims, sur le front de Verdun, en Lorraine et en Vosges. Dans une déclaration aux Communes, Sir Eric Geddes, premier lord de l'Amirauté, a fait des révélations peu encourageantes au sujet de la construction navale, en Grande-Bre-tagne, qui est descendue à 58.000 tonnes en janvier et n'a atteint que 100.000 tonnes en février. Cette faible production est due entièrement au peu de bonne volonté des ouvriers, travaillés par l'esprit de grève maximaliste.Les socialistes minoritaires portent une grave res-responsabilité dans cette situation, qui menace le ravitaillement, car l'Amérique en est toujours aux " préparatifs " et les torpillages ne peuvent être compensés présentement que par la construction britannique. La défense anti-sous-marine donne de bons résultats, particulièrement en Manche, défendue par un " barrage " de plus de cent bateaux, et les pertes diminuent. On étudie la question d'en publier le montant en tonnes. r> n Trois héros Ces jours derniers, l'affiche, dont le texte suit, a été placardée à Mouscron : Par jugement du tribunal militaire de campagne ont été condamnés pour trahison accomplie : Achille De Backer, garde-convoi aux chemins de fer de l'Etat belge, à la peine de mort; Henri De Bavay, chef-manœuvre, et Jules Leuri-dan, garde-convoi, chacun à quinze ans de travaux foroés. Ces trois bons patriotes, victimes de la fureur boche, sont très connus dans la région. Le malheureux Achille De Backer a été Une assemblée plenière des parlementaires Depuis la chute d'Anvers, les membres du Sénat et de la Chambre des représentants de Belgique réfugiés en territoire étranger n'avaient plus tenu de réunion plénière. Ils avaient seulement créé à Londres, à Paris, à La Haye, des centres de "réunions amicales". Désormais, ces réunions, dit Paris-Télégrammes, offriront un intérêt officiel. Dans le courant de ce mois, une réunion complète de tous les sénateurs et députés belges résidant en France, en Angleterre et en Hollande sera convoquée à Paris et tous les ministres du roi Albert y assisteront. Cette assemblée marquera la première reprise de contact entre le gouvernement belge et les élus épars du royaume occupé. Les résolutions adoptées seront ensuite présentées au souverain sous forme de textes préparatoires à, des arrêtés-lois. * * * Informations prises, la nouvelle ainsi donnée n'est pas exacte. Il ne s'agit aucunement, comme une dépêche de l'Exchange le disait également, d'une espèce de parlement, mais bien d'une assemblée plénière et occasionnelle des parlementaires belges résidant hors du pays. La date de cette réunion ne peut être fixée en raison des irrégularités de La traversée de Hollande en Angleterre, mais on croit qu'elle pourrait avoir lieu vers le 15 de ce m/%i o. O O Les déportations continuent Nouveaux pillages en Belgique Suivant des informations données par des évadés de Belgique occupée, les Alle-piands continuent à faire sauter à la dynamite les grosses machines et les fondations dans les nombreuses usines de la région industrielle de Mons. Ils enlèvent systématiquement les rails des tramways à vapeur. Le tram de Quévy n'existe plus. Les déportations continuent abominablement dans la zone d'étapes de Mons. On y enlève, selon des évadés, non seulement les hommes, mais aussi des enfants de 13 ans et demi. Le lundi 25 février, Mons et les communes de Saint-Ghislain, Frameries et Dour durent fournir des jeunes gens. Mons en a livré 300; tous, à part quelques hommes, de 14 à 15 ans. Frameries en a livré 74. La destination est inconnue. Les évadés affirment que dans la province du Hainaut, on procède au recensement des jeunes filles de 13 à 15 ans. A Mons, M. Wouters, substitut du procureur du roi, a été arrêté. o o Le chancre allemand j La nouvelle affaire d'espionnage et la finance allemande On ne connaît toujours rien de précis au sujet de l'arrestation des cinq personnes dont nous avons parlé. M. Jay, l'antiquaire dijonnais, semblerait être l'exécuteur de la bande. M. Tremblez, qui, avec Margulies et Liano-soff, fut mêlé au lancement des Naphtes-Lianosoff, qui possédait à Anvers de somptueux bureaux, était un ami du banquier autrichien Rosenberg de Paris, chassé ignominieusement de la Bourse pour son attitude révoltante quelques jours avant les hostilités. Rosenberg se réfugia en Suisse, où, jetant le masque, il est retrouvé avec son associé Bet-telheim, agent de la propagande allemande.Une éminente personnalité a déclaré à ce sujet à l'Echo de Paris : "C'est là le centre, croyez-le bien; c'est là que nous verrons aboutir l'affaire Depsy, l'affaire Duval et une autre, deux autres touchant à des politiciens. La banque Rosenberg travaille pour le grand chef de la propagande allemande, Erzberger, député au Reichstag. Bolo n'a-t-il pas eu des relations avec lui? Il y a de grandes présomptions. Les fonds viennent de lui. "D'autre part, nous trouvons M. de Bulow. Ces deux Allemands tiennent toutes les ficelles, vous verrez, toutes ces affaires se touchent; on doit les considérer dans l'ensemble pour les compren- QUI TROMPE-T-ON ICI ? La majorité des socialistes belges est toujours advers aire de l'Internationale ! Pourquoi MM. Vandervelde et de Brouckere affirment-ils le contraire? On sait qu'à la récente conférence des socialistes alliés, les représentants du Parti ouvrier belge, MM. Vandervelde et de Brouckère, se sont ralliés au principe minoritaire d'une conférence socialiste internationale à tenir dans un pays neutre et à laquelle participeraient des socialistes du Kaiser. MM. Vandervelde et de Brouçkère ont justifié ce changement d'attitude par des instructions nouvelles qu'ils avaient reçues, disaient-ils, des socialistes belges en Belgique occupée. Nous avon§ reproduit [La Métropole, 3-4 mars 1918}, d'après une agence belge de presse du Havre, deux passages d'instructions votées par les 44 militants responsables du Parti ouvrier belge représentant ses 806 groupements, instructions datées de "Belgique, le 30 janvier 1918, Maestricht, le 4 février 1918". Ces passages avaient trait à l'activisme et à la paix séparée. Ce que ladite agence, probablement "informée" par M. Vandervelde lui-même, a, cependant, négligé de nous transmettre, c'est le texte de deux autres passages de ces instructions beaucoup plus intéressants, dont la presse belge publie le texte (Voir, par exemple, les Nouvelles du 22 février), et qui ont trait : 1. à - l'action pacifiste; 2. à la réunion de l'Internationale.Voici ces textes, dont l'authenticité ne semble pas discutable et qui ne paraissent avoir été rendus publics jusqu'ioi dans aucun pays allié : POUR L'ACTION EN FAVEUR DE LA PAIX Le P.O.B. envoie son salut aux délégués de la classe ouvrière des Pays alliés réunis à Londres.' Il espère que de leurs délibérations sortira un programme de paix commune sur la base de la formule loyalement comprise "sans annexions, sans indemnités et droit pour les peuples de décider de leur propre sort", étant bien entendu que cette formule n'exclut nullement la condition indispensable du rétablissement et du dédommagement pour les auteurs responsables des pays ravagés et pillés. Il espère que ce programme, sans doute conforme dans ses grandes lignes aux propositions du président Wilson, devra devenir la charte commune des pays alliés et que tout doit être mis en œuvre sur ces bases pour amener l'accord complet entre leurs gouvernements. Il estime qu'il sera alors du devoir du Prolétariat des Puissances centrales — convaincu que nul ne veut ni ne poursuit l'anéantissement, ni l'asservissement de leur nationalité — de se décider à dire enfin nettement et sans réticences, s'ils comptent collaborer à la réalisation pratique des formules reconnues par eux-mêmes comme étant l'expression de la Justice et du Droit. Ils devront dire notamment s'ils sont disposés, par ous les moyens possibles, à amener leur gouvernement à reconnaître le droit de disposer d'eux-mêmes, non seulement au peuple de Russie, mais aussi, avec toutes les garanties possible, aux Polonais, aux Alsaciens-Lorrains, ainsi qu'aux peuples d'Au-triche-Hongrie.SUR L'INTERNATIONALE Sur cette question tant débattue, le P.O.B. se divise. 