La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1161 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 02 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 05 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nc5s757k58/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE KoNE PENNY Cinq CENTIME! îinf. VIJF CEHT JJ5Î; DIX CEKTIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 slpi. ; 3 mois, 12 sh. |24ME A.NNEE VENDREDI 2 MARS 1917 No 61 GRANDE GUERRE | Nouvelles captures sur l'Ancre LA RETRAITE ALLEMANDE CONTINUE m. WILSON TEMPORISE I[Depuis mercredi les troupes britanm-L ont encore accentué leur avance sur Fi^ne de l'Ancre. Gommecourt est y aux mains des Anglais, qui ont Upé ce saillant avancé de la ligne al-inande sans perdre un seul homme. L chute est le résultat inévitable de abandon forcé du territoire situé près la rivière, car l'avance britannique Bdait impossible une occupation plus rue des lignes dont le maintien deve-aitde plus en plus difficile par suite de afaiblissement des lignes de communi-ition. Les provisions, munitions, mielleuses ont été emportées .au cours de |nuit par le bois de Briez, vers l'arriè-t à Bucquoy,pendant que les tranchées aient occupées par quelques hommes wr simuler une résistance. Du château de Gommecourt il ne res-erien, si ce n'est les fondations, •„.] 'énormes souterrains avaient été con-mits pour y .loger des demi-ba taillis, Avec l'occupation de Puisieux, près des combats locaux assez vifs, infanterie ennemie est à présent ba-jée de toute la région entre Puisieux (Gommecourt à l'exception du bois de ossignol, dont l'évacuation n'est plus pi'une question de jours. Ailleurs sur le front entre Le Transmet Gommecourt l'avance britannique icontinué jusqu'à un endroit situé à («près aux confins de Bapaume. Le illage de Thilloy fut occupé au cours de Il nuit de mardi à mercredi avec la mène facilité que les villages voisins de Le Barque et de Ligny et par cette occupa-lion l'infanterie britannique se trouve plus près de l'angle formé par les deux putes qui se croisent à Bapaume. | L'ennemi continue sa destruction systématique, n'hésitant pas à infliger des dégâts que même les canons lourds britanniques n'avaient pu ou n'avaient voulu occasionner. Les clochers d'Achiet-le Petit et de Bucquoy, qui se trouvent immédiatement à l'arrière des lignes de Bapaume ont été détruits, de même que e célèbre clocher de Bapaume. Entre temps le terrain s'est légère-nent desséché et durci, sans avoir néanmoins la dureté nécessaire pour permettre une avance plus rapide. Cependant il n'y a encore aucune raison de roire que l'ennemi compte exécuter un rand mouvement en arrière dans la diction de Cambrai ou de St-Quentin, ans livrer des combats plus durs que ïux qui ont été livrés jusqu'ici. Sa redite jusqu'ici est très encourageante, !ais il. ne faudrait pas en tirer des con-usions trop optimistes et s'imaginer J il se dirige avec armes et bagages ;rs le Rhin. Il reste à voir jusqu'où l'ennemi ira. est possible et même probable qu'il •ttra en retraite sur une distance con-dérable, répartie par des mouvements aduels sur plusieurs semaines. La per-de leurs tranchées ne doit pas con-ituer un mal aussi grand qu'on pour-le croire; car,* malgré que le pu-lc ne s'en rende pas compte, la guerre 1 tranchées sur le front ouest touche sa fin et l'on s'approche de la guerre manœuvres qui doit certainement arquer la dernière phase de cet énor-s conflit. Les méthodes et la tactique d'aujour-tai ne sont plus ce qu'elles étaient y a un an encore. La tranchée ne ropte plus autant et cette tendance établira de plus en plus à mesure que hostilités se déplaceront de terrain. Me modification impbsera de nouvelles pences en hommes et spécialement en 3acité tactique. peut admettre avec une certitude ative que les mouvements actuels des emands sur l'Ancre et la Somme im-quent l'intention de la part de l'enne-de raccourcir sa ligne. Si, comme peut s'y attendre, ce raccourcissent s'opère sur un nombre de kilomè-s> le nombre de réserves