La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 23 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 01 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/df6k06z01k/
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The Newtpaper for Belgiam LA MÉTROPOLE I ONE) PENNY ._n, eus c*m*ï< ftSIlMI VU» «»T [JinnKt DIX CUTIS tf PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux : 43, Ckancerv Lan*-, W.C.2 — Téléphoné : Holkorn 212. [ 3 mois 9 «h r Abonnements i J 6 moU «7 sh. ! an » <h. | 25" AJNJNiUiîi VENDREDI 28 AOUT 1918 Registered «t tfce G. P. O. No. 235 LA GRANDE GUERRE I Prise de Lassigny Nouvelle offensive britannique Retraite allemande sur l'Ailette ? Jeudi midi, [es Alilés sont décidés à ne pas laisser souf. rHindenburg. Après les contre-offensives de Lin, d'Humbert et de Rawlinson, la Ille née britannique commandée par le général Julian Byng est entrée à son tour en ac-1 hier matin sur un front de quinze Klo-res au nord de l'Anc.e, (entre Albert et ■as) et a réalisé des progrès intéressants, ^'attaque eu lieu à 4 heures 55 du matjn isdes conditions très favorables. Un brouil-i assez épais couvrait le terrain et permit [troupes de s'assembler à l'abri de l'obser-ion ennemie, et par conséquent, sans per-. Stratégiquement, l'offensive peut à peine e considérée comme une surprise, car ie gé-al Otto von Relow dont les cinquante bn-lons de la iyme armée allemande occu-ent ce secteur, devait certainement s'atten-à une attaque et ce qui le prouve, c'est il avait récemment " rectifié " son frr.rU au ■d d'Albert. factiquement cependant, les Allemands fuit pris à l'improviste. Il n'y eut qu'un très irt bombardement d'écrasement destiné à îrrer" l'adversaire et à interrompre ses nmunications avec l'arrière, puis, derrière : flotte de tanks, l'infanterie s'avança tapirent. La première vague réalisa aussitôt progrès considérables, et la seconde ne contra qu'une faible résistance. Les défenses frontales de l'ennemi furent tirées presque sans coup férir par des trnu-! anglaises et néo-zélandaises entre Moyan-ille (11 kilomètres au sud d'Arras) et Beau. rt-sur-Ancre (8 kilomètres au nord d'Al-t). Ces deux localités, ainsi que Puisieux-Mont, Bucquoy et Ablainzeville, étaient evées avant midi. Dans la relevée, l'avance poursuivit vers le chemin de fer Alb°rt-Ar-[ qui constituait la ligne de défense princi-e allemande et aux approches de laquelle 1 résistance plus considérable fut renejn-!. Le communiqué britannique de la nuit once cependant la capture d'Acbiet-le-it (à 7 kilomètres à l'ouest de Bapaame), pourcelles et du bois de Logeast de sorte | le chemin de fer lui-même avait été at-t.)e \iolents combats s'engagèrent ensuite [divers points de la nouvelle ligne ; à est d'Achiet-le-Grand les Allemands lan-fnt une forte contre-attaque qui fut cepen-t repoussée avec pertes pour l'ennemi. Sur iveest de l'Ancre, des patrouilles hntanni-s renforcées furent activement eng igécs ant ie village historique de Thiepval et, au d du front d'attaque, la ligne britannique avancée entre Boisieux-St-Marc et Merca- ■n certain nombre de prisonniers a été fait (s comme tout le terrain compris entre la ifion de départ, qui est sensiblement la fc que celle de la bataille de la Somme de 6. n'était tenue que par des forces peu imputes, on croit que ce nombre n'e~t pas |considérable. Par contre, les pertes alle-■jdes en matériel, et surtout en mitryilleu-■jpeuvent être élevées. B qui frappe surtout dans la nouvelle offre britannique, c'est le peu de temps ■s est écoulé entre son exécution et l'offen- ■ de l'armée Rawlinson à l'est d'Amiens. Ie'r'i on se le rappelle, est du 8 août, il «donc fallu que treize jours aux AnglaîS I organiser une nouvelle attaque. On peut H de ce fait trois conclusions principales, ■'d'abord que l'armée britannique est com-remise des pertes importantes en ■nies et en matériel qu'elle éprouva en »-'ivril dernier; on s'en était déjà rendu B"e dans l'avance de la IVme armée, ■ ?n.ne savait pas que tout le front de ba-B-^ait aussi bien réorganisé. w rapidité de l'offensive prouve ensuite ■n des principaux obstacles qui s'oppo-■t a des coups se succédant à de brefs in-V 1 es n'existe plus. Cet obstacle n'était pas ■ ans le maniement des réserves, qui doit ■ .té ^ans une large mesure, depuis Kern'eri par le perfectionnement des . ' "e communication derrière le front _-s et surtout chemins de fer) que dans le Iernent de l'artillerie lourde, toujours ! Ient- Les tanks remplacent aujour-'' canon de pilonnage dans l'assaut ini-■1 s sont infiniment plus mobiles. rsM a,van|: toutt 'es attaques en des s rès éloignés du front peuvent sê suc. •'P'dement parce que toutes les armées ïemhf'tUe-n» auj°urcî'hui des unités dans a e unique dirigé par un chef unique, remplacé la coopération franco-britan-Ul unf action simultanée soumise à une j ,'|On peut espérer que Foch per-L;'nî/e système de coups alternés qui, hle ^"burg en haleine, doit l'em-de |refrePc're l'initiative stratégique au ' présente campagne et permettra au commandement allié de préparer dans des conditions dont il 9era entièrement le maître les vastes opérations dont les renforts américains et notre supériorité aérienne croissante nous offriront, au printemps prochain, la possibilité.En attendant, les Français, de leur côté, ne restent pas inactifs, et Humbert comme Man-gin ont réalisé hier d'importants progrès, Le premier a enlevé Lassigny, enflanqué par le nord et par le sud, a capturé le bois d'Orval, pénétré dans Le Piémont et avancé au sud jusqu'aux confins de Chiry Ourscamps. Man-gin de son côté a pris Carlepont et Cuts ; il est entré en possession de tout le bois de Carlepont et s'approche de l'Oise à l'est de Novon, entre Sempegny et Pontoise. Plus à l'est, ses magnifiques troupes ont dépassé la route de Coucy-le-Château, enlevé Canulin et Le Fresne-Blérancourt et poussé leurs lignes jusque devant St-Aubin. En un seul jour, les Français ont donc repris une vingtaine de villages et avancé de huit kilomètres sur certains points. Le communiqué français annonce maintenant officiellement le bombardement intensif par l'aviation des passages de l'Ailette dont nous parlions hier. II ne nous paraît pas douteux qu'on peut s'attendre d'un moment à l'autre à la retraite de von Boehn derrière cette rivière, recul qui mettrait évidemment en danger Noyon et Roye. Les Français ont fait un grand nombre de prisonniers ; un seul corps d'armée en annonce rien moins que 1.600. L'Amirauté publie la liste des objectifs ipi-litaires bombardés par l'aviation navale du 15 au 18 août. Ils comprennent les usines Solvay à Zeebrugge (que l'Amirauté s'obtine à orthographier Solway) les bassins de Bruges et d'Ostende, Zeebrugge, Aertrycke, Middelker. ke, le canal de Passchendaele, le dépôt de munitions de Stalhille (Ostende), Meetkerke (Bruges), Leffinghe (Ostende) le canal maritime de Bruges et des navires ennemis. Quinze à seize tonnes de bombes furent lancées avec de bons résultats. Neuf avions ennemis furent détruits au cours de ces opérations et huit forcé à la descente. Les Anglais perdirent quatre machines dont l'une put atterrir en Hollande. On est surpris de ne voir mentionné dans cette liste aucun des aérodromes allemands sur la côte belge. Le texte de la note espagnole à l'Allemagne vient d'être, publié à Madrid. Elle est conçue en termes très modérés mais dit clairement que si des navires espagnols sont encore torpillés ils seront remplacés tonne pour tonne par la réquisition de navires allemands réfugiés dans les ports ibériques, " Cette mesure, dit la note, uniquement dictée par la nécessité, n'implique en aucune façon la confiscation définitive des navires allemands, mais n'équivaudrait qu'à un expédient temporaire qui serait réglé ,avec d'innombrables autres réclamation espagnoles, aux négociations de paix ". Les Bolchévistes ont arrêté jusqu'à présent en Russie, 50.000 officiers, dont plusieurs cen. taines seront mis à mort. Ils ont incarcéré un grand nombre de " bourgeois " de Moscou et déclarent que si ces mesures ne suffisent pas pour mettre fin aux " complots contre-révolu, tionnaires " ils procéderont à un massacre gé. néral. Telles sont les bêtes fauves dont nos socialistes recommandaient la " reconnnais-sance " par les gouvernements alliés, il y a quelques mois ! M. Regnaul, ancien ambassadeur à Tokio, a^ été nommé haut commissaire français à Vladivostock. Les pertes de tonnage marchand par l'action sous-marine en juillet dernier sont de 313.011 tonnes (contre 575.949 en juillet 1917) dont 176.479 pour la marine britannique (con-r« 383-43°) et 136.532 pour les marines alliées et neutres (contre 192,519). Par rapport à juin dernier, il y a un accroissement de 31.517 tonnes. Les pertes britanniques en juillet ne dépassent la construction que de 22.311 tonnes brutes, contre un déficit moyen de près de 90.000 tonnes pour chacun des six premiers mois de cette année. ♦ La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, l'autre flamande, et que l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qui s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le montant de leur con mande, avec les frais de poste. La guerre économique et la presse allemande Lugubres visions d'après-guerre La menace de guerre économique, l'activité systématique du comité Ba'four chargé d'étudier les mesures d'après-guerre, le récent discour-s de Lloyd George, les allusions qu'il contient aux clauses économiques de la paix future, sont autant de thèmes que ta presse allemande ne cesse de traiter sur un ton qui va de l'inquiétude et de l'angoisse à l'indignation.Elle sent bien le terrible danger que présente pour les Etats germaniques la publication de la nouvelle loi que vient de décider l'Angleterre sur le commerce avec l'ennemi. Cette loi ne vise pas seulement la guerre, mais l'après-guerre. A son sujet, la pangermaniste Strass-, burger Post ne cache pas les craintes de ceux qui l'inspirent. Les Allemands, écrit-elle, seront, pendant un certain nombre d'années après la guerre, exclus de toute activité commerciale en Angleterre et dans les colonies. De plus, on refuse à l'Allemagne et à ses alliés les matières premières, on leur interdit la vente de leurs produits. Il s'agit là de l'appli'-a-tion logique des résolutions prises à la conférence économique de Paris. 1 La Strassburger Post se rend compte que le pivot de lia guerre et de la paix se déplace de plus en plus vers le terrain économique. Elle essaye de se persuader que les menaces anglaises seront conjurées par les armes allemandes; mais elle n'en semble pas bien sûre, malgré soin pangermanisme exacerbé. Et elle déclare sur ton assez piteux : Nous n'avons pas douté un seul instant que nous devions prendre très au sérieux ces projets de notre pire ennemi. Nous connaissons la ténacité des Anglo-Saxons ; nous savons qu'ils n'abandonnent pas facilement un but qu'ils se proposent d'atteindre. Peut-être pense-t-on chez nous que ces questions seront traitées définitivement aux négociations de paix et que nous saurons bien obtenir l'annulation de ces mesures. Mais cela ne suffit pas. L'essentiel est que l'Angleterre a ainsi réalisé un nouvel et important objet de compensation précisément en vue des négociations de paix. La Vossische Zeitung a publié une étude sur cet ensemble de questions et tâché de démêler exactement les intentions anglaises. Le résultat de son enquête très détaillée est que l'Angleterre, sachant bien qu'un bloous complet n'est pas complet, va se contenter de priver l'Allemagne d'un, nombre restreint de matières premières, celles qui sont absolument indispensables à l'industrie allemande. C'est le plus sûr moyen d'en venir à bout. L'Allemagne recevra des vivres, des denrées coloniales, mats, par des traités passés avec les pays producteurs, par un contrôle minutieux exercé sur les contrées d'exportation par des tarifs, par des arrangements1 politiques, l'Angleterre compte bien réduire l'industrie allemande à l'inanition. Par exemple, effile compte priver la principale industrie allemande, celle des produits textiles, de certaines sortes de laine et de coton indispensables à la fabrication de nombreux articles, notamment le cotDn égyptien, 'l'alpaga, le mohair, les fines laines mérinos, etc. Elle monopolisera le jute des Indes- - Elle s'eist assuré le contrôle des métaux et des caoutchoucs sans lesquels l'industrie des câbles et des machines ne peut suhsister. Elle a mis la main sur la production argentine des extraits tannins et menace ainsi toute la tannerie allemande. Un vaste réseau d'accords économiques va paralyser l'effort industriel allemand et éliminer la concurrence allemande. La Vossische Zeitung ne propose pa3 de moyen d'échapper à cette emprise qu'elle se contente de montrer formidable.Un journal pangermaniste, les Letpzi-ger Neueste Nachrichten, sans entrer dans ces détails et sans inquiéter ses lecteurs par un tableau si' précis du boycottage médité pair l'Angleterre, y fait cependant de olaires allusions où perce un âpre dépit : Les Anglais travaillent depuis longtemps ' à éterniser la guerre, à la prolonger bien au I delà de la conclusion de la paix. Cette paix doit être telle quelle continuera l'œuvre de | destruction entreprise contre nous. S il est Le quatrième anniversaire de la bataille de Haelen La division de cavalerie belge a célébré en l'église de ..., un service solennel à la mémoire de ceux de ses officiers et soldats qui semt tombés glorieusement au champ d'honneur, en août 1914, à la bataiillie d'Haelen. Le catafalque était encadré par les étendards des quatre régiments qui participèrent à cette inoubliable journée et la garde d'honneur était fournie par les carabiniers cyclistes qui, à ce combat fameux, particulièrement, méritèrent le nom de "diables noirs". Parmi d'assistance, on remarquait au touit premier rang', le lieutenant général Gillain, chef d'état-major général, qui, le jour de Haelen, menait le combat, avec une belle maîtrise, le 4e régiment de lanciers. A 11 heures et demie précises, le lieutenant générât De Witte fait son entrée dans l'église ; iil est accompagné du lieutenant général Proost, le vétéran de la brigade des lanciers, venu de sa retraite, pour s'associer, une fois de plus, aux motions de ses anciens frères d'armes. Les enfants de lia classe de chiant, des | écoles de S. M. la Reine, prêtèrent le | ooncoursi de leur voix cristalline à la célébration de l'office, au cours duquel, ! au surplus, il fuit donné d'entendre la célèbre musique du 1er régiment des guides. Avec son éloquence coutumière, le R. P. Hénuisse développa, en un sermon magnifique, ses plus belles qualités d'orateur.Le service terminé, le lieuteniant-géné-ral De Wiiltte, entouré de la foule des officiers présents, parmi laquelle on te-marquait le représentant du chef de la mission militaire française, assista, du parvis de l'église, à l'inpecoable défilé du détachement de carabiniers cyclistes et des escortes des étendards. Ce fut pour 'tous un moment de vibrante émotion lorsque, placés sur un seul rang-, défilèrent devant le chef qui les avait conduits autrefois à la victoire, ces quatre glorieux emblèmes de notre vaillante cavalerie. ♦ Le gouvernement belge et la presse Le Havre, 19 août 1918 (officiel).— Des journaux hollandais et suisses ont publié un article attribuant à un journal belge, qu'ils qualifient d' "orgiane officiel)" du gouvernement belge au Havre, une thèse odieuse, accompagnée d'insinuations injurieuses pour une partie de l'armée. L'allégation ne vaudrait pas d'être démentie tan!t elle est grossière, si elle ne contenait l'erreur — qui pourrait s'accréditer— de faire supposer que le gouvernement belge a des attaches directes avec la presse. Le gouvernement belge ne possède aucun organe officileilt. ♦ Liberté des mers ! Le contrôle allemand dans la Baltique Les Allemands continuent à exercer dans la mer Baltique un contrôle vexatoire et absolument arbitraire. C'est ainsi que le vapeur suédois Luléa, al-, lant de Pétrograde à Stockholm, est en ce moment retenu à Helsingfors. D'autre part, la nouvelle circule avec insistance que le trafic des marchandises entre la Suède et la Finlande sera prochainement interrompu, l'Allemagne se refusant de recon-| naître la validité des licences délivrées par la Finlande avant la conclusion du traité finno-allemand. , i Liberté (des mers) tu n'es qu'un nom ! _____ impossible d'égorger frtenchement le peuple allemand, on va du moins l'étrangler progressivement. La seule parade que les Leipziger I Neueste Nachrichten proposent à cette offenisive économique, c'est la théorie des gages : L'Allemagne ne lâchera Briey, les houillères belges que contre des madères premières. Le poing allemand ne s'ouvrira pas avant que le problème du trafic international ait été convenablement réglé. On verra bien. M. Vandervelde condamne les socialistes allemands MM. Vandervelde et de Brouckère ont adressé une lettre à M. Arthur Hender-son, secrétaire du Labour Party, au sujet de la Conférence prochaine des partis socialistes et ouvriers. Les auteurs de la léttre croient, avec MM. Henderson et Camille Huysmans, que les réponses faites par tes socialistes bulgares et hongrois au mémorandum de Londres de février dernier, "offrent 1 une base acceptable de discussion". "Nous attachons, en effet, dit la lettre, lia plus grande importance aux déclara-. tions des socialistes autrichiens et nous reconnaissons que leurs efforts sont aussi courageux, que sont difficiles et ingrats ceux des socialistes indépendants allemands. Nous ne verrions pas d'objection, au contraire, à tenir une conférence en pareille compagnie. D'autre |. part, il est malheureusement impossible | pour nous d'admettre que lia déclaration et encore moins les actes de la majorité socialiste allemande répondent aux conditions proposées par la Conférence de Londres pour te convocation d'un congrès international." ♦ Un navire du Relief torpillé A nouveau e!t malgré leurs promesses réitérées, un navire du Relief, le Gasco-nier, battant pavillon hollandais, a été torpillé au cours de son voyage de Brooklyn à Rotterdam, avec un chargement de^ blé. Le navire portait les insignes exigés du Relief et c'est à deux milles de Roeveholme, dans les eaux norvégiennes, qu'il fut torpillé par un sous-marin. Il fut atteint trois fois et cou'la en vingt minutes. Treize hommes s'étaient embarqués dans une chaloupe de sauvetage et on la descendait quand un obus tiré du sous-mari/n renversa la barque, blessa les hommes, dont six tombèrent à l'eau et se noyèrent san-s que lé sous-marin intervint. Les 21 hommes .restent purent s'embarquer et furenlt ramenés à Hangesund. ♦ Les visées de l'Allemagne sur le Congo belge et les Indes néerlandaises M. Soif, secrétaire d'Etat des Colonies, a fai't), a Berlin, un discours dans lequel il proteste contre l'armement des noirs et des intentions que l'Allemagne avaiit de ne jamais armer les noirs (exemple : la résistance qu'oppose, depuis quatre ans, l'armée noire de l'Est-Afri-cain allemand !). En terminant, il souhaita un compromis entre les puissances coloniales, réglan't) les questions coloniales sur le principes que les possessions coloniales correspondent à lia puissance économique dtes nations européennes et au mérite qu'elles ont montré dans la protection des races de couleur placées sous leurs soins. Cette déclaration transparente vise le Congo belge, les possessions portugaises et les Indes néerlandaise s. C'est, une fois de plus, le respect des petites nations. ♦ Au dessus de la melée Un revirement de Romain Rolland Un revirement de Romain Rolland La revue Wissen und Leben a publié, dans son numéro du 17 août une conversation entre Romain Roland et M. Hermann Fermau, leader bien connu des républicains allemands réfugiés en Suisse. M. R. Rolland lui a dit : J'ai cru pendant longtemps qu'on pouvait conjurer la présente catastrophe par une paix de compromis, sans attendre la t-ans-formation préalable de l'Allemagne en un Etat démocratique; je ne le crois plus aujourd'hui, depuis la paix honteuse de Bresf-Litovsk, qui a déshonoré à jamais les vainqueurs.J'ai perdu tout espoir d'une paix durable avec une Allemagne qui ne serait pas délivrée de sa charte féodale et de ses réactionnaires prussiens. J'appelle de tous mes vœux une révolution allemande qui renverserait l'absolutisme et le militarisme. L'effort militaire de l'Entente peut aider à cette révolution, mais il ne peut pis l'imposer. La liberté allemande doit être ie résultat de l'action révolutionnaire du peuple allemand lui-même.

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