La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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22 September 1915
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s.n. 1915, 22 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 13 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3n20c4tf58/
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" LA METROPOLE," the influential Belgian news-paper now enjoying the hospitality of Œiit glfini6ari>) was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antvverp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32ME ANNEE. MERCREDI 22 SEPTEMBRE 1915. N°- 265. LA GRANDE GUERRE. j£S RUSSES ECHAPPENT A L'ETREINTE. -SUCCES DANS LE SUD.—VIOLENTES CANONNADES EN FRANCE—SUCCES A SAPIGNEUL ET DANS LES "VOSGES. -UN SOUS-MARIN ALLEMAND COULE. —LA CROIX DE FER POUR LE ROI FERDINAND—LA ROUMANIE FERME. -AVANCE ITALIENNE. Le dernier communiqué russe nous ap-rend que les Russes ont, avec succès, ainsi [je nous le faisions prévoir, échappé à l'é-'^inte allemande dans le dangereux saillant kVilna. L La lutte continue au nord-ouest de la ligne lilcika-Modoneczo pour la possession des gués jla Vilia. ■ Dans leur lutte les Russes une fois de plus lot fait montre de leurs remarquables qualités [jendurance. Ils tiennent aussi dans la ré-Lion de Riga, où les Russes ont fait sauter un jont au nord-ouest de Mitau. A Steidern, les jusses ont réoectipé leurs anciennes tranchées où ils ont trouvé des quantités de fusils et de cartouches. . Au sud, au nord de Loutsk la cavalerie russe poursuivit la cavalerie autrichienne et fit 200 prisonniers. Elle attaqua aussi dans les mêmes parages une colonne en retraite et fit 500 prisonniers et un large transport. Ayant occupé la forêt de Jaraslavichi au sud-est de Loutsk les Russes firent 100 prisonniers et prirent deux mitrailleuses. A Ivanie ils repoussèrent l'ennemi d'une tête de pont. Ils occupèrent Sapanov, capturant un grand nombre de prisonniers. En France, la supériorité de l'artillerie et de ['action en général s'avère chaque' jour du îôté des Alliés. C'est toujours la canonnade, qui seule ^persiste sur la majeure partie du front: à Nieu-)ort, près de Dixmude. sur le front britan-îique, en Artois, sur l'Aisne, en Champagne, n Argon ne' et en Lorraine. Qu'on y ajoute les luttes de mines et à coups de grenades, en le multiples endroits, et l'on aura une idée le l'activité qui règne presque partout. L'ar-illerie alliée—et nos batteries notamment— lomine celle de l'ennemi, de la part de la-uelle le moindre action provoque immédiatement une riposte vigoureuse. Bombardement réciproque dans la région ,'Arras. A l'est de la route de Béfchune 'dans la ré-ion de Neuville les' positions allemandes irent efficacement "bombardées. Devant Beauraignes, au sud de Ro^e, c'est artillerie, le fusil, les mines et les grenades ni sévissent de tranchées à tranchées. ^ Sur le canal de l'Aisne à la Marne, les Fran-ais ont pris pied sur la rive droite en plu-ieurs endroits. L'ennemi fit une contre-attaque à Sapigneul îais fut obligé de battre en retraite, aban-onnant des dépôts de grenades. Une réponse énergique fut faite à l'artillerie lleinande bombardant Mourmélôn. I! y eut un bombardement efficace des tra-aux allemands sur les hauts de la Meuse et Ei, Lorraine, où des partis de travailleurs et èj>\ pionnes de ravitaillement furent dis-erses;:'!Daits les Vosges des progrès marqués sont ignaiés au Sartmannsweilerkopf. Le communiqué allemand admet l'évacua-on de, Sapigneul. Dans l'Orient il faut noter la perte d'un Ms-inarin turco-allemand dans la mer Noire. La "Tribuna," s'occupant récemment de la uestion de savoir qui arriverait le premier à onst-antinople, 'disait:— " L'état-major austro-allemand envisage irioiisement l'éventualité d'une expédition lilitaîre dans les Balkans. * ' Cette expédition n'aurait lieu qu'à la fia 'octobre, lorsque les opérations en Russie naient assçz avancées pour permettre aux oupes germaniques de se retrancher et de irmer un corps expéditionnaire de 500,000 omnies contre la Serbie. L'impression dominante est que les opérions auraient lieu en territoires serbe et mmain, entre Orsova et Vidin. La concen-ation actuelle des troupes bulgares dans la igioù de Vidin expliquerait l'attitude ac-îelle de la Bulgarie, qui joindrait ses efforts ceux, des Turco-Allemands, pour amener la ai son entre Budajjest et Constantinople." Néanmoins il semble que les opérations 1! émanas à la frontière serbe doivent Dnimencer plus tôt si l'on en juge par les étions d'artillerie qui ont commencé sur la ave et le Danube, bombardant Semendria. Le Kaiser a fait remettre au roi de Bulgarie i croix de fer, ainsi qu'à ses ministres. Cela signifie-t-il quelque chose ou bien est-3 là un cadeau dont les Bulgares se passaient volontiers? L'avenir nous le dira. L'attitude de la Roumanie reste ferme. Elle ient de saisir des explosifs dissimulés dans es tissus envoyés en Turquie. Les Italiens continuent leur succès dans ne région difficile. Ils ont chassé les Autri-tiiëns des bois du Monte Cosich. Le bois fut lis en feu. LEUR CULOT. >I0S MISSIONNAIRES INVITES A SE SOUMETTRE. Une dépêche de Pékin annonce que le con-eil allemand à Tchang a informé les mission-laires belges résidant dans cette localité à se ûettre sous sa protection ! Le but de cette attitude est d'influencer les Chinois afin de leur faire croire en la toute-missance de l'Allemagne. Dans d'autres localités les Allemands ont ivisé les Chinois de n'avoir pas à reconnaître es Belges AVIS A NOS CORRESPONDANTS. Nous tenons à rappeler aux personnes qui tous écrivent pour nous demander des ren-eignéments que nous ne pouvons donner uite à leurs lettres si celles-ci ne sont accom->agnées de deux timbres d'un penny pour la éponse. LES COMPAGNIES D'ASSURANCES ALLEMANDES ET AUTRICHIENNES.UN NOUVEAU JEU. Nous lisons dans 1' "Anglo-Belgian Trade Review " :— Nous avons publié récemment, à l'intention de nos lecteurs belges, un article documenté sur les compagnies d'assurances allemandes et autrichiennes. La situation des assurés fera vraisemblablement l'objet de conventions à la signature de la paix, puisqu'il est avéré qu'en Allemagne, tout au moins, le gouvernement a fait main basse sur le capital des compagnies. Après cela, le compte des compagnies allemandes et autrichiennes sera clair. Aucun Belge ne voudra, sottement, verser son argent aux fonds de gue/re de l'ennemi. Voici, en prévision de cette catastrophe, ce qu'a imaginé la compagnie l'Ancre, de Vienne: Cette compagnie vient de lancer des prospectus dans laquelle elle déclare d'abord et pour la toute première fois qu'elle est de création belge ! Dommage qu'elle ne donne pas les noms de ces " créateurs " singuliers qui ayant les capitaux nécessaires ont été assez maladroits pour les porter en Autriche et y entraîner l'argent de leurs nationaux. La circulaire insiste sur les services rendus par la compagnie pendant la guerre. Elle a maintenu son personnel. Elle a payé ses primes, fait des avances sans distinction de nationalité, etc. Et e'ile publie des lettres de remercîments. Le malheur, c'est qu'avec cela elle publie une liste très longue de toutes les banques l>elges où les assurés peuvent payer leurs primes. N'est-ce pas là que serait toute la malice du boniment? Obtenir un argent qui rentre fort mal? NOTRE FRATERNISATION DANS LE BIEN. De notre confrère Gérard Harry, dans le " Petit Journal " :— Les Allemands, confessons-le, se sont montrés de première force dans l'organisation scientifique de la cruauté, de la destruction, de la mort. L'œuvre commune belgo-française de rééducation physique des mutilés témoigne d'une supériorité dans la guérison des maux qu'ils ont déchaînés, dans la réorganisation de la vie. L'institut créé par M. Herriot n'est pas le seul où Français et Belges travaillent en semble à la restauration des ruines humaines. Il-a déjà été parlé ici de l'établissement similaire créé au Havre. Un autre a été fondé à Montpellier, avec les subsides de l'Etat français et du département de l'Hérault, sous la direction de notre excellent compatriote, M. Dronsart, secrétaire général des écoles provinciales d'enseignement technique du Tour-naisis. Il a pour directeur médical le savant professeur à la Faculté de Montpellier, M. le docteur Jeanbeau. Il s'est modelé sur l'école de l'université carolorégienne du travail et compte parmi ses professeurs M. Tamenne, de Charleroi, amputé du bras droit, et qui y donne les cours d'écriture et d'éducation de la main gauche. D'autres professeurs enseignent la menuiserie, l'ébénisterie, le vernissage au tampon, le tournage du bois, le dessin industriel, la comptabilité, la sténo-dactylographie, etc., à des victimes de l'agression teutonne si cruellement endommagées qu'à une autre époque elles fussent tombées à l'état de misérables épaves- sociales.- Et les Belges sont heureux de pouvoir marquer, par leur participation à de telles entreprises, leur grati--tude pour l'hospitalité dont bénéficient en France tant de nos réfugiés. ECHOS. Congres National Economique. Jeudi 23 septembre, à deux heures et demie, au Polytechnic, réunion de la section Change. Reprise de la discussion. Vendredi 24 septembre, à deux heures et demie, au Polytechnic, division Financière, section Emprunts et Impôts (1ère réunion) :— Emprunts communaux, provinciaux. Impôts.Les dettes de l'Etat. Emprunts de guerre et charges nouvelles; pensions, secours, reconstructions.Revision des bases de l'impôt. La patente. Le revenu. Les monopoles. Appel aux Belges ! Nous apprenons qu'il a été fondé à Cardiff, le 14 juin 1915, un " Club commercial belge." Le but de ce cercle est d'étudier, d'organiser, de développer et de mettre à profit, pendant le séjour de ses membres dans le Royaume-Uni, toutes opérations commerciales, industrielles, maritimes et financières permettant de donner plus d'extension au commerce entre le Royaume-Uni et la Belgique. En outre, ce cercle cherche à mettre ses membres en relations directes avec les commerçants anglais traitant une branche analogue à la leur, ce qui, après le rétablissement de la paix, leur procurera d'incontestables avantages. A cet effet, le iC Club commercial belge " a eu le bonheur de pouvoir s'assurer le précieux concours du " Cardiff Business Club," affilié aux clubs semblables de tout le Royaume-Uni. Les délégués des deux groupements se réunissent régulièrement pour discuter les différentes questions susceptibles d'améliorer et d'accroitre les relations commerciales anglo-belges. Désirant faire profiter le plus grand nombre possible de Belges des avantages qui pour-raint résulter de leurs travaux, les membres du " Club commercial belge " font appel à tous leurs compatriotes à" l'effet d'y coopérer et de communiquer leur adresse au secrétaire-trésorier, M. Thieren, 1, The Green, Llandaff, n/Cardiff. Le comité de ce club se tient du reste à la disposition de tous ceux qui désireraient obtenir de plus amples explications. LES HAUTS FAITS DE L'ARMEE ALLEMANDE. ASSASSINATS, VOLS ET DESTRUCTION. g' Le rapport du vicomte Bryce, président de ^ la Commission anglaise instituée par M. As- n quith pour instruire sur les cas d'atrocités commis par l'armée allemande est venu cor- ° roborer heureusement les rapports des com- ^ missions belges et françaises. u Il est avéré que l'armée allemande, l'armée ° de -la Kultur, est une armée de lâches. Le jour où cette armée perdra sa supériorité c numérique et se sentira menacée de la défaite, d nous assisterons—ainsi que nous l'avons pré- a dit plusieurs fois—aux plus écœurantes manifestations de la peur. Nés soldats nous ont <1 déjà appris comment des prisonniers allemands, grands et forts, pleuraient comme des p enfants, se jetaient à genoux implorant la pitié, a poussaient des cris de bête terrifiée. Cela p nous donne un avant-goût de ce qui se passera r demain. De grâce, qu'on ne nous épargne pas ce spectacle par une paix prématurée! Il faut que q la morgue allemande qui a fait trembler tant j de neutres, hélas, leur donne ce spectacle de la peur allemande. L'univers étenné saura f dès lors à quoi s'en tenir sur ces matamores, a courageux seulement lorsqu'ils sont armés ^ jusqu'aux dènts et lorsqu'ils sont le nombre. Mais fermons cette parenthèse pour en re- ç venir aux lâchetés de l'armée allemande. On vient de distribuer dans toute l'Angle- . terre par les soins du comité parlementaire de recrutement une brochure de quelques pages due au professeur J. H. Morgan, ancien commissaire dn Home Office près 4e l'armée ex- ^ péditionnaire. Cette brochure, intitulée " Germany's Dishonoured Army," constitue, en réalité un rapport complémentaire sur les | atrocités allemandes en France. 