s'en trou-a augmenté pour des entreprises spé-tes. ' Mais cette retraite sur une échelle relativement grande pourrait en même temps, et pour certaines zones, déranger les plans alliés pour la campagne du printemps. Si des préparations ont été faites pour rencontrer l'ennemi sur une certaine ligne et que, quand le moment vient de porter le coup décisif, l'ennemi se trouve à plusieurs kilomètres plus loin un retard est inévitable. D'autre part la retraite semble suggérer que l'ennemi compte organiser dans l'ouest une guerre défensive, car s'il avait l'intention de porter un coup à un endroit de ce front, il n'y a aucunè indication visible. La situation restera obscure pendant une ou deux semaines encore et la décision dépendra du maréchal Hindenburg, qui malgré les remontrances de von Falkenhayn, persiste à chercher une solution du côté de la Russie. Le torpillage du Laconia semble avoir eu son effet sur l'opinion publique américaine et il y a une tendance générale que l'assassinat en mer de deux citoyens américains est bien 1'" acte ouvert " que le président Wilson attendait pour agir énergiquement contre l'Allemagne. Mais il ne faut, cependant, pas s'attendre à des événements sensationnels, le président Wilson comptant certes agir avec sa prudence accoutumée et ne pouvant après ses efforts pacifiques jeter l'Amérique sans refléchir dans une guerre coûteuse. On reconnaît cependant qu'à moins que l'Allemagne ne change de tactique, la neutralité armée ne peut durer indéfiniment. Car une fois que les navires américains armés se trouveront en mer, des incidents peuvent se produire qui forceront la guerre, même si la continuation des atrocités allemandes n'émeut pas l'opinion publique. o—o L'armée hollandaise La Haye, 28 février. — On annonce officiellement que les congés pour la classe de 1911 ont été suspendus pour ce qui concerne l'infanterie. — Reut,>,r. o—o Eloge allemand de l'armée belge Dans un article de la revue catholique allemande VAlgemeine Rundschau, reproduit pai le Tyd (30 janvier 1917), le Dr. Eug. Jaeger, député du Centre du Reichstag, a fait l'éloge suivant de l'armée belge •. Si la Belgique nous avait laissés passer, nous n'auri ns pas été obligés d'écraser son armée et de conqué ir le pays. Nous aurions, dans ce cas, pu mett e en ligne sur la Marne au moins cinq corps d'armée de plus, nous aurions vaincu et nous aurions occupé Paris. La résistance de la Belgique a sauvé la France ; elle a donné à l'Angleterre le temps d'organiser des forces nombreuses ; elle nous a contraints à une guerre de position. o—o Les années de pain cher du siècle Les informations qui suivent sont tirées du Livre du Centenaire et elles fourniront des points de comparaison toujours intôres sants : Il y a cent ans, en 1816 et 1817, 'poui parer à la disette, différents arrêtés avaienl été pris : Le 8 novembre 1816, le gouvernement interdit la fabrication et la vente dû pair blanc, sauf pour les malades. Le 28 décembre 1816, il ouvre une bou langerie d'Etat qui devait faire du pain de munition au prix de 69 centimes le kilo, e1 destiné à la classe ouvrière seulement. Enfin, le 9 mai 1817, il taxe le pain au prix maximum de 84 centimes le kilo. Depuis un demi-siècle, le prix du pain n'a guère dépassé 40 centimes le -kilo (saui en 1870, 44 centimes ; en 1873, 48 centimes ; de 1879 à 1881, 45 centimes), tandis qu'antérieurement, avant l'établissement des chemins de fer, on l'avait vu parfois à 51, 55 et 58 centimes le kilo. Nous sommes rentrés dans la série noire, puis pie voilà maintenant, dais le 32e mois de guerre, le pain à 58 centimes. " Vous avez assez tué ! " M. Camille Huysmans, conseiller communal de Bruxelles, membre de la Chambre dés représentants et secrétaire du Bureau socialiste international, a pronon-1 cé le 18 fév ier, devant la Fédération des 1 travailleurs belges de Hollande, un nouveau discours pacifiste. D'apès H et Volk, organe officiel du parti socialiste^ hollandais (19 février), M. Huysmans aurait dit : Le moment historique de reprendre tous la lutte pour la paix est arrivé. Une victoire sur les champs de bataille est impossible. Il est temps de crier aux gouvernants : 1 " Vous avez assez tué ! " [ Cette déclaration inspire à un socia-L liste, qui les envc ie à la Belgique de Leyde j (24 février), les réflexions suivantes , Il est temps de crier aux gouvernants : " Vous avez assez tué ! " dit le député de Bruxelles. Il s'adresse donc en même temps et; sur le même ton au gouvernement belge ' et au président de son Internationale, M Emile Vandervelde. Il ne fait aucune dif-1 férence entre les gouvernants qui défendent leur pays, le droit ignominieusement violé, 1 et ceux qui ont commis tous les crimes, ; nous reportant aux temps les plus abhorrés de l'Histoire. Si c'est là l'esprit de justice de l'Internationale.... Il y a bien des socialistes qui n'en a ont cure. Au fond, n'est-ce pas, à vraiment parler, l'excuse de toute la barbarie allemande ? r Tous les gouvernants tuent... L'Allemagne n'a donc fait ni plus ni moins que les 2 autres ! s C'est ainsi que raisonnaient Scheidemann 2 et Ebert lorsqu'ils rendirent visite au Bu-r reâu de La Haye. s Mais un,Belge, fils du pays violé et marty-risé, n'a pas le droit de tenir ce langage. Sinon, il crache à la figure de sa mère. c 0—0 t La situation en Roumanie e Grand quartier général roumain, 21 i février (retardée). — Un officier rou-s main isolé en Valachie a réussi à traverser les lignes allemandes et a appoc-s té des informations intéressantes. Tou-t te la population civile 'entre 18 et 42 ans, dit-il, est forcée de travailler pour a l'ennemi. Les Allemands réquisjucn-s nent tout, laissgnt à peine à la population de quoi manger. La population juive est très germanophile et est employée par l'ennemi comme agents dans ses relations avec la population civile. Seuls des trains militaires circulent entre les e Empires centraux et le pays occupé. — a Times. r n n L'abbé Lemire chevalier de la Légion d'honneur e L'abbé Lemire, le Vaillant député et maire d'Hazebrouck, vient d'être nommé r chevalier de la Légion d'honneur, avec ce motif : e M. l'abbé Lemire (Jules), maire de la ville d'Hazebrouck (Nord) : " Nommé maire de ' la ville d'Hazebrouck à la veille des hostili- 1 tés, avec un conseil municipal tout nouvelle-s ment élu, a assuré d'une façon remarquable r et avec un dévouement de tous les instants e le fonctionnement des services municipaux S et particulièrement ceux inhérents à l'état de e guerre (Comité central d'assistance, Vestiaire de guerre, Caisse de Chômage, 'Dispensaire pour malades et blessés).Toujours à son poste, par ses actes, ses appels à la population, a a maintenu la confiance et le sang-froid autour de lui aux moments les plus critiques de l'invasion et empêché l'exode des habitants. A pris toutes les mesures d'assistance utiles 2 à l'égard des milliers de réfugiés venant des s régions envahies du Nord et de la Belgique, t dont il a ainsi assuré les besoins matériels immédiats." o—o £ Discours de M. Taft en faveur de la guerre t L'ancien président Taft, qui hier en-n core dirigeait les travaux de la Ligue pou ~ la paix, a prononcé un discours d'où il e convient d'extraire ces paroles : t Nous ne sommes pas encore arrivés à une période de l'histoire du monde où la force a peut être condamnée. Il existe au loin une puissance corrompue contre laquelle nous a devons lutter ; rien ne pourra empêcher f la justice d'employer contre elle la force. Si, à la veille de voir éclater la guerre, nous savons que nous avons le droit de notre côté, nous aurions tort de nous croire obligés t d'appliquer les vieux principes de Washington et de Jefferson,déconseillant les alliances. , Ces principes étaient bons autrefois. Les 3 conditions actuelles sont totalement différentes de ce qu'elles étaient alors. Nouveaux mensonges allemands Le traitement des prisonniers dans l'Est Africain Le ministère des Colonies de Belgique communique la note ci-après ; Depuis quelque temps la presse allemande et la presse germanophile de Suisse se répandent en accusations violentes contre les Belges au sujet des soi-disant mauvais traitements infligés aux civils .allemands dans l'Est Africain. On y fait surtout état du régime ré-préhensible qu'auraient subi les familles des missionnaires protestants Johanssen et Kraft, alias Krause, pendant leur voyage de retour en Europe. La Norddeutsche Allgemeine Zeitung du 15 décembre 1916 et les Neue Zur-cher Nachrichten de Zurich en date du ier février 1917 se complaisent particulièrement dans ces accusations. Elles auraient tort d'insister. On en jugera par la lettre ci-jointe envoyée spontanément à M. le ministre des Colonies par les missionnaires Johanssen et Kraft, visés dans les articles en question. (Traduction). — Dépôt des internés civils . austro-allemand de Saintes. Saintes, le 31 janvier 1917. Excellence, Les soussignés ont à remercier Votre Excellence pour la bonté que vous leur avez témoignée. A notre arrivée à La Pâllice deux sieurs nous ont dit avoir été envoyés par Votre Excellence pour s'informer du traitement qui nous avait été fait' durant notre voyage à travers le Congo et se rendre compte de l'état de santé de nos familles.L'amabilité avec laquelle ces deux messieurs nous ont traités nous incite, étant donné que nous sommes internés par le gouvernement belge, à vous demander respectueusement de faire part au gouvernement allemand de notre désir d'être échangés le plus tôt possible contre des Belges internés en Allemagne. Pour ce qui concerne la nouvelle publiée dans le journal Norddeutsche Allgemeine Zeitung du 12 décembre 1916 au sujet de notre voyage, nouvelle qui nous a été lue par M. l'avocat, nous sommes tout disposés, lors de notre retour en Allemagne, de publier dans le même journal un article démentant entièrement cette nouvelle. Avec l'expression de notre parfaite considération, nous sommes, de Votre Excellence, les très dévoués. (Signé) E.-W. JOHANSSEN, Chef de ia Mission évangélique de Ruanda. AUG. KRAFT, Directeur de la Mission évangélique de • f'Urundi. ' Déjà auparavant, à leur arrivée à Borna, les deux signataires de cette lettre avaient remis au gouverneur général la déclaration suivante (traduction) : Par 1a présente les soussignés certifient aux haiiïes autorités belges à Borna que, durant leur voyage de cinq mois de Kirinda dans le Ruanda, jusqu'à Borna, ils ont été traités par les hauts fonctionnaires en toute justice, et parfois avec prévenance, notamment au point de vue médical. Nous avons séjourné à Borna du 19 au 28 décembre.(Signé) JOHANSSEN, Supérieur de la Mission évangélique au Ruanda. KRAFT, Supérieur de la Mission évangélique dans le Haut-Urundi. Quant aux autres missionnaires auxquels le journal suisse fait allusion, le ministère des Colonies de Belgique a connaissance qu'en effet, un certain nombre de missionnaires, dix en tout, ont été recueillis par le général Tombeur. Mais celui-ci a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer leur retour en Europe dans les conditions les plus favorables. Jamais les familles n'ont été séparées, et aucun de ces prisonniers, que nous sachions, n'est mort en route. Il est à remarquer que le rapatriement de ces familles s'imposait pour des raisons d'humanité, en raison du séjour prolongé que ces gens avaient fait en Afrique, les communications étant interrompues entre l'Est Africain et l'Europe depuis le mois d'août 1914. Si les journaux allemands veulent discuter, en outre, la question des mauvais traitements prétendument infligés aus prisonniers en général de l'Est Africair allemand, on les suivra volontiers sui ce terrain. On peut déjà verser au dossier cette petite pièce trouvée sur un prisonnier allemand et qui établit certaines respon- • sabilités : Nous sommes redevables des difficultés que l'on suscite là (au camp de prisonniers) à ceux qui ont si mal traité les Anglais et les Italiens, entre autres Torendorf Maintenant, ces gens dont on ne peut plus atteindre la peau, se trouvent naturellement en éûreté derrière le front allemand, et nous pouvons subir les conséquences de leur manière d'agir. Quelle utilité y avait-il à traiter si mal les prisonniers? Les Allemands ont-ils construit un tunnel sous le Rhin? On mande de Bâle au Journal de Genève : On nous fait espérer la réouverture du Rhin à la navigation, c'est-à-dire la reprise du transit par eau pour le printemps, dès que le débit du fleuve, actuellement à l'étia-ge et gelé en aval de Mannheim, aura suffisamment augmenté. Les pourparlers ont été longs. Après avoir obtenu l'assentiment des autorités civiles, il a fallu celui des autorités' militaires, qui l'ont fait attendre. A l'heure actuelle, paraît-il, tout est réglé et l'on se prépare pour ne pas perdre un jour. On peut se demander pourquoi, après deux ans et demi d'interruption, l'Allemagne se montre aujourd'hui disposée à accorder cettè autorisation. Qu'y a-t-il donc de changé ? Est-ce la situation militaire du front d'Alsace ? Est-ce la pénurie croissante du matériel roulant ? On pourrait faire une troisième hypothèse, que je vous donne pour ce qu'elle vaut : On se rappelle que durant des mois on a entendu, près du Rhin, dans la direction d'Istein, des détonations fréquentes. Les aimables reporters qui, d'Alsace ou du Grand-Duché, nous envoient les explications qu'ils désirent que nous croyions, les attribuaient à des travaux d'aminagement dans le chenal du fleuve, ce qui nous a toujours laissé fort' sceptique. Or, il y a quelque temps, le bruit s'est répandu que ces coups de mine étaient destinés à relier par des communications souterraines la forteresse d'Istein avec les dépôts de munitions de M lheim d'une part, et d'autre part avec Mulhouse, au moyen d'un tunnel sous le Rhin. Ces travaux, à l'heure actuelle, seraient achevés et la liaison assurée. Si ces nouvelles étaient conformes à la réalité, on comprendrait que l'état-major allemand, ayant assuré la communication entre les deux rives du Rhin sans qu'il soit nécessaire de ponter le fleuve, et n'ayant plus à craindre les yeux indiscrets pour les travaux en cours, ait pu se résoudre à accorder au gouvernement bâlois l'objet de sa demande. t Du reste, promis, c'est promis ; ce n'est pas donné. Il y a sans doute dans la réponse une réserve, expresse comme dans la convention du charbon, ou mentale. Sans vou-• loir jeter un seau d'eau froide sur la satisfaction générale, j'attendrai, pour y croire, d'avoir vu à quai des remorqueurs et de chalands. 0—0 Propagande allemande A Zurich, vient d'être lancé, sous le titre , de l'Exportation suisse, Schweizerische Ex-portzeitung-Swiss Export, un journal qui se propose de donner, dans la partie destinée à l'intérieur, de courtes descriptions des industries d'exportation, des informations concernant le commerce, l'industrie et l'agriculture des pays et marchés étrangers, des renseignements sur les usages commerciaux, transports, douane, paiements et crédit, les banques, la protection légale, etc., et dans la partie destinée à l'étranger, des (sic) petits articles sur les entreprises industrielles suisses, biographies, informations ayant trait aux nouveautés " pour le marché d'exportation, des communications concernant les Suisses à l'étranger, une rubrique spéciale pour les demandes des exportateurs suisses cherchant des représentants à l'étranger. La couverture est ornée d'une grande croix blanche sur fond rouge, reproduction .du drapeau suisse. Le rédacteur est M. le Dr. Meile ; l'éditeur et l'administrateur, M. J Wagner-Egloff. Or, M. J. Wagner-Eglofï est, nous ecrit-on de Zurich, un Allemand, le frère de Wagner, éditeur du germanophile IntelligentzUat, et de Wagner, le héros de l'aventure du cinématographe de Berne, actuellement en prison préventive sous l'inculpation d espionnage pour le compte de l'Allemagne et qui aurait trahi le Suisse Steiger, fusillé à Strasbourg à la suite d'une dénonciation. C est sur une base " exclusivement suisse " que Exportation suisse promet de travailler. Les intérêts de l'exportation suisse sont en bonnes mains !

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods