La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 19 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r785h7cz9z/
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LA MÉTROPOLE PRIX DU NUMERO „nnNT • CINQ CENTIMES BOYAUMME-UNI: ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois. 4 sh. : 3 mois, 12 sh. 23ME AJNJNJiiJU MERCREDI 19 AVRIL 1911 No. 109 T.A GRANDE GUERRE Le Tombeau du Kaiser Nouvelle attaque contre Verdun Echec sur le Tigre Après une accalmie de six jours, les Allemands ont repris l'offensive devant Verdun, et de nouveau, cette fois, sur la rive droite de la Meuse. Après un bombardement d'intensité croissante des positions françaises entre le fleuve et le village de Douaumont, commencé lundi dès l'aube, ils ont lancé peu avant 2 heures de relevée une violente attaque effectuée par plus de deux divisions — au moins quarante mille hommes — éparpillés sur quatre kilomètres et dont l'objectif immédiat était probablement la côte du Poivre. Une fois de plus, cette puissante opération, appuyée par une nombreuse artillerie, constitua un échec complet. Les vagues d'attaque furent repoussées les unes après les autres par le feu de barrage des 75 français ainsi que par les mitrailleuses et la fusillade de l'infanterie. Les pertes allemandes furent considérables, surtout à l'ouest de la côte du Poivre et dans le ravin compris entre cette côte et le bois d'Haudromont. Les assaillants ne purent faire reculer la ligne française que sur un seul point, dans un léger saillant situé au sud du bois du Chauffoir, où ils ont pu prendre pied d'une façon probablement précaire, et ce très léger avantage est évidemment hors de toute proportion avec les pertes qu'ils ont subies. " Sans aucune exagération, dit la revue officieuse française des événements, le succès de nos troupes mérite tous les éloges, car malgré six jours de bombardement de nos positions et en dépit des importants effectifs employés par l'ennemi sur un secteur très étroit, les Allemands furent incapables d'avancer." Sur la rive gauche de la Meuse les Allemands ont continué, pendant toute la journée de lundi, à bombarder la colline 304 et les positions françaises de deuxième ligne. En Woevre il n'y a eu que quelques rafales d'artillerie dans les secteurs au pied des hauts de Meuse. Entre l'Oise et l'Avre et en Argonne, bombardements et travaux de sape. A : Vauquois, une mine française fit sauter un petit poste ennemi et ses occupants. I.es aviateurs français se montrent toujours très actifs. Pendant la nuit de dimanche à lundi ils lancèrent vingt-deux bombes sur les gares de Nantillois et de Brieulles, quinze sur Etain et les bivouacs allemands de la forêt de Spin-court et huit sur les cantonnements" de Viéville et de Thillot (nord-ouest de Vigneulles). La récente accalmie des opérations militaires devant Verdun s'explique très aisément par les pertes énormes que l'ennemi a subies au cours de ses récents assauts, mais cette explication n'est évidemment pas imprimable en Allemagne et les milieux officieux de ce pays se donnent bien du mal pour en donner un commentaire plausible. La récente tentative de grande offensive avait ranimé les espoirs de la population qui comptait sur un résultat tan-S'ble au lieu du piétinement sur place lui a suivi. Une nouvelle déception est donc venue s'ajouter aux précédentes, ^'opinion publique commence à s'éner-ver sérieusement et à envisager l'avenir avec inquiétude. Les journaux officieux ont été mobilisé pour calmer ces appréhensions. , Quant au haut commandement ennemi, i P°ur se tirer de l'embarras où il se trou-I ?e de donner une explication plausible, 1 a recours à un expédient. Il déclare tout simplement que " les conditions dé-gueuses de visibilité " ont amoindri Activité des combats ! C'est une an-jjenne que l'ennemi nous a déjà servie. ette raison est bien piteuse dans la °uche d'un adversaire qui, depuis le °"itnencement de la bataille de Verdun, a Presque constamment entrepris ses jaques les plus importantes pendant a de telle sorte que le combat de est devenu pour ainsi dire la règle ! le V°rS °n ne comPrend Pas tr^s b'en e que la visibilité peut avoir à jouer en de pareilles circonstances. La vérité que l'ennemi ne veut pas avouer est que l'accalmie récente lui a été imposée. De même qu'après tous les grands assauts tentés sur un front très étendu il a été obligé de rompre le combat pour réparer ses pertes et reconstituer ses unités, de même il s'est trouvé condamné à s'arrêter sur la majeure partie du front pour reprendre haleine. Ce n'est que lorsque de nouvelles troupes fraîches sont venues remplacer sur la ligne de feu celles qui viennent d'être si terriblement éprouvées qu'une nouvelle offensive sérieuse a pu reprendre. Tous ies renseignements qui parviennent des différentes sources s'accordent à reconnaître que les pertes éprouvées par les Allemands dans les derniers combats ont été terribles. C'est ainsi par exemple que les journaux autrichiens, dont le témoignage ne peut être suspecté, annoncent que le 3e corps brandebourgeois a été presque complètement anéanti près de Douaumont et que les 7e, 15e et 18e corps ont perdu de 35 à 40 pour cent de leurs effectifs. Ainsi paraît de plus en plus se vérifier l'opinion que Verdun sera en définitive le tombeau de l'armée allemande. Sur le front italien il y a eu quelques duels d'artillerie dans les vallées de Giu-dicara et de Sugana; dans cette dernière région l'ennemi fit une attaque, mais il fut repoussé et perdit une soixantaine de prisonniers. Le long de l'Isonzo et du Carso l'artillerie a été moins active. En Caucasie les Russes avancent dans leur marche sur Trébizonde et sont arrivés à une distance de 19 kilomètres, soit une journée de marche de ce port de !a mer Noire. La dernière redoute qui défendait les approches de la ville sur la rive gauche du Kara-Dere est tombée sous les coups de l'artillerie lourde de la flotte russe. Ce succès, du à la bataille de Bitlis, repousse les Turcs sur le Tchorok supérieur, où ces derniers veulent empêcher les Russes d'atteindre la grande route d'Erzeroum-Baiburt-Tré-bizonde; les Russes ont occupé Surmene et dans la poursuite de l'ennemi atteignirent Assenekéllessi. Dans la région de Dvinsk, les Russes, suivant la version de Berlin, déploient une activité très grande devant la tête de pont de Dvinsk. La situation résultant du torpillage du Sussex ne semble guère avoir beaucoup empiré depuis le début de cette semaine; le président Wilson a travaillé une journée entière au projet final de la note destinée à l'Allemagne. Elle est, à présent, terminée et sera probablement déjà expédiée à l'heure où paraîtront ces lignes, mais comme le cabinet devait se réunir la note peut être encore soumise à l'approbation des ministres. La réunion du cabinet n'est pas sans signification et a été organisé pour confirmer le caractère de gravité de la situation. Tout indique que la politique de préparation continue, et que l'on veut créer chez von Bernstorff une impression aussi forte, quant aux desseins des Etats-Unis, que le caractère de la note le fera ressortir au gouvernement allemand. L'opinion publique a été une nouvelle fois secouée par la nouvelle qu'un sous-marin autrichien a bombardé le navire russe Imperator, allant de New-York à Marseille, et à bord duquel un Américain a été grièvement blessé. Après avoir terminé sa note le président Wilson a mandé M. Stone, président de la commission des relations avec l'étranger, et conféra avec lui au sujet de la mesure dans laquelle Je Congrès devrait être informé des négociations. Il y a de nouveau des mauvaises nouvelles de Mésopotamie. Dans la nuit de lundi à mardi, les Turcs ont contre-atta-qué en force à plusieurs reprises avec une grande violence sur la rive sud du Tigre et les Anglais ont dû céder du terrain en certains points sur 500 à 800 mètres. Kut est plus loin que jamais. Le crise politique en Angleterre Le service obligatoire La journée de lundi a été marquée, dans les sphères politiques anglaises, par de nombreux réunions et conciliabules ayant trait à la situation créée par les divergences de vues au sujet du recrutement. L'après-midi, M. Bonar Law présida une réunion des unionistes. A 4 heures, un conseil de cabinet devait être tenu à Downing Street, mais fut ajourné à 