La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 16 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 10 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q23qv3d61v/
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The Newspaper for Belflani LA MÉTROPOLE ONE PENNY ... Cliq CEITIMBE lmbii vu» oin ru'i'i DIX cnmia PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux i 43, Chancery L&m, W.C.2 — Téléphoné : Holbor» 212. C 3 mois 9 sh. Abonnements : -j 6 moi» 17 «h. I 1 an 32 *h. 1 25"» ANNEJS MARDI 16 JUILLET 1918 Registered at the G. P. O. as a Newspaper. No. 197 LA GRANDE GUERRE I Le nouveau gouvernement sibérien rrotzky quitterait Moscou ! I socialistes du Kaiser votent les crédits de guerre Lundi midi. Il événements se suivent rapidement en ussîe et se développent dans leur ensemble en KLic favorable aux Alliés. B dépêche de Moscou à l'agence télégra-ie suédoise datée du 9 juillet, c'est-à-dvre Surlendemain de l'exécution du comte Mir-l Hit aue le " gouvernement " bolcheviste IL le point d'être transféré de Moscou à lom, petite ville de moins de 130.000 habi-| située dans le gouvernement de Vladi-ià 2C0 kilomètres à l'est de l'ancienne cable et qui est mentionnée dans l'histoire de Russie médiévale comme siège du gouvernent d'un des anciens duchés. La presse Btockholm fait ressortir non sans raison ibien peu ce transfert projeté du " gouvernent" léniniste s'harmonise avec les depe-1 bolchévistes officielles disant que le mou-Kent insurrectionnel du parti socialiste re-Itionnaire a été " complètement " suppri- Rtskv, il est vrai, aurait informé le Con-I général des Soviets que " dans certaines Ions " des troupes rouges se sont mutinees ïême ont passé à 1"'ennemi "i(en conse-lice de quoi l'état de siège a été déclaré lia côte mourmane et le long du chemin de ■Pétrograde-Romanoff. On confirme que ■ contingents soviétistes de la côte mour-fce se sont en effet joints aux troupes^ aies renforcées en Mourmanie et ont même irmé et renvoyé à Pétrograde deux mille iats rouges expédiés par Trotsky en train Kl cil | est possible cependant que ce mouvement (mutinerie ne se soit pas limité à la Mour-|iie, ou bien qu'on s'attende à une marche ■Moscou des Tchéco-Slovaques dont l'ap-Bhe serait inévitablement marquée par une ïvelle révolte des Menchévistes. Trotsky, ■ de la défaite, aurait préféré s'en aller à Ips .De la même source, on affirme que les jouteurs de Mirbach sont Andreief et Es-Ikin, deux membres bien connus du parti jaliste révolutionnaire. Bes dépêches de Karbine donnent d'autre I les nouvelles les plus encourageantes sur mouvement tchéco-slovaque en Sibérie. Ce iivement a constitué un gouvernement de it ministres sous la présidence du général ivath. Le ministre de la Guerre est le gé-ffil Flug, et il y a des ministres de l'Agri-lture, du Commerce, des Communications, ■ Affaires religieuses, des Finances et des l'es. Ces nominations doivent être considé-K comme provisoires et le gouvernement pa-I être une combinaison d'hommes pratiques labiles, opportunistes plutôt qu'influents, liège du gouvernement est établi temporai-lent à Grodeko, d'ù il négocie avec les léco-Slovaques de Nikolsk. Le général Horvath a publié un programme Irgique où, tout en maintenant les droits Iveaux acquis par la révolution quant à la Irté et à l'égalité des citoyens devant la loi, •établit l'autonomie si bienfaisante des pstvos municipaux, proclame la fidélité aux Es, restaure la discipline la plus stricte [s l'armée, qui perd ses prétendus droits itiques, et abolit toutes les folies colleotivis. Idu bolchévisme, notamment la prétendue lonalisation et socialisation des organisais industrielles et commerciales. La ques-I épineuse des terres sera réglée par l'as-nblée constituante, l'instruction sera enragée, la liberté des cultes proclamée, et la prie comme les autres régions de la Russie font le droit d'exercer leur autonomie com-Ipart de la Russie unie. Ce programme traita main d'hommes d'Etat et paraît réaliser ■ compromis équitable entre l'esprit de la plution et les nécessités de la discipline soie sans laquelle, comme Kerensky en a fait fcs dépens la lamentable expérience, il ne fait exister du gouvernement digne de ce h. pn considère à Karbine la situation comme fent les garanties les plus claires à de puis-jts encouragements de la part des Alliés, de lérence par l'entremise d'un Conseil inter-I établi à Vladivostock. Les paysans font fout bon accueil aux Tchéco-Slovaques, qui ptituent le facteur dominant et sont fort Ireux de recevoir toutes les indications né-paires de la part de l'Entente. Il faut espé-Imaintenant que celle-ci ne laissera pas tser l'occasion qui s'offre à elle sans en pro-r, et qu'elle saura agir vite et bien, les succès militaires des Tchèques se consent du reste de plus en plus. Après leur ppation de I^ikolsk (immédiatement au [d de Vladivostock) les Bolchévistes se sont Ëés vers Kherbarovsk poursuivis par les |pes du général Kalmikoff. Les rouges ont Pi été battus près de Chita. D'après certai-I rumeurs les Soviétistes auraient même déjà évacué Irkoutsk, mais jusqu'à présent cette nouvelle n'est pas confirmée. D'autre part, d'après des nouvelles de Moscou (?), encore moins sûres évidemment, le général Alexéieff (il n'est donc dcéidément pas mort?) serait arrivé avec ses troupes à Omsk et aurait été nommé généralissime des forces anti-bolchévistes en remplacement du colonel Ivanoff, qui devient chef d'état-major des Tchéco-Slovaques. Selon le correspondant du Times à Pékin le gouvernement sibérien (tchéco-slovaque) de Novo-Nicolaïevsk a été transféré à Omsk. Le grand besoin du moment c'est que la Chine permette aux Tchèques opérant près de Vladivostock, appuyés par les cosaques de Sémé-nof, de traverser la Mandchourie et de se joindre aux anti-rouges d'Irkoutsk, A condition qu'une base solide soit établie à Vladivistock, les Tchèques peuvent parfaitement se rendre maîtres des bolchévistes alliés aux prisonniers austro-allemands. Le Berliner Tageblatt croit savoir que le grand duc Michel serait arrivé à Kief, où il résiderait chez son " ami ", PHetman pro-bo-che. Le successeur de Mirbach à Moscou serait Rosenberg, un fonctionnaire de la Wil-helmstrasse qui prit part aux négociations de Brest-Litovsk. Le front occidental est peu animé. Dimanche matin, les Anglais ont avancé à l'est de l'étang de Dickebusch (sud-est d'Ypres) et ont fait 260 prisonniers. Vendredi, les Français ont capturé le village de Castel, le plateau de Rou-viel et capturé 600 prisonniers avec 80 mitrailleuses.Entre le 1er juillet 1917 et le 30 juin 1918, les aviations alliées ont détruit 2.985 machines ennemies et en ont forcé 1.117 à la descente en ne perdant que 1.213 appareils. Depuis le 6 juillet les Franco-Italiens ont capturé en Albanie 2.200 prisonniers dont 70 officiers. Les Français ont capturé la cote 500, le village de Narta au confluent de la Tomo-rica et de la Devoli, Gramsi, et menacent El-bassan.Le général Cadorna, généralissime des armées italiennes jusqu'à la défaite de l'Isonzo, a été mis à la retraite avec privation de son grade et de sa solde. Le Reichstag a docilement accepté vendredi le déclaration d'Hertling sur la Belgique, la démission de Von Kuehlmann et la nomination de son successeur von Hintze. Il a ensuite voté en troisième lecture (y compris les socialistes du Kaiser) les crédits de guerre de 15 milliards de marks, et s'est ajourné au 15 octobre. Le Telegraaf croit savoir que la démission du cabinet hollandais Cort van der Linden n'est pas sans rapport avec l'accord avec l'Allemagne au sujet du chemin de fer du Lim-bourt?.♦ Troubles sérieux à Bruxelles Cinq paysans tués Amsterdam, 12 juillet.— Suivant l'Echo belge, des troubles sérieux ont écla-_ té il y a trois jours. Ceux-ci eurent comme origine des réquisitions de légumes faites sur le marché bruxellois par des officiers allemands pour leur propre usage. Les paysans s'opposèrent à ces réquisitions- en termes violents. Les Allemands y répondirent en faisant venir des soldats armés de fusils. La fusillade se continua durant plusieurs minutes. Cinq paysans furent tués et seize blessés.— Reuter. ♦- Les Boches et le français en Belgique La Gazette de Cologne publie une communication de la Chambre de commerce de Cologne. Elle s'adresse aux maisons de commerce .allemandes, qui ont des relations d'affaires avec la Belgique occupée. Il paraît que certaines de ces maisons se permettent de faire usage du français pour leurs rapports avec les Belges, "même dans le cas où la langue allemande pourrait parfaitement être employée sans que les intérêts du commerce en souffrent". La Chambre de commerce de Cologne estime que cet "abus" de la langue française n'est pas fait pour favoriser la germanisation de la Belgique. La fête nationale à Londres Voici de nouveaux détails sur la cérémonie commémorative de notre indépendance, qui sera célébrée le 20 juillet, à 3 heures, dans la grande salle du Central Hall de Westminster. La participation à la Fête de l'excellente 'musique du 9e régiment de ligne constituera un attrait d'autant plus précieux que nos musiciens militaires ne se produiront que pendant cette unique journée, le matin, au Te Deum, et l'après-midi, au Central Hall. Le séjour de la brillante phalange en Angleterre ne pouvant être, en effet, que de courte durée. L'aubaine pour les Belges de Londres n'en est que plus appréciable. D'autre part, le concert vaudra aux auditeurs l'occasion d'entendre les orgues très réputées du Central Hall et leur brillant jeu de cloches. Elles seront ternies par notre compatriote, M. G-Mertens, et cet élément ne manquera pas d'accroître encore l'intérêt de la partie artistique de la séance. Au lendemain du passage à Londres des Zouaves français, si justement acclamés, on aura plaisir à revoir, sous l'uniforme et le casque luisant, la musique d'un de nos plus glorieux régiments de ligne, conduite par un chef éprouvé, M. E. Lion, et certes la martiale exécution du programme, ranimant dans la mémoire de chacun le souvenir des claironnantes revues de jadis, renouvellera le vibrant enthousiasme qui marquera la visite des grenadiers, des guides et des | carabiniers. En ce qui conoerne la partie oratoire, on peut être assuré que le grand ami de la Belgique qu'est M. Balfour, ayant accepté d'apporter à la tribune du Central Hall l'autorité de son éloquence, y sera accueilli avec tout le respect que méritent sa personnalité et son caractère. Quant à M. Carton de Wiart, il s'y révélera bilingue, car c'est successivement en français et en flamand qu'il définira la signification de la journée. M. le baron Moncheur, ministre de Belgique, présidera la séance, entouré de nos personnalités officielles. Nos sociétés belges sont invitées à se faire représenter à la cérémonie avec leurs drapeaux; leurs délégations recevront, à cet effet, sur leur demande, un certain nombre d'invitations ' spéciales. Ajoutons que nos soldats en tenue et les nurses de nos hôpitaux ont le droit d'assister gratuitement à la séance. On sait que le Central Hall se trouve dans Matthew Parker Street, près de l'entrée sud de Victoria Street. C'est là chez le Hall Attendant ou au Belgian Officiai Committee, 6, Burlington Gar-dens, W. 1., qu'on peut, dès à présent, retenir ses places, dont les prix, taxe incluse, sont établis comme suit : Reser-ved Stalls, trois premiers rangs: 11 sh. 6 d. ; autres rangs : 5 sh. 9 d. et 2 sh. 4 d-; Galeries : 2sh. 4 d. et 1 sh. 3 d. ♦ Bonnot & Cie Le pillage des forêts belges L'un après l'autre, les forêts belges, saisies en bloc par un arrêté du 17 février 1918, tombent sous la hache de l'envahisseur. Pour se livrer en paix à ses déprédations, celui-ci expulse les forestiers Belges. En voici une nouvelle preuve. Un Belge, évadé de Bruxelles, annonce que des soldats allemands, venant du front russe, sont arrivés dans la région remplacer les gardes forestiers belges dans la surveillance de la forêt de Soignes.Les gardes forestiers ont été prévenus le 1er mai 1918 qu'ils étaient licenciés à la date du 15. 4 Un bloc économique des Alliés M. Paul Cambon, ambassadeur de Franoe, s'adressant samedi dernier à l'ambassade de Londres, à une délégation de la colonie française, fit allusion aux affaires économiques : "Une fois la paix conclue, dit-il, vous pourrez être assurés que l'Allemagne reprendra ses plans de domination économique. Déjà elle s'est mise à l'œuvre et nous pouvons suivre ses préparatifs. Le seul moyen de mettre obstacle à ses plans est d'établir un accord étroit entre les Alliés pour la constitution d'un bloc économique." HERTLING ET LA BELGIQUE LA DECLARATION DU 11 JUILLET Le chancelier impérial, comte Hertling, a fait jeudi au Comité central du Reichstag, une déclaration au sujet de la Belgique à laquelle la presse allemande affecte d'accorder une grande importance mais qui, en réalité, comme nous le verrons tout de suite, n'est qu'un nouveau trompe-l'œil et n'avance par la question d'un seul pas. Voici le texte exact de cette déclaration (traduit de l'anglais) : Au sujet de l'avenir de la Belgique, comme je l'ai déjà dit hier, l'occupation et notre possession actuelle de la Belgique signifient seulement que nous tenons un gage pour de futures négociations. Par l'expression " gage " ont veut dire qu'on n'a pas l'intention de conserver ce qu'on a en main comme gage si des négociations donnaient un résultat favorable. Nous n'avons pas l'intention de conserver la Belgique sous aucune espèce de forme. Ce que nous voulons exactement c'est, ainsi que je l'ai déjà dit le 24 février, qu'après la guerre la Belgique restaurée ne sera, comme état autonome, soumis à j>ersonne comme vassal, et vivra avec nous en bonnes et amicales relations. J'ai défendu dès le début ce point de vue au sujet de la Belgique, et je le tiens toujours aujour'hui. Ce côté de ma ligne de condui-te est pleinement conforme aux directives générales que je vous ai exposées hier. Nous faisons une guerre défensive, comme nous l'avons fait dès le début, et toute tendance impérialiste, toute tendance à la domination du monde, a été loin de notre esprit. Aussi nos buts de paix seront-ils conformes à ce que nous voulons, c'est-à-dire l'inviolabilité de notre territoire, de Pair libre pour l'expansion de notre peuple, particulièrement dans le domaine économique et naturellement aussi la sécurité nécessaire au regard de conditions difficiles futures. Cela est pleinement conforme à mon point de vue au sujet de la Belgique, mais comment ce point de vue peut-être établi en détail dépend de futures négociations et de ce point. Je ne puis faire de déclarations qui m'engageraient. Je dois me contenter de faire ressortir une fois de plus que j'ai établi ces directives fondamentales... Il serait difficile, croyons-nous, d'accumuler en moins de mots plus de non-sens, de contradictoires et de paradoxes diplomatiques. La Belgique est_ un gage, dit le chancelier .impérial, c'est-à-dire quelque chose que l'on tient en main pour négocier. C'est déjà là une position bien extraordinaire pour un pays neutre dont l'Allemagne avait garanti la neutralité et dont, au début de la guerre, elle ne prétendait avoir violé le territoire que poussée par la nécessité, promettant de réparer ce crime au plus tôt. Mais puisqu'il est impossible de faire entendre raison sur ce point aux Allemands, y compris les social-démocrates, arrêtons-nous à la définition du gage, donnée par le chancelier impérial. Ce gage est un objet qu'on a : intention de restituer, mais de restituer à des conditions que le comte Hertling n'entend pas préciser. Le comte' Hertling est, paraît-il, un catholique. Il sait que s'il avait volé un seul mark à son voisin et que s'il allait s'en confesser, le prêtre catholique ne lui accorderait l'absolution qu'après promesse formelle de restitution intégrale du bien volé. Mais cette morale ne compte plus pour un chancelier catholique dès que la raison d'Etat est en jeu : ...Ce sont là jeux de prince : ! On respecte un moulin, on vole une province... Le comte Hertling, complice du plus grand i crime du XXme siècle, n'a donc que des inten-! tions conditionnelles au sujet de la restitution 1 de là Belgique. Cette restriction rend déjà son point de vue absolument inacceptable, non seulement pour les Alliés, mais même pour les Belges. Ceux-ci ne peuvent souffrir un seul instant que l'évacuation et la restauration complète de leur pays envahi et subjugué en violation de tous les droits et des engagements les plus solennels, soit conditionné à aucune espèce de stipulation. Il va là, et de l'honneur de la Belgique, et de la base même du droit international. Comme l'a fort bien marqué M. Lloyd George, il importe avant tout qu'en évacuant et en restaurant la Belgique envahie contre le Droit, l'Allemagne rende hommage au Droit et reconaisse les conséquences de son crime. Nous voulons bien qu'en marquant aujourd'hui ne fût-ce que l'intention de l'Allemagne de ne pas conserver la Belgique, Hertling | avoue qu'une annexion, malgré qu'elle ait été réclamée avec passion par les pangermanistes et défendue dans le mémoire de von Bissing, est impossible. Mais il importe que l'Allemagne reconnaisse qu'une telle annexion n'est pas seulement impossible en fait, pour des raisons sans doute étrangères à la notion du bien et du mal, mais aussi en droit. Or, dans ce cas, elle doit être inconditionnelle. Remarquons du reste que le comte Hertling ne manifeste qu'une intention. Il indique clairement que l'abandon du " gage " doit être le résultat de négociations favorables. Ainsi, la libération de la Belgique, point essentiel du programme allié, pourrait être le moyen pour l'Allemagne d'obtenir d'autre part tous les avantages qu'elle désirerait, non seulement au point de vue de la Belgique elle-même (par exemple sur le terrain économique) mais aussi à celui de tous les autres problèmes posés par la guerre. Il est à peine nécessaire de dire qu'aucun homme d'Etat allié n'ira se placer dans des négociations éventuelles dans une no-sition que mettrait littéralement l'Entente sous la coupe de l'Allemagne. Si l'on admet même un instant cette possibilité, la question n'est pas même résolue au point de vue purement belge. Certes, le chancelier Hertling réaffirme sa thèse de février. La netteté de notre attitude dans cette circonstance ne lui a sans doute plus permis de s'adresser directement au gouvernement du Havre, ce qui ne lui aurait valu qu'une rebuffade supplémentaire. Notons cependant qu'il parle une fois.de plus, d'une Belgique restaurée, d'un Etat autonome, confirmant donc son camouflet à la politique activiste des séparatistes flamands et 'wallons, que son gouvernement n'encourage donc apparemment plus que dans la mesure où, à son sens, elle pourrait nous affaiblir en nous divisant. Précieuse leçon qui devait être retenue à La Haye et à Paris... Mais quelles impossibilités d'autre part ! Le comte von Hertling exige de la nouvelle Belgique une autonomie absolue. Il veut, ou bien que nous ne nous appuyions à l'avenir d'aucune façon sur nos alliés actuels, ou bien un statut quo ante qui rétablirait le régime de neutralité " garantie " de 1839. Ces deux hypothèses nous exposeraient, l'une comme l'autre, dans des circonstances analogues à celles de 1914, aux mêmes conséquences. Elles rendraient vains nos sacrifices, nos épreuves, toutes les leçons de la guerre. Jamais nous n'admettrons librement que toutes nos douleurs aboutissent à cela. Le comte Hertling exige aussi notre amitié. Son devoir de chrétien serait d'implorer à deux genoux notre pardon, d'abolir immédiatement le régime de terreur éhontée que le prussianisme fait peser sur la Belgique, et de prononcer enfin les mots de restitution et de réparations intégrales. Hélas, nous sommes fort loin de tout cela ! Et comme si Hertling lui-même s'en rendait compte, il a terminé sa déclaration par ces mots caractéristiques : " Je ne puis faire de déclarations qui m'engageraient ! " Autant dire qu'il n'a rien dit du tout! Du reste, qu'on ne s'y méprenne pas,la déclaration de von Hertling n'est pas ce qu'un vain peuple pense. Avant chaque grosse offensive l'Allemagne lance ainsi dans le monde quelque déclaration équivoque, dans laquelle des concessions apparentes sont annulées d'avance par des formules ou des restrictions qui leur enlèvent toute valeur.Elles permettent cependant aux partis pacifistes d'exploiter des textes maquillés et de dire, comme dans le cas présent, que l'Allemagne a l'intention de restaurer la Belgique et que seuls la mauvaise volonté et l'impérialisme éhonté des hommes d'Etat jusqu'auboutistes de l'Entente (y compris, sans doute, le président Wilson) empêchent la prompte réalisation d'une paix de conciliation favorable. On peut être assuré que ce thème sera largement exploité demain dans tous les follicules pacifistes et socialistes minoritaires.On saura dès à présent à quoi s'en tenir à ce sujet. ♦ L'administration communale de Gand escamotée par les Boches Toujours les Hollandais Grâce à la complicité de l'autorité militaire allemande, le pseudo Conseil des Flandres a chassé les mandataires élus qui administraient légalement la ville de Gand. Sans que les électeurs aient été consultés, des "activistes" flamingants, agents secrets ou avoués de l'Allemagne, hier inconnus pour la plupart en dehors du cercle étroit de leurs relations, ont été proclamés conseillers communaux. Voici les noms : Wannijn, Van Acker, Hardijns, Zoon, Gabriel, Debeul, Schellynck, Mensaert, Van Overbeke, Van der Meulen, Van Glabeke, Cannoodt, Van de Kerchove, Van Moffaert, Karel Maes, Planquaert, Minnaert, Jonck, Mullier, Stocké, De Waele Egide, Heynde-rikx, Vian den Abeele, De Visscher, De Backer, Van Lancker, Schelstraete. A cette liste, il faut ajouter les noms de deux Hollandais, les sieurs Godee Molsber-• gen et le pasteur réformé Domela Nieu-wenhuis-Nyegaard, représentants du pangermanisme, espèce "pan-néerlandaise" qui préconise la fusion de la Hollande et de la Flandre sous le protectorat allemand.

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