La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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08 September 1916
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s.n. 1916, 08 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cc0tq5s91f/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIME* Fîîinic VIJF CENT Bi dix centime» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah. 23ME ANNEE VENDREDI 8 SEPTEMBRE 1916 No. 261 LA GRANDE GUERRE I L'enflanquement français en Picardie loUVEAUX SUCCES SUR LA SOMME ■ Les Russes dans la Dobrudja I Les Français ont enregistré mercredi je nouveaux et importants succès au y de la Somme. Poursuivant leur 01-fensive avec une persévérance vraiment admirable ils ont attaqué sur tout le front compris entre Belloy et Chilly et ivancé notablement en de nomrveux Ljnts II ont enlevé plusieurs tranchées Amandes au sud de Belloy, empc-té a majeure partie du village de Bc-rny-■n-Santerre, avancé jusqu'au saillant |ud du parc, enlevé la partie nord de l'ermand-Ovillers jusqu'à la route d'Es-ifes, poussé jusqu'aux confins de foiaulnes et le long du chemin de fer de Chaulnes à Roye. Un grand nombre de prisonniers ont été capturés. Les (nouvelles positions au sud de Denié-court ont été contre-attaquées par les Allemands, mais sans aucun succès. Sur le front français au nord de la Somme, il n'y a eu que de violents échanges 4'artillerie. Les troupes britanniques, de leur côté, n'ont pas cessé de pousser leur avance Uans la direction de Combles. Elles ont [pris possession de tout le bois de Leuze, [ont poussé entre ce bois et le village lui-même et ont progressé quelque peu pas Guinchy. Depuis le 3 septembre, 'e corps anglais de l'aile droite a cap-uré ou détruit dix-neuf mitrailleuses. Sur le reste du front britannique l'artillerie n'a cessé de tonner. Les événements de Picardie pendant ces derniers jours sont surtout remarquables par l'extension que ne cesse de prendre le front d'attaque. Celui-ci s'étendait au début de Thiepval à Soyé-court. 11 a été poussé maintenant vers le sud jusqu'à Chilly, au delà de Chaulnes, et promet de devenir plus long encore, de façon à englober les organisation défensives allemandes qui couvrent Nesle. La tactique française est toute différente ici de ce qu'elle est à Verdun. Devant la grande redoute de l'Est, son but a été de restreindre continuellement le front d'attaque, et elle y a réussi puis-qu'après les grandes batailles développées depuis le Mort-Homme jusqu'aux Eparges le conflit se localise maintenant autour de Thiaumont-Fleury-Vaux. Sur la Somme, au contraire, le champ d'action de l'artillerie alliée ne cesse de s'étendre, et les Allemands, malgré la présence sur les lieux du fameux Hin-denburg, ne réussissent pas à s'opposer a un débordement constant. La tactique française ne consiste pas à percer sur un front étroit une organisation formidable. Elle procède par enflanque-ments successifs jusqu'à ce qu'elle comprendra un front d'attaque si étendu que 'es Allemands ne pourront plus résister J cette pression constante et seront ac-Nés à la retraite. Quand arrivera cet Imitable moment psychologique? C'est "idemment le secret de l'avenir. Mais, 5uel que soit le nombre de semaines et peut-être de mois nécessaire pour abou-tlr à ce résultat, il est mathématique-ment certain qu'il finira par être acquis.Les Russes viennent de remporter un au succès au sud-est de Lemberg. Attaquant dans la région de la basse Ho-r?denka (affluent du Dniester) dans la 'rection d'Halicz et à dix kilomètres au iud de cette tête de pont importante, ils enlevé une position fortifiée et re-°ulé l'ennemi vers le nord-ouest, capturant 4.500 prisonniers dont 2.000 sont , mands. Les bulletins de Vienne et e Berlin, tout en entourant l'aveu de succès de tous les correctifs et résections nécessaires, admettent que les Ul-ses ont ' ' refoulé ' ' le centre du P°nt austro-allemand de l'archiduc terar'es entre 'a Zlota-Lipa et le Dnies- ti^a Position d'Halicz devint un objecta 'nt^t immédiat au lendemain de ^ ïrande retraite de Bothmer et les Usses avancèrent de près de vingt kilo mètres dans sa direction en moins d'une semaine. Il furent arrêtés cependant devant la forte position défensive organisée par les Allemands sur un terrain ij(ui se prêtait bien à ce genre d'opérations et, depuis un mois, ils maintenaient une attitude passive. Très probablement le général Brusiloff aura-t-il utilisé ce répit pour concentrer du matériel en vue d'une nouvelle attaque; sa prudence et sa patience viennent d'être récompensées. On peut espérer qu'il saura tirer tout le parti utile de ce succès, encore qu'il ne faille pas se dissimuler les difficultés d'une avance de vive force contre une position essentielle pour la couverture de Lemberg et qui a été considérablement renforcée par les pionniers allemands.Il n'y a pas de nouveau communiqué de Bucarest. Pétrograde confirme que des troupes germano-bulgares attaquent les troupes roumaines dans la région de la forteresse de Tutrakan, la tête de pont du Danube qui couvre Bucarest par le sud-est. D'après le bulletin de Berlin, les assaillants auraient déjà enlevé sept des ouvrages de la forteresse, dont des batteries cuirassées, ouvrages qui constituent une ligne de forts le long d'une côte boisée de cent mètres d'altitude située à l'est-sud-est de la ville. Berlin annonce aussi que les Bulgares auraient repoussé au nord de Dobritch (Silistrie) " de forts effectifs russes et roumains ". Ce paragraphe tendrait à démontrer que l'armée russe d'Odessa transportée dans la Dobrudja a déjà pris l'offensive. Il faut espérer qu'elle réussira à modifier assez rapidement la situation à Tutrakan pour empêcher les Germano-Bulgares de passer le Danube. Le comte de Reventlow muselé La Deutsche Tageszeitung annonce que son collaborateur naval et militaire le comte Reventlow a été muselé pour la durée de la guerre. " Dans les intérêts de la sûreté publique, dit le journal, selon l'acte du 4 juin 1851, défense est faite au comte de Reventlow de publier des déclarations d'aucune nature à moins qu'elles n'aient été au préalable soumises au censeur et portent le sceau de l'autorisation officielle. " Cette décision en revient, ajoute la Tageszeitung, à imposer silence entièrement au comte de Reventlow, puisque dans ces conditions il ne pourra exprimer sa propre opinion mais bien celle du censeur." La Tageszeitung de mardi matin n'avait pas d'article de son fougueux collaborateur. A Copenhague on dit que Reventlow a été " suspendu " pour avoir attaqué le Chancelier. Il ne serait guère surprenant, malgré ce qu'on dit à Copenhague, que l'exécution qui frappe Reventlow ait été occasionnée par l'article fulgurant au sujet de la commission neutre de ravitaillement en Belgique que nous avons publié dans notre numéro d'hier ; cet article impliquait un désaveu de von Batocki, dictateur des vivres en Allemagne, et indirectement du chancelier. Les ruines d'Arras Le bombardement d'Arras continue et la ville n'est plus qu'un amas de décombres. Le beffroi, un des premiers morceaux d'architecture tombés au champ d'honneur, est enseveli sous un monceau de pierres qui représente ce que fut l'hôtel de ville. La cathédrale gît sur le sol. Le palais Saint-Waast, siège de l'archevêché ; le musée, qui renfermait des tableaux de maîtres ; la bibliothèque, une des plus riches de la France, sont complètement anéantis. Les églises paroissiales, la délicieuse tour des Ursulines, les hospices sont éventrés. Les charmantes maisons, bijoux d'art, de la Grand'Place et de la Petite-Place ne sont plus que des souvenirs qui disent la barbarie inutile de l'assaillant. Et pourtant le bombardement se poursuit méthodiquement. Il n'y a pas un point de la cité que l'ennemi ne tienne sous le feu non seulement des canons, mais même des fusils. Néanmoins il reste des habitants qui n'ont pas cessé d'espérer en la victoire finale. Belgique et Roumanie Télégramme du baron de Broqueville, Premier Ministre de Belgique, à M. Djuvara, ministre de Roumanie, au Havre. Bourbourg, le 29 août 1916. Je vous remercie de votre affectueux message. Ceux qui, au plus fort de la lutte, viennent se joindre à nous, donnent un noble exemple de vaillance et de patriotique sagesse. Je savais qu'une nation comme la vôtre ne reculerait devant aucun effort, quand viendrait l'heure de réaliser ses destinées et de lutter contre ceux qui veulent dicter la loi à l'Europe. (S.) DE BROQUEVILLE. Lettre du Baron Beyens à M. Djuvara.Sainte-Adresse, le 29 août 1916. Mon cher Ministre, En qualité de vieil et fidèle ami de la Roumanie, j'ai appris, avec une émotion et une joie profondes, la nouvelle de la déclaration de guerre de votre pays à l'Autriche-Hongrie. Je m'en réjouis, parce que je ne doute pas qu'à cette heure décisive de la lutte européenne, la Roumanie, en se rangeant du côté du droit et de la résistance à l'oppression germanique, ne parvienne à réaliser glorieusement ses aspirations nationales et à réunir à la grande famille roumaine ses fils d'au delà des monts injustement séparés d'elle. Je m'en réjouis aussi, parce que la confraternité d'armes établira sûrement des liens plus étroits entre votre beau pays et le mien. Quel titre de gloire ce sera pour M. Bratiano, d'avoir su prendre, quand il le fallait, cette résolution d'une si haute importance pour l'avenir du peuple roumain ! A trente-neuf ans de distance, il va jouer un rôle aussi éclatant que celui qui échut au grand homme que fut son père. Qu'il remporte le même succès, c'est mon vœu le plus cher ! Je me permets de recourir à vous, mon cher Ministre, pour faire parvenir au Président du Conseil mes espérances et mes chaleureuses félicitations. Je n'admire pas moins votre noble Souverain d'avoir fait taire ses sentiments de famille, pour n'écouter que la voix de son patriotisme. Il a senti battre en lui le valeureux cœur de la nation roumaine et, à l'exemple de son admirable prédécesseur, il ajoutera une page immortelle à l'histoire de la Roumanie. Laissez-moi, enfin, mon cher Ministre et ami, vous dire, à vous qui, depuis le commencement de cette terrible guerre, avez partagé si fidèlement nos pires angoisses et nos plus légitimes espoirs, la joie que j'éprouve à voir aujourd'hui vos vœux et les miens réalisés. C'est avec une ferme confiance dans la victoire commune que je vous prie de croire à mes sentiments de constante amitié. (S.) BEYENS. Le sort des Belges en Belgique occupée Le XXme Siècle dit apprendre de Hollande, d'une source officielle, que les Allemands procèdent dans les Flandres — spécialement à la côte et dans les arrondissements de Bruges et de Gand — à l'arrestation des Belges âgés de 17 à 35 ans, qui sont expédiés en Allemagne. S'agit-il pour les Boches de préparer leur retraite sur de nouvelles lignes? On se l'est demandé il y a quelques jours déjà en apprenant la nomination d'Hindenburg et en lisant la note officielle de l'état-major allemand annonçant la possibilité du retrait des lignes " sur une distance de deux centimètres " — le recul sur la Marne ayant été apprécié de la valeur d'" un " centimètre !... S'agirait-il plutôt d'envoyer en Allemagne des Belges qui, dans les usines, remplaceraient des ouvriers boches, qui eux-mêmes seraient envoyés au front? Dans des milieux bien informés, on s'arrête plutôt à la première hypothèse. Cette hypothèse paraît d'autant plus plausible que nous savons que dans les " Kommandantur " de Belgique des affiches sont préparées depuis plusieurs mois en vue d'une retraite possible, affiches qui indiquent les endroits où, au premier avertissement, devront se trouver réunis les Belges de 17 à 35 ans, " munis de vivres pour deux jours La supériorité des Alliés M. Latapie, de la Liberté, qui est allé visiter les champs de bataille de la Somme, formule ainsi ses observations : Notre armée possède la maîtrise absolue de l'air sur le front de la Somme Elle est renseignée aussi complètement que possible sur les moindres mouvements de l'ennemi. Elle règle à loisir le tir de ses grosses pièces. Nos pertes ont été jusqu'ici minimes, en raison des résultats acquis. Si, sur ce front, nos troupes étaient, un jour, décimées par suite d'une attaque précipitée ou d'une préparation insuffisante ou, comme ils disent,d'un " pilonage incomplet ", ce ne serait pas par défaut de canons et de munitions. Les objectifs proposés aux batteries lourdes ont été atteints en laissant des économies, parfois très élevées, sur les coups prévus. Cela grâce, sans doute, au réglage aisé par ballon et par avion. Les approvisionnements de munitions de toute espèce dépassent de beaucoup tous les besoins. Cela est aussi vrai pour le matériel. Formés par l'expérience, nos officiers sont passés maîtres dans le réglage des mouvements de l'arrière. Les services de l'arrière, à l'armée de la Somme, d'ailleurs favorisés par la nature du terrain et le nombre de routes, sont les mieux réglés qu'on ait organisés dans cette guerre. Je persiste à penser que l'alimentation pourrait être meilleure. Les produits généralement bons et en quantité suffisante sont mal utilisés sur le terrain. Abondance et malpropreté, même dans les formations fixes. La discipline s'est humanisée. Elle n'en est pas moins très forte jusque dans les tranchées. Une seule faiblesse : la répugnance des hommes aux travaux de terre n'a pas été vaincue. Les hommes saluent avec plus d'empressement que dans les garnisons. Certains régiments défilent, maintenant, à la russe, ils crient à leur colonel en passant devant lui : " Bonjour, colonel. —Bonjour mes enfants. ■—- On les aura ! " Les rapports entre les officiers français et leurs soldats, sur le front, sont au point idéal : mutuelle confiance, respect et amitié. Il faut avoir vu cela. Rien de plus beau et de plus réconfortant. Le baron de Broqueville L'Heure, de Paris, sous la signature de son collaborateur A. Jeanne, consacre un long et éloquent article au baron de Broqueville, ministre de la guerre. Il rend d'abord hommage en ces termes au " réorganisateur de l'armée " : On a qualifié de " miracle belge " la réorganisation de l'armée du Roi Albert en terre d'asile. Lorsque éclata la guerre, cette armée était en pleine période de transformation. La crise qu'elle subissait s'est dénouée au milieu du cataclysme. Il faut s'étonner et admirer, au point de vue exclusivement objectif et militaire, que la Belgique ait pu, en pleine guerre, constituer cette armée dont lord Northclifie écrivait, l'autre jour, que c'est " une armée parfaite". M. de Broqueville a mené à bien une autre réforme qui paraissait malaisée, poursuit M. Jeanne : il a constitué un ministère d'union nationale. Sans doute, il ne serait pas difficile de trouver des catholiques, des libéraux et des socialistes décidés à collaborer ensemble pour le salut du pays. Mais ce qui était compliqué, c'était de réaliser cette union sacrée en l'absence du Parlement, sans violer les usages parlementaires.Bien que le siège du gouvernement belge soit officiellement à Sainte-Adresse, M. de Broqueville habite habituellement dans un petit village de la Flandre française, non loin du Roi et du quartier général belge. Avec quelques officiers d'élite, il accomplit un labeur de bénédictin. Cela ne l'empêche point d'avoir le sourire, car il est d'un optimisme invincible. Volontiers, il répète avec Jean-Baptiste Nothomb, l'un des fondateurs de la Belgique contemporaine : " Ce qui nous manque souvent, c'est la foi en nous-mêmes. Selon la belle expression d'un grand orateur, les nations doivent croire à leur éternité. Le dernier degré où puisse descendre un peuple comme un individu, c'est de douter de soi." Ajoutons, ce que beaucoup ignorent, que la baron de Broqueville est le gendre de feu Jules Malou, l'homme d'Etat réputé, qui fut le premier éducateur du chef de cabinet belge dans les voies de la politique. L'opinion espagnole et l'armée belge Un important organe basque espagnol édité à Bilbao, Euzakadi, rappelle que la presse allemande s'est efforcée de faire croire dans les pays neutres que l'armée belge avait été réduite à l'état de fantôme. C'est surtout en Suisse et en Hollande qu'on s'est efforcé de propager cette légende. Euzakadi fait remarquer que jamais l'armée belge n'a été aussi solide que maintenant. Elle remplit avec conscience la tâche^qui lui a été confiée. Les représailles Par un ordre du 22 juin 1916, l'aviation française a bombardé Carlsruhe. L'ordre disait expressément que c'était là une mesure de représailles pour le bombardement, par les Allemands, des villes ouvertes de Bar-le-Duc et de Lunéville, qui a coûté la vie à un grand nombre d'innocentes victimes. A ce propos, l'état-major français constatait que du 3 février au 19 mai 1916, les troupes allemandes avaient bombardé, sans aucune représaille du côté français : Béthune, 6 fois ; Amiens, 6 fois ; Hazebrouck, 3 fois ; Bar-le-Duc, 2 fois ; Epernay, 4 fois ; Fismes, 3 fois ; St-Dié, 13 fois ; Gérardmer, 5 fois ; Lunéville, 9 fois ; Baccarat, 5 fois ; Raon-l'Etape, 5 fois ; etc. La France avait donc suffisamment poussé sa longanimité et sa patience. Or voici le texte d'une sorte de proclamation que l'état-major allemand a fait jeter par ses aviateurs, sur les rues et places de Nancy, pour se plaindre du bombardement de Carlsruhe : Berlin, 26 juillet 1916. Français ! Vos aviateurs, au moyen de lancement de bombes, ont tué un grand nombre de civils, hommes, femmes et enfants, dans ces dernières semaines, bien en arrière du front, en Allemagne. Rien qu'à Karlsruhe, le 22 juin 1916, on a compté 48 morts parmi lesquels 30 enfants innocents. Mullheim fut bombardée le 22 juin, Fribourg le 16 juillet, Kandern, Holzen et Mappach le 17 juillet, Heitersheim, près Fribourg, et Mullheim le 22 juillet. Dans toutes ces attaques, on a eu à déplorer des victimes, tant en morts qu'en blessés. Tous ces endroits n'ont pas la moindre importance au point de vue militaire, comme chacun, même n'ayant aucune notion militaire, doit pouvoir s'en rendre compte en jetant un coup d'œil sur une carte. Le commandement militaire allemand a d'abord hésité à croire que le gouvernement français et le généralissime étaient capables de se rendre coupables d'un tel acte de barbarie, qui n'a rien de commun avec la conduite de la guerre. Il avait pensé que vos aviateurs avaient pu se tromper dans l'exécution de leur mission. Français, vos aviateurs ne se sont pas trompés ! Un hasard nous a permis de connaître la source de ces crimes ! Nous savons aujourd'hui sans qu'il puisse y avoir le moindre doute à cet égard qu'ils ont été commis sur l'ordre exprès de votre gouvernement. C'est votre président Poincaré lui-même qui a suggéré cet ordre et il n'a pas honte d'avoir prété l'oreille à la basse instigation des Anglais. Tout aussi bien que vous et nous, les Anglais savent que le peuple français est las des sacrifices de sang que lui coûte cette guerre. C'est pourquoi il fallait chercher un moyen pour attirer de nouveau la colère et la haine contre l'Allemagne. Y avait-il pour cela une meilleure manière que de faire bombarder vos villes paisibles par des escadres d'aviateurs allemands ? Eh bien, pour arriver à ce but, les Anglais ont conçu le plan diabolique de faire bombarder Karlsruhe et d'autres endroits paisibles loin du territoire des opérations militaires. Le président Poincaré, aujourd'hui esclave de l'Angleterre, et qui tombera aussitôt que vos drapeaux auront été roulés, se fit l'instrument sans conscience de cette action. Voilà le plan tel qu'il fut conçu et n'oubliez pas que c'est un plan anglais ! L'Allemagne fait la guerre aux armées françaises, elle ne la fait pas à la population civile, aux femmes et aux enfants. Elle espère que ces explications suffiront pour empêcher de la part des escadres françaises de nouvelles attaques barbares de ce genre. En cas de récidive, l'Allemagne se verrait obligée de prendre des mesures semblables afin de se défendre. Mais vous saurez alors, Français, que cet esclave de l'Angleterre. Monsieur Poincaré, se rend responsable du sang répandu par des victimes innocentes, et que c'est la barbarie anglaise qui nous aura obligés à apporter la destruction et le deuil dans vos villes, loin en arrière du front. Il faut que l'auteur de ce factum ait de l'intelligence de la population de Nancy une piètre idée pour se figurer qu'elle se sera laissé gagner par des bourdes de pareille envergure. Elle sait mieux que personne que ce sont les Allemands qui ont commencé. Mais ce manifeste est intéressant à un autre titre. Il indique combien les raids aériens inquiètent les Allemands. C'est une raison suffisante pour poursuivre cette politique de représailles qui seule peut avoir raison des assassins de zeppelin. — On annonce de Versailles la mort du colonel du Paty de Clam, bien connu à la suite de l'affaire Dreyfus.

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