La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1572 0
11 December 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 11 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rv0cv4cx2v/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA METROPOLE ONE iPEIMIMY .•BOUT: CINQ CENTIME* IOI.LAHDE: V1JF CENT MSTIHEHT I DIX CEBTIMB» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS IPmoïs 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24ANNEE MARDI 11 DECEMBRE 1917 No. 345 LA GRANDE GUERRE CALME SUR LES FRONTS La guerre civile en Russie Révolution au Portugal Une pause générale règne sur la plupart des fronts. Dans la zone britannique, les batteries allemandes ont montré de l'activité dans le secteur de Cambrai et d'Ypres, mais les rencontres qui ont \ eu lieu n'ont eu que l'importance de raids réciproques. Sur le front français, à 1 exception d'une tentative assez sérieuse dans la direction de Bezonveaux, qui entraîna de fortes pertes pour l'ennemi, on ne signale rien de plus important que des engagements de patrouilles et d avant-postes. L'activité d'artillerie sur le front italien a été plus intense par intervalles, sans qu'à aucun point elle fût suivie d'attaques d'infanterie. Des troupes françaises et britanniques se trouvent maintenant dans la ligne de feu. Un communiqué de nos alliés annonce qu'une patrouille française a capturé ses premiers prisonniers autrichiens sur le front d'Italie.Le ministre de Roumanie à Londres a fait, à propos de l'armistice sur le front roumain, les déclarations suivantes à l'Agence Reuter : "Les négociations qui ont commencé entre le général russe sur le front roumain et l'ennemi n'ont produit qu'une suspension d'hostilités. Les négociations pour un armistice régulier n'ont probablement pas encore commencé et quand elles commenceront, elles prendront nécessairement un temps assez long. Il est certain que les Russes sur ce front exigeront comme une première condition de cessation d hostilités qu'il n'y ait pas de .mouvement de troupes d'un front à l'autre. La Roumanie ne fera jamais d'action indépendante. Quoiqu'il arrive et malgré la situation qui règne en Russie, elle restera un des alliés et elle sera guidée par leurs vœux- Comme il a été déjà été dit, les Commissaires du Peuple" à Pétrograde ont publié, sans avoir, dans ce but, reçu l'autorisation nécessaire, une série d'arrangements conclus par la Russie avec des puissances étrangères- que les gouvernements signataires n'ont pas juge utile de publier. Les "Commissaires" ont déclaré qu'ils ne se considéraient pas comme responsables des obligations contractées par ces arrangements. Suivant des informations reçues par les journaux, les "Commissaires du Peuple" ont également répudié tous les emprunts d'Etat contractés à l'étranger par la Russie. Le gouvernement français considère, toutefois, tous les engagements financiers contractés précédemment au nom de la Russie comme indépendants des changements die régime qui se sont produits ou peuvent se produire dans le pays et estime qu'en conséquence ils engagent tous ceux qui peuvent représenter la Russie. Il est, dès lors, possible d'annoncer, dit l'Agence Reuter, que les dividendes dus en janvier 1918 seront payés comme auparavant.Nous avons rapporté depuis quelque temps les bruits, toujours très vagues, d'opposition armée, sous La direction du général Kalédine, hetman des Cosaques, au gouvernement des "Commissaires du Peuple" fondé par Lénine et Trotsky à Pétrograde et la périodicité de ces informations semble indiquer que l'Agence télégraphique de la capitale, qui est aux mains des maximalistes, exerçait une èen-sure sévère sur toutes les nouvelles à ce sujet, mais que les bruits parvenaient cependant à filtrer à travers leur surveillance. Ne pouvant sans doute plus se taire, le "Soviet des Commissaires du Peuple" a adressé au peuple russe une proclamation dans laquelle on troiyve des détails sur la situation relative des nouveaux adversaires. Kaledine dans le Don, y est-il dit, et Dutoff dans l'Oural ont levé l'étendard de la révolte. Le parti des Cadets (socialistes - démocrates constitutionnels) pourvoit aux moyens nécessaires pour leur permettre de continuer leur lutte contre le peuple. Kaledine a déclaré l'état de guerre dans la région du Don; il entrave l'approvisionnement du front (des fraternisateurs et autres traitres, Réd.) en pain, réunit des forces, menaçant Eka-terinoslaff, Krarkhoff et Moscou. Kor-niloff, qui s'est échappé de la prison, l'a rejoint. Le Rada (conseil) central bourgeois de la république de l'Ukraine, qui mène le combat contre les Soviets ukrai-nines, assiste Kaledine pour amener des troupes vers la région du Don et empêche les Soviets de distribuer les forces militaires nécessaires dans l'Ukraine pour la suppression de la rébellion de Kaledine.Suivant un télégramme de l'Agence télégraphique de Rétrograde (maximalis-te), Kaledine est arrivé à Novo Tcher-kask et attend les événements. Mais d'après le Petit Parisien, un groupe de cosaques, avec le général Kaledine à leur tête, ont livré un combat avec les maximalistes au nord-ouest de Rostoff. Sir George Buchanan, ambassadeur de Grande-Bretagne, au coprs d'une interview à des journalistes russes déclara que les bruits d'après lesquels les Alliés songeaient à des mesures de représailles contre la Russie au cas où elle ferait la paix, n'étaient guère fondés. Les négociations de paix des maximalistes, dit-il, constituent une violation du traité du 5 septembre 1914, dont nous avons le droit de nous plaindre. Nous ne pouvons admettre leur théorie qu'un traité conclu avec un gouvernement autocratique ne peut engager une démocratie qui remplace ce gouvernement, car admettre un principe pareil serait miner la stabilité des accords internationaux. Mais si nous répudions cette doctrine, nous ne voulons pas faire appel à nos droits de traité; il y a des principes plus élevés, d'ailleurs pleinement reconnus par le nouveau gouvernement, notamment ceux d'une paix démocratique, d'accord avec les vœux des nations plus petites et plus faibles, qui répudie le pillage des pays conquis sous le nom d'indemnités de guerre ou d'incorporer dans les grands empires les territoires de populations qui résistent- Telle est la paix de mon gouvernement. Mais en demandant un armistice immédiat, suivi d'un accord, les Commissaires du peuple mettent la charrue avant les bœufs, car les Alliés veulent d'abord se mettre généralement d'accord sur leurs buts de guerre. Jusqu'ici, aucun diplomate allemand n'a déclaré que l'idéal du peuple russe soit partagé par l'empereur allemand ou son gouvernement et l'armistice est conclu avec l'autocratie allemande et la paix que ceux-ci veut est une paix impérialiste. Aussitôt qu'un gouvernement stable sera établi et reconnu par tout le peuple russe, les Alliés sont prêts à examiner, avec ce gouvernement, les buts de guerre et les conditions possibles d'une paix juste et durable. Une révolution a éclaté au Portugal contre le gouvernement intérieur despotique de Senior Affonso Costa, sous la direction du major Paes, ancien ministre du Portugal à Berlin. Des troubles ont éclaté entre l'armée régulière, des unités de la flotte et les révolutionnaires. Ceux-ci sont restés vainqueurs et un nouveau gouvernement républicain a été constitué avec le major Paes comme chef de oabi-net.Le nouveau gouvernement restera fidèle à l'Angleterre et remplira tous ses engagements à l'égard des Alliés. o—o ■■■■■■■■■■■■■■■ L'argent boche " Félicitons-nous de ce que la campagne contre l'argent allemand soit ouverte. Elle ne demande pas autant d'héroïsme que l'autre; elle exige la même ardeur, la même volonté de vaincre." ALFRED CAPUS, dans le Figaro, de Paris. ■■■■■■■■■■■■■■□ # Le roi Albert au président Wilson En réponse au télégramme que lui adressa le président Wilson à l'occasion de sa fête patronale, et dont nous avons déjà publié le texte, le roi des Belges a câblé comme suit : " Je vous remercie cordialement pour vos chaleureux souhaits. La Nation belge appréciera hautement la sympathie que lui manifeste, par l'intermédiaire de son président, la puissante république américaine. Elle a pleine confiance dans l'aide de l'Amérique pour sa restauration politique et économique. ALBERT." o—o Le travail forcé en Allemagne Nouvel aveu allemand On lit dans la Rheinische Westfàlische Zeitung, du 20 novembre 1917, un "communiqué" émanant de la Bourse du Travail", de Cologne, dont voici les passages principaux : L'industrie éprouve de9 difficultés de plus en plus grandes à se procurer des ouvriers de métier, difficultés auxquelles on ne peut remédier que dans la mesure où l'offre de travail le permet. Le bureau central de renseignements pour la main-d'œuvre a demandé immédiatement que l'on fit appel à l'aide d'ouvriers de métier étrangers. Ceux-ci ne purent et ne pourront pas davantage dans l'avenir remplacer entièrement les ouvriers allemands, sans parler de leurs exigences au point de vue des salaires, exigences qui sont très souvent en rapport inverse avec leurs ' capacités. L'expérience devra encore nous apprendre si l'emploi de main-d'œuvre féminine provenant des territoires occupés sera un avantage pour l'industrie des armements.La demande en main-d'œuvre féminine dans l'industrie métallurgique, ainsi que dans l'industrie chimique et des explosifs est très grande et l'ocre, suivant les chiffres, a encore diminué. La raison de cette aversion des ouvrières pour aocepter du travail assez loin de chez elle est, souvent, que le manque d'aménagements appropriés enlève aux parents la garantie d'une installation convenable de leurs enfants. Voilà ce qui explique clairement les efforts déployés par les Allemands en Belgique pour recruter par des promesses alléchantes, par la menace ou par la force, une main-d'œuvre qui se dérobe parce qu'elle n'entend pas servir la cause détestée des ennemis de la Patrie. o—o La neutralité hollandaise L'exclusion des navires marchands armés Le gouvernemi nt britannique vient de publier en un livre blanc (Cd. 8690) sa conversation avec le gouvernement des Pays-Bas au sujet de l'exclusion des ports hollandais des navires marchands armés, que ce dernier cherche à justifier par les termes de l'article 4 de sa proclamation de neutralité publiée au début de la guerre et disant que les navires de guerre ne seront pas admis dans la juridiction de l'Etat. La discussion se concentra sur l'interprétation des termes " navires assimilés aux navires de guerre ". M. Loudon, ministre hollandais des Affaires étrangères, prétendit que ces mots comprenaient " tout navire marchand belligérant armée dans le but de commettre, en cas de besoin, un acte de guerre ". M. Bal-four montra que cette interprétation étroite constituait en fait une aide à l'illégalité de la guerre sous-marine allemande et un accroissement du danger couru par les navires marchands britanniques. M. Loudon répondit que tout changement d'interprétation entraînerait la révocation d'une règle de neutralité établie au début de la guerre,-ét qu'une telle révocation, effectuée pendant le cours de la guerre, et sur les instances d'un des belligérants, serait contraire au principe même de la neutralité, parce que, quelle que pût être cette révocation, elle serait désavantageuse à un seul seulement des belligérants. Elle constituerait ainsi une faveur, et serait incompatible avec l'impartialité qui est le caractère distinctif de la neutralité. M. Balfour, .lans sa dernière dépêche, affirme que la règle établie par les Pays-Bas est dénuée de nécessité et non-neutre. " La pratique des nombreux autres gouvernements neutre, dit-il, qui ont eu à décider de la question au cours de la présente guerre, montre que, à l'exception douteuse du gouvernement du général Carranza (dictateur du Mexique), tous et unanimement ils sont de l'avis que l'action dans cet ordre d'idées prise par le gouvernement des Pays-Bas n'est pas obligatoire pour un état neutre." o—o Le Handelsblad annonce que la tempête a fait effondrer la digue maritime à Elburg et Gelderlanf. La mer a inondé la voie ferrée à Hattemer-broeck et les communications par chemin de fer sont interrompues entre Zwolle, Utrecht, Apeldoorn et Nunspeet. Héros français décorés par le roi Albert Le roi Albert vient d'accorder une nouvelle série de distinctions à des officiers et militaires français : Ont été nommés : Chevaliers de l'ordre de Léopold et décorés de la Croix de guerre : Le capitaine Léonce Sacleux, commandant de batterie, aussi brave qu'expérimenté, a tou-jour été un vivant exemple pour son personnel dans les circonstances les plus critiques. A été mortellement blessé à son poste de commandement par le bombardement ennemi. Le sous-lieutenant Paul Desprez, très brave et du plus grand sang-froid. Cité deux fois à l'ordre d'une division française, a continué de donner dans les Flandres le même exemple de bravoure et de mépris du danger. Mortellement blessé à son poste d'observation avancé où il allait régler le tir de sa batterie. Chevaliers de l'ordre de la Couronne et décorés de la Croix de guerre : Le lieutenant Emile Quiqumelle, officier très méritant, possédant les plus belles vertus militaires d'énergie, de bravoure et de sang-froid. A été, pour la deuxième fois, sérieusement blessé à la tête par des éclats d'obus à son poste d'observation avancé pendant qu'il réglait le tir de sa batterie. Malgré ses souffrances et les pertes de sang occasionnées par ses blessures, s'est employé à faire dégager un officier et deux hommes du groupe que le même obus avait à moitié ensevelis avec lui et n'a consenti à se laisser pansre qu'après avoir acquis la certitude qu'ils avaient été tués sur le coup. Le sous-lieutenant Jules Demagny, officier très brave, plein d'allant, ayant la plus haute conception de ses devoirs militaires. Enseveli sous les débris du poste de commandement de la batterie détruit par le bombardement ennemi et grièvement blessé, ne s'est fait panser qu'après avoir assuré la recherche de son capitaine et de l'aspirant de la batterie, également ensevelis. Ont été cités à l'ordre du jour de l'armée et décorés de la Croix de guerre : Le capitaine François Brizard ; les lieutenants Charles Hermann, Emile Contant, Pierre Erhardt, Roger Lapergue, François Cave; les sous-lieutenants Paul de Magahon d'Argens, André Prengrueber, Max Hermann; les adjudants Jean Cael, Martial Bataille, René Bai^lodz, tous pour services exceptionnels rendus à l'armée belge au cours de l'offensive des Flandres de 1917. Ont obtenu également une citation à l'ordre du jour de l'armée et la Croix de guerre : L'aspirant Paul Noël, très brave et d'une grande modestie, mortellement blessé au poste de commandement de sa batterie, par le bombardement ennemi. Le maréchal des logis Paul Delorme; observateur du plus grand courage et du plus grand mérite ; s'est toujours porté dans les observatoires les plus avancés, accomplissant sa mission malgré les, plus violents bombardements ; tombé au champ d'honneur à son poste d'observation avancé. Le canonnier Prosper Vie, téléphoniste très courageux, se présentant toujours pour les missions périlleuses ; a assuré la liaison téléphonique avec l'observatoire de première ligne, malgré les violents bombardements; a été frappé mortellement à son poste d'observation avancé. o—o La paix d'Erzberger Les "conversations de Suisse" Amsterdam, 8 décembre. — La conservatrice Silddeutsche Zeitung, prenant texte du démenti de l'officieuse Gazette générale de l'Allemagne du Nord, qu'Erzberger aurait agi de connivance avec le ministère (allemand) des Affaires étrangères en discutant avec des Français la cession de l'Alsace-Lorraine, écrit : " Nous avons reçu des informations de membres du parti du Centre qu'Erzberger, dans une réunion tenue à Ulm par les chefs du parti, avoua qu'il avait été en conférence en Suisse avec un agent britannique et quatre évêques (?) français. Le fait que ces réunions eurent lieu fut aussi confirmé, d'après la Suddeutsche Zeitung, dans d'autres milieux du Centre. "Les conditions de paix d'Erzberger, dit la Siiddeutsche, comprennent l'évacuation de la Belgique avec une garantie d'indépendance politique, économique et militaire, et le payement d'une indemnité de 3 à 5 milliards de marks, l'évacuation du Nord français, la cession des parties de langue française de l'Alsace-Lorraine, l'indépendance de la Pologne et de la Lithuanie, le retour des colonies allemandes et leur extension par l'addition d'une partie à la Turquie (au besoin, la Mésopotamie pourrait être exclue), la cessation de la guerre sous-marine pendant les négociations de paix, la distribution de tous les vivres flottants parmi les belligérants, et, enfin, la prévention de la concurrence entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne par un accord par lequel les lignes de navigation allemandes achèteraient 40 pour cent des actions des compagnies de navigation anglaises et ces dernières acquerraient 40 pour cent des actions des compagnies allemandes.'" — Reuter. Un hommage américain La Belgique à sauvé l'Europe M. H. Tuck Sherman, ex-vice-consul d'Amérique à Anvers, a' donné, le 29 novembre 1917, à Cork (Irlande), une conférence sur la domination allemande en Belgique. Il a,notamment,opposé un démenti formel aux accusations de brutaLités portées contre les Belges. Par contre, il a cité maints cas de violences'commises par les Allemands : enterrements de personnes en vie, incendies de maisons avec leurs occupants, fusillades sans information préalable, crucifiements, etc. "On ne peut mettre en doute ces agissements, a-t-il dit, losqu'ils sont exposés par des membres des familles qui en ont été victimes. Le cardinal Mercier possède 'a relation de ces atrocités et, à la fin de la guerre, il fera connaître les faits au monde. (Applaudissements.) Le rapport Bry-ce n'est que la moitié de la vérité. On ne peut dire ou même penser l'autre moitié. La Révérende Mère supérieure d'un grand couvent et les religieuses belges ont révélé tous les odieux détails. Il n'y a pas, a-tril ajouté, et je parle d'expérience, de page plus noire dans l'Histoire que celle qui a trait aux trois premières semaines de l'invasion belge." Le conférencier a rendu cet hommage à l'attitude de la Belgique, en août 1914 : "La Belgique, avec 117.000 hommes contre 800.000, a sauvé l'Europe. (Applaudissements.)"o—o- L'opinion allemande sur la Belgique La Frankfurter Zeitung consacre à la question belge un important article, dans lequel ce journal établit que la possession de la Belgique n'est nullement nécessaire à la sûreté de l'Allemagne. Il montre que l'Allemagne s'est développée brillament pendant 40 ans sans posséder la Belgique. Parlant de l'invasion de 1914, il dit que cette invasion n'a eu pour but que d'éviter la guerre sur deux fronts; l'Allemagne voulait anéantir l'armée française et nufc lement conquérir la Belgique. C'est grâce à la surprise que les Allemands ont pu pénétrer jusqu'à la Marne, en attaquant le flanc français à peu près découvert. Le journal pense qu'après la guerre, les Français fortifieront leur front nord comme leur front est, ce qui fera perdre à la Belgique son importanoe. D'un autre côté, l'Allemagne ne doit pas craindre qu'une attaque éventuelle des puissances occidentales, par la Belgique, puisse, dans l'avenir, la surprendre comme les Français ont été surpris en 1914 par l'attaque allemande. La sûreté des frontières occidentales de l'Allemagne n'est donc nullement liée à une annexion du territoire belge. "A œ sujet, continue le journal, la Hollande entre sérieusement en ligne de compte. La neutralité de ce pays ne nous était nullement indifférente; elle était, tout au moins jusqu'au blocus étroit de l'Angleterre, probablement de beaucoup plus de valeur pour nous qu'une participation de la Hollande de notre côté, tandis que, d'autre part, l'entrée en ligne de la Hollande aurait fortement augmenté nos charges militaires et aurait allongé de façon importante notre frontière stratégique. Il ne sera certainement pas indifférent aux Hollandais que l'Allemagne s'établisse en Belgique. Les bonnes relations seraient sérieusement en dian-ger et il naîtrait une nouvelle occasion de conflits futurs." > La mainmise de l'Allemagne sur la côte flamande, dit encore la Frankfurter Zeitung n'est pas néoessaire à la flotte allemande. Lia possession de cette côte n'améliore pas suffisamment la situation stratégique vis-à-vis de l'Angleterre. De plus, une telle annexion amènerait immédiatement de nouvelles menaces de guerre. Le journal conclut cependant en déclarant que la libération (?) des Flamands doit être assurée çt que la Belgique doit être ouverte économiquement à l'Allemagne et rester neutre, sans duplicité, en toute circonstance. Il estime que les Belges ont fait un mauvais usage [sic) de leur force militaire et qu'à l'avenir, la Belgique ne doit pas être armée jusqu'aux dents, sans quoi, elle pourrait faire usage de ses armes contre l'Allemagne. La neutralité de la Bellgique, dit-il, doit reposer sur la volonté commune des peuples et non sur sa force armée et sur une politique d'armement illimitée de l'Etat belge. o—o Le cabinet chinois démissionnaire Un décret publié à Pékin le 1er décembre accepte la démission de Wang-Tahsieh, faisant fonctions de premier ministre, ainsi que celle des ministres de l'Intérieur, de la Justice, des Finances, de l'Instruction publique et dé l'Agriculture. Le même décret nomme premier ministre Wang-Shin-Chen, actuellement chef d'état-major.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods