La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 09 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 21 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6w96689g0g/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES VIJF CENT ffi': DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23ME ANNEE L aBASTD£ GUERRE [ NOUVEAUX SUCCES DE SAKAROF LES ITALIENS SUR L'ISONZO I ACCALMIE EN PICARDIE La situation sur le front de la Som-[e est stationnaire. Au nord et au nord-!St de Pozières, les Allemands continent à contre-attaquer. Mercredi, entre I et 5 heures du matin, ils se lancèrent ar deux fois contre les nouvelles posions britanniques qu'ils avaient violem-nent bombardées au préalable. Ils réus-jrent à pénétrer dans leurs anciennes ranchées sur un ou deux points, mais n furent refoulés à nouveau, subis-ant de fortes pertes et abandon-L derrière eux quelques prisonniers. Jeux nouvelles et fortes attaques fu-ent tentées un peu avant g heures, avec J même insuccès. Une cinquième, faille cefte fois, se produisit un peu après [heures de relevée' et fut repoussée avec apture de prisonniers. En fin de comp- e, les troupes du général Haig ont ionservé tout le terrain conquis au delà le Pozières, mais n'ont pas fait de nouveaux progrès. Sur le reste du front bri-annique, les Anglais tiennent les Aile-nands en haleine par une série de pe-its raids. L'ennemi a fait sauter deu> innés sans résultat. Dans plusieurs secours, les duels d'artillerie se poursui-(eut.! Sur le front français de Picardie, ï \ fin de l'après-midi de mercredi, le; roupes du général Foch ont exécutf ne brillante petite opération au nord d( i Somme. Elles ont emporté toute un< gTie de tranchées allemandes entre 1< ois de Hem et la rivière, à l'est de 1; :rme de Monacu, capturant 120 prison iers et une douzaine de mitrailleuses In violent duel d'artillerie a eu liei ans la région de Chaulnes. Autour de Verdun, les Français main ennent leurs gains. Au cours d'une pe té action, ils firent quelques nouveau? rogrès au sud de l'ouvrage de Thiau «ont, capturant cinq mitrailleuses, e rirent possession de quelques maison: ncore dans la partie occidentale du vil ige de Fleury. Les Allemands, qui re ^naissent maintenant qu'on se ba sur la crête de Thiaumont ", ont bom afdé les lignes françaises dans la ré ion de Vaux (Chapitre)-Chênois. En Russie, l'avance du général Sak Jr°f sur la Séreth, qui menace le che "n de fer Lemberg-Tarnopol et pa tasequent la ligne de communicatioi ''Bothmer, se poursuit, malgré le: te persistantes. Celles-ci ont forte put détrempé le terrain et l'ont trans Inné sur certains points en véritable: "arecages. Les vaillantes troupes de no: 111115 russes ont capturé, au prix de vio en's combats à l'arme blanche et mal Pe Jes furieuses contre-attaques de l'en F11. une position puissamment organi P dans les environs des villages di PÎ*yn, Reniof et T scaniec. Ce der rr tJt situé à cinq kilomètres au del; F la Séreth dans la direction du rail f, es Susses tiennent maintenant 1; p droite de e fleuve et de son af e"t la Graberko, sur une longueur d< jr s de vingt kilomètres. Au cours de: rn es opérations dans ce secteur il: capturé pendant la seule journée d< rcl1 2.000 prisonniers, treize _ officiers euv °busiers et des mitrailleuses. Le: ej}es austro-allemandes sont élevées ^ ; Ur 'a Stokhod, la situation est à pei : stationnaire. Après avoir repouss< contre-attaques ennemies, les Rus ( fr.lrent à leur tour l'offensive dan: !tepon de Zaretche (au nord du rai Sarny), délogèrent l'ennemi d'uni i'b; Ses tranchées et capturèren 'use rS' 200 hommes et une mitrail-f 0 ; ttr la Koropiec, afffuent du Dniester ^°uest de la Strypa, l'ennemi effeo fe \vUiS'eU-rS attaclues dans la régior 1 elesniof, qui furent rëpoussée; s ce enormes pertes " pour lui. Dan? s ^arPathes, sur la Czarny Czeremocz. ;auC(Usses accusent un léger recul. Er 'os S'e-' s'tuation est stationnaire. anus gagnent du terrain sur ls route Trébizonde-Erzeroum et sur le front d'Erzindjian, mais en perdent un peu à l'est de Kermanchah (frontière persane). — Les derniers communiqués