La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 30 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7659c6sx0j/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. DIMANCHE 30 ET LUNDI 31 MAI, 1915. N°s. 150 — 151. LA GRANDE GUERRE. tfS FRANÇAIS CAPTURENT ABLAIN.— SUR LA ROUTE DE LENS—BEAUX SUCCES ITALIENS—CAPTURE D'UNE IMPORTANTE POSITION DANS LES MONTAGNES. — BATAILLE GIGANTESQUE AUTOUR DE PRZEMYSL.— LA DIPLOMATIC ALLEMANDE ET LA ROUMANIE. Ig grande offensive française continue avec T.jeur et succès dans le secteur d'Arras, nies la direction de Lens, pendant que d'au-Irepart les forces britanniques s'avancent dans la direction de La Bassée. Suivant le communiqué officiel français de samedi, une nouvelle bataille s'est livrée autour de Souchez, où les Français ont encore gagné du terrain; à Neuville Saint-Vaast on se bat avec opiniâtreté; la position à l'est de ce village, connue gouslè nom de " labyrinthe," n'est qu'un vaste réseau de tranchées et de barrières de fil barbelé s'étendant sur plus d'un kilomètre et demi; elle est défendue par les Allemands à l'aide de canons montés sur des plateformes cq béton armé, couverts de coupoles, et projet par des mitrailleuses disposées de 25 à 25 mitres. On se rendra compte ainsi de la ré-iioiance que les efforts des Français rencontreront là. Une attaque des Allemands sur les tran-ihées françaises d'Ablain-Saint Nazaire fut irrêtée, les troupes alliées prirent alors l'of-ensive, s'emparèrent d'abord d'une grande jartie du village et après d'héroïques efforts larvinrent a s'en rendre maîtres complète-nent.Nos nouveaux alliés, les Italiens, qui se mon-rent parfaitement à la hauteur de leur tâche, vancent avec succès sur le chemin de la vic-jire. Sur la frontière du Tyrol et du Trentin 'est engagé un duel terrifiant entre les uvrages italiens postés à Tonale et sur les lateaux d'Assayo et de Lavazone, et les forts utrichiens à Luserna Busa et. Spitzverle, qui ut eu fort à souffrir. . Le 27 mai l'infanterie avança sur les deux rives de l'Adige vers la, et après avoir capturé le village de. Pil-inte, elle prit possession d'Ala. Outre cela, malgré l'épais brouillard qui régnait dans ^ montagne, les Italiens se rendirent maîtres : la passe de Val Racconala. A en croire un correspondant de la " Gazetta ;1 Popolo," les troupes du roi Victor-Em-anuel së seraient rendues maîtres du sommet enaçant de la montagne Pasubio, qui domine utes les vallées dans le voisinage de Vicenza se trouve sur la route de Trente; de cette çoii tout la première ligne de défense que les itrichiens avaient préparée contre l'Italie, et ii était très importante, est entre les mains i nos alliés. Leur artillerie, préparée selon 5 dernières méthodes, est nettement supé-?ur<2 à celle des Autrichiens, et certains forts : la montagne n'ont même pas répliqué. En Russie, nos alliés ont fort à faire pour i défendre contre l'emprise qui. menace la lèbre forteresse de Przemysl, le pivot d'une ;s plus grandes batailles qui aient été livrées ir le front oriental. Le général Mackensen, >rès avoir retiré des troupes de la San eti it croire aux Russes qu'il battait en Te-aite, revint à la charge vers l'ouest, et jeta ir les troupes russes des centaines de mille ldats entre la San et le Lionbatchevka; en ême temps il fit une formidable attaque sur rive gauche d^ la San, dans la direction ' Radymno et Drogotcher, sur un front de kilomètres, dans un effort de contourner les supes rusSes, répétant ainsi la tactique i'il avait essayée devant Lodz. Néanmoins, cause du grand nombre de ses troupes, ses ouvement-s sont plus lents; en outre, les »upes austro-allemandes qui devaient compter sa manœuvre au sud, furent décimées ès de Goussakof, tandis que le général russe manof, le héros de Port Arthur, écrasa la raison de Laisseco, sur la Sieniewa, derrière s lignes du général Mackensen, et s'empara ' tout le bétail, destiné à ravitailler l'armée investissement de Przemysl. Les pertes de ennemi sont effroyables, mais malgré cela ssne de lac colossale bataille, dont dépendra pbablcment le sort de Przemysl, est encore •n d'être décidée. Entretemps, il est intéressant de noter que 3me corps caucasien, qui infligea la défaite austro-allemands sur la Sieniewa, avait s décimé et anéanti par le communiqué du olff-Bureau ! Les gens que celui-ci tue, se rtent généralement bien. Coi te victoire constitue un grand atout ,Ur nos Alliés, car s'ils parviennent à passer San en grande force, dans le district de eniewa, ils menaceront le flanc ennemi, qui lvra se retirer de Przemysl, pour éviter d'être 'ntourné lui-même. Les diplomates allemands ont trouvé à pré-ut une autre source d'activité, et tous les forts tendent actuellement à empêcher la jumanie d'entrer dans la coalition contre Allemagne. Le prince de Wedel est arrivé à ucharest, sans doute avec quantité de proesses du Kaiser. La Roumanie saura ce Jelle a à faire, et une fois qu'elle sera d'ac-jW avec la Bulgarie, on verra bien de quel 'te elle tournera ses aspirations. y a quelques jours, à Bouchaute, un ocier allemand ia été tué, un soir, par une :I)Jinelle qui lui avait crié en vain de faire alte. La nuit précédente, comme huit personnes sayaient de franchir la frontière, une sen-nelle les a aperçues ; l'une d'elles a été tuée Quatre autres ont été prises par les soldats €n?ands, tandis que les trois autres s'enraient.Albert Ballin, directeur général de la . amburg Amerika Line," ami personnel de ^pereur d'Allemagne, a été transporté, la G ^erni®r€» dans une clinique, pour nerveuses^ à Francfort-sur-le-Mein, LES PAPIERS . . . COMPRO-METTANTS. MESAVENTURE ALLEMANDE A BRUXELLES. Au début de ce mois, un cortège imposant de Prussiens, officiers et soldats, s'arrêtait rue du Luxembourg, devant l'officine de M. Soo-ghen, le pharmacien connu, et y pénétrait bientôt. L'officier qui commandait la horde annonça à M*. Sooghen qu'il avait été l'objet d'une dénonciation précise, qu'il possédait des papiers compromettants, et qu'on allait procéder à des recherches. Nos " Landsturm " se précipitèrent sur les livres de l'officine, puis se mirent à déchiffrer les vieilles ordonnances, tandis que d'autres allaient voir, au fond des bocaux, s'ils ne contenaient rien de suspect. Cette comédie durait depuis quelque trois heures, lorsque celui qui menait la bande demanda tout à coup à M. Sooghen: — C'est bien vous qui êtes M. Jean Sooghen, n'est-ce pas? — Pas du tout! C'est mon fils qui se pré nomme Jean. — Ah!... Et où est-il? — Il est ici même, malade, dans son lit depuis trois semaines... M. Sooghen avait à peine déclaré que son fils se trouvait au premier étage que, comme des fous, les vaillants soldats du Kaiser se ruaient à l'étage. Là, la petite scène du magasin recommença; les moindres tiroirs furent inventoriés. Lorsqu'ils eurent fini de fouiller les vêtements, les livres, des papiers, ils s'attaquèrent au lit. On enleva les draps, les couvertures, le malade, les matelas. Et toujours rien!... Alors ils s'en prirent au malade lui-même. Comme un soldat lui arrachait sa chemise, l'officier poussa une exclamation; il venait d'apercevoir un papier collé sur la poitrine du jeune homme ! Qui plus est, il y avait des caractères imprimés sur le papier!... Plus de doute, c'était le document signalé par le dénonciateur. Avec mille précautions on réussit à enlever le papier que, par précaution, M. Sooghen fils s'était appliqué sur la poitrine avec une colle très adhérente!... Brandissant le précieux document, officier et soldats s'en furent alors triomphalement. Le papier fut aussitôt confié à des chimistes : comme les caractères qu'il portait étaient de langue anglaise, des traducteurs furent requis... Et l'on découvrit finalement que le document compromettant était... un emplâtre Alcock ! L'histoire s'est répandue à Bruxelles avec la rapidité de réclair, et vous pensez si nos concitoyens se sont tordus! LE BUDGET BELGE POUR 1915. Un arrêté du gouverneur allemand en Belgique, paru au " Bulletin officiel, des lois et arrêtés pour le territoire belge occupé," donne les indications suivantes:— Art. 1.—Les recettes ordinaires de l'Etat pour l'exercice 1915 sont évaluées à la somme de fr. 175,159,529. Art. 2.—Les dépenses de l'Etat pour l'exercice 1915 sont fixées à fr. 198,159,529, conformément aux budgets ci-joints, savoir:— Pour le service de la Dette publique: fr. 34,875,000 ; Pour les Dotations: fr. 494,300; Pour le Ministère de la Justice: fr. 26,620,103 pour les dépenses ordinaires, et fr. 50,000 pour les dépenses exceptionnelles, soit ensemble: fr. 26,670,103; Pour le Ministère de l'Intérieur: fr. 4,044,132 pour les dépenses ordinaires, et fr. 150,000 pour les dépenses exceptionnelles, soit ensemble: fr. 4,194,132; Pour le Ministère des Sciences et des Arts: fr. 33,497,792 pour les dépenses ordinaires, et fr. 407,000 pour les dépenses exceptionnelles, soit ensemble: fr. 33,904,792; Pour le Ministère de l'Industrie et du Travail : fr. 11,226,000 pour les dépenses ordinaires, et fr. 37,000 pour les.dépenses exceptionnelles, soit ensemble: fr. 11,263,000; Pour le Ministère des Finances: fr. 60,326,800; Pour le Ministère de l'Agriculture et des Travaux publics: fr. 23,213,402 pour les dépenses ordinaires, et fr. 1,810,000 pour les dépenses exceptionnelles, soit ensemble: fr. 25,023,402 ; Pour les non-valeurs et remboursements : fr. 1,408,000. Art. 3.—Un arrêté spécial déterminera les ressources destinées à combler le déficit de fr. 23,000,000 résultant des articles 1 et 2. Le budget des voies et moyens comporte la prévision des recettes ci-après:— Contributions directes fr. 61,743,500 Douanes, accises et recettes diverses „ 67,471,865 Enrègistrement „ 19,000,000 Péages 2,020,000 Capitaux et revenus 18,275,000 Remboursements „ 6,649,164 UN GRACIEUX CADEÀU DES JAPONAIS A NOS OFFICIERS. Les Japonais viennent de faire. remettre à tous nos officiers au froqt un superbe crayon avec cette note d'envoi:— "Nous sommes contents de vous offrir ce paquet de crayons " Chûyû Giretsu," dont le nom, traduisible par "Fidélité, Courage et Chevalerie," correspond bien à la qualité déployée par les troupes belges, dès le commencement de cette guerre. " Nous souhaitons ardemment que Celui qui règne dans les cieux vienne en aide à votre armée et lui fasse remporter le succès final. " La protection du Très Haut est toujours accordée à ceux qui s'efforcent d'être à. la hauteur de leur tâche sacrée et ne reculent de- : vant aucune difficulté qui pourrait en entraver ! l'accomplissement. " S. Umehara, T. Kaneko, ! " R. Wanatabe, T. Tanaka, < "T. Sekine4 H. .Kayakawa." 1 ■ LES MINEURS LIEGEOIS EN GREVE. MAGASINS SACCAGES ET PILLES. LA QUESTION DU PAIN. LIEGE, 25 mai.—Depuis une huitaine de jours, la grève bat son plein. Les ouvriers réclament une augmentation de salaire et l'ouverture de magasins économiques. A ce jour les boulangers n'ont cessé de vendre le pain 1 fr. 40 et même 1 fr. 90. Les charbonnages La Haye, Aumônier, Espérance ont fermé leurs portes. Depuis jeudi la grève menace de sévir à Herstal où le travail a été partiellement abandonné notamment à Gérard Cloos et à Bacnure. A Seraing la situation est grave. Quelques magasins ont été assaillis par les ouvriers mineurs.Plusieurs commerçants pris de terreur, ont donné spontanément leur marchandise pour éviter le pillage. Dès jeudi soir, le parti socialiste a fait apposer un appel au calme pour éviter les excès de cette grève " désordonnée." Comme cela s'est pratiqué au quartier de Ste-Marguerite, l'autorité allemande a organisé à Seraing un service de patrouille qui est accompli par les soldats bayoniiette au canon. L'autorité allemande vient de réglementer le prix des vivres. Le pain d'un kilogramme ne peut être vendu plus de 50 centimes; la farine 0,60; le lard, 3,50; les pommes de terre, 3,17 centimes. Ces mesures ne s'appliquent pas aux comités de ravitaillement ni aux magasins ouverts par l'administration communale.* * * Il convient d'examiner la raison de ces troubles qui prirent un caractère exceptionnel d'acuité, écrit-on à 1' "Echo Belge." Voici longtemps que les mineurs s'agitaient et protestaient hautement contre la ration de pain tout à fait insuffisante à laquelle ils avaient droit. Trois cents grammes de pain pour un travail éreintant, d'autant plus que la besogne est plus longué et plus pénible parce que l'autorité allemande ne permet jjas l'usage d'explosifs, c'est ridicule. Des hommes vigoureux, obligés à un travail très dur, s'accommodent mal d'une nourriture aussi peu substantielle. Acheter d'autres vivres? Il y faut d'autant moins songer que tout est fort cher st que les charbonnages ont réduit les salaires aux quatre dixièmes. Ce qui fait qu'ils gagnent à présent 50 francs par semaine, alors que les pommes de terre sont à 27 centimes le kilo et que, s'ils veulent se procurer plus de 300 grammes de pain,, les boulangers le leur font payer de 1,50 à 1,75 franc le kilo ! Une députât-ion de mineurs s'était rendue chez le bourgmestre Kleyer qui les rappela au calme. Le prix des denrées alimentaires, leur rappela-t-il, a été fixé dès le mois d'octobre par ' les soins des autorités communales, mais depuis lors il fallut enregistrer une hausse notable du prix des céréaies, fournies par le comité américain. La députation s'adressa également à M. Grégoire, président de la députation permanente de la province de Liège, qui se rencontra, peu après, avec MM. Van Hoegarde, père et fils, et avec M. Trasenster. Ces messieurs furent bientôt d'accord pour donner satisfaction, dans la mesure du possible, aux grévistes. Car c'est une grève, en effet, qui, à l'origine, donna naissance à la rebellion des mineurs. C'est à Glain que l'on constata leurs premières manifestations. Armés de pierres et do briques, les grévistes accueillirent durement les agents de police, absolument impuissants devant ce débordement de colère populaire. Les palissades du chemin de fer furent démolies et l'équipe de nuit ne put pas se rendre à son travail. " Crever sous les balles, criaient les mineurs,, vaut mieux que mourir de faim." Un peu partout, on remarquait une agitation croissante et bientôt, dans le centre même de la ville, l'émeute gronda. Des boulangeries et des charcuteries furent saccagées et pillées, le commissariat de police de la rue Hullot fut bombardé à coups de pierres. Les agents firent usage de leurs sabres et blessèrent assez sérieusement plusieurs manifestants. Par contre, un inspecteur de police et quelques-uns de ses subalternes durent être évacués et soignés au poste de secours voisin. A Ans. à Glain, on se battit sérieusement, ainsi que dans quelques rues du centre, tel rue Ste-Marguerite. Il y eut arrêt complet du travail aux puits d'Espérance et Bonne-Fortunej d'Espérance-en-bois et au puits de l'Aumônier. Des soldats, l'arme au pied, occupèrent les rues en effervescence. Bref, un tableau mouvementé, des cris, des huées, des pierres lancées, des bagarres sanglantes et, bien entendu, des arrestations. Au charbonnage Ste-Marguerite, les ouvriers qui se rendaient- à l'ouvrage furent molestés et un portion dut être dégagée par la police qui chargea sabre au clair. Quant aux magasins, s'ils ont été pillés, c'est parce qu'ils avaient fixé des prix trop élevés. Les directeurs de charbonnages ont tenu réunions sur réunions et, avec le concours de plusieurs personnalités liégeoises de bon conseil, ont décidé de s'adresser à Maastricht pour qu'on fournisse une quantité de pain supplémentaire qui permettra d'octroyer, gratuitement, à chaque ouvrier, un supplément de pain de 250 grammes, chaque jour. L'affaire en sst là. — Un télégramme venu de Hollande nous ipprend que les Allemands ont arrêté à Verriers M. André, directeur de la Fabrique lationale, sous prétexte qu'il aurait favorisé 'exode de travailleurs belges vers l'Angleterre. — M. Desenfans, tous ceux qui le connaissent en seront ravis, a été enterré à tort... Il îst en excellent santé à Verviers, au milieu les siens, « LA VIE A ANVERS. AU. CONSEIL COMMUNAL. ANVERS, 25 mai.—Les pères communaux d'Anvers se sont réunis vendredi dernier. Voici le compte rendu de la séance. Celle-ci s'est tenue à midi, sous la présidence de M. Jan De Vos, bourgmestre. M. Melis, secrétaire. communal, donna lecture du rapport de la séance précédente, puis il lit les communications et requêtes. L'Association des employés et ouvriers communaux remercie le conseil pour les améliorations qu'il a accordées. La ligue des petits commerçants remercie le collège de son heureuse interventions dans la question de l'heure de fermeture des cafés et magasins. Un employé de la ville qui vient de rentrer, demande à reprendre son service.—Renvoyé au collège. Motion d'ordre.—M. Arents attire l'attention du bourgmestre sur les agissements de certains accapareurs de monnaie d'argent et de nickel. Il demande que l'on prenne des mesures pour mettre fin à ce commerce éhonté. M. le Bourgmestre.—Il n'est pas encore parvenu de plainte au collège à ce sujet, mais j'ai lu la circulaire de M. Lemonnier, f.f. de bourgmestre de Bruxelles et je me propose de suivre son exemple. M. S.troum interpelle le collège au sujet de certaines irrégularités qui se produisent dans les distributions de secours du fonds de chômage. A la suite de plaintes et spécialement de lettres anonymes parvenues au comité 12,000 cas ont été examinés et il a été constaté que 7000 personnes touchaient indûment. Ainsi il y a des mutualistes, qui émargent pour 10 à 14 fr. par semaine à leur caisse hebdomadaires du fonds de chômage. Il importe qu'on fasse cesser les abus. M. Goetschalck estime qu'il est inopportun de soulever de telles questions en séance publique. Sans doute il y a des abus, mais il ne faut pas oublier que le nombre des personnes secourues par le fpnds de chômage est de 35,000. M. Steger regrette que la ville soit obligée de donner suite à des lettres anonymes. M. Strauss.—Les 7000 personnes qui recouraient sans aucun droit à la bienfaisance publique nous coûtaient 4200 fr. par semaine. Il est heureux qu'on ait découvert la fraude! L'orateur annonce qu'il ouvrira une enquête sur les abus signalés de la part des mutualistes. M. Van Peborgh proteste contre certaines violations des règlements de police, spécialement en ce qui concerne la police du roulage. Tous les jours des véhicules lourds et même de3 canons circulent sur le macadam .et l'asphalte des avenues ; le même fait se produit au parc et à la pépinière. M. Bongers déclare qu'il a déjà signalé cet état de choses au collège. Ce, matin encore, dit-il, j'ai -vu une infraction pareille se commettre à l'avenue Charlotte. M. le Bourgmestre.—Je me suis adressé à l'autorité allemande à propos des faits signalés et on m'a donné s;msfaction. Défense a été faite de traverser les avenues le parc et la pépinière avec des véhicules lourds. J'insisterai encore dans le même sens auprès de ^autorité militaire. On passe ensuite à l'ordre du jour qui ne comprend qu'un objet unique: le compte communal de 1913. La balance du service " ordinaire " du compte s'établit comme suit: Recettes frs. 39.41S.698,47 Dépenses .( „ 37.600.695,41 Encaisse a la clôture du compte ,, 1.813.003,06 Le compte communal est adopté sans observations et la séance est levée à 1 heure. LE JEU DANS LES TRANCHEES. Lorsque les " marmites " laissent à nos braves soldats quelque répit—cela arrive— ceux-ci n'ayant rien à tuer dans les tranchées des Boches, tâchent do tuer le temps dans la leur. Nous avons déjà eu l'occasion de relater tout ce que leur ingéniosité a inventé pour agrémenter leur " home " momentané et passer .aussi agréablement que possible les longues heures d'inaction. Si—comme nous le montrent les gravures de Raffet—ils ne savent plus jouer aux dés sur une caisse de tambour, nos hommes—et spécialement les Gantois—ont eu vite fait d'utiliser une caisse quelconque qui leur permet de jouer des parties de " teerlingbak " exubérantes, où les expressions croustillantes du patois gantois font rire les nombreux spectateurs de ces luttes homériques. Le " zanzi " a également ses adeptes fidèles. D'autres—on les appelle des " snobs ! "— jouent au poker, à la manille... Nos graves paysans flamands s'absorbent dans d'éternelles parties de " klaverjas " ou " kruisjas " et il n'est pas rare de trouver, bien abrités dans un bon " petit trou pas cher " deux inséparables qui s'adonnent aux joies pures et sereines d'une interminable partie de " smousjas'"... Mais le jeu de cartes le plus répandu dans les tranchées, c'est le whist, car tout Belge qui se respecte est " whisteur " ; on y joue le whist de toutes les façons, à la retourne, à la couleur, avec et sans picolo et sans abondance, avec et sans petite et grande misère. La plupart préfèrent jouer le whist sans abondance ni misère; ils disent—en vrais philosophes—: "Nous avons l'abondance et nous nous fichons de la misère!..." Et quelle joie lorsqu'un des camarades réussit une " abondance " ou une " misère" scabreuse. Mais il y a mieux: On fait solo schlem dans la tranchée. Précisons : Cela s'est passé le 5 mai dernier, l'après-midi, et il fut joué par le soldat Hanot, qui avait pour partenaires ses camarades De Bljck. De Wolf et Van Geert, de la 3/1 du 7e. Inutile d'ajouter que l'heureux gagnant a reçu les félicitations... et les quolibets habituels de toute la tranchée. A voir nos braves camarades des tranchées pleins de santé et d'enthousiasme, s'amuser, rire et jouer..., on dirait vraiment que la guerre n'est qu'un jeu. FAITES VOUS ENREGISTRER. DERNIER AVERTISSEMENT ! Il est donné avis, que dorénavant, les obligations édictées par 1' "Aliens' Restriction (Belgian Refugees) " relatif à l'enxégistrement, stc., seront sanctionnées par des poursuites, et que tout réfugié belge qui négligerait de se faire enregistrer et de notifier éventuellement ses changements d'adresse, ou qui pénétrerait dans un zone prohibée sans être muni d'un permis émanant du Chief Constable de l'endroit, se rendrait coupable d'une infraction, punissable d'une amende de £100 ou d'ime peine de six mois d'emprisonnement. Les personnes chez lesquelles logent des réfugiés belges, ou vivent avec elles, sont passibles des mêmes peines si elles s'abstiennent de faire, concernant les réfugiés logeant chez elles ou vivant avec elles, les démarches nécessaires pour assurer l'exécution de cet ordre; LES INFORMATIONS "ALLEMANDES." Les AJlemands sont des informateurs d'une admirable probité. Pour l'édification du peuple bruxellois, ils publient chaque jour des nouvelles de la guerre. En voici un curieux Échantillon :— "Le journaliste américain Edward Fox, qui a visité l'Allemagne et séjourné sur les fronts de bataille de l'Est et de l'Ouest, a relaté ses impressions dans plusieurs journaux américains. Il écrit qu'il n'a pu constater un seul acte de cruauté inutile commis par les Allemands. Quoi qu'on en dise, il s'agit toujours du récit d'un ami ou de l'ami d'un ami; jamais (c'est le journaliste qui parle), je n'ai pu, en dépit de mes sérieuses recherches, découvrir une seule personne qui me déclarât: "J'ai vu de mes propres yeux les Allemands commettre belle ou telle cruauté." En revanche, Fox a constaté par lui-même les excès des Russes dans la Prusse orientale et les mots lui manquent pour décrire toutes leurs atrocités. J'ai, ajoute-t-il, parfaitement conscience de ma responsabilité en disant que les Russes ont assassiné, incendié et violé dans la Prusse orientale, partout où ils ont été et d'une façon que je suis impuissant à décrire. Je ne veux pas donner de détails à présent, mais je ferai le nécessaire pour qu'ils soient connus des Américains. Et savez-vous ce que les Allemands font en Russie? Ils procurent du pain aux populations affamées en les employant à l'entretien des routes, aux travaux des chemins de fer et des ponts, ils leur paient un salaire journalier de 1 mark et les nourrissent en outre, et les soldats allemands partagent leur dernière bouchée avec les habitants. Nulle part, je n'ai vu les traces des mesures de rigueur qu'on avait annoncées fn réponse aux pillages et assassinats des Russes, et cependant il n'y aurait rien d'étonnant si, un jour, les Allemands perdaient patience et usaient de justes represailles." Or, nous savons tous que les mesures de représailles consistant à brûler trois villages russes pour un village allemand détruit, ont fait l'objet de discussions vives, en Allemagne même. Certains socialistes ont protesté, autant qu'il est permis deprotester en Bochie, contre de telles mesures barbares. Pourtant, ce Fox essaie de porter la parole de vérité ( !) en Amérique. Heureusement la conscience des Américains a été éclairée par les Allemands eux-mêmes: Dinant, Louvain, la cathédrale de Reims, le " Lusitania," sont des faits que l'éloquence d'or de M. Fox n'arrivera pas à effacer. Mais puisqu'il a séjourné sur les fronts de l'est et de l'ouest et qu'il ose écrire: "Je n'ai pu découvrir, en dépit de mes sérieuses recherches, une seule personne qui me déclarât : ' J'ai vu de mes propres yeux les Allemands commettront telle ou telle cruauté,' "—nous pouvons dire hardiment au Fox que si tous les journalistes ont son flair, les lecteurs des journaux doivent être très mal renseignés. En effet, Fox a des oreilles pour ne pas entendre, des yeux pour ne pas voir. Qu'il vienne à nous: volontiers, nous lui ferons connaître des personnes qui ont vu de près les chevaliers de la Hochkultur, à l'œuvre. Ceci prouve combien les Allemands tiennent à renseigner les lecteurs bruxellois. Vous voyez, d'ailleurs, l'effet produit par cette note, en soi vraiment comique. Les oreilles du Fox ont dû tinter, car les " leugenhout " ne lui ont pas été épargnés ! Il nous souvient que deux journalistes américains qui suivaient les opérations des armées allemandes en France ont tiré, un jour, des coups de fusil sur des zouaves. Fox n'était-il pas dans les environs des tireurs? Simple question....—" Echo Belge." LA FABRIQUE NATIONALE D'ARMES. Le " Courrier de la Meuse " paraissant à Maestricht, nous apporte d'intéressants détails sur une assemblée générale récemment tenue par les actionnaires de la Fabrique nationale d'armes de Seraing. " Les Allemands autrefois tout puissants hélas! à la Fabrique Nationale d'armes de guerre trouvent aujourd'hui à qui parler, écrit notre confrère. Récemment se tint au siège de l'établissement uhe assemblée général provoquée par les actionnaires allemands. L'intention de ces Messieurs était d'amener le conseil d'administration à prendre certaines décisions conformes aux vues de nos ennemis. Les actionnaires belges actuellement au pays furent tous au poste et—proclamons le bien haut à leur honneur—surent déjouer les manœuvres des ennemis de notre Patrie. L'assemblée fut orageuse. Les industriels belges dirent leur fait aux étrangers et firent échouer chacune de lèurs propositions, qui ne visaient à rien moins qu'à amener l'établissement à rouvrir ses portes. L'assémblée ne prit aucune décision et fut postponée à l'an prochain. A celle-là, nous l'espérons, aucun allemand n'assistera. "On sait que la plupart des actionnaires allemands sont des industriels d'Outre-Rhin, mais ce qui l'on ignore peut-être, c'est que les machines enlevées de force du grand établissement liégeois ont été transportées dans leurs ateliers I '* ECHOS. Pour les aveugles belges, victimes de la guerre Une grande fête de bienfaisance, au profit de l'hospice John Cooper, pour les aveugles belges victimes de la guerre, aura lieu jeudi prochain à 3 heures au Steinway Hall. Un programme de choix interprété par de3 artistes de tout premier ordre comprendra le 2e acte de " Samson et Dalila " et le 2e acte de 1' " Attaque du Moulin." Les tabacs pour nos soldats. Le Cercle Esperanza nous prie d'informer les personnes qui veulent bien le charger d'envois de tabacs au front que, par suite de la hausse de prix, le tarif a dû être porté à ls. 3d. les 200 cigarettes; ls. la livre de tabac à la pipe. Les personnes désirant faire un envoi sans frais sont priées d'adresser les fonds avec l'adresse exacte du soldat en France, au Cercle Esperanza, 10, King-street, E.C. MONITEUR BELGE DES 23, 24, 25, 26, ET 27 MAI. DECORATION CIVIQUE 1914-15. A la suite d'un rapport au Roi do M. Bcrryer. Ministre de l'Intérieur, demandant do distinguer la décoration civique acoordée en temps do paix, de celle distribuée en mompcuKO d'actes héroïques accomplis au cours de la guerre, le Roi a 6igné l'arrête suivant. Los décorations civiques accordées aux citoyens qui, a l'occasion des événements de la guerre de 1914-1915, te sont particulièrement distingués par leur dévouement à la Patrie, j>orteront la dénomination spéciale: " Décorations civiques 1914-1915." La croix et la médaille sont conformes au->: modèle.'* déterminés par l'arrêté royal du 21 juillet, 1867, avec lea modifications ci-après. La croix porte entre 6es branches deux glaives croisés ; l'anneau est rattaché à la branche supènouro du bijou. Pour la médaille, les deux glaives croisés sont placés en support de l'anneau et rattachés à la branche supérieure du bijou. La décoration est suspenduo à un ruban vert d'eau, avro liseré aux couleurs nationales à chaque boni latéral; lea bandes du liseré sont larges de trois millimètre. A mi-hauteur, le ruban porte une raie transversale larcn de cinq millimètres, du même métal que le bijou, aux millésimes 1914-1915. La médaille ne peut être détachée du ruban. Lo croix et médailles civiques oonférérs depuis le 31 juillet 1914 pour des faits relevant des dispositions de l'article 1er du présent arrêté, seront remplacées par des décorations 1914-1915 do la mémo classe. CONTINGENT DE 1915. Par arrêté ministériel du 21 mai et par dérogation à l'arrêté ministériel du 20 avril 1915 l'inscription d<-s Belgœ appelés dans la Flandre occidentale non occuixie par J'ennemi et en France, pour faire partie de la lev-je de 1915 pendant la durée de la guerro, peut onooro être admira jusqu'au 10 juin prochain inclus. . . Les intéressés sont tenus de la requérir à l'administration communale ou à la mairie do leur résidence. Passé le délai susdit, les appelés qui ne se seront pas fait) inscrire seroit irrémédiablement considérés comme réfrac-taires et traités comme tels. PLACEMENT DE CHOMEURS ET DE REFUGIES. Par arrêté ministériel du 27 décembre .1914 sont nommés délégués du Governement Belge au Comité central de placement des chômeurs et ré.fugiés, créé à Paris par arrêté du 16 novembre 1914, M. Empain, • François, Sénateur, et M. Brunet, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles, ancien biton-nier, membre do la Ghambro des Représentants. CAISSE DE SECOURS ET DE PREVOYANCE POUR LES MARINS. I>e moniteur publie un arrêté royal, endate du 20 mai. apportant des modifications temporaires) aux statut* do la Cais60 de Secours et do prévoyance pour les malins naviguant sous pavillon belge. Les versements à faire par les armateurs sont portés de li pour cent à 2J jx>ur txuit do la totalité des marins embarqués. Les taux annuels des itensionii fixca à l'art. 22 seront doublés, ainsi que les taux <l< s pensions et accroissements de j>ensions aux veuves et orphelins. Pendant la durée du temps de guerre, les jiouvoirs conférés à la Commission administrative de la ('aissf seront exercés exclusivement par le président, M. E.-A. Pierrard, directeur général de l'administration de la marine. Pendant la durée du terni» de guerre, les retenues statutaires à opérer 6ur les ga^cs aillai que la contribution de l'armateur seront versées à Londres, au bureau provisoire de la marine marchande et-de la p>êcbe de l'Administration de la marine belge, entre les mains d'un commissaire maritime délégué à cet eflet. LE CARDINAL MERCIER ET LES IRLANDAIS. Mgr William J. Walsli, archevêque de Dublin, vient de recevoir du cardinal Mercier une lettre où l'éminent prélat le remercie du magnifique don—160,125 francs—que le clergé et les catholiques irlandais lui avaient envoyé à l'intention des Belges dans le besoin. Après avoir rappelé le passé glorieux de l'Irlande et les liens qui l'unirent toujours à la Belgique, le cardinal Mercier prie Dieu de bénir l'Irlande et de lui épargner les maux et les ruines qui accablent la Belgique après tant d'années de paix et de prospérité. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans la Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges''- (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique da présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois it conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à lai Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles da réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Ix>ndres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink Oiommes) ou à 60, Great Marlborough-street, W.C. (femmes). ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. APPARTEMENTS bien meublés, chambres spacieuses et oonfortablcs, sallo de bain, jouiesance du jardin; pension à partir d'une guinée.—18, Queensdale-road, Norland-square, W. , AVIS AÙX BELGES.—Familles beîpos et personnes avant l'intention de se rendre en Suisse, trouve» ront dans très bello ville du centre de la Suitse, pension complète reoonnue comme excellente au prix exceptionnellement réduit de francs 7.50—grand vieux jardin, maison confortable, vue splendide sur le lac del quatre cantons et lea hautes Alpes. Bonr.os écoles publioues ou privées, lleception charmante et cordiale. Pour familles plus exigeantes, if y à tout près Hôtel de premier ordre (même propriétaire) offrant encore plus de confort avec augmentation de prix dos fre. 1 à 2.50 par jour et par personne. Pour plus amples renseignements et détails, écrire F. H., 8 Alumhurst-road, Weet Bournemouth. BASTIN Elremare arrivés Londres : Fernande écrire Mme Sadaune Ellezelles que mari avec noua; Prière prévenir.—Mme Virouse, 159, rue Berkendael, Ixellei. Dentistry victor ~ gotils" d'A mers True Quellin) consultations tous les jours de 2.30 à 6h-— Oxford-street, 351. Téléphone, 2782 Mayfoir. Mademoiselle Eunhrasie Cuyt est recherchée par Madelle L. Kirby. Prière testante qn'eQa lui écrive à 15. Helena-road, Soutnsea. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employé*, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argcjit. Ne versez di cautionnement ou de carantio qu'avec les références les plus sérieuses! NECROLOGIE "VTOU1S apprenons le décès inopiné survenu à 1^1 Anvers de Mme Jules Gevers, née Jeanne Vanderlin-den. Nous présentons à Monsieur Jules Gvvcra ot à eon fils i_ Ernest nos sincères oondolcancco.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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