La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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27 January 1917
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s.n. 1917, 27 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r785h7d010/
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LA MÉTROPOLE Buvear le THÉ LIPTOH Si vous désirez le meillear thé adressez-vous à la firme «ni le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dam tout le Royaume-Uni. ONE PENNY ÏHOBT: CINQ CENTIME! HOUAMDK: VIJF CEHT COSTIHEHT : DIX CEHTIMEI PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. tranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. I 24«E ANNJijJl" SAMEDI 27 JANVIER 1917 No 27 WTj^ CxUBRRE I LE FROID EN ROUMANIE ■ a POLITIQUE NAVALE ALLIEE UNE DEFAI iE DES PACIFISTES ■Les combats autour de Riga concluent avec des alternatives variées et Rendent sur un terrain relativement ■nsidérable. Les deux points autou. K,quels se livrent les principales batail-K Se trouvent à une distance de cin-Ëlte kilomètres. Toute cette région, ■arécageuse en temps ordinaire, est ge-1 et contribue à étendre la zone des fcations. Une tentative d'offensive, K ie bulletin officiel de Rétrograde, ■ait,, oar l'ennemi au nord de la ferme C shmarden, à 45 kilomètres à l'ouest EL Rig-a et sur le coin nord-ouest du Irai*de Tirul, également à l'ouest de Blra (et à une distance d environ ib Biomètres de Shmarden) fut repoussée ■et l'ennemi rejeté dans ses tranchées. A ■l'est de l'Aa, les troupes russes prirent l'offensive dans la direction du village ■de Kalutsem ; après avoir bombardé les Eoupes d'assaut les Allemands contre-lattaquèrent et repoussèrent les Russes ■d'un kilomètre à un kilomètre et demi ■vers le nord. Les combats continuent ■avec une énergie désespérée. Suivant le ■bulletin de Berlin, le nombre de prison-■nirs est monté de 1.500 à 1.700; en fait ■de butin les Allemands auraient capture une douzaine de mitrailleuses. I En Roumanie le froid intense a mis ■pratiquement fin aux opérations. Les ■communiqués tant de Pétrograde que ■de Berlin disent qu'il n'y a aucun changement et que par suite du froid, un Icalme général règne sur le théâtre des ■opérations. Près de Tulcea, ou les Bul-■ gares ont effectué leur désastreux pas-I sage, il y a eu un échange de coups de I fusil entre les éclaireurs bulgares et les détachements russes gardant 1 embouchure du Danube près de St-Geor-ges.Sur les fronts de l'ouest les raids ^ se font avec fréquence. Une expédition dans les environs d'Hulluch fut particulièrement heureuse; de nombreux soldats ennemis furent surpris dans leurs tranchées et dans un abri et fort peu en ! réchappèrent. Deux raids ennemis furent repoussés à Fauquissart; un troisième groupe ennemi, sous le couvert d'un ! bombardement violent, réussit à atteindre les tranchées britanniques; l'ennemi ! fut aussitôt repoussé et rejeté dans ses tranchées. La situation en Grèce s'est améliorée de beaucoup; on n'apprend plus rien de la présence de von Falkenhayn à la cour du roi Constantiri ni des appels Miqueux de la presse royaliste grecque. Le transfert des troupes est en plein fonctionnement et jeudi dernier le gouvernement grec a adressé aux ministres des puissances de l'Entente une lettre officielle déclarant qu'en conformité avec la promesse faite dans sa réponse à la note remise par les Alliés 'e 26 décembre et le 8 janvier, le gouvernement grec présente ses excuses- formelles à Leurs Excellences les ministres de France, de Grande-Bretagne, d'Italie et de Russie, au sujet des événements regrettables du 1er décembre'. La cérémonie du salut aux drapeaux alliés aura lieu, aujourd'hui samedi, en face du Zappeion; les ministres de l'Entente seront présents en uniforme, de même que l'amiralissime des forces nazies alliées et autres représentants des flottes alliées. Une importante conférence maritime se réunit depuis quelques jours à Longes, groupant les amirautés britannique, française et italienne pour discuter et feer les questions ayant trait à la politique navale des flottes alliées dans la Méditerranée". La conférence tend à établir une coopération plus étroite entre 'es différentes flottes et une unité d'ac-tlQn plus effective. Des décisions importes ont