La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1096 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 30 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cv4bn9z21n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE IONE PENNY mr. cihq centime* rnumi vijp cent BmnRl dixcehtimsi PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONHEMEffT 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 8 sa. 24MB ANNEE MERCREDI 30 MAI 1917 No. 10 LA GRANDE GUERRE I La situation sur le front italien U. CRISE HONGROISE La question des listes noires [Sur le front Julien les troupes ita-jnnes, malgré le mauvais temps, ont icore étendu leurs positions; sur le àrso, après une préparation d'artillerie les ont capturé des tranchées solidement ïtifiées à l'est et au sud-est de Ja-iano; le Tamiano fut traversé et le vil-re de San Giovanni au nord-ouest de uino fut occupé. Dans la zone de Gorizia deux violen-s attaques contre les positions dans le jeteur de Vodice et les hauteurs à l'est le la ville furent repoussées. Avec l'af-ique contre le village de Castagnavizza s troupes italiennes ont atteint la pre-iière ligne de défense des Autrichiens nr le haut plateau de Comen, tandis iie la conquête des hauteurs et des val-ies de Paliiova consolide la capture des irtifications du mont Kuk. Ce dernier lant en possession de nos alliés cela si-bifie que l'angle de l'Isonzo dans la >ne de Plava ne menace plus leur aile auche et qu'ainsi l'armée à Gorizia est bérée pour opérer le long du front où ennemi ne peut plus prendre l'initia-ve.[Sur le front ouest, dans le secteur bri-Innique, il y a eu des raids ennemis au prd-ouest de Chérisy et au sud de pis, tandi-s que les troupes britanni-Les. ont opéré des reconnaissances au prd d'Armentières et dans le voisinage s Wytschaete. Dans le secteur français h a eu des tentatives ennemies d'atta-lie contre le Casque et le Teton, mais («tes ces tentatives furent repoussées, p bombardements mutuels sont restés es vifs en Champagne. La crise qui a éclaté en Hongrie par liiie de la démission de M. Tisza, an-ien premier ministre, n'est pas encore aminée. La tentative qui avait été faite Dur faire accepter à l'archiduc Joseph i poste de premier ministre a échoué; 'aucuns avaient pensé que le Dr. We-crlé serait alors tout désigné pour ces metions, en quel cas le projet de, for-ier un ministère de coalition tombait à tau; mais aux dernières nouvelles c'est ! comte Andrassy qui a été prié par le )i de Hongrie de former un nouveau ibinet. Parmi les hommes d'Etat hongrois, le mite Andrassy est le seul qui s'oppose la solution de la question européen-: proposée par le comte Karolyi : la "x sans annexions ni indemnités. Mai-cela la concentration des partis d'op-isition s'opérera et le ministère qui se-formé sera, selon toute probabilité, 1 ministère de coalition, dont fe-ient partie les comtes Apponyi et Ka-Jyi. Ce cabinet, comme nous l'avons ;ja fait ressortir, sera une véritable for-resse contre la politique impérialiste temande, les plans de Berlin-Bagdad tous les rêves d'annexion. Ce ministè-préparera en même temps la voie la "s rapide pour la conclusion de la llx le peuple hongrois, fatigué de la "nination allemande qui a fait de lui I vrai troupeau de moutons, ne deman-lnt qu'à terminer la guerre. La question de la création d'un décernent du ravitaillement général des ,ats-lnis, à la tête duquel se trouve- II M. Herbert Hoover, ancien direc-Ur du ravitaillement en Belgique, rendre une opposition considérable en Nenque, et spécialement au Congrès. président est convaincu que la lerre ne peut être terminée de façon ''faisante si les ressources du pays ne nt Pas placées sous un strict contrôle, est aussi nécessaire pour les Etats-"!s c!ue pour la généralité des Alliés. a,s le Congrès se méfie d'une dictature s Vlvres et des pouvoirs donnés à un 1 homme de fixer les prix. Mais la nation exige une action énergique et ■ a des raisons de croire que le Concédera aux instances du président 1ue M. Hoover recevra des pouvoirs nt'us pour conserver les vivres et en îjrolër la distribution. ,ans certains milieux anglais on i;' e^primé la crainte que les listes noires allaient être abandonnées et que l'Allemagne réussirait à se procurer des vivres d'Amérique par des agences neutres et sud-américaines. Mais ces craintes ne sont pas fondées. Certaines modifications seront introduites dans les listes noires qui exerçaient une pression assez forte sur le commerce de l'Amérique du Nord et du Sud, mais il n'y a pas la moindre intention de la part des gouvernements américain et britannique d'annuler les effets du blocus en trouvant de nouvelles portes de sortie. La situation en Russie Déclarations de M. Vandervelde M. Vandervelde a transmis au bureau de Pétrograde de l'Agence Radio une déclaration où il affirme sa croyance dans une amélioration de la situation russe, que la Wireless Press résume comme suit : Même dans des cercles extrémistes, dit le ministre belge, on déclare qu'une paix qui n'établirait pas l'indépendance de la Belgique est une impossibilité morale. " Nous avons interrogé un grand nombre de politiciens influents au sujet de l'interprétation qu'il faut donner, pour ce qui concerne la Belgique, à la formule contenue dans le manifeste du gouvernement russe au sujet de la paix sans indemnités ou annexions et le droit des peuples à régir leurs propres destinées. Ils nous ont répondu que la formuie écarte simplement les indemnités imposées au vaincu par le conquérant et des punitions sous forme d'annexion de territoires contre la volonté de leurs habitants. Ils' ont déclaré que la Belgique a droit à la réparation et à la compensation' intégrales et que la formule pas d'annexions n'implique pas le retour au statu quo ante hélium " Restaurer l'Alsace-Lorraine à la France et le Trentin à l'Italie, ou abolir la domination turque sur d'autres races ne constituerait pas une annexion, mais une désannexion. Il reste à voir si ces idées sont partagées par la majorité des éléments socialistes. Les déclarations de M. Vandervelde, notamment en ce qui concerne ses sources, sont vagues et ne permettent pas de se rendre compte de quel poids pèse l'opinion de ses " politiciens influents " sur celle du gouvernement russe, ni si elle est plus ou moins considérable -que celle de la " majorité des éléments socialistes " auxquels le ministre belge devait précisément tâter le pouls. L'Internationale catholique Le clergé bavarois et la paix D'après des informations de la presse catholique bavaroise transmises à la Gazette d-e Francfort du 19 mai (première édition matin) un grand mouvement en faveur de la paix s'organise dans le clergé catholique bavarois sous la bannière de la Sainte Eucharistie. L'Union internationale en voie de formation est dès à présent encouragée par les milieux ecclésiastiques dirigeants. Même des évê-ques des pays ennemis auraient donné leur adhésion et fait prévoir leur concours.o—b Une statue d'Hindenburg mutilée à Berlin ? Un télégramme suisse à l'Agenzia Libéra annonce que la statue de Hindenburg à Berlin a été mutilée. Des inconnus l'ont décapitée et en ont brisé les bras. Nos soldats Frères de notre armée de Liège, de Haelen, d'Anvers, de l'Yser et d'Ypres, du Cameroun et de l'Afrique orientale, c'est vous qui êtes nos premiers pourvoyeurs d'énergie. Le Cardinal Mercier. Lettre pastorale, n février 1917. Les vrais pacifistes Une belle déclaration du Fonds Carnegie Les directeurs de la Dotation Carnegie pour la paix internationale ont adopté à l'unanimité une résolution exprimant l'opinion que le moyen le plus efficace de promouvoir une paix internationale durable est de poursuivre la guerre contre le gouvernement impérial allemand jusqu'à la victoire finale pour la démocratie, conformément à la politique déclarée par le Président des Etats-UnisOn sait que la Dotation Carnegie est l'organe pacifiste le plus autorisée du monde. C'est lui qui a construit l.e Palais de la Paix qui s'élève à La Haye et dont la place était à Bruxelles. La déclaration de ses directeurs, sans doute inspirée par M. Carnegie lui-même, ferme définitivement la bouche à tous les partisans plus ou moins germanophiles d'une paix immédiate à tout prix, ou de toute paix qui pourrait être conclue avant la défaite complète de l'Allemagne et l'écrasement définitif du militarisme prussien, cause de la guerre. o—o Les Belges dans l'armée allemande Bethmann se dérobe Le journal officieux Norddeutsche Allge-meine Zeitung (5 mai 1917) publie le texte de la question adressée par le député socialiste Kunert au chancelier, à propos de l'incorpora-ration de sujets belges dans l'armée'allemande. Cette question est ainsi libellée : Les Belges : 1. Jacques Van de Beeck ; 2. Pierre Van de Beeck ; 3. Jean Ramaec-kers ; Lambert Ramaeclcérs ; 5. Théodor Ramaeckers ; 6. Laurent Janssen, domiciliés à Cologne-Ehrenfeld avant la guerre et au début d. la guerre, crJ-reçu; en mars 1917, de l'autorité militaire, des ordres de rejoindre l'armée allemande ; depuis lors, nombre de Belges ont été effectivement incorporés. Les Belges que j'ai nommés avaient fait leur service militaire dans leur pays ; par l'intermédiaire du consul d'Espagne, ils protestèrent contre l'illégalité de leur incorporation. Cetce protestation fut vaine. M. le chancelier est-il au courant de ces faits ? Quelles sont ses instructions à ce sujet ? Le 8 mai 1917, le chancelier répondit en ces termes : Le ministère de la Guerre sest mis immédiatement en rapport avec le commandement général du 8e corps d'armée, compétent au sujet de l'incorporation des prénommés. Le commandement général a fait connaître télégraphiquement que les personnes désignées ont effectivement été appelées à faire leur service. La question de nationalité sera vérifiée, si c'est nécessaire, avec le ministère de l'Intérieur, de façon approfondie. Si l'on venait à constater que les intéressés ont été incorporés à tort, leur libération sera ordonnée sans retard. A une autre question de M. Kunert, qui désir savoir si un assez grand nombre d'autres Belges n'ont pas été incorporés, le chancelier n'a pas encore répondu. Le procès von Gerlach Le Giornale d'Italia annonce la fin prochaine du procès de Mgr von Gerlach.Mgr von Gerlach ne sera pas défendu • car le Code pénal militaire ne prévoit pas de plaidoirie pour les contumaces. * * * Turin, 24 mai. — Dans le procès de haute trahison contre von Gerlach et ses complices, le procureur du roi a demandé la peine capitale pour les trois accu-'sés et principalement pour le prélat espion bavarois qui est actuellement en Suisse. On affirme que le nouveau nonce du Pape à Munich est un ami de von Gerlach. — Matin. o—o La Constitution roumaine serap modifiée Au cours d'une séance de la Chambre roumaine, M. Bratiano, président du conie1 1 ministre des Affaires étrangères, a do n lecture d'une déclaration du gouvernem e demandant au Parlement d'inscrire dan ^ Constitution les deux grands principes suffrage universel et' de l'expropriation faveur des paysans LA FRANCE RECONQUISE MORT ET DEVASTATION PARTOUT (DE NOTRE ENVOYE SPECIAL) Nous rentrons d'avoir visité une partie des territoires reconquis par la France sur les Barbares. Nous en sommes encore tout hébété et stupéfié. Après avoir vu cela on . se prend à haïr les bêleurs imbéciles qui s'en vont nous criant : " Ne faites pas de mal aux Allemands ". Car positivement, on ne comprend pas, ou ne peut deviner ce qui peut faire tenir pareil langage. Une morale précautionneuse nous enseigne : " Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fît." Pourquoi, si ce n'est parce que nous savons qu'autrui pourra en toute justice et en toute morale nous faire à son tour ce que nous lui avons fait ? Quelle est donc cette morale étrange qui voudrait que tous les crimes que les Allemands ont commis ne soient pas suivis de représailles ? Alors à eux tons les profits du crime initial et à nous toutes les souffrances et toutes les pertes ? Qu'ils aillent donc voir comme nous les avons vues les dévastations stupidement inutiles commises en France, les bêleurs sans entrailles, et qu'ils viennent nous en dire le pourquoi. Oh ! nous les avons bien, ils feront écho aux Allemands — il ne font que cela du reste — ét proclameront : " C'est la guerre !" Mais diront-ils avec impudence, comme le général von Stein, que la destruction des arbres fruitiers a été pratiquée pour enrayer l'avance des troupes françaises et comme lui ne voudront-ils pas s'apercevoir que les Allemands en retraite ont laissé partout les routes intactes ? Ne voudront-ils pas voir non plus que les beaux arbres qui ombrageaient la route de Noyon vers Paris ont été — pour arrêter la poursuite ? — abattus en dehors de la route ? Nous le savons, il ne verront rien, ils ne verront surtout pas le calcul lointain que les Allemands ont fait et font partout et toujours, à savoir que la victoire des Alliés sera une vicujire qui profitera surtout à l'Allemagne. Il faut, en effet, autre chose qu'une sympathie attendrie pour l'Allemagne pour voir bien et pour voir juste jet honnêtement. Il faut savoir évaluer l'énergie perdue par la destruction systématique de trois mille localités rien que dans la partie de la France récemment reconquise par les Anglais et les Français. Le calcul des Allemands est fort simple et terriblement exact. Essayons d'en donner un aperçu. Une maison détruite en France exigera du Français une dépense improductive de travail et une perte de temps qui profitera à l'Allemagne préservée des représailles. Mais une maison dans ces champs immenses et magnifiques de la vallée de l'Oise et de l'Aisne, c'est la ferme. Pas de maison, pas de cultivateurs, champs incultes cependant que pousseront hautes et fortes les récoltes allemandes gardées des représailles. Au surplus, pour qu'il n'y ait pas de doute au sujet de leurs intentions, les Allemands ont tué les instruments et les machines agricoles. Nous en avons vu ainsi des tas groupés, ramassés dans les villages et détruits en bloc. Pour juger de la perte énorme pour la France de ces destructions voulues et calculées, ordonnées certes par un conseil économique quelconque, il faut, disons-nous, parcourir ces régions fertiles. La première réflexion qu'on fait en voyant la végétation envahir les tranchées ■ abandonnées et couvrir de fleurs—oh ! gemiit-lichkeit ! — les fils de fer barbelés est : Mais pourquoi ne cultive-t-on pas tous ces champs admirables ? Oh ! il y a bien de ci de là, en témoignage de la volonté française, un écri-teau portant : "Terrain cultivé par l'armée." Ffïort louable et vain d'une armée qui passe. Qui continuera, qui récoltera ? On ne cultive pas parce qu'on ne peut cependant aller se terrer sous des ruines. On ne cultive pas parce que la population à même de travailler est sous les armes ou emmenée captive par le Barbare en retraite. Ah ! la barbarie scientifique 1 Nos bêleurs n'en pren-' nent-ils pas prétexte pour justifier la nécessité de garder puissante et forte cette savante organisée et admirable Allemagne ? Donc pas de maisons, pas d'outils, pas de bras, pas de récoltes. Pas de fruits non plus pour les Français indignes décidément de , posséder des ca.mpag;nes aussi admirables. Donc pas de satisfaction génératrice d'énergie ; pas de recettes tirées de la vente de ] ces fruits, obligation d'en acheter. Ponne avaire ! dit l'Allemand, continuons ! Et comme le pays fournit une betterave abondante et rémunératrice, l'Allemand a fait sauter les sucreries avec un soin, une méthode éminemment profitable. Le sucre français en moins, c'est une plus-value pour le sucre allemand. L'usine — hé ! hé ! — aura peut-être besoin de machines et de convertisseurs allemands. Nous, ! Allemands, nous vendrons du sucre pendant que les Français en achèteront. Nous fabri querons pendant que les Français se croiseront les bras. Et ainsi de tous leurs diaboliques calculs. Le paysage est beau, il'procure des satisfactions intimes qui influencent favorablement 1 esprit et le corps ? Tuons le paysage ! Reims, Soissons possèdent des •merveilles architecturales qui valent à la France une admiration et une fierté, des avantages moraux et matériels ? Détruisons, détruisons ! Tout ce que l'ennemi perd, c'est nous qui le gagnons. Voilà, nous l'affirmons, toute la- morale des destructions allemandes. Qu'on vienne, après cela, nous dire que les représailles sont immorales et injustes ! C'est le contraire qui est décevant et effrayant. Car que deviendrons-nous quand les Allemands nous auront tout détruit, auront fait le vide sinistre derrière eux et que nous aurons fait avec eux une paix sans représailles ? Ils nous donneront de l'argent ? Pourquoi faire ? Mangerons-nous cet argent ? Ou bien nous serviia-t-il à acheter au prix cher et en Allemagne ce dont nous aurons un urgent besoin ? Telles sont les pensées obsédantes qui ont occupé notre esprit pendant une longue randonnée dans cette région si riante et si belle de la glorieuse France que les; Allemands , de devoir l'abandonner, ont du pleurer de rage. (A suivre.) La Conférence de Stockholm Précaution nécessaire Le Berlingske Tidende de Copenhague estime que le gouvernement danois a intérêt a se dégager, au point de vue de la politique que doit observer un Etat neutre. Sous le titre : " Une politique extérieure privée le grand organe conservateur danois publie un article très remarqué dans lequel il est déclare que les menées à Pétrograde et à Stockholm de MM. Stauning, ministre d'Etat, et Borgbjerg, directeur du Social Demokraten, député de Copenhague, sont absolument contraires à la politique de neutralité du Danemark. Par leurs procédés inqualifiables, ces chefs socialistes de la majorité gouvernementale ajoutent un nouveau soupçon d'ordre politique à ceux qui pèsent sur l'attitude du Danemark dans le grand conflit mondial. Le Berlingske Tidende exprime l'avis que le Rigsdag (Parlement), dans sa prochaine séance secrète s'informera auprès du gouvernement sur cette affaire profondément regrettable et qu'il saura empêcher une intervention privée aussi dangereuse que compromettante pour la politique extérieure du pays. * * * Ceux qui vont On lit dans a Gazette de Lausanne (22 mai) : Nous avons parlé à diverses reprises du sieur Guillaume Mûnzenberg, président des jeunesses socialistes suisses, qui a péroré le 1er mai à la Maison du peuple de Lausanne. Mûnzenberg, dont les frères sont officiers dans l'armée allemande et ont même été décorés de la croix de fer, est lui-même réfractaire. Or,on nous mande d'Olten que Mûnzenberg aurait été délégué par le comité directeur du parti socialiste suisse à la Conférence de Stockholm et qu'il aurait traversé toute l'Allemagne sans être inquiété ! Voilà qui est pour le moins étrange ! Et n'aurait-on point affaire à un vulgaire agent provocateur? o—o Une collision à Saragosse A l'issue d'un meeting tenu -à Saragosse, une collision s'est produite entre alliadistes et germanophiles. La gendarmerie a dispersé les manifestants. Quelques personnes ont été contusionnées-. El Pais assure que cet incident a été motivé par le fait qu'une personne qui voyageait en tramway cria : " Vive l'Allemagne ! au moment où la voiture passait à côté des manifestants alliadistes. La foule assaillit alors le tramwav et le voyageur s'enfuit en toute hâte. C'est alors que la police intervint et que les manifestants furent dispersés.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods