La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1280 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 23 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/sx6445jj70/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE ONE PENNY CIHQ CENTIMES ïmiïflDE: VIJF CENT MUTINENT : Dix CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois. 12 sn. 23ME ANNEE MARDI 23 MAI 1916 No. 143 LA GRANDE GUERRE L'AVANCE AUTRICHIENNE ARRETEE l'ATTAOUE DU MORT HOMME PROUESSES DE NOS AVIATEURS Le communiqué belge du 20 mai dit : " Il y a eu une activité d'artillerie moyenne de la part de l'ennemi, surtout dans la région de Dixmude. Comme représailles du bombardement aérien de nos cantonnements, nos aviateurs ont lancé des bombes sur des aérodromes allemands ". Le communiqué belge du 21 mai dit: " Pendant la nuit, comme pendant la journée du 21 mai, l'action de l'artillerie des deux côtés du secteur de Dixmude a atteint une grande violence. Près de Steenstraete, vers la fin de la journée d'hier, il y a eu quelque activité de bombes. Pendant un combat aérien au large de Nieuport, un aviateur belge, le capitaine Jacquet et le lieutenant-pi-lote Robin défirent un aéroplane allemand, qui tomba à la mer ". Après quatre-vingt-dix jours de vains efforts contre Verdun, les Allemands sont revenus dans une certaine mesure à leur ancienne tactique d'attaques impétueuses et, après deux jours de préparation d'artillerie, ils ont dirigé un nouvel assaut contre le secteur nord-ouest de la forteresse, en particulier contre le Mort-Homme.L'attaque se déclancha samedi après-midi vers 2 heures sur le front assez étendu, long d'environ quatre kilomètres, compris entre la cote 304 à l'est et Cumières à l'ouest, le Mort-Homme formant le centre du front d'attaque. Les Allemands avaient considérablement cwisolidé, depuis dix jours, les quelques éléments de tranchées qu'ils avaient réussi à occuper au centre, et ils avaient réussi à y poster une artillerie nombreuse. On se rappelle qu'en vue de prévenir et d'anticiper l'attaque allemande, les Français avaient repris récemment les pentes nord-ouest et ouest de la cote 295, poussant donc leur ligne jusqu'à cette cote, d'où elle se dirigeait vers l'ouest de la route Cumières-Béthincourt, traversait le bois des Caurettes et gagnait " Cumières et la Meuse. Pour atteindre le Mort-Homme, les Allemands furent donc obligés d'attaquer l'ensemble de cette position. Sous l'action de l'artillerie lourde les Français durent se replier sur quelques points à cause de la destruction complète des tranchées de première ligne. 11 en résulta que sur les pentes ouest et nord-ouest du Mort-Homme une partie des colonnes d'assaut allemandes réussit à atteindre les tranchées de seconde ligne. Des contre-attaques appuyées par le feu des 75 «t des mitrailleuses furent déclanchées et à la fin du jour quelques détachements ennemis seulement se maintenaient en-Core sur les pentes du Mort-Homme, dont le sommet reste entre les mains des Français et qui continue donc à jouer son rôle effectif dans la seconde ligne Principale de la défense française autour de Verdun. L'attaque allemande se poursuivit Pendant la nuit de samedi à dimanche ®a|s elle semble avoir été molle après 'a premier grand effort. Dans la journée ' dimanche cependant, elle augmenta nouveau de violence. Toute une bri-|ade allemande attaqua les positions rançaises sur les pentes ouest de la col-me. mais fut arrêtée aussitôt par le feu es mitrailleuses et une contrë-attaque grenadiers français. Des colonnes Cil vivaient les vagues d'assaut furent envel0ppées par le feu d'artillerie, et urent battre en retraite. Immédiatement ; est de la cote 304 une colonne alle-i ^an^e réussit pendant un moment à pé-rer dans une tranchée française de I' unère ligne, mais en fut immédiate-l '"t aussitôt repoussée. I ,, 'Jr tous les autres points, les Fran-F k Se maintiennent énergiquement ou I r, ^ progrès. Aus approches de la I ses' ^'^snes~Haucourt ils ont pris pos-| sun" c'eux tranchées allemandes et, ' carr'iUr a''e droite, ils ont capturé les ! f0rl s d'Haudromont, qui avaient été ils !|ment organisées par l'ennemi et où (jf, rent 80 prisonniers, avec un butin Quatre mitrailleuses. 1 est vrai, comme l'affirme le Petit Journal que la nouvelle attaque du secteur nord-ouest de Verdun a été effectuée par plus de deux divisions (cinquante mille hommes) son échec presque complet doit être considéré comme une défaite allemande d'autant plus sensible qu'elle s'ajoute à une série d'insuccès déjà formidable, non seulement par sa longueur, mais par les pertes qu'ils ont entraînées. Le communiqué autrichien de dimanche n'indique plus aucune avance. Au contraire, il donne nettement l'impression que partout les troupes impériales sont sur la défensive et que, sur de nombreux points, nottamment dans la vallée de Lagarina, entre l'Astico et la Brenta, et dans la vallée de Sugana, elles ont eu fort à faire pour réssiter à la pression des Italiens renforcés et à la vigueur de leur artillerie. D'autre part, le communiqué de Rome' annonce de nombreuses attaques repoussées, mais sans marquer aucun progrès. On peut donc estimer que sur tout le front, l'action marque un temps d'arrêt. Les Autrichiens pousseront-ils plus loin leurs attaques contre un ennemi renforcé et replié sur ses positions principales ou se contenteront-ils d'essayer de conserver le terrain regagné? L'avenir seul peut en décider. Ce qui apparaît comme certain en ce moment à la lumière des récents événements, c'est que les Italiens ont simplement perdu quelques positions où dans l'état où se trouvaient les choses, leur situation était précaire. Zugna Tovta était un saillant très exposé et se trouvait sous le feu de la position de Biaena (au nord de Mori) qui défend Rovereto. Or, les Italiens n'avaient pas réussi à réduire Biaena, non plus d'ailleurs que les formidables fortifications du plateau de Folgaria. La situation était identique sur la ligne Monte Maggio-Soglio d'Âs-pio, couvertè par Folgaria et Lavarone, ce qui privait du tout appui l'aile droite italienne. Il convient de noter du reste que les positions perdues ne font pas partie de celles qui ferment aux Autrichiens l'accès de la plaine de Vénétie, et on peut donc continuer à considérer la situation avec la plus grande confiance.Un développement des plus intéressants vient de se produire en Mésopotamie. Une des forces russes de cavalerie envoyées de la frontière persane a établi son contact avec les troupes britanniques du Tigre, menaçant fortement les lignes de communication turques; l'avance contre Kut, qui est la clef de Bagdad, a été reprise avec vigueur. Les Ottomans ont déjà évacué — le 19 mai — la position de Beth Aiessa, sur la rive sud du Tigre; le général Gorrînge les a suivis, les a attaqués et a emporté la position de la redoute de Dujailah. Sur la rive nord, les Turcs tiennent toujours Sanna-i-Yatt, mais l'évacuation des lignes défensives sur la rive sud montre que la clef de la position d'Es Sinn sur cette rive est entre les mains des Anglais. Elle ne se trouve qu'à 11 kilomètres de Kut. Tout le monde regrettera que ces heureux événements ne se soient pas produits quelques semaines plus tôt avant que le général Townshend n'ait succombé à la faim. Tout indique cependant que la prise de Bagdad sera une entreprise de longue haleine. Les Turcs viennent d'y être renforcés par 120.000 Autrichiens, auxquels viendront se joindre le mois prochain 4.000 Allemands. Ils' ont en outre reçu beaucoup de matériel défensif. La politique polonaise Une conférence d'hommes politiques po lonais, présidée par M. Dmovski, qui avai eu lieu à Lausanne, s'était prononcée pout une orientation russophile de la politiqur polonaise et avait chargé M. Dmovski dee défendre les intérêts polonais dans les milieux diplomatiques de la Quadruple-Entente. Or, le Kurjer Polski, de Varsovie, publiait dernièrement une déclaration signée des chefs de plusieurs partis, de personnages en vue et de rédacteurs de journaux, désavouant nettement M. Dmovski et disant qu'il agit gntièrement à ses risques et périls. La vie en Angleterre Un rapport officiel vient de paraître en Angleterre sur les prix des denrées et le coût de la vie. En général, l'augmentation sur les prix d'avant guerre est do 52 % pour les grandes villes, de 46 % pour les campagnes et de 49 % en moyenne, prix de gros s'entend.En examinant le détail de ces statistiques on observe que les prix de la viande de bœuf ont haussé de 42 à 60 %,• dans les agglomérations de plus de 50,000 habitants ; la viande de bœuf importée a augmenté de 59 à 80 % ; 1e mouton indigène est plus cher de 38 à 65 % ; le moutor; importé, de 64 à 98 %. Le lard a haussé de 38 %, le poisson de 108 %, la farine de 56 %, le pain également ; le thé est en hausse de 49 %, le sucre de 13.5 %, le lait de 33 %, le beurre de 32 à 34 %, le fromage de 44 % et les œufs de 39 %. Le prix des pommes de terre n'a heureusement haussé que de 10 % et l'élévation du prix de la margarine n'est que de 19 %. Le rapport signale aussi que les quantités consommées ont augmenté considérablement sur la consommation du temps normal et que Tes appels et les exhortations à l'économie n'ont eu, en général, aucune influence. Quelques milliers d'Anglais ont écouté les conseils qui étaient donnés, en haut lieu, et pratiqué quelques économies dans leur manière de vivre ; mais la masse entière du peuple, disposant de plus d'argent qu'en temps ordinaire, ne se prive de rien malgré la hausse considérable des cours. Une réforme monétaire Le journal officiel turc publie une nouvelle loi applicable immédiatement, suivant laquelle la Turquie passe du système du double étalon à celui de l'étalon d'or. La limite de la somme acceptable en monnaie d'argent est fixée à 300 piastres et en monnaie de nickel à 50 piastres. Les différents cours des monnaies adoptés par l'habitude dans diverses parties de l'empire, ainsi que l'agio, sont abolis. Cette loi constituerait une des meilleurs réformes que la Turquie ait vues depuis son existence si l'intention qui l'a dictée dans les circonstances actuelles ne consistait à retirer de la circulation l'or et l'argent pour les remplacer par du papier-monnaie. En fait la Turquie passe à l'étalon de papier, garanti par un autre papier : des fonds d'Etat allemands. Le " Lloyd ottoman " annonce, en effet, qu'en vue de faciliter l'application de la nouvelle loi, le gouvernement turc est en train de faire imprimer en Allemagne pour I million de livres turques de papier-monnaie en petites coupures de 5 à 20 piastres. II ajoute que le public comprendra petit à petit que le papier-monnaie, garanti par deux grandes puissances, l'Allemagne et la Turquie, et remboursable une année après la paix en or, vaut autant que l'or. Les récoltes mondiales L'Institut international d'agriculture à Rome publie une statistique de la production des céréales dont il est intéressant de retenir les conclusions que voici : La dernière récolte mondiale présente pour le froment, l'avoine et le maïs des excédents plus ou moins notables sur la quantité nécessaire à la consommation. Toutefois, ces excédents devront suppléer aux besoins des pays qui, bien que n'ayant pas été mis en ligne de compte, ont une importation plus ou moins importante de froment et de farine, tels la plupart des pays et des colonies tropicaux. Il faut remarquer qu'il existe un déficit minime pour le seigle et un déficit de quelque importance pour l'orge, mais ils pourront être facilement compensés par d'autres produits. On peut donc conclure, en tenant compte des stocks reportés à l'année en cours et en faisant abstraction des produits qui peuvent remplacer en tout ou en partie les céréales, que le monde dispose, en général, d'une quantité de céréales suffisante pour les besoins de l'année en cours, en prenant pour base moyenne de la consommation celle des cinq dernières années. L'asperge monnaie d'échange L'administration allemande avait tenté de justifier l'exportation d'asperges vers le Danemark, en alléguant que c'était un moyen de relever le change et que l'asperge devenait ainsi une monnaie. Mais un Danois germanophile a fait savoir que ces asperges de Mecklembourg ont été livrées à des fabriques de conserves danoises appartenant à des Anglais. La Tœglische Rundschau, qui publie cette nouvelle, proclame ironiquement que, dans ces conditions et pour améliorer le change, on pourrait aussi vendre à l'Angleterre des canons Krupp et des cartouches. Ce journal affirme que le sucre allemand est aussi dirigé, par cette voie détournée, vers l'Angleterre, et il conclut : " Chaque morceau de sucre ainsi vendu est une balle fournie à l'ennemi, chaque pointe d'asperge, une pointe de baïonnette. " Sa Grandeur Mgr De Wachter à Sydenham La commune de Svdenham fit une réception chaleureuse dimanche dernier à Sa Grandeur Mgr De Wachter, évêque auxiliaire du cardinal Mercier. Parmi les autorités assistant à la solennité, citons M. le maire de Lewisham ; M. le consul de Belgique et Mme Pollet ; M. Victor Begerem, ancien ministre de la justice ; M. le notaire Baert, M. le curé Hinsley. M. Van den Bergh, etc. Dans la salle une foule enthousiaste dans laquelle nous notons la présence des élèves du collège de Beulah Hill au nombre d'une centaine. Après