La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 23 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 03 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cr5n873w59/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22MM AJNNEK MERCREDI 23 JUIN .1915. N°- 174. LA GRANDE GUERRE. LA LUTTE POUR LEMBERG.—UN POINT D'ARRET.—POURQUOI LES RUSSES NE' FONT PAS LA GUERRE DE TRANCHEES. — SUCCES BELGE A SAINT-GEORGES—LA MARCHE SUR COLMAR—VERS GORIZIA. Les nouvelles de Galicie sont un peu meilleures. Les Russes paraissent défendre éner-■iquement leurs positions autour de Lemberg tt ils semblent pour le moins retarder l'avance ennemie qui s'est montrée d'ailleurs ;jâ=mo$iaye depuis le début des opérations. i^iiOiqu'à-Berlin on pavoise déjà et qu'on y attende la nouvelle de l'entrée triomphale du Kaiser dans la forteresse, Vienne est forcé de reconnaître que les Russes ont 41 attaqué partout," qu'à Mikolajow et Tydaczow ils maintiennent leurs positions sur le Dniéster et qu'au -sud-ouest de Potok ainsi que dans le district frontière de la Bessarabie l'armée du l'énéral von Pfianzen a été soumise à de vio< 'entes attaques. Pétrograde, il est vrai, reconnaît que les armées du grand duc se sont retirées dans la nuit du 19 au 20 des marais ^Grodek sur les positions entourant directe-aent Lemberg, de sorte que la résistance ultime des Russes n'aurait peut-être pour objet que de retarder la chute de la forteresse et de permettre son évacuation. Lemberg est en effet très difficile à défendre, comme on i'a vu lorsque , les Russes l'assiégèrent. La prise de Lemberg décidérait probablement du sort de la Galicie, priverait les Russes d'un vaste système d'utiles voies ferrées et retarderait pour un long temps toute opération offensive contre la Hongrie, si désirable au point de vue politique. Si les Austro-Allemands^ devaient faire des progrès au delà de Lvov/elle ferait du front de la Vistule un salient dangereux et pourrait peut être rendre Varsovie intenable. Mais cette éventualité paraît, encore lointaine et il faut espérer qu'avant que l'ennemi ait pu la.diriger, nos Alliés de l'Est seront amplement ravitaillés en matériel de guerre et pourront faire faoe'à la situation à armes égales. Car là est en somme le point sensible." On entend souvent des critiques dire le plus sérieusement du monde: "Mais pourquoi les Russes n'imitent-ils pas les Allemands, pourquoi n'évitent-ils pas les batailles rangées, pourquoi n'ont-ils pas recours à cette guerre de tranchées qui\ sur le front occidental, tient en échec, depuis tant de mois, les Alliés? Pourquoi cette différence fondamentale entre le caractère des opérations sur les deux fronts?" | La réponse est fort simple: parce que la guerre de tranchées ne s'organise pas avec des pelles et tles fusils. La guerre de tranchées, telle qu'elle se pratique sur le front occidental, est. une véritable guerre de forteresse. Tout dJabord, elle ne s'improvise pas. Si elle pouvait s'improviser, les Allemands n'auraient pas passé la Meuse. Elle nécessite au contraire une préparation assez longue: n'oublions pas que les Allemands, pendant qu'ils -avançaient sur Paris, bétonnaient déjà leurs redoutes sur l'Aisne. En second lieu, elle nécessite un matériel immense de canons, de mitrailleuses, de lance-bombes, d'outils de sape, et une réserve considérable de munitions. C'est l'adversaire qui dispose de ce matériel en chan^p ouvert, ét non l'effectif terré derrière des abris souterrains, ceux-ci seront rapidement démolis et percés; dès lors, leur utilité devient négative. Ces principes une fois posés», toute la guerre 5explique: les Allemands ont résisté à la poussée des Alliés sur l'Aisne parce qu'ils iraient préparé à temps leurs tranchées; renforcés, les Allemands n'ont plus pu avancer ni contre Paris, ni contre Calais, parce que les Alliés s'étaient solidement retranchés à leur tour, et les Alliés, aujourd'hui, n'ont pas ■ncore réussi à briser la ligne des ennemis !>arce que ceux-ci, quoique numériquement inférieurs—on prétend à Pétrograde qu'ils )nt envoyé le tiers de leurs troupes de l'ouest n «Galicie!—disposent d'un matériel immense.^ Pareillement les Russes n'ont pu recourir à la guerre de tranchées en Galicie (ils l'emploient sur la Vistule) d'abord parce que l'avance allemande, après Przemysl, a été foudroyante, ensuite parce qu'ils manquent de canons, de mitrailleuses et de munitions. Il faut donc prendre ce.mal en patience et. at-l^ndre que l'ennemi soit suffisamment affaibli pour le battre d'une façon définitive et l'irer des sacrifices inévitables dans une telle >pération le maximum d'avantages. Ce moment se rapproche du reste peu à peu, 'omme le montrent les récents communiqués rançais, qui enregistrent une série d'heureux engagements. Comme toujours, les Belges >ont à l'honneur. Nos héros de l'Yser ont capturé une tranchée au sud de Saint-Georges, -uant ou faisant prisonniers ses occupants. Dans le secteur d'Arras, l'avance française >emble provisoirement arrêtée.'Les Allemands ;c livrent à un bombardement acharné et -ontre-attaquent avec désespoir, mais ils ne paraissent avoir obtenu un avantage quelconque que sur un seul point, au sud-est de touchez, où ils ont repris pied dans une portion de tranchée. Dans l'Argonne, vers Vienne, ils ont eu également un succès locàl, bientôt annulé du reste. Ces petits profits" sont amplement compensés par les gains importants que les Français enregistrent sur les hauts de Meuse (Calonne) et surtout en Lorraine et en Alsace. Les Allemands ont évacué leurs travaux à 'ouest de Gondrexon, ils ont perdu du terrain sur la crête du Reillou ainsi que sur les loupes boisées au sud de Remabois. En Alsace, nos Alliés ont occupé le cimetière et 'a Sfre de MetzeTal et ont poussé au delà de ce filage, ainsi que par dessus l'Andasswasser. Ces positions conduisent directement à Col-et les Allemands avouent avoir évacuée ^ rive ouest de la Fecht. Sur le front italien, les Autrichiens semblent avoir, passé à l'offensive, mais avec de hjens piè.tres résultats. La chute de Malbor-fftetto paraît imminente et d'après des .avis ^ficieux, deux forts de Gorizia seraient déjà tombés,. Sur l'Isonzo^ le duel d'artillerie con- L'UNIVERSITE ALLEMANDE DE GAND. ELLE S'OUVRIRA CETTE ANNEE ! AMSTERDAM, 18 juin.—L' "Echo Belge" publie au sujet de la vie universitaire en Belgique les informations suivantes:— Il est question de rouvrir l'institut agricole de Gembloux. Seulement, la moitié des professeurs étant à l'étranger, on parle de les remplacer par des militaires. D'après les derniers renseignements qui nous sont envoyés de la source la jjIus sûre, il ne serait plus question de rouvrir ni l'Uni-sersité libre de Bruxelles ni l'Aima Mater de Louvain. Ces réouvertures ne se feront pas avant la signature de la paix. A l'Université de Liège un grand nombre d'élèves sont étrangers, Russes notamment; il sera donc inutile de rouvrir cet établissement d'instruction, pas plus que celui de Gand où les cours du génie civil, pour ne citer que ceux-là, sont fréquentés, en majorité, par des étrangers. Nous répétons, parce que nous tenons le renseignement d'une source officielle allemande, que la question de transformer l'Université de Gand en une université flamande est envisagée on ne peut plus sérieusement et qu'à la demande d'un certain nombre de flamingants le général von Bissing répondit qu'il espérait fermement être en mesure d'inaugurer l'Université flamande vers la fin de cette année. Ceci a d'ailleurs donné lieu à de vives discussions dans le clan flamingant où il y a du pour et du contre. Von Bissing n'.a du reste pas caché aux personnes qui l'interrogeaient que la difficulté était grande d'une transformation totale et que le recrutement des professeurs pour tous les cours lui semblait assez difficile. D'après le projet auquel on travaille, seuls les cours principaux seraient faits par des professeurs; donc on se passerait des chargés de cours et des répétiteurs jusqu'à ce que, la paix étant signée, " il puisse accorder toute son attention à l'organisation d'un établissement d'instruction d'une indiscutable utilité et qui tenait à cœur à tout Allemand conscient " (sic). Cette conversation a été tenue en présence d'officiers allemands et de quelques flamingants qui ne pourront certainement pas nous démentir. LES LETTRES ANONYMES. NOUVELLE INFAMIE ALLEMANDE. Les Allemands répètent à l'envi et von Bissing en fait des proclamations, que les lettres anonymes sévissent en Belgique avec une abondance qui les écœure. Nous savons que tous nos compatriotes ne sont pas des modèles au point de vue de la délicatesse des sentiments et que la lettre anonyme est un peu trop en usage chez nous ; aussi nous sommes-nous laissés prendre, dès l'abord, aux racontars prussiens à ce sujet. Mais la " Libre Belgique " ce vaillant petit hebdomadaire qui fait, à Bruxelles, la nique à von Bissing et à la kommandantur, ainsi que la " Vérité," brochure périodique fort bien faite et pléine de vaillance, ont mis les Belges en garde contre les accusations allemandes. Les lettres anonymes qui pullulent en