La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 17 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fr67/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. SAMEDI 17 AVRIL 1915. Na 107. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. AVANCÉ A NOTRE DAME DE i LORETTE. ACTIVITE DES AVIATEURS. fA-RIS. 10 uvitI."—Communiqué officiel de 15 I heures:— U n'y a plus pu d'action sur le iront depuis I ;f communiqué, d'hier soir. I Hier après-midi, notre artillerie a abattu un I aéroplane qui tomba devant les ligues anglaises, I derrière les tranchées allemandes, au nord [ d'Ypres.—Reuter. BOMBARDEMENT DOSTENDE. PAKIS, 15 avril.—Communiqué officiel de 23 ! heures :— \u nord d'Arras nous avons remporte un I brillant succès, qui complète celui du mois I dernier. Tout l'eperôn sud-est de >.otre-Dame-| de-Lorutte a été. enlevé à la bayonnette par nos I troupes, qui tiennent maintenant la totalité des S sud-est jusqu'aux lisières d'Ablam-Saint-I * \Src. Nous avons fait 160 prisonniers, dont [ plusieurs oflieiers, pris trois lance-bombes et | ,!p|iv mitrailleuses. , . | i'Thiepviil et à La Boissellé, région d Alber^, I l'ennemi a tente-deux-attaques qui ont ete mi-I médiatement arrêtées,.. I En:Atgorine. à Bagatelle, notre artillerie a I démoli la tranchée principale allemande. 1 lus | -, l'est aux NeUrissons, nous avons repousse une iliaque. Aux Eparges, l'ennemi a contre-attaqué trois fois dans la nuit de mercredi a jeudi pour nous reprendre le saillant est. Il a i'tc roD^usfé et a subi de fortes pertes. A midi, iia violemment bombardé la position, mais na | pas'attaqué. IhE| \l~. ,, Au Bois de Mortmare, nous avons repousse une I contre-attaque et poursuivi sur le terrain conquis Ic i'!. Inventaire de-notre butin: deux canons-revolver. deux lance-bombes, une mitrailleuse, plusieurs centaines de fusils, des milliers de cartouches et de grenades.. Au Bois-le-Prêtre nous avon-s repousse une attaque et fait des prisonniers. Un Aviatik allemand a. jeté des bombes sur l'hôpital de Mourmelon. A titre de représailles contre le bombardement | de Xancv par un Zeppelin, un de nos avions a : jeté c'.v.à bombes, sur 'e grand Quartier-général ! allemand.- Les projectiles sont tous tombés sur I les bâtiments où est installé, à Mézières-Cliarle-ui!p. l'état-m rijbr impérial; Xous avons également- bombardé la gare de | -Fr'b^ui'g-en-Brisgau. Enfin, une escadrille de [ quinze âppatpils a jeté des bombes avec plein jwès sur 'es bâtiments mi'i'.aires allemands f d'Osteride. Nos appaïrei's. vio.emmènt cauonnés, [ sont, tous rentrés indemnes.—Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 16 avril.—Communiqué du grand quartier-général ;-— Dans le théâtre occidental de la guerre, quel-'qu?s torpilleurs ennemis ôn't pris part hier aux comBâts d'artillerie* entre~ Ostende et Nieuport, niais.leur feu fut.rapidement réduit. Sur la lisière méiidionale. de Saint-Eloi, nous occupâmes deux maisons' après les avoir fait sauter. Sur le versant .sud des collines de Notre Dame de Lorette des combats sont-en cours de nouveau depuis la ..nuit dernière. Entre la Meuse et la Moselle,'il n'y eut que (Tes duels d'artillerie. .L'emploi de bombes asphyxiantes et de cartouches (?) explosive d'infanterie de la part des Français s'accroît. Le temps clair favorise les aviateurs. Hier, des aviateurs ennemis orit lancé des bombes sur les villages situés derrière nos positions. Fribourg a été de nouveau visitée, et de nombreux civils, principalement dés enfants, furent tués ou blesses. Dans le théâtre oriental de la guerre, la situation est inchangée. Dans de petits combats a Kalvaria, 1040 Eusses ont été faits prisonniers par nous ces derniers jours, et sept mitrailleuses ont été capturées.^—Wireless1 Press. LA GUERRE AERIENNE. CINQ BOMBES EN BADE. AMSTERDAM, 15 avril.—Un télégramme de Fribourg, grand duché de Bà-de annonce qu'un aviateur allie a survolé la ville et a jeté 5 bombes. Deux d'entré elles lie firent aucun dégât, mais les trois autres tuèrent quatre enfants et un cheval. Deux hommes et huit enfants furent gravement blessés.—Central News. DEUX TAUBES ABATTUS. PARIS, 16 avril.—Deux " Taube/' qui tentaient, de survoler Armentières, ont été poursuivis par des aéroplanes alliés, et sont tombés ; -dans les lignes allemandes. Un autre Taube a été chassé de Calais après avoir jeté sept bombes, n'infligeant que des 'légats insignifiants, et blessant légèrement un civil.—Exchange. HYDROPLANES SUR LA COTE HOLLANDAISE. AMSTERDAM, 16 avril.—Une dépêche de Hock van Holland annonce que deux hydroplanés "'*• été aperçus, flottant sur la mer près du ha; Mu-phare " Maas." A l'arrivée d'un re-inorquer. les deux hydroplanes démarrèrent et disparurent dans la direction du. sud.—Central LES CANONS BELGES. UN DEMENTI. 1-E HAVRE, 15 avril.—-La presse allemande a ^nuoncé que t'àrmée allemande avait capturé canons 'de campagne belges et de la grosse i 11 tuilerie. lue note officielle belge déclare ses assertions ; ''d/C-ules étant donné que jamais l'armée belge | 11 a tu en sa possession 3300 canons. La note (,Oliclut ainsi; "L'ennemi déclare qu'il fait I tfsage d'une grande partie des canons capturés. fi devrait alors expliquer au public neutre com-| ment il se fait qu'en dépit de ce formidable Matériel, il ne parvient pas à traverser la petite I!vio-.e Yser qui est seulement défendue par une armétï anéantie (expression dont il se sert), qui : ^rait sans artillerie après avoir eu 3300 canons, nombre dix fois plus élevé que le nombre de l canons possédés par l'armée belge de campagne I début dé la guerre."—Reuter. .~7 Le Tsar de Russie a reçu en audience le i o®n®l'al de Witte, envoyés du roi des Belges. A I !' ulof-os- la 'Gazette de la Bourse " dit:—" Les I ,,'p ■':s savcnt-ci-iie le premier soin des Alliés sera. I, ' *:,'kl les ennemis défaits giseront à nos pieds. m J, -: i' "1" faire restituer leur territoire ensanglanté, Qotre ' serment dJA.nnibaL" " UN ZEPPELIN SUR L'EST ANGLAIS. AEROPLANE SUR LE KENT. TROIS CHEVAUX TUES. LOWESTOFT. 16 avril.—Un Zeppelin a effectué un raid cette nuit sur les comtés de l'Est anglais, lançant plus de cinquante bombes, mais le résultat de cette nouvelle expédition n'est guère plus brillant que celui du raid de mercredi soir sur la Tyne. Il n'y eut aucun mort, aucun blessé, et à peine quelques dommages matériels. La visite du Zeppelin commença jeudi-vers 11 heures et demie et se termina vendredi matin vers 2 heures ; elle dura donc environ trois heures. Son itinéraire s'établit comme suit:— 11 h.30.—Southwold (première visite), pas de bombes. I'2h.l5.—Southminster, pas de bombes. 121i.20.—Burnhamion-Crouch, pas de bombes. 12h.30.-—Maldon et Heybridge, vingt-quatre [ bombes. 12h.3o.—Tillingham, deux bombes. 12 h. 45.—Hanvich et Felixstovve, pas de bombes. I2h.55.—Wrentham. une bombe. lli.lO.—Lowestoft. six bombes. lh.30.—Southwold (seconde visite), six bombes. lh.45.—Henham, dix-neuf bombes. lh.50.—Wells, Norfolk. 2h.5.—Cromer. L'.àévonat s'aproclia jusqu'à 6ô kilomètres^ de Londres. Les dégâts, dont le total peut être estimé entre 75,000 et 100,000 francs, sont les suivants :— Maldon et Hevbridge.—Dégâts insignifiants. Southwold.—Des bombes incendiaires mettent le feu à un wagon. Lowestoft.—Trois chevaux tués. Depot de bois incendié. Quarante maisons plus ou moins légèrement endommagées. CINQUANTE BOMBES. Le Zeppelin, dont le numéro ne put être aperçu, paraît avoir abordé la terre anglaise un peu au sud de Southwold, au sud de Yarmouth, un des points les plus avancés de l'Est Anglais dans la mer du Nord. 11 vola quelques milles vers I 4 * ieu \ sans doute pou ■ s'orienter, puis il se dirigea vers le sud, toujours on suivant la côte, qu'il ne perdit guère de vue du reste. Comme toujours, c'est le ronflement des moteu s oui, r> esque partout, signala l'approche du pirate aérien. Il paraît avoir coupé court vers le sud au dessus des terres et vouloir gagner Londres par le Blackwater, estuaire du Chelmer, situé au'nord' de celui de la Tamise, qu'il survola un peu avant minuit et demi, niais son pilote e nvn'v renoncé à ce projet et 11'a pas roiissé .plus loin que la petite ville de Maldon, située au fond du d'-'t estuaire. C'est célle-ci qui reçut le loi- >i plus important de bombas, "i'ingt-ouatre, dont vingt incendiaires, qui endommagèrent un certain nombre de petits ateliers et de villas et tuèrent...une vieille poule. Lé village voisin de Heybridge fut aussi bombardé. Le Zeppelin tourna court alors et" redescendit l'estuaire marécageux jusqu'à la mer, lançant encore deux bombes sur un petit village du littoral, Tillingham, puis il remonta la côte, par Clacton, Harwich et Felixstovve. Dans cette dernière ville, dont il fit déUx fois le tour, il lança trois bombes, dont l'une mit le feu à un dépôt de bois appartenant à Messrs T>. J. Latten, Ltd. L'incendie dura trois heures et détruisit pour 25,000 francs de marchandises. Trois ou quatre bombe-s tombèrent près de la gare, tuant trois chevaux du chemin de fer, et endommageant plusieurs maisons dans Denmark-road, mais sans tuer ni blesser personne. Beaucoup d'habitants s'étaient réfugiés dans les caves. _ ■ Le dirigeable revint ensuite sur "Southwold, ou il jeta six bombes incendiaires qui mirent le feu à un wagon et brisèrent des carreaux, puis, avant de quitter l'Angleterre, sans doute pour se délester, il jeta dix-neuf bombes à Henham. L'hôpital, où se trouvait des blessés, l'échappa belle, mais ne fut pas,touché. Le " Zep " retourna ensuite vçts sa base par Wells et Cromer, après avoir fait beaucoup de bruit et peu de mal. LE RETOUR. AMSTERDAM* 16 avril.—Une dépêche de Ymuiden annonce que le vapeur norvégien "l>ag," qui s'est amarré ce matin dans le port, a signale un Zeppelin ce matin vers cinq heures à quinze milles au large de la côte allemande, se dirigeant vers l'est, rentrant donc en Allemagne.—Reuter. AMSTERDAM, 16 avril.—Ce matin, vers huit heures, trois Zeppelins sont passés près de l'île Vlieland. L'un d'eux survola l'île et fut 1 objet d'une fusillade. Il n'a pas été touché. Ces Zeppelins venaient de l'ouest et disparurent dans la direction du nord-est.—'Central News. AMSTERDAM, 16 avril.—Jeudi après-midi, un Zeppelin survola Turnhout, se dirigeant vers l'ouest. Un nouvel aérodrome sera construit entre Turnhout et-Anvers.—Central News. ENCORE DES BOMBES» cttttvfi-Rr\T7T?'Vrc avril.—"Vers midi et quart, un aéroplane du type Taube, après avoir passé sur Douvres, venant de la ir.er, a survole Sittingbourne à une grande hauteur et a lance une bombe qui tomba dans un verger hors de l'agglomération, près d'un camp de soidats. Elle fit un trou d'un mètre dans le sol, fracassa quelques branches et tua un merle. Un autre bombe tomba dans une carrière de chaùx, où elle ne fit qu'un petit trou. Des troupes tirèrent sur raéroplane qui, apercevant des avions anglais, retourna vers la mer. FAVERSHAM, 16 avril.—Un aéroplane ennemi a survolé la ville peu avant midi et demi venant de la direction de Canterbury et de Sittingbourne. . . Il fut accueilli à coups de canon anti-aero-plancs, mais volait trop haut pour être atteint. Poursuivi oar .des aviateurs anglais, il disparut dans les nuages, après avoir lancé quatre bombes incendiaires qui tombèrent dans le jardin du Mount Hospital, près de la ligne de chemin de fer, sur la route. Londres-Douvres et près de la gare, sans faire de dégâts. Il n'y eut aucune panique. L'aéroplane ennemi a survolé Canterbury. Il a été accueilli par des obus à Sheerness, mais ; a pu échapper sur la mer. LE RAID DE LA TYNE. AMSTERDAM, 16 avril.—Un télégramme officiel de Berlin dit:— Le *14 avril, au soir, un dirigeable naval attaqua l'embouchure de la Tyne,_ et lança un certain nombre de bombes. Le dirigeable revint I sain et sauf.—Reuter. LE COMTE ZEPPELIN A CUXHAVEN. AMSTERDAM, 16 avril.—Des voyageurs rapportent qu'une activité extraordinaire règne aux bases aéronautiques d'Emden et de Cuxhaven. Le comte Zeppelin se trouve à Cuxhaven, où il est arrivé venant du quartier-général.—Ex-change, LES PIRATES ABUSENT. ENCORE UN STEAMER HOLLANDAIS TORPILLE. VIOLENTES PROTESTATIONS. AMSTERDAM, %5 avril.—Hier soir, vers 8 heures, le steamer néerlandais "Katwyk," de la firme Erhardt et Dokkers, de Rotterdam, a été torpillé par un sous-marin allemand, alors qu'il avait jeté l'ancre à sept milles à l'ouest du bateau-phare " Noordhinider.'- L'équipage de vingt-trois hommes fut recueilli par ce dernier. Le " Katwyk " avait quitté Baltimore le 27 mars avec une cargaison de blé pour le gouvernement hollandais. L'équipage débarqua cet après-midi à Fles-singue. Il ressort de ses déclarations que le navire fut touché à bâbord et que le feu éclata immédiatement. Les hommes eurent beau crier à haute voix aux Allemands qu'ils étaient Hollandais, rien n'y fit.- Le "Katwyk" coula en une vingtaine de minutes. Les marins s'embarquèrent dans deux canots et ne furent recueillis par le bateau-phare que six heures plus tard. Le périscope du sous-marin était parfaitement visible. Les autorités navales hollandaises ont commencé une enquête officielle. L'attentat est d'autant plus sérieux que le chargement du " Katwyk " était directement consigné au gouvernement nérlandais et que le bateau fut coulé sans aucun • préavis. Les journaux sont fort indignés. Le' " Tele-eraaf " se demande combien de pareils témoignages "d'amitié" la Hollande attendra encore de sa " charmante"" voisine avant de lui déclarer qu'elle préfère la guerre pure et' simple. L'ENQUETE OFFICIELLE. LA HAYE, 16 avril.—Le ministère de la 1 Marine publie le communiqué suivant :— Le " Katwyk " se rendait de Baltimore à Rotterdam, avec un chargement de blé pour compte du gouvernement des Pays-Bas. Le navire jeta l'ancre vers 7 heures et demie, à sept milles à l'ouest du " Noordhinder." Le feu près de la chaîne de l'ancre fut immédiatement allumé, lies drapeaux hollandais, munis de deux grandes ampoules électriques, flottaient à l'avant et à l'arrière du bateau. Sur la coque étaient peints en grands caractères les mots Katwyk, Rotterdam."Trois hommes étaient occupés aux lampes. Un clioc violent fut ressenti soudain et le feu éclata à bord. Deux embarcations furent immédiatement mises à la mer. Le capitaine eut le temps de se munir des papiers de bord avant de s'embarquer dans l'un des canots. Un sous-marin fut alors aperçu, mais il fut impossible de distinguer son nom et son numéro. Les pirates ne.répondirent pas aux appels en allemand et en anglais de l'équipage du "Katwyk." Le capitaine demanda au sous-marin de tq-uer les deux embarcations jusqu'au "Noordhinder," mais le submersible plongea et disparut. Tous les effets de l'équipage sont perdus, mais personne ne fut heureusement noyé ou blessé. Les documents sauvés établissent la preuve que le chargement était destiné au gouvernement néerlandais.—Reuter. "ASSASSINS!" AMSTERDAM, 16 avril.—Dans Un article énergique intitulé "Assassins," le " Telegraaf " condamne ce matin, en termes sévères, l'attentat criminel contre le " Katwyk." Si la Hollande doit prendre part à la guerre, dit le journal, le gouvernement néerlandais doit choisir l'heure lavorable et ne plus avoir ces lâches assassins comme complices. On croit que le même sous-marin a torpillé le steamer britannique " Ptarmigan." Le journal " Nederlander," de La Haye, proteste avec véhémence contre les insinuations du " Hamburger 1ï remdenblatt," qu'une partie de la presse hollandaise aurait été subornée par l'Angleterre. T.'T INCIDENT DU " DRTTST>EN." LONDRES, 15 avril.—Des notes ont été echangees entre sir Edward Grey et le ministre du Chili au sujet de l'attaque du " Dresden " par la flotte anglaise dans lés eaux chiliennes. Dans sa note le gouvernement chilien proteste avec fermeté contre la violation de ses droits. Sir Edward Grey répond en présentant les ex-cuses du gouvernement anglais, mais objecte que ...' Dresden" se trouvant dans les eaux chiliennes était toujours armé, arborait encore son pavillon et qu'à .son arrivée dans les eaux territoriales il aurait dû être interné d'une façon effective par les autorités chiliennes. BATTUS D'AVANCE! CE QUE DISENT LES PRISONNIERS ALLEMANDS. PARIS, 15 avril.—Les officiers français qui ont la charge d'interroger les prisonniers allemands et qui se souviennent de l'incroyable confiance et de la morgue des vaincus de la Marne, ont pu suivre depuis lors l'évolution des sentiments de nos adversaires, et n'ont pas manqué d'être frappés à la fois du changement d'attitude et de l'identité des réponses. L'énorme niasse est si disciplinée, si habituée | à recevoir le mot d'ordre d'en haut qu'eile n'a pas encore abdiqué l'orgueil germanique. Mais les soldats allemands ne songent plus aux victoires écrasantes, ils disent qu'il suffira à l'Allemagne de tenir (fest halten)—" pour obtenir une paix honorable." Les soldats allemands sont las, mais ils subissent leur sort, d'autant mieux que la discipline s'exerce plus facilement encore dans les tranchées où les gradés, places à l'extrémité du boyau de communication, interdisent toute retraite. Mais un facteur nouveau apparaît, qui serait de nature à faciliter singulièrement notre œuvre,, au fur et à mesure que de nouveaux succès seront marqués par nos armées: c'est le respect que nous inspirons à nos ennemis'. 1 La plupart des prisonniers ont déclaré que les soldats français contre lesquels ils combattent actuellement sont beaucoup plus mordants dans l'attaque et solides dans la défensive que 11e l'étaient les soldats d'août et de septembre, et même ceux de novembre et de décembre. " Vous êtes plus redoutables, vous savez, mieux faire la guerre." La puissance de nos nouveaux engins est également avouée. Les feux d'artillerie laissent une impression d'épouvante. Voici à peu près in extenso les déclarations d'un officier fait prisonnier au Bois-le-Prêtre:— " Sous un feu d'artillerie comme celui que nous avons reçu le 31 mars et le 1er avril, au Bois-le-Prêtre, il n'y a rien à faire qu'à se rendre. Ce feu d'artillerie était d'une efficacité terrible; autour de moi, rien que des morts; toute retraite était impossible parce que l'artillerie française exécutait des barrages sur nos boyaux bouleversés. Dans ces conditions, il n'y avait plus qu'à mettre bas les armes devant-l'infanterie française qui nous a enveloppés et qui. profitant habilement d'un moment d'arrêt dans le tir de l'artillerie, a bondi dans les'tranchées." L'ennemi n'est-il pas vaincu du jour où il se < roit incapable de vaincre.? A BRUXELLES. GRAVE CONFLIT. i i LE HAVRE. 15 avril.^-On écrit cle ±Jruxeues ; au " NXme Siècle " :— L'autorité allemande est à l'affût des moindres incidents" pour se procurer les ressources nécessaires aux dépenses de ses armées en campagne. Quand il ne se présente pas d'incident, elle a vite fait d'en susciter. Il y a quelques jours, le gouvernement général ayant brusquement rompu tous les engagements .pris avec l'administration des travaux publics èt l'ait savoir aux ingénieurs de' province qu il leur tranmetbrait désormais ses ordres directement sans solliciter l'agrément de leurs supérieurs hiérarchiques, tous les ingénieurs ont démissionné avec fracas, refusant de se mettre au service de l'ennemi. Le directeur général des ponts et chaussées a demandé sa mise en disponibilité et le secrétaire général du ministère des travaux publies qui est, en même temps secrétaire général de l'administration de l'agriculture, a renoncé aux fonctions qu'il exerçait auprès des ponts et chaussées ... pour ne conserver que ses attributions et son poste dans les service de l'agriculture. Voilà les Allemands du coup bien embarrassés. Pour se tirer d'affaire ils se sont adressés à la ville de Bruxelles et l'ont mise en demeure de réparer d'urgence les routes de Bruxelles à Mal ines, de Bruxelles à Termonde et de Bruxelles à Mons. Refus de la ville qui déclare que ces travaux ne sont pas de sa compétence puisqu'ils intéressent la voirie de l'Etat, et que fussent-ils de sa compétence elle ne pourrait les exécuter, ces travaux étant d'intérêt militaire. Colère des Allemands qui adressent à la ville cette sommation : " Si les travaux ne sont pas commencés le 1er avril vous paierez une amende de 650,000 marks, et s'ils ne sont pas terminés pour le 3 5 avril vous paierez encore 650,000 marks." Nouveau-refus de la ville de Bruxelles. A quoi les Allen")ands. que les fêtes du centenaire de Bismarck ont rendus nerveux, répliquent par cette menace plus directe et qu'ils jugent sans doute être plus opérante: "Si vous 1 ne vous exécutez pas, le Collège sera responsable et ses membres seront arrêtés." Il faut croire que ces menaces n'ont pas eu l'effet escompté, car le Conseil communal, saisi de l'incident, vient, à l'unanimité, de se déclarer solidaire du Collège et de revendiquer toute la responsabilité du refus. LEUR ENQUETE. MEFIONS-NOUS ! AMSTERDAM. 14 avril.—Le "Tijd" publie l'importante information suivante;— On sait que le cardinal Mercier avait demandé, dans le courant de janvier, qu'une enquête offi-'jile impartiale 1 fit\ouvei*'te sur l'accusation lormulée contré < des prêtres d'avoir tiré contre les Allemands. Une commission d'offioiers a donc interrogé ies Flamands et les Wallons au sujet des actes des francs-tireurs, mais elle a dressé les procès-verbaux des dépositions en allemand, alors que ies témoins ne connaissaient pas un traître mot de cette langue et a obligé ces. derniers à les signer ! Mgr Ladeuze, recteur de l'Université de Louvain, interrogé sur le point de savoir si .des . femmes avaient été maltraitées à Louvain, répondit, que, dans les faubourgs, il avait été témoin d'actes de violences commis par des soldats. On l'arrêta aussitôt: "Vous sortez de la question, il s'agit de Louvain et pas des faubourgs." Et la réponse de Mgr Ladeuze ne «fut pas portée au procès-verbal. Poursuivant. Mgr Ladeuze déclara: De ma maison, le jour de la destruction de Louvain, je vis deux soldats qui faisaient feu contre l'Institut d'Àrenberg. — Avez-vous réellement vu? — J'ai vu de mes yeux et j'avais à mes côtés un de mes adjoints. — Eh bien, dit un officier membre de la commission, cela n'avait aucune importance. Et l'incident 11e figura pas dans la déposition ! D'avance, on peut donc dénier toute valeur à cette enquête. Les neutres en sont dès à présent prévenus. REPTILE ET^ ESPION. CE QUE FAIT HERR NETTER. LE HAVRE, 13 avril.—On lit dans le " XXme Siècle ?' :— On nous affirme que l'on peut voir se pavaner et se prodiguer, à Amsterdam, un personnage que notre longanimité a trop longtemps, naguère, laissé se pavaner et se prodiguer à Bruxelles: il s'agit du nommé Net ter, correspondant de la " Gazette de Francfort." 11 continue là-bas, en Hollande, 1a. vilaine •besogne à laquelle il se livrait à Bruxelles, et il téléphone à son journal et .ailleurs tout ce que ses rares facultés d'espion lui font voir ou deviner. On dit même—mais on ne prête qu'aux riches!—qu'il a fait peser, autant que faire se pouvait, sur les autorités hollandaises, afin d'obtenir d'elles l'interdiction du passage par mer, des Pays-Bas en Angleterre, pour les sujets belges de 18 à 45 ans. Pans son jargon, il dît cyniquement à qui veut l'écouter: "Il faut embêcher les Belches, qui ont déjà assez- fait pour les. Anglais et les Français, de reclioindre l'armée et de se faire duer bêdement." Or—audace suprême, qui achève le portrait du malfaisant bonhomme!—il porte toujours, et très ostensiblement, une décoration belge de Léopold II ! LA BONNE FOI DE L'ALLEMAGNE. 1 Depuis le début des hostilités, la "'pacifique" j Allemagne ne cesse de répéter et de faire répéter | <iue la guerre lui a été imposée. Des documents d'une indiscutable authenticité ont déjà réfuté cet impudent' mensonge. ' Mais voici que Jes Allemands viennent de s'infliger eux-mêmes un démenti. En effet, l'un des deux derniers aéroplanes allemands que l'on ait abattus porte rinscription suivante: "Premier avion qui ait volé en France, 30 juillet 1914." Or la guerre n'a été déclarée que quatre jours plus tard"! Ainsi donc, tandis que la France reculait ses troupes de couverture à huit kilomètres de la frontière, de façon a bien prouver que ses intentions éta'ent pacifiques, les aviateurs allemands violaient déjà le territoire français. C'est sans doute pour récompenser le pilote, auteur de cette violation, que la croix de fer avait été placée à l'arrière de son appareil. — On annonce du Havre que les Allemands viennent d'arrêter M. De Bue, ancien bourgmestre d'Uccie. membre de la Chambre des représentants et Questeur. M. De Bue a été interné h Saint-Gilles sous l'inculpation de trahison parce que, disent les Boches, il aurait favorisé la sortie de jeunes gens de Belgique et jurait transporté des lettres Hollande» COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. PROGRES EN CARPATHES. ATTAQUES REPOUSSEES. PETROGRADE, 15 avril.—Communiqué du I grand quartier-général :— Près d'Ossowiecz, l'ennemi a tenté hier, sans succès, d'avancer contre notre front. Vers, Mlavva, des engagements ont tourné en notie faveur. Sur la rive gauche de la Bzura, nos détachements avancés ont occupé le domaine de Kuncein, dans la région de Sochaezew. Dans les Carpathes, nous avons quelque peu progressé vers le nord de la passe d'Uszok, où nous avons capturé 200 prisonniers. Nous avons repoussé des attaques de l'ennemi sur les hauteurs au sud du village de Volossate, près de Yavvorovv, et au sud de Kozio-Moka.—Reuter. VERSION AUTRICHIENNE. AMSTERDAM, 15 avril.—Le communiqué officiel suivant a été publié aujourd'hui à Vienne:— Sur les hauteurs des deux côtés de la passe d'Uszok et sur le St-rij, d'importantes forces russes ont attaqué nos positions, mais ont été repoussées après un violent combat. Nous avons contre-attaqué l'ennemi, et nous nous sommes emparés d'une hauteur importante. • Nous avons capturé au cours de cette action trois officiers et 661 hommes. —Reuter. LA DEFENSE DE LA VISTULE. PETROGRADE, 16 avril.—Les Allema.-nds procèdent à l'expulsion forcée de tous les civils ! inoffensifs habitant les deux rives de la Vistule, et sapent activement les deux rives du fleuve, à l'aide des mines actionnées* à l'électricité. On considère une retraite allemande comme imminente, et 011 estime que ces travaux ont pour-objet d'empêcher les Russes d'exécuter des raids à l'aide de steamers fluviaux. Sur tout le front, s'étendant de Plock à Pras-nysz, les Allemands évacuent vers l'arrière de leurs lignes, leurs nombreux malades et. blessés. En divers endroits, l'ennemi fait sauter ses propies tranchées. On croit que les Allemands dégarnissent ce front de troupes pour les envoyer en Silésie et aux Carpathes, en vue d'arrêter l'élan victorieux des Russes.—Reuter. UN CONSEIL DE GUERRE A CONSTANTINOPLE. DEDEAGATCH, 13 avril.—r.Un grand conseil de guerre a eu lieu à Constantinople, au ministère de la guerre, sous la présidence du ; grand-vizir, le prince Saïd Halim. Le général von der Goltz pacha a exposé le résultat de son voyage à Berlin qui consistait d'un côté à- appuyer auprès du gouvernement allemand les demandes de crédit formulées par Djavid bey, et de l'autre à démontrer la nécessité urgente d'une invasion austro-allemande en Serbie pour amener une diversion aux opérations des Alliés contre les Dardanelles et empêcher la chute de Constantinople, qui serait un désastre pour la cause austro-allemande. En ce qui concerne le premier point de vue, von der Goltz a dit que la Turquie est sûre de recevoir une forte avance. Quant à l'attaque contre la Serbie, il a été obligé d'avouer que malgré tous ses efforts pour persuader l'Allemagne de la nécessité de cette opération, il n'a pu rien obtenir. " L'Allemagne, a-t'-il dit, comme l'Autriche, se trouvent actuellement dans une situation telle qu'il leur est impossible de distraire même un bataillon de leurs troupes pour venir en aide à la Turquie." Une vive discussion s'engagea après ces dernières révélations. Enver pacha, et surtout Talaat bey ont amèrement reproché à von der Goltz l'indifférence de l'Allemagne qui abandonne la Turquie toute seule à la disposition des Alliés, au moment où s'a capitale est sérieusement menacée. Talaat bey a qualifié d'égoïsme le prétexte de l'Allemagne qu'elle ne dispose pas de troupes suffisantes pour venir à l'aide de la Turquie. Si l'Allemagne en est là, s'écria-t-iL en s'adressant aux généraux von der Goltz et Liman von San-ders, il 11e nous reste qu'à conclure une paix séparée avant, que Constantinople tombe entre les mains des Alliés." Ce conseil de guerre a produit sur les ministres turcs une triste impression.—" Le Temps." COURS DE PHILOLOGIE. BOCHE, BOCHIE, B0CH0N-NERIE.PARTS, 1 I avril.—M. Pierre Mille envoie cette spirituelle note à "Exœlsior":— Notre grand confrère Maurice Donnay vient de soutenir, avec raison, que le mot " Boche " est du bon français, étant issu de la meilleure source populaire et, de plus, consacré par la bravoure de ceux qui l'ont créé. Et non seulement le mot "Boche," mais tous ses dérivés: Boehie, Bocherie et Bochonnerie. Ca me fait particulièrement plaisir que ce soit Donnay qui donne cette consultation, parce qu'il est de l'Académie. Alors, vous pensez,^ le Dictionnaire... Mais, en attendant les définitions du Diction naûre, tout le monde n'est pas philologue. Quelles sont les nuances, par exemple, qui distinguent "Bocherie" de "Bochonnerie"? Il y a des gens que cela peut embarrasser. Je vais essayer de les éclairer par un exemple, ainsi qu'il est d'usage dans tous les bons 'lexiques : Il y a quelque deux ans un congrès international d'hommes de lettres ou de médecins, je r.e sais plus trop, se réunit en Danemark. Naturellement, il y eut. un banquet: il n'y a rien qui donne plus d'appétit que les congrès ! Au cours de ces agapes _ internationales, ûn orohestre jouait: et ceci également était inévitable. Mais comme on avait déjà entendu à satiété les hymnes nationaux de toutes les hautes parties comprésentes: " God save tlie King," " Deutschland liber ailes," "Marseillaise," " Boje Tsara Krani," etc., cet orchestre attaqua les " airs favoris " des différentes nations: et notre " Sambre-et-Meuse " eut un grand succès. Un si grand succès qu'on le bissa. L'orchestre, innocemment, recommença donc " Sambre-et-Meuse." ... Mais alors un Allemand se leva; et cet Allemand plein de fureur patriotique déclara qu'on n'avait pas le droit de jouer deux fois un air français quand on n'avait joué qu'une fois l'air allemand; et il exigea que le chef d'orchestre fit des excuses.. Et le chef d'orchestre fit des excuses ! (Ca, ça regarde ces pauvres Danois !) Mais il y avait sur la table de délicieux sur-touts en porcelaine de la fabrique royale dte Copenhague—et les dames allemandes, à la-fin du repas.. les emportèrent subrepticement sous leurs sorties de bal. Eh bien ! voilà: la manifestation de l'Allemand était une bocherie et l'actc des dames allemandes une bo«Jioi.aeiie. Avez-vous compris? POUR NOS HEROS. UN MONUMENT A SHORNCLIFFE. Le général-major Côveliers, commandant sup<$» rieur de la place belge à Folkestone, a bien voulu accorder son haut patronage à une oeuvre-qui mérite toute notre admiration. Cette œuvre a pour but d'ériger, au champ" des uiOrlS à Shorn-cliffe. un monument à la glorieuse mémoire des soldats belges décédés en Anglet^r-re : des "-suites de leurs blessures.. r - Tous les Belges ont le cœur serre "en songeant à ces braves, morts en pays étranger bien qu'ami, loin des leurs, et qui n'ont -pas,même l'honneur de jouir du repos éternel dans lo.-.sein du sol natal tant aimé, pour lequel ils' se sont si. généreusement sacrifies. Tous voudront rendre hommage à ces .vaillantâ qui ont tenu haut la renommée-belge et que le hasard d'une lutte sans précédent a choisis comme rançon du maintien de. notre indépendance.Il ne faut pas que de tels héros restenf oubliés dans un coin d'un immense pays. Non, il importe qu'une pierre commémorative rappelle toujours au passant leur courageux et utile sacrifice. Les militaires résidant à Folkestone. seront réunis dans cette noble pensée, et se permettent de faire appel à la générosité du. public afin do réunir les fonds nécessaires à .la réalisation'de leur projet. Tous les dons, quelques minimes qu'ils soièni3 seront recueillis avec reconnaissance par les soins de l'Etat-major belge à Folkestone, 56, Sandgate-road PREMIERE LISTÉ. . "Vente de cocardes tricolores -faite le jour de l'anniversaire de Sa Majesté le roi Albori:— Mme la vicomtesse de Baré de-Gomogne.- Mlle S. De Boeck. Mme L. De Rudder, Mlle M. Gr'v spe&rdt, Mmes Paul Halot et M. Hùwart, Mlles Gh. M. Monnoyer et C. Planekaert, Mme P. Preud homme: £46 6sh. 6d. LES BELGES EN ANGLETERRE L'Association des artistes lyriques et dramatiques (Belges et Alliés) Vient de. recevoir une lettre d'approbation' de S. M. le. roi Albert lui envoyant toutes ses sympathies pour l'œuvre humanitaire qu'elle entreprend.. Jusqu'à présent les personnalités suivantes l'ont partie de son comité d'honneur: M. E. Pollet, cons.ul général de Belgique, président d'honneur, La.dy Lugard. Mme M. L de Rotschild, Miss Mai-y Moore, Adolphe Max, bourgmestre de Bruxelles, B.arry-Paîn, Esq., Adnam Sprauye, Esq., bon. sec, del'Actôrs' Association, M. Gustave Charpentier, de l'Institut, et M. P. Dcfrane, représentant général du Baihvay belge au Royaume-Uni. L'association organise dès à présent une série de matinées des familles, dont la première est lixée'au dimanche '25 avril prochain à .'5 heures dans lit grande salle des fêtes de FHéfeV Ce'cil, Strand, au profit de la"caissé-de <iLSecours'par ie travail et l'entr'aide." Plus de trente " artistes v ; prendront part, dont plusieurs n'ont jamais chanté à Londres et d'autres d'une réputation déjà établie en Angleterre. Ces artistes interpréteront eii français; flamand, anglais et russe un programme superbe comprenant des airs patriotiques, des fragments.d'opéra, deux opérettes en un acte, des duos èt quatuors, poèmes patriotiques, poèmes musicaux, chansons gaies, la plupart en costumes -nationauw et, plusieurs instrumentistes de grand talent, harpiste,, mandolfiiiste, violoncelliste, leur- -prêteront leur concours. Ce sera une fêté magnifique, intéressante et. variée qui a été comprise à l'intention d:s familles pour passer un dimanclie agréable. On ne paiera pas d'entrée: on peut' se-,procurer gratis des invitations à l'Actors' Association, Regent-street. de 4 à 5 il.,-a l'Hôtel Cecil, . au Grafton Hôtel, et à la Librairie Française, War-dour-street. Le thé sera servi ainsi que d'autres consommations à des prix très modérés par les soins de l'Hôtel Cecil, qui versera 50 pour cent de la reoette à la caisse de secours. Les invitations sont vala^es pour une famille. On peut retenir ses places à l'Hôtel Cecil moyennant lsh., et les deux premiers rangs de fauteuils sont côtés 5sh. On se les procure également à l'Hôtel Cecil. Un concert organisé au profit de. la Croix-Rougle Anglo-Belge aura lieu le lundi 2*2 avril à l'Albert Hall de Nottingham- Parmi les. artistes qui prêteront leur concours à la fêfô citons : Mme Yetti Jenna'r, Mlles Marthe Pirotte, Violet King, Alice Ilogg, ainsi que MM. Jacques Bol. Albert Goossens et Bernard Johnson. -Ce grand concert sera honoré de la présence de M. Louis :La^ani, représentant la reine des Belges. M. Gaston Van der Meeren. représentant le ministre d'Etat Ermle Van der Velde; le major V. Richard, représentant les autorités militaires belges; la duchesse de Portland, le duc et la duchesse de Néwcastle, la duchesse de Rutland, etc. — Le Tsar a conféré, l'ordre de Sainte-Anne de première classe, avec épeés, au général belge de Witte. ' —On mande de Vienne, que les archiducs Eugène et Frédéric étaient présents au récent ; conseil de guerre tenu au quartier-général allemand. sous la présidence du maréchal von Hin-denburg.— Une dépêche de Lloyd's dit que l'équipage du steamer " Folke," de Trelebore, coulé par une mine, a été débarqué à Aberdeen. L.L, LIV 1\H U rt.LJrML.DOLtJ DES EXILES. 9 pcncc la ligne.—Joindre le montant aux oi-Jros, .-.T.p. AGT. Cial depuis 25 ans (Belgique et Nord France) chcrcho représentation glc. pr. après la gucrrcr S'cmployerait comme volontaire pendant hostilité; pour acquérir connaissance des articles.—Ecrire, E. F., bar. Journal. ; AVIS AUX BELGES.—L'agence Albert-Setstfc, 8, Little St. Andrew-stree'», Londres, W.G., se charge toujours de laire Tenir des personne*, <iei bagages, ainsi que de transmettre toutes corrcspondanco et .ou' tap-porter réponse, i:ela pour toutes les parties enrahies de u Belgique et, du Nord de la France. Kcn.seignemeni - gratuit--; buroau ouvert de 9 à 12 et de 2 à 6 heures. Seule roauon fonctionnant depuis le début de la guerre. Référence* sérieuses^ . ] L_ "VrOUS mettons vivement nos compatriotes en 1 il garde contre certaines agences do placement d'employé*, i qui 110 visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne Ycrstfs d« ; cautionnement oU/de garantie qu'avec les rélerences les plu* J sérieuses! - . ON demande fin avril bonne nourrice dans ïamille belge.—Adresse, A. H., bureau du Journal. NAISSANCES. M Léon van Brabandt, chef du cabinet du • ministre des chemins de fer, marine, poetes et. télégraphes de Belgique et Mme. Léon rau Brabandt font, part de l'heureuse naissance u un fils: Léon.—Les Sirènes, avenu® Désiré Dehors, k Ste. Adresse, Le Havre. - LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," vendu chez tous le» marchands de journaux au prix d'un penny.. Nous conseillons vivement a nos amis de s'abonner au prix do 3sh. 3 par mois pour le Itoyaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et du nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Le tarif des annonces est do 9d. la. ligne po»jr lo " Livrt d'adresses 'les e^iléî." payable d'avance, et pour tout autr« publicité, k tarif rln "Standard." Nous arôus ouvert na bureau dans l'immeuble du "Standard," .Fleetrstveef,.. 152-4. K.O., ouvert dès 2 à 6 heur**. En cae de demande par ccrit, joindre deux timbres d'un

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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