La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 19 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 02 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gt5fb4xm3d/
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LA MÉTROPOLE ONEji PENIMY |„n#T. CINQ CENTIMES I HOLLANDE : VU F CENT | CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 4"', Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONmSBCEHT 1 moii 3 «h. ; 3 moti, 8 *h. 24UB ANNEE DIMANCHE 19 ET LUNDI 20 AOUT 1917 Nos. 231-232 LA GRANDE GUERRE I Combat en mer du Nord La double bataille des Flandres t Situation meilleure en Russie ■ Les Alliés sont fermement résolus à ■je pas laisser une minute de répit à ILs adversaires, sur le front occidental. K double bataille des Flandres se pour-Kit autour de Lens et au nord, d'Ypres ■ns une minute d'interruption et la lut-K d'artillerie continue avec une vigueur lui fait prévoir de nouveaux et énergi-Bues assauts. En attendant, l'inévitable Kaction allemande est fortement conte-Ke. Depuis notre dernier bulletin l'en-lemi a lancé rien moins que six contre-Bttucmes sur les nouvelles positions bri-Hnniques autour du grand centre minier ■du Nord, échelonnées depuis le secteur Kt de Loos jusqu'au bois Hugo. Toutes Rrent invariablement repoussées, avec Hues pertes pour les troupes assaillan-H- Sur les quelques points où celles-ci Baient pu remporter un avantage tem-Hjraire, la ligne conquise a été entièrement rétablie, et cela malgré les jets de Hfeu liquide " auxquels les Barbares Hirent une fois de plus recours. Sur le Hamp de bataille d'Ypres, l'ennemi n'a Ha^ même songé à réagir. Le nombre le'- canons allemands capturés sur ce Hont est de vingt-quatre. ■Les Français d'autre part, poursuivent Hur avance systématique le long de la ■®ute Bixschoote-Langemarck. Vendre-B ils conquirent de nouveau terrain à Hst de Bixschoote, sur les rives de la ^■oetibeek portant à quatre cents le Himbre de leurs prisonniers et à quinze H nombre de canons capturés sans Hmpter de nombreuses mitrailleuses; Hmedi, ils enlevèrent un fort point d'apis ennemi à l'est de Steenbeek. Il est H>ux aux cœurs belges de voir réappa-Httre dans les bulletins de nos alliés ces Brnis bien belges qui annoncent la re-Bnquête graduelle de notre terre pa- ■Vu maintenant d'un peu plus haut,l'in-Hrèt de la situation présente se concen-H> principalement sur Lens. Les An-Hais dominent les approches est de la B'e et leurs canons peuvent rendre les ■mmunioations entre le saillant pronon- ■ que forme maintenant le centre minier m<* la ligne allemande, et les bases ■nemies, difficiles et même presque im-■ssibles. Ce saillant est si étroit qu'il H permet plus au prince Ruprecht de ^■vière d'y grouper de l'artillerie en Hrçnations massives. La ligne Oppy-Mrcourt, qui constitue maintenant le ■tmier système défensif régulier au de Lens, est à la portée du feu an-Ha;$ et tout ce qui s'y passe peut être ■■ilement observé de la cote 70. ■D'autre part, la ligne Drocourt-Qué-■' lui constitue un des secteurs de la ^■jeuse ligne d'Hindenburg, peut être ■"rebattue par l'artillerie lourde britan-HK ce qui rend évident la grande va-H" tactique du succès remporté par le ^^Feral Currie. ■ La bataille de Langemarck, remar-■e 'e correspondant de l'Agence Reu-H auprès des armées britanniques en a amélioré notre position sur le ■rain élevé qui forme la clef de tout le ■■terne défensif de la Belgique septen-B^le, La preuve que les Allemands , 'rent nos progrès avec anxiété est Mjniie par les masses de troupes et de Hons qu'ils amènent pour essayer d'aria notre avance. Les prisonniers di-V' lue de nouvelles batteries arrivent ■j^'imment, mais ils avouent aussi que I ;;1'31.1 destructeur de notre artillerie ■r'f dirigé sur leurs canons en a mis HL ,combat un grand nombre. Il iBie c'Ue ^'époque du système ré-V r de tranchées est passée, et que ce trouPes auront probablement à ^Ej?nter est une forme de résistance ?e et éparpillée qui tirera avantage aclUe accident du terrain pour dé-«BiiiVii' Postes de mitrailleuses et de Si 1^rvos'té du haut commandement RJ" . est avérée vendredi par J'ex-ln?tre communiqué dans lequel il . "t a ' arr'ère le résultat de la e " prétendait dans ce document que le champ de bataille à l'est d'Ypres s'étendait sur trente kilomètres, "notre incomparable infanterie allemande" avait " repris " Langemarck et " repoussé " les Anglais de Poeloapelle, et il se terminait par ces phrases exultatoires : "Malgré de lourds sacrifices, les Anglais n'ont rien accompli ! Par cette contre-attaque nous avons gagné une victoire complète ! Inébranlé, plein d'enthousiasme, notre front est prêt pour de nouvelles batailles ! " Le commandement anglais passe d'habitude sous un méprisant silence les fabrications de Ludendorf indignes d'un officier sérieux. Cette fois cependant, celui-ci avait légèrement dépassé la mesure et le Press Bureau se décida à publier un démenti sanglant où il était affirmé d'une façon convaincante que le champ de bataille d'Ypres ne couvrait que quinze kilomètres, que l'ennemi n'avait pas repris Langemarck et n'avait pas même essayé de le reprendre, et que les Anglais n'avaient jamais eu, dans l'opération du 17, Poelcapelle pour objectif.Le résultat de ce démenti ne s'est pas fait attendre. Dans son communiqué de samedi, le haut commandement allemand déclare que Langemarck " fut perdu " dans l'après-midi à la suite d'une " forte attaque locale de surprise " et après des " combats acharnés ". Ludendorf est donc conduit une fois de plus à inventer des actions tout à fait imaginaires pour faire rentrer ses affirmations dans* le cadre des faits. La leçon ne sera certes pas perdue pour les neutres. Malgré le vent tempétueux les aviateurs alliés ne sont pas restés inactifs-Jeudi, les aviateurs navals anglais ont bombardé la gare d'Ostende, la gare et la jonction de Thourout et l'aérodrome de Ghistelles, dans la nuit de jeudi à vendredi ils ont de nouveau arrosé d'explosifs la gare militaire de Thourout, provoquant des incendies et faisant sauter des dépôts de munitions- Les aviateurs militaires anglais ont abattu douze aéros ennemis et en ont forcé dix-huit à la descente. Les aviateurs français ont lancé treize tonnes de bombes sur les organisations militaires allemandes de la Lorraine. Le Telegraaf signale une nouvelle attaque aérienne contre Zeebrugge. L'offensive austro-allemande contre la Russie paraît à peu près épuisée. On peut en trouver un indice dans le fait que le communiqué de Berlin récapitule le " butin " de la campagne en Galicie orientale, dans la Bukovine et en Moldavie depuis le 19 juillet : 655 officiers et 41.300 soldats faits prisonniers, 257 canons, 548 mitrailleuses, 191 lance-mi-nes et 50.000 fusils capturés, plus une grande quantité de matériel. Si l'on songe que des divisions russes tout entières ont pris la fuite et que d'autres ont passé avec armes et bagages à l'ennemi, ce total ne paraît pas trop exagéré. En attendant, Kornilof organise la discipline, les Allemands sont arrêtés sur la Zbruc et les Roumains se défendent bien sur la Slanic et devant Focsa-ni. Dans ce dernier secteur, il n'y a plus eu que des actions d'artillerie. On peut donc considérer la situation dans l'est comme meilleure et espérer que Kerens-ky réussira à rétablir, pour l'an prochain, la puissance militaire de la Russie.Une petite action navale a eu lieu jeudi matin dans la baie d'Héligoland. Des forces navales légères britanniques envoyées en éclaireurs dans ces parages rencontrèrent un contre-torpilleur et des pêcheurs de mines. Un feu violent fut ouvert contre eux et ils prirent la fuite au delà des champs de mines, atteints et avec des incendies à bord. Deux sous-marins allemands contre-attaquè-rent sans succès. Aucun navire britannique ne fut atteint. L'Associated Society des mécaniciens, chauffeurs et nettoyeurs de locomotives (35 000 membres) prétend profiter de la guerre pour imposer aux socié- Le cardinal Mercier à la Conférence de la paix Pourquoi pas ? Un jour viendra certainement où les conditions de paix seront débattues par les belligérants. Si cette conférence ne nous apparaît pas dans un avenir immédiat, ce n'est pas une raison pour que nous ne nous préoccupions pas de notre représentation à cette haute assemblée. Celle-ci aura une portée considérable, indiscutablement. Elle dépassera en importance tous les congrès historiques tenus à ce jour. Les intérêts moraux et matériels à sauvegarder seront si enchevêtrés, si contradictoires, qu'il importe pour nous, petit pays, et en dépit des sympathies sur lesquelles nous pouvons légitimement compter, que les hautes personnalités qui nous représenteront s'imposent tout d'abord par leur autorité. Or, quel est le Belge qui puisse s'imposer sans discussion à la conférence mieux que notre grand cardinal? Le respect et l'admiration de l'univers entier lui sont acquis, ainsi que la confiance de tous les Belges sans distinction.La clarté de sa pensée, le droiture lumineuse de ses sentiments et la connaissance parfaite des souffrances de ses compatriotes en feront le meilleur messager de nos revendications. * * * Il conviendra de lui adjoindre, pour notre indépendance future, un plénipotentiaire qui connaisse parfaitement toutes les manifestations de la pénétration économique et politique allemande en Belgique, depuis la finance d'abord, l'industrie, le dumping sous toutes ses formes, le commerce allemand, jusqu'au soi-disant employé volontaire payé par les sociétés allemandes pour trahir ceux qui l'employaient. Sous ce rapport, hélas, notre gouvernement a tout à apprendre. Il ignore tout, alors qu'il lui suffirait d'ouvrir un annuaire financier pour reculer, effrayé, devant cette mainmise formidable de l'Allemagne sur notre argent. Il n'existait, du reste, au gouvernement, aucune documentation sur les activités étrangères dans notre pays. On n'y sait même pas ce qu'est le Syndicat de l'acier ! Alors, quoi d'étonnant que tout ce que nous nous évertuons à dire depuis des mois n'ait aucune espèce d'écho? On ne connaît rien, rien, rien au Havre, et les personnages qui travaillent uniquement à rétablir l'étouffement allemand de la Belgique ont la partie belle. Dans cet ordre d'idées, il serait désirable que le gouvernement ne prenne, au point de vue économique, aucune décision sans avoir consulté la Belgique, dépouillée de plus de 10 milliards à seule fin d'en faire uniquement et mieux une proie pour l'Allemagne. Qu'on aille voir là-bas et surtout qu'on aille demander aux Belges restés au pays si1 MM- les Boches peuvent rentrer ! Avec tous les Boches expulsés d'Anvers que nous avons ici, nous nous rendons mal compte de ce que pensent ceux qui souffrent. L'avenir dira si nous n'avons pas eu raison. Un soldat qui a donné deux fois son sang Au cours d'une de ses visites dans les hôpitaux de Paris, M. Painlevé, ministre de la Guerre, avait remarqué il y a quelque temps le soldat Boulic, du 117e d'infanterie, qui, quoique incomplètement guéri d'une grave blessure, avait donné son sang pour sauver un de ses camarades en danger de mort. Le ministre de la Guerre lui a fait porter la Croix de guerre avec palmes et une lettre autographe. tés de chemins de fer le principe de la journée de huit heures et menace de déclarer la grève, oe qui entraînerait l'interruption du trafic des passagers. Le gouvernement a publié une proclamation déclarant illégale toute cessation de travail et tout paiement de paie de grève. En attendant, on négocie. Un fait rassurant de la situation, c'est que l'Union nationale des cheminots qui compte 400.000 membres et dont fait partie la moitié du personnel mobile des chemins de fer (mécaniciens et chauffeurs) est adversaire de toute grève. La Conférence de Stockholm La Conférence ne pourra siéger à Stockholm On mande de Stockholm à la Morning Post : On croit que les promoteurs de la conférence socialiste vont se voir obligés d'aller siéger à Christiania ou dans une autre ville Scandinave, en raison du fait que te gouvernement suédois et tes autorités locales de Stockholm leur refusent la location d'une salle. La finance internationale M. Helfferich en Suisse Nous avons rapporté récemment, d'après une dépêche, qu'une conférence avait eu lieu récemment en Suisse entre un certain nombre de financiers allemands, anglais et français, représentant des intérêts importants dans le but de mettre fin à la guerre. On mettait cette conférence en rapport avec la réapparition sur la scène politique de M. Caillaux, le grand financier français, et la publication de journaux qu'il inspire, le Pays (quotidien) et les Nations, hebdomadaire conçu sur le -plan de The Nation de Londres et suspendu cette semaine par les autorités, françaises. Le Vorwaerts s'occupe à son tour de la conférence suisse. Il défte M. Helfferich de donner une explication de ce qui s'y est passé, probablement parce qu'il assista à la conférence pour le gouvernement allemand. M. Helfferich, secrétaire d'Etat aux Finances, puis à l'Intérieur, était impliqué dans la retraite de M. de Beth-mann-Hollweg. A la demande du Kaiser, cependant, il resta ministre sans portefeuille. Il est officieusement adjoint à M. de Kuhlmann, ministre des Affaires étrangères, pour remplir " des tâches spéciales et grandes, dont la définition exacte n'est pas encore établie", ■mais qu'on suppose être celle de préparer les conditions de la paix, spécialement au point de vue économique- M. Helfferich constituerait une commission à cet effet. On sait qu'il est le grand homme de la puissante " Deutsche Bank ". La résistance belge et la bataille de la Marne A mesure que le temps s'écoule, les Allemands reconnaissent avec plus de franchise le rôle que la glorieuse résistance de l'armée belge a joué dans la bataille de la Marne. En 1915, l'état-major allemand refusait d'avouer qu'il y ait eu une bataille de la Marne. Il prétendait, en vue de succès encore possibles, que l'armée allemande s'était arrêtée sur l'Aisne et que seules ses avant-gardes s'étaient avancées jusque sous Paris. En 1916, il fit une demi-confession mais représenta que les "armées allemandes s'étaient retirées volontairement sur des positions préparées. En 1917, c'est une autre version. Ecoutons-là, telle que lè lieutenant-général baron von Freytag-Loring-hoven, sous-chef d'état-major général, la donne dans une feuille allemande : Nous étions trop faibles pour forcer notre chemin sur la Marne. Il avait déjà fallu distraire des troupes pour l'Est menacé, et d'autres étaient distraites par Anvers et par Maubeuge... Nous devions protéger notre frontière de l'Est, tandis que tes Français étaient, renforcés par tes Anglais et par les Belges. Des résultats énormes avaient été atteints avant que nous commençâmes notre retraie de la Marne et ce fait ne doit jamais être oublié. Quoique nous ne réussîmes pas, et que nous pouvions difficilement réussir dans ces circonstances, à battre la France, c'est là une preuve nouvelle que notre avance enveloppante hardie à travers la Belgique nous donna seule la possibilité de poursuivre la guerre pendant des années sur le sol ennemi, et d'assurer la sécurité de l'Allemagne. Nous aussi, nous retenons la leçon. Il ne faut plus que, dans l'avenir, la Belgique soit le glacis de la forteresse allemande. Et il n'y a, pour obtenir cela, qu'un seul bon moyen. Le lieutenant-colonel Michaelis Une des preuves les plus sensibles de ce que le réceint remaniement ministériel allemand n'était qu'une vaste farce, et n'a pas modifié d'un iota le militarisme forcené qui sévit dans toutes les hautes sphères prussiennes, c'est bien que le Dr- Michaelis, dès qu'il eut été élevé à la chancellerie de L'Empire, crut devoir accepter une promotion dans l'armée de réserve ! Cette promotion est annoncée comme suit dans le journal officiel : "MICHAELIS, capitaine de la réserve en retraite, appartenant en dernier Lieu à la réserve du régiment des grenadiers du corps n. 8, a été nommé lieutenant-colonel avec le droit de porter l'uniforme du susdit corps, et placé parmi les officiers à la suite de l'armée." L'uniforme, les bottes, le sabre, on ne peut pas être chancelier sans cela. Les Dernières Nouvelles de Munich disent à ce sujet : Des choses comme celles-là peuvent-elles vraiment se passer en des temps où l'uniforme du soldat a une signification beaucoup trop sérieuse pour avoir aucun effet comme costume de parade? Et le chancelier de l'empire allemand a-t-il toujours besoin d'un accroissement de rang militaire pour remplir dignement ses fonctions? Si 1e Dr. Michaelis s'avère l'homme capable de conduire l'Allemagne vers un avenir puissant, aucun être humain ne s'inquiétera de savoir si dans sa carrière militaire il atteignit 1e rang de caporal ou celui d'officier d'état-major. Aucun être humain, certes, mais non un Junker berlinois ! 0—o La véritable raison des déportations belges Déclaration de M. Gérard M. Gérard, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne, publie, comme on sait, ses souvenirs dans le Daily Telegraph. Dans un des plus récents chapitres, M. Gérard raconte les mesures qu'il a prises pour mettre fin aux déportations en Belgique. " Au cours de ma visite en Amérique, en 1916, dit-il, le président me fit connaître son grand intérêt pour les Belges déportés en Allemagne. L'action de l'Allemagne, en envoyant une grande partie de la population mâle virtuellement en esclavage, provoqua une vive indignation en Amérique. Comme le cardinal Failey me disait peu de jours avant mon départ, " il faut se reporter au temps des Mèdes et des Perses pour trouver un exemple d'un peuple entier conduit en. esclavage M. Grew, attaché d'ambassade à Berlin, avait fait des représentations à ce sujet auprès de Chancelier et à mon retour, il se chargea aussitôt de la chose. Je fus informé que c'était une mesure militaire, que Ludendorf croyait que les Anglais feraient une brèche et envahiraient la Belgique et que les autorités militaires ne voulaient pas avoir à l'arrière une population hostile qui couperait les voies de communication, les téléphones et les télégraphes et que c'était pour cette raison que la déportation avait été décidée. On me dit, cependant, que je pourrais obtenir la permission de visiter ces Belges. Les passepoits, toutefois, qui seuls rendaient cette visite possible, ne furent délivrés que quelques jours avant mon départ d'Allemagne. Plusieurs de ces Belges, mis au travail à Berlin, parvinrent à s'échapper et vinrent me voir. Ils me firent un récit navrant de la façon dont ils avaient été arrêtés en Belgique, forcés au travail en Allemagne, fabriquant des munitions qui devaient peut-être servir contre leurs propres amis. Je dis au Chancelier que ces Belges étaient employés à la fabrication d'obus, contrairement à toutes les règles de guerre et de la Convention de La Haye. Il dit : " Je ne le crois pas." Je dis : " Mon auto est à la porte. Je puis vous conduire en quatre minutes à un endroit où trente Belges travaillent à la fabrication d'obus. Mais il ne trouva pas le temps pour y aller." L'art de mourir pour son pays La Narodnaya Gazeta annonce que sur l'initiative de M. Kerensky, le lieutenant-colonel Garkovsky a organisé un important corps de partisans d'un effectif de 4.000 hommes comprenant de l'artillerie et de la cavalerie où de nombreux officiers servent comme simples soldats. Un des articles des statuts de cette organisation déclare que le corps a pour but de montrer. par un exemple personnel, l'art de mourir en beauté.

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