La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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31 January 1917
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s.n. 1917, 31 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 September 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t14th8cq4j/
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LA MÉTROPOLE IONE P*NWV H CIIQ cmiMM Eto PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. Lmb ANNEE MERCREDI 31 JANVIER 1917 No. 31 LA GRANDE GUERRE Préoarations sur le front de l'Ouest Inseil de guerre allié a Peîrograde MORT DE LORD CROMER ■ série des raids continue sur une t échelle sur le front britannique; ■ matin les détachements bntanni-L 0nt envahi les positions ennemies L de Vermelles où les abris furent L à coups de bombe; une autre [ition fut dirigée contre les lignes Indes au nord-est d'Armentières; roupes pénétrèrent dans la troisième ennemie, y détruisirent les [et en tuèrent les occupants. - Un Le considérable d'Allemands renés dans les tranchées furent égale-Fpassés au fil de l'épée. Quelques tiers furent capturés. \ les deux côtés de la Somme de I que dans le secteur d'Ypres il y Inné activité d'artillerie considéra-ans ce dernier secteur un violent ie a été provoqué dans les lignes ies. L'artillerie lourde a été active rive nord de l'Ancre. la crête 304 (Verdun) sur la rive 1 de la Meuse il y a eu des ren-i à la grenade et en Lorraine il 1 quelques engagements d'artille-jngue portée. Sur le reste du front rnnade d'usage. Ki cours des dernières grandes offen-l[ sur le front de l'ouest, écrit un ■spondant particulier du Times, les Riands savaient très exactement ■smce quand et où une attaque était point d'être livrée. Les immenses Bprations qui sont absolument indis-Kables avant qu'une grande avance ■se être tentée trahissaient nécessai-Bent le secret bien-avant le jour fixé, ■ut à la date de l'assaut elle est clai-■ent indiquée par l'augmentation de Itivité de l'artillerie. Le travail de ■nse des positions préparées, moins Iteux qu'une attaque, est d'ailleurs lore simplifié par l'absence d'une sur-fc. C'est ce qui est arrivé à Loos, en ■mpagne et sur la Somme. L'ennemi fait quelles étaient les intentions des fcs et prenait ses précautions en con-lience. Cela a été vrai, quoique dans ! mesure moindre, lors des deux der-1K avances françaises à Verdun. A fR ces occasions les Allemands pnt prêts, sinon les Alliés », seraient I loin qu'ils ne sont. «Au cours de llques visites que j'ai faites sur 'e |nt français de Dunkerque à Belfort, ■suit le correspondant, la situation pt modifiée partout et pour autant que pisse juger des conditions, le haut (Mandement français pourrait, quand l°u il voudrait, lancer une attaque p donner à l'ennemi un avertisse- plus grand qu'il n'est nécessaire F1 augmentation de l'activité des bat-P qui précède l'attaque. Et il ne r'e pas y avoir de raison pourquoi Pe cet avertissement doive être don-; Ce n'est qu'une question de muni-ns Un bombardement simultané sur 'e front embarrasserait le meilleur a%e allemand. Mais c'est là une tre question. -tellement les Français sont par-" i;n mesure de faire ce que les Alle-s ont fait pendant les trois premiè-spnaines de la guerre, grâce à leur Pr|s des traités, mais qu'ils ont été 'j ' impossibilité de faire dans la sui-s ont fait de telles préparations der-e les lignes, ils ont accumulé des ntites si vastes de munitions et de r|el de toutes sortes, ils ont con- II des routes et des voies • si imminent longues qu'ils peuvent choi-tn toute liberté, leur point d'attaque se trahir jusqu'au moment ultime. e succès russe en Bukovine dont jj avons parlé hier s'est pleinement rrT,p; il la suite de l'offensive russe ,e Bystritza d'Or, un millier de pri-a été capturé dont une tren-. officiers. Suivant le communiqué e fe lundi le théâtre de cette batail-te 'a région au nord-est de Jaco-■ dans le sud-ouest de Kimpoiunsr. /Te 'es Autrichiens ont signalé di-cf' qu'ils se sont retirés à l'ouest de la vallée de la Putna, au nord-est de Jacobeny, il faut supposer que les combats se sont livrés sur la crête de Mes-tecanesci qui fait partie du bassin de la Bvstritza-Moldava. - A la suite d'une nouvelle avance en Mésopotamie au cours de la nuit du 27 au 28 janvier les troupes britanniques sont en ce moment en possession complète des première et deuxième lignes turques au sud-ouest de Kut-el-Amara sur la rive droite du Tigre, sur un front de 4.300 mètres; la troisième et la quatrième lignes ont également été capturées sur un front de 600 mètres. Jusqu'ici on a découvert sur le champ de bataille 950 cadavres turcs, et il en reste d'autres. Le nombre des prisonniers s'élève à 127. La cérémonie du salut aux drapeaux alliés à Athènes, exigée par l'ultimatum des Alliés comme réparation pour les outrages commis contre les troupes débarquées le 1er et le 2 décembre, a eu lieu lundi après-midi à deux heures et demie, en face du Zappeiâ. Aucun incident ne s'est produit. Après Rome voici que Pétrograde devient le siège du conseil de guerre supérieur des Alliés. Les missions militaires de Grande-Bretagne, de France et d'Italie s^nt déjà arrivées dans la capitale russe. Le but de cette conférence sera, comme pour celle de Rome, d'étudier les moyens les plus énergiques et les plus efficaces pour poursuivre la guerre et assurer le meilleur emploi des ressources des Alliés. Lord Cromer, dont la mémoire est intimement associée à l'œuvre du développement de l'Egypte vient de mourir à l'âge de 76 ans. Après avoir été secrétaire de Lord Northbrook, vice-roi de l'Inde, son cousin, il fut nommé commissaire britannique de l'Office des Dettes publiques en Egypte. Ce fut lui qui institua l'enquête au sujet des agissements financiers du Khédive Ismail, et lors de l'abdiction de ce dernier Lord Cromer devint contrôleur général des finances. Plus tard il devint agent britannique et consul général pour l'Egypte. Ce fut encore lui qui, par la bataille d'Omdurman, se rendit maître de Khar-toum en écrasant le Khalife et ramena le Soudan sous la puissance de la Grande-Bretagne. Grâce à lui l'Egypte fut relevée de sa situation banqueroutière et après quelques années le crédit de l'Egypte égalait celui des premières puissances d'Europe, le chaos gouvernemental était supprimé et le pays était redevenu prospère. ——o—o Nos aviateurs militaires au Congo Le Moniteur Belge du 21-27 janvier pu-plie une longue liste de décorations pour actes de courage au cours de la campagne sur le sol africain. Nos aviateurs n'ont pas été les derniers à se distinguer et le Moniteur mentionne comme suit la conduite valeureuse du corps d'aviation : Sont nommés chevaliers de l'Ordre du l'Etoile Africaine avec attribution de la Croix de guerre, MM. le capitaine commandant De Bueger, les lieutenants Russchaert et Collignon, les sous-lieutenants Behaege, Orta et Castiau : Ces officiers, qui constituent le personnel de l'escadrille belge d'aviation opérant à la frontière orientale du Congo belge en liaison avec les troupes coloniales, ont fait preuve d'un courage, d'une énergie remarquables et d'un mépris absolu du danger, en procédant, bien que ce fût la première fois que des vols étaient exécutés dans cette partie de l'Afrique, à des reconnaissances nombreuses au cours desquelles ils effectuèrent des bombardements efficaces des positions et des vapeurs ennemis et des installations allemandes situées à plus de cent kilomètres de leur base. o—o-1— — On annonce le décès de M. Félix Hecq, professeur à l'école militaire, ancien directeur du Journal de Bruxelles, chevalier de l'ordre de Léopold, décédé à Bruxelles à l'âge de 54 ans. M. Wilson et la Belgique D'après le correspondant bernois de la Morning Post (29 janvier), la Gazette rhénane-westphalienne, organe pan-germaniste des gros industriels allemands,déclare que la "liberté des mers" prônée par le président Wilson dans son discours au Sénat américain signifie que l'Allemagne doit conserver la Belgique pour que la grande nation allemande puisse avoir accès libre et ininterrompu à la mer libre. On peut se demander si, en faisant sa déclaration, le président Wilson a prévu cette " conséquence " pour le moins inattendue ! o—o Qui veut trop prouver... Dans un article paru sous ce titre dans notre numéro d'hier, une erreur d'impression nous a fait dire: "Nous trouvâmes le pont de chemin de fer pardessus la Meuse sur la ligne Anvers-Hamont-Vlodrop-Rupelmonde occupé militairement".C'est évidemment : Vlodrop-Ruremonde qu'il fallait lire. o—o—— L'éternelle histoire Nous résumons ci-dessous le compte rendu paru dans les journaux anglais, d'un procès intenté par M. Maximilien Lindlar au périodique Pianomaker, qui l'a qualifié de Hun. M Lindlar est d'origine allemande. 11 obtint la naturalisation anglaise en 1894. Il habite l'Angleterre depuis 40 ans et fait partie de l'Eglise d'Angleterre. Il représenta ici la marque allemande de pianos Bechstein. Il fut intéressé dans deux fabriques de pianos du nord de l'Angleterre contrôlées jusqu'en septembre 19x4 par du capital allemand. 11 fut un des directeurs du " German Athenaeum Club " qui fut exproprié non sans résistance pour y installer le Services Club. Interrogé sur la provenance d'une somme de 1.650 livres souscrites par des " supporters " du Club allemand, M. Lindlar cite les noms de Sir Ernest Cassel, baron von Schroe-der et M. Otto Beit. Nonobstant tout cela M. Lindlar déclare solennellement qu'il est Anglais que ses intérêts, ses amitiés, son langage sont anglais. Quand on lui deman de quand il a cejsé d'être Allemand 1 répond qu'il est membre de l'Eglise d'Angleterre. Quand on lui demande pourquoi il a épousé,, pour seconde femme, une Allemande il répond que l'amour est aveugle. M. Lindlar nous intéresse fort peu ei sa personne nous est indifférente, comme bien on pense. Pour nous son ca; n'est autre que celui de nombreux " patriotes (Belges) qui viennent de paraître " et auprès de l'ardeur loyaliste desquels les sentiments authentiquemeni belges ne sont que feux follets. Ces " patriotes " épousent des Allemandes, marient leurs filles à des Allemands.0—o Les réserves d'or D'après les calculs faits par une grande banque de Londres, les réserves d'or de; puissances européennes seraient les suivan tes : Décembre 1914. Grande-Bretagne, 69 millions de livre; sterling ; France, 165 millions ; Russie 176 millions ; Italie, 49 millions , Belgique 10 millions ; Allemagne, 104 millions Autriche-Hongrie, 51 millions : Hollande 11 millions Décembre 1915. Grande-Bretagne, 51 millions eie livre; sterling ; France, 200 millions ; Russie 160 millions ; Italie, 53 millions ; Aile magne, 122 millions , Hollande, 33 millions Belgique et Autriche-Hongrie o Décembre 1916. Grande-Bretagne, 52 millions de livre: sterling ; France, 203 millions ; Russie 203 ; Italie, 43 millions ; Allemagne, 12; millions ; Hollande, 49 millions ; Belgique et Autriche-Hongrie, o. 0—0 "La victoire est certaine", dit le général Brusilo Selon le Rousskoiê Slovo, le général Bru silof, haranguant, l'état-major du front Sud Ouest, a déclaré que les informations dont i dispose et sa conviction personnelle lu permettent d'affirmer avec certitude qu'ai cours de l'année qui commence l'ennemi ser; définitivement et complètement mis ei déroute. UN PATRIOTE ARGENTIN La Nacion de Buenos-Ayres a consacré récemment une intéressante étude au poète José Marmol, né dans cette ville il y a tantôt cent ans, et dont l'œuvre comme la vie personnifie une résistance héroïque à la tyrannie de Rosas, ce Tibère et ce Louis XI de l'Argentine, où sa dictature déchaîna des horreurs analogues à celles dont la Belgique a, depuis 1914, été le théâtre. Prisons regorgeant de suspects, femmes fusillées, exécutions illégales, tortures infligées par goût de faire souffrir et de voir couler le sang, tout cela, qui nous eût il y a trois ans paru appartenir aux légendes des anciens âges, aux coutumes de pays exotiques et barbaries, notre génération l'a vu s'accomplir en plein centre de la civilisation mondiale, et comme la Buenos-Ayres du temps de Rosas, Bruxelles, Louvain, Dînant, toute la Belgique, tout le nord de la France, garderont à jamais des souvenirs de deuil et de terreur. Comme l'élite des littérateurs belges contre le despotisme du Kaiser, Rosas, durant sa longue tyrannie (1829 à 1852) vit se dresser contre lui, infatigables accusateurs, l'élite des écrivains de son pays. Il eut beau les poursuivre, les emprisonner, les expulser, jamais, de tous les lieux d'exil qu'ils remplissaient de leurs clameurs, de Montevideo, de Valparaiso,du Brésil, de France même, où ils se réfugièrent, leur voix ne cessa de retentir vengeresse à son oreille, lui promettant que tôt ou tard viendrait l'heure de la justice, et le menaçant du châtiment de Dieu. Sarmiento, Juan Maria Gutierrez, Rivera Indarte, Florencio Varela, Ascasubi, Alberdi, furent les représentants les plus illustres de cette émigration. Mais José Marmol incarne encore plus exclusivement qu'eux tous la lutte à outrance contre la dictature de Rosas. Né en 1817, il avait^vingt-deux ans lorsqu'il fut emprisonné en 1839 " pour avoir reçu des journaux de Montevideo Comme l'histoire se répète, à toutes les époques et sous toutes les latitudes ! — Dans sa prison même, il écrivit des vers ardents contre la tyrannie. Libéré, poursuivi de nouveau, réduit à se cacher, réfugié un temps au consulat des Etats-Unis, il put enfin gagner le large et vécut à Montevideo et Rio de Janeiro. Ce fut alors qu'il écrivit son Amalia. Cet ouvrage est à la fois un pamphlet politique, un roman de mœurs et un roman d'aventures. C'est encore aujourd'hui, avec la Maria de Georges Isaac, le plus populaire de tous les romans hispano-américains. Un- bon juge, le général Mansilla, l'appelle 'e daguerréotype le plus exact que nous possédions de la vie à Buenos-Ayres sous le gouvernement de Rosas. Mais plus magnifiques encore, plus éloquents, plus brûlants d'indignation magnanime, sont les poèmes où avec une violence digne d'André Chénier écrivant les ïambes, de Victor Hugo écrivant les Châtiments, Marmol cingle d'outrages la face blême du dictateur. "La voix du Si-naï, lui dit-il, n'a rien promulgué en faveur des tigres. Tu n'as rien fait pour la liberté. Tu dormais dans la pampa tandis que tes frères luttaient pour la conquérir et ceignaient de lauriers le front immense du Chimborazo. Maintenant, chef de hordes sauvages, ton cheval foule aux pieds la patrie, ses lois et ses étendards, et le sang coule à flots partout où s'étend ton pouvoir brutal. La Bonté infinie a maudit la Puissance des Ténèbres. Le peuple que tu écrases a le droit de te maudire aussi. Oui, Rosas, je te maudis ! Jamais la fièvre de la vengeance n'a fait bouillonner mon sang. Homme, je te pardonne ma prison et mes fers. Mais, Argentin, je ne te pardonne pas l'esclavage de mon pays !" Ce cri d'une poitrine oppressée, la tyrannie d'un individu l'arrachait au poète. Plus cruelle encore, plus formidable et plus irresponsable, est la tyrannie d'un peuple, d'un peuple géant et sans pitié qui pèse de tout son poids sur une nation débile. Les poètes aussi de la Belgique, ses artistes, ses savants, ses prosateurs, errent aujourd'hui de contrée étrangère en contrée étrangère* et leur voix pathétique ne se 1asse pas de revendiquer contre la Force le droit inaliénable de la Justice. Ainsi fait Maeterlinck,ainsi a fait jusqu'au dernier instant notre pauvre et grand Verhaeren. Ainsi font Pierre Nothomb et tant d'autres... Nos poètes du moins n'attendront pas vingt ans, comme Marmol et ses frères de talent et d'exil, cette heure " qui ' tout paiera " que leur parole annonce, et que tant d'indices nous montrent déjà proche. Ce fut seulement en 1852 que Rosas tomba et fut chassé de la „ République qu'il ne devait plus revoir. Marmol put rentrer à Buenos-Ayres, joua un rôle de premier plan dans la politique active, connut une vieillesse tranquille et glorieuse et mourut laissant une œuvre qui est aujourd'hui encore la gloire de l'Argentine. X. 0—0 Les vrais Flamands Nous avons signalé déjà que le Dr. Goossenaerts, professeur à l'Athénée royal de Gand, a été condamné par les Allemands à dix ans de prison pour " propagande germanophobe On apprend maintenant par une lettre du pays occupé qu'avant de condamner le vaillant Flamand les Allemands, par un comble de machiavélisme, lui offrirent de le mettre immédiatement en liberté à condition qu'il voulût bien accepter... une chaire à l'Université allemande de Gand ! ! Le Dr. Goossenaerts refusa avec indignation cette offre honteuse et fut aussitôt condamné et emprisonné. Après un tel exemple, celui de Paul Frédéricq, d'Alfons Sevens, de cent autres Flamands éminents, persécutés, condamnés et exilés par les Allemands pour leur opposition au mouvement ak-tiviste et à l'Université von Bissing, il y a encore des Flamands en Hollande, en Grande-Bretagne et en France qui " excusent " les " flamboches " sous... bénéfice d'enquête ! En agissant ainsi, ces Flamands insultent au bon sens et au patriotisme de ceux de leurs compatriotes qui sont privés de leur liberté et souffrent le martyre pour la cause qui leur est chère. En agissant ainsi, ils encouragent tacitement les traîtres qui font un tort immense à la Flandre. C'est de l'indécence, tout simplement Et ces Belges seront, on peut en être sûr, sévèrement jugés au retour. o—o L'heure de la victoire approche ECHANGE DE TELEGRAMMES ENTRE LES MINISTRES DE LA GUERRE FRANÇAIS ET RUSSE. Le général BelaïefE, le nouveau ministre de la Guerre de Russie, a adressé, le 20 janvier, au général Lyautey, ministre de la Guerre français, le télégramme suivant : " En prenant par ordre de Sa Majesté la direction du ministère de la Guerre, je prie Votre Excellence d'agréer l'expression des sentiments de sincère amitié et d'admiration pour la grande armée française qui animent toute l'armée russe." Le général Lyautey, ministre de la Guerre, a répondu au général Belaïeff dans les termes suivants : " je suis certain que l'heure est proche où les efforts communs des vaillantes armées alliées seront couronnés par une victoire définitive sur notre perfide ennemi. " Très sensible au télégramme que Votre Excellence a bien voulu m'adresser au moment où elle prenait la charge des hautes fonctions que Sa Majesté l'empereur lui a confiées, j'ai à cœur de vous exprimer à mon tour combien je me félicite de collaborer avec vous plus étroitement que jamais à la grande œuvre commune. " Les sentiments d'admiration et de fraternité qui unissent l'armée française à l'armée russe, sa vaillante sœur de combat, seront les gages de l'efficacité certaine de nos tâches. Je demeure comme vous convaincu que nous obtiendrons bientôt la victoire décisive de nos armes, grâce à la persistance de nos volontés et à la coordination de nos efforLs. " o—o Une conférence permanente des Puissances centrales Un télégramme de Berlin annonce que le docteur Kaempf, président du Reichstag, a déclaré qu'il était question d'organiser des réunions des présidents des différents parlements des Puissances centrales.' Il s'agit d'une sorte de conférence permanente permettant de se mettre d'accord sur les mesures a prendre dans l'intérêt de tous les Etats représentés et de collaborer ainsi au rapprochement des peuples.

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