été prises concernant la natation de commerce, le contrôle des r°utes de trafic et autres problèmes de 'a même nature. Au cours du congrès travailliste de Manchester des débats violents se sont ■levés au sujet de propositions faites Par les groupes pacifistes. Le parti tra vailliste indépendant chercha à engager le parti en entier pour le rétablissement du bureau socialiste international, tandis que le parti socialiste britannique invita le congrès à se déclarer en faveur d'une suspension hâtive des hostilités. En dépit d'un appel passionné de M. Ramsay Macdonald, la conférence rejeta les deux propositions par une majorité écrasante : le première par 1.498.000 voix contre 696.000 et la seconde par 1.697.000 contre 302.000. L'Amirauté britannique dans un communiqué publié récemment dément l'assertion allemande qu'un contre-torpil-leur britannique ait été éperonné par un contre-torpilleur allemand. Le seul navire coulé est celui qui avait été touché par une torpille ennemie et qui fut coulé après par d£s contre-torpilleurs britanniques.""La paix juste M. Ch. Collin, professeur à l'Université de Christiania, critique et sociologue de grande valeur, dont la Société des gens de lettres a reconnu récemment les mérites en lui décernant sa médaille d'or, a publié, le 31 décembre dernier, dans le journal Tidens Tegn, un remarquable article intitulé : " L'Attente d'une paix juste ". Ce que souhaitent et veulent de tout leur pouvoir les petites nations, dit-il, c'est une paix juste, capable d'assurer la liberté des nations grandes et petites. La vérité, c'est que tous les pays neutres, et à leur tête les Etats-Unis, attendent et interrogent l'avenir. Après des victoires partielles, le chancelier d'Allemagne, à un moment favorable pour son pays, a tendu une main fermée. Le président des Etats-Unis a aussitôt fait appel à lui pour que cette main s'ouvrît. A quoi l'Allemagne, d'après les derniers renseignements, a, pour l'instant, répondu non... ...Le plan de l'état-major général, visant à la conquête de Paris et de Calais, était peut-être d'une excellente tactique militaire, mais ce n'était pas une idée grande et féconde. Obliger le peuple admirable de Des-1 cartes et de Pascal, de Molière et de Victor Hugo, de Lavoisier et de Pasteur, à perdre son sang et, peut-être, son courage à vivre sa vie de nation, ce serait pis encore, et de beaucoup, qu'un crime érostratique. Aucune grande civilisation nouvelle ne pourrait fleurir sur les ruines d'un temple ainsi van-dalisé. . Je cherche en vain dans la note du président Wilson, comme dans les explications formulées par les Etats neutres d'Europe, une proclamation franche, hardie et virile du vœu et du ferme désir que les peuples français, belge et serbe, qui ont lutté avec une abnégation incomparable pour la liberté de leur pays, et, par là même, pour le bien de la famille entière des peuples de race blanche, obtiennent, en - toute justice et toute charité humaine, la paix qui lêur est due et qui sera la garantie absolue d'un avenir de liberté. La question qui se pose pour l'instant est celle-ci : l'Allemagne peut-elle et veut-elle nous garantir qu'une paix succédant à des victoires allemandes partielles ne sera pas seulement un armistice où elle s'armera de nouveau et cherchera de nouveaux alliés ? Peut-elle et veut-elle nous garantir que les peuples de l'Europe occidentale ne vivront pas, après la paix, sous une menace permanente et une pression intolérable? C'est, autant que je puis én juger, ce que l'Amérique du* Nord désire passionnément savoir. Et c'est de la réponse à cette question que dépend la vie de millions d'Jiommes, au cours de l'année qui commence. Nul peuple n'aime plus profondement la paix que le peuple français et le peuple britannique. Mais ces deux nations, dont l'honneur ne saurait plier, voudront engager une lutte désespérée plutôt que de conclure une paix qui, pour elles, serait la paix de la mort. N'oublions pas que des sacrifices de ces deux peuples et de leurs alliés dépendent l'honneur et le bien-être de la famill-des peuples de race blanche. M. Collin estime enfin qu'on ne peut interpréter les déclarations norvégiennes qui ont été faites comme le souhait d'une paix à tout prix. Le rôle de M. Franck M. Franck et