allemands nous révèlent une piquante querelle au sujet du haut commandement. A la suite de la nomination d'Hindenburg au géné-ralissimat, le vainqueur de Tannenberg prit le premier rang dans le communiqué de Berlin; l'archiduc Charles protesta sans doute, car dimanche on le donne comme chef de Bothmer sur la Strypa et dans les Carpathes. Bothmer a dû se gendarmer à son tour, car le dernier communiqué allemand parle des fronts " de l'archiduc Charles et du comte von Botlfmer " ! , La défaite de l'offensive autrichienne dans le Trentin a permis à l'armée italienne de renouveler ses opérations sur le front de l'isonzo. L'offensive italienne, reprise dans la région de Monfal-cone le 4 août fait des progrès considérables.Une attaque ennemie, 'livrée après une explosion de mines sur les pentes du mont Zabio, fut arrêtée par l'artillerie italienne. Dans la région de Tofa-na une forte position ennemie commandant les communications entre la vallée de Travenanges et le torrent de Sare, fut prise d'assaut. Sur l'isonzo inférieur l'attaque des positions ennemies a commencé; dans la région de Monfal-cone plusieurs lignes de tranchées ont 1 été capturées et après un violent corps-à-corps l;i cote 85 fut capturée presque en son entier. Dimanche, 3.600 prison-1 niers ont été capturés et parmi eux se trouvent cent officiers; en outre le butin capturé se compose de trois batteries, des mitrailleuses, des fusils et de : grandes quantités de munitions. En Afrique Orientale l'expédition bri-t tannique a occupé le fort de Saadani à ' une centaine de kilomètres au nord-est de Das-es-Salam. Le général Vande Venter, continuant son avance sur le t chemin de fer central allemand, a occupé également Kilimatende et Kibombo, situées l'une à 100 kilomètres à l'est, et l'autre à 40 kilomètres à l'ouest de Do-doma, déjà occupée. Dans la direction de Siginda (à 120 kilomètres de Kon-doa Irangi) un détachement ennemi s'est 1 rendu. Dans le combat de Malangali les ; pertes allemandes ont été de 150 hommes; sans les prisonniers. Après ce combat le général Northey a avancé 3 dans la direction de Madibira, à 48 ki-5 lomètres plus au nord, sur la route d'Iringa. La main des Allemands dans l'explosion de New-York M. Théodore Johnson, président de la 1 Compagnie des transports Johnson, qui, par , suite de l'explosion des munitions évaluées t à vingt-cinq millions de dollars, est accusé d'homicide, a déclaré que l'incendie du chaland au bout du môle Lehigh n'était pas causé par une combustion spontanée. La déclaration de M. Johnson a causé une ' violente émotion et le feu, qui a détruit 40.000 5 tonnes de sucre, quarante chalands chargés > d'explosifs et démoli des magasins, est main-» tenant attribué à des conspirateurs allemands. On croit que c'est le premier coup i de la campagne de terrorisme dont le but j est d'empêcher à tout prix l'envoi des munitions aux Alliés. La police et le service secret ont réuni ! leurs forces et l'on croit que quelques arrestations sensationnelles auront lieu prochai-: nement. Les familles de nos internés Le ministre de l'intérieur des Pays-Bas a approuvé la proposition à lui faite par la " Commissie tôt voorziening in den woning-nood van gezinnen van Belgische geinter-| neerde militairen d'accorder un secours financier hebdomadaire aux familles des militaires belges internés, résidant en Hollande, et dont le montant varie d'après les ressources de chaque famille. Cet arrangement a pris cours le 1er juillet écoulé. La confiance du Roi Albert En réponse au télégramme que le roi Georges lui avait envoyé à l'occasion de l'anniversaire du 4 août, le roi Albert a envoyé le télégramme suivant : " Je remercie Votre Majesté pour les sentiments exprimés dans Votre télégramme.Comme Votre Majesté j'ai la confiance absolue que la Belgique, qui a pris les armes pour remplir son devoir international, sera restaurée à une complète indépendance, tant politique qu'économique. De même je désire exprimer à Votre Majesté ma profonde admiration pour la vaillance et les splendides qualités militaires mises au jour par les troupes de l'Empire britannique dans la lutte incessante dans laquelle elles sont engagées."(S.) ALBERT. Aux soldats oelges Le baron de Broqueville, chef du Cabinet et ministre de la Guerre, vient de s'adiesser en ces termes, par l'intermédiaire du Courrier de VArmée, aux soldats de l'armée belge : Deux ans sont révolus depuis le jour où pour le Droit, la Belgique se dressa contre la force. Le 4 août 1914 ! Jour inoubliable où, tandis que déjâT grondait le canon de l'envahisseur, le roi, devant un Parlement frémissant de fierté patriotique, exprimait en un mâle langage la pensée de la Belgique groupée autour de son souverain. En, ces deux années de durs et rudes combat-s, l'armée, répondant à notre confiance, honora la nation. Toujours brave, toujours prêt au sacrifice, le troupier belge tient d'une main vaillante le drapeau qui porte dans ses plis le passé, le présent et l'avenir de la patrie. C'est à l'armée, 'c'est à Albert 1er, qui personnifie sa bravoure et son endurance, qtte le pays devra son salut et sa gloire. Déjà l'heure approche où le sol patrial, cédé pied à pied, sera reconquis pour toujours, plus noble et plus que jamais cher à nos coeurs. Le salut de Rome à l'armée belge Le conseil municipal de Rome a télégraphié au baron de Broqueville, chef du Cabinet et ministre de la Guerre, pour lui exprimer l'admiration de la capitale de l'Italie pour l'armée belge et son roi. Le télégramme qui est signé du prince Colon-na envoie en outre un salut à la capitale belge pour la vaillance de la population civile et pour l'héroïsme de sa municipalité. Le baron de Broqueville a adressé les remerciements du gouvernement au prince Colonna. Le "brillant second" C'est en ces termes, on le sait, que l'empereur Guillaume a un jour désigné son allié austro-hongrois et le souvenir de cette qualification n'a pas manqué de provoquer quelques propos au vinaigre concentré dans l'empire de François-Joseph, à l'occasion de l'abatage récent dans le haut commandement de l'armée austro-hongroise. Car outre l'archiduc Joseph-Ferdinand et le général Pflanzer-Baltin, révoqués de leurs commandements .sur le front oriental à la demande de l'état-major général allemand et remplacés par von Hindenburg, un grand nombre d'officiers supérieurs autrichiens ont été rappelés'et mis à la retraite par la même occasion. Toutes ces mesures disciplinaires ont été prises à la suite de la défaite des deux groupes autrichiens par les Russes au début de juin. Les noms des autres victimes de la sévérité allemande et de leur propre incompétence n'ont pas été publiés dans le journal officiel d'Autriche, mais on sait ,à Vienne que parmi ■les officiers renvoyés se trouvent un lieutenant-général, cinq généraux-majors, quatre généraux-brigadiers ou généraux-majors commandant une brigade, treize colonels, douze lieutenants-colonels et trois majors. L'influence de ces officiers et de leurs amis n'est peut-être que très petite, mais telle qu'elle est, elle aigrira notablement les sentiments anti-allemands qui régnent en Autriche-Hongrie.Une féte belge à Flessingue La vente de fleurs organisée le 25 juillet — jour anniversaire de notre Reine — par l'Union professionnelle belge de Flessingue a eu du succès. Quatre mille minuscules bouquets furent vendus et les recettes au profit de l'hôpital belge " L'Océan ", à la Panne, se chiffrent à fl. 465.45. Pour rentrer en Belgique Avis aux Belges qui voudraient rentrer en Belgique occupée par la Hollande. I Le passeport allemand coûte fl. 7.50. t Sous aucun prétexte on ne le délivre gratui- p tement. Polir les Flandres, on ne l'obtient n pas. c Pour le reste du pays, si on peut l'ob- n tenir, il faut généralement patienter cinq c à six semaines, parfois plus. ti Si le réfugié ne peut rentrer au pays et n se trouve à bout de ressources, il ne lui p reste d'autre alternative que de demander g son admission dans un des camps pour c réfugiés, attendu que ceûx qui arrivent v en Hollande après le 1er avril 1915 ne sont p plus considérés comme réfugiés et ne peu- o vent recevoir aucun secours financier ou e: autre. Qu'on prenne donc ses précautions et le que l'on ne croie pas qu'une fois en Hol- j( lande, on n'a qu'à pousser une porte pour se trouver en Belgique. d l q L'évolution de la Grèce q n Un accord vient d'intervenir entre le gou- f< vernement hellénique et les Alliés pour auto- f riser les navires grecs affrétés au compte de a l'Etat à faire librement du charbon dans les ports de l'Entente. Cela nous change des d mesures de pression économique auxquelles u on a été obligé d'avoir recours il y a deux e mois. h Le cabinet Zaïmis a justifié le crédit de confiance qui lui a été accordé. La démobili- ■ e sation s'est accomplie dans les délais prévus e et l'agitation que l'on avait essayé de greffer sur le retour des soldats au foyer est en dé- <3 croissance marquée. L'épuration du person- v nel administratif se poursuit. Les. élections d sont annoncées pour le 8 octobre. D'ici là il se passera bien des choses. Déjà c les événements militaires des dernières semaines ont eu à Athènes des répercussions r très sensibles. Les victoires de Galicie et de ^ Picardie ont plus fait que le coup du 21 juin ^ pour démontrer aux Grecs la réalité de la force des Alliés et éveiller des intérêts nou- ° veaux. Bien des traits d'ailleurs prêtent à réflexion c en dehors des résultats acquis. Athènes voit C les soldats de plusieurs nations réunis à Sa- S Ionique. Athènes sait l'impression produite e à Bucarest par la renaissance militaire de s la Russie. Les inquiétudes des empires cen- a traux ne se laissent pas ignorer. j Les Grecs en sont déjà au point où l'on comprend la nécessité de ménager les Alliés J" Très significative à cet égard l'évolution de M. Gounaris et de ses partisans. Le seul parti ï capable de continuer la lutte contre les vé- f nizélistes a adopté comme plateforme élec- I toralè un programme de neutralité favorable t à l'Entente. r Le revirement s'accuse dans les campagnes e de presse. On commence à dévoiler les dessous du cabinet Scouloudis. Le Nea Hellas déclare qu'une enquête sur certains procédés J de l'état-major révélerait des faits qui mériteraient la corde au général Dousmanis. L'Athénaï essaie de démontrer que M. Scou- ç loudis s'est joué de la Chambre et de la j Couronne. t La diversion est doublement caractéris- s tique, car elle coïncide avec le voyage en B Europe de deux frères du roi.Le princeNicolas ^ est à Pétrograd. Le prince André visite d'au- r tre^s capitales. Le désir de rapprochement est un signe des temps. r h Le suicide de la danseuse l c L'Echo Belge explique de dramatique fa- 1: çon le suicide de Paulette Verdoot, première c danseuse au Théâtre de la Monnaie de Bru- f xelles. Un soir, elle entra, avec deux amis, S dans un grill room voisin du boulevard Anspach. Deux officiers allemands, ivres, C ayant ri d'eux avec impertinence et gros- r sièreté, Paulette, qui ne mâcha jamais s ses - mots, surtout pour les Allemands, les f apostropha vertement. L'un des Boches, blême de fureur, demanda au comte de X..., qui accompagnait la danseuse : " Prenez-vtfus la responsabilité de ce que dit cette femme ?" Le comte répondit : " Parfaitement ". X'Allemand dégaîna son sabre. Paulette, à voyant rouge, saisit une bouteille de 1 Champagne et en asséna un coup formi- e dable sur le crâne du Boche, qui s'effondra. c Dans le brouhaha général, Paulette rentra r chez elle précipitamment et, affolée, s'empoisonna. c — 1 Un duel original l ' Selon le correspondant du Star à Pétro- i: grade, les Russes pénétrèrent dans Brody t sans combat, dans la matinée du 26 juillet. c Un duel singulier eut lieu cependant entre s une locomotive blindée autrichienne et une C automobile blindée russe. L'automobile, e qui portait un canon léger, finit par obliger la locomotive à battre en retraite le long de 1< la voie ferrée dans la direction de Lemberg. y Nos enfants et les leurs On sait que l'ambassade allemande de .a Haye s'est adressée à diverses instituions de bienfaisance en Hollande, s'occu-ant de la protection de l'enfance, en de-îandant si elles étaient disposées à ac-ueillir pendant les vacances un certain ombre d'enfants allemands, spécialement 2ux qui ont besoin d'une forte alimenta-on, chose que, vu la rareté des vivres, on e peuf plus leur accorder dans la mère-atrie. La proposition a été accueillie, en ânéral, en' Hollande, avec sympathie ; est ainsi que l'association " Lieldewerk 3or kinderbescherming " s'est déclarée rête à accepter 300 enfants . Un premier Dntingent de 70 enfants est déjà arrivé 1 Hollande. A ce propos, nous pouvons faire nôtres :s réflexions qu'un lecteur adresse au rarnal De Telegraaf. En théorie, dit-il, il est juste qu'on éprouve e la sympathie pour les enfants allemands, ai ne sont pas responsables de la calamité u' " on " a déchaînée sur l'humanité. En pratique, toutefois, sans qu'un senti-lent de haine me le dicte ou que je veuille lire payer les enfants pour des méfaits des-uels ils sont innocents, j'estime que toute ide, sous n'importe quelle forme, diminue le irdeau pesant sur l'Allemagne et lui permet e résister plus longtemps. Et le résultat : ne plus longue période de misère en général t en particulier pour les populations mal-eureuses des territoires occupés en Belgique, ; nord de la France, la Pologne, la Serbie, te., ainsi que pour les prisonniers de guerre t civils qui mènent une vie d'esclaves dans :s camps en Allemagne. Conclusion : cha-ue vie d'enfant allemand qu'on veut sau-er de cette façon coûte plusieurs vies d'a-ultes et d'enfants dans les pays âlliés. Que :s âmes compatissantes se souviennent de sla ! Une autre considération justifie encore iour nous cette appréciation. On doit sa-oir comment les Allemands se soucient ,e nos enfants, ceux qui sont en Belgique ccupée et que l'on veut placer en Hol-inde. Le "R. K. Huisvesting-Comité " ,e Leiden, qui se dévoue avec zèle à cette euvre, a en ce moment 200 enfants sur a liste, enfants qui peuvent être recueillis n Hollande, soit chez des parents, soit oit chez deè particuliers. Or, les autorités llemandes sont on ne peut plus difficiles. 1 y a un tas de formalités à faire et il faut .ser d'une vraie patience d'ermite. Et 2S Boches ne laissent partir les enfants que >ar petits groupes. Une déléguée du comité récité vient de rentrer en Hollande avec 4 enfants wallons. Elle dépeint la situa-ion à Liège et alentours comme déplo-able. Les enfants succombent de faim t de misère. Lia Conférence des Neutres Plusieurs journaux publient une dépêche e Christiania qui parle d'une conférence irojetée entre la Suisse, la Hollande, la 'Uède, le Danemark et la Norvège pour auvegarder les intérêts des neutres lors des égociations pour la paix. La nouvelle ajou-er qu'à l'exception du Danemark, tous les eutres ont refusé d'y prendre part. En ce qui concerne la Suisse cette infor-lation n'est pas exacte. Le gouvernement elvétique n'a pas eu l'occasion de refuser arce qu'il n'a pas été consulté. La dépêche e Christiania a évidemment trait à certaines onversations officieuses qui ont eu lieu entre 1 Suisse et les représentants d'Etats neutres, onversations auxquelles M. Hoffmann avait lit allusion en répondant à l'interpellation cherrer-Fullemann en faveur de la paix. " Nous croyons pouvoir affirmer, ajoute la Gazette de Làusanne, que ces conversations 'ont pas pris jusqu'ici une consistance sufïi-ante pour qu'on ait pu envisager une con- érence entre Etats neutres ". La Belgique et le Brésil Dès la récepticin de l'adresse de sympathie , la Belgique votée par le Parlement brési-ien, le département des Affaires étrangères .vait chargé notre ministre à Rio de Janeiro ['exprimer au Congrès brésilien les senti-nents de reconnaissance de la Belgique. D'autre part, MM. Buysse et Mélot, iéputés, accompagnés du beau-frère de M. 3 député Camille Huysma.ns, sujet espagnol ui leur servira de secrétaire, s'embarqueront icessamment à destination du Brésil, où ils ront remettre au président du Congrès •résilien une lettre autographe .de.MM. le omte Goblet d'Alviella et Franz Schollaert, xprimant la gratitude du Sénat et de la hambre belge à la noble nation brésilienne f t à ses représentants. MM. Buysse et Mélot mettront à profit :ur présence dans l'Amérique du Sud pour donner une série de conférences.

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