Belgique sentent le Prussien à plein nez. Les quelques milliers d'espions des deux sexes, à qui von Bissing donne le la, confectionnent, d'une écriture souvent pointue, ce qui révèle la marque d'origine, les factums dénonciateurs dont on fait grief aux Belges. Les deux courageuses publications dont il vient d'être parlé ont fait justice de cette calomnie préparée longtemps d'avance et apportée dans les bagages de la horde dévastatrice avec les pastilles incendiaires et les seringues à pétrole. Ils ont montré comment, peu à peu, d'une ville à l'autre, les gredins ont procédé. En Belgique, tout le monde sait désormais à quoi s'en tenir au sujet des lettres anonymes. Mais à l'étranger, 1'accusa.tion produit peut-être encore son effet. Le von Bissing, du reste, s'entend à propager la calomnie. On sait comment ce fantoche se fait encenser par soft propre rejeton, quand nous disons " propre," c'est une manière de parler; l'administration de von Bissing, à en croire l'admiration filiale, aurait déjà régénéré la. Belgique entière, jusqu'à renouveler entièrement les procédés oratoires, qui étaient si arriérés chez nous ! Si l'Allemagne ne nous avait pas privés de toute faculté d'étonnement, nous resterions ahuris devant une aussi vaniteuse imbécilité. Ce personnage qui se livre à une prévarication éhontée, qui fait cambrioler à son profit des propriétés particulières pour s'adonner aux vices les plus répugnants, se pâme d'admiration devant le service postal incohérent qu'il a rétabli, devant quelques trains qui circulent, devant les musées rouverts, les rues sillonnées d'espions, et trouve, avec une niaiserie sans égale, que, grâce à lui, la Belgique connait enfin les bienfaits de l'administration allemande.D'ici à peu de temps, il prescrira à ses agents de ralentir la fabrication des lettres anonymes et il publiera 'des statistiques d'où il résultera que, sous son heureuse impulsion, la moralité de la Belgique se sera considérablement accrue- L'histoire des lettres anonymes n'est qu'une infamie de plus des Allemands à l'égard de la Belgique. tinue et les attaques de l'ennemi sont Tepous-sées partout. Peu de nouvelles des Dardanelles. Les Turcs y font des pertes immenses, mais les progrès des Alliés sont lents. La ville de Galîipoli a été furieusement bombardée. Dans l'Afrique, occidentale allemande, les vaillants troupes de Botha ont occupé Oma-raru, sur le chemin de fer Swakopmund-Groptfontein. NOUVELLE CAMPAGNE D'HIVER ? UN ALLEMAND DESENCHANTE. D'un envoyé spécial du "Temps " en Transylvanie :— Notre confrère, M. Edmond Privât, a eu l'occasion, pendant un voyage en Autriche, de converser avec un journaliste allemand. Les propos échangés ne manquent pas d'intérêt et nous les reproduisons à titre documentaire. — Cette guerre sera longue encore, déclare le journaliste allemand, car nous tiendrons jusqu'au bout. Actuellement, la balance est presque égale entre les Alliés et nous. J'admets que nous avons encore cinq pour cent d'avantage sur eux, mais chaque jour de plus enlève un poicls de notre plateau pour le mettre de leur côté. — Espérez-vous de nouveaux succès? lui demandai-je. — Non! Il est bien évident que nous n'avancerons plus, sauf par un miracle. Mais si nous pouvons maintenir nos "positions, nous serons en mesure de discuter avec avantage les conditions de la paix. — Croyez-vous que votre armée pourra tenir encore longtemps sa ligne de front actuelle? — Certainement encore huit à dix mois. Voulez-vous que nous fassions le calcul ensemble?— Et'si les alliés persévèrent, qu'arrivera-t-il une fois ce délai dépassé? —-Nos réserves seraient alors épuisées et nous nous trouverions dans un état d'infériorité numérique. Cependant nous pourrions nous défendre encore longtemps, et je doute qu'on puisse jamais nous attaquer sur notre sol national. Les Alliés ne tiendront pas jusque là. Nous savons bien que la France ne supportera pas un second "hiver de guerre. — Sur quoi fondez-vous cette opinion? — Sur les renseignements précis que nous avons concernant le découragement du peuple français, qui réclame à grands cris une offensive désastreuse pour son armée. — Et si vous vous trompiez? Si le peuple français s'habituait à l'idée d'une guerre d'usure qui se prolonge encore longtemps? — Ce serait évidemment un gros désavantage pour nous, surtout que la France est encore très riche. — Oui, tandis que vous manquez de cuivre et de pain. —-Ne le croyez pas! Il reste encore tous le ornements, les boutons, les loquets; de porte que nous pouvons fondre et remplacer par un