La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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15 January 1916
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s.n. 1916, 15 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/542j679q65/
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"LA METROPOLE," the inâueatial Belgian newspaper now enjoying the hospitality of êliHXÔarï, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own ianguage. LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES, 23MB ANNÉE SAMEDI 15 JANVIER 1916. Na 15. LA GRANDE GUERRE. [ATRAGEDIE MONTENEGRINE—CHUTE DE SCUTARI. — PROPOSITIONS DE ' paiX-L'INQUIETUDE ITALIENNE — I EX APRES? — PAS D'ATTAQUE CONTRE SALONIQUE. — NOUVEAUX p0NT3 DETRUITS—LA BATAILLE DE LA BUKOVINE.—L'IMPETUOSITE I T>T1SSE.—LA QUESTION DES VIVRES ;. g» ALLEMAGNE. I,.. tragédie monténégrine se iioursuit. Le femniuniqué officiel autrichien annonce la teedeCetiajé, que nous avions fait pressen-Ihicr. D'autre part, à "a suite de ce fait Krmes'(?) et de l'occupation du Mont Lov-L,,'qui fait de Cattaro une base navale tai-inexpugnable, l'Autriche offre la paix au tu Nikita. Unie dépêche d'Athènes au " Mesura " dit explicitement que Vienne a pro-cse au gouvernement monténégrin la conclu-ion d'un armistice, en vu-e de négociations de ai\ Les conditions de cette dernière com-rendraient la cession du Mont Lovchen à 1' utriche, laquelle, en échange, reconnaîtrait s droits du Monténégro sur Scutari, qui fut :cupé par les troupes du toi Nicolas tout au ibut d« îa guerre. Le Monténégro, pas plus que la Serbie et Belgique, n'a signé le pacte de Londres, par queUes Alliés s'engagent à ne pas conclure i paix séparée. Il est entré dans le conflit mme allié de la Serbie, mais son Roi, dans i manifeste à son peuple, a déclaré que Tarée monténégrine continuerait la lutte jusqu'à que les Alliés auraient obtenu la victoire ce qui constitue au moins un demi-engage-snt Le but de l'Autriche est clair: elle vouait pouvoir continuer à utiliser Cattaro con-; l'Italie, et libérer ses troupes d'occupation, vue d'autres actions. Il reste à isavoii si, présence des relations dynastiques entre ittinjé et Rome, et de l'intérêt évident du nnténégro à rester aux côtés de la Serbie, âne et surtout dans le malheur, cet espoir réalisera. Notons, en attendant, que M. Marcel Hutin, minent critique de 1' " Echo de Paris," n'est ère plus optimiste que nous au sujet des oséquences plus ou moins prochaines de nvasion du Monténégro. "■ Les Autrichiens," rit-il, " ne tarderont pas à s'emparer d'Anti-ri, le seul port monténégrin sur l'Adriatique, ais les Serbes en Albanie sont très menacés, s Alliés ont une grave responsabilité dans ite situation, qui portera surtout atteinte au estige italien en Adriatique. L'attaque des ilgares et Autrichiens vers l'Albanie va être eiïet vivement menée et visera surtout la «session de Durazzo, de Saint-Jean de alna et de Scutari. Il faudrait être exces-vement optimiste pour s'imaginer que les Aies puissent faire pour le Monténégro et l'AI-anie.ce qu'ils n'ont pu réussir à temps pour is Serbes." L'attaque des' Germano-Bulgares contre Sa-nique est démentie par une dépêche prove-mt directement du grand camp retranché, s aviateurs français ont bombardé avec suc-8 les lignes bulgares. Leurs sapeurs ont fait uter trois autres ponts sur la Strouma. Le communiqué français ne relate que des tions de maigre importance, toutes locales ; reste. Il faudra sans doute attendre le intemps pour voir se produire une offensive r nne grande échelle. i l'occasion du Nouvel-An russe (14 janvier) Tsar a adressé à -ses troupes un ordre du il'empreint de la, plus gi'ande confiance. Le marque insiste sur le fait qu'il ne saurait ? question de paix sans victoire, quelque ûteuse que puisse être celle-ci. La bataille continue en Galicie. Sous le uvert d'une tempête de neige, l'ennemi a de prendre l'offensive sur la moyenne typa, mais il a été repoussé. Au uoid de ff'novitz, les Russes ont conquis de .nou-■''-i tranchées autrichiennes et la position ;e''Capitale de 1a, Bukovine devient de plus I P'Ds critique. |-' Busses ont causé des ravages terribles "'■les rangs des Autrichiens qui essayaient ' Conquérir les positions perdues près de pnovitz. ^ .1 heure qu'il est, les Allemands et les lTifhiens évacuent avec une activité fébrile 1 immense quantités de vivres et de muni-ps.qu'ils.avaient accumulées à Kovel et à 'Mimir-'Woiinsk. ^espourdrieres de Kovel ! transférées à Cholm et celles de Wladimir-:"»sk à Sokal. Tageblatt " publie une longue 1 tressante dépêche de son envoyé spécial w. -?n' austro-allemand en Galicie. lie tf™®' dit que la bataille fait rage sur 300 kilomètres. L'aile méridionale îti» uo 'van°ff conduit J'attaque principale »„r . ,yPa-, L'aile nord, combattant avec s anae énergie, a pour but de tenir occupées ints MS aus'roi?dlemandes réunies sur ces ]ç"',P°Ur tenter un "percement en grand s, t ligne ennemie. Tous les préparatifs ut ' , eoinpreudre que la Bessarabie est de 10v; 'objectif principal des Eusses, qui ont uiL. '«iirs meilleures troupes, munies de H eanons lourds russes et japonais et ^ aviation considérable. En plus des e nia nîîses de combat, on remarque dans • corisidérab!e de monoplans et de '^•eursTra3 In'''ra,-^eus'es pilotés par des tobSiî8* hostilités fut annoncée par do î 'Lr,ï¥!>_1vConnsi?'sances d'aéroplanes russes iennes ' erent l'arrière des lignes autri- dans le but de tromper le comité v„ austro-hongrois, les Russes ont IW1-' Çr^m.'ère attaque contre l'aile nord iw J fl? l'UiS'.ngen. Puis la bataille se dé-itis n,/Uaf^8 russe fut dirigée contre les posi-tonh i<vUj '663 ''ar Les troupes de 1'arcluduc U i - ■d,n^nd- oï !er>. Ie3 troupes du général Brous îaiic|riStU!le intense préparation d'artillerie, ' i 1 i,. 11 les positions autrichiennes tfitdêlte, '0®ensi%* 50 propagea jusqu'au Itinimv, i. et du Dniéster, atteignant son bitte, i P^nsUé sûr la frontière de la Bes-Ijeujj général Jvanoff a concentré la fUr 'i i)-« '• S011 artillerie lourde, adoptant rIi: "l»miSIer? fois '» méthode du bombarde-P'iiviT, '.jjur.lnante." La canonnade dura en W °'tS jusqu'à 18 lMUres" E, «f® des vivres devient de plus en Slles t ;/11 Allemagne. De nombreuses fa-WtW968 "abitan,t 'a Westphalie PSomi'L e,5 £ays-Bas à causa des condition? R'ds du (iePl°ra.bles. qui prévalent sur les UN ALLEMAND NE DESERTE PAS UNE AVENTURE SIGNIFICATIVE DE LA "METROPOLE." On estime à 20,000 le nombre de dégçrteurs allemands en Suisse. Cela nous remet en mémoire la lettre prétentieuse que nous reçûmes un jour à la Métropole, du sieur von Mirbach, d'Anvers. Nous avions eu l'audace grande d'annoncer que des désertions s'étaient produites à bord d'un navire de guerre allemand qui était venu à Anvers à l'occasion de la Joyeuse Entrée du Roi dans notre bonne ville. Le fait était exact, comme il était exact pour le .navire de guerre français qui nous avait également fait l'honmeur d'une visite. Dans l'un et l'autre cas., nous en avions piarlé sous la rubrique " faits divers," parce que ces marins "en bordée " avaient causé du trouble au port. Mais les Herr von Mirbach. Rieth. et consorts ne l'entendirent pas ainsi. Ils appliquèrent le raisonnement—déjà!—que nous avons entendu appliquer depuis à propos de la conduite ignoble des troupes allemandes en Belgique:—" Il n'y a pas eu de déserteurs allemands, parce qu'un marin ou un soldat allemand ne déserte pas!" Ce pufflsme outrecuidant fait partie intégrante de la mentalité de tout bon Allemand. Mais une chose gênait la fureur de nos correspondants: les rapports de police. Et ils firent tant et si bien que ces rapports furent supprimés. Plus de rapport? Plus de déserteurs, c'est bien simple. C'est comme cela qu'en Allemagne on écrit l'histoire. Mais nous, qui avions vu les rapports de police sur la foi desquels nous avions publié notre information, cela nous mettait dans une singulière posture. Nous tînmes bon néanmoins, ce qui nous valut des lettres d'une grossièreté inouië de la part du noble baron von Mirbach et soin congénère en brutalité, le sieur Rieth. Von Mirbach finit par nous faire savoir que nous, journal belge, nous étions signalé au "Verein" des sociétés allemandes d'Anvers pour notre attitude à l'égard des Allemands ! Voilà comment les Allemands agissaient chez nous avant la guerte. Cela n'explique-t-il pas ce qui s'est passé après, notamment la fureur déchaînée contre les Belges qui ont osé résister aux Allemands? Comment peut-on songer à résister aux Allemands? Cela mérite un châtiment sans doute. La Métropole a connu celui-ci pour une toute petite histoire, La Belgique le connaît pour sa résistance. Qu'on ne vienne pas nous dire après cela que la brutalité, l'orgueil, la fourberie sont le fait d'Allemands isolés. Toute la nation allemande en est pourrie. DANS LA SOURICIERE. Voici le