La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 13 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/251fj2b57f/
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LA MÉTROPOLE «ONE PENNY CINQ CENTIMES Plinr ■ VIJF CENT DIX CE(mMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. pu**— o 3 me ANNEE DIMANCHE 13 ET LUNDI 14 AOUT 1916 Nos. 225-226 LA GRANDE GUERRE i tout le front autrichien enfonce LqN BOTHMER EN RETRAITE «uir la Snmmp. 11 ""y•" Ilj meilleure semaine des Alliés", Lue l'appelle non sans raison la presse Elise, a été jusqu'à la fin égale à elle-L:; et ses dernières journées ont été arquées par des événements d'un grand tuflefront français au nord de la Sonv „ entre Hardecourt et la rivière, les oùpes du général Foch ont fait un nou-,aU et important " bond . Api es une ve préparation d'artillerie, elles ont ■-abord emporté, dans la journée de ven-Idj les tranchées allemandes situees ir l'épaulement au sud de Maurepas et le mg de la route Maurepas-Hem, la carnere Itïfiée sise au nord du bois d'Hem et eux petits bois voisins, capturant 150 risonniers et dix mitrailleuses. Pousuivant ce succès, après une contre-ttaque allemande infructueuse, les Fran-lis commencèrent samedi l'attaque^ de i troisième ligne ennemie dans le même jeteur qui s'étendait de l'est cl'Hardecourt isqu'à la Somme devant Budcourt. ur ce front de six kilomètres, l'infanterie ançaise enleva avec un magnifique élan Dûtes les tranchées et ouvrages ennemis ur une profondeur variant entre 600 et .000 mètres. Elle pénétra dans le village e Maurepas, dont elle tient la partie sucl insi que le cimetière, porta ses nouvelles ignés sur les pentes sud de la cote ioç e long de la route Maurepas-Cléry et sut 'épaufement à l'ouest de ce dernier vil-Sje et captura plus de mille prisonniers vec trente mitrailleuses. Une nouve'lc ontre-attaque allemande entre Cléry et laurepas échoua contplètement. Le; iUemands avouent un recul " au nord fst d'Hem". I Le nouveau bond des Français est évi lemment dirigé contre la ville de Combles 6 constitue aussi une tentative d'enflan quement de la forte position allemande d< Cuillemont qui arrête toujours les Anglai: pans leur avance directe sur> Comble; [par l'ouest. Elle représente en outre unt accentuation dë la menace indirecte con Rre Péronne, par le nord. Enfin, elle réponc ro'une façon particulièrement adéquat* au bluff de la presse germanique, qui clai tonne " l'échec " de la grande offensivi franco-britannique dans l'ouest. Les évé nement montreront que quelle que puissi [être la résistance allemande sur ce point [les Alliés sont décidés à la briser et qu'il n'interrompront leurs attaques persis tantes que pendant le temps strictemen nécessaire pour consolider le terrain con jquis et préparer de nouveaux assauts rCe procédé peut paraître lent, mais il es [sûr et il finira par entraîner l'écroulemen 'de la défensive ennemie. Sur le front Hardecourt-Ovillers, no: | amis anglais ont été moins actifs. Vendre jdi, ils ont progressé un peu au nord d< Bazentin-le-Petit et au nord-ouest d< [ Pozières, capturant des éléments de tran Ichées et repoussant avec fortes perte |P°ur l'ennemi des contre-attaques aile landes. Samedi matirir une nouvell | tentative allemande au nord de Pozières 1 appuyée par un feu d'artillerie particu | fièrement intense, fut encore anéantie. D< i'a Somme à Ypres, la guerre de tranchée 1 se poursuit sans incident notable. Il fau SIgnaler pourtant les nombreux raids : grande distance accomplis en Belgique pa ' aviation anglaise, qui a bombardé ce derniers jours, non seulement les hangar aIzeppelins de Bruxelles, mais aussi le jonctions de chemins de fer de Mons, le Jonctions et les hangars à dirigeables d' ftamur et les gares de Courtrai et de Busi Wy (près Le Cateau), chacune deux fois Au sud de la Somme, une forte attaqu allemande contre La Maisonnette (devan réronne) échouas complètement. 'Devan erdun, la situation est stationnaire e avantage reste à la splendide défens "es Français. Ceux-ci ont fait quelqu Pr»grès à coups de grenades dans les en V|ions immédiats de l'ouvrage de Thiau î^nt et repoussé dans la nuit de vendred '1 samedi deux violentes attaques alleman es contre leurs tranchées dans le villag e Fleury et leur position au nord-ouest e fcu d'artillerie reste intense dans le acteurs de Fleury, Vaux (Chapitre) Chênois et Thiaumont (rive droite), ainsi qu'à Chattancourt (rive gauche). Les bonnes nouvelles de l'ouest sont encore dépassées par celles, réellement splen-dides, qui nous arrivent de Russie. Elles équivalent, en fait, à l'effondrement de la résistance ennemie sur la Strypa et à la conquête imminente d'une nouvelle tranche de la Galicie qui doit rapprocher considérablement les Russes de Lemberg. Les troupes du général Letchitsky sont entrées à Stanislau jeudi à 7 heures 45 du soir et, continuant leur merveilleuse avance, poursuivent l'ennemi en retraite vers Halicz. la tête de pont du Dniester, située un peu plus au nord. Comme nous l'avons déjà fait pressentir, la prise de Stanislau, centre important de chemins de fer qui est l'équivalent, au sud de Lemberg, de ce que représente Kovel au nord, est extrêmement importante. Les Russes l'ont déjà tenue deux fois au cours de la guerre et l'on peut croire que, cette fois, leur séjour y sera dè longue durée. Du reste, les résultats de cette prise ne se sont pas fait attendre. Du communiqué russe de samedi soir, il appert que l'armée de Bothmer, menacée d'enflanque-ment à la fois par le nord et par le sud, a abandonné sa position critique entre Tar-nopol et Buczacz, a lâché la Strypa et est en retraite vers l'ouest. Au nord, les Russes sont à Cebrof,sur le rail Tarnopol-Lemberg, à dix kilomètres à l'ouest de Tarnopol ; au centre, ils ont atteint Kozlof ; au s*d, le général Letchitsky a occupé Nadvorna, sur le rail Delatyn-Stanislau et a traversé la Bystritza. Lès derniers communiqués ; autrichien et allemand que nous avons lus ne disent rien encore de la retraite de Bothmer et l'on ignore évidemment quels sont ses plans et de quelle façon il combattra la tentative d'enveloppement dirigée contre lui. La facilité avec laquelle les Russes ont eu liaison, sur la Sereth et la ; Strypa, de lignes d'eau considérées comme ; imprenables, permet de tout supposer et de croire notamment que l'ennemi ne se tirera pas de la situation 011 il se trouve 1 sans subir de gros dommages. Ce qui est très important, c'est qu'avec la retraite de Bothmer, tout l'ancien front autrichien compris entre les marais du - I Pripet et la frontière roumaine a été rendu mobile. Le premier objectif du général Brusiloff est intégralement at-; teint ; les Autrichiens ne peuvent plus disposer, sur aucun point de leur front, : que de défenses mobiles construites en hâte et de l'abri des lignes d'eau et des places fortes. Leur retraite peut donc les t repousser très loin, d'autant plus loin t qu'elle marche de pair avec l'affaiblissement considérable de leurs effectifs, l'im-j possibilité de les rétablir à l'aide de réserves inexistantes et le caractère insuffisant 3 des renforts allemands. Le 12 août 1916 î marque une date dans la guerre et la Mobilisation " de tout le front autrichien s est destinée à exercer sur son issue une influence considérable. : Dans les autres secteurs du front russe, la situation n'est pas moins excellente. Le général Sakharof a forcé la Sereth et 5 s'est établi sur les hauteurs de la rive s occidentale, menaçant le. chemin de fer t Bousk-Tarnopol et capturant 5.000 pri- 1 sonniers. Au jçiord du Dniester, Letchis-r ky a également ajouté 5.000 captifs à 5 son " tableau ", pourtant déjà remar-3 quable. s L'offensive italienne se poursuit avec s vigueur. Sur le Carso, les troupes du duc 2 d'Aoste ont traversé la Vallone, profonde dépression à l'est de Monfalcone, et ont occupé Oppa'chiasella où, jusqu'à ces der- 5 niers temps, le quartier général autrichien t était établi. Ils prononcent également un t mouvement contre Tolmino. Les Autri-t chiens, renforcés, tiennent sur les collines g à l'est de Gorizia, appuyés par le feu d'en-; filade de leurs batteries sur le plateau' de Bainsizza. Le duel d'artillerie continue. Un échange de télégrammes particulière-i ment cordiaux a eu lieu entre le roi George et le roi Victor-Emmanuel. Dans les Balkans, les Français ont expulsé les Bulgares de Doiran, capturé la 3 cote 227 au sud et occupc-la gare, à 8 kilomètres à l'est de la ville. L'Italie et la Belgique La prise de Gorizia appelle l'attention du monde sur l'Italie et sur ses vaillantes troupes. Nous sommes curieux, disaient les Allemands, de voir en action cette armée de mandolinistes ! Leur curiosité en ce moment doit être satisfaite et à leurs dépens. Pour nous Belges cela nous rappelle une grande dette de reconnaissance. Ayant perdu notre indépendance et pour ainsi dire notre existence nationale par l'occupation de notre pays par l'ennemi, nous ne saurions témoigner assez de gratitude pour tous ceux qui travaillent à nous rendre notre patrie. . Sans crainte d'exagération nous pouvons affirmer qu'à ce point de vue le rôle de l'Italie a été des plus importants. Au début de la guerre en 1914, par le maintien de sa neutralité, l'Italie a sauvé la France en laissant à sa disposition les troupes qui occupaient les Alpes. Plus tard lors de la terrible offensive de 1915 contre la Russie, elle a sauvé cette dernière en se joignant résolument aux Alliés et en retenant à ses frontières un demi-million de troupes autrichiennes. Enfin en 1916, par son offensive et ses victoires elle facilite la tâche des Russes, achève d'abattre ce qui reste du prestige de l'Autriche et collabore activement à la victoire commune des Alliés. La victoire des Alliés c'est la Belgique libre, indépendante. Avoir contribué à cette fin sera une des grandes joies de l'Italie. En effet, depuis le premier jour des hostilités l'Italie nous a prodigué ses témoignages de sympathie. " Viva il Belgio " semblait l'écho naturel du cri national " Viva la Italia". Dès le lendemain de la brutale invasion allemande une importante manifestation à Rome appelait à son balcon le consul général de Belgique. Les atrocités commises dans notre pays transformèrent le cri de " Viva il Belgio " par celui de " Fuori il Barbari " et c'est par ce cri que toute la population de Rome salua l'aurore du 20 mai 1915 où l'Italie prit les armes aux côtés des Alliés (1). Depuis ce jour mémorable que de manifestations d'amitié n'avons-nous pas reçues, que d'explications de sympathies n'avons-nous pas évoquées ! Qui ne se rappelle la Chambre italienne debout, saluant avec enthousiasme la garantie solennejle des Alliés au sujet de l'indépendance de notre pays et des réparations auxquelles il avait droit! L'abstention persistante du groupe des socialistes officiels qui refusèrent de s'associer à cette manifestation souligna encore davantage la sympathie unanime de tous les autres partis. Et l'arrivée du cardinal Mercier, ce grand apôtre de notre cause! Tout Rome était là, criant, acclamant. C'était de la frénésie! Jamais prince royal ne connut une pareille réception. Du r«ste cette sympathje se retrouve partout et se manifeste de toutes les façons. C'est ainsi que les billets émis par la "Lega délia difesa interna ayant pour but de recommander le boycottage des produits allemands, portent des étiquettes avec l'inscription : " Souvenez-vous toujours de la Belgique qui doit être rétablie dans son ancienne prospérité "! Sur le mur et la porte de la légation de Belgique à Rome, on voit de nombreuses inscriptions qui prouvent chez le passant anonyme l'irrésistible besoin d'exprimer combien il aime et combien il admire notre pays. Quant à nous Belges rendons aux Italiens la sympathie^chaleureuse qu'ils nous témoignent et fêtons de tout cœur avec eux 'leur ■grande victoire. L'Italie est pour nous une amie fidèle et, ne l'oublions pas, une amie puissante, car si le jour où elle se joignit aux Alliés elle se montra une nation -généreuse, éprise d'idéal, par sa victoire d'hier, digne couronnement d'une année de luttes âpres et cruelles, elle a affirmé qu'elle conserve les traditions héroïques des anciennes phalanges romaines et qu'elle occupe de droit sa place parmi les grandes puissances. (1) C'est en poussant ce cri que les journalistes de Rome précipitèrent par la fenêtre de la salle de la Stampa le journaliste allemand Mul-ler.Les premières mesures de Hindenburg Une dépêche de Rotterdam aux Central News annonce que le maréchal Hindenburg est arrivé à Kovel et a inspecté les travaux de campagne et les troupes. Par son ordre, les officiers autrichiens appartenant à l'état-major dû général von Bothmer ont été remplacés par des officiers allemands. La disette de tabac en Hongrie ■j Les journaux hongrois annoncent que le manque de tabac devient absolu en Hongrie. On peut se procurer des cigarettes, mais les cigares sont introuvables même > à prix d'or. Cet effet du blocus n'est pas un des moins pénibles pour les Hongrois qui se plaignent amèrement d'être privés d'un de leurs principaux articles de consômmatiôn. La vérité s'achemine La presse allemande, unanime avec l'opinion qu'elle a créée, a entretenu jusqu'au printemps dernier la légende de aviateurs français bombardant les voies d'accès de Nuremberg le 1er août 1914. Cette légende subit depuis quelques mois le sort des légendes : le sens critique s'en est pris à ses origines ; il ne les lâche plus ; il finira par en imposer la connaissance. Il y mettra du temps, car on ne détruit pas aisément une prévention enracinée par les passions mêmes qu'elle a mises en mouvement ; mais la discrétion avec laquelle la vérité s'exprime ne lui donne que plus de force, et on finira par crier sur les toits, en Allemagne, ce que, timidement encore, le Volksfreund du 21 juillet sug gère en ces termes : Le 2 août 1914, l'agence officieuse bavaroise annonçait que des aviateurs français avaient été vus lançant des bombes sur la voie ferrée Nuremberg-Kissingen e? sur la voie ferrée Nuremberg-Anspach. La Gazette de Cologne du 2 août reprenait cette information. Le chancelier, le 4 août, au Reich-stag, présentait cet attentat comme un des motifs de la rupture entre l'Allemagne et la France. En France, on a toujours déclaré que cette histoire était inventée de toutes pièces, ce que l'on a considéré chez nous, comme une nouvelle preuve de l'impudente mauvaise foi des Français. Or, maintenant, la vérité a percé : le professeur Schwalbe, après des explications officielles qui lui ont été données le 3 avril 1916, s'est vu obliger de rétracter ses affirmations antérieures sur ce soi-disant attentat desFran-çais. Il l'a fait dans la Revue hebdomadaire de Àiédecine du 18 mai 1916. La presse allemande a mentionné cette rétractation sans s'y arrêter. Il est vraiment excessivement regrettable que les déclarations officielles faites au professeur Schwalbe, et qui l'ont éclairé, n'aient pas été faites dès le 2 août 1914. On aurait pu alors découvrir quel était l'auteur de ce mensonge et l'on aurait évité au représentant de l'Allemagne de s'appuyer sur une nouvelle fausse pour déclarer la guerre, comme ce fut le cas de M. de Schœn, le 3 août, à Paris. Mais cette constatation, faite le 2 août par les autorités administratives et militaires allemandes, et qui, le 3 avril 1916, est démentie par les mêmes autorités, est une nouvelle bizarrerie. En effet, dans la nuit du 2 au 3 août, M. von Below, ministre allemand à Bruxelles, surgissait chez le ministre des affaires étrangères belge, à onze heures du soir, et lui déclarait qu'un dirigeable français avait jeté des bombes en Allemagne. Ainsi, continue le journal, cet aviateur français qui viole le droit des gens prend un aspect déplus en plus extraordinaire, car il réussit dans le trajet entre Paris et Bruxelles, de Schœn à Below, à transformer son appareil en un ou même plusieurs dirigeables pour redevenir aviateur en Allemagne, où il continue d'exister jusqu'au 3 avril igiô, date à laquelle les autorités allemandes le rayent enfin et .à tout jamais de l'histoire. Dans les pays neutres, on est en ce moment excessivement étonné de voir avec quel calme l'opinion publique allemande accueille ces faits et qu'elle ne réagisse pas du tout contre ces révélations. En vérité, il est impossible que l'affaire en reste là ; étant donné son importance dans l'histoire, il faut qu'elle soit entièrement éclairée. Pour les cuisinières allemandes Une dépêche de Bâle nous apprend qu'un petit traité intitulé : La Cuisine avec peu de graisse vient d'être distribué aux cuisinières allemandes. Il leur faut maintenant écrire un traité nouveau : Le Savonnage avec peu de savon, qui ne sera pas moins apprécié. On sait que la " carte de savon ", qui vient d'être mise en service à Berlin, donne droit à 50 grammes de savon par mois. C'est peu, pour un homme sale. Il est vrai que Batocki permet que des " suppléments " soient accordés à certaines catégories de personnes privilégiées. Ces catégories, si nous en croyons un journal de Vienne, sont, notamment : les médecins, les dentistes, les vétérinaires, les sages-femmes. Et il paraît qu'un supplément de savon peut être également obtenu pour " un charbonnier, un ramoneur, une personne atteinte de maladie contagieuse, ou pour un enfant âgé de moins de dix-huit mois ". La disette de savon aura créé, chez les Boches, d'étranges élites. / Le canal de Panama toujours ouvert Le représentant en Europe de la Banque Nationale de New-York déclare que, suivant des renseignements reçus de New-York, les bruits qui ont couru au sujet du canal de Panama sont très exagérés. Le canal est toujours ouvert et on ne s'attend pas à de nouveaux éboulements. Une nouvelle circulaire de vonBissing Nos compatriotes ne sont pas encore au bout des vexations nombreuses dues à l'occupation allemande. - Après avoir levé des impôts par millions, après avoir fait pleuvoir les amendes de tous côtés voici qufe, pour savoir sans doute si le bas de laine belge contient encore quelques écus, Herr von Bissing vient de faire parvenir à tous les établissements financiers la circulaire suivante : A TOUTES LES BANQUES ET MAISONS DE BANOUE ETABLIES EN BELGIQUE. Eh vue d'assurer l'exécution de l'arrêté du 5 mai 1916 concernant les biens des ressortissants de pays ennemis (Bulletin officiel des Lois et Arrêtés n. 212) et en vertu de l'arrêté du 18 septembre 1914, concernant la surveillance d'établissements de crédit et de maisons de banque (Bulletin officiel des Lois et Arrêtés n. 3), il est ordonné ce qui suit : 1. Les établissements de crédit et les maisons de banque établis dans le territoire belge occupé sont tenus de déclarer au commissaire général pour les banques en Belgique, conformément aux prescriptions suivantes, les biens, y compris l'avoir en banque, qu'ils détiennent ou dont ils ont la gestion, et qui appartiennent à des ressortissants de pays ennemis ou aux Belges réfugiés à l'étranger ou séjournant dans un pays ennemi. Si les conditions requises par la déclaration ne se rapportent à aucun client de la banque, celle-ci devra le confirmer expressément. 2. Sont considérés comme ressortissants5 de pays ennemis les personnes ou firm<s désignées aux articles s et 6 de l'arrêté du 5 mai 1916, concernant les biens des ressortissants de pays ennemis. Sont également considérés comme ressortissants de pays ennemis, suivant l'article S, 2e alinéa dudit arrêté, les Belges réfugiés à l'étranger ou séjournant dans un pay-ennemi.S'il existe un doute quant à la nationalité du titulaire de compte ou de dépôt, il sera considéré jusqu'à preuve du contraire comme ressortissant d'un pays ennemi ; il sera de même en ce qui concerne la question de savoir si un Belge absent doit être considéré comme réfugié à l'étranger. 3. Doivent être déclarés, conformément aux indications contenues dans le bulletin de déclaration : (a) l'avoir en banque; (b) les dépôts de titres à découvert; (c) les dépôt* de titres en nantissement sous n'imporfe quelle forme; (d) les coffres-forts et les dépôts cachetés. 4. Doivent être déclarés séparément, les débits garantis par des biens ressortissant de pays ennemis ou de personnes considérées comme telles, si ces débits ont eu lieu sans mon autorisation, après le q octobre 1915, notamment à la suite d'une opposition provenant de l'étranger. 5. Les engagements résultant de ,cautionnements ou d'actions récursoires, ne pourront être débités que lorsqu'ils seront devenus exigibles, 6. Si les biens à déclarer n'atteignent pas un total de fr. 3.000, il n'y aura pas lieu d'en faire la déclaration. 7. La déclaration se fera sur un bulletin de déclaration dont le modèle est joint à la présente circulaire. On remplira un bulletin pour chaque ressortissant ennemi; l'indication de son nom n'est pas, nécessaire. Les déclarations d'une même banque ou d'une même maison de banque seront numérotées. Chaque banque enverra une liste en double sous pli séparé et fermé, celui-ci portant : Déclaration imposée par la circulaire J. No. 2.111 A. Cette liste indiquera en regard du numéro d'ordre de chaque déclaration les noms, domicile et nationalité de! l'avant-droit ennemi. 8. Les déclarations devront être remises 28, rue de la Loi, à Bruxelles, le 31 août 1916, au plus tard. 9. Le déclarant certifiera sur la décla. a tion que celle-ci est exacte et complète. La banque est responsable de l'inexactitude de cette attestation et de l'accomplissement intégral du devoir de déclaration imposé par les perscriptions de l'arrêté du 18 septembre 1914. 10. Le tjombre des bulletins de déclaration dont on aura besoin doit m'être communiqué endéans l'espace d'une semaine. Les banques devront faire prendre ces bulletins à la section des banques. Arrestation du rédacteur en chef du " Vorwzerts " Le système de " terreur blanche " inauguré par les autorités militaires allemandes continue. Après Liebneckht, après Rosa Luxembourg, après une quinzaine de socialistes notoires des provinces rhénanes on annonce aujourd'hui l'arrestation, qui a eu lieu jeudi dernier, du rédacteur en chef du Vorwœrts, le docteur Meyer, dans les appartements et les bureaux de qui de minutieuses perquisitions, ont été opérées. On sait que le docteur Meyer prit part au récent " pèlerinage " à Kienthal. »

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