La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 18 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2804x5599b/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. JEUDI 18 MARS 1915. N°- 77. COMMUNIQUES OFFICIELS ! FRANÇAIS. L'ARMEE BELGE PROGRESSE ] SUR L'YSER. SUCCES FRANÇAIS EN CHAMPAGNE. PARIS, 17 mars.—Communiqué officiel de 15 aeiires:— -ur 'l'ïser l'année belge a l'ait de nouveaux j ,„i^ès et a repoussé une contre-attaque alle- uantie. , • .... . ., .-ur Je irons de 1 armee brrtaumque u y a eu feu d'artillerie assez actif. Vu nord d'Arras l'ennemi a tenté, mais sans „'0ès, à la fin de-l'après-midi, de livrer une iouvel'le contre-attaque contre nos tranchées sur ci'sfon de la hauteur de Notre Dame de Lorette. ; ,0jisons et Reims ont été bombardés et deux bus ont touché la cathédrale de Reims, lin Champagne; a11 nord de Le Mesnil et à ouest de la hauteur 190 nous avons capturé, sur m front (le quelque cinq cents mètres, une •minence gardée par l'ennemi. En Argonne plusieurs contre-attaques entre ! Bolanclc et le Four de Paris ont été repoussées. 11 v a eu un duel d'artillerie en Woevre et un ,ie nos aviateurs a jeté des bombes sur 1a. caserne de Colmar.—Reuter. x BOMBARDEMENT DE NIEUPORT. DES CANONS DE 42 C.M. PARIS, 10 mars.—Les Allemands bombardent iniit*u«iineut Xieuport, cette fois-ci avec des unions de 42cm. f.cô Belges ont profité de la baisse des inonda-iuiiih pour pousser en avant et faire l'assaut de ow\ positions avancées allemandes, l'une à la mu de Kloosterhoek près d'Oud-Stuvvekens-icerke. et l'autre une ligne de tranchées sut la rouît1 de Pervyse-Schoorbakke.—Reuter. UNE BONNE CAPTURE. i'AKIS, 17 mars.—Le "Matin" dit: L'Alle-■uagno en vue de préparer sa campagne d'agres-von avait commandé 8000 wagons automobiles Militaires à une compagnie américaine. Chacun o ces wagons devait transporter des troupes d'un ront ;i l'autre, soit environ 160,000 hommes. li y a quelques jours ces 6000 wagons sont ■ mis pour une destination eu Allemagne sous ,i surveillance d'ouvriers spécialistes américains, nai? grâce aux navires de guerre des Alliés, .filants gardiens de l'océan», ils n'arrivèrent ; nais à destination.--Renier. BOMBARDEMENT D'Y PRES. PARIS, 17 mars.—Les Allemands ont boni- j tardé Ypres hier: il y eut sept morts et blessés, i —Reuter. . • | VERSION ALLEMANDE. JlEllLIii, 17 mars.—Le grand quartier-général io!nmunique ce qui suit:— •Sur le théâtre occidental de la guerre les çôm-pour la possession de l'éperon sur le versant Muiridional de la hauteur de Lorette, au nord-ouest d'Arras, ont été décidés en notre faveur. L'"in Champagne, à l'ouest de Perthes et au nord j '■i Le Mesnil, au cours de la journée, les Francis attaquèrent sans succès à-.plusieurs reprises; j 'iaiis la soirée ils firent de nouvelles attaques avec ; -le grandes forces au nord de Le Mesnil; la bataille continue. f.cs batailles en Argonne ne sont- pas encore minées: à l'est de l'Argonne les -Français •lient rejetés de la pente à l'ouest de Vauquois "n ils s'étaient provisoirement établis; deux at-t:i«iues françaises dans le bois Le Prêtre, au nord-est de Pont-â-Mousson, échouèrent. Dans les Vosges il n'y a eu qu'un engagement d'artillerie. Sur le théâtre oriental d* 'a guerre, de faibles avancés russes vers l'auroggen et Langszargen ■ urent repoussées; des tentatives russes de briser r-os'lignes entre la j>zkwa et Orzyo furent repousses. Au sud de la Vistule il n'y a pas de modi-fieatibn.—Wireless Press. A BRUXELLES. FUNERAILLES EMOUVANTE D'UN COMMANDANT BELGE. BRUXELLES. 10 mars (par courrier).—La ;i".i héroïque du capitaine Van Damme, com-iwadant la compagnie des carabiniers cyclistes, •' encore présente à toutes les mémoires. Le " i de ce parti de braves, qui se firent tuer un à 'i'n au cours des premiers engagements, est tombé au combat de llaelen le 12 août dernier. Pendant plusieurs mois, son corps est resté :"'s la sépulture improvisée le soir de la bataille, '!;ais récemment des mains pieuses, des mains 'l'ancien soldat, l'ont rapporté à Bruxelles et, endredi matin, au cimetière de Saint-Josse-ten-^oode, ses parents et ses amis étaient réunis pour lui rendre les derniers honneurs. l'unérailles poignantes dans leur simplicité '"'lue, auxquelles la douceur voilée d'une "•atin-ée bruineuse ajoutait une particulière "" lancolle. Avant que le cercueil, recouvert d*i drapeau '[.ieolore, ne fût descendu en terre, M. l'avocat ! I uttemans prononça quelques paroles émouvantes : — •l'apporte, dit-il. sur là , tombe du corn- ; •"undant Van Dammerle salut des Belges recon- II assauts. Nul n'est plus digne de notre- respect do notre souvenir que le vaillant soldat dont entourons pieusement les' restes. Officier dite d'uïi ségiment d'élite, il avait déjà souvent n>nduit au feu ses braves carabiniers cyclistes 'l'iaud, le 12 août, au combat de Haelen, après •n- tenu bon pendant plusieurs heures contre J"1 ennemi dix fois supérieur en nombre, il '"°ntra comment meurt un capitaine de notre-;nnée: en héros! "Messieurs, ne détournons pas les yeux-de ce ,"Jir de bataille .où il est tombé confondu avec ses loniœos dans la gloire et dans la mort: la Vic-'ire voulait qu'elle fût conquise avec leur sang, oublions jamais ! Non, n'oublions pas qu'ils ':°us ont fait signe de reconnaître enfin l'image ' ;1 Patrie que tant de querelles impies nous "aient dérobee. Et à vous, commandant, qui "'Posez maintenant dans ces demeures invisibles , ' sont entrés après vous tant des nôtres, nous ne '"is disons pas adieu ! vous restez parmi nous pour féconder par 0tr* e*eTTÎP^ nos espérances et aussi nos énergies '«uvelles, et tandis que nous sommes penchés sur Pur linceul, nous recueillons dans notre en f dans notre mémoire, avec votre dernier iP'r, votre âme immortelle!" |, ; On annonce de Bruxelles que le général "0uvcrnctir allemand de Bruxelles, va , ' a la ( lianibrr des seigneurs du lô au 10 sera remplacé pa î le baron Hueline. * • wteur d'Anvers. LES PIRATES SOUS-MARINS. DEOX VAPEURS ANGLAIS TORPILLES. LONDRES, L7 mars.—Le Press Bureau publie ie communiqué suivant du secrétaire de l'Amirauté :— Le vapeur anglais "Atlanta," de 519 tonnes, appartenant à la firme J. and P. Hutchinson, de Glasgow, a. été torpillé par un sous-marin allemand au large de l'nishturk vers midi-le 14 mars. L'équipage fut débarqué à l'île lùisliturk; le navire est à présent dans le port. Le vapeur anglais " Fingal" de 1562 tonnes, appartenant à la London and Edinburgh Ship-ping (,'o._, de Leitli, a ,été torpillé et coulé à 10 heures 50 le 15 mars, au large de la côte de N orthumberland. Vingt et un hommes d'équipage furent débarqués à North Shields : six vies ont été perdues, paraît-il, y compris le premier officier et la stevvardess. . UN SOUS-MARIN ATTAQUE. LONDRES, 17 mars.—L'équipage de 1' "Atlanta" comptait 16 membres. Le capitaine McCarron signala le sous-marin à une distance de quelques milles, et puis partit à toute vapeur. Lo sous-marin rafrrappa bientôt le vapeur, qui tira sur lui, mais par suite de la haute mer, le manqua. Lorsque l'équipage quitta le navire celui-ci était en feu, mais il déclare qu'il n'a pas été torpillé. UN VAPEUR ECHAPPE A UNE POURSUITE. LJVERPOOL, 17 mars.—Au coufs de son voyage de Liverpool à. Glasgow, le " Cameronia," de l'Anchor line, a réussi à éluder l'attention de trois sous-marins allemands. Le " Cameronia " avec un équipage de plus de deux cents hommes et bon nombre de passagers avait quitté la Mersey dans la matinée et dans l'après-midi le premier sous-marin fut vu au large du Mull de Gàlloway. Le navire n'était qu'à 2o0 mètres et essaya de s'approcher du " Cameronia,*' mais il fut bientôt laissé en arrière, le vapeur anglais filant 18 nœuds. Un quart d'heure plus tard, dit un membre de l'équipage, nous constatâmes que nous n'étions pas encore hors de la zone dangereuse, car deux sous-marins apparurent simultanément, l'un à bâbord et l'autre à tribord, et n'étaient distants l'un de l'autre que de trois cents mètres. Nous ne pouvions pas aller plus vite et le capitaine adopta, une tactique de zig-zag. Pendant vingt minutes le navire prit une course en courbe jusqu'au Firth of Forth, et les deux sous-marins abandonnèrent la poursuite: UN VAPEUR ANGLAIS ATTAQUE PAR UN TAUBE. \'EYV( ASTLE. 17 mars.—Le vapeur anglais "Blonde" arrivé clans la Tyne aujourd'hui déclare qu'il a été attaqué par un. aéroplane allemand du type "Taube" et qu'un membre de-J.'équipage à été tué. Les détails manquent.— " Evening Standard." Cinq' bombes furent lancées par le Taube sur le navire. Aucune ne l'atteignit. Un marin, Charles Chisélb devint malade et nerveux à la suite (le cette attaque aérienne, et mourut subitement le lendemain. LE SERVICE FLESSINGUE-FOLKESTONE AMSTERDAM. 3 7 mars.—Le service de la malle Flessingue-Fojkêstone a été temporairement suspendu. « La compagnie Zeeland essayera d'envoyer chaque jour la malle et des passagers à Tilbury.— Reuter. - DANS LES DARDANELLES. RAID AUDACIEUX DE L' "AMETHYST." PARIS, 10 mars (minuit).—En télégramme retardé d'Athènes daté du 10 mars, publié par l' "Echo de Paris," dit que le 9 mars, à trois heures du matin, des navires de guerre anglais découvrirent et réduisirent au silence quelques batteries mobiles turques au dessus de Kum-Kale.Le croiseur anglais "Amethyst" avança à toute vapeur à travers le champ de mines jusqu'à Nagara. , Il fut touché par trois obus qui causèrent des dégâts à bord; dans l'après-midi il avança jusqu'au phare, de Nagara Point. Ses pertes totales furent de 2S tués et énviron 30 blessés. Commentant cette nouvelle M. Marcel Hutrn fait ressortir que 1' " Amqfchyst," après avoir passé Nagara comme, avant-garde, passa le dernier coude des Dardanelles et entra dans l'ancien Hel lespont.—Reuter. Note.—L' "Amethyst" est un croiseur léger, déplaçant 3000 tonnes: son armement se compose de douze canons de t pouces (102mm), nuit canons " 3-pounders " ; sa vitesse est de 23 nœuds: il.avait été achevé en 1905. Suivant le collaborateur naval de 1' "Eveniug Standard." le but. de ce raid était de découvrir et de désigner remplacement de batteries cachées ou mobiles non encore réduites au silence, ' ainsi que pour voir s'il y avait moyen de passer par 10 champ de mines; 1' "Amethyst" a. découvert qu'il n'y avait pas de batteries et que la flotte pourrait aisément passer sans de graves pertes. 11 èst probable que la flotte n'agira, qu'après avoir combiné un plan, d'accord avec les autorités au sujet des opérations sur terre. DISPARITIONJMYSTERIEUSE. UN VAPEUR ALLEMAND INTERNE S'ECHAPPE. LAS PALM AS; 17 mars.— Le transatlantique allemand " Macedonia." qui ravitaillait en charbon et vivres plusieurs croiseurs allemands opérant au début de la guerre dans les eaux de l'Atlantique, et qui avait été amené à Las Palmas en octobre par le navire de guerre espagnol "Cata-luna," a disparu. Il profita du départ temporaire du navire préposé à sa surveillance et quitta le port ce matin à la première heure. L'escapade de ce bateau a causé une vive sensation.— Reuter. — Le ' • Telegraaf " apprend de Berlin que 20,000 des 22,600 élèves des écoles supérieures, et presque tous les élèves clés écoles moyennes, âges de plus de 17 aps, se sont engagés volontairement -dans l'armée allemande. — Le Dr Devy, avocat de Rosa Luxemburg, la militante socialiste allemande, déclare dans la "Frankfurter Volkstimme" qu'il lui écrivit une lettre, qui ne lui parvint qu'après un délai considérable.U avait découvert que la dite lettre avait été préablement ouverte, puis réfermée à la colle. — On annonce que les Allemands auraient offert la liberté au général Léman à condition qu'il donne sa parole d'honneur de ne pas combattre à nouveau contre l'Allemagne. Le général aurait répondu qu'il ne pouvait accepter, car son premier devoir serait d'offrir , fies services au roi Albert, DISCUSSIONS BYZANTINES. La guerre ne nous aurait-elle rien appris? N'aurait-elle diminué en rien notre prédilection majeure pour les discussions byzantines, l'âpreté que nous apportions à défendre nos idéals de politique intérieure, l'électoralisme souverain qui nous fermait, si souvent- les yeux sur des problèmes plus urgents? Nous serions vraiment tentés de le croire en considérant la polémique qui vient de s'engager au sein de la presse belge exilée au sujet de l'opportunité ou de l'inopportunité pour la Belgique... d'annexer la Prusse rhénane à la conclusion de la paix ! Tout ce que nous voulons dire de cette discussion, c'est qu'elle est absolument hors de saison et, par conséquent, profondément regrettable; qu'au surplus, elle ne répond d'aucune manière, ni au sentiment public de l'immense majorité des Belges, ni au sentiment public de l'immense majorité des alliés dé la Triple Entente; qu'elle ne nous paraît : être le l'ait que de quelques polémistes incorrigibles, ou de quelques idéalistes de cabinet, auxquels les événements de ces derniers mois n'ont rien enseigné; qu'enfin, plus on y mettra fin, mieux cela vaudra. Nous ne voulons pas même rechercher, comme le font certains de ces polémistes pour s'excuser do vendre la peau de l'ours avant qu'il soit abattu (reconnaissant par là-même l'inopportunité de cette discussion), à qui ou h quel groupe il faut attribuer la responsa-i bilité absolue de semblable polémique. Nous croyons, du reste, que cette responsabilité est partagée, et nous" n'approuvons pas plus le discours de M. Schollaert à Sainte-Adresse, déclarant qu'il ne veut pas d'une Belgique agrandie, que la harangue de Londres dans laquelle M. Vandervelde a déclaré avec plus de préci§ion que les Belges rie sont pas ambitieux et qu'ils s'annexeront peut-être le grand-duclié de Luxembourg, si ses habitants le désirent, comme aussi certains petits territoires limitrophes qui sont moins allemands que belges. Non que nous voulions critiquer ces idées, qui sont en tout cas discutables, mais parce que nous trouvons que leur expression est inopportune. En effet, discuter la question de "la plus grande Belgique," comme on veut bien l'appeler, c'est toucher directement à celle des conditions de la paix, et la discussion des conditions de la paix, en ce moment, est considérée par les plus hautes autorités des pays ' alliés, comme absolument hors de saison, , comme contraire aux intérêts les plus directs I et les plus pertinents de notre cause Oh, nous le savons bien, il est un petit ' nombre d'idéologues invétérés que la- guerre n'a pas encore guéris de leur folie. Alors que ; les* catholiques belges, trahis par leê cafcho-; liques allemands, autrichiens, italiens, et (espagnols, reconnaissent franche nren! la faillite de l'internationale -catholique, il existe encore quelques socialistes belges, anglais et français auxquels le lamentable écroulement de l'internationale socialiste n'a pas^ encore ouvert les yeux. Ils ont été odieusement lâchés par la social-démocratie allemande, qui avait d'ailleurs exercé sur eux, depuis les années (certains le reconnaissent aujourd'hui), l'influence la plus pernicieuse. Cette social-démocratie apparaît présentement comme aussi imbue de 1a. fureur pangermaniste que les | centristes catholiques; ses chefs se montrent ' les plats valets du Kaiser à l'égal des Erzber-| ger et des Trimborn. Et, cependant, il est ! encore des socialistes des pays alliés qui sont prêts à leur faire des avances. L'excommunication des citoyens Vandervelde et Sembat par les social-démocrates russes n'a pas empêché ces hommes d'état d'assister à la fameuse "conférence de Londres" du 14 février (aussi ,c secrète" .qu'un conseil* diplomatique), et d'y voter, en compagnie du citoyen Ramsay Macdonalcl, qui nie carrément les atrocités allemandes, un ordre du jour rendant | tous les gouvernements responsables de la | guerre, et établissant, dès aujourd'hui, cer-| taines des conditions de la paix. i C'est au même état d'esprit qu'il faut attri-î buer les tentatives effectuées récemment par ! les labouristes anglais pour obtenir du Gouvernement britannique une déclaration " précise " quant au but politique que poursuivent ! les Alliés. M. Asquith leur a fermé la bouche tout de i suite. Au Guildhall, déciara-t-il, j'ai employé Te ; langage suivant : 'Nous ne remettrons au fourreau cette épée que nous n'avons pas tirée à la légère, que quand la Belgique aura retrouvé dans une pleine mesure tout, et plus, que ce qu'elle a sacrifié; que lorsque la France sera adéquatement garantie contre la menace d'une agression ; que lorsque les droits des petites nationalités de l'Europe seront placés sur une base inattaquable; et que lorsque la domination militaire de la Prusse sera, complètement et définitivement anéantie." Cette formule est claire, et cependant elle ne donne aucune indication au sujet de la carte de l'Europe future, que certains • idéologues. volontairement ignorants des réalités au milieu desquelles nous vivons, voudraient voir dresser dès aujourd'hui, les uns.pour prendre dès à présent position au sujet de problèmes dont la solution est encore très éloignée, les autres pour essayer de revivifier des idéals désormais caducs et auxquels ils se raccrochent avec la ténacité du désespoir. On peut dire que- l'immense majorité des populations alliées leur donne tort, et applaudit à M. Asquith. D'abord, la façon dont les Alliés réaliseront le quadruple objet de leurs efforts dépendra avant tout de faits d'ordre militaire, au sujet desquels personne ne peut' se prononcer, et aussi, sans cloute, dans une certaine mesure, d'événements d'ordre politique provoqués chez nos ennemis par ces faits. Vouloir discuter dès aujourd'hui l'ensemble complexe auquel aboutiront ces faits et leurs conséquences serait de la pure folie. Or ce seront eux, précisément, qui seront prédominants dans la fixation des modalités de* la paix. Mais ensuite, et surtout, tous ceux qui se livrent à cette futile besogne semblent oublier de considérer la situation actuelle du théâtre de la guerre. Ils perdent de vue que la guerre ne fait que commencer, que les Alliés se trouvent, en présence d'un ennemi formidable,, "longuement préparé, par tous les moyens, à son effort de domination .universelle, et (jiril ! COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. -, » 4000 PRISONNIERS. A MI-CORPS DANS LA NEIGE. PETROGKADL. 1G mars. Communiqué officiel du grand quartier général:— Suï la. rive gauche du Niémen nous avons délogé de Lopeiowo des détachements avancés de l'ennemi. Notre offensive progresse avec succès sur les deux rives de l'Orzice. Après une sérieuse bataille, nos troupes ont capturé les villages de i-tegna et cl'Yednoro/.ec, et ont repoussé une violente contre-attaque allemande. A cette occasion, nous avons capturé un gros canon et trdis petits canons, sept mitrailleuses et 500 prisonniers au moins. Au nord de la ligne de Przasnvsz-Grudusch, nos troupes ont remporté également des succès partiels. Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennemi a montré plus d'activité dans le bombardement de nos fortifications sur la Bzura. Il a, tenté de i eprendre l'offensive dans la région de Pilitza, mais il n'a pas réussi. Dans les Carpatlies, nos troupes ont continué leur offensive dans la. région de Smolnik, malgré la neige, la tempête et le grand froid. Elles ont enlevé" les dernières positions de l'ennemi, s'emparant de 2400 prisonniers, dont 3G officiers, et de 17 mitrailleuses. Ce succès, remporté dans le centre du principal mouvement offensif autrichien, a forcé l'ennemi à se retirer dans certains secteurs dans la direction de BaJigrod. Dans la. direction d'Ujok nous avons enlevé des tranchées ennemies près de Jablonka. Dans la région deZawadka etEozanka, l'ennemi persiste clans ses attaques. En Galicie orientale, l'action se développe à l'est du chemin de fer de Stan.islau-Kolomya. Dimanche, à l'aube, notre infanterie, enfonçant dans la neige jusqu'à mi-corps, est parvenue à s'emparer des fortifications ennemies près de ïarnowice-Polno et à capturer 2000 prisonniers dont 20 officiers, et 7 mitrailleuses.' A Przemysl il y a eu un duel d'artillerie Nos troupes sur le front septentrional ont enlevé les hauteurs se trouvant à portée de fusil des forts défendant la ville.—Reuter. L'ECHEC DE VON HINDENBURG. KOME, 16 mars.—Un communiqué de l'ambassade russe annonce que la nouvelle bataille en Pologne, qui aurait du décider du sort de la campagne sur le front oriental, a complètement mianqué son but. Les prisonniers allemands tombés aux mains des Russes, avouent que le découragement commence à se faire sentir parmi les trouves et l'état major-général. 11 est probable que von Hindenburg ordonnera la retraite de son armée vers la frontière de Prusse orientale, le terrain' étant devenu impracticable aux opérations.—Central News. CHUTE PROCHAINE DE PRZEMYSL? RETROGRADE. 17 mars.—La capture de Przemysl est considérée ici comme n'étant plus qu'une question de jours. Des prisonniers capturés dans une sortie récente disent que l'on distribue des a-ations de famine et que les hôpitaux' sont bondés.—Reuter. LE BLOCUS DE L'ALLEMAGNE. L'ATTITUDE DES ETATS-UNIS WASHINGTON, .16 mars.—L'ordre de conseil a été longuement discuté aujourd'hui dans la réunion du cabinet. Le président a refusé de faire aucun commentaire destiné à la publicité. Les membres du cabinet exprimèrent l'opinion que M. Wilson procéderait sous peu à la préparation d'une note à la Grande-Bretagne, après avoir conféré avec les officiers du département d'état. M. Van Ruppard a sondé une nouvelle fois, officieusement, le département d'état au sujet de l'action qui serait adoptée par les Pays-Bas et les Etats-Unis en vue d'améliorer les restrictions de l'ordre anglais.—Reuter. LES ALLEMANDS PROTESTENT ! AMSTERDAM. 16 mars.—Le ""■Tijd " apprend de .Berlin que l'ambassadeur des Etats-Unis à Londres a été prié par 1© gouvernement allemand de faire une protestation contre le traitement infligé à l'écjuipage du sous-marin '* Û 12," qui ne serait pas assimilé aux prisonniers de guerre ordinaires. Le gouvernement teuton estime que le traitement différentiel est contraire au droit des gens et nécessite des représailles.—Reuter. faudra l'union tenace de toutes les volontés et de toutes nos ressources, pour en venir à bout. Ils ne paraissent pas se rendre compte que la Belgique, la Pologne et une partie de la France .sont envahies, qu'il n'y a pas un soldat allié sur le territoire allemand en Europe, que tout ce que nous avons fait jusqu'ici c'est d'endiguer la marée germanique, conquérir une partie de la Galicie et nous assurer l'empire dos mers. Nous ne songeons pas à diminuer l'effort des Alliés, qui est considérable, mais nous voulons faire ressortir que nous ne nous trouvons qu'au début de notre programme, et qu'il faudra encore d'énormes sacrifices pour en assurer l'exécution. Quel homme sensé voudrait parler de paix, ou de conditions de paix, dans ces circonstances? Ce serait faire le jeu de l'ennemi, tout simiilement. Pour notre part, nous nous refusons éner-giquement d'entrer dans cet ordre d'idées, et nous sommes convaincus que nous exprimons, ainsi, le vœu de l'immense majorité des Belges; , Notre devoir, eu ce moment, est de nous serrer les coudes, de nous défendre contre les calomnies des Allemands qui cherchent à tuer notre esprit après avoir violé nos foyers, d'aider de toutes nos forces, matériellement et moralement, nos soldats et nos frères malheureux restés au pays, de continuer, par notre travail, à représenter dignement la Belgique ; de préparer notre retour au pays et la reconstruction de notre patrie. Tout le reste, et spécialement la stratégie et la diplomatie d'amateur, est œuvre vaine aujourd'hui. Trêve aux discussions byzantines, aux querelles stériles, à toute la mesquine polit-i-caillerie d'autrefois ! ' Nous parlerons de " la plus grande Belgique " quand notre armée sera sur le Rhin. ES IST NICHT WAHRSCHEINLICH L'EXEMPLE DU SAC DE DINANT, L'énormité des crimes commis par les troupes allemandes en Belgique est telle que beaucoup de personnes de bonne foi, en pays neutre, - ont peine à y croire. Cette disposition d'esprit est très compréhensible chez des personnes paisibles, honnêtes, et qui vivent éloignées des horreurs de la guerre. Les Allemands ne manquent pas de l'exploiter pour les besoins de leur mauvaise cause. Jadis, leurs 93 intellectuels jetaient à la face du monde leur outrecuidant: "Es ist nicht vvahr.... Il n'est pas vrai que...'' A présent que les faits sont là, criants d'évidence, ils ont baissé la voix d'un ton, et s'empressent cle dire aux neutres hésitants et terrifiés: "Es ist nicht vvahrscheinlich... Ils n'est pas vraisemblable que les troupes allemandes aient commis les atrocités dont les Belges les accusent."C'est l'argument qui vient d'être opposé notamment aux accusations de cruauté portées devant l'opinion Scandinave contre l'armée allemande par le capitaine-commandant belge cle Gerlache, le fameux explorateur polaire. Le commandant de Gerlache ayant raconté le massacre de Dinant, où environ 700 civils, hommes, vieillards, femmes, enfants, furent mis à inort sans force de procès. La "Frankfurter Zeitung" l'a traité de "calomniateur" en se bornant à lui répondre : " U ne doit pas être insisté sur l'inanité d'une pareille calomnie." Malheureusement pour les pauvres habitants de Dinant, le récit du commandant de Gerlache est si peu une calomnie, que le deuxième rapport de la Commission belge d'enquête, établi sur dépositions de témoins oculaires et assermentés, publie le récit détaillé, et par suite facilement contrôlable, de l'effroyable tragédie dont Dinant fut le théâtre le 23 août 1.914. C'est si peu une calomnie que les autorités belges et allemandes de Dinant, ainsi que le gouvernment belge siégeant au Havre, possèdent maintenant une liste nominative de la plupart des victimes, identifiées officiellement par l'exhumation des cadavres. Cette liste encore incomplète, parce que l'exhumation des cadavres n'est pas terminée, a été communiquée au " XXme Siècle," journal belge paraissant au Havre, qui en publie dans son îso. du 12 février 1915, l'analyse que voici:— Qu'on remarque bien qu'il ne s'agit pas ici de personnes tuées' au cours du bombardement ou d'autres opérations militaires, mais cle victimes d'un carnage systématique, accompli plusieurs jours après l'entrée des troupes allemandes à Dinant. Pajrmi les 612 victimes dont nous recevons les noms, nous trouvons d'abord vingt-cinq vieilla'rds dont le moins âgé n'a pas moins de 61 ans. Voici leur noms:— Edmond Manteaux, 7.1 uns; Gustave Nica.ise, 77 : Léon Nicaisé, 75; Félix Simonet, 73; Julien Disy, GS; Jules Jacquet, G5: Pièrard'Soume, 67 ; Alexandre Georges, 67: Emilie Ar-rès, <>7: Auguste Mathieu, 67 ; François Fastrez. 6S; Jules Seghiu, 68 ; Célestin Bon, 65 ; Charles Rouffiange, 68; Félicien Genot, 65; Henri Georges,. 68; Cliarles Bietlot. 76; Collard, 70: Victor Demacje. 6î) : Léopold Gonze. 66 : Eugène Laliaye, 67 : Alfred Gilain, 6-4: Efnile Coupienne. 64; Jules Mouard, 70; Couillard, 70; Bouchât, 70. etc. Le martyrologe féminin n'est pas moins navrant: Mesdames Stevaux, 75 ans; Marsigny, 23; Thonon, Jadot, SO: Chabottier. 80; Dèlaete, Mo relie, Anciaux. veuve Joris. Rasneu, Adrienuc Piette, 74; veuve Jasquet, Léopoldine Monin, Pauline Fonder, 18 ans; Joséphine Lion, Eloise. Boby, 23 ans : Adèle Bovy, 28 ans ; épouse Bovy, née Marie Defayse; Marie Schram, l'épouse Jules Materne, veuve Hénenne, Marie Pinsmaille, la fille Pinsmaille, Marie Minet,- Nelly Rodrique, Odille Fastrès, Jeanne Bourdon (de Neffe), Félicie Pirlot. Emma Raes, épouse Bourdon. Henriette Poncelet, épouse Bétemps, Marie Martin, Clotilde Bourguignon, épouse Bourdon, l'épouse Kinique, Marthe Neaujôt, Marie Paquet, Marie Diskeuve, épouse Paulet, Louise Paulet, veuve Javaux, Henriette Martin, Louise Kinique, 18 ans; l'épouse Collard, 83 ans; JEugénie Paulet, épouse Struvay, Gilda Genon. Nelly Paulet. Gilda Marchot, Renée Dufrenne, épouse Bultot, Victorine Delimov, épouse Toussaint, Léonie Bultot, l'épouse Josep'h Guéry, Jeanne Lempereur, Marie Guéry, veuve Even, 75 ans; Georgette et Anna Charlier, Charlotte Laloux. épouse Florin, Céline Toussaint, Thérèse Dulieu, épouse Meura, les trois filles Meura, Marguerite Gustin, la fille Cajot, l'épouse Dauphin. Henriette Roulin, Germaine Roulin ; Juliette Herman. Quelle que soit l'horreur de cette énumération, voici qui la dépasse encore. Les enfants même: les bébés à la mamelle, n'ont pas trouvé grâce devant les soldats du Kaiser. Impossible cle lire, sans être ému jusqu'aux larmes, cette liste lamentable: Joseph Firmin. 16 ans: Jules Vinstock, 15: Léon Colle, lu ; Georges Colldgnon, 16; Vital Sorée, 15: Maurice Broucoux, 16; Eugène De loge, 15; Edmond Thibaut, 15; Alphonse. Momn, 15; Louis Chabottier, lo; Marcel Hennuy, 15 : René Mouton, 15 ; Georges Délaey. 14 : Emile Nepper, 15; Constant Migeotte, 15: Georges Zwolden. 14: Eugène Goffin. 15: Jules Gaudinne. 16 ; Marcel Fonder, 15: Benjamin Louys. 15; Louis Ferret, 16; Marcel Bovy, 5 ans; René Dupont, 10; Claire Struvay, 21 ans; Félix Balleux, 20 mois; Félix Fivet, 3 semaines; Joseph Dupont, 8 ans; Jean Rodrique, 6 mois; Z. Bétemps, 2£ ans ; Edmond Bourguignon, 1£ ans : Edmond Gustin, 3 ans; Norbert Bultot, 21- ans: Micha (de Dréhance), 1 an; le fils d'Edmond Boudonfcl6 ans; sa fille 13 ans, Kinique 11 ans. Dans cette horrible tuerie, des familles entières ont été anéanties. Lisez sans frémir, si vous le pouvez, cet effroyable bilan: Le fermier Alardeau et ses trois fils: M. Servais, ancien receveur communal et ses trois fils; M. Briguon, receveur communal, ses deux beaux-frères, son beau-père, les 3 fils du fermier de Malaise et son gendre: M. Morelle, sa femme, ses deux enfants, sa belle-mère, sa belle-sœur Bai"a, un ami du gamin: M. Edmond Bourdon, greffier, sa femme, son fils, sa lille (il reste un fils de 15 ans): M. Kinique, sa femme, leur fils de 19 ans, leur fille de 18, leur fils de 11 (il reste un fils de 16 ans); 4 membres de la famille Meura; 4 de la famille Daphin; M. Wasseisre, banquier et ses deux fils; 'I Bovv; 3 Schram;,3 Delage; 3 Lion; 3 Beaujot; Saturnin Charlier, son fils et ses 2 filles; 8 Bultot (Alphone, 20 ans; Emile, 40: Jules, 32: Joseph, 29: Alexis, 34; épouse Bultot, Norbert. 2i ans, Léonie). Pour essayer de justifier les exploits de leur soldats, les journaux allemands ont crié aux francs-tireurs et invoqué les pénibles nécessités de la guerre. A qui feront-ils croire que ces bébés de trois semaines ou de quelques mois et ces vieillards de 80 ans et plus compromettaient la sûreté de l'aimée impériale? La vérité, établie par des enquêtes sérieuses et rigoureusement impartiales, c'est qu'aucun civil n'a tiré un seul coup de fusil à Dinant et que les soldats allemands ont en réalité voulu se venger sur la population dinantaise de l'échec sanglant que leur avaient infligé le 15 août clans cette même v^lle les troupes françaises. Rien n'a sauvé leurs victimes. C'est bien là" un des exemples les plus complets de l'œuvre d'extermination accomplie en Belgique par F incomparable armée allemande. Le sac de Dînant comptera sans doute parmi les plus hauts faits d'armes du 108e* du 178e et rIv-l-82e A NOS AMIS. DOCUMENTS POUR TOUS. Il convient que tous les Belges bien que con* vaincus du bon droit de noire pays soient con« firmés dans cette opinion par la lecture de documents irréfutables. Afin de satisfaire aux nombreuses demandes qui nous sont parvenues, nous avons décidé de mettre à la disposition de nos lecteurs les brochures suivantes qui sont de toute première nécessité pour la réfutation éventuelle d'objections captieuses ou tout bonnement venimeuses qui pourraient être formulées. En tout premier lieu nous plaçons le Livre gris belge avec la remarquable préface de M. Paul Hymans, ministre d'Etat et ministre de Belgique à Londres, la proclamation du Roi à l'armée, une réponse aux accusations tirées du document Bar-nardiston, etc. Le prix de cet ouvrage 'est de lfr., expédié en Angleterre pour lfr.10. La collection des autres livres diplomatiques (livre bleu anglais, livre orange russe, livre bleu serbe, livre blanc allemand (celui-ci sentant la perfidie à chaque page), sont obteuables franco moyennant 70 centimes pour chacun. " Le martyre du clergé belge," par A. Mélot, député, franco 70 centimes. " La Belgique martyre," par Pierre Nothoinb, franco 60 centimes. Enfin les rapports officiels de la Commission, d'enquête, avec, illustrations et préface de Mgc Mercier, s'obtient franco pour lfr.4-5. Nous prions ceux de nos lecteurs que ces ouvrages intéressent de nous adresser de suite leur commande afin que- nous puissions les servir K la fois. LA FIN DU "DRESDEN." VALPARAISO, 16 mars.—Suivant 1' "Orama'' arrivé ici avec les survivants du " Dresdeu " don t, plusieurs sont blessés, dix neuf membres de l'équipage manquent. Les survivants blessés déclarent que trois membres de l'équipage furent tués pendant 1« combat et que le commandant ainsi que 330 officiers et matelots sont actuellement sains et. saufs à Juan Fernandez.—Reuter. LE DEPIT ALLEMAND. WASHINGTON. V17 maxs:— L'ambassade allemande a publié un rapport au sujet du "Dresden," alléguant que Je navire de guerre allemand a été attaqué pendant qû'il se trouvait dans des eaux neutres. Cette insinuation, repose sur le fait que le " Dresden " se trouvait à moinè de 3 milles de Juan Fernandez quand l'escadre anglaise tira le premier coup cle feu et viola par conséquent la neutralité chilienne.—Central News. LES BELGES EN ANGLETERRE ■ M. Paul Hymans, le nouveau ministre de Belgique à Londres, honorait lundi de sa présence x ! l'assemblée générale de la Société belge de | médecine et de pharmacie. Très applaudi à soi> ! entrée l'éminent visiteur prit aussitôt place au ; bureau entouré des docteurs Jacobs, Philippe, i Patou, Sand, Godts, Van der Bist, etc. i Apres que le docteur Jacobs eût souhaité la. bienvenue au ministre de Belgique, M. Paul Hymans dit que c'est à la Société de médecine qu'il a voulu faire sa première visite. Il trouve ensuite des termes chaleureux pour retracer le rôle admirable dû médecin, l'ait cle sacrifice et do dévouement et comparable à un véritable sacerdoce. "Faisant, ensuite un appel éloquent le distingué -représentant, du Roi se fait le porte parole de M. Berryer, ministre de l'intérieur, et demande le concours des membres de la facilité disposés à venir dans la partie libre du pays où ils pourront encore faire œuvre do patriotisme en prêtant leur concours à nos troupes admirables d'endurance ainsi qu'à la population civile. Cet appel ne manqua pas d'être entendu par de nombreux membres de la société qui se firent inscrire à l'issue de cette réunion. C'est par une œuvre d'utilité patriotique que M. Paul Hymans aura t'ait Ses débuts dans la carrière diplomatique à Londres. Tous les Belges s'en féliciteront. C'est devant une assistance des plus choisies que M. Gustave H. Antoine, le dévoué consul de .Serbie à Anvers, a conférencié hier après-midi à Mansion House en présence du lord maire et de nombreuses autorités. Après avoir adressé ses remercîments au lord maire pour avoir mis Mansion House à sa disposition, l'honorable consul parla avec une science approfondie de la race serbe qui, tout comme la Belgique, a particulièrement souffert de la guerre. Après avoir donné quelques eonsidé-rations intéressantes sur l'esprit d'indépendance, la soif de liberté et l'amour du foyer des Serbes le conférencier parla de leur langue et de leur vie de famille sur lesquels il donna quelques détails fort curieux. L'orateur, après avoir fait l'historique de la Serbie dé 1804 à 1878, donna un émouvant aperçu des souffrances endurées par ce pays sous >e joug de la-Turquie et parla des intrigues de l'Autriche durant le dernier siècle. M. Antoine, qui fut applaudi à maintes reprises^ et que l'on écouta a vec une vive, attention, en vint ensuite à parler de la. guerre européenne, de ses origines, et fit un tableau saisissant, des cruautés souffertes par le malheureux peuple serbe durant la courte occupation du pays. C'est pour le conférencier l'occasion d'adresser un hommage ému à l'inépuisable charité de !a nation anglaise, que l'on n'invoque jamais en vain, et à laquelle il fait un nouvel et vibrant appel qui ne manquera pas d'être entendu. be premier magistrat de la cité félicita l'orateur et ratifia, en quelques paroles bien senties, l'appel à la générosité de M. Antoine. LE LIVRE D'AORESSES DES EXILES- S.pMM la. ligne.—Joindre lo montant- aux ordres, s.t.p. EMILE Grimée, grenadier, et Octave Delmotte, dn 1er chasseurs ;i pied, seraient reconnaissants fi la. personne qui Tondraot-leur eiiToyer un peu do-linge au tamn d'Pajderwj-k. Itollande où ils sont internés. QUICONQUE nôùrràît donner des nouvelles de Pierre Deceon, Rue du Nord. Gilly (Charleroi) e.-t prie d'écriro à nos bureau?:. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'eraploré . qui ue xioent'qu'à leur escroquer de l'argent- No Tor«5*de cautionnement ou de garantie qu'arec ics références lc^ plu* eériouste! NAISSANCES- LE 1") mars, M. et Mme. Laureyssens-Van Merliaeghe, d'Anvers, font part, de l'heureuse uais^nc-d'une fille qui a reçu le nom de Jeanne-ElkabelL..—A'-.uv, Ohislehurat. DECES. MONSIEUR ALFBED EYBEN et famille ont la profonde douleur de faire part du décès de lenr regrettée opouse. mère aïeule et bisaïeule Madame Alfred Eyben lice Jeanne -Torf*., pieusement décêdce dans sa 76e année, le 15 mare 1915.—20. Crescont-road, Crouch End. Londres. N. Prière de noter qu'il faut lire, da-ns l'annonce ci-dessus: Jeanne Torfs. contrairement à cc. qui a été imprimé hier. LA METRO POLE paraît chaque matin, sauf la dimanche, dans le " Standard," rendu chez tous 1m marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons virement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh 3 par mois pour 1« Royaume-Uni et, 4sli. 4 pour l'étranger, et d</ nous adreesor prix de J'abonnement en un mandat. T.o tarif des annonces est do 9d. la ligne pour lo " Livra d'adresses de^ • vile;," payable d'avant, et pour tout ùti« «ubliclté. Je 'arif du "Standard." Nous avons ouvert "i bureau dans l'immeuble du " Standard," Fleet-etrecfc, 132-4, K.O., ouvert de 2 à, 6 houie*. lin cas. dcD^nde p^r. «rçttt» <l»uf <fvn* pianj-

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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