La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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12 December 1916
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s.n. 1916, 12 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2z12n50d19/
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LA MÉTROPOLE Il ONE PENNY K- CINQ CENTIME» VIJF CENT JpySr': DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holkorn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, G Bk Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, l!ï ti [ 23MB ANNEE MARDI 12 DECEMBRE 1916 No 346 LA GRANDE GUERRE I Un nouveau roi de Roumanie ? Un ultimatum a la grece ■ Le nouveau ministère britannique ■A l'exception du nombre relativement ■considérable de prisonniers capturés en «résultat de la charge allemande contre Hloesti, l'ennemi ne semble pas avoir ■importé des succès très importants ■contre les Roumains depuis L. chute de ^■carest. Nos alliés se retirent sur 'a Bande partie de leur ligne; cette ligne K: toujours intacte, et dans le nord ils Ht pu prendre l'offensive et repousser ■fennemi au delà de la rivière Cricovul, Hum quinzaine de kilomètres de Ploesti. ■Sur le front roumain à l'ouest et au ■L de Valeputna les Russes ont atta-HLinemi au delà de la rivière Cricovul, Hiuteurs, capturant en même temps Hjudques centaines de prisonniers et un ■ «in assez conséquent. Quoique re-^■issés au sud-ouest de Saita, leur ^Rnce continue sur les deux rives du ■ Ëobanoyos. ■Dans la Dobrudja les nouvelles ne Hbnt pas plus rassurantes; r:os alliés se Bout retirés de Cernavoda, ou du moins la partie du fameux pont qu'ils ^Baient réussi à occuper; cette retraite opérée sous la couverture des Rus-Ke- qui protégeaient leur extrême droi-Cette retraite se sera probablement ^■ite sous la pression des Bulgares qui ■|t passé le Danube à deux endroits dif-^■ents, notamment à Silistria et à Tu-Haki, apparemment sans rencontrer la ^■indre résistance. Les Roumains se ^Bnt avancés par la steppe de Baragan ^■ns la direction du Jalonitza où ils ont ^Bparé des positions défensives. ■Entre temps il est réjouissant de pou-H>ir constater que le butin que les Alle-Ilands trouveront dans les terrains pé-Holifères aux environs de Ploesti ne ^kra que fort maigre. Toutes les précautions ont été prises pour la destruc-Hon complète des sources, raffineries, ^■ernes et autres installations de la val- ■ de Prahova. A Moreni, la source la abondante de la Roumanie, la des-^■ction a été minutieuse par suite de ^■nécessité d'empêcher l'ennemi de ti-Br profit des gisements d'huile lourde ■>nt il a besoin. ■On ne sait encore trop quels sont les ^■ns allemands au sujet de l'occupation Ia Roumanie, maintenant qu'ils sont 'tes de la capitale. On croit cepen-t que leurs intentions sont moins pa-ues, si l'on peut s'exprimer ainsi, •n Belgique au point de vue de l'ad-istration ; il y a, en effet, des bruits lfes lesquels l'empereur d'Allema-cherche à faire déposer le roi Fer-®d, avec la complicité de certains ticiens roumains à tendances profon-er>t germanophiles et de mettre sur rône de Roumanie le prince Guil-'e de Hohenzollern, frère aîné du actuel. Le prince Guillaume s'avan-; la tête des armées d'invasion dans irection de Bucarest; déjà à Craiova publié des proclamations dans les-'es.il se déclarait 1'" héritier " légi-du trône. Des conspirations s'achar-à miner la loyauté de l'armée en of-1 des terres à ceux des officiers et hommes qui se déclarent prêts à ser-es Allemands et à déserter leur sou-ln- Ces terres seraient confisquées notables roumains qui sont restés es à l'Entente. "01 qu'il en soit nous devons atten-les événements; mais nous pouvons Appeler que dans les débuts de upation de la Belgique, des bruits t'ques ont couru au sujet du roi îs bruits sinistres courent à Athè-sujet des projets belliqueux du Constantin. Bien que la situation calme dans la ville même les pré-•ons militaires sont activement Sll'vies; des troupes arrivent de ,e> du Péloponnèse et d'autres ls- Jusqu'ici il y aurait 20.000 mes concentrés dans la capitale et à "sa, dans le nord de la Grèce. Les tr's alliés ont demandé une expli-n de cette concentration et M. Lam-s est contenté de dire que ces trou pes étaient destinées à la préservation de l'ordre. Les ministres de Grande-Bretagne et de Russie ont eu une longue audience du roi Constantin, mais le résultat de l'audience n'est pas encore connu. Suivant un télégramme daté de vendredi les Alliés ont présenté une note péremptoire au gouvernement grec, demandé entre autres la libération des prisonniers venizelistes et la démission du gouvernement actuel. On croit généralement que le roi refusera les demandes et se retirera à l'intérieur du pays où il chercherait à opérer une jonction avec les Allemands et les Bulgares. C'est probablement dans cette intention que 'e général Paloulas, expulsé sur l'ordre des Alliés, est rentré ostensiblement. D'une autre source on annonce que Constantin,comme preuve qu'il n'a aucune intention hostile a offert de retirer trois régiments de Thessalie et de confier la garde du canal de Corinthe et des ponts de Chalcis à des contre-torpilleurs français.La crise ministérielle en Grande-Bre-tagne vient de se terminer par la constitution définitive du nouveau ministère, sous la présidence de M. Lloyd George. Lord Derby sucède à M. George en qualité de ministre de la guerre; M. Bal-four,ancien Premier Lord de l'Amirauté, va au ministère des Affaires étrangères où Lord Robert Cecil reste sous-secré-taire et ministre du blocus. Sir Edward Carson devient Premier Lord de l'Amirauté. M. Runciman, du Board of Trade est remplacé par Sir Albert Stanley, tandis que M. Bonar Law, ancien ministre des Colonies, reprend la succession de M. McKenna. Lord Devon-port est nommé " food controller " ou dictateur des vivres. M. Hodge devient ministre du Travail et Sir Joseph Maclay contrôleur de la navigation. Ces trois postes sont nouvellement créés, avec le ministère des Pensions. Le conseil pour la guerre ne sera composé que de cinq membres : M. Lloyd George, Lord Curzon, M. M. Hender-son et Lord Milner, ministres sans portefeuille, et Bonar Law, qui sera membre mais dont la présence ne sera pas indispensable au conseil. Les nouveaux ministres ont été installés hier; la déclaration ministérielle sera faite jeudi prochain aux Communes et à Chambre des Lords. La lettre pastorale de Mgr Mercier La dernière lettre pastorale de Mgr Mercier a eu un retentissement profond non seulement chez tous les Belges dis-émi-nés dans le monde entier, mais dans tous les milieux religieux de l'univers. Nous n'en voulons pour preuve que la récente lettre diocésaine adressée à l'occasion de l'Avent par Mgr l'évêque de Salford, au clergé et aux fidèles de son diocèse. " Il devierit difficile, dit Sa Grandeur, dans l'introduction de sa lettre.de trouver des' choses neuves à dire au sujet de la formidable question de la guerre. Tous les hommes d'esprit religieux se rendent compte de la terrible leçonqu'elle comporte Il y a cependant un danger que la souffrance et la mort incessante^ les listes journalières de pertes, la douleur et la désolation qui s'étendent sur des milliers de familles, ne conduisent au découragement, sinon, plaise à Dieu, au murmure contre la Divine Providence. Nous avons peut-être besoin d'un tonique spirituel pour fortifier nos âmes et pour cette raison, nous avons recours cette année à l'expédient très inusité de ne pas nous adresser à vous en nos propres termes, mais de traduire de longs extraits de la magnifique lettre pastorale adressée aiu peuple affligé par le vaillant et saint cardinal Mercier, " le dernier des Pères", 1' "Ambroise du vingtième siècle Il l'intitule : La Voix de Dieu et sans autre préambule ou excuse nous mettons devant vos yeux une partie considérable de son contenu." Les déportations et le Gouvernement belge Affirmation erronée de M. Camille Huysmans La Fédération rotterdamoise du parti socialiste hollandais (" Sociaal Demokratische Arbeiders Partij ") a tenu, le vendredi 1er décembre, un meeting de protestation contre les déportations où M. Camille Huysmans, député, conseiller communal de Bruxelles et secrétaire du Bureau socialiste international, a pris la parole. D'après le Belgisch Dagblad (3-4 décembre), " M. Huysmans a fait ressortir que ce n'était pa^ seulement le gouvernement hollandais qui, en exerçant sa douce pression, avait eu confiance en 1914 dans la parole du gouvernement allemand, mais que le gouvernement belge au Havre a également conseillé à cette époque à ses compatriotes d'écouter la douce pression du gouvernement hollandais". Le compte-rendu de l'Echo belge (3 décembre), plus court il est vrai, ne renferme rie de ce genre. Pour notre part, nous ne connaissons aucune démarche semblable du gouvernement. Celui-ci pouvait difficilement prendre position ouvertement contre le retour, parce qu'il se serait endossé ainsi des responsabilités redoutables. Mais il a laissé entendre à diverses reprises, officieusement, qu'il déconseillait aux Belges d'aller se remettre sous le joug de l'ennemi. En outre, officiellement, par la circulaire du 28 octobre du ministre des Affaire^ étrangères (Métropole du 31 octobre 1914) déterminant quels fonctionnaires pouvaient reprendre leurs fonctions en Belgique occupée et par l'affiche placée dans tous les consulats belges déclinant la responsabilité du Gouvernement dans les conséquences du retour, le Gouvernement a suffisamment indiqué son point de vue. Nous pouvons donc difficilement admettre l'affirmation de M. Huysmans et nous le convions à dire sur quoi il s'est appuyé pour la faire. Au cours de ce meeting, M. J. E. W. Duijs, membre de la deuxième Chambre des Etats-généraux, a protesté avec une grande vigueur contre les déportations et contre les rares approbateurs de l'acte de l'Allemagne, à savoir : l'allemande Toekomst et le Stan-daard, organe du Dr. Abraham Kuyper, ancien premier ministre catholique des Pays-Bas.M. Huysmans flétrit l'acte abominable du Belge, Léo Picard, " activiste " flamingant qui, dans la Vlaamsche Gedachte, a excusé les Allemands. —-Je viens d'apprendre, dit-il, que M. Picard se trouve dans la salle ; je le défie de venir défendre à mes côtés, sur cette tribune, le point de vue activiste en présence du joug d'esclaves appliqué par l'Allemagne en Belgique ! Il aura certes le courage de confirmer publiquement ce qu'il écrit par ailleurs ! M. Picard ne répondit pas à cet appel direct. Ce triste héros quitta la salle, crai-gant sans doute les pommes cuites qui l'auraient accueilli. Tel est le courage mora d'individus qui osent se réclamer de la Flandre : ils n'osent même pas affronter sur terre neutre une assemblée de Hollandais ! En faut-il plus pour démontrer que leur action n'est possible en Belgique que parce qu'ils " se sentent " protégés par les bayomettes de nos bourreaux, et pour prédire ce qui se produira lorsque cette protection indispensable leur manquera ? A la suite de ces discours, l'assemblée vota à l'unanimité la motion suivante, qui fait honneur aux socialistes de Rotterdam, ville où l'influence germanique est grande: "Le " Sociaal-Democratische-Arbeiders Partij " proteste violemment contre la déportation de Belges non-combattants ; fait appel aux gouvernants de tous les pays neutres et aux partis socialistes de tous les pays, même à ceux des puissances centrales, afin qu'ils protestent auprès du gouvernement allemand contre la violation des droits de l'homme, tels que l'Allemagne les a ratifiés à La Haye." Le cardinal Mercier ira-t-il à Rome ? Il est possible que le Pape intervienne auprès du gouvernement de Berlin pour obtenir que le cardinal Mercier ait toute liberté de se rendre à Rome, pour présenter à Benoît XV son rapport sur les déportations des Belges en Allemagne. Dans les milieux du Vatican on considère que le cardinal n'entreprendra son voyage que dans le cas où Sa Sainteté obtiendrait la promesse formelle que l'archevêque de Malines pourra librement retourner dans son diocèse. On parle également d'envoyer en Belgique un courrier spécial qui irait chercher le rapport du cardinal, au cas où il serait impossible d'obtenir pour lui un laisser-passer ; mais, dans ce cas, les relations entre le Saint-Siège et l'Allemagne pourraient s'en I ressentir d'un manière sensible. LES RAZZIAS EN BELGIQUE UN SERMON DU CARDINAL MERCIER Né pouvant plus retenir le cri d'indignation provoqué par tant de souffranr ces et tant d'injustice, le cardinal Mercier a tenu à flétrir en public la violation des droits de nos ouvriers, à proclamer que " l'injustice appuyée sur la force n'en reste pas moins l'injustice ", à dire toute la douleur des évêques à la vue des souffrances de leurs ouailles et à engager ses compatriotes à attendre, avec patience et dignité, la paix dans la victoire. Le 26 novembre dernier, le cardinal prononça à l'église Ste-Gudule, à Bruxelles, l'allocution suivante, à l'occasion de la messe prescrite en l'honneur de Notre-Dame Auxiliatrice à l'intention des déportés et de leurs familles : Discipuli mei et cognoscetis veritatem et veritas liberabit vos. Mes disciples doivent prendre connaissance de la vérité car dans la vérité est la liberté. (Ev. S. Jean, VIII, 32-33.) Mes bien chers Frères, Les quatre ou cinq dernières semaines que je viens, de passer sont peut-être les plus douloureuses de ma vie, les plus angoissantes de ma carrière épiscopale. Les pères et les mères de famille/qui sev pressent ici autour de cette chaire me comprendront. L'épiscopat est une paternité spirituelle, saint Paul l'appelle une maternité : " Quand vos âmes sont en péril, écrivait-il aux Galates, elles me donnent les douleurs de l'enfantement " (1). Or, j'ai vu, par centaines, de mes ouailles en péril et dans les larmes. Durant trois jours, dimanche, lundi et mardi derniers, matin et soir, j'ai parcouru les régions d'où les premiers ouvriers et artisans de mon diocèse furent emmenés, de force, en terre d'exil. A Wavre, à Court St-Etienne, à Nivelles, à Tubize, à Braine-l'Alleud, je pénétrai en plus de cent foyers à moitié vides. Le mari était absent, les enfants étaient orphelins, les sœurs étaient assises l'œil mort, les bras inertes, à côté de leur machine à coudre, un morne silence régnait dans les chaumières. On eût dit qu'il y avait un cadavre dans la maison. Mais, à peine avions-nous adressé à la mère une parole de sympathie que les sanglots faisaient explosion, et les lamentations, et les accents de colère, avec des sursauts de fierté magnifiques. Le souvenir de ces scènes navrantes ne me quitte plus. Je voudrais courir à Anvers, à Tirle-mont, à Aerscbot, à Diest, partout où elles se renouvellent, où il y a des douleurs à soulager, des larmes à sécher, des cœurs à apaisçr. Mais, je ne le puis : mes forces et mes loisirs trahissent ma bonne volonté. Alors, mes bien chers Frères, j'ai pensé que je viendrais vers vous, au centre de mon diocèse et de notre pays. Vous vous ferez les propagateurs de ma pensée, les interprètes de mes sentiments.Fidèle à la salutation qui est familière aux évêques : Pax vobis, que la paix soit avec vous ", je vous apporte une parole de paix. Mais il n'y a de paix possible que dans l'ordre, et l'ordre repose sur la justice et sur la charité. Nous voulons l'ordre, et c'est pour ce motif que nous avons demandé, dès le premier jour, de ne pas opposer de résistance active au pouvoir d'occupation et de subir, sans révolte, les règlements que ne violent ni notre conscience chrétienne, ni notre dignité patriotique. Mais le pouvoir occupant, aussi, doit vouloir l'ordre, c'est-à-dire le respect de nos droits et de ses engagements. L'homme, en pays civilisé, a droit à la liberté de son travail. II a droit à son foyer. Il a le droit de réserver ses services à sa patrie. Les règlements qui violent ces droits ne lient point la conscience. Je vous dis cela, Mes Frères, sans haine ni esprit de représailles. Je serais indigne de cet anneau épiscopal que l'Eglise m'a mis au doigt, de cette croix qu'elle a posée sur ma poitrine, si, obéissant à une passion humaine, j'hésitais à proclamer que le droit violenté reste le (1) Gai. IV. 19. droit, que l'injustice appuyée sur la force n'en est pas moins l'injustice. L'ordre réclame la justice; il e>cige aussi la charité. La charité, c'est l'union. Et l'union est pour l'homme, sa loi, dans le triple domaine de la vie où la nature et la foi le font naître et grandir, la famille, la patrie, la société chrétienne. L'homme se doit à sa patrie; les classes sociales doivent s'entr'aider dans la solidarité nationale. Le chrétien appartient à son diocèse; il ne se rattache à l'Eglise catholique, sa mère, que par l'intermédiaire de son évêque. Et c'est pour cela, mes frères, que vos évêques ont, à l'heure présente, le cœur brisé. Ils ont vu des milliers de leurs fils arrachés à leur sollicitude pastorale, emmenés vers^ l'inconnu, brebis errantes sans pasteur, en proie au péril de l'isolement, de la colère impuissante, peut-être du désespoir. Ils 'se sont ressouvenus d^un grand événement historique. Lorsque le Pape Pie VII était en captivité en Savone, il mit sa confiance en sa Mère du ciel, que, depuis la victoire de Lepante, l'Europe appelait " le Secours des Chrétiens ". Au lendemain de sa libération, le saint Pontife eut à cœur d'affirmer par l'institution d'une fête annuelle en l'honneur de Notre-Dame Auxiliatrice sa piété personnelle et la reconnaissance de la chrétienté. Nous aussi, nous demandons humblement, par la médiation de la Très Sainte Vierge Marie, au Maître souverain " qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires " de nous ramener bientôt nos ouvriers captifs, de garder nos foyers encore intacts en attendant le jour où nous pourrons, dans la paix de la victoire, nous serrer tous autour de l'autel triomphal de Marie Libératrice.Courage, Mes Frères, soyez respectueux des enseignements du Christ, soyez fidèles à la patrie belge. Je vous donne à tous, du fond du cœur, ma paternelle bénédiction. D. J. Cardinal MERCIER, Archevêque de Malines. Pas de négociations avec l'Allemagne Lors d'une récente fête franco-italienne à la Sorbonne, M. Destrée, député de Charleroi, a déclaré qu'il ne fallait jamais oublier que c'est à propos de la Belgique que l'infamie du " chiffon de papier " fut révélée au monde entier. Faisant allusion au rôle joué par un écrivain français qui prétendit rester " au-dessus de la mêlée M. Jules Destrée s'écria : Il n y a pas à oublier la haine. Rappe-lez-vous qu'il n'y a pas à négocier de quelque façon avec l'Allemagne (Longs applaudissements) . Et dites-vous bien que c'est là le côté tragique de cette guerre actuelle ; toutes les autres ont pu se finir par des traités, celle-ci, non (Applaudissements). Un traité ! Nous n'avons pas à discuter avec l'Allemagne, parce que TAllemagne ne tient pas sa parole ! (Applaudissements). Nous n'avons pas à négocier avec quiconque venu de là-bas, parce que l'engagement le plus solennel qu'ait connu l'Histoire, cet engagement-là on l'a cyniquement violé à l'égard de la Belgique (Applaudissements). Il faut donc aller jusqu'au bout, c'est-à-dire jusqu'au jour où nous serons assez forts pour imposer nos conditions. L'orateur affirma la volonté de ses compatriotes d'être avec les Alliés jusqu'à la fin pour partager leurs angoisses. La Belgique sera fière d'avoir servi le rapprochement des deux sœurs latines, la France et l'Italie. Un tonnerre d'applaudissements salua ces paroles. Ce que mangent les têtes couronnées On citait l'autre jour les mets favoris des princes régnants. On disait que la reine de Hollande adore le rosbif, les rois d'Italie et d'Espagne les crèmes fouettées, la pâtisserie, le tsar le poisson, etc. Mais le kaiser ?... Le kaiser affectionne le pain grillé avec, dessus, beaucoup de beurre. En aura-t-iî longtemps encore ? Il est permis d'en douter. Le temps est proche, en effet, où il n'avalera plus guère que des couleuvres.

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