la lecture de l'adresse à S.G. Mgr De Wachter et un excellent discours du dévoué maire de Lewisham, M. Van den Bergh prend la parole, en flamand, et exalte les grandes figures du Roi et du cardinal Mercier. Il rend hommage à la bonté et à la générosité des Anglais, au comité de Sydenham, présidé par M. Mason, malheureusement absent et que représente l'aimable Mrs. Mason, et au comité de Peck-ham. . C'est alors M. Van Zevere, au nom des Wallons, qui souhaite la bienvenue à Mgr De Wachter, qui sut conquérir tous les cœurs par l'admirable dévouement qu'il témoigna à nos compatriotes. L'orateur s'adresse ensuite en anglais aux membres des différents comités et les remercie de leur sollicitude envers les Belges. Les assistants font alors une ovation au héros de la solennité, très touché de la manifestation organisée en son honneur. Dans l'anglais le plus pur Mgr de Wachter remercie les organisateurs de la fête et rend un hommage, justement mérité, au maire de Lewisham ainsi qu'à l'infatigable consul de Belgique et à. Mme Pollet. S'adressant en flamand et en français aux assistants, le dévoué prélat parle aux Belges de leurs devoirs etjeur dit qu'ils doivent continuer à se montrer dignes de l'admiration du monde entier. Inspirons-nous, dit-il, de nos braves soldats qui donnent à tous un exemple sublime d'énergie, de patience et de courage. Ces paroles sont accueillies avec un enthousiasme indescriptible. M. le consul Pollet a ensuite d'excellentes paroles pour témoigner au maire et aux autorités de Levisham toute la gratitude de nos compatriotes à leur égard. Après une réponse remplie d'amicale sympathie du maire de Lewisham on servit aux invités le thé par petites tables. Pendant ce temps une séance de cinéma des mieux réussies et un concert avec le concours artistique de Mlle Vermeersch et de M. Meert firent la joie de l'assistance. Les accents de la " Brabançonne " et du " God save the King ", terminèrent dans des sentiments d'enthousiasme patriotique cette belle réunion. 4 Le soir eut lieu à l'église St. Philippe de Néry une impressionnante solennité religieuse au cours de laquelle Mgr De Wachter sut en termes élevés et consolants ranimer le moral des réfugiés. Cette cérémonie fut suivie d'une procession à l'extérieur du temple à laquelle participa ufte foule aussi nombreuse que recueillie et qui donna à tous comme une vision de nos cortèges religieux. Pâques russes sur le front On lit dans le Retch : " Dans presque toutes les unités de l'armée du général Evert (front occidental), les aumôniers régimentaires célébrèrent la messe de nuit, qui fut suivie de procession. Nulle part l'ennemi ne troubla la messe par son feu. Aux endroits où les tranchées des adversaires sont le plus rapprochées, les Allemands jetèrent dans les tranchées russes de grands écriteaux portant la salutation russe de Pâques : ' Christ est ressuscité '. " La journée fut tout à fait calme. Aucun coup de feu ne fut tiré ni d'une part, ni de l'autre. " Dans un secteur, des Autrichiens sortirent de leur tranchées, portant des cierges, du pain et des œufs, s'approchèrent des défenses de fils barbelés russes et entonnèrent en russe : ' Christ est ressuscité ', Puis ils posèrent les vivres qu'ils portaient, fichèrent les cierges en terre et rentrèrent dans leurs tranchées. Les Russes sortirent à leur tour des leurs, avec toutes sortes de précautions, s'avancèrent en chantant jusqu'aux cadeaux, qu'ils prirent et remplacèrent par des œufs teints et du kouliftch (gâteau pascal). Les Autrichiens revinrent un peu plus tard prendre ces présents. " Ce qu'on pense en Roumanie D'après les informations qui arrivent de Bucarest,8M. Take Jonesco a recommencé sa propagande en faveur de l'intervention de la Roumanie. " Nous devons tirer l'épée, a-t-il dit dans son dernier discours, et si nous ne le faisons pas la guerre civile éclatera. A plusieurs reprises déjà j'ai démontré que je ne suis pas démagogue.J A mon avis il est préférable que la Roumanie succombe plutôt que de ne pas participer du tout à la guerre. La Roumanie est pleine d'espoir, mais si elle venait à être trompée, la guerre civile qu éclaterait serait plus terrible que le mouvement des paysans de 1907. " Un cercle belge A California House La cérémonie tout intime à laquelle nous assistâmes dimanche après-midi dans le club hospitalier de Lancaster gâte prouva que les promesses faites voici quelques mois lors de l'inauguration du