la Commission internationale Nous avons publié dans nos numéros du 28 avril 1916 et du 13 mai 1916 sous les titres de "Le rôle de M. Franck; M. Frank et la Commission intercommunale ", deux articles au sujet d'une déposition faite devant la justice anglaise par M. Henri Mayer, administrateur délégué du Crédit colonial et commercial. Dans le numéro du 13 mai, nous avons écrit qu'il s'agissait " d'une curieuse déposition d'un Allemand naturalisé ". Nous déclarons volontiers que nous n'avons eu nulle intention de causer un préjudice quelconque à M. Henri Mayer et que nous n'avons jamais douté de sa bonne foi. Nous déclarons en outre déplorer l'erreur que nous avons commise en qualifiant M. Henri Mayer d'Allemand naturalisé. D'après les documents que nous avons sous les yeux, nous nous faisons un devoir d'affirmer que M. Henri Mayer est né Belge et que la société qu'il dirige est exclusivement belge. Nous nous faisons un plaisir d'ajouter que nous avons pu nous convaincre que M. Henri Mayer a accompli pendant cette guerre des actes nombreux, inspirés par un patriotisme très élevé, auquel nous nous plaisons à rendre hommage.Les Américains veulent la France intégrale On n'a pas assez remarqué en France, écrit M. Saint-Brice au Journal, l'importance du geste par lequel le gouvernement américain vient de reconnaître le protectorat marocain. L'attention est ailleurs. Beaucoup n'ont pas compris. Combien ont fait l'effort de mémoire nécessaire pour se rappeler l'enchaînement des faits : le régime international établi par l'acte d'Algési-ras, modifié après la crise d'Agadir par l'accord franco-allemand du 4 novembre 1911? Tout cela est si loin et on a tellement l'impression que la guerre a fait table , rase que le geste américain apparaît presque superflu. Or, c'est cette circonstance précisément qui aurait dû en doubler la valeur . Nécessaire, la manifestation devenait banale. Inutile, elle prend l'allure d'une affirmation d'amitié spontanée et voulue. Nous n'en sommes pas surpris, mais profondément heureux. Ce n'est pas d'aujourd'hui que date la communion d'idées et de sentiments entre la France et les Etats-Unis. Mais il n'est pas exagéré de dire que jamais notre pays n'a joui, au.delà de l'Atlantique, d'un prestige comparable à celui dont il bénéficie aujourd'hui. La guerre a été pour les Américains une véritable révélation. Ils nous aimaient bien avant, d'abord en raison du souvenir des servicès, rendus. La mémoire de la guerre de l'Indépendance est fidèlement gardée. Puis ils nous considéraient comme une nation aimable, chevaleresque, patrie de l'esprit et des grands élans de liberté. Mais, depuis quelques années, une ombre avait paru dans le ciel. L'âpreté persistante de nos luttes intestines, l'allure flottante de notre politique et, plus que tout, la faiblesse de notre effort industriel et commercial avaient déçu nos amis des Etats-Unis. Ils en étaient arrivés à nous tenir pour un peuple décadente Les coups de tonnerre de la Marne, de l'Yser et de Verdun ont dissipé l'illusion, Libérée de tares superficielles, la nation française est apparue plus jeune que jamais, dans l'éclat des grandes vertus héroïques d'autrefois. La réaction de l'opinion transatlantique a été radicale, déterminant un courant d'idées nouvelles aussi important dans le passé que dans l'avenir. Les Américains ont compris ce qu'il v a eu de noblesse et de dignité dans les quarante-quatre années de réserve qui ont suivi l'attentat de 1870, en dépit des provocations -ans cesse renouvelées. De cette révélation est née une appréciation toute particulière dp la légitimité des revendications de la France. Il faut le dire très haut, parce que c'est la vérité et parce que c'est un élément décisif des éventualités futures, l'opinion américaine établit certaines gradations dam les revendications des Alliés. Elle ne place pas sur le même pied la restauration de la Belgique et de la Serbie et la satisfactior d'ambitions même anciennes. A plus forte raison réserve-t-elle une place à pari à la revendication de l'Alsace-Lorraine, qu: s'autorise de tous les droits de l'histoire, du principe des nationalités et du vœu de; populations. Les Américains ne conçoivent pas le nouveau statut européen autrement qu'avec la France rétablie dans son inté-grité. Curieuse mentalité Notre compatriote, M. le député Terwagne, ayant adressé à M. Scheurer, membre de la Deuxième Chambré des pays-Bas, un exemplaire de l'Appel des travailleurs belges à leurs frères néerlandais, M. Scheurer envoya cet appel à son collègue belge en le priant de s'abstenir de lui adresser à l'avenir der-gelijke lectuur (de pareils écrits;. Nous 11e nous livrerons point à ce propos à des commentaires faciles. Qu'il nous suffise de reproduire ici la lettre que M. le député Terwagne adressa aussitôt à M. Scheurer : La Haye, le 15 janvier 1:917. Honoré Monsieur, J'ai bien reçu votre lettre par laquelle vous me renvoyez la reproduction publiée par l'Office belge de l'Appel des ouvriers belges à leurs trères néerlandais. Vous voudrez bien m'excuser d'avoir cru que ce cri de détresse 1 mouvant des travailleurs de mon pays était de nature à intéresser au plus haut point tous ceux dont la vie est consacrée à la chose publique et à la défense des droits sacrés de l'homme et du citoyen Vous me priez au surplus vriendelijk de ne plus vous adresser dergelijke lectuur. Je tiendrai compte de votre désir. J'ai les relations les plus cordiales avec plusieurs de vos collègues, qui sont des hommes de la plus grande correction et de la plus haute courtoisie. Je ne voudrais pas qu'il en fût autrement avec vous. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de toute la considération qui est due à un membre de la Deuxième Chambre des Etats-Généraux néerlandais. (S.) Dr. Mod. Terwagne. Docteur en médecine et Membre de la Chambre des Représentants de Belgique. A Monsieur Scheurer, Membre de la Deuxième Chambre des Etats-Généraux néerlandais, bâtiment de la Deuxième Chambre, La Haye. o—o Les Flamands à l'armée A plusieurs reprises des organes de presse qui, en Hollande spécialement, favorisent la politique de division menée par l'Allemagne en Belgique, ont tiré argument de l'accroissement de la proportion des Flamands à l'armée bélge comme s'il était le signe d'une partialité intentionnelle du gouvernement belge qui exposerait inégalement aux périls de la guerre les deux groupes linguistiques composant la nation. Il est superflu de relever ce que cette insituation a d'odieux et de faux. Les organes qui la répandent ne réfléchissent pas d'ailleurs qu'elle se retourne contre la politique. S'il v a proportionnellement plus de Flamands maintenant à l'armée belge qu'à la déclaration de la guerre,, c'est une des meilleures preuves de l'attachement des Flamands à la nationalité belge et de leur dévouement envers le Roi et l'Etat qui en ^pnt l'incarnation devant l'ennemi. Car, en dépit de ce changement de proportion, la résistance et la vaillance militaires de l'armée belge sur l'Yser n'ont pas faibli; bien au contraire : les Allemands en sont témoins.Cette manifestation constante de patriotisme et de bravoure des Flamands, comme de leurs frères wallons, à l'armée belge est une condamnation muette, mais sévère, prononcée par la partie la plus saine de la population flamande contre les manœuvres de ceux qui collaborent avec l'ennemi sous le prétexte de la servir. Mais qu'en est-il, en fait, de l'accroissement de proportion allégué et de son origine? En réponse à une enquête faite au Hàvre an ; ujet de la présence des Flamands et des Wallons sur le front, le Courrier de la Meuse a reçu les renseignements suivants : En temps normal la proportion des Flamands dans l'armée— non compris les officiers - était de 67 pour cent. Cette proportion a augm<" té pour deux raisons : 1. Lors de l'appel de la classe de 1914, toutes les provinces wallonnes (1 aient occu-pées par l'ennemi La majeure partie des provinces flamandes n'étaient pas ocôupées par des fotees importantes et les miliciens ont pu répondre à l'appel du gouvernement comme ils en avaient l'obligation légale. 2. — La partie flamande du pays étant voisine de la frontière hollandaise, les jeunet gens ont eu des facilite s spéciales pour franchir la frontière et prendre du service dans l'armée comme volontaires, tandis que les Wallons se trouvaient dans la quasi-im-possibilité de quitter le territoire national. La proportion des morts et des blessés dans ..notre armée n'est établie que sur des bases incertaines. Les services du ministère de la Guerre se garderaient bien de vouloir les établir, car ils seraient dans l'impossibilité de dire la vérité. La retraite leur a enlevé ks moyens de fixer, même approximativement, les chiffres réels. Le menteur Bethmann M. de Bethmann-Hollweg laissera un nom dans l'histoire diplomatique. Il est l'inventeur d'un système. Il est le premier à qui l'on ait pu infliger des démentis formels à propos d'une note diplomatique.Bismarck mentait aussi, mais il s'arrangeait pour ne pas être pris en flagrant délit, et c'est seulement après, et même longtemps après, qu'il fut obligé d'avouer qu'il avait falsifié la dépêche d'Ems. Bethmann-Hollweg, lui, se fait prendre la main dans le sac. Dans sa réponse à la note des Alliés, il a dit que l'Angleterre ne s'était pas toujours montrée aussi chatouilleuse qu'en 1914 sur la question de la neutralité belge et que, notamment, en 1887, elle avait admis qu'elle pourrait être violée moyennant certaines précautions. Cette assertion avait surpris. On s'est dit qu'il devait y avoir au moins quelque chose qui l'avait autorisé à porter cette accusation contre le Foreign Office. On fit des recherches. On compulsa des documents. On relut de vieilles dépêches. Il n'y avait rien, rien de rien. Bethmann avait menti et le Foreign Office publia il y a trois jours un démenti.Ce n'est pas tout. Dans sa même réponse à la note des Alliés, Bethmann s'élève contre l'atteinte à la civilisation et la violation des traités que les Alliés ont commises en étendant la guerre aux colonies africaines. Il he dit pas la vérité en prétendant que les puissances européennes s'étaient engagées à laisser toute l'Afrique en dehors de leurs conflits pour ne pas porter atteinte au prestige de la race blanche aux yeux des nègres, mais il y avait quelque chose. Le Congrès de Berlin, qui avait résolu la question du Congo, en avait proclamé la neutralité, et cette neutralité s'était naturellement continuée quand la Belgique hérita de l'Etat indépendant, dont le roi Léopold avait été le créateur; mais cette neutralité, c'est l'Allemagne elle-même qui l'a violée, comme elle avait violé la neutralité de la Belgique elle-même. Et elle l'a fait en toute connaissance de cause. Le 7 août 1914, en effet, le ministre des Affaires étrangères de Belgique écrivait : " En considération de la mission civilisatrice commune qu'ont assumée les nations colonisatrices, le gouvernement belge désire, par ùn sentiment d'humanité, ne pas étendre à l'Afrique centrale le terrain des hostilités. Il ne prendra donc pas l'initiative d'infliger à la civilisation une telle épreuve dans cette région; et les forces militaires dont il dispose n'entreront en ligne que si elles se trouvent contraintes à repousser une attaque directe contre les possessions africaines dont elles ont la garde." Or, le 22 août 1914, sans déclaration antérieure, l'Allemagne faisait attaquer brusquement le port belge de Lukuga, sur le lac Tanganika (Livre gris belge, note 58). Encore une fois, Bethmann avait menti. Quand nous disons que le nom de cet homme méritera de passer à la postérité comme celui du plus grand menteur qui s'est jamais rencontré ! o—0 Conflit entre le Kaiser et son fils De source allemande 011 confirm que le Kronprinz et le Kaiser sont en froid parce •que ce'lui-ci a .retiré à son fils son commandement sur le front français Quand le prince héritier dut partir, il adressa à ses troupes un ordre du jour dans lequel il attaquait violemment son père et le maréchal von Hindenburg. Les autorités militaires supérieures n'ont pas lais.-arriver à destination ce document. On -1 remarqué qu'à l'occasion des fêtes de Noël et du jour de l'an le Kronprinz n'a envoya aucun t icgrammï de félicitations à son père. S'ctant rendu sûr le front oriental sans avoir reçu aucune mission, ii ,1 évité de • rencontrer avec son père et avec le mar.'ch.'l von Hindenburg. .. La réquisition des tuyaux d'orgue On signale de Berlin l'entrée en vigueur de la nouvelle ordonnance concernant la réquisition des tuyaux d'orgue en étain pur qui peuvent, assure-t-011, être remplacés par des tuyaux- en zinc. Tous les tuyaux et instruments en étain. devront être déclarés.

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