La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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18 October 1918
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s.n. 1918, 18 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0r9m32p30h/
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The Newpaper for Belgiaw LA MÉTROPOLE i0NE PENNY- DIX CENTIMES ;0E: VIJF CENT gj. DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Store»»* : 43, Ckancery Lane, W.C.2 — Telephone ; Holbor» 212. (3 moi* 9 afcu 6 moi? t7 «h, i.fan 33 »h, 25*® ANNEE VENDREDI 18 OCTOBRE 1918 Registred mi (ht G. F. O. xr~ r»ni « « Nrwsfaftr NO. 291 LA GRANDE GUERRE Schoorbakke et Kcycm les belges et l yser Occupation d'Homs Jeudi midi. « ne sommes pas encore à Thourout contre notre avance continue sur tout ie , d'attaque, un peu plus lente peut-pn général que les deux premiers jours, • atteignant cependant encore, notam-; ,jan,î la direction la plus intéressante, . .Thielt, quatre kilomètres en vingt 'autre part, nous avons étendu notre front haue Sur une longueur qui dépasse vrai-bhblement dix kilomètres et cela dans un •ur des plus importants, celui des înonda-t de l'Yser. „ sait qu'à l'ouest de Dixmude notre t se dirige vers le nord-ouest dans la di-on de Nieuport, au milieu d'une zone te dont la 'largeur atteint sur certains ts plus de deux lieues. Le milieu de ninondé est marqué par Schoorbakke. t sur ce point que nos vaillants soldats traversé hier l'Yser canalisé et se sont «ces dans la direction du village de Schoo-lun kilomètre vero le nord-est. Parallela-it nos troupes ont capturés Keyem, à 6 mètres au nord de Dixmude 'sur la route stende et ont atteint le Praetbosch à 1 est ïtte localité. I est difficile de dire si la liaison entre ince vers Schoorre et celle de Keyem s est etuée et si tout notre front est établi au-Ide l'Yser entre ces deux localités rendues ires par les violents combats qui s'y dérou-ntil y a 4 ans, au cours de la grande bataille l'Yser et dont les noms figurent sur les peaux de nos régiments. Le fait est proie cependant ; il est vraisemblable aussi nos troupes ne sont pas loin de Berst ue le dégagement de Dixmude est en bon-roie.n attendant, l'extension de notre front taque dans la région inondée constitue ! menace nouvelle pour les Allemands en-Ostende et Bruges, Pour peu que ce moulent puisse être étendu vers Nieuport et ! nous arrivions en vue de St-Pierre-Capel-nous forcerons le retraite allemande vers idelkerke et nous tiendrons une des voies ccès principales vers Bruges — la route de istelles. fhourout ne peut probablement pas, dans 3t présent des choses,être attaqué de front 'la route de Roulers.. Aussi nos mouve-nts dans ce secteur tendent-ils à l'encercler à l'isoler de la côte en coupant la route pende. Nous avons considérablement pro-ssédans ce sens, occupant à l'ouest le bois !e château de Wynendaele et à l'est la gare Wynendaele et Hooge. Nous avons meme lint par l'est la route de Thourout-Bruges se dirige vers le nord-est. M chute de Thourout doit donc être coupe corne imminente. lu sud, les Français ont capturé Lichter-4eet atteint les confins de Coolscamp, mêlant de plus en plus. Thielt. Ju sud de la Mande!, petite rivière canaii-| entre Ingelmunster et Roulers, notre oc-Pation de la gare d'Ingelmunster rend propre l'occupation très prochaine de cette pe-NUe importante comme nœud de commuions.P'après des nouvelles officieuses la cavale-pançaise s'est avancée jusqu'à deux ki-pres de Thielt, dont la chute ne saurait f tarder. Une fois en possession de cette Mes Alliés prendraient sous leur feu le pin de fer de Gand-Bruges et précipitent l'évacuation de la côte. prie front de la Lys, l'armée Plumer Fuit ses brillants succès. Ayant capturé, pé une forte opposition les villages de Ne, au nord-est et Heule, au nord-ouest I unirai, les troupes sont entrées dans IUrtrai dont elles occupent la partie située Nnl de la Lys. L'occupation de toute la J-sera complétée dès que le génie aura réta-. es deux ponts détruits par les Allemands en u • Les Anglais ont aussi capturé We-f/;, sur la route Courtrai-Menin (au L f j 'a Lys et Comines (au sud de la ri-[ ■'1 :'s occupent complètement Wervicq ot r.'l 'a r've gauche de la Lys est nettoyée [s «nord-est jusqu'à Bavichove-Harlebe-^'ornètres au nord-est de Menin) et la ij1? est f°rcée sur de nombreux points ; elle r ?r0tr)Ptement entre Iles mains de nos alliés tes" 'ronf: Armentières-Harlebeke. e j COrre.sPondants de guerre anglais disent (la jarr^rf"ëardes allemandes n'ont offert 'ère c* 1u'u'ne résistance comparativement L, "r Plusieurs points, les Anglais ont ut |i errière un épais écran fumigène fuite^I0^6 terrorisa l'ennemi et le mit Nef ,Çourtrai aussi, l'opposition alle-L jUt a'ble, mais les Anglais ne s'avan-BDr(!KatlS., 'a v'"e qu'avec une prudence i fns>ible. La ville a peu souffert car elle n a pas ete bombardée, mais elle a été pillée par l'odieux envahisseur qui a débarrassé les maisons de tous leurs objets mobiliers. Les routes sont en assez bon état et à un certain point les Anglais ont même capturé un concasseur allemand occupé à la réfection ! De grands dépôts de munitions et de matériel ont été capturés. Un seul corps a capturé 68 canons, dont une batterie anti-aérienne' complète. Les Anglais sont généralement précédés par des autos-mitrailleuses qui font de l'ex-oellente»besogne.Dans le secteur de Lille, il y a peu de changement à l'ouest de la ville elle-même. Par contre, entre Lille et Douai, les Britanniques ont réalisé une nouvelle avance, de 5 kilomètres, rectifiant le front à l'est de La Bas-sée entre Wavrin-Allennes-Cavrin-Orgnies et se rapprochant donc considérablement de la route de Lens à Lille. Les Allemands se reti- t rent progressivement de ce secteur et comme leur recul est automatique et nécessité par le cours des événements militaires au nord de la Lys, il n'y aucune bonne raison pour sacrifier des vies humaines en précipitant le cours des choses. L'ennemi dispose derrière le canal de la Haute Deule d'une seconde ligne de défense allant directement de Lille à Douai et qui peut lui servir à couvrir sa retraite.Sur le front de Le Cateau les Anglais ont capturé Haussy, dans la vallée de la Serre, avec 300 prisonniers. Sur le front du Sud, entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi fait preuve d'une plus forte résistance derrière !la ligne Hunding, où ils disposent d'une autre ligne défensive entre la Serre et le canal des Ardennes, à 25 kilomètres au nord de Grandpré. Les Français ont progressé légèrement au nord de Sissonne (20 kilomètres au nord-est de Laon). Au nord d'Asfeld ils ont repoussé une violente contre-attaque .appuyée par une nombreuse artillerie. Au sud-ouest de Réthel, ils ont enlevé le village d'Acy. A l'ouest de Grandpré ils ont étendu leurs gains, capturant île village de Talma. Les Américains dmt occupé le sommet du bois de la Grande Montagne, à l'est de la Meuse, et la côte de Châtillon, à l'ouest de la rivière .Mercredi soir, ils se battaient dans Champigneu'lle et dans Grandpré. Une troisième armée américaine entrera prochainement en ligne. Un canons allemand à longue portée a de nouveau bombardée Dunkerque et les localités belges non fortifiées de La Panne et d'Adinkerque. Il est probable qu'il s'agit d'une pièce montée sur rails qui brûle ses munitions avant d'être évacuée. L'armée de Palestine a occupé Tripolis (port de la -côte, au nord de Beyrouth) Baal-bek (nord de Damas) et Homs à mi-chemin entre Damas et Alep, où le chemin, de fer de Palestine s'embranche sur le chemin de fer de Bagdad. 1.300 Turos ont encore été faits prisonniers. La moitié de la Syrie est maintenant entre les mains des Anglais et les Turcs ! continuent à ne présenter aucune opposition à notre marche vers Alep. Il est permis de croire que la libération de la Cicilie, avec sa grande population chrétienne, est en vue. '> Les Italiens ont pris Tirana, à 30 kilomètres à l'est de Durazzo et les Serbes sont à 25 kilomètres au nord de Nish. Les Autrichiens ; se retirent vers Ipek, dans 'le Monténégro. L'officielle Norddeutsche annonce que le prince Frédéric-Karl de Hesse, beau-frère du Kaiser, n'a jamais eu l'intention d'accepter tout de suite le trône de Finlande, que sa dé- ; cision dépendrait du cours des événements et ; que son accession aurait, lieu au plus tôt en 1920. D'ici là, de l'eau coulera sous les ponts de la Sprée... La situation est grave à Prague. La répu- | ' blique de Bohême a été proclamée et la ville est occupée par la soldatesque germano-ma-gyare postée dans les rues avec des mitrail- I leuses. Constantinople est tenue sous le canon de yingt navires de guerre russes dirigés par des équipages allemands. La population est très nerveuse, et la situation alimentaire ne fait qu'empirer. ♦ L'honneur allemand Et le vol des archives de Saint Quentin M. Ringuier, député de Saint-Quentin, révèle dans le Jour qu'au moment de la menace d'évacuation de cette ville en mars 1917, la "Kommandantur" fit mettre les archives, les actes de propriétés, etc., dans des caves désignées et murées. Les Allemands donnèrent leur parole d'honneur qu'ils n'étaient pas" des voleurs et se comporteraient en vrais gentlemen. Aujourd'hui, les archives ont disparu ! L'amitié anglo-belge L'" Evening Standard" propose d'adopter des villes belges Nous lisons dans Y Evening Standard du 16 octobre : ■ "Pourquoi, ein Angleterre, n'adopte-rions-nous pas, en oe moment, quelques-uns de ces villes et villages qui, enfin, sont libérés de l'ennemi ? En France, l'idée de l'adoption, appliquée aux régions atteintes du nord et du nord-est, a été acceptée avec enthousiasme, et des ville's hors de la zone de guere >se sont engagées à entreprendre immédiatement le travail de secours dans les districts réoccupés. St-Mihiel, par exemple, a été adopté par Nantes et Saint-Quentin par Lyon*. . Mais la Belgique n'a pas de villes en dehors de la région occupée et son peuple ne peut, piar lui-même, entreprendre pareille action. C'est ici que je me permets de suggérer que le peuple anglais saisisse l'occasion. Le moment est venu pour prouver que nous n'avonls pais oublié inotire dette envers la niation qui a tout perdu, sauf son âmie." Il est inutile de dire que la suggestion de notre confrère anglais touchera tous les cœurs belges. Sa proposition, si. elle se réalise, serait une marque de plus die cette amitié anglaise qui s'iest manifestée de façons si diverses. Elle serait en outre une risposte heureuse aux tentatives, infructueuses du reste, des Allemands de provoquer en pays occupé un ressentiment contre notre grande alliée. Les Etats-Uinis ont adopté des villes de France et l'amitié franco-américaine s'est heureusement ressentie de ce geste qui va droit au cœur de tous ceux qui aiment l'endroit où ils sont .nés. Evidemment, cette idée nouvelle ne pouvait s'appliquer à un pays presque entièrement envahi,. Ce nous est un plaisir de constater qu'à peine quelques grandes localités belges sont-eHeis libérées qu'un de nos confrères anglais a pensé à la nation quii a "tout perdu, sauf son âme", mais qui, avec l'amitié die ses alliés, aura tôt fait de se relever fièrement de ses ruines et dte montrer au monde qu'un pays qui a eu liai force d'âme de résister à la terrible épreuve qu'il a subi est capable encore de l'étonner par son rapide relèvement. + Les fausses rumeurs de paix Une manœuvre allemande ? Londres a été excité, mercredi soir, par la nouvelle, reconnue fausise ensuite, que l'Allemagne se rendait sans conditions et que le Kaiser avait abdiqué. Ces nouvelles avait été mises en circulation en Hollande par le Niewe Rotter-damsche Courant, vers 4 heures, puis démentie plus tard d'ans liai soirée pair ce même journal. Les six heures passées entre la nouvelle et le démenti avaient suffi pour asseoir la rumeur asesz solidement. Il fallut un démenti officiel du Press Bureau, à 11 heures' du soir, pour la dissiper. Comme il existe un intérêt allemand à faire espérer la paix plus proche qu'elle ne l'-efsit afin d'exploiter la dépression qui suivrait la déception, il est sage de me pas se leurrer d'espoirs excessifs. Ne pas faire ce que l'Allemagne désire est la règle. La réponse de l'Allemagne imminente On s'attend à l'arrivée imminente de la réponse à la note du président Wil-son.Washington est sceptique quant à la reddition- sans conditions. On persiste à croire qu'il s'agit d'un traquenard allemand.En Allemagne, la consternation est à son comble. A liai Chambre de Bavière, le premier ministre, M. Dandl a déclaré qu'une paix durable ne peut-être .accordée que si an n'exige rien qui puisse contrecarrer l'existence nationale. Les Allemands ne publient plus les communiqués alliés et préparent le public à l'évacuation de Lille, Tourcoing-, Douai et Viallenciennes. Des affiches insultantes ont été apposées dans les gares derrière le front, attai-quant le Kaiser, le Kronprinz, Hiindein- burg et Ludendorlf. ♦ — On télégraphie de Stockholm que les quinze chauffeurs d'un grand steamer allemand, récemment arrivé à Gerle, avaient été remplacés par des femmes. La bataille des Flandres Les Belges capturent Thourout Les Anglais à Courtrai 1 Communiqué belge Nouveaux succès de nos troupes victorieuses Le Havre, 17 octobre. — Communiqué officiel du grand quartier général. Sur toute l'étendue du front d'attaque, qui s'étend du nord du canal d'Handzaeme, entre Thourout et l'Yser, nos troupes ont continué leur avance. Nos troupes ont traversé l'Yser à Schoorbakke, à quatre milles au sud-est de Nieuport, et ont gagné du terrain dans la direction de Schoore. Elles ont pris Keyem et atteint Praetbosch. Elles ont .aussi pris possession du bois et du château de Wynendaele et enveloppent Thourout depuis l'ouest tandis qu'à l'est notre ligne a été portée jusqu'à la station de chemin de fer de Wynendaele-Hooge, sur la route Thourout-Bruges où nous allons de l'avant. Entre Thourout et le Mandel des unités françaises, agissant en coopération avec nos troupes ont atteint Turfhannes, capturé Lich-tervelde et avancé jusqu'aux confins de Cools-caemp. Au sud du chemin de fer Lichtervelde-Thielt nous avons avancé par delà Ardoye. Les troupes françaises ont pénétré dans le parc du château d'Ardois d'où la ligne se dirige vers les confins d'Emelghem. Au sud du Mandel, Iseghem a été occupé. Plus à l'est les troupes belges ont avancé plus loin que la station de chemin de fer d'Ingelmunster et atteint la Lys, près de Bavichove. Le nombre des prisonniers, acpturés durant la journée s'est augmenté de plusieurs centaines. Durant la journée l'artillerie ennemie bombarda nos concentrations de Dunkerque et La Panne où de nombreux civils furent tués. Communique de l'armée Plumer Franoe, grand quartier général, mercredi 9 h. s m. du soir : La seconde armée britannique, sous le commandement du général Plumer, coopérant avec les forces belges et françaises dans les Flandres, a réalisé, au cours des trois derniers jours une avance de plus de huit milles. Durant cette période, et malgré une résistance dtes plus acharnées cette armée captura les villes de Comines, Wervicq, Menin, We-velghem, Heule et Geuren et s'est assurée la partie nord de Courtrai. La rive gauche de la Lys a été débarrassée de l'ennemi jusqu'au nord-est d'Harlebeke. Aujourd'hui nos troupes ont traversé la Lys entre Armentières et Menin. Dans les villes et les villages capturés par la seconde armée dans les Flandres, de nombreux civils ont été trouvés et délivrés de la domination de l'ennemi. Plus de 4.000 prisonniers et près de 150 canons ont déjà été pris Dans ces opérations, couronnés de succès la 9e division, formant une partie du 2e corps, sous le commandement du général Jacobs, s'est de nouveau distinguée, de façon particulière, et des services signalés et prouvant une grande bravoure ont également été rendus par les-29e, 35e, 38e et 41e divisions ainsi que par les autres divisions engagées. Communiqué britannique La prise de Thourout Grand quartier général, mercredi 17 octo-bre, 11 heures 40 du soir (reçu jeudi midi) : Hier, en dépit de la tempête, les troupes bélges, britanniques et françaises, sous le commandement du roi des Belges, ont continué leur attaque entre Dixmude et la Lys. La brillante attaque faite par les troupes alliées sur un front de plus de 50 kilomètres leur ont permis d'avancer d'une moyenne de glus de six kilomètres. Des troupes belges ont traversé l'Yser, au nord de Dixmude, et ont occupé Schoorbakke, tandis que des troupes britanniques ont passé la Lys, poussant de l'avant au-delà de Menin, à une profondeur de plusieurs! kilomètres sur la rive droite. Thourout a été capturé par les Belges, Lichtervelde et Ardoye par les Français, tandis que les Anglais ont occupé Menin et, suivant les derniers rapports sont entrés à Courtrai. En tout, plus de villages onfy été libérés de l'ennemi. Aucune indication n'est encore parvenue au sujet des prisonniers et du butin. La prise de Lille Les Anglais ont capturé Lille. Les Belges marchent sur Ostende. L'activité allemande en Belgique La Haye, 15 actobre. — Le correspondant de Eysden du Maasbode raconte que des nouvelles venues de Liège prouvent que les Allemands achètent des caisses, en très grandes I quantités, dans l'intention d'y emballer leurs ' effets. Les forces d'occupation à Liège sont très nombreuses en ce moment. Des gardes allemandes de la frontière racontent, avec le plus grande gravité qu'ils ont reçu de la Patrie la nouvelle que lia Hollande avec l'Espagne et la Suisse, sont sur le point d'occuper la Belgique. Le correspondant ajoute que le trafic de chemin via la ligne allemande Visé-Liége est d'une importance extraordinaire. Des trains passent dans les deux sens de façon presque ininterrompue. Le trafic est encore plus grand la nuit que durant la journée. Le correspondant considère que des mouvements probables de troupes sur une grande échelle vers les autres parties du front augmentent l'activité du chemin de fer. L'allegresse en Belgique Amsterdam, 16 octobre 1918. — Les Nouvelles de La Haye rapportent que la nouvelle de la réponse du 12 octobre du Dr. Soif au président Wilson a été accueillie à Bruxelles avec un vibrant enthousiasme et à travers toute la Belgique elle fut reçue avec une joie non déguisée, la réponse étant considérée comme le premier pas de la capitulation de l'Allemagne. Les "activistes" ont disparu de la scène, de façon si complète que les ministères, créés par les Allemands ont dû être supprimés. Les accapareurs ont jeté en même temps sur le marché de telles quantités de leurs stocks que la viande, le beurre, les graisses et le savon ont de nouveau repiaru sur le marché aux prix d'avant-guerre. Des déserteurs allemands arrivent en Hollande en grand nombre et tous déclarent que l'Allemagne est perdue. Des grèves, racontaient-ils, ont éclarté le 1er octobre aux fours à chaux de Cologne mais se sont terminées les ouvriers ayant obtenu tout ce qu'ils désiraient. A Aix-la-Chapelle 250 soldats se révoltèrent le 10 octobre et mirent au pillage les fermes des environs tuant plusieurs paysans qui leur résistaient. — Reuter. La vie à Thourout Il n'est pas sans intérêt de connaître les conditions d'existence des habitants des cités et des villages situés dains les régions d'immédiat arrière-front. Les renseignements de ces communes sont assez rares. En voici pourtant quelques-uns, vraiment curieux, extraits d'une lettre venant de Thourout. La missive porte lai date du 22 juillet 1918; elle est donc écrite au lendemain de lai contre-ofïenisi-ve française sur la Marne. Les habitants de la Boomgaardstraat sont évacués sur le Luxembourg, sauf ceux qui hébergent des offioiers. La vie est assez dangereuse ici. Aussi dort-on dans les caves. La cave de l'hôtel de ville sert, chaque nuit, de chambre à coucher à une centaine de civils. On y dort sur une chaise ou sur un matelas de varech... Les véhicules ont été saisis par l'ennemi. B..., qui conduisait une voiture chargée à Bruges., fut arrêté en route ; il dut décharger le véhicule et le livrer séance tenante. Dans plus d'une maison, les Allemands ont fait du vandalisme : ils ont brisé les glaces forcé les armoires, etc... La sœur de Camille Dewitte a dû faire huit jours de prison pour avoir répliqué avec arrogance à des soldats qui se trouvaient en logement chez elle... On doit se livrer à toute sorte d'entreprise pour subsister. Si on devait vivre avec ce que l'on reçoit, on pourrait bien faire son testament! Lorsque nous avons quitté Thourout, on payait 60 à 70 marks les pommes de terre. Le beurre allait à 30 marks; le seigle de 150 à 175 marks les 100 kilos. La vie n'est guère agréable. Il faut, obligatoirement, saluer les officiers, sinon payer 10 marks d'amende. Journellement, chacun doit nettoyer la voie publique devant sa demeure. Achille Nolf a dû payer 25 marks d'amende parce que, à nouf heures du matin, la fue n'était pas nettoyée. Il voulut s'acquitter par la prison, mais les Allemands ne l'entendirent pas ainsi. Il leur fallut l'argent. Les Allemands commencent à témoigner quelque inquiétude. Ils devront bientôt partir. Alors, ce sera la fin du travail forcé auquel tant de nos garçons sont soumis. L'activité aérienne britannique Grand quartier général britannique, France, 15 octobre : Le 14 octobre, le beau temps permit à nos escadrilles de maintenir la plus grande activité durant la journée. Un grand nombre d'opérations de reconnaissances et de pho- (Voir suite 3e page, 4e colonne)

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