local ouvert pour nos soldats se sont vues largement dépassées. Nos braves pioupous blessés et malades y trouvèrent non seulement un home admirablement accueillant mais y découvrirent surtout un centre de rééducation professionnelle dont on ne pourrait assez recom-naître les mérites. C'est dans le but de se rendrè compte des travaux effectués et pour distribuer les prix à ces grands enfants qui nous viennent de la guerre qu'avait lieu la réception honorée de la présence du ministre de Belgique à Londres et de Mme PaulHymans. Nous notons encore dans l'assistance, outre les membres du comité ; M. le commandant et Mme Maton, les majors De Coster, De Mulder, Jacobs, Godts et Richard, les commandants Gabriel et Louis, le dévoué aumônier Delou-che, M. H. Campbell, M. Em. Wambach, directeur du Conservatoire royal, etc., etc. Dans la salle, une centaine de nos soldats dont les blessures, parfois graves, venaient attester la part de jeunesse qu'avant toutes les autres nations la Belgique sut sacrifier au grand drame qui se joue en ce moment. C'est ce que sut leur dire, en un discours d'une simplicité prenante, M. Paul Hymans, qui fit un tableau saisissant du rôle joué par notre armée depuis les premiers jours de la grande guerre actuelle. Il rend hommage ensuite à la belle œuvre de " California House " et exprime sa gratitude aux âmes généreuses et intelligentes qui en eurent l'initiative. Après avoir fait un éloge justement mérité de miss Heyneman, qui en fut l'âme, le ministre a des paroles aimables pour le commandant Maton,le major Richard, M. Campbell et adresse un souvenir ému à la mémoire du député Emile Rcîyer, dont on connaît l'admirable dévouement aux œuvres du soldat* Des paroles d'encouragement aux soldats et un hommage à i'effort militaire accompli par la nation anglaise sont l'occasion d'une péroraison d'un vrai souffle patriotique et longuement applaudie. En un discours charmant, miss Heyneman, qui manie la langue française avec une rare aisance, reporta sur celles et ceux qui collaborèrent à. sa belle œuvre les éloges qui lui avaient été adressés, paroles venant d'une âme aussi généreuse que modeste, , Après qu'une chorale parfaitement exercée eut chaflté le? air? nationaux on procéda à la distribution des prix. Les cours suivants avaient été organisés Mécanique et cours techniques spéciaux, professeurs : MM. Jules Blondi.au et Geo. Frémont ; Dessin artistique, professeur : M. Meunier ; anglais, professeurs MM. Destexhe, Framstead et Wilson. Il y avait aussi des cours de russe et d'italien. Voici le palmarès : Prix pour les affiches artistiques —■ 1er. M. L. De £?met, £10 ; 2nd, M. Van Offel, £5 ; 3 : A. Proost, £5. Concours pour les soldats belges (Elèves d'académie) 1. M. A. Massonet, revenu spécialement du front; 2. M. Jos. Raskin. Langue anglaise : Cours supérieur : 1. M. A. Van Ransbeke (paralysé); 2. M. Waldon Marchai, 3. M. Jean van Cranem. Prix de composition : 1. M. Firmin Klock; mention honorable : M. H. Van Caillie. Tous deux renoncent à leur prix en faveur de leur camarade Valère Colpaert. Classe préparatoire : 1. M. Van Caillie (paralysé). Dictées : MM. Pood, Bihet Frans Laurent et Justin van Obberghen. Cours des arts appliqués : 1. M.Albert Zaeytydt, non seulement pour ses dessins,mais pour le dévouement qu'il prouva envers ses camarades ; 2. M. Ernest Cosier ; 3. M. Henri Schouppe; 4. M. Is. Kennis. Cours de mécanique. 1. M. Em. Baeckelmans ; 2. M. Henri Randaxhe. Après que l'on eut passé en revue les différentes œuvres artistiques, parmi lesquelles il en est de fort originales, un thé fut servi dans une ambiance de vraie cordialité. Notre concitoyen Baeckelmans, le frère de l'héroïque victime des Allemands en Belgique, y prit la parole pour dire à miss Heyneman et à tous les membres du comité de California House la profonde reconnaissance des soldats belges. Ces paroles, venant du cœur et ratifiées par les acclamations de ces braves, dont beaucoup amputés d'un bras ou d'une jambe,auront plus que toute autre manifestation été sensibles aux dévouées organisatrices de "California House Yon der Goltz emlbaumé La Gazette de Cologne du 13 mai annonce que le corps du maréchal von der Goltz, après avoir été embaumé, a été mis dans une sépulture provisoire à Bagdad. Le fameux chemin de fer Berlin-Bagdad marche sans doute trop mal pour ramener la dépouille du pacha chez lui.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods