La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 29 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 30 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5q4rj49p0b/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENKY tEOir: GUQ CBRTIMK «ÔUAID^I VU r CE MIT M ÎJrrSiii i dix cmmiaii PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkoae : Holbor» 21 [ 3 mois 9 *hi Abonnements : j 6 mois 17 sh. I 1 an 33 «h. 25*B ANNEE MERCREDI 29 MAI 1918 No. 149 LA GRANDE GUERRE I "Nach Paris!" Attaque allemande sur l'Aisne Sanglant échec ennemi sur la Lys Mardi midi. La troisième phase de la grande offensive illeaande de 1918 sur le front occidental a nmmencé lundi matin à la première heure. Contrairement à certaines prévisions, l'atta-,11c principale ne s'est pas produite sur le foatde l'offensive du 21 mars entre La Fère ■tArras, mais immédiatement à l'est et sur le irotongement de ce front, entre Soissons et ieims, et a été confiée aux troupes du Kron-rrmi sous les ordres des généraux von Belovv et von Boehn. L'objectif lointain de cette nouvelle atta-]«e est sans l'ombre d'un doute Paris. Les Allemands veulent agrandir le saillant qu'ils «it créé à la suite de leur offensive d'équinoxe it dont la face sud est marquée par Montdi-fcr, Lassigny et Noyon ; ils espèrent remonter la vallée de l'Oise, forcer l'Aisne, atteindre de «niveau la Marne au sud de Reims et pousser tars lignes, sinon jusqu'à forcer un abandon le la capitale elle-même, du moins assez près le ses portes pour la soumettre à un bombar-itment à portée utile. Evidemment, l'exécu-lion d'un tel plan peut comprendre des détails ('exécution variant à l'infini, mais nous ne serons certes pas loin de la vérité en considérant fes phases que nous indiquons comme l'idée le derrière la tête d'Hindenburg et de Luden-dorff.Après une journée de combats les Allemands, il faut le reconnaître, ont obtenu cer- Iiins résultats qui n'ont pourtant aucune im-ortance stratégique. Ils prétendent avoir re-ris la crête célèbre dite Chemin des Dames et voir atteint l'Aisne, au moins sur certains [points. Il est difficile de vérifier ces assertions, les communiqués alliés ne donnant que des indications topographiques très vagues. On sait ((pendant que lundi soir des détachements allemands avaient atteint la vallée de l'Aisne à Pontarcy, c'est-à-dire à environ huit kilomètres de l'ancien front. La contrée boisée et valonnée située entre poissons et Reims et qui est le théâtre de la nouvelle attaque a déjà été marquée, on se le rappelle, par des combats historiques. C'est là qu'au printemps de 1917 le général Nivelle lança la grande offensive française en conjonction avec de fortes attaques britanniques sur la Somme et contre la crête de Vimy. Les Français atteignirent le Chemin des Dames, biais au prix de gros sacrifices et une manœuvre politique priva le vaillant commandant du fruit de sa victoire. En octobre dernier, une opération à objectif limité permit aux Français de prendre pied sur le plateau de Malmai-M, sur la route Soissons-Laon, et de pousser jusqu'en vue de cette dernière ville, centre stratégique de toute première importance. Cet fchec força l'ennemi à abandonner ses dernières positions du Chemin des Dames- et à repasser l'Ailette, dont la vallée est entièrement dominée par la crête. L'attaque allemande de lundi fut dirigée contre trois secteurs principaux. Des troupes britanniques occupaient un front de 25 kilomètres sur un saillant vers Reims, à travers 1 Aisne, entre Craonnelle et Bermirécourt. La ûoily Chronicle suppose que ces troupes Étaient fatiguées et qu'elles occupaient ce secteur " calme " en position de repos. Toujours est-il que si la droite britannique tint bon sous 'f très violent bombardement d'obus à gaz et les vagues d'infanterie appuyées par des tanks, la gauche céda et dut se retirer sur une seconde ligne de positions préparées. Au long du Chemin des Dames, l'attaque demande se déroula avec une grande vigueur |jr un front de plus de 40 kilomètres entre 'auxaillon et les confins de Brimont. Le com. "uniqué français parle des " masses enne-""es " et dit qu'elles " poussèrent en avant ", Probablement en vagues denses et nombreuses, " sans égard à leurs pertes ". Et il Ajoute : "Les troupes anglo-françaises, en whelon, se retirent méthodiquement et en liai. 9,11 parfaite, faisant payer l'ennemi très cher P°ur son succès initial inévitable et assurant P3r leur résistance pouce par pouce l'emploi ™cace des réserves." " est difficile de déterminer où s'arrêtera 'retraite et de savoir si les Alliés pourront ®'endre avec une chance de succès la ligne «au de l'Aisne, pourtant relativement forte, Puisque la rivière est doublée d'un canal. Il fet évident cependant que le général Foch Poursuit sa tactique prudente, qui ne laisse PW à l'imprévu, et qu'il n'engagera pas ses rieuses réserves sans être assuré que les cnfices nécessaires seront compensés par des Jvantages sérieux. Les observateurs attentifs des événements i ""aires savent que toute attaque dans la-1 entre un élément de surprise donne "jours certains résultats initiaux pour la ule et unique raison que l'assaillant peut concentrer rapidement une" masse de choc sur un secteur particulier de la ligne où, à ce moment, il dispose d'une supériorité temporaire en effectifs et en matériel, contre un adversaire qui ne peut lui opposer qu'une résistance moyenne. Les premières journées d'une telle attaque ne peuvent donc être considérées comme décisives et il faut attendre, pour en juger, de la mise à exécution de nos mesures défensives. Ce qui est très important c'est que sur l'Aisne, les Alliés ne se battent pas " le dos au mur " comme à Amiens. Ils peuvent céder du terrain pour éviter des pertes ; ils ont les entournures libres. Ce fait comptera. Ajoutons que, comme le fait observer le général Maurice, le commandement allié doit se montrer fort prudent dans la mise en action de ses réserves. Le gros de l'armée allemande reste concentré devant Amiens et l'ennemi, grâce à la conformation du front, peut déplacer ses troupes beaucoup plus rapidement que le général Foch. Il est possible (mais improbable à notre sens) que l'offensive sur l'Aisne ne constitue qu'une diversion destinée à détourner sur le secteur menacé des masses alliées importantes, dont l'absence sur le front d'Amiens laisserait les mains libres à Hinden-burg. Dans la phase présente de la lutte, où il s'agit surtout de tenir en attendant l'intervention de l'armée américaine, cette considération à son prix. L'attaque allemande sur le front de la Lys doit être considérée comme une diversion en force destinée sans aucun doute à " occuper" le commandement allié et ne constitue probablement pas une opération de premier ordre. L'ennemi attaqua sur un front assez étendu entre Locre et Voormezeele, dans l'intention sans doute d'atteindre le Scherpenberg et les pentes du mont Rouge. Il échoua du reste presque complètement. Les Français, qui paraissent avoir repris tout ce secteur, opposèrent aux troupes d'assaut une résistance invincible et leur infligèrent de fortes pertes. Au sud de l'étang de Dickebusch, les Allemands paraissaient encore occuper lundi soir quelque huit cents mètres de la première ligne française, mais sauf imprévu, ils ne pourront s'y maintenir. Ils ont perdu en tout cas une grosse centaine de prisonniers. On lira d'autre part la belle résistance offerte par les Belges aux tentatives allemandes ; elle détournera sans doute Hindenburg de toute action sérieuse contre nous. Les Alliés ont pris sur la ligne qui couvre la côte de fortes mesures défensives et nous croyons que, de ce côté, on peut considérer la situation avec une grande confiance. Dimanche, les aviateurs britanniques ont descendu six machines allemandes, et ont bombardé les environs d'Armentières et de Fricourt. Lundi, en plein jour, ils ont attaqué la gare de Bensdorf, au sud de Metz. Dans la nuit du 22 au 23 mai, les aviateurs navals ont lancé près de trois tonnes de bombes sur les bassins de Bruges et attaqué Zeebrugge et Ma. riakerke (Ostende). Les admirables Alpins de l'armée italienne ont enregistré un beau succès dans les hautes passes montagneuses au nord d'Adamello, entre le lac de Garde et la frontière suisse. Malgré une violente opposition, ils ont occupé le col important de Monticello et les pics qui le surplombent, capturant 870 prisonniers, 12 canons, 14 mortiers de tranchée et 25 mitrailleuses. Les Autrichiens éprouvèrent de fortes pertes. Le transit de sables et graviers allemands par la Hollande à destination du front allemand a repris. Ce fait ne laissera sans doute pas l'Angleterre indifférente. L'Izvestya, l'organe officiel des Bolchévis-tes, repousse, comme il fallait s'y attendre, les avances du président Wilson proposant de reconnaître le gouvernement maximaliste à condition que celui-ci demande l'aide armée des Alliés. La Russie, dit VIzvestya, est en état de paix avec l'Allemagne et ne pourrait invoquer l'aide des Alliés que dans le cas d'une nouvelle (?) offensive germanique. Si les Alliés veulent intervenir, qu'ils offrent à la Russie une aide économique — des vivres sans doute pour ravitailler les Boches ! o o Le ravitaillement de la Belgique On annonce qu'un chargement de dix mille tonnes de farine a été expédié immédiatement d'Angleterre en Hollande pour être, de là, envoyé en Belgique. Tout permet d'espérer que l'on disposera bientôt du tonnage nécessaire pour assurer le ravitaillement régulier du pays envahi. La politique belge Nous croyons savoir que M. Coore-man, ministre d'Etat, prendrait un portefeuille dans le Cabinet belge. * * » Les parlementaires belges se réuniront le 11 juin à Paris. o o Le travail forcé derrière le front Le gouvernement belge vient d'adresser aux puissances signataires des conventions de La Haye une protestation contre les procédés indignes dont sont victimes les malheureuses populations belges que l'occupant condamne à travailler au service de l'armée ennemie, voire derrière le front, dans des conditions d'hygiène déplorables. On sait que même des enfants en âge d'école ont été employés à ces travaux, o o ■ ■ Le bombardement de Paris reprend Paris, 27 mai.— Après un silence qui dura exactement trois semaines, Paris a de nouveau été bombardé lundi par les canons à longue portée. "Grosse Bertha" s'est fait entendre à partir de 6 heures et demie du matin. Les coups se succédèrent de quart d'heure en quart d'heure. Il y a jusqu'ici vingt-quatre victimes. Nous apprenons d'autre part que dans la nuit de lundi à mardi, dix "gothas" ont effectué un nouveau raid sur la capitale française. o o La conquête de la Finlande Elle fournira 100.000 soldats i l'Allemagne Copenhague, 25 mai.— L ' Aftenblad de Bergen apprend de bonne source que, d'après l'accord commercial entre l'Allemagne et la Finlande, l'Allemagne acquiert le contrôle économique de la Finlande pour une période de vingt années, et que des capitaux allemands seront placés dans un certain nombre de fabriques finnoises, particulièrement celles qui peuvent produire des articles d'exportation pour la Russie. La Finlande doit aussi conclure une alliance défensive avec l'Allemagne et lever une armée de 100.000 hommes qui sera à la disposition de l'Allemagne si la Russie renouvelait ses attaques pendant la guerre. Des officiers allemands seront nommés instructeurs dans les écoles militaires- Le général Mannerheim a protesté vivement contre cet accord.— Exchange. 1 Note.— Le général Mannerheim a donné, il y a quelques jours, sa démission de générallissime de l'armée finlandaise (blanche). o o La question des langues L'"admirable" système suisse La Feuille officielle des chemins de fer de Bellinzone (Tessin, Suisse italienne) ayant publié un avis de concours pour un poste de commis à l'Economat du Ve arrondissement à Bellinzone, avis prescrivant la connaissance de la langue allemande et "si possible" aussi1 de l'italien, la municipalité de Bellinzone a adressé une protestation au Conseil fédéral. Elle I affirme que- même pour une place d'importance secondaire de l'administration fédérale, dans le chef-lieu du oanton de langue italienne, il est malséant de ne point tenir compte de la troisième langue nationale. Elle prie le Conseil fédéral de bien vouloir s'occuper de cette affaire, qui, bien que peu importante, a une certaine portée au point de vue du principe. o o A partir du 24 juin PAR ORDRE DU BOARD OF TRA-DE, il ne pourra plus nous être retourné de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, ou bien vous abonner chez le vendeur aux conditions qu'il déterminera, ou, préférable-ment, vous abonner directement au journal.Quiconque s'abonnera actuellement pour six mois minimum recevra la Métropole gratuitement jusqu'au 15 juin prochain. Le pritee de Galles visite le Pape Rome, 27 mai.— Le prince de Galles est arrivé au Vatican à midi, accompagné par son aidé de camp et par le comte de Salis, ministre britannique auprès du Saint-Siège. Une garde d'honneur, composée par les gendarmes pontificaux, avait été placée dans la cour Saint-Damas. Dans les appartements du Pape, les honneurs furent rendus par la garde suisse et la garde palatine. Mgr de Samper introduisit Son Altesse Royale auprès de Sa Sainteté qui, venant à sa rencontre, le conduisit dans la petite salle du trône, où eut lieu une audience privée qui dura une demie-heure. Ensuite, Son Altesse Royale eut une entrevue avec le cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat auprès du Pape, et rendit visite au cardinal Merry del Val, ancien secrétaire, dont la mère est anglaise.Du Vatican, le Prince alla à la résidence du comte de Salis, où les cardinaux Gasparri et Merry del Val lui rendirent sa visite. Son Altesse Royale offrit dans les salons de la légation britannique un lunch ■ auquel assistèrent le cardinal Gasparri et Mgr Todeschihi. o o Le village belge de Sanvic Nouveau don américain Le Croix-Rouge américaine vient d'ajouter une somme de 100.000 francs à celle déjà donnée de 500.000 pour l'édification du village belge de Sanvic. Cette somme devra servir à 1' "agrément", à l'esthétique des pavillons et des jardinets. La première condition exigée pour être admis dans une maison de Sanvic est d'être à la tête d'une famille de quatre enfants au minimum ; toute demande ne remplissant pas cette condition sera écartée d'office. o o- 5.000 lires de pris pour les aviateurs belges Un industriel belge établi depuis longtemps à Monza, M. Armand Vigneron, vient d'envoyer au gouvernement belge 5-000 lires en titres de l'Emprunt national italien pour en faire trois prix à distribuer aux aviateurs belges qui auront abattu le plus d'avions boches depuis le 1er mai 1918 jusqu'au 3 août 1918- Cet acte généreux de M. Vigneron, qui est membre du Conseil directeur de la Ligue Italo-Bglge, montre combien les Belges installés en Italie restent fidèles à leur patrie. o o Le navire de vingt-sept jours Comme nous l'avons déjà signalé, on a lartcé le 5 mai sur les chantiers de la New-York Shipbuilding Company à Camden, New Jersey, Etats-Unis, un navire dont la quille avait été posée 27 jours auparavant. Ce navire est le steamer charbonnier en acier Tugkahoe, de 5.548 tonnes brutes. Il a 332 pieds (101 mètres 19) de long, 49 pieds 3 pouces (15 mètres 01) de largeur au maître couple et 27 pieds 6 pouces ( 8 mètres 38) de creux. Le lancement eut lieu exactement 27 jours 2 heures et 55 minutes après le moment où on commença à poser la quille. Voici les phases de la construction : 8 avril — Posage de la quille. 12 avril — Double-fond achevé. 14 avril — Charpente et cloisons étanches érigées, coque extérieure partielle placée. 15 avril — Arcasse (charpente de la poupe) en place. 22 avril — Chaudières mises à bord. 29 avril — Etambot mis à bord et porte-hélice en place. 30 avril — Mâts en place, installation des machines commencée. 2 mai — Cheminée en place. 4 mai — Tout l'appareillage mécanique en place et les machines installées. 5 mai — Lancement. On voit qu'il s'agît du lancement d'un bateau réel et non pas d'une coque vide. Le record précédent était celui réalisé par les chantiers Skinner et Eddy à Seattle (Californie) qui lancèrent le 22 avril le steamer West Lianga de 8.800 tonnes, cinquante jours après que sa quille eût été posée. Nos magistrats en prison Un Belge récemment rentré d'Allemagne a pu voir à Celle MM. Lévy-Morelle, Carez et Ernst, les courageux présidents de la Cour d'appel de Bruxelles, qui sont allés là-bas rejoindre une foule d'autres magistrats, bourgmestres, échevins et personnalités belges, comme eux expédiés en prison sans autre forme de procès. Les Boches avaient logé nos magistrats dans une même cellule. Comme M. Lévy-Morelle se trouvait souffrant, on lui proposa de le transférer dans la chambre de M. Max, "momentanément au*cachot " ! M. Lévy-Morelle refusa, disant qu'il n'entendait pas priver le vaillant bourgmestre de sa chambre le jour où il quittrait le cachot. Sur ces entrefaites, on donna la chambre de M. Max, reparti pour la prison cellulaire de Berlin (sans que jusqu'ici on ait pu connaître la raison de cette nouvelle mesure de rigueur prise à son égard) à un officier anglais. M. Carez étant tombé malade, le médecin estima qu'il fallait lui faire subir une opération, ce qui amena son transfert au milieu de soldats russes ! Un nouveau médecin constata qu'il n'y avait nullement lieu à opération et bientôt M. Carez put rejoindre ses compagnons d'infortune. M. Ernst, lui, est en bonne santé. On a donné à nos magistrats, comme " ordonnance ", un Français qui est chargé de leur cuisine, mais avec ce qu'on lui donne pour la faire, on pense bien qu'elle n'est guère fameuse, et la vie ainsi faite à ces trois vieillards est vraiment lamentable. O——o Pas de pitié pour les Boches ! La lettre de Lord Denbigh Voici le passage essentiel de la lettre adressée au Times (24 mai) par Lord Denbigh pour protester contre certaines faiblesses à l'égard des Boches — qu'on ne rencontre pas seulement, hélas, en Angleterre, et qui feraient rougir leurs auteurs jusqu'à la racine de leurs cheveux s'ils pouvaient seulement séjourner une heure dans un camp allemand ou en Belgique occupée (M. Camille Huysmans est prié de s'arrêter ici) : Lorsque je déclarai à la Chambre des Lords que, dans le traitement des Boches, je préférais de loin la politique de M. Havelock Wilson, et de la Seamen's Union, que celle des évêques, Lord Curzon me répréhenda. Il s'occupa de se référer à la " tournée merveilleusement réussie et patriotique de l'archevêque d'York en Amérique ". Je souhaite avoir connu à ce moment les paroles du très révérend prélat citées dans les journaux du lendemain : " Avec la Croix devant les yeux, ayons des pensées bienveillantes pour les gouvernants, les soldats et les peuples de l'Allemagne et de l'Autriche. Ces rudes soldats qui se battent si désespérément sont simples, ignorants ; ils ne font que ce qui leur est commandé de faire ", etc. Pas un mot de condamnation pour les brutes professionnelles qui ont torturé et maltraité nos malheureux prisonniers, pendant que les leurs, dans notre pays, à en juger d'après ceux que j'ai vu voyager un wagon-restaurant,vivent dans de confortables maisons de campagne et, tout en faisant semblant de travailler dur, ont l'air d'être infiniment plus heureux qu'ils ne pourraient l'être au front... Si ce discours est un échantillon de ce qui rencontre l'approbation de Lord Curzon, nous pouvons peut-être apercevoir la source de toute cette sensiblerie déplacée à l'égard d'un ennemi sans scrupules, qui ne fait que nous mépriser.Je crois que le Right Hon. G. N. Barnes, M.P. (membre socialiste du gouvernement) a également déclaré : " Nous devons refouler notre sentiment naturel de répugnance pour les Allemands... Leur dépravation présente pourrait n'être qu'une phase éphémère..." Une " phase éphémère " en vérité, si l'on considère qu'elle a constitué une part de leur enseignement systématique prussien qui a dépravé continuellement l'Allemagne depuis qua. rante ans ! Monsieur l'Editeur, très sérieusement, je proteste contre ce déplorable jargon — pour employer le dernier supplément au dictionnaire parlementaire — qu'il vienne de source archiépiscopale, de Cabinet, de politique, de sentiment ou de boche... Plus nous exciterons ici l'esprit d'offensive, plus nous leur montrerons que leurs crimes ne vont pas être oubliés quand la paix sera faite, plus rapidement ils arriveront à la conclusion que la guerre, avec des méthodes prussiennes, n'est réellement pas la bonne affaire qu'elle a été dans le passé. Toutes les misérables effusions au sujet du pardon ne peuvent avoir que l'effet contraire. o o — Cuba met à la disposition de la France une somme de quinze millions pour l'entretien d'un orphelinat et la reconstruction d'une ville-

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