La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 18 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zv2z/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ub ANNÉE. MARDI 18 MAI 1915. N°. 138. LA GRANDE GUERRE. — l'avance française continue—les troupes anglaises brisent les lignes allemandes — la situation en russie. — reprise de l'offensive en galicie. — un j zeppelin poursuivi et endom- , MAGE. s les nouvelles que nous recevons du théâtre «idental de la guerre sont de plus en plus ^ îtisfaisantes. ( Dans la soirée du 16, les Français prirent c 'assaut, dans les environs de Het Sas, une £ laison fortifiée par les Allemands, et sur la r ve est du canal ils s'avancèrent au-delà de la ^ remière ligne ennemie, firent 145 prisonniers j [capturèrent quatre mitrailleuses. g Autour de Lorette, un combat sanglante d'ar- llerie eut lieu et les Allemands y furent re- jj dusses quatre fois, laissant de ' nombreux r iorts sur le champ de bataille. c Dans la région de Lille, l'offensive anglaise intinue avec succès ; à Steenstraete, où le duc ç e Wurtemberg commande en personne les \ toupes allemandes, un violent combat s'est c •ncagtEntre Richebourg-l'Avoué et Festu- J tr:. où opère la première armée britannique, 1 Alliés viennent de remporter un succès j .calé. D'après une dépêche du maréchal t rench, l'armée sous ses ordres a brisé les c aes ennemies sur un front de plus de trois ( iomètres. Au sud de Richebourg, les troupes ( itanniques ont-pris d'assaut deux lignes suc- p •sives de tranchées sur un front de 800 c itres; à un kilomètre et demi plus loin une c tre attaque, effectuée de grand matin, leur c ra 1200 mètres de tranchées de première ne. Nos amis et Alliés poussèrent même 1 r avance de 600 mètres plus au sud par un r nbardement le long des tranchées aile- r ndes; sur ce point les Anglais traversèrent I route de Festubert à Quinque et avancèrent \ une distance de plus d'un kilomètre et t ai à l'intérieur des lignes allemandes. usqu'ici nous n'avions de nouvelles des I rations en Russie, que par les divers com- r niqués allemands et autrichiens; le com- a tiqué russe, qui avait été retardé par la t ipêtes- nous apporte aujourd'hui un peu de a lière. Il dit qu'à la suite de la concentra- c i de troupes allemandes considérables dans f aalicie occidentale le développement de c ance russe sur le front des Carpathes dans c districts de Mezo-Laboretch et de la passe szok fut arrêté en vue de s'assurer des lites pour envoyer des réserves sur le sec-• menacé; mais la troisième armée ne ré-t pas à arrêter l'avance ennemie dans le eur Cenzkovitza-Gorlitze ; d'impétueuses € !.re-attaques russes empêchèrent l'ennemi t :écuter son plan, qui consistait à broyer les es russes, et son action dut se borner à des I ques de front sur les positions de la troi- r le armée, qu'il occupa dans la suite. Le r nai la troisième armée au complet se dé- £ a sur la San, et en conséquence la ligne e fut réorganisée dans le but de permettre I années adjacentes de rectifier leur front à ç tour. J lais en même temps qu'elles abandonnaient < porairement leur action dans les CaTpathes troupes russes commencèrent une offensive c >uxeuse en Galicie orientale dans le but c lent d'a-Lléger la pression sur leur aile j che. Le résultat fut parfait; une grave lit© fut infligée aux Autrichiens sur le e ester, sur un front de deux cent quarante mètres. En cinq jours, à partir du 9 mai, Russes firent 20,000 prisonniers et forcèrent nemi à battre en retraite en désordre à era la Pruth. Le 14 mai, les canons à ;ue portée de Przemysl dispersèrent une i nne ennemie s'approchant par l'ouest et e infligèrent de fortes pertes. Dans les sec- f. s de la San et des Carpathes le calme règne "ésent. Sur la rive gauche de la Pruth les r richiens ont réussi à se maintenir dans la g on de Kolkmea, grâce à des renforts de i îations fraîches—les derniers éléments j t ils puissent disposer—mais le 14 mai les j ses occupèrent Nadvoma et Snyatin, et \ xmr-suivent toujours l'ennemi avec achar- j tent. ans les Dardanelles nos Alliés avancent ; relâche; le général Liman von Sanders a isféré son quartier général de Gallipoli à sto, et l'on rapporte qu'un .différend au-éclaté entre ce général et Djevad Pacha c 1 aurait accusé d'incapacité. Brouille dans t îénage, et tout profit pour nous! r a presse italienne commente avec ferveur j écision du roi Victor-Emmanuel de main-r M. Salandra au pouvoir; suivant 1' ea Nationa-le " le Roi aurait sauvé l'Italie. J )inion publique italienne est, plus que ja- . s, convaincue que la guerre est devenue 1 ritable, et de nouvelles manifestations se : produites à Rome en faveur de l'inter- f tion. A Trieste, une insurrection aurait r té samedi: la foule poussa des cris d' " A ^ l'Empereur ! A bas l'Autriche ! " îs " exercices " de la flotte aérienne aile- I ide continuent avec une régularité relative, f e fois, cependant", le Zeppelin qui est venu ^ ' une "reconnaissance" au-dessus de la a Ile fortifiée " de Ràmsgate, comme on dit à 1 lin, n'a pas réussi à s'en tirer à si bon 0 !pte. L'aéronat apparut au-dessus de e isgate entre une et deux heures, hier matin lissa tomber un grand nombre de bombes, * causèrent dés dégâts matériels et blessèrent ^ 3 personnes dans un hôtel. Mais, suivant communiqué officiel du Press Bureau, nd il arriva au-dessus de Eastchurch et de c stgate des avions partirent à sa poursuite 1 ïu'à hauteur du bateau-phare Westhinder. pleine mer du Nord, sur la côte belge. Au e de Nieuport, il fut attiaqué par une esca- 1 le de huit avions venus. de Dunkerque, qui 1 rent. sur lui et lui jetèrent des bombes; il i happa en prenant de la hauteur, mais il c pait derrière lui des colonnes de fumée et ï .'t perdu son équilibre ; on a des raisons de i ire qu'il est gravement endommagé, et que c comaiindant n'aura pas la croix de fer ! c •a révofte au Portugal est définitivement récrée; 67 personnes ont été tuées et 260 à ssées; suivant les dernières nouvelles une c Jiistie a été déclarée, et un gouvernement s ^îtivement; " national - sera formé. c LA VIE A ANVERS. l'hommage aux etats-unis.n ' d La profonde reconnaissance que tous les Selges, et les Anversois en particulier, éprou- v< ent envers la grande et généreuse Amérique n 'est. manifestée recemment sous une forme ussi touchante que solennelle à Anvers. u A l'école primaire supérieure de filles du S1 livage et à l'école primaire supérieure de gar- C( ons a eu lieu l'ouverture de l'exposition des a. bjets confectionnés par les élèves des écoles r£ nversoises à l'intention du peuple et spécialement des enfants américains. Les locaux b, taient ornés d'une façon superbe, avec une •rofusion de drapeaux américains et espa- C( nols. a. M. Diedriçh, consul-général des Etats-Unis, s£ l. Harry Tuck Sherman, vice-consul, et M. ^ lunt, délégué officiel de la " Commission for elief in Belgium," honoraient de leur présence je ette petite fête intime. Parmi les personnalités présentes on remar-uait MM. De Vos, bourgmestre, Desguin, Al-recht et Cools, échevins; Melis, secrétaire m ommunal, plusieurs conseillers communaux; rj tgr Cleynhens, curé-doyen de la ville; M. n; s chanoine Peeters, curé de Saint-Willibrord, irésident du Comité des écoles libres; Mon- c€ ?ns, député permanent; Schobbens, secrétaire e M. le gouverneur de la province d'Anvers; y îastelein, ff. président de la Chambre de & îommërce; Van Péborgh, sénateur ; Royers, dé-uté; Van Rensenbergh et Colyns, inspecteurs p; e l'enseignement; Alph. Bellernans, ainsi ^ u'un grand nombre de personnalités et de ie âmes. le M. Desguin, échevin de l'instruction pub- clique, rendit un tribut d'hommages à l'Amé- çc ique, qui a donné tant de preuves de sa géné- pi osité envers la Belgique. M. le bourgmestre )e Vos prononça, de son côté, quelques paroles t-ien senties. Puis M. Diedriçh, répondit en çc ermes émus. Après avoir visité l'exposition de la rue du et Êivage, les invités se rendirent à l'école de la al ue du Prince. Là un compartiment spécial ai vait été réservé aux élèves de l'école indus- m rielle. On y remarquait un joli vase fabriqué L u moyen d'un bloc de plomb, une brillante p] ouronne en argent avec inscription et un cof- tr ret en bois superbement fouillé. Tous ces ét bjets vont être envoyés à M. Wilson, prési- ra ent des Etats-Unis.—" La Belgique." B , zc petites nouvelles. ^ et A Willebroeck, à Londerzeel et dans les 1\ nvirons, les bouchers ont refusé d'abattre le a< étail .destiné aux troupes allemandes. ri A Londerzeel, une affiche exhortait le gi •euple à la prière pour la paix. Un certain d; lombre de jours d'indulgence est attaché à la el écitation d'une prière. Le document est D igné... von Bissing!! L: Le service du train de Hoogstraeten à G lysberger (Hollande) a été suspendu pour uinze jours, tant pour les Allemands que pour a\ 2s Belges. Défense était également faite aux la ivils de traverser le canal de Ryckevorsel. s'; A Hoogstraeten on ne peut plus se procurer le u beurre, ni de la graisse ni du lard; le savon la oûte un franc le kilo, le riz également; un ne ambon se paye 45 francs ! et Il reste en ce moment dans cette commune d' nviron 700 soldats allemands. de le cas dwelshauvers. fe* m M. Georges Dwelshauvers se débat comme fx« m diable dans un bénitier depuis qu'il a été xpulsé de l'Université libre de Bruxelles pour a\ voir assisté à un concert allemand. ra L'apôtre se retranche derrière sa mélomanie, d-£ iais ceux d'entre ses élèves qui se souviennent ét avent que tout comme son frère il a épousé di :ne Allemande et que, notamment, lorsqu'il ps irofessait le latin à l'Institut Gatti de Gamont ne l lui arriva trop souvent de remplacer sa ti< eçon par une conférence sur l'admirable n' dlemagne. af K le gout du confort. j® Un officier relate, dans une lettre à un ami, es détails très curieux sur l'installation d'une m ranchée allemande récemment conquise par cj€ ios troupes, et en -particulier sur celle d'une lutte souterraine :— eE " J'y ai trouvé les paperasses des locataires récédents, les Herren leut.nanten V..., W..., fu W..., et, sur les débris de la porte, un al Qsolent ' Eintritt verboten ' (entrée défendue), co 'es messieurs ne communiquaient avec leur ui ersonnel que par un guichet fermé à l'inté- ca ieur au moyen d'un petit vantail. Ils ne le oulaient pas être déranges dans leur installa- ti< ion confortable: lits de sangle sur fils de fer, ei: ioêle ronflant (je puis l'affirmer), fauteuil se liant, fauteuil laqué, tabouret avec tapisserie, ré ase en cuivre art nouveau—sans doute volé de ux alentours—deux chandeliers de cuivre, la ne grande glace, du reste en miettes, tout un pc ttirail de casseroles, deux tables de travail: le n somme, rien n'y manquait. " Ni M. S de Charlottenbourg, ni M. lo V.... de Cologne, ne détestaient les bonnes tic hoses. J'ai trouvé tout un panier de bou- ne ailles... vicies naturellement, dé bière Monin- d' er, de Karlsruhe, doppelmaerz (bière qi ouble de mars, c'était de saison); ils pl .'aimaient pas la bibine." qv de — Le correspondant de Flessingue de co "Indépendance" télégraphie qu'un Zeppe- Al in a été attaqué mardi aux environs d'Alost sa ar une flotille de douze aéroplanes alliés. Le et irigeable touché par plusieurs balles fit ex- qi losion, et s'abattit soudain d'une altitude de d' nille mètres. Tout l'équipage de trente- pa uatre hommes a été tué et le dirigeable est, ne omplètement détruit. le; — Le passage de la mission militaire belge té Varsovie, dit " Polonia," a donné prétexte à ra e nombreuses fêtes, organisées par les repré- ba entants de la société polonaise en l'honneur ré u général, de Witte et du baron de Ryckel, sa les naturalises vont protester. L'effroyable CTime commis par les autorités ivales, militaires et politiques de l'empire Allemagne sur les quinze cents passagers vils du " Lusitania " n'a pas seulement pro-)qué des mesures sévères contre les vingt ihe sujets allemands et autrichiens qui con-nuaient à jouir, sur le territoire du Royaume-ni, d'une liberté presque complète et fai-tient toujours, dans cent et un métiers, une uicurrence acharnée aux Anglais, il a aussi nené un curieux geste de la part des natu-.lisés germaniques en Angleterre. Après neuf mois d'une guerre atroce, déli-irément provoquée par les dirigeants de Pots-im, unanimement appuyés, soutenus et en-luyagés par toute la population de l'empire, )rès la violation de la neutralité belge, l'as-ssinat d'un innocent petit pays accompagné ?s pires^ infamies, après les gaz asphyxiants les crimes des pirates de Wilhelmshafen, s naturalisés allemands en Angleterre ont cru >n, enfin, de s'émouvoir, et de préparer par voie de la presse, un meeting où ils protes-ront solennellement " contre les inhumaines éthodes de guerre" employées par les auto-tés d'un pays où ils ont eu " l'infortune de litre." Nous ne ferons pas aux organisateurs de tte manifestation l'injure de mettre en doute spontanéité de leur geste, ni de croire que ndignation populaire qui vient de chasser ms les camps d'internement les non-natura->és et de provoquer le sac de propriétés ap-irtenant à des sujets allemands puisse avoir fluencé en rien leur résolution de donner à i ur pays d'adoption une preuve publique de j ur loyalisme. Nous nous permettrons cepen- ; int de les mettre en garde contre des soup-ns que pourrait faire naître la forme de leur otestation. Le grand public se montre, et avec, semble-1, quelqu'apparence de raison, assez soup-niieux à l'égard des Allemands naturalisés. Tout d'abord, il est effrayé de leur nombre, de la facilité avec laquelle les Allemands >andorment les liens légaux qui les unissent 1 pays où ils sont nés. Ils diffèrent vive-ent, en cela, de la plupart des autres peuples. îs Anglais éprouvent pour leurs origines la us grande fierté, et beaucoup d'entr'eux, ansplantés depuis de longues années en terre rangère, n'hésitent pas à dire qu'ils croi-ient se diminuer en les reniant. Quant aux îlgés, il suffit de rappeler l'exemple de Hou-au, ancien président de l'Académie Royale ; Belgique, qui, au cours d'un long séjour ix Etats-Unis, se vit offrir le poste important largement rémunéré de gouverneur de Uabama. Houzeau le refusa parce que son reptation impliquait sa naturalisation amé-saine. Et cependant, à cette .époque, la Bel-que n'avait pas pris place au cinquième rang tns l'ordre des puissances 'économiques. Mais le était déjà la patrie de Rubens, de Van y*ck, de Jordaens, de Van Eyck, de Juste pse, de Mercator, de Vésale, de Stévin, de ^ netelet. Le public met aussi en regard de la facilite ; ec laquelle les Allemands se font naturaliser profonde répugnance qu'ils éprouvent à issimiler les mœurs de leur pays d'adoption, soin jaloux avec lequel ils cultivent leur ngue dans le cercle de leur famille, les liems imbreux et étroits qui les unissent entr eux avec leur contrée natale, la création églises, d'écoles, d'associations allemandes tout genre dont les naturalisés sont sou-nt les protagonistes, l'ardeur avec laquelle, ,ns les pays neutres—voyez l'Amérique !— ; Allemands défendent, par tous les moyens, ême les plus odieux, la " cause " de leurs ires-bandits. Les Belges, en particulier, se rappellent ec amertume l'attitude des Allemands natu-lisés. Tous étaient arrivés en Belgique aivres et souvent besogneux, tous avaient 2 reçus chez nous comme des frères, intro-lits dans les meilleures familles, et la plu-,rt du temps traités avec plus d'égards que s propres nationaux. A de très rares excep->ns près, cependant, aucun de ces Allemands était devenu véritablement belge. Tous achaient dans leur salon le portrait du liser, tous allaient à l'église allemande, et îrs enfants, belges de naissance cependant, îquentaient l'école allemande, et parlaient ieux l'allemand qu'aucune de nos deux ngues nationales; plusieurs d'entr'eux, âme, souscrivirent au fond de guerre qui vait financer l'agression du pays dont ils aient adopté l'étiquette et où ils s'étaient richis ! L'attitude de ces naturalisés à tous égards t lamentable. Savaient-ils que la Belgique lait être complètement envahie et qu'une urageuse protestation devait les mettre dans Le position fausse? On pourrait le croire, r ils n'eurent pas un mot .de blâme pour îrs anciens compatriotes. A Anvers, en par-:ulier, où ils étaient fort nombreux, ils rent deux mois pour se faire entendre. Ils turent énergiquement et quand, enfin, notre iuit national étant investi, on prit le parti les expulser, ils mirent en jeu, de la façon plus scandaleuse, toutes les influences, pour uvoir, aurait-on dit, attendre à domicile vainqueur ! C'est pourquoi, devant ces faits, devant la . Dernburg qui permet, grâce aux imperfec-ins de nos lois, à un Allemand naturalisé, de pas renoncer complètement à son pays DTigine, c'est pourquoi, disons-nous, il faut e toute protestation de naturalisés soit comète, absolue, irrévocable. Il ne faut pas .'ils s'élèvent seulement contre des procédés guerre qui, lorsque la vérité pourra être nnue en Allemagne, seront répudiés par les lemands eux-mêmes. 11 faut qu'ils renient ns ambages toute l'attitude des dirigeants du peuple allemands. Il faut qu'ils disent e l'Empire germanique fait une guerre agression et de conquête, délibérément pré-rée et préméditée; que la violation de la utralité belge fut un crime abominable; que j atrocités allemandes, attestées par les noins les plus sérieux et confirmées par le pport Bryce, placent l'armée allemande au n de l'humanité; il faut qu'ils entendent [judier d'une façon définitive l'Allemagift; et séquelle et qu'ils- affirment .enfin être -de LES INTENTIONS DE L'ALLEMAGNE. l'occupation de la belgique et des departements français, d — ç Sous ce titre, M. Fernand Engerand publie d dans le " Correspondant" un article très docu- h menté, où il s'efforce de démontrer que toute l'industrie allemande s'était formée sur la con- h struction mécanique, et que pour atteindre son e apogée, elle manquait de minerai de fer:— " Survient la guerre, dit-il, l'Allemagne ^ cherchaitrelle par là les moyens de s'assurer l'hégémonie mondiale? Visait-elle les Etats- ^ Unis derrière les peuples contre qui elle s'était c mise en lutte? D'aucuns l'affirment, et leur c raisonnement est impressionnant; faute de pré- ^ cisions encore impossibles, on peut noter quelques coïncidences qui sont matière à de sé- ^ rieuses réflexions. " Assurément l'occupation de la Belgique et ^ de nos départements du Nord répond à un plan stratégique bien arrêté. Comme nous l'avons g déjà fait observer, l'Allémagne coupait ainsi d la France de ses approvisionnements de houille et de fer, puisque à lui seul le bassin du Nord ^ fournissait les trois quarts de notre production p houillière, que quatre-vingt-quinze hauts four- v neaux sur cent vingt-sept se trouvent dans les A départements de Meurthe-et-Moselle, du Nord a efc du Pas-de-Calais, qu'en 1912 le elistrict de l'Est donnait 17,12o,531 tonnes de minerai sur ti les 19,160,407 où se montait notre production n nationale; c'était bien là le moyen le plus sûr d de terminer rapidement la guerre. 1' " Mais, dans sa pensée et les choses marchant à son souhait, peut-être une telle prise L était-elle plus qu'un gage et son intention de c garder un tel territoire très décidée. a " Une telle conquête, en effet, eût donné à l'Allemagne une population presque égale à li celle des Etats-Unis. Augmentées des mines n de la Belgique et du bassin du Nord, ses mag- p nifiques réserves houillères pouvaient se per- r: mettre une production presque comparable à ri celle de l'Amérique. En 1912, les Etats-Unis ti produisaient 55 millions de tonnes de minerai : P si l'on additionne la production à cette date.de l'Allemagne et cene de nos gisements de l'Est, a on a plus de 47 millions, et si l'on fait le même calcul pour la fonte et l'acier, on trouve que Sl les productions réunies de l'Allemagne et des territoires actuellement occupés par ' elle donnent un chiffre presque ;.égaj à celui des 1< Etats-Unis. p " Au point de vue rnétallurgique, l'Allemagne e se serait trouvée mise, d'un coup, presque au niveau des Etats-Unis: elle pouvait tout au d moins engager la lutte et avec d'autant plus ^ d'assurance qu'elle tenait enfin, avec la mer, n les portes de l'exportation. r ' Pour le fer, comme pour le reste, c'eût été q l'hégémonie mondiale: mais le rêve était trop cl beau...." li AU PAYS WALLON. nouveaux incidents. c M. Victor Ernest, député suppléant de ^ Charleroi, envoie aux " Nouvelles " de Maes- d tricht ce récit intéressant des derniers procédés allemands en Belgique:— a Un incident s'est produit dans les premiers jours d'avril, qu'il y a lieu de signaler particu- lièrement. A l'arsenal de Luttre se trouvent 11 89 machines des chemins de fer belges, qui 21 furent, avant l'invasion, mises hors d'usage. e Des ouvriers allemands furent chargés de les c< réparer. Vainement d'ailleurs: ils ne parvin- ,, rent pas à les remettre en état. Les Boches firent appel aux ouvriers, habitant la plupart ?■ Luttre et Pont-à-Celles. Us offrirent des u salaires très élevés: 12 à 15 francs par jour. Nos braves ouvriers refusèrent l'argent des ennemis; ceux-ci recoururent alors aux menaces, mais sans plus de succès. g( " D'où la fureur teutonne éclata. Les ouvriers belges refusaient de travailler, pré- 0 tendirent-ils, parce qu'ils étaient payés par l'Etat belge. Il suffisait de trouver les inter- s' médiaires, ceux qui payaient les salaires. On ei arrêta en deux jours trente-sept personnes, p dont les bourgmestres, secrétaires communaux, S) curés et vicaires des deux communes, un con- j seiller provincial, des contre-maîtres, etc. t-Tout ce monde fut parqué pendant trois jours dans des compartiments de chemin de fer, en g gare de Luttre. Défense de communiquer u entr'eux ou avec l'extérieur. Une triple rangée h de sentinelles veillait à l'exécution de l'interdiction. Après des interrogatoires sans fin, on 1' relâcha la plupart d'entr'eux. Mais ce fut " pour étendre le rayon d'action policière jusqu'à s: l'arrondissement de Nivelles. MM. de ri Lalieux, bourgmestre de Nivelles; C. de Burlet, bourgmestre de Baulers; Van Hamme, com- g missaire d'arrondissement, et plusieurs autres r< personnes furent arrêtées, toujours pour la même affaire." A Et M. Ernest conclut fort bien : li "Je ne sais si, depuis, il y a eu des mises en p liberté, ni si la police allemande a trouvé un fait lui offrant un semblant de justification à c ces atteintes portées à la liberté de nombre de v nos compatriotes. n " Mais ces messieurs s'en moquent. Us d continuent à donner aux populations un avant-goût du régime prussien. Nous ne pouvons 1£ que les en remercier,, car ils démontrent ainsi v à tous nos compatriotes combien il est néces- ^ saire que tous ceux qui savent tenir un fusil ^ aillent faire leur devoir au front et participent ^ vigoureusement a la grande lutte." a o cœur et d'âme avec les Alliés dans la lutte r( terrible où ceux-ci défendent les intérêts supé- s: rieurs de l'univers contre les forces déchaînées de la barbarie. q 8'i la protestation des Allemands naturalisés a n'est pas cela, ils justifieront plutôt qu'ils ne le détruiront les soupçons que les actes de la p grande majorité d'entr'eux ont fait naître et fi que leur lon& silence a.paru confirmer, a LA PRISE DE CARENCY. un recit officiel. Nous empruntons au rapport officiel fran-ais les détails suivants au sujet de la prise e Carency, qui marque pour nos Alliés fran-ais une étape considérable dans la reconquête u territoire occupé. Le récit commence par . capture du bois de Carency:— Les ordres pour ce jour-là. qui prévoyaient ) resserrement de l'investissement, furent sécutés à la lettre. Les unités établies en bordure de la route arency-Souchez se portèrent droit au nord. Iles atteignirent en quelques heures le bois e Carency, à l'est du village et après un dur >mbat, elles réussirent à s'y maintenir. Dès 3 moment, l'ennemi perdait la faculté d'uti-ser les boyaux conduisant vers Souchez. La Toute d'Ablain lui restait, mais déjà se ^serraient les deux pinces qui bientôt allient la couper. Nous avions, il est vrai, pour fermer notre t-reinte, un gros effort à faire. Notre but était, par deux attaques conver-mtes partant l'une de l'est, l'autre de l'ouest, 'enfermer dans un cercle étroit les défen-mrs de Carency. Mais, partant de l'est, nous încontrions sur notre route un mamelon oisé, la cote 125, organisée par l'ennemi, artant de l'ouest-, nous nous heurtions à une aste carrière, profonde de 80 mètres, où les llemands avaient organisé un fort complet vec des casemates et des abris-cavernes. L'affaire promettait d'être chaude et les •oupes se battaient depuis trois jours et trois uits. Un régiment de renfort fut mis à leur isposition. Le mercredi, dans l'après-midi, opération se déclancha. L'attaque de droite, bien servie par l'artil-;rie, qui anéantit trois compagnies sur la 3te 125, triompha assez vite de la résistance llemande. L'attaque de gauche eut plus de mal avec 1 carrière, mais les hommes étaient littérale-lent enfiévrés de la volonté de vaincre. Au rix de pertes sérieuses, mais non pas supé-eures à l'importance du résultat, elles cou-mnèrent les pentes et envahirent l'îlot ouest, indis que dans l'îlot est nos progrès se précisaient aussi. L'ennemi avait résisté depuis deux heures vec une opiniâtreté remarquable. U est à ce moment 17 h. 30. Un cri part )udain de notre tranchée:— — Mon capitaine, ils se rendent ! Effectivement, à trente mètTes, des mains se ivent; puis des mouchoirs s'agitent et peu à eu, sur le parapet, apparaissent des silhou-ites d'Allemands. Peut-être les éléments qui tenaient le nord -i village ont-ils pu retraiter vers Ablain? tais ceux qui tenaient le sud et le centre 'ont pas osé risquer ce mouvement aventu-îux et, dans la prairie trouée de marmites, ui sépare les deux tranchées, les voilà qui escendent, bras ballants et le sourire aux ivres avec des cris : " Kamerad ! Kamerad ! " \i tous les accents de Bavière, de Saxe et le ade voisinent dans un concert guttural. Tout à coup, la file s'arrête au garde-à-vous. t sous l'œil narquois de nos poilus, les offi-ers allemands débouchent à leur tour, es->rtés de leurs ordonnances. Ce que dure ce éfilé, de boyau à boyau, vous le concevrez en mgeant que plus de mille Allemands se ren-snt en ce point. Us sont introduits dans nos tranchées qu'ils pprécient en connaisseurs. Devant un appui 2 tir, un grand diable roux ne résiste pas à t tentation d'esquisser le geste du tireur et résume son impression en disant: "Ausge-îichnet," ce qu'un chasseur traduit aussitôt i disant: " Tu la trouves rien bath, hé, mon )lon? " La procession continue et s'égrène jusqu'à issue des boyaux. Ces hommes sont fati-ués, mais pas débilités, résignés, mais hos-les. On leur fait suivre la voie ferrée et une sure après les voilà tous parqués au poste de )mmandement. Le's officiers se détachent: raides, claquant is talons, ils passent devant le général. On ; renseigne. — Qui est-ce qui commandait? demande un licier français. Légère hésitation, puis finalement un colonel avance. Ses explications sont confuses. U >t arrivé le matin; mais il ne commandait as. Sans doute ne tient-il pas à attacher )n nom à notre victoire. 11 parle du général 'un air navré. Un autre questionne: "L'a-on retrouvé?" Puis, un silence gêné. Des propos échan-îs, il semble résulter qu'il y avait à Carency n général de brigade à qui il est arrivé mal-eur. Tué? Blessé? Quelques-uns donnent leur impression sur attaque. Elle se résume en deux phases: VoJre tir a été mathématique. Vos fantas-ns sont venus si vite qu'on ne pouvait pas îsister." Cet hommage de l'adversaire couronne la oire des "poilus" qui ne se lassent pas de îgarder le lourd troupeau des captifs. La nuit vient, on pousse en avant, droit sur blain-Saint-Nazaire. Qu'allons-nous trouver i-bas? Si les Allemands ont de l'audace, ils auvent y tenir encore, mais c'est risqué. A ce moment, un grand feu éclaire la nuit: est Ablain qui brûle. Les " Boches " s'en mt. Deux heures, après, à la suite d'un der-ier combat, nous avons tout un régiment ms le village. L'ennemi tient encore quelques.maisons de , lisière est. Possession précaire et qui nous ludra de nouveaux prisonniers, car en même :mps, plus au nord, les unités voisines îhèvent de nettoyer les hauteurs de Notre-ame-de-Lorette.Au petit jour, l'affaire est terminée. Nous /ons tout Carency et tout Ablain, sauf cinq î six maisons. Nous tenons le bois de Ca-:ncy et le bois de la cote 125. Le grand lillant allemand est à nous. Dans' cette seule région, nos prisonniers des jatre jours sont au nombre de deux mille /ec canons, obusiers, lance-bombes, mitrail-uses, fusils, obus, cartouches, matériel télé-honique. Et, dans le matin gris, qu'une pluie ne assombrit, la joie fait battre tous les eurs. MONITEUR BELGE. des 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15 mai. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. Le Roi a reçu la lettre pax laquelle Son Excellence 1« Général Vilbrun Guillaume Sam a notifié à Sa. Majesté son élection à la. Présidence de la République d'Haïti. MINISTERE DE LA GUERRE. " ARMEE. Réintégration. Par arrêté royal du 3 mai 1915, le lieutenant de réserr» Rrule, H.-A.-E., du régiment de^ grenadiers, qui avait cessé de la,jre partie du cadro de réserve pour cause de. blessures ou d'infirmités provenant des fatigues, accidents ou danger du service militaire, est réintégré dans le cadre de rc.~eiva a la date du 3 février. 1915. MINISTERE DE LA JUSTICE. * Organisation judiciaire. Un arrête royal du 9 mai porte:— Vu l'interruption des communications entre la commune de Caeskerko et la ville de Dixmude, siège de la Justice ds paix, la commune de Caeskerke est rattachée temporairement au ressort de la Justice de paix de Furnes. MINISTERE DE L'INTERIEUR. Commissaire do police.—Nomination. Un arrête royal du 1 mai, 1915, nomme M. Thys, Joseph, en qualité de commissaire de police de la ville de Furnes, arrondissement do Furnes-Dixmude, le charge de^ fonction# d officier du ministère public près lo tribunal de police du. canton et fi*e son traitement. MINISTERE DES FINANCES ET MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DES TRAVAUX PUBLICS. Compagnie des Installations Maritimes de Bruges. Par arrêté royal du 29 avril, 1915, le mandat d'admini*. trateur de la Compagnie des Installa-tions Maritimes da .Bruges conféré par arrêté royal du 9 avril, 1914, a MM. Brondeel, A., ingénieur des Ponte el. Chaussées, et Grisar, A , armateur a Anvers, président do la Fédération Maritime, est renouvele pour un terme de six aunéu>. AVIS OFFICIELS. Publications Légales. Ministère des Affaires Etrangères. Blocus de la côte du Cameroun. Le blocus de la côto du Camçroun a été établi Dar la flotte anglo-française à ]>artir du 23 avril, k minuit. Le blocus s et>end, lo entre l'embouchure de la rivière Akwavafc latitude 4deg. 41min. Nord, longitude 8dcg. 30min. Est et 1 embouchure de Bimbiacro-k, latitude 3deg. 58min. Nord lonKitiide 9deg. 18min. Est; 2o entre l'embouchure de la rivière Sanaya, latitude 3deg. 55min. Nord, longitude 9dej;. 9^ln'-51 •' V embouchure de la rivière Camj>o, latituue 2deg. 21min. Nord, longitude 9deg. 50min. Est. 011 ueutres ont eu jusqu'au dimancha 25 avril a minuit, pour quitter la zone bloquée. MINISTERE DE LA GUERRE. Avis. . ^ P?rt? » la- connaissance du public qué la envois da fonds destines aux militaire* doivent eo laire à l'interren-™4 émigrations des poster, au moyen de bons ou Fe^dteur qUC ° PaiS' allié OU Dcutrc' °ù réside Les personnes qui ne connaîtraient pas l'adresse d« mili- J;?xque^ dœirent faire ]>arvenir des fonds pour- 4 ce ™et'en s'*dre»"-6 ECHOS. Une Conférence sur la Musique au Cycle d'Art Belge. Pour rappel: aujourd'hui mardi, à trois heures, 1€ compositeur Louis Delune parlera à «Vu ^oup^ Gallery," 5, Regent-street, des Chants populaires, essence de la musique moderne." Des exemples musicaux corseront l'intérêt de cette conférence. Interprêtes: Mme Jeanne Froinont-Delune, violoncelliste, et Mlle De Vrin, la brillante cantatrice dont nous avons déjà eu l'occasion d'admirer la très jolie voix. La séance sera présidée par M. Paul Lam-botte, directeur des beaux-arts en Belgique, qui depuis le commencement des hostilités se dévoue âux intérêts de nos compatriotes. L'ANGLO-BELGIAN TRADE REVIEW Le premier numéro de 1' "Anglo-Belgian Trade.Review," organe de la guerre au commerce allemand, vient de paraître. A titre exceptionnel -et de propagande, on peut se procurer un exemplaire à notre bureau contre six pence. Ce premier numéro présente un intérêt considérable en ce sens qu'il fournit déjà aux Belges comme aux Anglais des indications générales sur la direction de leurs efforts. A noter la statistique générale des importations allemandes en Belgique au cours de ces trois dernières années. On s'abonne 6sh. l'an, Stamford-street, 29, Londres, S.E. —r Le 15 mai, la flotte russe de la mer Noire a détruit quatre steamers transportant du charbon, ainsi que deux remorqueurs et vingt voiliers turcs. Le bombardement par la flotte de Kefkine, Eregli, et Kilemale a causé de grands dommages aux forts de ces localités. — Une dépêche de Bucarest au " Corriere délia Sera " annonce que le croiseur allemand "Breslau".a coulé le steamer bulgare " Varna " au cours de son voyage de Sulina à ce dernier port. Le vapeur anglais "CaTling," qui avait quitté Varna deux heures plus tôt, réussit à s'échapper. on demande des ouvriers dans le royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges'' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans les'industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des poste» de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles do réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à'Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych " Skating'. Rink (hommes) ou à 60, Great MaTlborough-street; W.C. (femmes). annonces! 9 pence la ligne.—Joindre le montant au* ordres, s.».* C GUILLAUME, JULIETTE, est recherchée par 3T Octavie, rue d'Argilo Anvers, pour communication importante. Habite actuellement, 111, Helmersstraat, Amsterdam, Hollande. L~è~MÀISON SËVERIN FRERËSTdëTBruxelles, fournisseur attitré de L.L.M.M., le Roi et la lieine des Belges, a l'honneur de faire part à sa c lientèle qu un de ses coupeurs so tient à sa disposition, 7, Maddox-street, W., dans les locaux de la maison Robinsou, McBaui. TéL, Gerrard 4555. • ■ ' ON demande, dans famille belge 4 personnes, servante cuisinière fille de quartier et femmo d« chambre pour s' occuper bébé de 0 moih.—Sc présenter jusqu' à 2 heures ou après 7 heures, Chambre 566, De Keyeer Royal Hôtel, Victoria Embankment. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d employé!, qui ne visent qu'à leur escroquer do l'argent. Ne rereea d« cautionnement ou do garantie qu'arec lcâ rclercnccs lot plu» ftérieusoiJ

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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