26 délégués, formant donc la grosse majorité, déclarent : Aussi longtemps que les Partis socialistes des Puissances centrales n'on pas adopté cette attitude nette et sincère, le P.O.B. pense qu'une réunion internationale est MORALEMENT IMPOSSIBLE et PRATIQUEMENT ILLUSOIRE. Il adresse un pressant appel au Prolétariat de tous les pays alliés, y compris celui de Russie, pour qu'il redouble d'énergie el d'efforts afin d'assurer le triomphe de la Démocratie et une paix durable, qui permette la réalisation de la Société des Nations avec la disparition du militarisme. La minorité des 16 délégués syndicaux, c'est-à-dire des délégués qui oni té élevés dans l'admiration de l'organi sation allemande, exprime l'avis suivant très catégorique encore : Le P.O.B. estime : Qu'une réunion de l'Internationale s'im Considère que la situation dans laquelle le P.O.B. est actuellement ne lui permet pas d'être complètement renseigné sur le moment opportun où une réunion de l'Internationale pourra avoir lieu : Affirme en tout cas sa volonté de n'assister à une réunion internationale qu'à la condition que le premier point soit la question des responsabilités, dont la solution permettra d'épurer l'Internationale des éléments ou groupements qui ont trahi ou trahissent la cause du Prolétariat international. Et l'on ajoute cette note qui a sa valeur : Il y a eu deux abstentions sur les conclusions tactiques relatives à l'Internationale, mais l'accord a été complet quant au fond. Les délégués belges agiront en s'inspirant de .ces avis et selon les circonstances. Il appert de ces textes que les idées minoritaires ont progressé en Belgique depuis l'an dernier. Il n'est pas moins patent que la MAJORITE du socialisme belge (26 voix sur 44 et 2 abstentions significatives) est toujours adversaire de toute collusion avec les socialistes du Kaiser et déclare une telle collusion "moralement impossible et pratiquement illusoire". Nous voulons bien que M. le ministre Vandervelde et son subordonné dans les bureaux du gouvernement Louis de Brouckère, devenus des jouets entre les mains de M. Camille Huysmans, votent ce qu'ils veulent à la Conférence de Londres- Le mandat du P.O.B. n'est pas impératif et leur permet "d'agir selon les circonstances" — en l'espèce, ne leur impose pas de se singulariser et de rompre l'harmonie d'une unanimité assurée d'autre part. Mais, ce que nous désirerions savoir, c'est en vertu de quoi MM. Vandervelde et de Brouckère peuvent déclarer que le P.O.B. est partisan de la réunion de l'Internationale, alors que la grosse majorité de ses militants consultés déclare qu'elle est moralement impossible et pratiquement illusoire? Le Droit de Peuples, par exemple, voudrait-il se donner la peine de répondre à cette simple question ? Elle intéresse l'opinion belee. o o Un changement de l'attitude de S l'Argentine vis-à-vis des Alliés New-York, 5 mars. — Le correspondant à Buesnos-Aires de l'Associated Press a été informé de façon autorisée, que la décision prise par le gouvernement argentin de faire retourner à son poste de Washington M. Naon, indique que le gouvernement approuve de la façon la plus complète ce qui a été fait par celui-ci. Le correspondant ajoute qu'il ne peut plus y avoir plus longtemps de doute que l'Argentine adopte en ce moment une attitude plus •imicale vis-à-vis des Etats-Unis et de l'Entente.II est utile de rappeler que M. Naon, ambassadeur d'Argentine à Washington, donna sa démission le 4 janvier parce qu'il était d'avis que l'attitude netre de son gouvernement, après la correspondance secrète de Lux-burg, était incompatible avec l'honneur de la nation. Malgré toutes les démarches de son gouvernement pour revenir sur sa décision, M. Naon refusa de se rendre à toute persuasion à moins de recevoir une promesse d'action basée sur les révélations de Luxburg. — Reuter. o o Le bien d'autrui en Russie Protestation des ministres neutres Berne, 2 mars.— Un communiqué du département politique annonce que les ministres de Danemark, d'Espagne, de Norvège, des Pays-Bas, de Suède et de Suisse, ont remis au gouvernement russe une note collective protestant contre tous les décrets qui portent atteinte aux droits et aux biens des ressortissants de ces pays neutres. Le ministre de Suisse, sur l'ordre du département politique, avait déjà entrepris, il y a quelques semaines, une démarche analogue pour les seuls intérêts

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