La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 30 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hq3rv0dz63/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CÎHQ CEHTIMH! I VIJF CEUT SS': _ <»"»"» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 ah. ; 3 mois, 9 ih. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh <23*® ANNEE VENDREDI 30 JUIN 1916 No. 181 TiA GRANDE GUERRE fncore une avance italienne le bombardement britannique continue LE BLOCUS DE L'ALLEMAGNE V La nouvelle capitale du front occiden-■< c'est que le bombardement britanni-■o'è des positions allemandes, commen-■cé samedi dernier, s'est poursuivi pres-|L, Sans interruption jusque mercredi £ que pendant cette journée, il a été ■très actif. " Depuis le canal de La Bas-■sée jusqu'à la région au sud de la Som-lnv (soit sur un front d'environ quatre-■iiio-ts kilomètres, dit le communiqué allemand, l'ennemi effectue des attaques ■de reconnaissance combinées avec un ■feu d'artillerie intense et des explosions ■de mine et sous le couvert de nuages de ■fumée et de gaz." Comme d'habitude, ■selon l'esprit particulariste anglais, le ■communiqué britannique se refuse à con-■Isidérer la situation dans son ensemble ■et ne fait mention que d'incidents isolés ■sans grande importance; il indique cependant que près d'Angres (entre La ■ Bassée et Arras) un des détachements ■anglais trouva que les tranchées alle-■mandes avaient été fortement endomma-igées par le feu d'artillerie et que l'enne-Irm avait souffert du gaz dégagé avec ■succès des tranchées britanniques. I D'après les dépêches de correspondants anglais au front, la zone bombar-■dée s'étendrait maintenant de Kemmel ■(; kilomètres au sud d'Ypres) jusqu'à la ■Somme, soit sur une distance de 96 kilo-■mètres. On peut suivre à l'œil la des-■truction des barbelés allemands et des ■bouquets d'arbres qui obcurcissaient la ■mic. Evidemment, nos amis anglais ne ■manquent pas de munitions ! I La presse française accorde une gran-Bde importance à ces événements et fait ■ressortir que l'Allemagne a perdu l'ini-■tiative stratégique, mais elle met ses lec-■teurs en garde contre toute conclusion ■prématurée; elle fait ressortir notamment ■que l'activité des Anglais n'est que préli-■minai re et préparatoire et que cette pha-Hsepeut se prolonger encore pendant un ■long temps. On ne peut donc anticiper Bits développements auxquels elle con-Hjduira. " Les Alliés, dit l'Echo de Paris, ■ont le bon bout et il ne nous faut que ■de la patience nécessaire pour permettre ■aux événements de suivre leur cours; la ■lutte sera encore longue et difficile ". ■— " La lutte sera longue, confirme l'Ex-■celsior, car les retranchements ennemis ■ont été fortifiés sans interruption pen- ■ dant dix huit mois, et les forces qui les ■défendent sont nombreuses et bien en- ■ traînées ". Il est possible que les événe- ■ œents démentent ces conseils de sagesse ■«t de calme. Du moins, nous le souhai-■'Ms sans oser l'espérer. Mais, après tou-■tes les désillusions de 1915, il est de bon- ■ nÇ politique de ne pas sous-évaluer les ■difficultés de la lourde tâche avec laquelle B'k Alliés sont confrontés. I La journée de mercredi n'a pas appor-I te de changement appréciable à la situation devant Verdun. Le bombardement ■ jllemand avec de l'artillerie de gros cali- ■ - se poursuivit autour d'Avocourt et ■ ^ Chattancourt (secteur nord-ouest). ■ canons français dispersèrent des ■ troupes qui se préparaient à une atta- ■ *juedans les tranchées allemandes à l'est ■ e 'a cote 304. Les Français progressè-■rtnt à coups de bombes pendant la jour- ■ nteau nord de la cote 321 et vers l'ou- ■ rage de Thiaumont, au nord-est de la H citadelle. Ils expulsèrent les Allemands ■ (01? Petit poste du saillant de Tahure ■ , ampagne), où ils avaient réussi à pé-■j^trer sous le couvert de leur artillerie, ■après le communiqué de Berlin, les ■ emands auraient repoussé une forte ■ l atlue française, composée en partie de ■ r°upes fraîches, contre les positions ■ ■ av"aient capturées vendredi sur la ■ ;te ''e Froideterre, le village de Fleury I J secteur à l'est de ce village. ■ m, \ 1 ^Uss'e' l'eff°rt principal des Aus-I .mands, qui se sont évidemment ■j saisls> est toujours dirigé contre le ■ den[ nord du saillant de Lutsk. A l'est ■ ch( a. Pos'ti°n avancée de Svidniki, pro- ■ e Kovel, une plaine unie, large de ■ cor '/0 kilomètres, forme une espèce de ICS entre 'a rivière Stokod et la B^and 6St ^ar ce corr'dor que les Alle- ■ ( s ont amené leurs renforts et cher chent à refouler les Russes à l'aide d'attaques massives. D'après le communiqué de Berlin, ils auraient pris d'assaut et capturé le village de Liniévka (à l'ouest de Sokul et à 5 kilomètres à l'est de Svidniki, la tête de pont sur la Stokod) ainsi que les positions situées au sud de ce village. Le but de cette tactique est évident. Les Allemands veulent tourner les Russes par le sud, rendre leur tête de pont sur la Stokod intenable, puis marcher sur Kol-ki et attaquer la " charnière " du saillant pour enfoncer celui-ci. Il convient de remarquer que les Russes ont exclusivement affaire sur ce point avec des Allemands dirigés par Linsingen et il serait puéril de nier que ces derniers ont obtenu quelques succès, quoique au prix de fortes pertes. Les Russes, cependant, continuent à tenir Svidniki et Sokul, sur les deux flancs du corridor et il est permis de croire qu'ils sauront s'y maintenir jusqu'à ce que de nouveaux progrès au sud rendent une opération concertée possible. L'énergie des Russes est dirigée surtout en ce moment vers l'aile gauche autrichienne, qui continue à céder du terrain. Nos Alliés sont maintenant à 20 kilomètres de Kolomea, l'importante jonction de chemins de fer de la Galicie méridionale, située à 150 kilomètres au sud-est de Lemberg. La capture de Kolomea, et une avance russe à l'ouest de l'embouchure de la Strypa, pourrait exercer une influence considérable sur la position du général von Bothmer. Les Italiens continuent à avancer sur toute la ligne, surtout sur leurs deux ailes. Sur la gauche, ils bombardent les fortes positions ennemies au sud de Ro-vereto (en territoire autrichien) et ont pris des tranchées près de Mala Zugna. Entre la Posina et l'Astico ils ont capturé les monts Guimondo et Caviojo et ont poussé leur cavalerie jusqu'à Pedescalai-Au centre, sur le plateau d'Asiago, ils ont occupé le versant sud de la vallée de l'Asa et ont atteint les pentes du mont Rasta, Interroto et Mosciagh. Sur la droite, ils ont enlevé Monte Colombaro-ne et s'approchent de la vallée de Gal-marara. Sur l'Isonzo, ils ont fait 353 prisonniers. L'avance italienne va se faire plus lente à mesure qu'elle s'approche de la nouvelle ligne de résistance autrichienne, mais on peut compter sur le général Cadorna pour poursuivre sa triomphante offensive avec toute l'énergie désirable. Il est curieux de remarquer que la Gazette de Francfort semble dire que les raisons stratégiques de l'offensive autrichienne ont toujours été incompréhensibles et que le front autrichien devra probablement subir un nouveau recul ! Lord Robert Cecil a annoncé mercredi aux Communes que la fameuse déclaration de Londres que l'Allemagne avait réussi à faire adopter pour son plus grand avantage par l'Angleterre,mais qui ne fut jamais reconnue par le Parlement britannique, sera annulée prochainement par un ordre en conseil, permettant ainsi à la flotte de rendre le blocus de l'Allemagne plus rigoureux et plus efficace. Les journaux libéraux grecs constatent qu'un air plus sain semble se répandre dans leur pays. Les mensonges et les colères des feuilles dévouées aux rancunes de Skouloudis ne troublent pas la joie confiante du grand parti vénizéliste, qui prépare une active campagne. Le peuple hellène reprend conscience de ses droits et de sa dignité. On reparle de défendre les frontières contre le Bulgare. On assure que le nouveau ministère examinera, de concert avec les Alliés, les mesures militaires à prendre pour mettre un terme aux violations de territoire. On vante l'attitude énergique du commandant du fort d'Ingenez, qui a déclaré ne pas vouloir remettre le fort aux Bulgares, quand même l'ordre lui en serait donné. Autre conséquence des victoires russes : l'idée d'une convention commerciale entre la Roumanie et la Turquie a été définitivement abandonnée. Belgique et Italie Un échange de télégrammes M. Boselli, le nouveau président du conseil d'Italie, a adressé au chef de cabinet de Belgique, M. de Broqueville, le télégramme suivant : Au moment d'assumer la présidence du gouvernement du royaume d'Italie, il m'est agréable de renouveler à Votre Excellence l'expression des résolutions et des sentiments qui unissent le gouvernement et le peuple belges à l'esprit et aux actes du gouvernement et du peuple italiens. Boselli. M. de Broqueville a répondu : Je remercie Votre Excellence du nouveau témoignage de sympathie qu'elle adresse à la Belgique au nom du gouvernement et du peuple italiens. Je forme des vœux pour que notre amitié déjà resserrée par là guerre soit scellée par une commune victoire. Broqueville. Les volontaires à l'armée Le lieutenant-général Orts, chef de la mission militaire près la légation de Belgique à Londres, nous prie de publier le communiqué suivant, qui confirme une de nos récentes informations au sujet des nouvelles conditions d'admission des volontaires dans l'armée : Les engagements de Belges nés pendant les années 1886 et suivantes ne seront reçus que pour l'infanterie. Les Belges nés pendant les années 1876 à 1885 incluse ont la faculté de s'engager à l'infanterie, à l'artillerie, à la cavalerie, à condition de posséder les aptitudes indispensables pour servir dans l'arme de leur choix. Tous les volontaires seront dirigés sur un centre d'instruction de l'infanterie, où, pendant quelques semaines, ils recevront l'instruction du fantassin. Le contrôle parlementaire des armées On mande de Paris : Le mouvement en faveur du contrôle parlementaire permanent des diverses armées s'étend et la commission de l'armée au Palais Bourbon prépare une motion. Les 97 opposants à l'ordre du jour confidentiel ayant élu un sous-comité, ce dernier a décidé de proposer l'élection de 40 commissaires qui seront au pouvoir pendant trois mois et pourront être réélus. Leurs rapports seront lus dans une session secrète et transmis aux commissions gouvernementales compétentes. Le gouvernement leur donnera toutes les facilités nécessaires pour obtenir les informations au sujet des armées en campagne.La "prise" de Lille Voici ce que M. H. Warner Allen, correspondant spécial de la presse britannique à l'armée française, écrit au sujet de la prétendue " capture " de Lille : "Une série de faux radiotélégrammes ont été répandus mardi par les Allemands qui leur ont donné l'impression qu'ils provenaient de Londres. " Ces télégrammes annonçaient une série de succès sur le front britannique, comme la " capture de Lille " et des succès dans les Balkans, comme la capture de Monastir avec l'aide de la flotte et le bombardement aérien de Constantinople. " Leur but était évidemment de troubler l'opinion publique et les stations radio-télégraphiques françaises n'ont pas manqué de reconnaître leur origine. " Une pareille manœuvre est simplement considérée comme une preuve du désir de l'Allemagne d'influencer l'opinion publique, même par les moyens les plus déshonorants, qui sont dignes d'être comparés à des lettres anonymes." Les menées financières allemandes La Banque Transatlantique allemande a fait annoncer, par la voie de la presse, qu'elle était à même d'effectuer des paiements sur Londres, Paris et Rome à des taux tout à fait favorables. On estime que ces transactions sont faites par New-York et l'on conseille au gouvernement anglais d'agir énergiquement pour mettre fin à de telles opérations qui portent atteinte aux dispositions de la loi contre le commerce avec l'ennemi. —■ Dans sa séance le lundi, le comité de la Société des Gens de Lettres a reçu les ministres, MM. Paul Hymans et Emile Van-dervelde, qui avaient été nommés membres adhérents de cette Société. On sait que les deux éminents ministres sont les auteurs de nombreux ouvrages de grande valeur. Le Congrès des petites nati ns La séance d'inauguration On nous écrit de Lausanne, 27 juin. Le troisième congrès des petites nations a été inauguré mardi matin et s'est poursuivi pendant trois jours. Les délégués accrédités représentaient la Belgique, la Serbie, la Pologne, l'Arménie, la Roumanie, la Grèce, l'Ukraine, la Li-thuanie, l'Albanie; il y avait encore des délégués juifs et lettes et des politiciens, professeurs et publicistes russes, français et suisses, qui avaient accepté de prendre part aux délibérations du congrès comme membres consultants, sans droit de vote. Parmi les délégués se trouvent MM. George Lorand et Jules Destrée, députés belges, Cvigic, principal de l'université de Belgrade, le professeur Markovic, de l'université de Belgrade; le professeur Kebedji (Grèce), membre de la conférence de La Haye et le prince Sturdza (Roumanie).Les membres consultants comprennent le professeur français Edgar Mil-haud, le professeur Gabriel Séailles, de la Sorbonne; M. Meuron, président du barreau de Lausanne, le colonel Secré-tan, éditeur de la Gazette de Lausanne, et les professeurs François, Pagès et Claparède, de l'université de Genève. Le syndic de Lausanne présidait la séance d'ouverture et souhaita la bienvenue aux délégués au nom de la municipalité de Lausanne. La conférence discutera les points suivants : 1. La guerre mondiale et les nationalités.2. La paix durable et le principe des nationalités. 3. Diverses questions d'importance actuelle en relation avec le principe des nationalités. 4. Les neutres et les nationalités opprimées.Moltke II Helmuth von Moltke, dont nous avons annoncé la mort, était le neveu et le filleul de l'illustre maréchal à qui les armées allemandes durent, pour une grande part, leurs succès dans les guerres de 1864, 1866 et 1870. Né en 1848, à Gersdorf, en Mecklembourg-Schwerin, il fit la campagne de r87o comme lieutenant, entra ensuite à l'état-major comme adjudant de son oncle, puis passa dans la garde, où l'empereur le voulut pour son adjudant personnel. Général de division en r8g9, il fut appelé en 1914 à la tête de l'état-major général. Il n'y demeura pas plus tard qu'après la bataille de la Marne qui marqua l'échec de son plan, déjà écorné par la résistance de la Belgique sur laquelle il avait insuffisamment tablé ; dès le mois d'octobre 1914, il était remplacé par le général von Falkenhayn, ministre de la guerre. La perte de la faveur est mortelle au courtisan : le colonel-général H. von Moltke végéta dès lors dans une sinécure plus ou moins décorative où sa santé déclina rapidement. Sont-ce les honneurs rendus à von der Goltz qui l'ont achevé, ou quelque humiliation subie à l'occasion de la cérémonie? Il faut attendre les indiscrétions pour le savoir. A tort ou à raison, les meilleurs généraux de l'armée allemande ne le jugeaient pas capable des hautes responsabilités où l'avait appelé la faveur impériale. Guillaume II, dit-on, fut mis sérieusement en garde à ce sujet par les plus éminents de ceux qui auraient dû avoir voix au chapitre, les Hasse-ler, les von der Goltz, les von Kessel, les von Hanhke ; ils éprouvèrent une fois de plus le Sic volo, sic jubeo du maître. — Moi, déclara l'empereur, je prends de Moltke. Et comme, malgré tout, on essayait de lui remontrer la disproportion qu'il y avait entre la charge et l'homme à qui il la confiait, il ferma la bouche d'un mot qui, s'il a été prononcé, exprime bien le vertige où le pouvoir personnel peut conduire une intelligence d'ailleurs fort au-dessus de la moyenne : " Il me faut un nom ", aurait déclaré Guillaume II. La joie des démobilisés grecs Le rapatriement dans leurs foyers des réservistes démobilisés se poursuit activement et sur toutes les voies ferrées de la Grèce les trains ont été doublés et triplés. L'ordre de démobilisation a été partout accueilli par les troupes avec un vif enthousiasme, et ces sentiments sont partagés par la population qui espère voir s'ouvrir avec le nouveau gouvernement une ère de prospérité et de tranquillité. La crise grecque Une démonstration navale L'envoyé spécial de Y Echo de Paris à Salonique, M. Jules Rateau, donne, dans une dépêche du 23 juin retardée par la censure, te secret de l'abdication subite du ministère germanophile Scouloudis ; Les troupes qui, sur des transports, avaient été dirigées vers le Pirée ont été débarquées ici, hier. Je puis aujourd'hui donner quelques détails sur ce qui a failli arriver : ces troupes de terre et de mer avaient été embarquées à Salonique avec la gendarmerie ; les troupes devaient débarquer hier matin au Pirée sous la protection des canons de la flotte alliée et encercler Athènes pendant que la gendarmerie. procéderait à des mesures de police jugées indispensables. Les troupes avaient pour consigne de n'ouvrir le feu que si elles étaient attaquées par les troupes grecques. Ce sont ces mesures qui, connues par le gouvernement Scouloudis, avant-hier, ont amené la démission du cabinet et l'acceptation par la Grèce des demandes de l'Entente. La note Zaïmis Voici le texte de la note de M. Zaï -en réponse à celle des puissances et qw . presse anglaise n'a pas publiée : M. Zaïmis, président du conseil, ministre des affaires étrangères, a pris, connaissance de la note collective que les ministres de France, de Grande-Bretagne et de Russie ont, d'ordre de leur gouvernement, adressée en date du 8/21 de ce mois à son prédécesseur, M. Scouloudis, et par laquelle ils déclarent ces puissances dans la nécessité d'exiger 1 application immédiate des mesures suivantes : 1) Démobilisation réelle et totale de l'armée grecque, qui devra être mise dans le plus bref délai sur le pied de paix ; 2) Remplacement immédiat du ministère actuel par un cabinet d'affaires sans nuance politique, et offrant toutes les garanties nécessaires pour l'application loyale de la neutralité bienveillante que la Grèce s'est engagée à observer à l'égard des puissances alliées, ainsi que pour la sincérité d'une nouvelle consultation nationale ; 3) Dissolution immédiate de la Chambre des députés, suivie de nouvelles élections dès l'expiration des délais prévus par la Constitution, et après que la démobilisation générale aura replacé le corps électoral dans des conditions normales ; 4) Remplacement, d'accord avec les puissances, de certains fonctionnaires de la police dont l'attitude, inspirée par des directions étrangères, a facilité les attentats commis contre de paisibles citoyens, ainsi que les insultes faites aux légations alliées et à leurs ressortissants. M. Zaïmis prend acte de la note précitée et a l'honneur d'informer Leurs Excellences les ministres de France, de Grande-Bretagne et de Russie que le gouvernement royal hellénique, tenant compte de leur déclaration finale, à savoir : " Que toujours animées envers la Grèce de l'esprit le plus bienveillant et le plus amical, mais décidées en même temps à obtenir sans discussion ni délai l'application des mesures qu'elles considèrent indispensables, les puissances garantes ne peuvent que laisser au gouvernement hellénique l'entière responsabilité des événements qui se produiraient si leurs justes demandes n'étaient pas réalisées", s'engage à exécuter intégralement les demandes précitées.L'usure allemande Les interrogatoires des prisonniers faits devant Verdun et qui provenaient des nombreux renforts envoyés par ,les dépôts aux corps engagés, ont permis d'obtenir des renseignements très précis sur la façon dont les Allemands ont réparé leurs pertes. Pour alimenter les corps combattants, le commandement allemand utilisa d'abord les blessés guéris, puis il lui fallut recourir aux hommes de la classe rgiô. Cette classe, d'après les instructions données, devait être engagée avec ménagement mais bientôt on supprima toutes restrictions. Enfin il lut nécessaire de faire appel aux dépôts de l'intérieur, et les envois de renforts de\ inrent si condidérables que quelques-uns de ces dépôts furent entièrement vidés. C'est alors (au commencement du mois de juin) qu'on constata sur le front la présence d'éléments de la classe 1917. Il résulte des déclarations de l'un de ces prisonniers qu'incorporé le 1er mars, il fut envoyé sur le front le 31 mai, soit après trois mois d'instruction. La compagnie dont il faisait partie au dépôt était composée moitié de recrues de la classe 1917, moitié d'ouvriers retirés des usines de fabrication de matériel de guerre. Cet homme révéla, en outre, que ces ouvriers retirés des usines avaient été remplacés, au mépris des règles du droit international, par des prisonniers. Il est permis de voir un indice très caractéristique de l'usure allemande dans cette utilisation anticipée et prématurée de la classe 1917.

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