autre métal. Quant à l'idée d'affamer l'Allemagne, c'est un vulgaire bluff. — Que signifient alors les mesures draconiennes de votre gouvernement, la Brotkarte, les circulaires aux ménagères, etc.? — C'est la maladie de la prévoyance qui caractérise notre gouvernment. C'est cette même maladie qui lui a fait violer la neutralité belge.... — Et les explications postérieures, les documents de Bruxelles? — "Qui s'excuse s'accuse." Ce sont des bêtises, des enfantillages, bons pour le public trop crédule. — Y a-t-il beaucoup de gens qui pensent comme vous et qui désapprouvent cette vio- . lation? — Il y en a, dans tous les cas, des milliers qui la regrettent, car ce souvenir nous fera un : tort moral énorme. — Que pensez-vous des atrocités commises et du manifeste des nonante-trois professeurs 1 qui lés nient? — Comment savoir l'exacte vérité? Certes, la'guerre n'est pas une école de vertu. Il paraît bien que'nos soldats ont perdu la tête 1 en Champagne. Mais aussi, quelle tentation ! ' Quant au manifeste en question, croyez bien qu'en Allemagne personne n'y a fait attention. ; Voilà quatre-vingt-treize vieux baygtrds tout couverts de décorations, qui eussent bien 1 mieux fait de se taire. Jamais ces pontifes de ' la pédanterie ne perdent une occasion de faire . parler d'eux. — Et les causes <3e la guerre, qu'en pensent 1 les libéraux? — On commence à se rendre compte que l'état-major allemand doit avoir sa grosse part de responsabilité, mais que voulez-vous, 1 " Right or wrong, it is my country." Nous ' faisons tout notre devoir pour la patrie. — Mais l'enthousiasme n'y est plus? A cette question-là, le confrère allemand ne ' répondit rien. UN QUESTIONNAIRE ALLEMAND. La " Gazette de l'Allemagne du Nord," ; organe du gouvernement allemand, ayant émis des doutes sur l'authenticité d'une circulaire envoyée à des commerçants danois par ; des maisons allemandes, à la demande du 1 gouvernement allemand, le journal danois < " Hovedstaden " tient l'original à la disposition du public. Voici la traduction de la circulaire aile- 1 mande:— lo. Dans quelle mesure avant et pendant la guerre a-t-il été fait dans votre pays une propagande ouvertement anti-allemande? 2o. Quelles méthodes ont été employées à ■ cet effet par des ennemis ou par des neutres, en particulier sous la forme d'une influence [ ouverte ou secrète sur la presse, de représenta- ' lions cinématographiques, etc.? 3o. Quel a. été le succès de ces efforts? 4o. L'opinion s'est-elle, pendant cette guçrre, modifiée à l'avantage ou au désavan- j tage de l'Allemagne; quelles sont les causes . de ce revirement? , 5o. Quels efforts jugez-vous, absolument s nécessaires et faisables pour, le succès d'une ( puissante propagande future pour la cause , allemande? j C'est à cette circulaire que le " Hoved- c staden " conseillait d$ répondre'par ces deux £ mots: " Schleswig-Belgique." î LES BELGES DE TROP FRAICHE DATE. LEUR ZELE INDISCRET. Nous avons hésité longtemps à écrire ces lignes. Les Belges de fraîche date, nous voulons dire les fils d'Allemands nés en Belgique pouvaient avoir épousé notre cause avec une ardeur sincère et nous n'en sommes pas à vouloir bousculer les sympathies, ni à'vouloir froisser le patriotisme des nouveaux venus parmi nous. Cependant nous pouvons dire que nous avons tout de suite, lors de notre arrivée à Londres, été surpris du zèle de ces... néophytes. Pour un peu il n'y en aurait eu que pour eux. Nous entendions partout des noms à asson-aance allemande que nous nous trouvions dans dés réunions de comités de réfugiés ou dans des groupes belges. Lors d'une réunion à l'hôtel de Keyser, nous fûmes estomaqué par le "culot" inouï d'un Monsieur B , secrétaire de M. von Bary, prenant la présidence provisoire du groupement en formation. Depuis, nous avons trouvé des naturalisés du des fils d'Allemands jusque dans des bureaux militaires ! Nous en avons vu figurer dans des 1 comités formé pour venir en aide aux Belges restés au pays. Nous en trouvons à la Commission intercommunale à Anvers. Que disons-nous, partout où il s'est agi de s'occuper des intérêts belges nous avons rencontré le même zèle inquiétant. Un Herr Alfredo Hirsch, de la maison Bunge d'Anvers, fait partie en Argentine du comité " Pro Belgica" ! Cela, par exemple, est du cynisme pur. Et c'est pour cela que nous prions les Belges irop frais émoulus sortis des écoles allemandes de Belgique, habitués des " Festkommers," des "Kaisersgeburstagfeier," souscripteurs des écoles allemandes ou du fond de 'guerre allemand de s'abstenir. Leurs noms nous déplaisent. Nous dirons mieux, quant à la qualité de leur zèle. Un'jour nous entendîmes un de ces messieurs appartenant à un comité de réfugiés formuler son droit d'imposer la présence d'un ménage irrégulier composé d'une femme suisse et d'un Hirschauer quelconque, à des Belges hospitalisés. Noùs prétendons, sans courir le risque d'être accusé de fanatisme, 3ue nous n'en sommes pas encore à adopter des mœurs qu'au ghetto même on réprouve. Nous ne pouvons ni dire ni faire grand' chose à l'étranger, mais en attendant que nous puissions, chez nous, remettre à leur place les ?ens qui trop souvent furent les trop eom-plakants irttermédiairés entre les Allemands ?t'nous, nous engageons les Belges, les vrais, à prendre eux-mêmes souci de leurs intérêts. Faute de quoi nous finirions par laisser croire aux Belges d'extraction allemande que, décidément, nous ne pouvons nous passer des méthodes allemandes et que nous étions bien mûrs pour la " schlague." LES ERREURS DE GUILLAUME II. On nous écrit:— La guerre actuelle nous remet en mémoire es paroles du Kaiser en novembre 1907 : " Il l'y a pas de pays en Europe que nous puis-dons conquérir sans nous causer préjudice à îous mêmes." Et nouvel Alexandre, il faisait e dénombrement des peuples qu'il pouvait ittaquer, au nord, à l'ouest, au sud, à l'est, nais dont par avance il refusait la conquête:— 'Les pays scandinavés sont très beaux, mais ls sont très pauvres, par conséquent, sans at-rait pour nous. Les habitants sont doués des ,'ieilles qualités germaniques, de la force et de a ténacité; ils n'en seraient que plus difficiles i assimiler. Le peuple hollandais accuse une énacité analogue dans le caractère national, l'ela est encore plus manifesta en ce qui concerne la Belgique. En ce qui concerne la suisse, ce pays sert d'état tampon de la façon a plus avantageuse que nous puissions sou-îaiter: on est en droit de dire que, si la Suisse l'existait pas, il faudrait l'inventer! La Russie?. Il est tout à fait exact que les provinces de la Baltique ont été allemandes, mais illes ne le sont plus. La russification de ces provinces se poursuit tous les jours et ce serait ine erreur pour nous de croire que nous y serions reçus à bras ouverts. De plus, la con-juête de ces provinces nous mettrait en situa-ion difficile: nous ferions de la Russie notre mnemie permanente et irréconciliable, et si îous avions à la combattre, elle adopterait rès probablement contre nous les mêmes tac-iques militaires que contre Napoléon pendant a guerre de 1812. Non ! nous ne songeons amais à une telle conquête. Nous avons besoin de la Russie, et la Russie a besoin de îous. L'Angleterre et l'Allemagne ont toutes es raisons de marcher de front et de s'entr'-lider. Quel est le différent qui pourrait surgir ;ntre nous qui ne pût être réglé à l'amiable ou l'un façon amicale? " Sansr tenir compte des liens du sang qui îous rattachent à l'Angleterre, nous avons out intérêt à ce que ce pays soit puissant. S'ous nous ressentirions promptement de tout iffaiblissement de l'Angleterre. L'homme l'Etat allemand qiii ferait la guerre avec 'Angleterre dans le but d'obtenir peut-être de :ette puissance une petite colonie, et ce serait à tout ce que l'on aurait à espérer même en :as de victoire, ne mériterait pas de diriger les tffaires de l'Empire." — Au fond de tout Boche, il y a un espion. L'Allemagne, d'après un chiffre officiel, a dépensé trente millions de marks pour son service d'espionnage. 11 existe d'ailleurs, dans le jrand-duché de Bade, plusieurs écoles florissantes où l'on enseigne l'art d'être un " bon ispion." Tous les Allemands qui viennent lans nos pays travailler à prix réduit et nous aire la concurrence, ne sont autre que des ispions parfaitement salariés. Là est tout le ;ecret de leur vie; ainsi s'expliquent leurs n.ystérieux moyens d'existence. FLAMINGANTISME ET NOUVELLE BELGIQUE. UNE REPONSE A LA " VLAAMSCHE POST." On sait que le nouvel organe germanophile de Gand "De Vlaamsche Post "—surnommé "De Vlaamsche Pest "—a critiqué M. Van de Perre parce que, Flaminga/nt connu, il avait défendu l'idée de la plus grande Belgique. Il se peut que ces revendications légitimes gênent la germanophilie de ces traîtres à la Belgique et à la cause flamande. Quoiqu'il en soit, l'honorable député 'd'Anvers nous confie les lignes suivantes, dans l'espoir que le hasard—ou la " Kommandantur" de Gand—les place sous les yeux de j leurs destinataires. Nous n'en approuvons pas tous les termes, dans ce sens que nous craignons que la hantise des droits du " peuple flamand " et du " peuple wallon " fassent un peu oublier à ceux qui y sont sujets qu'il existe aussi un " peuple belge " ét une âme belge, mais nous croyons néanmoins intéressant de publier cette lettre. La voici:— Londres, le 21 juin 1915. Aux Rédacteurs de la " Vlaamsche Post." Messieurs,—Une première fois vous m'avez pris à partie ..au sujet de ma mission en Afrique du Sud. Je ne m'en plains pas. Jusqu'à preuve du contraire j'admets que vos attaques aient comme seul mobile celui de servir notre patrie commune, d.'après les règles que vous impose votre conscience de bon patriote. Veuillez croire à votre tour qu'en vengeant l'honneur du peuple belge en Afrique du Sud j'ai répondu, conscient de mon devoir, à l'appel de notre gouvernement, la seule autorité avec celle de Sa Majesté le roi Albert, que je reconnaisse en ces moments pénibles. Il n'y avait donc pas lieu de vous répondre. Seulement vous revenez à la charge dans l'intention évidente, cette fois, de me séparer de mes amis. Vous " êtes peinés," dites vous, de ce que moi, " flamingant bien con- ' nu," j'aie déclaré "que l'avenir économique de la Belgique serait admirablement servi par un agrandissement de territoire." Si je comprends bien il y a donc, d'après vous, une contradiction entre flamingantisme et idée d'agrandissement de territoire. Je vous avoue que je ne parviens pas à saisir cette contradiction. Au contraire j'y vois une relation. Pour vous la faire comprendre, mettons-nous d'accord sur la conception de'flamingantisme.Le flamingantisme, tel que je l'entends, a ses racines dans mon patriotisme, dans l'amour du peuple belge. Comme patriote, j'aime, j'adore mon pays et tout ce qui contribue à la grandeur de mon pays. Or, le développement intellectuel, artistique, technique, du peuple wallon et du peuple flamand est l'élément indispensable de cette grandeur. Ce développement ne peut s'acquérir qu'en respectant l'individualité, les prédispositions, les qualités spéciales, la langue du peuple wallon et du peuple flamand. Les événements de la guerre ont confirmé, si possible, cette conviction. Mais le moment n'est pas venu pour en développer les raisons. 11 suffit pour le moment que nous soyons d'accord sur la conception du " flamingantisme " comme corollaire de notre patriotisme. Le sommes-mous ! Si oui, je vous demande. Messieurs les rédacteurs de la " Vlaamsche Post," en quoi l'idée d'un agrandissement de territoire peut être, en opposition avec ma conviction flamingante? En quoi un agrandissement de territoire peut-il entraver le développement spécifique du deux races? Là est la question. Faute que vous ne m'aurez pas répondu à ces qu'estions—et vous, ne le pourriez—je suis partisan d'un agrandissement du territoire belge. Sans doute votre opposition, en tant que flamingants, à un agrandissement de territoire pourrait avoir sa source dans cette arrière-pensée qu'avec un agrandissement de territoire il y aura en Belgique un accroissement de l'élément wallon. Supposition gratuite que d'attribuer à votre opposition des mobiles si j mesquins; aussi je la repousse avec indigna-! tion. Les flamingants sont mus par des ! sentiments autrement élevés. Tout ce que nous demandons et ce que nous sommes en droit de demander, c'est que l'élément wallon ne mette pas d'obstacle au développement du peuple flamand dans sa propre langue. Eh bien, j'ai le ferme espoir, j'ai la conviction que tout Wallon intelligent sera à nos côtés pour garantir les droits du peuple flamand. Une attitude contraire serait digne d'un Allemand, non d'un Wallon! Les Wallons se battent à côté des Flamands, des Français, des Anglais, des Italiens, des Russes—oui, des Russes—pour la liberté des peuples opprimés dans leur langue, pour la liberté des Alsaciens, des Danois, des Polonais, des Italiens, des Croates, des Tchèques. Est-il imaginable qu'ils s'opposent aux droits du peuple flamand après cette lutte glorieuse? Non. Il y a si peu à le supposer que de différents côtés nous entendons proclamer: qu'après la guerre il faut qu'on finisse avec les querelles de langue. C'est donc que tout le monde est d'accord pour donner ses droits au peuple flamand, le seul moyen d'en finir. Voilà pourquoi, Messieurs les rédacteurs de la u Vlaamsche Post," il n'y a pas d'opposition entre mes conceptions flamingantes et l'idée d'un agrandissement de territoire, ces dernier eût-il comme conséquence un accroissement de l'élément wallon. Cet accroissement du territoire contribuera à la grandeur économique de notre chère patrie. Cela suffit pour que j'appuie l'idée de 1 tous mes vœux de flamingant et de patriote. Vous pouvez, Messieurs les rédacteurs, ne pas partager mes idées, c'est un droit que personne ne songe à contester, mais je vous prie, croyez à leur sincérité comme je crois à la vôtre. Veuillez agréer l'expression de mes meilleurs sentiments. Dr. A. VAN DE PERRE, député. MONITEUR BELGE DES 11,12, 13,14, 15 ET 16 JUIN (fin). LE RECRUTEMENT EN ANGLETERRE- Le ministre do la Guerre et le ministre de l'intérieur: Vu les articles 3 et 7 de l'arrêté-loi du 1er mars 1915 fixant 1e contingent de l'armée, pour 1915, pour la durea de la guerre; Vu l'arrêté ministériel du 23 mai 1915. Arrêtent: . . Article 1er.—Il est établi à Londres une Commission centrale de recrutement, ayant juridiction sur tout lo lloyaume-Uni des lies Britanniques. (Jette Commission est assistée par des commissions régionales qui, après avoir 6iêgé à Londres dans les conditions qui seront ci-après déterminées, deviendront itinérantes. Art. 2.-—La Commission centrale et chafcune des ccmmis-sions régionales sont composées d'un civil notable, âgé <1 au moins 35 ans, président, de deux officiers de 1 armée, membres, d'un secrétaire H. de' rapporteur et d'un médecin militaire, tous Belges. Le secrétaire rapporteur et le médecin n'ont pas voix délibérative. . . Les membres militaires sont nommés par arrêté du ministre de la Guerre. Le6 membres civils sont nommés par arrétQ-du. ministre do l'Intérieur. Un secrétaire interprète est adjoint au secrétaire rapporteur de la Commission centrale. Art. 3.—La Commission centrale et les commissions régionales ont pour mission d'assurer dans les Iles Britanniques lo recrutement des Belges tombant sous l'application' de !'arrêté-loi du 1er mars 1915. fixant le contingent spécial de la levée de milice de 1915 pour la durée _de la guerre. . Elles s'inspirerout à cet effet des dispositions et règles.', contenues dans l'arrêté ministériel du 23 mai 1915 assurant cette application dans la partie de la Flandre occidentale non occupée par l'ennemi et sur le territoire de la France. Elles appliqueront strictement ces règles eau! défogatiçna indiquées ci-dessous. Art. 4.—La Commission centrale fera établir les divers imprimés nécessaires en tenant compte, dans leur rédaction, tant pour le fond que pour la forme, des principes formulés ; dans le dit arrêté ministériel et dans ses annexes. Elle procurera les locaux, le matériel et le personnel subalterne nécessaire au fonctionnement des diverses com-. Elle se mettra, sans retard, d'accord avec les autorités belges et anglaises compétentes, afin de pouvoir prendre les mesures nécessaires à la réalisation de sa mission et de'cello. des commissions régionales. Ello fera en sorte d'être, dans les huit jours, suivant la date extrême, fixée' pour l'inscription, en possession de tous les bulletins d'inscription qui auront été déposés par las intéressés dans les bureaux de police conformément à l'arrêté . ministériel du 17 mai 1915. Elle classera ces bulletins en tenant compte de la répartition géographique et quantitative des inscrits. Elle remettra à chaque commission les registres d'iriscrip: tion des miliciens au sujet desquels celle-ci aura à statuer ■ en y joignant les imprimas nécessaires aux opérations do chaque commission. Art. 5.—Les intéressés sont convoqués individuellement il domicile, six jours au mo.iiis avant la séance. Art 6.—Lorsque les commissions auront procédé à l'cxa-,-roen de tous les inscrits qui, n'ayant aucun motif d'exemption à faite valoir, auront comparu devant elles à Londres, . elles deviendront itinérantes. La Commission centrale déterminera la région 6ur laquelle s'étendra la juridiction de chacune des commissions, les villes > dans lesquelles les commissions siégeront et la durée de leur' session dans chaque localité. Les inscrits qui n'auront pas comparu devant les commu-sions à Londres seront convoqués à nouveau devant une commission itinérante. Celui qui, dûment c-onvoqué devant U commission itinérante, ne comparait pas, est déclaré défaillant, à.mo'ins qu'il ne soit atteint d'une maladie attestée par certificat dûment légalisé ou qu'il toit déjà tous les armes. Si l'intéressé se trouve dans l'impossibilité de se présenter • et le prouve en envoyant un" certificat signé par un médecin, dont la signature est dûment légalisée, il peut obtenir un sursis par application de l'article 6 de l'arrété-loi du 1er mars 1915. Pendant ce sursis, un médecin militaire, à désigner par l'autorité militaire belge, ira visiter l'intéressé, rédigera s$n rapport et enverra celui-ci au président de la Commission centrale de recrutement. Il sera statué d'ailleurs par mesure ultérieure au sujet de tous ceux qui auront obtenu un sursis d'incorporation, par application de l'arrêté-loi précité, ainsi qu'au sujet de ceux qui n'auront pas été déclarés défaillants. Art. 7.—La lecture des lois militaires se fera dans 'es conditions fixées à l'arrêté_ ministériel du 23 mai 1915, concernant les commissions de recrutement fonctionnant du us-la partie de la Flandre occidentale nonvoccupée par l'ennemi et en .France. Art. 8.—Les commissions procèdent à leurs' opérations d'après les règles tracées dans l'intérêt susdit et dans ses annexes. Art;. 9-—Toutes les décisions des commissions de recrutement sont susceptibles d'appel dans les conditions ■ et délai fixés dans l'arrêté susdit- Art. 10.—Les hommes déclarés aptes et désignés pour le service signent la déclaration de lecture des lois militaires. ' Ils sont dirigés en détachement vers les divers centres d'instruction en France, d'après les indications du .départe-ment de la guerre auquel la Commission centrale fera des propositions à cet égard après accord avec les autorités anglaises. Art. 11.—Les frais de transport et de séjour dés intéressés seront réglés entre la Commission centrale, le Gouvernement des Iles Britanniques et le département de la Guerre. Art. 12.—Toutes les dispositions consignées dans l'arrêté ministériel du 23 mai 1915 et ses annexes qui ne sont pas en contradiction avec celles du présent arrêté seront appliquées dans les Iles Britanniques. Le Havre, le 31 mai 1915. ORDRE DE LEOPOLD. Sont nommées chevaliers de l'ordre de Léopold : Mme Mario de Villegas de Saint-Pierre, épouse du comte Léopold vau deu Steen de Jehav, et Mlle ia comtessa Louise d'Ursel.. Le révérend père J'ules Decostcr est nommé chevalier do l'ordre de Léopold. .M. l'abbé Etienne Duraon, professeur au petit séminaire-de Rtfulers, est nommé cheyalier de l'ordie de Léopold. AVIS IMPORTANT A TOUS NOS LECTEURS Afin d'être fixés sur l'importance de notre tirage nous avons fait un appel à tous ceux qui lisent régulièrement la Métropole.. Nous tenons encore à remercier ceux de nos lecteurs qifi déjà en très, grand nombre ont tenu à nous renseigner par correspondance. Nous demandons aux -autres de nous fairo connaître le nom et l'adresse du vendeur auprès duquel ils >se procurent la Métropole. journellement. Quelques-uns de nos lecteurs ayant mal interprété notre précédente note nous tenons à leur faire savoir qjie les conditions dans lesquelles nous paraissons en Angleterre ne nous permettent pas de leur faire le service gratuit du journal. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans ls Royaume-Uni sont informés que les " Board oE Trade Labour Exchanges'' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emploi» à conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civiL Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des^ Belges se trouvent dans les asiles d» réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asilee; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, «.v.p. DELLE belge, 25 ans, bonne famille, demande place dame de com p. ou pour un ou deux enfants. —Ecrire, C. V., Brook-strect. Stotiold, near Baldock. Hcrts. DENTISTRY.—VICTOR (UTILS, d'Amers (rue Quellin), consultations tous les jours de 2.30 à 6b., Oxford-street, 351. Téléphone 2782 Mavfair. DE TANNERMAN, REMY, 17e batterie de place. Camp d'Harderwyk. B. 18, en Hollande, serait heureux de recevoir quclquas sous-vêtemenU de rechange. LES ouvriers belges ayant travaillé à la pose des câbles électriques dans les forts d'Anve>rs peuyent envoyer leur adresse, 15, Horse Fair, Banbury, afin de toucher leur salaire des dei;niers jours de travail. ON demande une place de dame dé compagnie ou de gouvernante d'enfant, on de profe-sseur d'anglai--pour une anglaise qui désire entrer dans une famille, «oit Russe, soit Belge, soit Française.—Miss Nuthall, 55, Bôuveric-rd., Folkestone. ' SOLDAT belge désire correspondre avec per-soiine Anglaise.—Cranshoff Léon, 13e de ligne, 2e bataillon. 2e Cie en campagne. • SWAELENS, PIERRE, soldat au 6e de ligne, i. 2e D. A. Belge en campagne serait reconnaissant a qui "pourrait^ procurer un football. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer, de l'argei:!. Ne ve»,c/. d« cautionnement ou de garantie qu'avec les réfcicriccs les plua «rieuses J

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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