La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1311 0
04 January 1916
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 04 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/804xg9g42s/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

"LA METROPOLE," the influentkl Belgian newspaper now enjoyïng the hospitality of f&\lt §fcnJÎBar&, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23MB ANNEE U AiN V XJf£ MARDI 4 JANVIER 1916. N°- 4. LA GRANDE GUERRE. ■nodveau torpillage en méditer ■ ra NEE.—une dizaine de vic times.--156 survivants du 'persia. [ —unconsul americain est parm: LES victimes —dures critiques I DES journaux americains.—in solente note de l'autriche.— ' L'OFFENSIVE russe en galicie-i nouvelles arrestations a sa-l0nipoe.—organisation de l'esPIONNAGE allemand. — manifesTIONS contre la guerre A ■ la liste totale des victimes du " Persia,' Borjiillé en Méditerranée, n'est pas même en Bcore connue qu'un nouveau navire, le " Glen Eric" vient de sombrer victime des sous-Karins allemands dans la même mer. L« ■"Glcngyle" n'a heureusement fait qu'un* ■dizaine de victimes, toutes membres de î'éçpui ■pàî?. dont trois des officiers. Le navire, qd ■partait une-cargaison de beurre et d'œufs, e ■quelques passagers, avait quitté Vladivostoel-B'e 10 novembre, en route pour Londres. C'étar & deuxième voyage du steamer. ■ Quant au " Persia," il resuite des nouveaux Bétels que la liste funèbre ne serait pas s Bforie que nous ne l'avons fait craindre hier Hp-i croit que le nombre de victimes ne dépas-E,-a pas 200. Les passagers et des membres ■de l'équipage formaient »n total d'environ 38t ^personnes, et 158 auraient été sauvées, donl ■59 passagers, parmi lesquels 17 femmes. ■ On a des raisons de croire que le sous-marir Hqm a coulé le " Persia " était autrichien, mais Euivant certaines déclarations aucun sous-■marin n'a été vu; cela compliquerait ainsi la ■tâche des Etats-Unis, que ne sauront à qui ■^adresser, à moins d'envoyer une protestation ■aux puissances centrales, sans préciser. ■ Aucun avertissement ne fut donné et le Biavire cbula en quelques minutes. Parmi les ^ftctimes-se trouve Lord Montagu de Beaulieu Hiccompagné de son secrétaire; il est en outre Rcitain qu'un consul américain, M. McNeely, Epéri dans la catastrophe. Plusieurs navires Burent aperçus dans les environs, mais ceux-■là,-croyant que les canots de sauvetage étaient lu appât des sous-marins, s'éloignèrent aùssi-■ot. Six canots furent lancés, mais comme ■on n'en a repêché que quatre, on a fait des Becherches sur le lieu de l'accident. ■ Les fonctionnaires de Washington, après ^■voir reçu la, nouvelle de la disparition de M. ■McNedy, reçurent une' note du baron Zwie-■duiek que l'Autriche serait prête à accorder But prompt arrangement satisfaisant " s'il était ■jrouvé que lé sous-marin qui coula le ' Per-Hsù était autrichien." ■Tous les journaux d'Amérique sont convain-Hoiis que cette fois la coupe est pleine, et le pré- ■ s dent Wilson est sévèrement mis sur le gril Hjipnr son manque de poigne. ■ Sur'e front occidental, un tir efficace des ^fcuons de tranchées français sur les ouvrages au Four de Paris, en Argonne, obligea ■ennemi d'évacuer ses abris, et pendant cette ■Me i'.s furent pris sous le feu des " 75." Une ■ttaque allemande aux grenades fut repoussée ■en Champagne. I Quant à la situation en Russie, le communiqué de Pétrograde est toujours réservé au s-u-^Bet de la bataille qui s'est développée en Gali-■w à la suite de l'offensive de nos Alliés. Au ■touimuniqué de samedi qui annonçait le pas-du Styr et la déroute ennemie au delà du ■Diiiéster, le bulletin d'hier ajoute que l'ennemi ■ll1 repoussé avec do fortes peTtes dans la de Chartorysk et sur la Strypa_et que ■'iisieurs hauteurs ainsi que de nombreux pri-■wniers étaient tombés entre leurs ■ mains, ■'près une violente bataille près de Czefriowitz. ■J-ue autre bataille semble -s-e développer dans ■ ' Action septentrionale du front, où l'offen-■swesemhle avoir été prise par l'ennemi, mais BP J M Peut guère progresser. Ni le bulletin ■^Berlin, ni celui de Vienne ne font mention ■'! mouvement. B ,'ca!1* aux Balkans, l'arrestation des con-BJi>ranemis ^ Salonique a été suivie de l'àr-«talion du consul de Norvège, portant un ■m ni allemand, et nue l'on soupçonne d'es-I; ,î.na^e> su,'ïant des documents compromet-on; a découverts chez lui. Les auto- ■ ^ mihtaires sont sur la trace de toute l'or-H10n l'espionnage allemand. D'autres ■" 1;,wuses arrestations de sujets ennemis et Bf,/U]® Mlènes ont été opérées parce que KLSTcts stai'BDt en relations avec le con-BBW allemand. M Pour marquer le caractère absolu Bosni - C'"e de neutralité, a protesté auprès B<„ ^a,no?s a'liées au sujet de l'arrestation K _ r-uts étrangers et des sujets grecs; elle Barie Se^Wi.\elni)s PT°testë auprès d-e la Bul-B s„l oV '^'emagne au sujet du raid effee-B r Salonique. Barra?]°T€?^rnen'''frreo a demandé au général H>m m e -1 remGf re les immeubles consu-K, <■ neniIS- Mais cette demande a été re-Braneai^i111 t nioment," le gouvernement ■enk ? occuPé à compulser les docu- lAsn&s? ■m«ur,L?ua!anî.f'i"eT " oon®raie à présent les Berlin 1„®ou;leven}ents qui se sont produits H(- janvier a 14 'i1U1t, 4U décembre et du ■ "Untr-r ? ^rfedrichstrasse et dans H" Wwtinw onntJm?en' ' La *0ll'e- 1lli tenait B1 rtalite nar ^ la;.s;uerre. fu't dispersée avec ■«"ses victime 1)0 ^ montée et de nom- l'«c^ereiittombées' |u reconstr^ct7on des~eglise3 belges. Bouvain fr°fess'e"r à l'Université de B'its-IJnif \r vqUei-a S0MS Peu Pour ]es B°ncours r)01, * an Efecke ira y chercher des B-'^es bel^p- i œuTre l0 reconstruction des H^fonstoe\ip' J'1' s e;st constituée sous le haut ■^art «t HeUeputte. millist'res Carton de K'lot 6-000,000 pese-^K1 jU'tassé " Ali ] ' e'-est échu à l'équipage lïtd«îerror1Pr,°5!e Xnr " ancré dans le BKtn d« 7io U" peu Plus de 8000 fr. es 719 marins du bord. WALLONS ET FLAMANDS. Epinglons ces quelques lignes d>e M. G. Harry dans le " Petit Journal," et qui sont caractéristiques de la situation dans l'armée belge :— L'occasion m'a été donnée de signaler ici il y a quelques semaines, d'heureux symptômes de l'étroit rapprochement de nos deux races devant le seul de leur-s 'ennemis l'Allemand. C'était à propos de la publication du manuel franco-flamand composé par M. Hellebuyck, inspecteur contonal de l'enseignement primaire, actuellement directeur de l'Ecole -belge, à Palaiseau (Seine-et-Oise). Ce petit ouvrage, ce solide trait d'union -entre les deux groupes de la famille belge, était en principe destiné particulièrement aux enfants d-e nos écoles primaires et à ceux surtout de ces enfants que la guerre a chassés des bords de l'Yser aux rives de la Seine. Mais voici qu'il -commence à être demandé de toutes parts par des réfugiés adultes (flamands), désireux d'apprendre la langue de la généreuse et hospitalière terre de France, et aussi par de nombreux soldats, wallons et flamands, luttant pour le même idéal sous le même drapeau, et qui veulent être mis en mesure de s'entretenir mutuellement, de se mieux connaître, de se mieux aimer. J'ai sous les yeux d-es lettres émouvantes de braves poilus wallons réclamant avec insistance, dans ce but de fraternisation, les deux parties de ce petit, ouvrage (exercices gram-. maticaux et manuel de conversation), et voici un pathétique passage de la missive d'un soldat flamand: "Car ici, on se trouve dans les tranchées, ou bien avec. d-es Flamands, ou bien avec des Wallons, et alors, c'est triste de rester là toute une nuit sans savoir dh'e un mot (want .hier ©taat men in ' tranché-e ' de eene maal met Vlamingen maar de a-ndere maa-1 met Walen en dan is het triestig dattr eene heele nacht te staan zonder iets te zeg-gen)."Ne serait-il pas possible d'encourager cet élan de fraternisation en faisant distribuer gratuitement l'ouvrage au front, dans les tranchées et dans toutes les unités militaires où les deux races se coudoient sans ax-river à se comprendre comme il le faudrait? Quelle heureuse contribution ce serait là à l'œuvre d'harmonieuse fusion raciale que les intrigues de nos ennemis boches cherchaient à contrarier avant la guerre et qu'ils tentent d'enrayer, depuis lors, dans l'espoir de mieux dominer notre peuple par la division : " Divide et im-pera ! " LA COUPE DE L'YSER. Nous recevons les résultats de la troisième éliminatoire du tournoi d'escrime qui se tire sur les bords de l'Yser et qui constituera un souvenir historique de l'escrime belge durant la grande guerre. Rappelons que la coupe de l'Yser est organisée par deux braves: le lieu-t-enant-colonel Duvivier, qui s'est couvert de gloire à Hauthem-Ste-Marguérite; il était major au 22e de ligne et c'est grâce à la conduite héroïque de son bataillon à la défense des avant-postes que l'armée a pu battre en retraite presque sans pertes; le sous-lieutenant Robert Feyeriek, blessé deux fois, chevalier de l'ordre de Léopold pour acte de bravoure. Voici les résultats de la troisième éliminatoire tirée 1-e 17 décembre :— Epée: Auditeur militaire P. Anspach, major du Bosch, capitaine Hennet, maréchal des logis H. Anspach. Sabre: Major du Boseh, capitaine Hennet, maréchal des logis H. Anspach. La finale sera tirée prochainement; -voici les tireurs classés pour la finale:—. . Epée_: Ire éliminatoire du 29-octobre: commandant Grade, lieutenant Petens, sous-lieutenant Feyeriek, Henrion; 2e éliminatoire du 1er novembre: commandant Lebert, lieutenant Timperman, sous-lieutenants Amiable et De-taille; 3e éliminatoire du 17 décembre: auditeur militaire P. Anspach, major du Bosch, capitaine Hennet-, maréchal des logis il. Anspaeh, Sabre : Ire éliminatoire dû 29 octobre : commandant Grade, sous-lieutenant Feyeriek, lieutenant P-etenis ; 2e éliminatoire du 1er novembre: commandant Lebert, sous-lieutenants Asscherickx et De Groote; 3e éliminatoire du 17 décembre: major du Bosch, capitaine Hennet, maréchal des logis H. Anspach. COMMENT SE RENSEIGNENT-ILS ? L' " Œuvre " raconte le fait -suivant:— Une dame, appartenant à l'aristocratie belge, et qui. depuis le début de l'occupation allemande, n'avait pas quitté Bruxelles, recevait dernièrement de mauyaises nouvelles de sa mère, .en traitement dans une maison de santé, à Paris. Elle ®e rendit à la " Komma-ndantur " et, exposant ses raisons, demanda l'autorisation de quitter la Belgique et de gagner la Hollande d'où elle pourrait passer en France. L'officier boche qui la reçut se montra très aimable -et même obséquieux, snivant la nouvelle manière des Allemands (ayant conquis, ils cherchent maintenant à coloniser)... mais un peu sceptique. — Ilj a beaucoup trop de Bruxelloises dont les mères se trouvent malades à Paris, fit-il remarquer... Enfin, madame, revenez dans quelques jours; nous prendrons des renseignements.Quatre jours plus tard, la dame était convoquée à la " Kommandantur " et reçue par le même personnage. — Vous nous avez dit la vérité, dit l'officier boche... Madame votre mère est bien en traitement dans la maison de santé du docteur H... Il y a même eu, " avant-hier." une consultation entre les docteurs M..., S... et D..., qui ont jugé son état extrêmement grave ©tune opération urgente... Voici votre passeport, madame. En arrivant à Paris la Bruxelloise put constater l'exactitude des renseignements boches. Quant à leur prompitude. je vous laisse le soin, suivant la couleur de votre esprit, de conclure à la télépathie, à la somnambule ex-I t-ra-lucide, ou à la télégraphie sans fil. L'ARMEE BELGE. SES OPERATIONS EN 1914. IL* Voici la suite de l'étude du lieutenant-colonel du génie suisse, H. Lecomte:— La chut-e de Xamur est un événement militaire autrement caractéristique que celle de Liège. Ici la surprise ne joue aucun rôle. Il y a supériorité bien nette de l'attaque sut la défense, et celle supériorité provient manifestement de l'artillerie lourde dont dispose l'assaillant. Le problème de l'attaque des places fortes modernes est résolu par le a05 autrichien et le 420 allemand. Viola l'enseignement général qui ressort du siège de î- amur et que les bombardements de Haubeuge et d'Anvers ne feront que confirmer. Nous pouvons nous féliciter en n'avoir pas dépensé notre argent pour construire à nos frontières des forteresses que l'envahisseur aurait pu détruire en cinq jours. C« n'est pas à dire que ces forteresses aient été complètement inutiles. L'armée 'belge, concentrée sur la Gette, ne fut sérieusement menace que le 1S août, soit le quinzième jour de la campagne. Sur ces quinze jours de gagnés, dix peut-être sont dus à la résistance de Liège, et ces dix jours ont peut-être sauvé la France. Mais ils n'ont pas sauvé la Belgique, et c'était pour défendre la Belgique que les forteresses avaient été bâties. Après Liège et Namùr, places frontières, Anvers, réduit central, succombe également dès qu'il est attaqué sérieusement. Il y a cependant lieu de remarquer que, alors que l'armée belge s'est repliée le 20 août, sous les murs d'Anvers, l'attaque n'a commencé que le 28 septembre. 11 sera intéressant de connaître plus tard les causes de ce répit de cinq semaines laissé par l'assiégeant à l'assiégé. Tant qu'on ne les connaîtra pas, il sera difficile de tirer du siège d'Anvers un enseignement qui ne ressorte pas déjà de celui de Samur. " Et pourtant il y aurait un ens-eignement tout différent à en tirer-, sur l'u/tilité des réduits centraux et des positions d'armée. "Lorsque, il y a cinquante ans. Brialimont fortifia Anvers, on dàsàuta aussi chez nous la création d'un réduit central. Il y eut alors et plus tard, maintes discussions passionnées entre les partisans des systèmes central et périphérique, sans parler du système radial du colonel Both-pleitz qui voulait établir une sorte de 'bairnage à travers la Suisse, de Bâile à Zurich, pour ôteir à t-onrt le monde l'envie d'y passer. Finalement, comme chacun le sait, on se contenta de fort peu de chose en fait de fortifications permanentes et l'on préféra s'appliquer à l'amélioration de l'armée de campagne." Le fait que le réduit central d'Anvers, urne fois sérieusement attaqué, n'a tenu que quelques jours, semble nous donner raison. Le fait que l'armée belge, malgré son. infériorité, a pu s'y maintenir plus de isix semaines, du 20 août au 7 octobre, semble nous donner tort. " Si vraiment Oes Ail.lemsundls ont eu besoin de la période du 20 août au 27 seçptembre, pour préparer le bo-mibaird'ement d'Anvers, alors le réduit central a fait son devoir, et .il serait foort à souhaiter que nous en ayons un en Suisse. Mais si, comme cela semble assez pirotoaible, le délai des Allemands esit dû en bonne parti® à d'autres causes alors l'uitilité du camp retranché devient problématique et nous pouvons nous consoler facilement de ne point en avoir. Nous manquons aujourd'hui des éléments nécessaires pour résoudre définitivement la question." Quoi qu'il en soit, le système siur lequel on avait, de tout temps, basé la défense de la Belgique, s'écroulait brusquement, alors que les secours attendus étaient encore bien loin. Pour une a.rmée de trempe moins bonne que l'armée belge, c'eût été. un désastre; mais l'énergie du commandement et les solides qualités de lia troupe s'affirmèrent dans ces circonstances tragiques. A Anvers, comme à Liég-e et à Namur, les- troupes de campagne surent quitter à teanp-S" lë refuge devenu intenable et 'éorîServer leur liberté d'action. " Lorsqu'on connaîtra mieux les détails de la retraite d'Anvers à l'Yser, je crois qu'elle apparaîtra comme une opération fort bien conduite. Il est juste de dire que les renforts anglo-français, 'en occupant Gand, contribuèrent puissamment à la réussite de l'opération. Il est juste aussi de reconnaître les difficultés de la poursuite. Il n'en reste pas moins qu'à un-moment donné l'armée belge courut 'grand risque d'être refoulée, en tout ou partie, suï la Hollande-et qu'elle se tira fort habilement de ce mauvais pas. " Comme je l'ai dit en commençant, jusau'à son arrivée sur l'Yser l'armée belge avait sans cesse refusé lia bataille décisive, d'abord sut la Gette, puis à plusieurs reprises sous Anvers. " Reculer plus Loin, c'eût été découvrir l'aile gauche franco-anglaise qui faisait des efforts désespérés pour éloigner l'ennemi de D-un-kerque et de Calais. La meilleure preuve de Futilité de la résistance belge sur l'Yser, c'est que les Français ne purent détacher, outre la brigade de marine, qu'une seule division pour renforcer l'armée belge pendant ces quinze jours de luitite acharnée sur le front de Dix-mude à la mer. Si l'armée belge n'avait pas tenu, l'aile gauche anglo-française était débordée et rejetée, vers -le sud, derrière le Lvs, peut-être derrière la Somme. Ceux de nos lecteurs qui veulent étudier plus à fond cétte campagne et plus spécialement la campagne de l'Yser, feront bien de lire les ouvrages que nous avons indiqués comme sources. Dans le premier, ils trouveront le récit sobre et vrai des événements avec des croquis simples et très clairs. Le second ouvrage leur offrira un récit plus détaillé, avec des croquis plus complets et quelques illustrations. Les "Pages de Gloire" relatent, dans un style vibrant, de nombreux épisodes des diverses périodes de la campagne sur la Gette et de la défense de l'Yser, en particulier de Dixmude. (J'ajoute que ces trois livres coûtent ensemble moins de quatre francs.) Je ne veux pas faire ici le récit de la bataille de l'Yser. Je voudrais insister seulement sur le rôle joué dans cette bataille décisive par l'artillerie de campagne et la fortification de campagne.L'armée belge n'avait, je l'ai dit plus haut, aucune artillerie lourde. Arrivée le 15 sur l'Yser. elle y fut attaquée le 17 déjà; elle n'avait donc eu le temps de faire que peu chose en fait de fortification. L'infanterie avait 48,000 fusils pour défendre un front de plus de vingt kilomètres. En somme, malgré ses avantages naturels, la position np pouvait pas être considérée comme forte. Et pourtant elle a résisté et résiste encore, malgré les efforts acharnés d'un ennemi supérieur en nombre et muni d'une nombreuse artillerie de tous calibres. " A quoi cela tient-il? " Evidemment à plusieurs causes. " Tout d'abord, il faut bien avouer qu'après LA PLUS GRANDE ALLEMAGNE. ♦ Sur les origines immédiates de la guerre, il ne reste pas grand'ch-ose à apprendre, écrit le " Journal de Genève." Tous les belligérants ont publié des recueils de documents diplomatiques. Ces livres de diverses couleurs ne sont sûrement pas complets. Chaque Etat s'applique à mettre au jour surtout ce que est favorable à lui-même, ce qui est défavorable à son vis-à-vis. Mais, de la sorte, on possède par l'un tout ce qui condamme l'autre et par chacun tout ce qui peut absoudre chacun. Sauf des détails, le lecteur impartial, en mettant bout à bout ces publications adverses, est en mesure de se faire un jugement net. A notre estime, comme nous l'avons exposé bien des fois, il est à cet égard, pour ceux qui ont pu faire des documents une étude intelligente, et ne sont d'ailleurs pas aveuglés par des passions préconçues, impossible de diverger. Ceux-là même qui se seraient d'abord obstinés, contre l'évidence, à voir dans l'attentat de Serajevo la cause et non le prétexte de la catastrophe, seraient ramenés par les révélations de MM. Giolitti et Salandra. Ces ministres ont en effet mis sous les yeux de tous les pièces d'après lesquelles, en automne 1913 déjà, l'Autriche avait tâté le cabinet de Rome sur l'attitude qu'il prendrait au cas où une conflagration européenne sortirait de l'attaque qu'elle projetait contre la Serbie. Mais qu'en est-il des causes lointaines? A cet égard, la littérature politique allemande est- pleinement révélatrice. On vient de publier entre autres la traduction d'un ouvrage qui passa trop inaperçu hors des frontières de l'empire quand il parut en 1911, mais eut un grand retentissement dans ce pays. C'est " Gross Deutschland," de Richard Tannen-berg. On ne saurait imaginer lecture plus instructive.Avec des prétentions scientifiques, il montre quels sont les "droits " du germanisme sur ce qui ne lui appartient pas encore. Ces " droits," ils naissent avant, tout d'une force supérieure. Il faut les faire valoir sans scrupule. C'est pour l'Allemagne grandissante la tâche du XXe siècle. Quiconque osera s'y opposeT, on le brisera. Il faut voir la carte du monde dressée par Tannenberg pour l'an deux mille. Ce ne sont pas seulement tous les pays en majorité de langue allemande ou parlant un dialecte apparenté à l'allemand, que l'empire doit posséder en Europe : c'est le meilleur de l'Asie et de l'Afrique, et la bonne moitié de l'Amérique du Sud. Laissons, si vous le voulez, de côté les précisions, qui ont naturellement quelque chose de fantaisiste, pour nous borner à montrer la doctrine enseignée au peuple, quels instincts on sollicite chez lui, à quelles aspirations, à quels mobiles on fait appel:— Pas de sentimentalité: il est absurde de s'apitoyer sut des souffrances individuelles ou collectives quand il s'agit de Téaliser un grand but; absurde aussi de s'enquérir des moyens. En finale, quel petit Etat ne serait pas heureux de se laisser englober dans un immense empire d'une organisation supérieure, gouverné par les procédés les plus scientifiques, avec une technique incomparable? S'il ne comprend pas d'emblée son bonheur, il le comprendra pkis tard. Au reste, peu importe. : Et pour l'Allemagne, les progrès à réaliser sont formidables. Il s'agit de mettre en valeur des parties du monde qui croupissent inexploitées. On distribuera'des terres en abondance, avec une méthode rigoureuse. Les Allemands pourront croître et multiplier sajis arrêt. Ce > sera l'opulence pour tous. D'ailleurs—ici, Tannenberg a été mauvais prophète-—les risques seront minimes. Il ne croyait pas, en 1911, que l'Angleterre oserait intervenir. Il ne doutait pas que l'Italie ne marchât avec les empires du -centre. Il escomptait le concours du Japon. Le peu de civilisation russe qu'on discerne est l'œuvre des barons allemands, qui ont aujourd'hui perdu leur crédit. La France,- pauvre d'enfants, vit sur une réputation surannée et n'est pas capable de Téeister. Nous ne prétendons pas analyser en quelques lignes un gros volume, mais le signalons seulement à titre de spécimen. On en pourrait citer des douzaines d'analogues. Ils sont l'œuvre d'exaltés, c'est vrai; d'isolés, on l'a cru longtemps. On a eu tort de hausser les épaules. En fait, -cette littérature qu'on représentait comme allant à l'encontre du pouvoir, faisait œuvre d'avant-garde. huit jours de lutte, la résistance belge fut bien près d'être brisée. Le 25 octobre au soir, un rapport officiel constatait l'évacuation de 9145 blessés; les troupes étaient exténuées, il n'y avait presque plus de réserves disponibles. L'ennemi avait réussi à franchir l'Yser en force au centre de la position et les contre-attaques, ne parvenaient pas à le rejeter sur l'autre rive, ni même à l'empêcher de progresser. Le commandant se décida akwis à ouvrir le® écluses de Nieuport et à inonder l'avant terrain. " Dès le 28, les effets de l'inondation commencent à se faire san-tir, -beaucoup de tranchées allemandes deviennent inutilisables, l'offensive diminue de vigueur. Finalement, vaincu par l'inondation, l'ennemi se replie derrière l'Yser, ne laissant que quelques postes sur la rive gauche. " Si c'est finalement l'inondation qui a eu le dernier mot, il n'en reste pas moins que, sans son concours, l'armée belge a tenu huit jours, du 17 au 25 octobre, dans une position improvisée, contre des attaques de la dernière violence. Le crédit en est dû à l'énergie et à l'haibileté du commandement ainsi qu'au courage et au dévouement de la troupe." Et le colonel Lecomte termine sa magistrale étude par ces lignes :— " Si nous devons un jour être, nous aussi, entraînés dans la tourmente, nous devons espérer que le sort de la guerre nous sera plus favorable qu'il ne l'a été jusqu'ici à la Belgique. Nous devons et pouvons aussi espérer qu'aux jours décisifs nos chefs montreront, autant d'énergie et d'habileté et nos soldats le même dévouement et le -même mépris de la -mort que les glorieux défenseurs de l'Yser." * Voir la Métropole des 2-3 janvier. NOUVELLES DU PAYS. Au Cercle artistique d'Anvers on vient de commencer les travaux d'appropriation pour l'installation de l'exposition de fermes et habitations rurales. Outre les projets de constructions qui figureront en grand nombre—car les adhésions affluent et la Société royale des architectes de la province patronne cette belle initiative—on rassemblera des centaines de " vues " de bâtiments, de sites et de parties de villages détruites ou endommagées par suite de la guerre, ce qui donnera un caractère unique à cette exhibition et lui prêtera un intérêt de curiosité en même temps qu'un intérêt artistique et technique. # # * Avec l'approbation du gouvernement général allemand, on a rayé du budget de l'Etat belge pour 1916 quarante-cinq millions et demi pour le paiement des rentes, aussi bien sur les 480 millions d'emprunts de guerre levés la première année que sur les 40 millions à verser mensuellement. Désormais, au cours du paiement de cet impôt qui reste imposé temporairement jusqu'à la fin de 1916, un autre moyen sera employé pour éviter l'émission de nouveaux billets de banque et ce jusqu'à concurrence de quarante millions de francs. Les provinces, pour les sommes qu'elles doivent payer, émettent des emprunts à 5 p. c., qui sont valables durant deux années. Un consortium de.75 banques belges a repris au pair ces papiers, qui représentent une valeur de 480 millions de francs. # # * Par décision du tribunal de commerce, en date du 4 décembre, la société - d'assurances " La Victoire " a été déclarée en état de faillite. Les curateurs sont MM. I.oicq et Laoomblé. L'ordonnance déclare que le tribunal est incompétent en ce qui concerne la société " La Victoire Wallonne " de Namur. Le procès de celle-ci doit venir devant le tribunal de commerce de cette ville. Ceci est donc l'épisode de ce qu'on était convenu d'appeler dans la capitale le dernier scandale financier. * # * L'inondation de ces derniers jours à Liège rappelle celle autrement grave de 1880, qui se produisit vers le 20 décembre. Sous l'action simultanée de la fonte des neiges et des pluies diluviennes, les eaux s'élèverent à une hauteur inconnue. Elles déferlèrent au-dessus de la rue Saint-Vincent et du quai Mativa, qui formaient digue, et se répandirent dans les jardins et les terres situés en contrebas, renversant les murs de clôture, remplissant les caves et inondant même les Tez-de-chaussée des maisons. A la Boverie, au quartier de Longdoz et Outremeuse, les eaux dépassèrent les murs de , quai et inondèrent les rues; causant partout d'importants dégâts. Les quartiers du sud et du centre furent en grande partie préservés par une digue élevée quai de Fragnée, à la haïuteur de la chapelle du Paradis, par les soins de M. Mahiels, ingénieur de la Ville. L'eau entra cependant dans l'église Saint-Denis.A la Noël, les eaux s'étaient assez retirées 1 pour permettre aux paroissiens de l'église Saint-Vincent de se rendre aux offices du jour, et cependant les eaux avaient envahi le t-em- , pie jusque dans le chœur. La dérivation de l'Ourthe n'existait pas alors . j et tout le quartier était à la merci de la moindre crue. Elles étaient si fréquentes que beaucoup j d'habitants avaient en réserve une paire , d'échasses pour s'en servir à l'occasion. L'eau, en tourbillonnant, causait en cer-tains endroits des excavations, des puits/où 1 des saumons et de gros poissons surpris par la retraite des eaux restaient emprisonnés -et , étaient péchés sans difficulté - par les voisins. Heureusement, la crue a cessé, cette année, j avant que des malheurs irréparables se soient i produits. «. p t ■ * * - H(7 fy 7' ' r !. ' ; A Saint-André-lez-Brùges, tousses hommes < âgés de 18 à 35 ans ont été obligés de se pré- , senter à la " Kommandantur".pour s'engager, < par écrit, à ne jamais prendre les armes contre \ l'Allemagne. Les hommes de Saint-André, ] au nombre de huit cents, sont entrés en masse c à Bruges, précédés d'un tambour et d'un ac- < cordéon. Us chantaient le "Vlaamsche î Leeuw," Le drapeau jaune avec le lion noir < claquait au milieu de ces vaillants citoyens. ( Les Boches infligèrent une amende collec- r tive de 300 marks aux manifestants. C'est avec plaisir que chacun d'eux paya les 50 centimes qu'il devait, car ils en eurent pour leur argent à voir les têtes épouvantées des Landsturmers de la " Kommandantur." * » « A Eecloo, les rares usines qui ne chôment pas ne travailleront plus que 24 heures par semaine. Inutile de dire que l'hiver a amené beaucoup de misère. La ville compte une " nombreuse population ouvrière et les "salaires n'y furent jamais bien élevés. — La bourgeoisié se sent soulagée depuis j. quelques jours, après que les soldats, aui ; jusqu'ici étaient logés chez les habitants, ont J été casernés tous dans les couvents et les. p patronages. Plusieurs maisons ont du être désinfectées. 6 on demande des ouvriers dans le } royaume-uni. Des ouvriers belges désirant travailler dans 6 le Royaume-Uni sont informés que les " Board -i of Trade Lajbour Exchanges " (qui sont les i seules autorisées par le gouvernement britan- t nique de présenter des ouvriers belges aux ' patrons anglais) ont un grand nombre d'em- c plois à conférer surtout dans les industries 1 agricoles et du génie civil. c. Des offres de service doivent être faites à la i Bourse du Travail la plus proche du domicile ; ' pour l'adresse, se renseigner au bureau des F postes de la localité. < Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à £ la Bourse du Travail à 6, C-atherine-street, & Strand. ; é ECHOS. Pour no» instituteurs et institutrices réfugiés. Des emplois d'instituteur et d'institutrice -sont vacants dans les écoles pour enfants belges établies en Hollande (classes flamandes et françaises). Les membres du personnel enseignant belge, réfugiés en France ou en Angleterre, et actuellement sans emploi, sont invités à sa mettre sans retard à la disposition de la "Centrale Commissie voor onderwijs aan uitge-wekenen," Singel, 27, Amsterdam. Le département des Sciences -et des Arts de Belgique est disposé à leur faciliter le voyage. Les membres du personnel enseignant qui refuseraient de remplir un emploi dans les écoles destinées aux enfants des réfugiés ne peuvent obtenir d'avance sur leurs traitements. Fédération des notaires belges. Mercredi 5 janvier, réunion à 2% heures au court of Justice. A l'ordre du jour notamment: De l'aide à porter aux fils des notaires à l'armée. LE GOUVERNEMENT BELGE. On mande du Havre au " Nieuwe Rotter-dam-sche Courant " :— " Il y a sérieusement question d'apporter une modification dans la constitution du gouvernement belge. Le premier ministre M. de Broqueville, un homme énergique et qui ne recule pas devant les initiatives hardies a, de concert avec le Roi, décidé de Téaliser ce changement. Le comte Goblet d'Alviella, vice-président du sénat, MM. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres» et Emile Vander-velde, seront nommés ministres sans portefeuille (?). Le comte Goblet d'Alviella et M. Paul Hymans -sont des libéraux et M. Vander-velde est le leader socialiste bien connu. Le conseil des ministres au cours duquel cette résolution sera prise, se réunira dans la première semaine de janvier. Sous toutes réserves. la nouvel-an au havre. Dans une adresse remise à S. M. le Roi à l'occasion de la nouvelle année, M. Schollaert, président de la Chambre des représentants, exprime, au nom de ses collègues, aq Roi, à la Reine et à la famille royale, les vœux ardents :ju'il forme pour leur bonheur si intimement lié au bonheur du pays :— "Nous attendons, ajoute le président, l'avenir avec confiance, résolus à poursuivre la lutte jusqu'au succès final, fiers du courage le notre vaillante armée. "Nous restons résolus à ne souscrire qu'à une paix basée sur 1-e droit et Téparatrice de ous les torts qui nous ont été injustement in-îigés."La paix peut donc tarder encore, mais le levoir de tous tes Belges est d-e travailler ensemble, dans une patriotique union, à en hâter e moment et à préparer 1-e relèvement de la Patrie éprouvée." la guerre au cameroun. Voici, d'après un communiqué du ministère rançais des colonies, la situation des opéra-ions au Cameroun :— Depuis les premiers jours d'octobre, les opé-•ations des colonnes françaises et anglaises au Cameroun sont entrées de nouveau dans unè Aas-e active et des résultats notables ont été >btenus. L'ennemi, attaqué de tous les côtés à la fois, ;e replie progressivement sur ses deux positions centrales de Joko et de Yaunde, éloignées l'une de 300 kilomètres, l'autre de 200 vilomètr^s- def Duala, -sur. la- ftôte. Q'est de ce lernier point qu'est parti la.fpjrps expéditioi:-îaire franco-arigîa'îs- dtCg^îéral Dobell : le 4 >ctobre, les compagnies anglaises de ce corps ;'em-paraient de Sakbajène, à 100 kilomètres le Duala; le 10, de Wum-Biagas; le 3 novembre, de Njok. à 150 kilomètres de Duala et 5Q tilomètresd e Y^ande ;l-es Français ayant passé iu sud entraient'le 24 octobre à Suedé, le 30 à ïseka, à 75 MlOmèires-lde Yaunde. Au nord le la rivière Sanagg^, le,.général Cunliffe s'est jorté de Koutscha sur Banjo qu'il a occupé -e !4 octobre et s'est emparé le 6 novembre des jositions très fortes des Allemands -sur le mont îanjo. Le colonel Brisset, partant de Ngaun-léré, est entré le 3 novembre à Tibati, d'où il ontinue son mouvement sur Joko en liaison ivec les troupes- du général Cunliffe. A l'est, leux colonnes parties de Berina et de Dume int marché sur Tiria. =2^'xcccte J-oJùTrwne fut/f-ce leirv YiUeï - Gtamk êon/ice ANNONCES. 9 pence La ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.p. I nere de s'adresser directement- à nos bureaux, 104, Shoe-me, au premier. DEMANDE clans famille belge servante sachant cuisine bourgeoise, bons ga.ges.—Ecrire ou se iêsenter, 6, The Grange. W Lu bled on Go m mon. DENTISTRY.-—VICTOR ÔOTILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous les jours de 2.30 a heures.—Oxford-sfcreet 351. Téléphone. 2782 Mayîair. DLLE belge, bonne éducation, uarlant bie>i français, connaissant couture, demande place dame do ^mpagme.—S._V. S., Ospringe House. Sherborne. Dorsct. ENLEVE de l'ecale industrielle d'Anvers, section J mécanique, voudrait entrer en communication avec imarade ayant suivi le même cours.—Ecrire: G. V. Hodgson, , Chu-rch-lane à Liehtfield (Staff.). □FRANÇOIS MEURANT, brancardier 2. 1, A.44j L armée belge, demande_marraine pour correspondre. "^ÀRDE-couches belge, libre "le l'5—msi, de-mande place. Excellente^ références. Premières ^milles anreisoises.—-Adresse: Mlle. Hélèno Eggermont, bristchurch-rd. 134, TuIgQ Hill, 8.W. HONORE FATAKI, artilleur volontaire, congolais, A.55, 39e batterie, armée belge, serait très heureux avoir _une marraine. '^kN demande bonne sténo dactvlo belge.— r S'adresser, Bureau Journal S.M. 3299/Standard, 132, leet-st., E.C. SOCIETE en NOM COLLECTIF TONNELIER ^ et SCHEPENS à Anvers. Dissolution, Nomination des Liquidateurs. D'un extrait en date du 22 octobre 1915, paru à " l'Annexe 1 Bulletin Officiel dos Lois et Arrêtés pour le Territoire Belge ccupé " du 3 novembre 1915, il résulte que la Société susdite •t dissoute par expuation du terme, depuis le 1 janvier 1915 i que Messieurs Frans Schepens et André Tonnelier ont /C désignés en qualité de liquidateurs.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods