La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 04 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fb3z/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY FRONT : CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureau*: 4»», Çhancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Hoiboi» 21' ABONNEMENT 1 mois 3 ah. ; 3 mois, 9 sh. 24« ANNEE ; MERCREDI 4 JUILLET 1917 No. 185 LA GRANDE GUERRE I GRANDE VICTOIRE RUSSE LES CONSEQUENCES MORALES I Restauration de la monarchie chinoise ■ La bonne nouvelle d'une grande of-H*nsive russe s'est confirmée de façon Hblatante par une télégramme officiel de Pétrograde qui annonce en même temps ■que la victoire est l'œuvre de l'armée révolutionnaire de Russie. Les derniers doutes qu'on eût pu manifester encore lundi dans l'absence de nouvelles sûres de source russe se sont évanouis et le ■auchemar de la dissolution et de la dissociation définitives des armées russes •dans le bien-être factice des libertés Nouvellement acquises s'est dissipé-L'armée révolutionnaire, consciente de ses responsabilités devant le peuple russe et devant ses alliés, et certaine que la paix et le calme de l'intérieur dépendent directement die la paix exté-Heure et de la défaite de l'ennemi, vient de remporter sa première victoire sur le |S|hamp de bataille après une victoire complète et entière dans le domaine politique. Elle a fait l'assaut d'une des plus fortes positions ennemies et a pris plus de dix mille prisonniers-i La bataille n'a faiit, apparemment, que commencer. Le but immédiat de nos alliés c'est la capture de la ville de Brzezany, une place que les Allemands ont eu le temps de consolider de façon jjjformidable pendant l'inaction des armées russes. Brzezany est située sur le Zlota Lipa qui est en lui-même une for-Hpidable barrière, puisqu'il coule dans des gorges, profondes et escarpées com-[ine la plupart des affluents du Dniester dans cette partie de la Galicie. La ville est en outre protégée par un lac et de hautes collines qui s'élèvent jusqu'à 400 mètres à l'est et au sud de la forteresse. Lorsqu'à l'automne dernier von Rothmer dut se rejeter en arrière sous ■a pression du général Brusiiloff, il s'établit sur ces positions élevées d'où il dominait les Russes; il y eut l'occasion de ■econstituer les armées austro-hongroi-■es en Galicie et confia ces positions-mères en grande partie aux Allemands et aux Turcs qui y sont encore à l'heure actuelle. ■ La tâche de nos alliés est donc très difficile; comme la place est trop forte pour une attaque de front le général Brusiloff l'attaqua par les flancs et ses efforts ont été couronnés par un premier succès, la capture de la ville de 'Koniuchy qui se trouve à environ dix-huit kilomètres au nord-est de Bzreza-liy, et à environ neuf kilomètres de l'im-œortante voie ferrée de cette dernière Ville à Lemberg, la capitale de Galicie. 1 A la suite de cet engagement nos al-■és ont fait 8.564 prisonniers dont 164 •fficiers et capturé comme butin sept casons et sept mitrailleuses. Au sud et au ||ud-ouest de la ville, nos alliés attaquèrent le flanc droit allemand après une ■réparation d'artillerie, et réussirent à Bccuper des parties de la ligne fortifiée Bnnemie, qu'ils ont maintenues malgré de formidables contre-attaques des Turcs et des Allemands. Ici les Russes caotu-rèrent 1.700 prisonniers, tout en subissant eux-mêmes de fortes pertes. Le total des prisonniers s'élève ainsi à ib.204. H|Pans la direction de Kovel, sur le Stokhod, des reconnaissances russes, après avoir détruit, à l'aide de mines, les fils barbelés, ont pénétré dans les tranchées ennemies et y ont tué une partie des ocoupants et capturé les autres.H II serait prématuré de juger dès main-Bnant les conséquences immédiates de «offensive russe car on ne sait encore quelles sont les forces engagées; néanmoins on peut s'en féliciter car les bombardements continus prouvent que nos alliés sont abondamment pourvus d'ar-■llerie et d'obus pour faire aboutir ces Bïorts si bien commencés; d'autre part l'attaque russe ne manquera pas d'augmenter l'anxiété de Hindenburg au su-des forces disponibles des puissan-|ft centrales. La désillusion sur l'inac-! vjté russe se compliquera du reste de j^Éifficulté de ramener sur le front rus se les nombreuses légions qui en avaient été retirées pour arrêter l'avance franco-britannique.Les conséquences morales de cette première victoire de la république russe seront encore plus importantes- La reprise de l'activité sur le front russe, écrit le Gaulois, acquiert une signification morale d'autant plus frappante qu'elle se produit au moment où les premières troupes américaines débarquent sur le sol français et où les troupes britanniques par leur pression formidable et continuelle dans le secteur de Lens et la résistance des troupeis françaises aux attaques furieuses des Alletnands défient de la façon la plus emphatique les espoirs de l'ennemi. Nous devons attendre encore quelques jours, écrit le Times, avant de pouvoir établir la grandeur précise de la nouvelle offensive russe, mais nous pouvons nous réjouir entre temps que le gouvernement provisoire et le général Brusi-loff aient réussi à reprendre les opérations militaires. Les Allemands parlaient la semaine dernière de l'activité russe et leurs appréhensions étaient marquées par un changement de ton dans la presse allemande qui s'est soudainement mise à railler les armées russes de leur incompétence. Nous ne nous laisserons pas aller à des félicitations prématurées mais nos alliés russes peuvent être assurés que leurs camarades dans l'ouest se réjouissent considérablement des nouvelles de Galicie. La bataille de dimanche marquera le renouveau de la conviction que les libertés russes ne peuvent être assurées et qu'une paix durable ne peut être gagnée que par la défaite définitive des armées de campagne allemandes et autrichiennes. La nouvelle de la victoire a produit une impression profonde à Pétrograde; 1 le pessimisme s'est évanoui et une va-| gue de patriotisme a noyé les exploits des anarchistes et des soldats indignes de porter l'uniforme. Si les succès continuent on croit que la journée de lundi a été la dernière pour les forces de désordre dans la capitale. Plus de démonstrations, plus de fort-chabrol, plus de libération de criminels ni de fraternisation avec les espions; le drapeau national a été arboré et un des incidents les plus caractéristiques de la journée fut la procession des officiers russes et alliés avec le général Russky et son état-major en tête, qui se rendait au quartier général du gouvernement provisoire, où des discours patriotiques furent prononcés du haut du balcon. M. Kerensky est devenu le héros du jour et son portrait se trouve dans toutes les vitrines. Un coup' d'Etat vient de se produire en Chine où l'empereur Hsuon-Tung, âgé de dix ans, a été remis sur le trône, grâce à l'influence du général Chang-Su La restauration de la monarchie s'est opérée dans le oalme, à trois heures du matin ; des bataillons dtes troupes du général Chang-Su et des divisions de la garde furent concentrés autour de la " Cité défendue " et le jeune empereur fut informé du changement qui s'était opérée dans ses destinées. On se rappelle que déjà l'année dernière Yuan-Shi-Kai, premier président de la république chinoise, essaya de réintroduire en Chine le principe de 1a monarchie, mais la mort mit fin à ses efforts. Son lieutenant est resté au pouvoir pendant un an, la république n'ayant vécu que cinq ans. Yuan-Shi-Kai s'était rendu compte qu'il fallait une autorité très forte en vue de maintenir l'union dans le pays et le principe d'autorité qui pourrait le mieux remplir ce rôle était, selon lui, la monarchie absolue. Sur le front franco-britannique la situation est oalme. o—o — Le lieutenant suisse Petter, de la Lé- . gion étrangère, vient d'être décoré de la Légion d'honneur pour sa belle conduite à l'affaire d'Auberive. Le déportations à Mons Les Belges en Allemagne Suivant des nouvelles reçues à Londres, de source autorisée, les Allemands ont manifesté l'intention de déporter toute la population du district autour de Mons. Trois mille personnes ont déjà été envoyées dans le nord de la France et forcées de travailler' pour l'armée allemande. Un télégramme reçu du Havre lundi donne de nouveaux détails au sujet des mauvais traitements des civils belges dans les divers centres d'Allemagne. Suivant des rapports couvrant les trois mois finissant au mois de mars dernier, bien que les Allemands eux-mêmes aient promis de rapatrier en quatre mois tous les Belges déportés, il paraît qu'il y a encore des civils qui sont forcés par la faiim de travailler dans les fabriques de munitions allemandes. A l'usine Thies-sen, de Mûhlheim, les Belges ont déclaré qu'ils préféraient mourir plutôt que de travailler pour les Allemands. Des Belges sont employés aux usines Phœ-nix et aux usines Riebeck, à Munster. Ici ils ont refusé de travailler jusqu'à ce qu'ils eussent été privés de nourriture pendant cinq jours. À Gross Wusterath, dans les usines de Westphalie, les Belges, en dépit des protestations, furent forcés de travailler aux grenades. Aucun représentant des comités neutres n'est autorisé à visiter les déportés, parce qu'ils ne sont pas des prisonniers de guerre. — Reuter. o—e Le prince Charles de Belgique dans la marine anglaise Le prince Charles de Belgique vient de passer avec succès ses examens de sortie de l'Ecole navale britannique et sera embarqué prochainement sur un des cuirassés de la grande flotte britannique.o—o Une lettre de Kropotkine aux travailleurs d'Occident Pierre Kropotkine, le célèbre écrivain i révolutionnaire russe, dont les livres, ani- i més d'une foi ardente, n'ont pas peu contribué à la chute du tsarisme, vient d'adresser à Jean Grave, son camarade de France et son ami, une lettre ouverte " Aux travailleurs occidentaux " que celui-ci publie dans les Temps nouveaux. Il est intéressant de voir comment ce partisan de l'Internationale des Travailleurs traite la question de la guerre actuelle à un ! point de vue général et, en particulier, en ce qui fconcerne la lutte entreprise par son pays contre l'ennemi commun. "Le devoir d'un vraijinternationaliste,écrit Kropotkine, est de s'opposer de toutes ses forces à toute tentative d'où qu'elle vienne d'envahissement d'un territoire voisin dans un but de conquête et, le cas échéant, de J prendre les armes pour la défense du territoire envahi dans ce but." Et plus loin : " Surtout n'oublions pas que la guerre n'est pas terminée. Nous approchons du moment suprême qui décidera des résultats , de cette guerre, et toute faiblesse en ce moment pourrait avoir des conséquences funestes pour tout le progrès de l'humanité. " Nous ne voulons plus de carnage : mais un simple désir ne suffit pas. Il faut avoir la force pour imposer la cessation du carnage à ceux qui l'ont commencé. " La nation allemande ne s'aperçoit pas encore que le plan de s'enrichir par un coup de main contre ses voisins et par des conquêtes soudaines en Orient et en Occident a échoué ; qu'elle doit renoncer aux territoires envahis par surprise et dont elle ne peut pas retenir la possession par une victoire finale." Et la conclusion de l'écrivain russe est nette et péremptoire : " Le peuple allemand demande encore qu'on le lui prouve par la force des armes. Il n'y a donc qu'une issue possible : il faut faire un dernier effort pour le convaincre que ses meneurs, en le lançant dans cette guerre, ont commis un crime contre l'humanité." , Il serait difficile d'opposer une plus fi ère , réponse, et sortant d'une bouche plus autorisée, aux déclarations inspirées et aux louches manœuvres qui furent la raison d'être et le but du voyage à Stockholm des socialistes allemands. ——-®—o—— La classe £917 dans les régiments allemands Il est intéressant de relever la proportion d'hommes de la classe 1917 dans l'effectif des compagnies de régiments actifs faites prisonnières le 25 à la Crosse du Dragon, au ! saillant d'Hurtebise : cette proportion est d'un quart environ. , I L'ESPRIT BELGE DANS LES PRISONS ALLEMANDES Nous publions ci-dessous une let- pris le bienfait de la vie intérieure com- tre écrite par un de nos compatrio- me depuis que ma vie exterieure s'ecoule tes prisonnier en Allemagne, depuis entre les quatre murs d une cellule de longtemps déjà. Les Belges ne la 9 m.q. Mes convictions, mes _ aspira- liront pas sans fierté. Ils y appren- fions, mes espérances, mon ^ idéal sont dront qu'en prison comme au front plus existants qu ils n ont jamais été, et comme en Belgique occupée l'es- îe ne d°is Pas fe dire ce qu ils sont : prit de la nation reste aussi irréduc- I?le connais et me comprends. En- tible, aussi tenace. C'est toujours ^ mon séjour ici de^ m etre le vieil esprit de " la race qui ne entraîne a la patience, à la sérénité, à veut pas mourir" comme disait Le la contention des désirs et des agitations légat du Pape auprès de la Cité vaines, à 1 abandon, à la volonté de ardente, cet esprit contre lequel se Dieu. De quoi, dès lors, pourrais-je me sont brisés et se briseront toujours plaindre..., ce qui n empeche que de les volontés les plus acharnées des temps à autre, une bonne prière de toi usurpateurs me sera tr^s profitable, afin que mon La Métropole est particulière- . coura§"e ?e faiblisse pas et que je subis- ment heureuse de pouvoir soumet- se ju'sclu au bout mon sort en Belge et tre ce document — car c'en est un en soldat. Ecris-moi aussi, le plus sou- — à la méditation des Belges en vent ci116 tu pourras, cela me fera d au- exil _ ' tant plus de plaisir que je ne puis recevoir que fort peu de nouvelles des chers Ma bien chère... miens et que ma séparation d'avec eux Vous serez sans doute quelque peu es* Je seul côté vraiment dur de mon surpris, ton cher mari et toi, en appre- existence. A bientôt donc, j'espère, de nant par l'en-tête de cette lettre que je tes nouvelles, ma chère ..., en atten- fais à mon tour une villégiature forcée dant le iour de la délivrance, " le jour outre-Rhin. Il y a deux ans, c'était toi qui tout Payera suivant le mot d'un qui entreprenais, vers la même époque, penseur que tu connais bien et que j'ad- la cure d'isolement qui est devenue au- mire beaucoup. jourd'hui si fort à la mode en Belgique. Pour vous deux Ies sentiments les Aujourd'hui c'est mon tour de payer Plus affectueux de votre très attaché, certaines exubérances de conduite. Je (Signé) me souviens de la lettre si affectueuse o et si " high spirited " que tu m'écri- D . , vais lorsque tu étais toi-même en prison Rautenfels avait ^un passeport de en Allemagne. courner diplomatique J'étais à ce moment partagé entre mon admiration pour ta vaillance et ma Les journaux norvégiens annoncent que pitié pour ton triste sort. Depuis, je n'ai le baron de Rautenfels, qui a importé dans pas cessé de priser à leur valeur ton ®es bagages des bombes et des machines courage et ton énergie, mais, pour le infernales, avait un passeport de courrier reste, ma manière de voir a changé impérial allemand. , Non seulement je ne me trouve pas à ^ V ^ 1 • 11 j.*- j. a c , • d Allemagne a Christiania, et les plombs plaindre dans mon état de forçat, mais qui en garantissaient l'inviolabilité portaient je découvre chaque jour de.s avantages le sceau du département des Affaires étrangè- nouveaux a la vie du bannie* D'abord res allemand. mon séjour ici me vaut de pouvoir cor- Depuis février, un ,grand abus a été fait respondre avec toi, et c'est pour moi une des conventions internationales qui assu- grande joie étant donné que nous sen- rent le libre passage aux courriers des puis- tons de la même manière sur tant de sances étrangères, afin d'échapper à la points et j'ai été privé pendant si long- surveillance. temps du plaisir de te le dire. Puis, par Selon 1Aften Postent, la légation d'Alle- ce temps d'expériences sociales et de ma»ne Pas essaYé de désavouer son 1 • è • ■ -j> • x. courrier et son bagage. On raconte due le loisirs forcés, je considère mon interne- ministre d> Allemagne avait été prévenu de ment comme une occasion unique, espé- i<arrestation du courrier, et que, inquiet au rons-le, dans imon existence, d'appren- sujet des bagages, il avait demandé que la dre par moi-meme bien des choses. Pen- malle du courrier lui fût délivrée. On invita la dant plusieurs mois, j'ai pratiqué, dans légation d'Allemagne à envoyer un représen- toute sa rigueur, la vie de forçat : vêtu tant pour l'ouverture de la malle par la d'un sarrau et de hauts-de-chausses de police, mais aucun représentant de la léga- toile à sacs, chaussé de sal>5ts, crâne et tion n'y assista. moustaches rasés, nourri de brouets spar- 0—0 tiates, confondu avec les condamnés de "Comment la cuerre vint en droit commun originaires de ces régions, A ' " l'ai pu me croire forçat pour tout de Amenque bon : telle a été ma vie à.... Ici le ré- Sous ce titre, le gouvernement améri-jime est plus doux, mais moins origi- cain publie une brochure destinée à éclairer mal. On peut porter ses habits et ses le peuple américain sur les motifs de l'entrée cheveux — si on en a —— et reçevoir guerre des Etats-Unis. La décision du tant qu'on veut des vivres de l'exté- KrAs,^elrt Wilson fut prise dès le refus de rieur. La discipline reste rigoureuse, 1 Allemagne de faire connaître ses buts de • , , , .... s ' guerre. Meme après les intrigues de 1 Aimais les condamnes politiques, au nom- lemand Zimmern£nn ail Mexi|ue et au Ja_ bre de 250 sur 700, sont séparés des au- p0rl) ies supplications du comte Bernstorfi très». Autre cote ^ intéressant de mon réussirent à faire différer l'armement des existence actuelle j'aurai su par la pra- navires américains et la déclaration de guerre, tique ce qu'est la vie d'ouvrier, — et La brochure détaille tous les crimes de même d'ouvrier à domicile. A .... ie l'Allemagne, depuis le meurtre prémédité collais des sacs d'épiciers; ici je de la Belgique ; les atrocités allemandes en mets des doublures dans des pantoufles, Europe ; les complots contre l'Amérique sxercice peu intellectuel en lui-même tramés sur le sol américain ; elle révèle une mais très propice à la méditation, Après Tentative allemande pour faire des Antilles mes études sur les ouvriers en chambre ^ T ^ TtT• / ^ , , . , 1 achat de ces îles par les Etats-Unis. . Elle [mon travail et toutes mes journees se proclame formellement les objectifs de passent en cellule) n etait-ce pas là une guerre du gouvernement des Etats-Unis, vraie chance? Il est vrai, la vie en cage, Ils comprennent : le maintien de la doctrine l'isolement et le silence constants, la de Monroë, la garantie de la liberté des mers, perte de la liberté sont des côtés peu ré- l'arbitrage des conflits internationaux, l'éta- iouissants de la vie de forçat. Mais que blissement d'une paix permanente dans le le compensations à ces inconvénients, monde. i' ailleurs tout relatifs et temporaires ! o—^ ru as sans nul doute ma chère...,. Scheidemann avoue l'échec des éprouvé le sentiment que les murs d une fr j srison ont beau être étroits et son ré- offres de paix separee ^ime sévère, le domaine -moral de celui M. Scheidemann a rendu compte qui y séjourne reste intangible : bien au au parti socialiste de son voyage à Stock- contraire, il semble qu'il s'élargisse à holm. Il a déclaré que la délégation alle- mesure que l'emprisonnement se fait mande avait déjà fait un travail utile. Elle plus étroit. Telle a été mon impression est résolue à continuer ses efforts, mais le dominante depuis le début de la vie en So^einemen 01 etre plus catégorique. 1 . , r •. c Ll a eu tort d offrir tous les huit îours à la cachot;, elle n a fait que se confirmer et a, ~i , , , 1 r , t • • Kussie une paix separee de plus en plus c est mon grand réconfort. Jamais je ne favorable. Il doit surtout ne pas tarder plus me suis senti aussi libre d'esprit et de longtemps à prouver au monde qu'il est résolu cœur que depuis que je suis privé de la à donner à l'Allemagne une nouvelle liberté matérielle. Jamais je n'ai com- orientation politique.

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