5 h. 20 et terminé à 6 h. 10. Immédiatement après, il y eut une réunion du War Committee à laquelle assistaient MM. Asquith, Lloyd George, Bal-four, MacKenna, lord Kitchener, Sir William Robertson et plusieurs officiers. M. Asquith eut ensuite une entrevue avec le Roi. On discute la situation de M. Lloyd George, qui s'est prononcé nettement pour le service obligatoire général. On dit qu'il a l'appui de lord Kitchener. Jusqu'à présent cependant, aucune démission n'est annoncée. Pendant ses délibérations, le conseil avait devant lui toutes les données relatives aux besoins du pays en hommes tant au point de vue industriel, financier, agricole et maritime que militaire. L'opinion semble indiquer qu'il faut assurer le travail des manufactures et de l'agriculture, mais que la nécessité d'assurer le renforcement de l'armée est impérieux.Un nouveau conseil de Cabinet a été tenu à Downing Street, hier matin, à 10 heures. Outre les ministres, le général Robertson, chef de l'état-major impérial, des membres du War Council et d'autres officiers y assistaient. On remarqua que M. Bonar Law s'en alla avant la fin. A la suite de ce conseil, un communiqué a été publié disant que M. Asquith avait décidé de remettre à plus tard sa déclaration sur le recrutement. Ce communi-qué indique que les tiraillements continuent au sein du Cabinet et qu'on se trouve en présence d'une grave crise constitutionnelle.Dans les couloirs des Communes, k bruit courait avec persistance que M Lloyd George, Lord Curzon et même le; officiers membres du War Council menacent de donner leur démission au ca; où M. Asquith et ses tenants radicaux refuseraient de doter le pays d'.une extension nouvelle du service obligatoire. L'heure d'été La conférence tenue, lundi et mardi, i Schaffhouse, mande-t-on de Berne, entre le: représentants badois. bavarois, wurtem bergeois, autrichiens et suisses pour dis cuter la question de l'introduction d< l'heure d'été dans le service les chemins de fer a constaté que jusqu'ici l'Allemagne seult a décidé définitivement cette innovation L'Autriche-Hongrie se joindra probable ment à elle ; tandis qu'en France, la question se trouve encore à l'étude, en Italie, or n'en parle pas. Les délégués suisses se son1 entendus avec ceux de l'Allemagne au sujel d'un raccordement, la nouvelle heure con stituant une avance d'une heure pou: l'Allemagne, ce qui améliorera certaine; correspondances des stations frontières notamment à Waldshut, Singen, Schaff house, Constance, et sur le lac de Constance tandis qu'à Bâle, qui ne possède pa: de transfert direct, les conditions actuelle de seront pas changées. Les horaires d'été suisses devant êtr prêts ces jours prochains pour entrer ( vigueur le 1er mai, et la France n'ayan encore rien décidé,il est tout à fait improbabli que l'heure d'été soit introduite en Suisse. L'Allemand partout Le journal Anoite, de Rio-de-Janeiro annonce que des ingénieurs allemand; auraient acquis, sous prétexte d'élevage d< porcs, des terrains de grande valeur straté gique à l'entrée de la baie de Rio-de-Janeiro et au centre de la capitale. Le journal admet comme vraisemblabli l'hypothèse de l'installation d'une statioi radio-télégraphique ou d'un poste d'ob servation. L'ex-député Barroso aurait dénoncé 1< fait au président de la république. — Le Telegraaf, d'Amsterdam, apprenc de source sûre que le Procureur de la Rein< a ouvert une enquête contre le consul géné ral allemand, baron von Humbolt, qui i répandu le bruit d'un ultimatum de l'An gleterre à la Hollande. Le mandement du Cardinal Une fière réponse Nous publions ci-dessous le texte complet de la fière réponse faite par le cardinal Mercier à la lettre comminatoire du général von Bissing. Il nous sied, Excellence, au moment où nous répondons à \ar lettre qu'il vous a plu de nous adresser, de rendre hommage à la courtoisie qui vous anime à l'égard du chef vénéré de notre Eglise. Serviteur fidèle de N.-S. Jésus-Christ, nous nous sommes rendu à l'appel de son Représentant sur la terre. Mais, vous le savez, Excellence, ce n'est pas nous qui avons sollicité le grand honneur de déposer nos hofnmages aux pieds de Sa Sainteté. ! Souffrez donc que, si nous sommes frappé d'admiration devant l'appareil guerrier qui vous entoure, devant le brillant état-major qu'à l'exemple du roi Satil vous avez attaché à votre personne, nous conservions la liberté entière de notre jugement. Cette liberté, dans les heures troublées que traverse notre pays, nous ne pouvons ni ne voulons l'aliéner. Ce faisant, nous resterons le fidèle pasteur de ce troupeau pour lequel Notre-Seigneur a donné sa vie. Nous resterons docile à l'enseignement du noble successeur de saint Pierre, Sa Sainteté Léon XIII. Dans son Encvclique Dit<-ttirnum illud, il nous a dispensé d'obéir aux pouvoirs civils dès que ceux-ci donnent des ordres manifestement contraires au droit naturel et divin. " Si quelqu'un, a-t-il dit avec force, se trouvait dans l'alternative d'enfreindre ou les ordres de Dieu ou ceux du Prince, il devra suivre les préceptes de Jésus-Christ et répondre à l'exemple des apôtres : Mieux vaut obéir à Dieu qu'aux hommes. Agir ainsi, ce n'est pas mériter reproche d'être désobéissant, car les princes dès que leur volonté est en opposition avec la volonté et la loi divines, excèdent leur pouvoir et corrompent la justice. Dès lors, leur autorité est sans force, parce que là où elle n'est plus juste, elle n'est plus ". Excellence, votre autorité ne peut donc i s'exercer que dans la justice. Ecce in Justifia regnabit rcx. Dès que le prince sort de la justice, nous ne lui devons plus ni obéissance ni respect, ni attachement. Placé sur le siège archiépiscopal de Malines par la volonté de Dieu, nous ne relevons que de notre conscience et, si, dans la charge de notre saint ministère, nous somir<s obligé d'élever la voix, nous croyons suivre l'enseignement prêché par notre Divin Maître: Rendez à César ce qui appartient à César car nous vous rendons l'hommage silencieux dû à la force, mais nous conservons fermé à vos entreprises le domaine sa-; sré de notre conscience, dernier refuge du Droit opprimé. Ce n'est pas, croyez-le bien, Excellence sans de profondes méditations que nous avons dénoncé au monde les maux don! nos frères et nos sœurs avaient été accablés. Maux affreux en effet, crimes atroces, dont la froide raison se refuse à admettri la tragique horreur. Mais, si nous ne l'avions pas fait, nous ne nous serions pa? senti digne d'être le successeur des apôtres ayant évangelisé la Gaule Belgique, ni le fils spirituel de ceux qui, par leurs travaux ont illustré le siège de Malines, dont la bibliothèque de Louvain formait le pur joyau, le trésor inestimable et sans prix. Alii l'abo-raverunt et vim in labores coritm introislis. Dans l'accablement presque mortel où notre peuple était plongé, nous avons fait entendre notre voix et nous avons espéré que notre pensée ferait l'objet de vos méditations. Mais le prince aura des pensées dignes d'un prince et il conservera son autorité sur les chefs du peuple. Belge, nous avons entendu les cris de douleur de notre peuple; patriote, nous avons voulu panser les blessures de notre pays; évêque, nous avons stigmatisé les forfaits commis sur nos prêtres innocents... Excellence, nous avons l'honneur... (Signé) J. D. Card. MERCIER. Archevêque de Malines. Encore un traité violé Dans la Nouvellt Gazette de Zurich, un commerçant zurichois se plaint de ce que le gouvernement général de Belgique ne tient ; aucun compte du traité de commerce en | vigueur entre la Suisse et la Belgique. Le 1er mars 1916, le gouvernement général a interdit l'importation en Belgique d'une série d'articles qui ont une grande importance pour l'exporation suisse, entre autres les machines, les montres et les soieries. Aux termes de l'article 5 de cette ordonnance du 1er mars, les interdictions d'importer ne s'appliquent pas à l'Allemagne. Or, le traité de commerce suisse avec la Belgique, qui demeure en vigueur malgré l'oc-l cupation, prévoit à son article 9 la clause ï de la nation la plus favorisée, sans limitation, au profit de la Suisse. Une plainte a 1 été adressée au département politique contre cette mesure arbitraire par les industriels de la soierie de Bâle et de Zurich, L'actualité politique La situation en Grèce jÇ^"Les dispositions amicales que la Grèce a marquées à l'égard i'ItX de l'Entente depuis quelque temps et qui, à un moment donné, prirent un caractère de grande cordialité, ne pouvaient manquer de déplaire à l'impérial beau-frère du roi Constantin. L'occupation forcée par les troupes franco-britanniques de plusieurs îles et de villes côtières de Grèce, où la neutralité grecque n'était pas ou était mal observée et où les sous-marins allemands trouvaient des bases propices pour opérer dans la Méditérranée, a gravement compromis la campagne sous-marine allemande; à cela est venu s'ajouter le fait que les Alliés ont décidé de faire usage des chemins de fer grecs pour effectuer le transport des troupes serbes de Corfou à Salonique. Alors que l'action de l'Entente en saisissant les îles grecques ne pouvait au regard de l'Allemagne, sous péril pour elle de se trahir, n'intéresser que la Grèce, le passage des troupes serbes lui permet de faire une protestation formelle, sous prétexte que ce passage constituerait un acte d'hostilité. Le gouvernement grec, qui se débat actuellement dans une crise financière et économique résultant du marasme dans lequel l'action de l'Entente a mis ses communications par mer, se trouve non moins impuissant à refuser la requête des Alliés qu'à s'expliquer aux yeux de l'Allemagne; il se rend compte que sa neutralité imposée par l'Allemagne malgré le traité d'alliance avec la Serbie l'a bien plus mal servi qu'une politique franchement favorable aux Alliés. Cette situation lamentable sera probablement pour M. Vénizelos une occasion de rentrer en possession du pouvoir dont le roi Constantin l'a si traîtreusement dèssaisi à cause de ses tendances pro-Alliés. Déjà les vénizélistes entament une nouvelle campagne et déclarent qu'en présence de la situation politique ils ne pourront rester étrangers aux élections futures pour l'île de Chio, pour lesquelles M. Choremis a posé sa candidature.Ce mouvement, que le gouvernement voit évidemment d'un mauvais œil, a déjà donné lieu à certains troubles, de nature encore assez inoffensive, mais encouragés sous main par des agents allemands. Ce mouvement peut très naturellement dégénérer en une révolution générale qui déciderait, du coup, du sort futur de la Grèce et peut-être de l'influence allemande dans les Balkans. Dans l'industrie allemande Dans l'industrie chimique on ne travaille guère que pour l'armée ; quelques mines de potasse ont été fermées, ne pouvant continuer leur exploitation. Les prix de l'industrie du linoléum ont été augmentés de 30 %. Dans les mines de charbon, le syndicat Rhin-Westphalie signale une diminution de ses expéditions, par défaut de vagons. La mine de ManSfeld annonce une production de 20.000 tonnes de cuivre contre 19.600 tonnes l'exercice précédent. En outre, elle a extrait 107.000 kilos d'argent. Dans l'industrie textile, on constate une diminution sensible des demandes de tissus. Les étoffes de soie sont recherchées, bien que très chères. Les fabriques de chapeaux en feutre sont en situation difficile par défaut de matières premières. Dans l'industrie du cuir et des peaux, les seuls établissements qui travaillent pour les besoins militaires gagnent de l'argent. Les fabricants de gants ne peuvent suffire à la demande par défaut de matières premières ; l'importation du chevreau a été interdite. Dans les ateliers de fourrures, la main-d'œuvre et les matières premières manquent presque totalement. La question du tannage des peaux a été l'objet de grandes difficultés ; l'Allemagne importe habituellement les 6-7 de sa consommation de tan. Les stocks existant au début de la guerre n'ont duré que dix mois. Il paraît qu'on a découvert un produit qui remplace le tan. L'industrie du bâtiment est pour ainsi dire arrêtée ; les constructions nouvelles poursuivies depuis fin juillet 1914 n'atteignent pas le cinquième du travail accompli dans cette branche durant la seule année 1913- — Les officiers et l'équipage du zeppelin capturé à l'embouchure de la Tamise sont traités et considérés comme des prisonniers de guerre ordinaires.

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