texte du règlement officiel (allemand) pour le contrôle des Beiges (hommes) nés de 1885 à 1898 et pour les membres de " l'ancienne garde-civique," tel qu'il est affiché à Anvers :— , Art. 1. Tous les sujets belges (mâles) nés de 1885—1898 sont obligés de se présenter personnellement au Meldes-Ambt pour être inscrits sur les listes de contrôle et de comparaître aux jours de contrôle fixés. La carte d'identité et la carte d'inscription doivent être exhibés. Une dispense de contrôle est seulement accordée par exception. Cette dispense doit être obtenue avant le jour de contrôle. En cas de maladie le certificat du médecin et la carte d'inscription doit être montré le jour de contrôle. Art. 2. Cliaquè homme inscrit doit toujours avoir sur lui sa carte d'inscription et sa carte d'identité. Elles doivent être montrées à , chaque demande aux officiers, gardes, postes, sentinelles ou patrouilles. _ , Art. 3. Chaque changement de domicile doit être signalé au Meldes-Ambt endéans les 48 , heures et sera marquée sur les cartes. Art. 4. Celui qui veut fixer sa résidence de , l'une zone de contrôle dans une autre doit se ; faire rayer des premières listes et se faire | inscrire sur les listes de sa nouvelle résidence endéans les 48 heures. Art. 5. Celui qui veut voyager eu dehors de < son arrondissement, même pour un laps de ! temps très court, doit demander l'autopisation ' au Meldes-Ambt. Seulement celui qui aura obtenu cette autorisation marqué sur sa carte i obtiendra son passeport pour voyager. Celui qui veut voyager dans la zone de la 1 frontière (passeport oblieatoire) doit verser au Meldes-Ambt une garantie de 1000 marks en 1 argent comptant, ou bien sa commune doit. ; avoir déposé une garantie sérieuse pour cette ' somme. ] Art. 6. Celui qui ne se conforme pas aux j instructions du Meldes-Ambt, sera puni. j Art. 7. Les jours de contrôle il est sévère- j ment défendu de fumer dans le local (Bourse) a ainsi, que le port de tout insigne, et chaque ( acte contraire au bon ordre. Les ordres et i arrangements de la police et soldats doivent < être suivis rigoureusement. Les délits seront , punis. < Art. 8. L'absence sans raison aux jours de j contrôle sera punie. . Art. 9. L'attention est spécialement attirée sur le fait que ce contrôle n'a pas pour but d'incorporer les jeunes Belges dans les armées allemande ou autrichienne... Les jours de contrôle sont fixés comme suit: de 9 à 12 heures (T. A.). De 1 à 1000 le 3 décembre, 3 janvier, 3 février et 3 mars. De 1001 à 200Q le 4 décembre et ainsi de 1 suite à raison de 1000 par jour. Signé le 1er novembre 1915. ' KAISERLÏCHE DEUTCHES MELDES-AMBT > ANTWERPEN-FESTÙNG. s i •—Une dépêche du Havre à l'agence lotir ( donienne Central News, en date d'hier, an- ^ nonce que MM. Goblet d'Alviella, Paul Hy- ' mans et Emile Vandervelde, ministres d'Etat, c leaders des partis libéral et socialiste, sont entrés définitivement dans le cabinet belge. 1 En raison des bruits souvent démentis qui ont i couru à ce propos, nous reproduisons cette 1 nouvelle san»o réserves. Le départ de Londres t pour le Havre des trois ministres rend cepen- t dant la nouvelle vraisemblable. SPECULATEURS A LA BAISSE. La longue durée de la guerre, l'échéance, relativement lointaine encore, de la victoire produisent tout naturellement certains phénomènes dont il est bon de s'occuper, ne fût-ce qu'à titre documentaire. Nous n'en sommes plus, évidemment, aux illusions du 4 août 1914. Peu de personnes, même, semble->t-il, parmi notre état-major, connaissaient à ce moment la puissance militaire réelle de l'Allemagne et les éléments mécaniques nouveaux qui étaient, en ces dernières années, venu la renforcer. Tout le monde en Belgique, au début de la guerre, attendait les Alliés, le refoulement rapide des Teutoniques sur la Meuse et peut-être sur le Rhin, ou, à défaut, l'avance irrésistible des Russes; personne n'imaginait qu'après l'arrêt de la vague germanique aux portes de Paris, la guerre aurait pris, sur le front occidental, cette forme particulière qui la rend interminable et qui prolonge hors de toute attente l'agonie de notre malheureux pays. Des esprits perspicaces, cependant, avaient prévu la grande durée de la guerre et les succès initiaux que les Allemands allaient devoir à leur longe préméditation. Kitchener, tout au début du conflit, n'avait pas hésité à le mesurer en années, et M. Asquith, à la mémorable séance des Communes qui décida de l'intervention armée de la Grande-Bretagne, déclara expressément que la lutte entre les puissances occidentales unies à la Russie, et les empires du Centre allait se poursuivre jusqu'à l'épuisement complet de l'un des groupes de belligérants. Mais ces déclarations, suivies, coup sur coup, de l'héroïque résistance de Liège, de la victoire de la Marne, de l'échec allemand contre Calais et de l'invasion de la Prusse orientale, eurent peu d'écho, et furent tenues, à l'époque, pour plutôt pessimistes. Et cela fut regrettable, car la sous-estimation de la puissance germanique au début du conflit a aujourd'hui pour résultat inévitable sa sur-estimation.Certaines personnes, partant du fait que les armées allemandes ont envahi des territoires importants et se trouvent presque partout sur le sol étranger, s'imaginent de bonne foi que cette situation représente l'état réel des choses, et constitue un gage sérieux dans l'issue du conflit. Négligeant complètement le fait que les Germaniques ont prémédité de longue main, préparé avec le plus grand soin, et déclanché le conflit au moment Le plus favorable pour eux; laissant dans l'ombre les forces potentielles positives et négatives des deux groupes d'adversaires—d'une part la constitution d'une immense armée britannique et d'énormes réserves de matériel; d'autre part l'épuisement des Teutons en éléments humains et l'effet du blocus économique—ces pessimistes " prévoient," sinon la victoire complète de l'Allemagne, du moins une " paix allemande " qui maintiendrait le statU-guo, laisserait subsister le militarisme prussien et continuerait à conférer aux empires du centre une situation prépondérante sur le continent eurasien. Ces pessimistes-là, ce sont les spéculateurs i la baisse. Ils ne se hasardent pas. bien entendu, à proclamer la victoire allemande, mais,_ dès à présente, tous les actes qu'ils font sont inspirés de cette probabilité, qu'ils tiennent pour élevée. En d'autres termes, ils ménagent l'avenir. Dénués d'une certitude, ils s'arrangent de telle sorte que ce qu'ils font, Qu'ils disent, et ce qu'ils écrivent puisse se jonciiier à la fois avec la victoire des Alliés et ivec celle des Germaniques, mais dans une moindre rnesure avec la première de ces deux 'hypothèses." Ces spéculateurs à la baisse sont nécessairement hésitants, hypocrites et 3hèvre-choutistes: leur patriotisme a des liantes précises et la crainte de l'Allemagne est pour eux le commencement de la sagesse. Nous déclarons que ces spéculateurs à la oaisse constituent des éléments dangereux lans la communauté des Alliés; nous constatons avec regret qu'il en est oui osent se ré-îlamer du nom glorieux de belge, et nous confions tous nos amis à les observer -rr. à les dénoncer à toutes les occasions possibles. Pour nous, il n'est qu'un patriotisme, à savoir, le patriotisme intégral, complet dans ;on intransigeance, sans réserves d'aucune »rte, tourné entièrement contre les barbares lui, après avoir offert de nous acheter, ont :ommis sur notre pays une série de crimes qui sera leur honte éternelle. Pas de compro-nissions avec ces gens-là, pas de portes entrebâillées, pas de veuleries! Tout ce que nous àisons doit être—quoiqu'il arrive—dirigé ex-ilusivement contre les Allemands, et doit emdre à leur écrasement absolu. Nous ne voulons pas du rétablissement de a neutralité belge qui, de l'aveu de la presse illemande officieuse, est un intérêt allemand. Mous ne voulons pas que l'existence de notre latrie soit encore garantie par un " chiffon de lapier," où l'Allemagne scélérate,n'hésiterait ias à apposer sa signature pour 1a récuser de-nain. Nous demandons que le territoire de la louvelle Belgique soit délimité de telle sorte (u'il nous offre un intérêt stratégique dirigé >ontre l'Allemagne. Nous voulons que notre iort dépende désormais, non de l'opinion des généraux allemands sur la valeur de traités rar lesquels l'Allemagne place sa signature larjurée, mais d'une frontière stratégique de iremier ordre, d'une armée forte, d'une diplo-natie vigilante, et d'alliances solides avec ceux lui, demain, seront nos libérateurs. Et nous n'avons qu'un seul but, qu'un seul ob-ectif, qu'une seule préoccupation, qu'une eule pensée, non l'avenir du.catholicisme, du lociali.sme international, du fla.mingantisme, tu du parlementarisme, mais l'avenir de notre >ays, de la Belgique, tout court! Nous méprisons les lâches qui, parce que F Allemagne est temporairement victorieuse, s'a-ilatissent devant elle, et servent indirectement es intérêts. Nous voulons des hommes ternes et constants dans leur exécration active les barbares—des Albert, des Léman, des Max, les Mercier, des Broqueville. Nous en avons tssez des mous, des hésitants, des timides, et les opportunistes. Et si nous ne craignons pas de le dire à un noment où, plus que" jamais, notre pays gé-nit sous le joug étranger, c'est que nous avons a certitude d'avoir avec nous l'immense majo-ité des Belges patriotes'—les seuls qui comp-ent aujourd'hui. Silence, les spéculateurs à la baisse! LE CONTINGENT BELGE EN RUSSIE. UNE MANIFESTATION FRANCO-BELGE. Nos lecteurs se rappellent qu'il y a quelque temps un contingent belge de travailleurs et un détachement d'auto-canons sont partis pour la Russie; le correspondant à PétrogTade du "Journal de Genève" publie à ce sujet les détails intéressants qui suivent:— Ce n'est pas sans un vif étonnement que les Russes ont vu apparaître l'uniforme belge sur la Perspective Nevsky. Tout d'abord, on s'est demandé ce que c'était que cette capote noire et ce petit képi, et les gens simples ont souri d'un air entendu en disant: C'est une nouvelle espèce d'Autrichiens! Mais les journaux ayant annoncé l'arrivée du contingent et publié le portrait des officiers, on a fait fête aux blonds enfants de la Meuse et de l'Escaut. Les nécessités de la mobilisation industrielle ont amené chez les Russes l'élite des spécialistes belges en l'art des armureries. On a pris sur le front, où ils se battent depuis tant de mois, les meilleurs ouvriers des usines d'armes de Belgique et on les a envoyés en Russie pour les répartir, en qualité de chefs d'emploi, dans les cartoucheries, les poudreries, les fonderies d'acier et les armureries du pays. Leur technique habile, leur maîtrise du métier et leur méthode de travail disciplineront l'effort du personnel russe et permettront aux usines de guerre, déjà puissamment outillées, d'augmenter considérablement leur production. Le contingent des "travailleurs," officiellement dénommé: "Corps expéditionnaire industriel belge en Russie," est arrivé en partie par la voie de Salonique, en partie par la route du Nord. Les officiers russes chargés de leur accueil ont fait preuve d'une amabilité enthousiaste; le public de Pétrograde, dont la simplicité et l'hospitalité sont proverbiales, fête les nobles sujets du roi Albert, dont le portrait orne la vitrine de tous les magasins. ■ Dans la rue où ils promènent leur nostalgie—on s'acclimate lentement à l'air de la Russie, et la Belgique est si loin—les soldats belges coudoient un peuple qui leur sourit, et souvent, les gens les arrêtent, les questionnent, les félicitent. On leur parle de la Belgique lointaine, du sort tragique des villes et des campagnes envahies, et dans l'émotion des souvenirs évoqués se révèle la même haine, au cœur des Russes comme au cœur des Beiges, pour l'Allemand. Mais il n'est point venu que des " travailleurs," en Russie ; un détachement nombreux du corps des autos-canons et des auto-mitrailleuses a rejoint le contingent des spécialistes industriels. Il n'est pas utile d'indiquer leur nombre ici; il est assez important et va s'augmenter sous peu de nouveaux détachements, actuellement en cours de route. Les Allemands sentiront, avant qu'il soit longtemps, à leur dam, la valeur de cet appoint sur le front oriental. Dès que furent arrivés les divers contingents, on les a encasernés en attendant leur répartition dans les usines et sur le front. Une discipline sévère leur est toujours imposée, et cela est nécessaire, dans une grande ville pleine de ressources et de tentations. Les braves soldats l'acceptent d'ailleurs avec simplicité, comme un devoir. Or, le travail de répartition est terminé, et les équipes vont s'acheminer vers leuT destination ; déjà, des officiers sont partis pour préparer les étapes. Le Club belge et l'Union franco-belge n'ont point voulu se séparer de leur vaillants compatriotes et amis sans' leur laisser ainsi qu'à la population de Pétrograde, un souvenir agréable. Une fête solennelle, un Fpectacle de gala a été organisé au " Narodny Dom " (maison du peuple). Il a eu lieu le 2 novembre. L'immense vaisseau du théâtre avait été pompeusement décoré d<j drapeaux russes, belges, français, anglais, serbes et italiens, et des bandes d'étoffes aux conteurs alliées garnissaient le pourtour des loges et des galeries. Sous l'éclat des lustres, cette déco-ration .avait un caractère grandiose. Devant une salle comble, où la colonie belge et la colonie française se mêlaient à l'élément russe, les hymnes nationaux dés Alliés, chantés par de nombreux choristes, ont soulevé d'indescriptables ovations. Toute la salle, debout, reprit en chœur la "Brabançonne," la "Marseillaise" et le " Boge Tzaria Krani." Ce. fut un instant solennel, dont rien ne peut donner l'idée. Le ministre de la guerre s'était fait officiellement représenter; des officiers supérieurs russes, parmi lesquels le général Stroukoff, bc-cupaieiit les loges officielles; le ministre de Belgique voisinait avec les représentants des ambassades de France, ^'Angleterre et d'Italie, des légations de Serbie et de Roumanie, et dans une loge du premier balcon, les officiers du contingent, le lieutenant-colonel Collon, chef du détachement des auto-canons, des auto-mitrailleuses, le capitaine Naline, chef du détachement des "travailleurs," les lieutenants Buy, Crahay, Sentner, de Maen, etc., étaient le point de mire de tous les spectateurs. Trois cent cinquante soldats belges, une partie des deux contingents, assistaient à la représentation.IL y eut des danses, un ballet russe, riche en couleurs, en costumes étincelants et en musique, des fragments d'opéras, "Carmen," le "Démon." la "Vie pour le Tsar," un " Kosaktehok " échevelé, dansé par des Petits-Russiens, des chœurs de soldats accompagnés par la balaïka nationale, et l'émouvante apostrophe "Aux Belges " de Miguel Zamacoïs dite avec une poignante émotion par une artiste parisienne en, représentation au théâtre Michel, Andrée Barelly, de l'Athénée. Et puis, rangés sur la scène, alignés comme à la parade, u,n peu pâles, un peu émus, les trois, cent cinquante soldats belges reçurent une médaille commémorât! ve offerte par l'Union f,ranco-l>elge, en souvenir du séjour du contingent en Russie. — A la suite d'une tempête, la digue du Zuyderzee a cédé à Katwoud, inondant le Zuidpolder, Volendam, Monnikendam et l'île de Marken. On craint pour la digue du polder de Zeevang. qui défend la majeure partie du nord de la Hollande. Edam et Rotterdam sont en partie inondés. NOUVELLES DU PAYS. Nous apprenons de Liège que de toute une famille belge comprenant deux sœurs, leur oncle et tante, accusés par les Allemands d'avoir assisté de jeunes Belges désireux de joindre l'armée, l'aînée des sœurs a été. condamnée à mort et l'oncle et l'autre sœur à 15 ans de travaux forcés. La tante fut acquittée. * * * Le gouverneur boche temporaire de la province' du Limbourg a fait afficher ce qui suit : Pour avoir prêté assistance, à l'effet de passer la frontière, à des personnes dont certaines en âge de milice, à savoir âgées de 16 à 40 ans ; dont certaines autres professent un métier^ de technicien; dont d'autres encore avaient l'intention de joindre l'armée ennemie, les condamnations suivantes ont. été prononcées par jugement confirmé du tribunal de guerre, en date du 27 décembre:— lo. Quinze ans de travaux forcés à Jan Scheepers, ouvrier à Caulille, pour tentative de " trahison de guerre." 2o. Deux ans de prison à Balthazar Gœbe-len, cabaretier, cultivateur à Opoeteren. 3o. Un an de prison à Walther van der Sanden, cultivateur et cabaretier à Groote-Brogel.4o. Huit mois de prison à Jean Vranken, journalier à Groote-Brogel. * * * Quatre femmes et deux hommes ont été fusillés pour espionnage (?) à Cologne. Le curé de Cambres (Belgique) a été condamné à dix ans d'emprisonnement. * ■* * L'éditeur flamand gantois Van den Abeele, de la rue Despauteer, a été arrêté et déporté en Allemagne. On l'accuse d'avoir imprimé et répandu des manifestes patriotiques.Encore un Flamand dont la courageuse attitude prouve le peu de succès des avances boches. * * * L' " Echo Belge " apprend de Bruxelles que récemment le cadavre d'un jeune homme aurait été trouvé dans une maison de la capitale. La mort aurait été causée par deux balles de revolver dans la tête. La police allemande, suivant notre confrère, s'efforça de cacher l'incident, mais il a été établi par quelques Belges que la victime était un homme qui avait in-stigué de jeunes Belges à pa-sseT la frontière et les avait ensuite dénoncés aux Allemands. Un de ces Belges qui avait été dénoncé par lui a fait connaître le nom de son dénonciateur. Le père de ce Belge se serait vengé en blessant le traître à la face, mais cet homme se rétablit et dénonça son agresseur, qui fut sévèrement puni par les Allemands pour avoir maltraité l'agent provocateur. Finalement la preuve fut obtenue de ce que ce soi-disant recruteur pour l'armée belge était un dangereux espion et le dénonciateur Téel de Miss Cavell; quelqu'un aurait pris sur lui de venger la nurse héroïque, et justice fut faite- » * * Le Conseil provincial du Brabant- a clôturé mercredi dernier la session qui avait été permanente et qui a eu une durée de deux jours. C'est M. Duray, bourgmestre d'Ixelles, qui présidait. La, session a été ouverte et close, selon la tradition, par M. Janssen, le plus ancien des députés permanents. Herr Gern-stein, président de l'administration civile allemande du Brabant, "ayant renoncé à faire usage de la faculté que lui avait laissée le gouverneur général à ce sujet," suivant l'expression d'un journal "dit" bruxellois, n'a pas assisté aux séances. Le Conseil provincial a voté le budget de 1916 et a ratifié le •budget de 1915, que la députation permanente avait arrêté et qui avait été, à titre exceptionnel, approuvé par le gouverneur général, attendu qu'à l'époque de la mise en vigueur de ce budget il n'avait pas été possible de réunir le conseil, les moyens de communication faisant défaut. Les membres du Conseil provincial ont, en outre, voté la. perception de deux taxes nouvelles. La, première frappe les représentations et spectacles, à l'exception de ceux donnés au profit d'une œuvre de bienfaisance ou du Comité national de secours et d'alimentation; la seconde frappe Les agriculteurs, en exceptant toutefois ceux qui cultivent moins de trois hectares. Ces deux décisions devront être approuvées par von Bissing avant de pouvoir sortir leurs effets, qui les approuvera sans aucun doute * * * A Anvers, les Allemands poursuivent avec acharnement de puissants travaux de fortification. Leurs ingénieurs militaires ont élevé de nouvelles et très nombreuses redoutes reliées entre elles par des tranchées en béton armé, et protégées par d'épais réseaux de fil barbelé. Plus de 800 canons sont déjà mis en place. La garnison est devenue très forte, et de nombreux officiers boches parcourent "les rues de notre métropole commerciale. * * * A Saint-Nicolas, la situation devient atroce. Sur 32,000 habitants que comporte la ville actuellement, 27,000, dont 13,000 ouvriers sans travail, doivent être secourus par l'autorité communale. La ville qui. pour subvenir à ces besoins, avait contracté un premier emprunt de 1,200,000 francs,' vient d'en contracter un nouveau, en Hollande, de 150,000 florins ~ * * * Les Allemands vendent en. ce moment aux Etats-Unis de .nombreux titres au porteur volés en Belgique. Le gouverement belge, qui veille de très près à cette importante question des titres volés, a chargé son agent diplomatique à Washington de prier le gouvernement américain d'empêcher la vente de ces titres et d'arrêter les recéleurs. * * * On annonce, la mort de M. Edmond Van Melckebeke, père, le chimiste réputé, ancien pharmacien en chef du bureau de bienfaisance et président de la Société de Pharmacie d'An-vôrs.Il était membre correspondant de plusieurs société savantes à l'étranger. * # * Les Allemands ont construit un large pont' reliant les deux rives de la rivière à Vielsalm * * * Il parait que les agents de police de Verviers ne saluaient pas convenablement messieurs les officiers allemands. Un jour, on les a réunis à la caserne, où on leur apprit le rigide salut militaire à la prussienne! ECHOS. Lss soldats belges internes en Hollande. Les soldats belges internés e'n Hollande ne peuvent plus recevoir directement des colis d'Angleterre, et sont même sévèrement punis s'ils en reçoivent. Ceci à cause d'abus commis par quelques-unes des internés (!)• Dorénavant les soldats pourront demander des secours au comité d'officiers qui existe dans chaque camp, et qui autorise les demaindes après en avoir vérifié le bien fondé. Les autorités hollandaises fournissent aux internés chemises, chaussettes, et caleçons. Un comité expédie de temps en temps des caisses d'ééharpes, camisoles, vareuses, plastrons, ventrières, mouchoirs de poche, rasoirs, savon, essuie-mains, livres, gants en laine, mitaines, cigarettes, tabac, pipes, à un comité central à La Haye, sous la direction de M. le docteur Terwagne, qui est en rapport avec les officiers des camps, et qui envoie les secours aux internés qui lui font parvenir une demande approuvée. Il est à remarquer que la condition des femmes et des enfants des internés qui ont rejoint leurs maris et pères en Hollande est tout-à-fait digne d'intérêt, et qu'il est du devoir de tous de leur venir en aide. Les personnes généreuses qui voudraient faire l'œuvre excellente d'adresser des vêtements ou du linge aux malheureux internés sont priées de s'adresser directement à 1' " In-terned Belgian Soldiers' Fund," 20, Upper Berkeley-street, Portmaai-square, London, W. La retraite de Serbie. Ce fut, devant un public malheureusement trop restreint, que sous les auspices de la "Ligue des Patriotes," le docteur Vermeersch nous parla dans la salle des fêtes de conférences de l'HôteL Cecil, de la retraite de Serbie. Le distingué praticien qui, durant près d'une année accompagna les troupes serbes, noire entretint de la vaillante armée de nos alliés, non pas comme ces aveugles parlant de couleurs ou commes ces explorateurs en chambre découvrant le moinde au moyen d'un atlas, mais en homme qui a vu et surtout observé. Le conférencier, après avoir fait un tableau saissant des déplorables conditions hygiéniques, dans lesquelles il avait trouvé les hôpitaux dans ce malheureux payis, malgré la bonne volonté et l'admirable dévouement des médecins indigènes, nous parla de tout le travail de réorganisation effectué en quelques semaines, et qu'une retraite inévitable vint interrompre en pleine activité. L'orateur décrivit ensuite, avec l'éloquence de l'homme qui vécut, comme témoin, les ' heures douloureuses de la fuite éperdue de ce petit peuple héroïque, les différentes étapes de " la retraite. C'est la catastrophe d'Ipek, c'est la traversée pénible des montagnes du Monté- • négro, c'est, au milieu d'une atroce tourmente de neige, l'horrible calvaire de ces milliers d'hommes que rien ne peut décourager, et qui, malgré les privations les plus dureis, malgré les monceaux de cadavres semés dans les neiges, viennent de se reconstituer au point de former une force encore des plus redoutables pour l'ennemi. Le docteur Vermeersch, qui partagea tous les dangers de nos vaillants alliés, parla le moins possible de lui-même et du rôle généreux qu'il joua pour venir an aide à des populations que j les épreuves les plus douloureuses ne parvinrent pas à abattre, et termina sa causerie, aussi brillante qu'intéressante, en faisant en faveur des Serbes un vibrant appel à la générosité de nos compatriotes. MORT DE GODEFROID KURTH. L' "Echo de Paris" dit apprendre la mort, au cours de la nuit du 3 au 4 janvier, à Haeaht (près de Bruxelles), de Godefroid Kurtlt, l'historien belge. Il fut assisté dans ses derniers moments par S. Em. le cardinal Mercier. Cette mort avait été, annoncée par certains journaut > il y a environ un mois. La précision des détails' rend, cette fois, la nouvelle certaine. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exehanges " (qui sont le3 seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférer surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 104, Sno*« lane. au premier DAME belge distinguée demande à prêter pour quelques mois petit lit d'enlant avec accessoires.— Offres, 146. Kennington Park. DEMANDE dans famille belge femme cïe chambre, bons gages, écrire ou s'adresser, 6, Tbç Grange, W'imbledon Comir.on DEMOISELLE, de bonne famille belge, désire .s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi, ou autr® occupation ; parlant français, flamand, et ayant de bonne* notions d'anglais.—Ecrire -T V., bureau du journs-l. DENTISTRY.—VICTOR COTII d^Ar^ëra (rue Quellin).—-Consultations tous les. jours de 2.30 » 6 heures.—Oxford-street 551. Téléphone, _2782 Mayfair. LE docteur Grégoire, médecin-adjoint au A.144 IV armée belge en campagne, des'ro connaître l'adresse en Angleterre de Mlle Anny. lvens, d'Anvens. ÏES. soldats, Xos. Bauman, Frantz Van der J Lindeit, et Jos. Hendrickx, A 185. 2me. Batterie a cheval, armée belge en campagne, seraient heureux de trouva une marraine pour correspondre ■ _ PIERRE -PEELMANS, 10e regt. de ligne, fait savoir qu'il va bien et est avec son régiment.—Lettres adressées au directeur de l'hôpital: Horton, Chipping Sod-bury. near Bristol, lui parviendront. DÉCÈS. ON nou^ prie d'annoncer le décès de M. Léon van deii} "Nest, survenu à Nottingham. le 11 janviffif

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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