La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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28 January 1915
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s.n. 1915, 28 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2n4zg6gx4c/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22 ME ANNEE. JEUDI 28 JANVIER 1915. N°- 28. . COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. FORTES PERTES ALLEMANDES. quatre cents morts. PARIS -7 janvier.—Dans les secteurs d< S:ieuport et d'Ypres, ii ya eu des combats d'artil lerie Un engin aérien allemand a été des eendu dans les i.gnes de l'armée belge. Des déclarations faites par des prisonnier ressort que c'était une brigade, et non ur iK.taihon, cjui attaqua nos tranchées à l'es <rïnn- L'enemi perdit dans cette affaire de; effectifs équivalant a un bataillon et demi. On contiVmc que pTès de La Bassée, Givencrr et Cuaichv. >es Allemands ont subi un gravi revers hier, sur l'unique route de La Bassée ; Béthune. Les cadavres de six officiers et de 40( hommes ont été re.evés. Les pertes tota.es de: Al.eman<ls représentent donc certainement ai xiioins deux bataiuons. Do Leiis à So.ssons, il y a eu des duel: d'artillerie. Dans la région de Craonne, nous avons con serve nos positions dans les tranchées reprise! par nous clans .es cont:e-attaques du 25. Dans la région de Perthes, sur la colline 200 quatre vio.entes attaques de l'ennemi ont étc spoussées. . Dans l'Argonne, dans la région de Saint Hubert, une attaque Allemande fut repoussée a la bayonnette. A Saint-Mihiel, nous avons détruit les nou veaux ponts de bateaux de l'ennemi sur la Meuse l.a journée s'est, passée calmement en Lor raine et dans les Vosges. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 27 janvier.—Communiqué officiel di grand état-major Dans le théâtre occidental de la guerre, il n': : eu que des duels d'artillerie à Nisuport et ; Y près. A Cûinchy, a,u sud-ouest de La Bassée, l'en uemi essaya hier -soir de recapturer les position; que nous lui avions prises le 25 janvier. Sa ten lative fut infructueuse, et l'attaque se brisa sou: notre feu. Les combats sur les hauteurs de Craonne qui nous signalâmes hier furent complètement cou ronnées de succès. Les Français furent chassé: de leurs positions sur les hauteurs à l'ouest di l.a Creute Ferme (?) et à l'est de Heurtebise, e foulé sur lfes pentes sud de cette région élevée Plusieurs points d'appui s'étendant sur un fron de 1400 mètres furent pris d'assaut par le; Saxons. Huit cents soixante-cinq Françai: blessés furent faits prisonniers st huit mitrail leuses furent capturées. Un dépôt de sapeurs e île mineurs et beaucoup d'autre matériel fut pris Au sud-est de. Saint-Mihiel, nos troupes cap Jurèrent un point d'appui français. Des contre attaques françaises continuèrent à être infruc tueuses. Dans les Vosges, la neige est épaisse, et retard* nos mouvements. Dans le théâtre oriental de la guerre, l'at :aque russe ^iu nord-est de Gumbinnen n'a fai aucun progrès. Les pertes de l'ennemi sont forte: >.ir ulusieurs points. 11 n'y a pas de changement dans la situatior i Pologne.—Wireless News. a soissons. LES ALLEMANDS VOUDRAIENT PASSER. A MSTERDAM, 27 janvier.—On rapporte d'Aix ia-Chapelle que les positions annoncées des Aile înands seront tellement rapprochées de Soissom que l'ennemi tentera de construire des ponts sui l'Aisne. Les Allemands construiront une ligne de '■hemin de fer entre Aix-la-Chapelle et Visé, et ils ont l'intention de la terminer en un court lapî de temps. .Neuf cents allemands sérieusement blessés -<m arrivés à Liège de la ligne de» l'Yser, en route pour Cologne. On déclare <îue les Allemands creusent des ivanehées en différents endroits le long du Rhin, y compris Emmerich.—Central News. A COURT DE FUSILS ? I OPENHAGUE, 26 janvier.—Des acheteurs allemands demandent clans le " Morgenbladet'' ■a fourniture immédiate d'un million de fusils et iie i-ent millions de cartouches, des offres, sont à envoyer à une. firme berlinoise. succes anglais a la bassee. ATTAQUES REPOUSSEES. LONDRES, 26 janvier.—Le Press Bureau publie le communiqué officiel suivant:— Hier, dans le voisinage de La Bassée, l'ennemi effectua plusieurs violentes attaques contre la première division. II fut repoussé aveerfe fortes pertes. A un seul endroit seulement, sur la route de La Bassee, 300 Allemands furent tués; 55 prisonniers, y compris deux officiers, furent capturés. L ne attaque effectuée sur les lignes françaises en face d'Ypres fut également repoussée avec de fortes pertes. LA BATAILLE NAVALE. RETOUR DES VAINQUEURS. LONDRES, 26 janvier.—Le secretaire de J Amirauté publie le communiqué suivant :— Tous les navires et contre-torpilleurs engagés dans l'action navale de dimanche, sont rentrés sains et saufs au jjort.' Le "Lion," qui avait quelques uns de ses < onipartiments d'avant inondés par un obus sous la ligne de flottaison, avait été pris à la remoraue par i' " Indomitable." Le contre-torpiaeur "Meteor" qui avait également été mis hors de combat, avait été pris a la remorque par le contre-torpilleur " Liberty." Ces deux navires étaient gardés par de fortes escortes de contre-torpilleurs. Leurs réparations peuvent être rapidement effectuées. ^ Le nombre total de victimes parmi les officiers et les hommes, rapporté à l'Amirauté, est:— "t Lion."—17 hommes blessés. " Tiger."—Un officier et neuf hommes tuès, et trois oiticiers et neuf hommes blessés. " Meteor."—Quatre hommes tuès et un homme blesse. On jie croit pas qu'il y ait d'autres victimes, mais s'il en était ainsi, le fait serait immédiatement publié^ Aussitôt que le rapport de Sir David Beatty sera arrivé, un aperçu plus complet sera donné. ; LE 'CHIFFON DE PAPIER.' L'ANGLETERRE ET LA NEUTRALITE DE LA BELGIQUE. declaration de sir edward grey. 5 - LONDRES, 26 janvier.—Le ministre des - affaires étrangères, SiT Edward Grey, autorise la ■ -publication de la reponse su.vante aux allégations du chancelier al.emand, lors de son en- ; tretien avec un correspondant américain:— 1 Rien d'étonnant que le chancelier ne tâche , de trouver des excuses pour sa phrase malencon-' treuse " chiffon de papier," phrase qui a créé une fâcheuse impression, .e progrès universel dé-[ pendant largement de l'observance scrupuleuse 1 des accords tant entre les nations qu'entre les 1 individus. ; Le chancelier disait que la Grande-Bretagne, ' en insistant pourque l'Allemagne respecte la neu-1 tralité beige, " allait faire la guerre, pour une simple paro e, pour un simple chiffon de papier," ' en d'autres ternies, que la Grande-Bretagne voulait faire une montagne d'un monticuie. Il voudrait maintenant faire gober au public améri-' cain, que lfe sens de ses mots était précisément le contrai-ré de ce qu'il avait dit: que c'était en fait ia Grande-Bretagne qui considérait la neutralité de la Belgique comme une simple bagate.le, et que l'Allemagne, au contraire, " prenait au sérieux ses responsabi'ités vis-à-vis des Etats 1 neutres." Les arguments que le chancelier invoque à l'appui de sa thèse sont en contradiction flagrante avec la vérité. Le chancelier affirme en premier lieu que " l'Ang'eterre en 1911 était décidée à débarquer des troupes en Belgique, sans l'assentiment du gouverne'ment belge. Cette allégation est radicalement fausse. Elle se base sur certains docu-ments trouvés à Bruxelles, qui relatent des conversations échangées entre officiers anglais et belges en 1906 et en 1911. Le fait qu'il r n'existe aucune contre-partie de ces documents i ni au War Office ni au Foreign Office britanniques dénote que Ces conversations étaient de nature - absolument particulière et personnelle, et > qu'aucun accord militaire réel ne fut jamais - conclu entre les deux gouvernements à cette ; époque. Ayant même que ces conversations entre ! officiers anglais et belges s'étaient produites, il - avait été expressemènt entendu que, dans ; les discussions de possibilités militaires il ne ; s'agirait tout au plus, que de déterminer com-i ment, en cas de nécessité, l'assistance britan-. nique pourrait être la plus efficace pour coopé-; rer à cette " défense de la neutraiité du terri-; toire belge," et du côté belge, une note en marge ; du document explique que " le 'débarquement de . troupes britanniques en Belgique ne se pro-t duirait qu'après la violation de notre neutralité . par l'Allemagne." . Quant aux conversations de 1911, l'officier . belge dit aux Anglais: "Vous ne pourriez dé-. barquer dans notre pays que moyennant notre consentement," et, en 1913, Sir Edward Grey , donna au gouvernement belge l'assurance forme* Le qu-aucun gouvernement britannique ne violerait, la neutralité beige et que " aussi long-; temps qu'aucune autre puissance ne la violerait . nous ne songerions certes pas à expédier nous-mêmes des troupes en Belgique." Si le chancelier allemand désire connaître les motifs de ces conversations entre officiers anglais et be.ges, il peut en trouver une raison dans le fait notoirement connu que " l'Allemagne établissait un vaste réseau d« voies stratégiques, du Rhin a la frontière belge, par un pays aride et peu peuplé—chemins de fer construits dans le dessein évident de mettre l'empire en mesure de faire brusquement irruption en Belgique, ainsi fiu'ii fut fait au mois d'août." Ce seul fait suffisait amplement à Un échange de vues entre la Belgique et d'autres puissances, sur les bases que le territoire belge ne serait guère viole qu'après une violation piéa able de la part .d une autre puissance. Le Belgique n'a jamais envisagé que cette seule hypothèse. En dépit de ce fait, le chance.ier prétend que iaBelgique a de la sorte "abandonné" et ••forfait" elle-même sa neutralité, et i' insinue qu il n'aurait pas alors qualifié cette invasion belge d " un tort," s';l avait déjà eu connaissance des conversations de 1906 et 191:1. 11 en résulterait donc, que suivant le code de moralité de Herr von Bethmann, un "tort" sn métamorphose en un "droit," si la partie qui sera en butte à ce "tort" en a prévu elle-même la possibilité, et fait des préparatifs pour y résister. Les gens qui s'en tiennent aux codes de morale plus anciens et plus répandus, "préféreront sans doute le passage de la Lettre pastorale. du cardinal Mercier, d.sant que " la Belgique était tenue, de par l'honneur, de défendre son indépendance. Elle garde sa parole. Les autres. Puissances étaient tenues de respecter et de protéger sa neutralité. L'Allemagne viola son serinent. L'Angleterre y resta lidè'e. Voilà les faits." Le chancelier prétend # notamment que "l'Allemagne prend au sérieux ses responsabilités envers les états neutres." Si ces responsabilités étaient prises au sérieux, comment se , fit-il, quand on sollicita l'Allemagne de respecter la neutralité belge, à la condition que la France la r'esreetât à son tour, que l'Allemagne refusa? La France, quand on lui posa la même question à cette époque, y accéda volontiers. Cette parole aurait garanti l'Allemagne de tout danger d'attaque française, par la voie de la Belgique. La raison de ce refus germanique fut donnée par le collègue de Herr von Bethmann: "Nous ' devions avancer en France, dit Herr von Jagow, par la voie la plus directe et la plus rapide, pour b'en prendre les devants avec nos opérations militaires, et frapper un coup décisif le plus vite possible" L'attitude réelle de l'Allemagne vis-à-vis de la Belgique fut donc indiquée franchement par le secrétaire des affaires étrangères allemand à l'ambassadeur britannioue, et par le chancelier allemand dans son discours au Re'chs ta g, ouand il reverctînua le droit de commettre un "tort" en vertu de la nécessité militaire de " se frayer un chemin." Le traité qui prohibnit cettp injustice équivalait pour lui à un vu'gaire chiffon de papier. Ces premiè^s déclarations des deux-diplomates allemands réflétaient leurs intentions et sentiments réels. Toutes leurs excuses et arguments ultérieurs sont de vaines tentatives . pour atténuer ou excuser un crime outrageant. ! T e chance'ier allemand pirla au corrpsrondant amé'icain de "ses efforts de longue date, pour amener un rapprochement entre rArg-etfrre et l'Allemagne," une entente, continua-t-il, oui 1 "aurait absolument sauv^cardé la paix euronéenne." I1 onb'ia de faire mentfon. ainsi que M. âs^uith le fit -emarouer dans son discours à Cardiff. que l'<\lVm°gne evigeaH. comme contre-nartie de l'entente, une garantie îpcon-d'tioreVe de neutra'ité b-itanrione. Notre gouvernement voulait bien promettre de ne nas se livrer à une guerre agressive oopf-e l'M'e-magne, mais de là à garanti»- sa neutralité m£me dans le cas d'une guerre d'agression par l'AUe-m»2"e. il y avait loin. Une entente anglo-a^emande sur ces bases n'aurait pas va'u à l'Europe une ère de paix absohie, mais aurait donné le ebamr» lib"p à l'M'emagnc pour troubler la paix de l'Eurone à son erré. Ferr von Bethmann-TTo'lweg refusa la proposition. ém-'s* dit VA^frVtArTe. et à lanu^ile ^ ra^liè-ent la France, l'Ttalîe et la Russie, de réunir une conférence, qui aurait tranché le co.i- COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. NOUVELLE OFFENSIVE. recul allemand. PETROGRADE, 26 janvier.—Communiqué officiel du grand quartier-général:— En Prusse orientale, dans la région de Pilkalen, nos troupes ont pris hier l'offensive, et refoulé l'ennemi vers la ligne Malvischen-Lasdenen, en le délogeant sur de nombreux points à la pointe de la bayonnette de positions qu'il avait occupées. Sur la rive droite de la basse Vistule, des combats isolés et des engagements d'avant-postes ont eu lieu hier. Ici, dans la région de Vishegrad, le feu de notre artillerie détruisit un poste militaire d'observation sur la rive gauche de la Vistule. Sur la rive gauche de la Vistule, les Allemands ont de nouveau essayé de prendre l'offensive dans le voisinage des villages ae Borjimoif et de Gou-mine; leurs attaques furent particulièrement violentes le soir du 24 et l'après-midi du 25, mais chaque fois ils furent repoussés avec de fortes pertes. Notre artillerie a réduit au silence deux batteries allemandes dans le voisinage des villages de Grabslcieboudy et de Rouda, au nord-est de Skiernewice. En Galicie, l'activ'tê de l'ennemi s'accroît sur le front Iaslik-Uiuk-Nijneveretsk-Maidanka. Le long de cette ligne l'ennemi, outre son feu d'artillerie, a opéré un mouvement offensif. Il fut repoussé, cependant, et nous capturâmes trois officiers .et quelque 300 hommes. Il n'y a pas de changement important à signaler en Bukovine. dans le caucase. CALME ! PETROGRADE.. 27 janvier.—Communiqué de l'état-major du Caucase:— Dans la région entre Çhorok et dans la direction d'Olti se poursuit une bataille d'importance secondaire. Il n'y a pas de changement sur les autres fronts.—Reuter. ATHENES, 26 janvier.—Le journal " Hestia " annonce que Pertev-Pacha, commandant du corps d'armée de Smyrne, et Djemal-Bey, gouverneur militaire, ayant reçu un ordre de von der Goltz-Pacha d'envoyer leurs troupes en Caucasie, s'y refusèrent, déclarant que pas un seul officier ou soldat ne désirait obéir à un tel ordre.—Exchange Spécial. en egypte. LE COMBAT DE KANTARA. LE CAIRE, 27 janvier.—Hier il y a eu un combat à l'est de Kantara. Nos pertes furent d'un officier et de quatre hommes légèrement blessés. Les pertes de l'ennemi sont apparemment plus fortes. Plus tard. Des nouvelles ultérieures au sujet de la bataille ("e- Kantara disent qu'une patrouille fut engagée avec une troupe de Turcs qui ouvrit le feu a longue distance avec quelques canons de campagne. La patrouille répliqua avec des -mitrailleuses et des fusils. Les Turcs ne montrèrent aucun désir de se. rapprocher. Des petits groupes d'ennemis furent aperçus à trois autres points à l'est du canal, mais ils n'entrèrent pas en contact avec nos_ forces. Un hydroplane jeta des bombes sur une colonne turque près . de Bir Murhadad, en infligeant beaucoup de pertes.—Reuter. ' ATHENES, 27 janvier.—Djemal Pacha, ex-Ministre de la Marine, a été définitivement nommé commandant en chef dans la campagne contre l'Egypte. On signale ici que trois corps d'armée sont en marche sur l'Egypte.—Reuter. l'intervention roumaine. L'HEURE APPROCHE. PARIS, 27 janvier.—M. Istrati, l'homme d'état roumain, a autorisé lè "Petit Journal" à déclarer que l'intervention roumaine dans la guerre aura lieu dans quelques semaines.—Reuter. SUR LA FRONTIERE. ROME, 26 janvier.—Un télégramme de Bucarest au " Corriere délia Sera" dit qu'un régiment de hussards allemands est arrivé à Orsova, sur la frontière roumaine. D'autres arrivées de troupes allemandes sont annoncées. Lés autorités autrichiennes ont ordonné une levée en masse de tous les hommes de 17 à 40 ans, en Transylvanie.—Central News. POUR LES BLESSES. ROME, 27 janvier.—Un télégramme de Brin-disi à la "Tribuna" dit qu'un steamer de la Croix-Rouge roumaine a embarqué une grande quantité de matériel sanitaire.—Reuter. TROUPES ALLEMANDES CONCENTREES SUR LA FRONTIERE ROUMAINE. ROME, 27 janvier.—Un télégramme de Buc-liarest au " Giornale d'Itaiia " dit que la nouvel.e : armée austro-aliemande, dans laquelle domine l'élément allemand, est concentrée dans la Hongrie du sud, en particulier sur la voie ferrée do vlaros et autour de Kronstadt (Brasso) et Har-menstadt.Dans les milieux militaires roumains on croit i que cette armée est destinée à retenir une offensive roumaine éventuelle par l'occupation de la passe de Prédeal, ou par une marche rapide du sud au nord par le district de Miklos, à prendre les Russes par derrière pendant leur avance à : travers la Bukovine vers la Transylvanie.— | Reuter. flit de façon équitable sans recours à ia force. Si réellement il tenait à coopérer avee l'Angleterre dans un but pacifique, pourquoi donc décâna-t-il la proposition? Ii devait, cependant, après la conférence des Balkans, tenue à Londres, avoir pu se rendre compte de la loyauté britannique, à .aquel.e Herr von Jagow avait d'ailleurs rendu publiquement hommage dans une séance du Reichstag. L;' proposition d'une seconde conférence entre les Puissances fut faite par sir Edward Grey, avec le même désir évident de maintien de la paix, qu'en 1912 et 1913. Le chancelier allemand rejeta ce moyen d'éviter la guerre. Les faits et gestes de l'Allemagne en Belgique et en France ont été publiés dans le monde entier, par les victimes qui ont souffert ou constaté ces crimes. Le chancelier fait preuve d'un èynisme incroyable, en s'arrogeant encore la prétention de vouloir dicteT aux belligérants des régies sur la • conduite de la guerre. l'attaque de la "gazelle." SOUS-MARINS RUSSES EN BALTIQUE. COPENHAGUE, 27 janvier—On publie de nouveaux détans sur l'aventure du croiseur al;e-mand " Gazelle." Ce navire effectuant une patrouille près de l'île de Riigen, en Banque, fut attaqué par un sous-marin russe. Une des torpilles frappa le navire et lui fit une grande voie d'eau par bâbord que l'équipage s'employa à aveugler x^our empêcher le navire de couler. Le sous-marin s'éloigna alors sous le feu de la " GazeLe " et réussit à se retirer sans être atteint. D'après certains indices, deux dirigeables auraient participé à l'affaire. La "Gazelle" était si gravement avariée qu'elle était incapab.e de se diriger et qu'elle s enfonçait lentement Fort heureusement, le bateau transbordeur " King Gustav V." qui effectue un service régulier entre Trelleborg et Sassnitz (port de mer sur la côte Orientale de l'île de Riigen) fit son apparition et, helée par le croiseur, Te prit à la remorque et réussit à le faire entrer à bon port. Pendant l'action comme d'habitude, la " Gazelle " avait lancé des mines flottantes et c'est pour cette raison que le service de transbordement entre Sassnitz et Trelleborg a été temporairement suspendu. Les iournaux suédois prétendent, on ne sait trop sur quelies données, que les sous-marins russes sont commandés par des officiers anglais. ACTIVITE NAVALE EN BALTIQUE. COPENHAGUE, 26 janvier.—J'ai communiqué cette nuit par téléphone avec les bureaux de deux importants journaux suédois qui rapportent tous deux que des navires de guerre allemands ont été aperçus au large du Gotliland. Ce fait, joint à des nouvelles courantes ici, ne laissent pas de donte que l'Allemagne fait preuve d'une activité extraordinaire en Ba iique pour se garder de surprises à l'occasion de l'anniversaire du Kaiser.—Exchange. un zeppelin descendu dans la baltique. CELA LEUR APPRENDRA. PETROGRADE, 26 janvier (minuit).—Le communiqué officiel russe dit ce qui suit au sujet du Zepuelin abattu dans la Baltique:— Le 25 janvier un dirigeable du type " Zeppelin " apparut au-dessus de Libau et jeta neuf bombes, sans causer aucun dégât. Près de Virghen le dirigeable fut endommagé par le tir de l'artillerie, russe et fut obligé de descendre eu mer, à un mille de la côte. En même temps des navires russes s'approchèrent du dirigeable et l'équipage se rendit; un capitaine de marine, trois officiers et trois hommes furent faits prisonniers Le Zeppelin fut coulé.—Central News. françois-joseph N'ABDIQUE PAS. ROME, 26 janvier.—Le correspondant viennois de la " Tribuna " dit que l'archiduc Karl Franz-Jozef, prince héritier autrichien, est revenu d'Allemagne et a été reçu aussitôt par l'en» pereur François-Joseph, auquel il a remis une lettre de l'empereur allemand. A la suite de cette visite, dit le correspondant, le gouvernement a publié une note officieuse déclarant que l'empereur d'Autriche n'abdiquerait pas.—Central News. la russie etl'allemagne. PAS DE PAIX SEPAREE. PETROGRADE, 27 janvier.—L'agence Reutei est autorisée par l'ambassadeur de Russie à déclarer, concernant les bruits répétés d'un désir de la part de l'Allemagne de conclure une paix séparée avec la Russie, qu'il n'y a pas eu, qu'il n'y a pas et que dans aucune circonstance il ne pourra jamais être question que la Russie fasse aucun effort en dehors des Alliés. LES BELGES EN ANGLETERRE Le deuxième concert de l'orchestre belge, " Bel-gian Popular Concerts," aura lieu au Northern Polytechnic Institute, Hoiloway-road, ce jeudi soir, à 7 heures et demie. Le programme comprend : L'ouverture de " Patrie " de Bizet, la " Symphonie en ré" de Mozart (Prague), la "Marche Slave " de Tchaïkowsky. Mile Marie.tte Vanderhaeglie, de l'Opéra Flamand d'Anvers, chantera l'air de " Madame Butterfly " de Puccini, et la " Villanelle " de Dell'acqua, et M. Sydney Vantyn, pianiste, professeur au conservatoire de Liège, executera le " Concerto en sol " de Beethoven. Mme la Princesse Napoléon, née Clémentine de Belgique, honorera le concert de sa présence. * * * C'est lundi 1er février à S heures du soir qu'aura lieu le grand concert donné au profit du Relief Fund du cercle Esperanza qui a déjà rendu tant de services aux Belges. Une pha.ange de 120 musiciens sous la conduite du talentueux maître Rinskoff, du Kursaal d'Ostende, interprétera un programme de choix. M. Arthur De Greef, universellement connu, a bien voulu prêter son concours ainsi que Miss Flora Woodman, une cantatrice de grande valeur. La fête sera honorée de la présence du Comte de Lalaing, du Lord Maire de Londres, du consul-général Pollet, du ministre de Belgique en Chine et de nombreux autres personnages officie s de tous pays. Les cartes de lOsh. 6cL, 7sh. 6d., 5sh., 2sh. 6d., et lsh. peuvent être obtenues au local du Cercle, King-street, 9 et 10. Tél. 2020, City, et chez M. Mayer, Chatham House, Georges-street, Hanover-square, W. LA MISSION BELGE EN AFRIQUE DU SUD. JOHANNJESBURG, 27 janvier.—Les membres de la mission be'ge ont été reçus avec enthousiasme par environ 3500 auditeurs à une réunion publique au nouvel hôtel de ville. Ils furent vigoureusement applaudis par la foule qui se trouvait à l'extérieur et qui ne pouvait entrer. Lord Buxton, qui présidait, déclara que les atrocités allemandes étaient des actes diaboliques et que la cruauté délibérée des Allemands était due à la méchanceté et à un désir de se venger de la petite Belgique qui avait aidé à frustrer les ambitions mondiales des Allemands.—Reuter. — On mande de Paris qu'un fonctionnaire de l'Etat, payeur-général de l'armée, a été arrêté, ainsi que sa maîtresse, sous l'inculpation de vol de provisions militaires. Ce fonctionnaire était, il y a un an, secrétaire d'un membre du cabinet. t LES CHACALS. COMMENT LES ALLEMANDS EPUISENT LA. BELGIQUE. la taxe sur les absents. Nous avons publié récemment une dépêche annonçant qife l'autorité supérieure allemande en Belgique, reprenant pour son compte la taxe sur les absents votée à Gand et discutée mais repoussée à Anvers, se préparait à frapper les Belges qui ont quitté le pays pour éviter le contact de l'infâme. C'est fait aujourd'hui. On nous communique en effet le texte suivant, que nous avons tout lieu de croire exact, d'un arrêté pris par l'adminstration akemande et daté du 16 janvier:— Articie 1.—Les Belges soumis à la contribution personnelle pour 1914, et qui depuis le oébut de la guerre ont quitté volontairement leur domicile et ont séjourné plus de deux mois en dehors de la Belgique ont à acquitter un impôt additionnel extraordinaire fixé au décuple uu montant ae la dite contribution, y compris les centnnes additionnels ae /Jîitat, à moins qu ils ne soient rentrés en Belgique avant ie 1er mars 1915. Lst considéré, jusqu'à preuve du contraire, comme résinant en uenors de la Belgique, tout contribuable qui n'est pas resté ou qui ne reste pas à son domicile beige. Articie 2.—L'article 1er n'est pas applique au.x contribuables dont le montant de l'impôt précité d'après les rô.es de 1914, y compris .es centimes additionnels de l'Etat, ne dépasse pas: 35 frs. dans les communes jusqu'à 10,000 habitants. 45 frs. dans les communes de 10,000 à 25,00° 60 frs. dans les communes de 25,000 à 50,000 habitants. 80 frs. dans les communes de 50,000 à 75,000 habitants. 100 frs. dans les communes de plus de 75,000 habitants. Le chef de l'administration civile près du gouverneur général est autorisé à accorder l'exonération de l'impôt pour des raisons d'équité. Articie 3.—La moitié du produit de l'impôt revient au gouvernement général en Belgique afin de pourvoir aux frais de l'administration du territoire occupé, conformément aux articles 48 et 49 de la Convention de la Haye concernant la guerre sur terre, l'autre moitié à la commune dans laquelle le contribuable est soumis pour 1914 à la contribution visée par l'article 1er. Article 4.—L'impôt est payable au plus tard le 15 avril 1915, et recouvrable par voie de contrainte après l'expiration de cette date. Article 5.—Toutes impositions communales spéciales assises sur des bas>s identiques ou semblables à celle prévue par l'article premier sont abrogées et ne peuvent être établies à l'avenir. Le présent arrêté entre immédiatement en vigueur. Le chef de l'administration civile près du gouverneur général en Belgique est chargé de son exécution. Bruxelles, le 16 janvier 1915. (Signé) VON BISSING, gouverneur-général. L' " Indépendance Belge" remarque très justement à ce propos:— Ruinant le pays les Allemands tarissent la source, des impôts et par une hypocrisie qui ne peut tromjper que les naïfs ils abandonnent la moitié aux communes. Ils disent.qu'ils vont employer ces impôts pour pourvoir aux frais de l'administration du territoire. Or, ils lèvent maintenant les impôts de 1914 par l'intermédiaire des receveurs restés en fonction, et ceux-ci avec un zèle remarquable viennent de distribuer les feuilles de 1915. Sur les impôts perçus jusqu'ici on ne peut employer l'argent qu'avec leur autorisation, et chaque crédit demandé est discuté, tandis que d'après un renseignement certain ils prélèvent sans justification des sommes sur les impôts pour leur administration civile. La semaine dernière, ils ont exigé de l'administrateur des finances belges 300,000 francs pour leur administration civile en refusant de justifier, et ils vont continuer dans cette voie. Maintenant, encore pour leur administration civile, ils ont touché le 15 janvier 80 millions et ils vont toucher chaque mois 40 millions. L'épuisement systématique du pays n'est-il pas contraire aux droits des gens et à la Convention de La Haye? Le gouvernement belge ne va-t-il pas protester auprè§ des pays neutres quand il en est temps encore? Tous les jours, ils réquisitionnent et enlèvent des marchandises et des machines qu'ils envoient en Allemagne. Des milliers de kilos de lin ont été enlevés à Gand et n'ont pas été payés. A Cockerill, jusqu'ici, ils ont enlevé pour 180,000 francs de machines-outils. A Ougrée, iis ont volé toutes les machines dont ils croient pouvoir se servir pour fabriquer du matériel. De ces jours ils ont enlevé partout les pouliches pleines, ce qui ne saurait pas se justifier pour l'armée. On nous prend tous les chevaux reproducteurs de premier choix. C'est un système. Ils ruinent la Belgique pour le présent et ils se préservent pendant de longues années contre la concurrence industrielle, commerciale et agricole. Les pays neutres doivent ouvrir une enquête et mettre fin à ce machiavélisme. LA SITUATION FINANCIERE DE LA BELGIQUE. I L'agence Wolff se fait télégraphier de Bruxeues la note suivante relative à la situation financière de la Be.gique:— La Belgique se trouve dans une situation financière crit.que, qui se traduit entre autres par 1a disette monétaire et l'impossibilité de payer les rentes d'Etat et les intérêts des obligations municipales. Pendant ia guerre, on ne peut espérer une amélioration de cette situation. Au contraire, eue devra empirer. Déjà avant la guerre, les finances de la Be.gique n'étaient pas tiès prospères. Au 31 juihet, ia dette de l'Etat se uuiitait à près de 6 milliards, l'actif représenté surtout par des valeurs de chemins de fer était t.ès inférieur a ce chiffre. Si la guerre dure jusqu'au mois d'août, les frais à supporter par ia Belgique s'é.èveront, y compris la destruction des uonts et chemins de fer, à environ trois mil-l.ards. Le pays se trouvera ainsi en présence d'u:;e dette de neuf milliards, avec intérêts annue s de 400 à 450 millions. Comme la fortune imposab:e à beaucoup diminué, le rétablissement des finances belges sur un pied normal paraît un prob.ème insoiubie. Quand on parle j de cet état ne choses à ces Belges bien informés, ils . répondent qu'ils comptent sur un avenir meilleur. I Cet aven r n'est autre, pour chaque Belge, que la oe.titude absolue que l'Allemagne finira par succomber dans cette lutte inégale, et que ce sera à elle à payer les " pots cassés," comme disent les Français. Selon les Belges, le montant des "pots cassés" est estimé à plusieurs milliards, peut-être do cinq ;) six milliards, et c'est avee le b^s de laine allemand qu'on espère combler le déficit, et peut-être même s'en tirer avee un 1 petit bénéfice. C'est pour cela que les Belges | ne veulent pas se casser la tête pour résoudre le ! problème do leurs embarras financiers. moniteur belge DES 15, 16, 17, 18, 19, ET 20 JANVIER. (sui.e et fin.) ARMEE. Non-activité. Par arrêté royal du 31 octobre 1914, le capitaine "a premier comptable du raaicii.l, Biaid, .). ci le capi taine en second complablo du matériel, bpetobroot, J -E;i sont min en uon-activ.i.é par ,-uppicstion d'emploi par app.i-cation de l'article 12 de .a loi au 16 juin 1836 eu r lo moae d'avancement dans l'armée. Passage. Par arrêté royal du 24 décembre 1914, lo sous-lieutenant d'Onkrcmout, A.-F.-M.-G. (Comte), du lie régiment do ligne, passe dans la cavalerie en eoii rang et ancienneté. Rappel à l'activité. Par arrêté royal du .-j novembre 1914, les colonels Many, A.-L. J., commandant du géme du 2e secteur de la pos.t on fortifiée d Anveis; .uarrin, L.-A.-D., commandant rarli.ie.3Q -de loiteicfcfe^ de .a position lortinco de Liè^e, et le major Jyova^ P.-ii.-C.-E., commandant du gédie à Liège (rivo gauebe), places on d-spon.b.Htt pai si.ppiespion d empioi le 3i ocU.b-e 1914 par lf coram«Liid»nt supni-ur des tioupes belges à Caaùa, sont iappe.es à 1 activité à la date du 3 novembre 1914. —Par ariétc royai du 1er decembrc 1914, ie véier.naire principal de 2e classo Van Vyve, C.-J.-F.-E., de l'arii.ie.ie do .a 6e brigado mixte, piovi^oiremént vétérinaire de la 2e division d ai nue, p.ac<- en - d-sponibilué par suppieMiou d'emploi lo 1er novembre dernier par le commandant, supérieur des troupos be.ges à Calais, est rappelé à l'activité à la date du 1er décembre 1914. AVIS DIVERS. Eors du passage des aimées a.lemandesà Viso, il a été vol# chez Mme. iiaruy-Raick, les valeurs suivantes sur leequeLec elle la.t opposition: A.) Ob.iKauons de la dette publique 3 0/0, 2e série: do 1000 ir., no 364/91; do 2000 ir., nos 434935, 177762, 413018, 190195, 61466, 246i41: B.) Uno action ns 4414 do la Société médicale Compagnie d'assurance «ontre les accidents, Société anonyme.— valeur nominale 450 il.; C.) ii n livret do cais60 d'épargno sons la garantie do l'Etat, no 42974, séiio Q, d'un impovt de 1651 lr. 04, au nom eu; >1. le docteur ilaidy; D.) Un carnet do rente attaché au carnet, d'épargne ci-dessus, au capital do 14u00 lr., 3 0/0, 2e Et-rio. LE " KAISERSGEBURTSTAG." En l'ait de cadeau, il ne semble pas qu'Atilla II ait- reçu jusqu'à présent autre enose que la destruction d'un Zeppelin, .a destruction .du. " Blucher " et de scaeux désavantages sur les fronts oriental et occioental oe la guerre. Pour nous Belges et p. us particulièrement pour nous Anversois, cet anniversaire célébré autrefois chez nous avec tant d'ostentation et de fracas par le colonie aLemanae'nous rend plus amère là trahison dont nous fûmes victi.nes. Le " Kaisersgeburtstagfeier," ainsi qu'on le dénommait, a servi en réaiité trop souvent les desseins monstrueux de M. X. ou ue M. Y. qui saisissaient alors l'occasion de se livrer à notre égard ;'i des démonstrations cauteleuses d'amitié. Le Be.gique trahie offre en ce jour à Atilla II l'expression d'un ressentiment profond, qui pour ne pas se livrer à des manifestations tapageuses n'en sera que plus tenace. Nous avons nourri assez de ces faméliques allemands pour que leur lâche trahison préparée par un espionnage honteux nous soit jilus sanglante. Nous n'oublierons jamais ! Que les valets du Kaiser, que nous avons entouré si bêtement de considération et même d'honneurs, veuillent bien s'en souvenir. Nous sommes légions qui pensons ainsi et qui avons la certitude de pouvoir faire dans l'avenir à l'Allemagne abhorrée un tort dont elle se souviendra.Mais sachons nous méfier de toutes les bassesses, de toutes les servilités qui sont les fondements de l'âme germanique et qui seront remises en œuvre pour recapter notre sotte confiance. Sachons nous souvenir aujourd'hui s'il est une chose qui peut atténuer les douleurs de l'heure présente, c'est la volonté arrêtée d'expulser de chez nous à jamais la vermine immonde, qui à quelque rang social qu'elle appartienne a contribué, et par son or gagné chez nous et par son action persistante à favoriser les desseins du Kaiser. Attendons demain. Aujourd'hui, inscrivons nous comme membres de la Ligue du Souvenir. Cette ligue se chargera de raffraîchir la mémoire à tous, de dénoncer les défaillants, de perpétuer chez nous l'exécration du nom allemand. LA QUESTION DES CON TRIBUTIONS. La question des contributions intéresse do nombreux Belges se trouvant actuellement à l'étranger et chaque jour nous recevons à ce sujet des demandes auxquel.es, faute de données suffisantes, il nous est fort difficile de répondre. Il est entendu que de toute façon les contributions sont dues par nos compatriotes qui se trouvent ici ; d'autre part, les envois d'argent sont fort difficiles si pas impossibles. Pour ne parler que de la ville d'Anvers, nombre de concitoyens, ayant pris , le chemin de l'exil, seraient fort désireux de se mettre en règle et participeraient ainsi à la vie économique de leur cité éprouvée. Jusqu'ici, et pour les raisons les plus diverses, l'administration communale d'Anvers a envoyé, tant en Angleterre qu'en Hollande, des délégations.- Xe pourrait elle en faire de même pour cette question financière qui la préoccupe avec raison, et préposer l'un ou l'autre de ses fonctionnaires pour venir toucher les contributions de ceux qui désirent les acquitter? L'idée, que nous donnons gratuitement (en. Ntemps de guerre on donne ce qu'on peut), ne pourra que sourire à notre grand argentier communal M. Cools, et a nos édiles qui lisent chaque jour avec empressement l'édition de la Métropole paraissant à Londres. Nous nous mettons volontiers à leur disposition pour en informer nos lecteurs. UN DEMENTI DU GOUVERNEMENT BELGE. LE HAVRE, 27 janvier.—Le gouvernement belge dément forme;lement les bruits circulés par le Wolff Bureau, aux termes desquels les ! finances belges seraient dans une situation pré-| caire et désespérée. La Belgique a rempli toutes ses obligations depuis le début des lios* tilités, et son papier conserve sa valeur. Les mesures financières nécessaires seront prises après la guerre.—Central News. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence 'a ligne—Joindre ie montant au* ordr«, 8 v.p. Ï71AMILCE DIAMANT, Clanricarde-gardens, 22, JL Hydo Park. London, \V. ' TULES DEMÀRE (St. George's Hos'pital, Hvdë Park Ck>rner); caporal, 24 de ligne, 2cmo bataillon, 3 ire compagn:o, demande nouvelles de sa femme (Emma Kimi 'O et enlaut. Prie.c. d'envoyer toutes renseignements à Wonm'ed | Allies Relief CommiLtee. Grand Hôtel, .Tra'aîgar.-quaio S.YV. BOUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-st., \ y NV., informe les dame6 belges et françaises qu'elle vient ; d'engager dans ses salons. MADAME IRMA, ex-vendeuse de la Maison Hirsch et Cio., de Bruxelles, qui se tient à leur disposition tous les jours de 10 à 6 heures Prix très modestes. 'Phone, Mayfair 1960. KINGSWAY THEATRE. Tel., Ger. 403* HEPRESENTATIONS SPECIALES. DEUX MATINEES. DEUX SOIREES. CART/O Ll'l'EN dans LE CLOTTRE. d'Emile Vorhiertc Ajourd'hui et Demain à 2h.30 et 8h.30. DECES. Madame \>«. helene eulaers—v.w Zoom, d'anv^re, i-rl décéd«-c à Conway, 24 j»ntf«r-1915, à l'âge de 70 ane, Castlc Bank, CoavV (î\. W^les). I ^

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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