1 Ces pages sont un extrait des déclarations du professeur Morgan .publiées dans le " Nine- c teenth Century " de juin 1915. s Elles nous apprennent qu'il fut de pratique c constante pour les Allemands d'abuser, en c France comme en Belgique, du drapeau blanc r pour faire semblant de se rendre tandis que t leurs rangs s'ouvraient pour démasquer une e mitrailleuse, de tuer les officiers s'avançant,, ,c désarmés, en parlementaires, de tuer les ^ blessés et même des prisonniers. s Ce sont là toutes choses que nous savons, f évidemment, maris nous devons partout accu- ^ muler les preuves afin de-convertir les incré- c dules. Le professeur Morgan ne se fait pas j-faute de nous en donner. ^ Voici ce qu'on lit dans le carnet de cam- c pagne du sous-officier Gôttsche, du 8oe régi- ^ ment d'infanterie (IXe Corps), 4e compagnie, sous la date: " Okt. 6, 1914, bei Antwerpen ^ "Le capitaine nous appela et dit:—Dans la for- e teresse que nous avons à prendre, il -y a probable- c vient des Anglais. Mais je ne désire pas voir un } seul Anglais prisonnier dans les mains de cette ç compagnie.— Un 'bravo' d'assentiment général fut la réponser On trouva sur le cadavre de Richard Ger- q hold, du 71e régiment d'infanterie de réserve, j-4e corps d'armée, qui fut tué en septembre à c Nouvron un carnet de route qui disait:— v " Ici aussi il se passe des choses qui ne devraient pas être. De grandes atrocités zont naturellement commises sur les Anglais et les Belges : chacun ^ d'eux est frappé à la tête sans merci. Mais malheur au pauvre Allemand, qui tombe entre leurs mains." j Il est à noter, au sujet de cette dernière j phrase que le sous-officier Schulze, dont le c carnet est au ministère de la guerre en France*. ^ déclare que les rumeurs suivant lesquelles les ( Allemands seraient maltraités par les Belges et les Anglais sont mises en circulation par les officiers allemands. Un passage non moins concluant est celui j extrait du carnet du sous-officier Ragge, du < 158e régiment d'infanterie, à la date du 21 i octobre :— I " Nous poursuivîmes C ennemi aussi longtemps que c nous le vîmes. Nous abattîmes beaucoup d'Anglais. Les Anglais étaient comme semés sur le sol. Ceux des Anglais qui étaient encore vivants dans les tranchées furent transpercés ou tués. Notre j compagnie fit 61 prisonniers." } Voici aussi l'ordre du général-major Stenger, j commandant la 58e brigade, et qui fut déclaré par le gouvernement allemand être une invention:— ^ Ordre d'armée du 26 août 1914, vers 4 heures £ de l'après-midi, tel qu'il fut donné à ,ses « troupes comiYie un ordre d'armée ou de brigade par le chef de la 7e compagnie du 112e régi- , ment d'infanterie à Thionville, à l'entrée du ] bois de Ste.-Barbe:— "A partir de ce jour il ne sera plus fait de prisonniers. Tous les prisonniers seront exécutés. Les blessés armés ou sans défense seront exécutés. 1 Les prisonniers même en grandes et compactes formations seront exécutés. Aucun homme ne doit ' être laissé vivant derrière nous." Le démenti allemand à cette infamie est ! démenti à son tour par le prisonnier allemand (actuellement en Angleterre), Reinhart Bren-neisen de la 4e compagnie du 112e régiment, appartenant donc au général Stenger. Le : carnet de Brenneisen est fort bien tenu et on y lit au mois d'août:— ( " Alors vint un ordre de brigade disant que tous les Français blessés ou non qui tomberaient entre nos mains devaient être tués. Il ne pouvait être ' fait de prisonniers." Les outrages contre la population civile furent les mêmes en Belgique et en France. ■ Vieillards, enfants et femmes furent tués • comme des lapins. Le curé de Pradelle est tué parce qu'il ne trouve pas assez vite la clé du clocher ; un berger près de Rebais qui ne peut livrer d;u pain est tué; un boulanger de • Moorslede qui tente de s'échapper est tué; une jeune mère près de Bai lieu l qui rie peut fournir du café à trente-trois Allemands voit plonger la tête de son enfant dans de l'eau immonde; un vieillard de La Ferté-Gaucher qui veut défendre l'honneur de deux femmes de sa maison est abattu d'un coup de feu. A Bailleul, La Gorgue et Doulieu, où aucune résistance militaire n'a eu lieu, des civils sont NOUVELLES DU PAYS. L9' cf Echo Belge " publie des détails sur - mort du bourgmestre de Ruddervoorde, le îevalier d'Udekem d'Acoz. Ce dernier aurait été assassiné par ven- ^ îance. Il s'était plaint auprès du comman- q ant de Bruges de la conduite d'un fonction- f* aire allemand. Celui-ci avait été déplacé. h Peu de temps après il fut insulté par un ïicier. Il y eut des menaces après lesquelles ^ [. d'Udekem fut prié de prendre place dans n ne auto militaire pour être conduit chez le j( nnmandant de Thielt. Il he reparut pas. n Plusieurs mois après on découvrait son n idavre dans le bois de Beernem.. La parquet ^ e Bruges fit une enquête, mais l'autorité llemande le dessaisit de celle-ci. p Les magistrats belges ont toutefois pu établir e ue le vol ne fut pas le mobile du crime. F La justice allemande n'est intervenue que n arce qu'elle sait que l'assassin est l'officier ^ llemand. Il a attiré le bourgmestre dans un " iége, l'a tué de deux balles tirées par der- ^ ière et caché le cadavre. 0 j, 1< Le "Telegraaf" annonce que les Zeppelins ui se trouvaient dans les environs de ^ iruxelles ont été déplacés. c Les hangars d'Evere, où l'un des dirigeables c it complètement détruit par les aviateurs nglais il y a quelque temps est déjà démoli 8 )ut à fait et les ouvriers s'occupent mainte- 13 ant du démontage du hangar de Berchem te.-Agathe. ^ L'aérodrome de Berchem a reçu recemment ^ i visite d'_aviateurs alliés. * * t On peut lire l'affiche suivante sur les murs 1- e la capitale:— I Ministère des sciences et des arts.— * nstruction obligatoire.—Année scolaire 1915- v 916.—Avis aux chefs de famille:— c Aux termes de la loi du 19 mai 1914, les p hefs de famille sont tenus, pendant l'année j. colaire 1915-1916, de pourvoir à l'instruction s e leurs enfants ou pupilles, nés dans le q ourant des années de 1904 à 1909, inclusive- lent. Ils peuvent s'acquitter de cette obliga- y ion en les faisant inscrire dans une école, soit } n leur assurant l'instruction à domicile. En a e qui concerne les enfants inscrits dans une r cole primaire inspectée (communale, privée, a ubsidiée ou adoptée), les chefs d'école me ?ront parvenir, dans la huitaine de la rentrée ] es classes, le relevé des inscriptions. Si les 4 hefs de famille envoient leurs enfants ou \ upilles dans un établissement autre qu'une / cole primaire inspectée (communale, privée t u adoptée), ils doivent me faire connaître r mmédiatement cet établissement. p S'ils n'envoient pas leurs enfants à l'école j [s m'indiqueront le motif pour lequel ces c nfants ne fréquentent aucun établissement 'instruction (instruction dans la famille ou ^ un des motifs de suspension prévus à l'article de la loi). * Conformément à la loi je rappelle expresse- ^ ient aux chefs de famille qu'ils sont libres I 'envoyer leurs enfants dans les écoles qu'ils T •réfèrent et qu'il ne peut être usé à leur égard c .'aucun moyen.de pression pour leur imposer ^ me école qui ne serait pas de leur choix. * * i Il n'est pas exact que le préfet du collège 1 es jésuites de St.-Michel à Bruxelles a été 1 rrêté pour avoir fait distribuer aux élèves 1 m diplôme représentant St.-Michel terrassant £ e dragon allemand. Il a été appelé, cepen-, f [ant, par les Boches. Mais l'histoire s'est < icrnéô ■ ù une conversation et à une grande <- olère allemande! * Le tribunal militaire de Hasselt a rendu son • ugement dans l'affaire de Caulille. On sait k [ue plusieurs personnes de Hamont ont été .rrêtées, à la suite de la découverte d'un im-lortant stock de poudre. Les inculpés ont été 1 acquittés, à part un certain R., condamné à j ix semaines de prison. * * * ( Un incendie a détruit pour 40,000 francs de J >ois de sapins appartenant au ministre Helle- J lutte, aux environs des nouveaux charbon- 1 îages du Limbourg. * » » j Quatre de nos compatriotes détenus comme \ irisonniers civils en Allemagne, viennent de ' l'échapper du camp de Danekamp, dit le « ' Maasbode." Ce sont MM. Arthur-François - ylarquet, de Couillet; Léopold Bouquignon et i Auguste Van Nimmen, de Bruxelles, et Emi- ( ien Verhoeyen, de Gand. { * » * La Ligue antiallemande de France vient de ' lécider de faire placer des plaques commémo-•atives dans toutes les villes et tous les villages lévastés par l'ennemi. Ces plaques perpétueront le souvenir des atrocités allemandes ;t commémoreront les noms des innocentes victimes des barbares. Il en sera de même en Belgique, dès que lous aurons réintégré nos foyers. 'orcés de creuser leurs tombes et sont fusillés m présence des officiers. Mêmes procédés lâches de couvrir leurs narches en avant ou en retraite par des civils. Prente-cinq civils de Bailleul furent ainsi em-nenés et on n'en entendit plus parler. Quant aux outrages commis sur des femmes ;t mêmes les crimes contre nature commis sur les enfants, ils dépassent l'imagination la :jlus dépravée. C'est peut-être là la honte la plus sanglante qui marquera à jamais l'armée 3t la nation allemande. Car il ne faut pas, :omme -certains humanitaires voudraient nous le faire croire, différencier l'armée de la na-tion. Dans les pays de service obligatoire, l'année est l'image fidèle du peuple tout entier. Les officiers et soldats opéraient d'habitude par deux, sous prétexte de chercher du logement, tuant tout civil qui s'opposait aux Dutrages. Voilà l'armée allemande, la nationalité allemande, la Kultur ! LE PATRIOTISME BELGE i DIRIGE CONTRE L'ALLEMAGNE. I J0 Si les Allemands ont cru pouvoir noter deci- ari 3là en Belgique quelques rares défaillances ii'ils ont pu prendre pour une acceptation du lit accompli, en revanche que d'indices d'une aine tenace et d'un patriotisme ardent qui Pa ;s exaspère ! 0 Nous avons noté, au jour le jour, ces mani- 10 stations d'une indépendance que nous con-aissons bien et dont nous sommes fiers. C'est ci' 'i des ouvriers qui refusent en masse et talgré la menace le travail au profit des en- es émis, c'est là l'apparition de cette admirable 8e mille la. ''Libre Belgique" qui. au mépris dr u châtiment nargue l'autorité allemande, ce ^e! )nt partout les manifestations éloquentes de co atriotisme, à l'occasion des. fêtes nationales des anniversaires royaux, c'est le refus des fa lamands belges d'accepter une faveur des îains des assassins du pays; c'est la protes- ne ition indignée de nos soldats flamands prison- et ieTs contre le traitement de faveur qu'on veut qi sur accorder, c'est la fuite de notre jeunesse ve es mains de l'envahisseur pour venir grossir di ;s rangs de notre armée. On écrira, espérons-», un jour ces pages illustrant par surcroît i gloire impérissable de notre beau pays. Il a encore bien d'autres gestes qu'il faut taire sa our l'instant et qui seront l'honneur de notre il lergé électrisé par la noble attitude de son la hef. ce Mais nous avons dès à présent un témoi-nage auquel nous attachons le plus grand rix. C'est le témoignage de l'adversaire lui- ca îême. Joseph Humar, au cours d'une série 'articles, publiés dans les " Muenchener [eueste Nachrichten," écrit:— " Les sentiments de la population autoch- C1 )ne avec laquelle on entre en rapport sont _ articuliers et, pour cela, difficiles à définir. ^ ,'air semble chargé d'une atmosphère tout à lit trouble, et à peine définissable. Tous ibrent encore toujours, naturellement, d'une J* xtraordinaiTe tension. Je ne voudrais cepen- °f ant pas définir comme une simple 'haine olitique ' ce que les Belges éprouvent au-Durd'hui à l'égard des Allemands. Cela emble être plutôt' un mélange d'angoisse et cJl 'espoir...." c. " Les Belges ne nous aiment pas," constate a< son tour F. Schotthofer, écrivant de se îruxelles à la " Frankfurter Zeitung " (18 ^ vril 1915, " zweitès Morgenblatt "), et en îême temps il note " leur éloignement bsolu." , Dans une étude intitulée " L'Avenir de la. d< Belgique : Wallons, Flamands," parue dans La Destruction de la puissance mondiale de Angleterre et du tzarisme russe, par la Triple- 11 alliance et l'Islam " (édition du " Kriegspoli- Q1 ischer Kultur-Ausschuss der Deutsch- as ordischen Richard-Wagner—Gesellsehaft fur ermanische Kunst und Kultur"), Alfred re tuhemann dépeint en ces termes l'état n: .'esprit de Bruxelles :— [e " A Bruxelles, guettent la perfidie et la a rahison, tenues en respect uniquement par la et eur des coups de massue allemands et la ueule des canons allemands installés sur les P1 lautes capitolines du Palais de Justice. Eter-lellénfent, la perfidie et la trahison y 11 égneront, se manifesteront en maintes explo-ions, contre l'envahisseur allemand, mainte-Lant ou plus taTd, peu importe, même lorsque 11 a situation sera redevenue normale, et sous ? L'importe quelle forme. Celui qu'une haine d end aveugle et inguérissable. Il n'est pas lécessaire de fui tordre le cou: il suffit de le E aisser en chemin. S'il prétend y périr, c'est de d a propre volonté. S'il revient à de meilleurs P entiments, ce qui dans le cas présent semble .f xclu, il sait la Toute à suivre vers la paix t le secours qui est seul en mesure de lui h ssuTer une nouvelle existence durable." G Le capitaine Walter Bloem. ■ adjudant du = ;ouverneur-général von Bissing, confirme cette £ mpression, dans le " Berliner Tageblatt " no. 184, du 6 juin 1915), en l'accentuant encore " Nous sommes "en pays ennemi—écrit-il— ion, ce n'est plus exact. Mais-nous ne serons v. >as ici en pays ami avant longtemps. Quant T l la patrie—ah! elle est loin, sur une autre, J ur une lointaine planète. A vrai dire, dehors £ ;n province, la situation depuis longtemps c, l'est plus aussi mauvaise qu'à Bruxelles, où d îous vivons au milieu d'une atmosphère de îaine et d'excitation hostile." p Le capitaine Bloem. de même qu'Alfred d ïuhemànn, s'efforce d'établir une différence mtre Bruxelles et la province. Mais les cor- r< espondants allemands qui écrivent de pro-rince ne semblent pas partager son opinion d ;ur ce point. Qu'on lise plutôt ce qu'écrit le _ Dr Julius Burghold dans la " Kôlnische Zei- „ ,ung " (no. 538, du 29 mai 1915), à propos l'Anvers, en se souvenant que les correspon-lants allemands ne jouissent que d'une liberté •elative dans l'expression de leur pensée et lu'ils doivent souvent s'exprimer à demi-not :— " Les Allemands retournés (à Anvers), dit-1, ne doivent pas compter sur le salut de leurs /i'eux amis du pays. En dépit d'une rigoureuse mstice, notre administration n'a pas encore triomphé de la méfiance de la population, iucun commerçant ne prendrait, par exemple, m payement, une acceptation de la filiale l'Anvers de la ' Diskonto-Gcsellschaft ' ; il craindrait, évidemment sans raison (P) que la Banque, au lieu de l'acquitter en espèces, le îît en bons de réquisition allemands. L'état l'esprit du pays se révèle suffisamment par les cocardes no ires-jaunes-rouges et par les médaillons avec ' le portrait du R°i portés partout ostensiblement. Dernière- _ ment, quand, à l'anniversaire de leur roi, une foule ornée de la coca'rdè se pressait expressément dans les principales artères, le gouverneur ne tint pas une petite contre-manifestation comme inopportune, et les bat- . teries allemandes retentirent bruyamment _ dans la rué. "Les journaux de la presse ennemie entrent -an fraude et sont vendus en secret jusque cinq j francs le numéro; on laisse tranquillement i sxposées aux vitrines des images, flatteuses pour le patriotisme allemand, comme, par < exemple, l'enfant en prières, ^ " dont le père est allé Disputer aux ennemis son pays dévasté..." < (A suivre.) I LS COMMENCENT PAR UN CRIME. — M. André Chevalier publie dans le "Petit urnal" des faits qui §e sont passés il y a un , lors de l'avance sur Paris :— dussent-ils , été dignes 'fils de la " noble •rmanie si .leur passage en cet endroit n'eût s été marqué d'un de ces jalons criminels nt ils sillonnèrent systématiquement leur iite ensanglantée? Insouciante d'une barbarie que sa simpli* é d'esprit.méconnaissait, une jeune fille de int-André, hameau voisin de Heippes, avait limé que la guerre, n'empêchant pas les ns et les bêtes de manger, lui laissait le oit absolu d'aller glaner à travers champs ; brins nombreux abandonnées par une ré-lte hâtive. Sans souci de l'envahisseur, elle épingla sa;' nchon sur la tête et partit. Le premier ennemi qui l'aperçut hésita. Il pouvait concevoir un tel mépris du péril son imagination de suite lui représenta elque piège. S'étant bien assuré que .l'ad-rsaire n'avait pas d'armes visibles, il manda i renfort et s'approcha bravement. De loin il l'interpella. — Que fais-tu là, toute seule? Etonnée, elle dressa la tête, sans répondre, ns comprendre peut-être. Quel mal y avait-à se promener ainsi? Elle se courba vers terre à nouveau. D'un bond, il fut à son té. — Veux-tu répondre, sale gamine? Il se sentit du courage. Derrière lui ses marades accouraient. Bousculée brusquement elle dit:— — Je n'ai rien fait, laissez-moi tranquille. — Oui! oui! On connaît ça. Fais l'imbé-le, ton compte est bon. Suis-nous ! Son compte? Que signifiaient .ces paroles? îe lui voulait-on, en somme? C'était -dono ifendu de glaner à présent? On l'entraîna sans qu'elle eût deviné. Un itit bois, à quelques mètres, étendait son abre complice. Un vague tribunal fut in-itué sur place; la jeune fille était inculpée espionnage. On l'interrogea sévèrement^ escomptant îelque aveu décisif. Et comme elle cher-Lait ses mots, on en conclut qu'elle essayait î mentir. Son air légèrement hébété la des-rvit. Ils ne comprirent pas ou dédaignèrent i comprendre. Son compte, en effet, était >n. Il fallait un exemple à ce maudit pays: sang d'une enfant allait le lui donner. Centre le mur d'une maison on la campa,' ibout. Sur ses yeux hagards, inquiets sans rreur, un mouchoir fut noué. Elle ne savait pas, non. Jouait-on à colin-aillard? Jusqu'au bout elle se demanda ce' l'on espérait d'elle. Et sous les balles des' isassins, elle s'effondra sans avoir su. Avec le tact si spécial à leur race, les bour-aux exigèrent que ce fussent les jeunes gens; ême de Saint-André qui vinssent inhumer, ur infortunée compatriote. Et ils veillèrent l'exécution de leurs ordres, le fusil chargé , la main menaçante. Il fallut avaler sa honte et sa révolte. La luvre enfant fut enterrée, le bandeau sur les. ïux, comme on la retrouva quelques se- ■ aines plus tard. — On a de bonnes nouvelles de la santé du. eutenant-général Léman. Le héros de Liège irde une confiance absolue, inébranlable! ans les destinées de notre pays. — M. Neut, directeur de "La Batrie," de; ruges, vient d'être frappé d'une attaque 'apoplexie. Son état inspire, paraît-il, les Lus vives inquiétudes. — D'après un télégramme de Vienne à la Frankfurter Zeitung," les conversations pré-, minaires ont commencé pour un troisième mprunt dé guerre. N DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le oyaume-Uni sont informés que les " Board of rade Labour Efcchanges " (qui sont les seules atorisées par la gouvernment britannique de résenter des ouvriers belges aux patrons nglais), ont un grand nombre demplois a imférer, surtout dans le industries agricoles et u génie civil. Des offres de service doivent être faites à la ourse du Travail la plus proche du domicile; our l'adresse se renseigner au bureau de postes e la localité Des beiges se trouvant dans les asiles da îfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses u Travail qui sont établir^ dans 1 ces asiles ; 'autres Belges résidant à Londres, à la Bours© u Travail à Aldwych Skating Rink. POUR UN PENNY nos compatriotes achetant le "STANDARD" ont un excellent journal qui leur permet de se perfectionner dans l'étude si nécessaire de la langue anglaise par la lecture d'attachants articles et des nouvelles de la nuit., Ils ont en outre "LA MÉTROPOLE" qui s'efforce de faire tenir dans une page les nouvelles et les articles essentiels. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres; s.v.p. DENTISTRY.—VICTOR COTILP, d'Anvers (rue Qi'r-llin), consultations tons les jour;-, de 2.30, à 6 eurcs.—Oxiord-street, 351. Téléphone. 2782 Maylair. - DEMOISELLE française désire promener ou < onver&er avec enfant.—Ecrire, B.JL., 78, Onslow gardens. J" NDUSÏHiELS"BELGES avant besoin machines, L i>our briquetterics et meuneries, désirent se mettre en t-pport afcvï usine importante anglaise.—Eciirc, Comité Belge, aan 5, à Rotterdam. -, JUTjSS JOLY, 5e ligne, baraque 15, camp o'Uarderwyk, Hollande, demande un peu de linge pour isser l'hirer prochain. \TOUS mettons vivement nos compatriotes ea l.^1 crarde contre certaines agences de placement d'employé», ui ne virent qu'.t leur escroquer de l'argent Ne verses d® autionnement ou de garantie qu'arec les réiérencea les plus érieuses. pAtr atj TiAMAI'IJ DIED CCMi TîFf'TTOV W. : Batho, A. 0. ; Beale, Lce.-Cpl. W. B. ; Beavis, SIJFFEEING FROM GAS POISONING. lion South. Staffordshire Regiment, was 20 jeara ROLL OU HOJNOUK. CORRECllOJS. I Berrett, B.; Besch, A. J. ; Bishop, Lce.-Cpl. . cJthLond Refît (Queen Vietoria's Billes).— of âge, aud was the eldest son of Mr. Albert Mzard, Fleet Pymstr Léonard P., B.V KILLED. B..I. ; Bourne, P. ; Bowler, E. H. ; .Bowler, ^ ; GaT L J L Jo iey Cpl L H Frederick Calvert, of Royston, Eton-avenue, Previously reported. missing, now reported . ,, T ... T t> tr . a . *!, n ^ . | waui, Jj. j. jj. , jouey, v-pi. xj. . Hamnstead.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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