La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 19 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 04 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/639k35n86w/
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The Newspaper for Belglani LA MÉTROPOLE IONE PENNY IT. CIMQ CEITMlt UIDII W" CïBT TT-rim* c niT nifiiiii PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Char cery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holboris 212. [ 3 mois 9 «ht Abonnements : j 6 moi* 17 sh. i 1 an 32 «h. 25ut ANNEE VENDREDI 19 JUILLET 1918 Registered at the G. P. 1 as a Newspaper. No. 200 LA GRANDE GUERRE ATAILLES LOCALES lil /nn/i dvnlnit Jeudi midi. L bataille de Champagne se poursuit et, jfaçon générale, son cours nous est favora-Le trait saillant des événements de mer-di c'est qu'ils ont pris un caractère essen-lement local. L'assaut sur tout le front nt échoué, Ludendorf n'ayant réussi à ob-pir sur aucun point une percée des lignes ■rainant, comme dans les offensives de la |mme et de l'Aisne, une retraite massive, il Ît forcément diminuer les frais et se conten-d'exploiter aussi complètement que possi-; dans des secteurs étroitement limités, les :'cès locaux qu'il a pu arracher à la résis-[ce française. Le résulat de cette exploita-n est, sur deux points, assez peu rassurant, pis il ne doit pas nous faire perdre de vue, Irnme le comuniqué allemand nous y incite, In semble de la situation, qui reste excellent, lu reste, il ne faut pas se presser de conclure ïme quant à oes succès locaux ; la bataille |t en cours et on peut s'attendre dans les îteurs menacés à une réaction énergique. Cela dit, passons en revue les derniers évé-ments du champ de bataille en allant de uest à l'est. Au sud de la Marne les Allemands, faisant trer en ligne de nouveaux renforts, ont ierché avec une grande vigueur à effacer refit de la victorieuse contre-attaque française 1 mardi. Attaquant mardi soir en grande for-E au nord de St-Agnan et de La Chapelle-(onthodon, ils réussirent dans leur premier Isaut à reprendre la ferme de la Bourdonne-», d'où ils avaient été chassés le matin, mais, algré tous leurs efforts, ils ne purent porter lutte au delà des côtes, basées au nord de s villages. Plus à l'est, dans le triangle formé par les utes de Dormans et de Châtillon qui se missent à Igny, de vives actions permirent x Français de contenir les Allemands sut L lisière sud des bois de Bouquigny et de [hataigniers, au nord de Comblezy. [Dans la vallée même de la Marne, le long le la route et du chemin de fer de Dormans t Ipernay les Allemands ont procédé à une au-re violente attaque locale, arrosant les coteaus wi encaissent la rivière d'un déluge d'obus t riz et procédant par voie d'infiltration sur le? [ves. Ils atteignirent ainsi Montvoisin, à c Elomètres d'Epernay, d'où ils furent d'aborc fcfoulés par une contre-attaque, mais dont ils éprirent possession mercredi matin. Sur \s pute Châtillon-Ablois l'ennemi atteignit Chê. le-la-Reine, à l'orée de la forêt d'Enghien. [ans laquelle les Français trouvent un solide fopui. [Mais c'est entre la Marne et Reims que Lu-Rndorf paraît avoir porté son plus grand ef-prt, dans le but évident de conquérir la mon-agne de Reims, le grand massif boisé qui fcrnvre par le sud la capitale de la Champagne !t sur lequel les Franco-Italiens sont très for-èment établis. Il n'y a pas à dissimuler ce-endant que l'ennemi a réussi à atteindre le.' entes ouest de la montagne et que ses trou-ps alpines font de valeureux efforts pout jousser leur avance. Elles ont occupé aprè; me lutte acharnée la forêt de Courton et le pis du Roi, mais ont été arrêtées à l'ouesl e Nanteuil et devant Pourcv, où leurs atta-[ues répétées et les plus violentes n'ont pas pussi à les poster. Une brillante contre-atta-te italienne refoula notamment les Allemands dans la vlalée de l'Avre, où l'ennemi prouva des pertes énormes. Dans la région de Vrigny (huit kilomètres u sud-ouest de Reims), les Allemands effec-lèrent une attaque plutôt molle qui échoua empiétement et ne fut pas renouvelée. A l'est de Reims le front du général Gou-iud tient magnifiquement. Les Allemands intèrent de déboucher de Prunay et d'atteinte Beaumont-sur-Vesle ; ils attaquèrent aussi ntre Beaumont et Sillery, mais ils ne purent 'ire la moindre impression sur les défenses jançaises qui sont et restent impénétrables. Le communiqué allemand prétend que le ombre total de prisonniers capturé depuis le 5 juillet est de 18.000 — chiffre certainement tagéré — mais il ne fait mention d'aucun butin " et en particulier d'aucun canon, cc F en soi, est un signe de défaite, c'est-à-dire un résultat hors de toute proportion avec l'ef. ""t qu'il a coûté. Les pertes des Allemands >nt fortes en effet, ainsi que le prouve l'intention de divisions fraîches empruntées leurs réserves. La menace stratégique contre Reims est 'idemment considérable. L'avance la plus >rte des Allemands au col du saillant dont la :»e occupe le sommet est en effet de près de 1X kilomètres et toute avance ultérieure dans 1 même direction serait fatale au sort de la 'P'tale champenoise. Si les Allemands pou-a,ent exploiter leur succès à Pourcv et au delà de ce village et surtout pousser leur artil- i lerie jusqu'aux côtes ouest de la montagne, les approches sud de Reims seraient soumises au bombardement et les Français se verraient j sans doute forcés de l'évacuer. Une telle opération ne serait nullement un désastre militaire, car la ville se trouve immédiatement derrière le front depuis plusieurs i années, elle est complètement en ruines et ne peut plus guère être considérée comme un camp ou un dépôt. Sa perte cependant serait j regrettable en ce qu'elle donnerait au com- j mandement allemand un succès tout apparent qui lui permettrait de tenter de justifier les pertes subies aux yeux de leurs dupes. D'après les derniers avis de Paris on a toujours l'espoir de conserver ces ruines chères à tous les cœurs bien nés. Epernay en tout cas paraît en sûreté pour l'instant et il n'est plus question d'aucune façon d'une menace contre le très important camp de Châlons, la stratégie enveloppante de Ludendorf ayant été complètement mise en échec par son impuissance totale de faire impression sur le front de Champagne.Il est intéressant de noter que le maréchal Haig signale une plus grande activité de l'artillerie allemande sur le front britannique, particulièrement dans le secteur de Villers-Bre-tonneux et au nord d'Albert. Ce fait peut être significatif. La presse anglaise continue à insister sur la circonstance que les divisions à leurs réserves pour leur offensive de Champagne, qu'ils ont pris toutes leurs dispositions en vue d'une offensive au nord et que celle-ci continue donc à rester dans l'ordre des possibilités.On annonce officiellement qu'au cours de ces trois derniers mois 637.929 Américains ont été transportés en Europe ,dont 330.956 dans ; des navires britanniques. Dans la nuit de lundi à mardi les aviateurs allemands ont bombardé un camp de prisonniers allemands à Troyes, à 50 kilomètres derrière le front français. 54 prisonniers allemands ont été tués et 74 blessés. Toutes nos \ félicitations aux courageux chevaliers de l'air! Des télégrammes de Pékin disent que les . ; Tchéco-Slovaques sont fortement établis à Irkoutsk et poussent vers l'est le long du chemin de fer au sud du lac Baïkal. Des troupes bolchévistes sont concentrées à l'est du lac. D'après un correspondant diplomatique du Daily Chronicle, le président Wilson se serait enfin décidé à se passer de 1"' invitation " de Trotsky (qui se fait quelque peu attendre) pour intervenir en Russie et prendrait prétexte des succès Tchéco-Slovaques pour modifier son attitudè. Un accord " actif " entre Tokio et Washington serait imminent, en vue d'une expédition alliée à Vladivostock pour l'occupation du transsibérien. En attendant, d'après des nouvelles reçues par le bureau ukrainien de Lausanne et que nous reproduisons sous réserves, Milioukof, le chef des cadets russes, désespéré de l'inaction des Alliés et des horreurs du régime bolchéviste serait passé aux Allemands avec Nabokof et Vinaver. Si la nouvelle se vérifie les Alliés porteront une grande responsabilité dans cet acte déplorable. ♦ L'aérodrome de Nivelles détruit Dix Belges et deux sous-officiers allemands arrêtés Amsterdam, 18 juillet.— Un correspondant de la frontière dit qu'un incendie mystérieux a complètement détruit le nouvel aérodrome érigé à Nivelles par les Boches. Des hangars contenant 22 aéroplanes ont été réduits en cendres. Dix Belges et deux sous-officiers allemands ont ét■' arrêtés. On dit que le feu a été mis par des révolutionnaires (?) de l'armée allemande qui se seraient rencontrés ta veille dans une cantine. ♦ Ce qui explique bien des choses Au cours du procès en cours, intenté par M. Godfrey Isaacs, directeur de la Compagnie Marconi, à Sir Charles Hobhouse, ancien Post Master General, M. Isaacs déclara que Sir Charles lui avait dit que quand un accord entre la Compagnie Marconi et un gouvernement étranger était sur le point d'être signé l'ambassadeur allemand auprès de ce gouvernement avait frappé du poinf sur la table du ministre des Affaires étrangères de ce pays et dit que si l'accord était complété il entraînerait des relations tendues entre l'Allemagne et ce pays. I La Fête Nationale A Londres C'est à 11 heures et demie précises qu'aura lieu, samedi 20 juillet, à Westminster Cathedral, la traditionnelle cérémonie du Te Deum, au cours de laquelle la réputée musique du 9e régiment de ligne se fera entendre. L'après-midi, tous nos compatriotes voudront l'applaudir au Central Hall, après les discours que prononceront MM. Balfour et Carbon de Wiart, lequel parlera en français et en flamand et dont les circonstances présentes ne manqueront pas d'accroître encore l'exceptionnel intérêt. Disons à ce propos que les retardataires feront bien de se hâter car l'empressement est significatif aux bureaux de location et la chambrée promet d'être comble pour cette fête où les Belges de Londres communieront dans l'enthousiasme patriotique. Nous avons dit que le Comité exécutif a tenu à assurer l'accès gratuit à nos soldats, aux dévouées nurses de nos hôpitaux et à nos réformés porteurs de leur insigne. Ajoutons que, grâce à l'amabilité de la Mission militaire belge, des sous-officiers ont été mis à la disposition des organisateurs pour servir de commissaires de salle. Rappelons que, sous l'excellente di rection de son chef, le lieutenant Lion, la musique du 9e régiment de ligne se produira le lendemain après-midi pour nos compatriotes d'Earl's Court, selon la bonne habitude inaugurée par nos pha, langes militaires en tournée sur le so' britannique. Hors Londres, la musique du 9e de liqne ne pourra se faire entendre qu'à Sheffield, où aucune de nos phalanges militaires n'avait encore fait escale et où, depuis 1914, la nombreuse colonie des réfugiés belges est l'objet des soins particulièrement attentifs et généreux du Consul de Belgique, M. A. Balfour. Le corps de musique du 9e régiment de ligne y sera officiellement reçu et jouera deux fois, à 3 heures et à 7 heures et demie, à Weston Park, au profit du Bel-gian Orphan Fund, dans la journée du lundi 22. Tous les Belges de Sheffield seront au poste pour acclamer nos valeureux musiciens en khaki. Au Havre Mme Hélène Feltesse, la réputée cantatrice, prêtera le samedi 20 juillet le concours de son talent à la grande manifestation patriotique qui aura lieu au Grand-Théâtre du Havre- Par déférence pour nos amis français, l'excellente chanteuse se produira en premier lieu dans le grand air du Cid de Massenet et interprêtera ensuite, en français et en flamand, plusieurs œuvres de compositeurs belges. ♦ Le Pape repousse la thèse de la Belgique "gage,, Les journaux catholiques italiens constatent que la thèse du chancelier allemand.,d'après laquelle la Belgique constitue un gage aux mains de l'Allemagne pour les négociations futures, est en contradiction formelle avec la pensée du Pape et du Saint-Siège, soutenant que la question est en dehors et au-dessus de toutes les questions posées par la guerre. 4 Les sympathies uruguayennes pour la Belgique Une mission britannique, de caractère commercial, à la tête de laquelle se trouvait Sir Maurice de Bunsen, ancien ambassadeur à Vienne, est arrivée à Monte-Video (Uruguay), le jeudi 23 juin 1918. A l'une des séances de réception à l'Université, la Belgique a été aux honneurs. Un membre de Haute Cour de Justice, M. Bas-tos, souhaitait la bienvenue à l'ambassadeur anglais. Il parlait des nations alliées. Il avait prononcé sucecssivement les noms de la France, de l'Angleterre, de l'Italie et des Etats-Unis. Il garda ensuite un moment le silence, puis il dit, au milieu de l'émotion de l'assemblée : " En cuanto a Belgica : de Belgica, no se puede hablar sino de rodillas, orando ante la santa, la martir... " (Et quant à la Belgique, on ne peut en parler qu'après s'être mis à genoux, priant devant la sainte, la martyre...) Et l'assemblée entière, se tournant vers le ministre de Belgique, applaudit durant près d'une minute. La France appreciee par un Anglais Un discours de Lord Burnham aux Alsaciens-Lorrains Lord Burnham, propriétaire du Daily Te-legraph, dont les sympathies pour la Belgique sont bien connues, est une des puissances journalistiques du Royaume-Uni. Il a parlé, au dernier banquet des Alsaciens-Lorrains, en termes éloquents de la France et des droits de l'Alsace-Lorraine. La Métropole, organe belge d'expression française, en reproduisant ce discours, s'associe aux sentiments exprimés par un Anglais éminent à l'égard de la France. Douze mois se sont écoulés, douze mois de tempêtes et d'épreuves depuis que j'ai eu l'honneur de présider pour la première fois, à l'invitation de la Société des Alsaciens-Lorrains, la réunion que vous organisez annuellement à l'occasion de la Journée française. Cette journée, c'est comme une fête du souvenir de la liberté européenne. Il n'est, aujourd'hui, plus personne qui ne comprenne de quoi elle est l'augure. L'Alsace-Lorraine est devenue plus que jamais le moyen de juger l'esprit qui anime la France, la question cruciale de cette guerre effroyablement sanglante, dont le souvenir ne se perdra jamais, tant que se perpétuera la race humaine; jamais l'esprit qui anime la France n'a brillé d'un éclat plus soutenu et plus inspirateur de grandes actions qu'au cours de ces derniers trois mois où nous avons passé par toutes les anxiétés d'espérances non réalisées et de douleurs noblement surmontées. Quelles ont dû être, pendant les jours sombres que nous venons de traverser, les pensées de ce peuple d'Alsace-Lorraine tenu en esclavage ! Et combien plus effroyable encore celles de tous ces fils de la France qu'une tyrannie ennemie oblige de sa main de fer à se battre contre ceux de leur famille? Le 17 février 1871, lés représentants des provinces perdues proclamaient "l'immuable volonté de l'Alsace et de la Lorraine de rester françaises". L'historien Michelet écrivait: "Arracher l'Alsace et la Lorraine d'un corps' vivant, de l'unité organique la plus forte qui fut jamais, nous extraire avec le couteau ces viscères pour ies fourrer dans un corps comme l'Allemagne qui est en formation, c'est une chirurgie étrange." Quinet, lui, écrivait: "L'Alsace et la Lorraine ne sont pas seulement deux provinces, elles sont les deux boulevards de la France." Sans elles, "l'ennemi est maître chez nous; il est à perpétuité sur le chemin de Paris; il tient la France à la gorge". Telle a été la situation depuis 1870. Il faut que cela cesse. Si cette règle de fer doit régir le monde, la civilisation est sans avenir. Elle périra bientôt, étouffée sous des flots de sang rouge et des vagues de gaz empoisonnés. La France symbolise les grandes idées qui donnent à l'humanité sa raison d'être-Depuis quatre ans, c'est surtout sur le sol français qu'on s'est battu, le sol français est ravagé et dévasté au point d'en devenir parfois méconnaissable. Les grands monuments que les siècles avaient respectés ont été détruits sans pitié, l'aspect de la terre même et des champs s'est modifié et s'est chargé de laideur. Mais l'âme de la nation française est restée sereine et invincible. Depuis notre réunion de l'an dernier, j'ai parcouru de nouveau les lignes françaises de Compiègne à Verdun. J'ai visité ces territoires glorieusement arrachés aux mains allemandes près du Chemin des Dames et j'ai vu combien le général Nivelle avait été près de remporter, l'an dernier, ce qui aurait pu être la victoire décisive de la guerre. Partout, je me suis rendu compte que cette devise inscrite au fronton de chacun des forts de Verdun "s'ensevelir plutôt que de se rendre" s'applique avec justesse au plus noble et au plus grand fort de la France, je veux dire cet amour sans bornes, cet amour profond et invincible de la patrie. De Bernis écrivait, il y a deux cents ans : Amour de nos foyers, quelle est votre puissance?Quels lieux sont préférés aux lieux de la naissance? Derrière cet amour éternel, élémentaire en quelque sorte, du pays de nos pères, nous nous tenons debout, côte à côte, un grand "bloc" d'hommes libres qui veulent l'univers libre. Ainsi que le disait, l'autre jour, un de nos écrivains, louer la France, c'est peindre le lys; le faire imparfaitement, et avec une force et une éloquence autres que surhumaines, c'est presque une impertinence. Tout ce qu'on peut dire, c'est que la France, dont la lumière brillante a éclairé les progrès de l'art et de la littérature dans le monde entier d'une clarté et d'une pureté semblables à celles du diamant, avec toute cette gloire martiale qui a doré et embelli les horreurs même de la guerre en lui prêtant des beautés romanesques rarement présentes, la France n'a jamais été plus grande qu'elle est aujourd'hui. En l'honneur de la mémoire immortelle de nos grands morts, dans un esprit sincère de camaraderie nationale, je porte le toast à la France, à sa grande nation et à sa grande armée. ♦ Les menaces allemandes contre la Hollande et la dérivation du Rhin L'émiraent homme d'Etat hollandais, le professeur Hector Treub, s'occupe à son tour dans le Telegraaf de la brochure de M. Paul-Albert Helmer, dont nous avons longuement parlé dans la Métropole du 28 mai. Le professeur Treub espère que les Hollandais, effrayés par pur mecantilis-me (We mochten er eens inkomen !) de participer à la lutte pour le Droit, se montreront peut-être un peu moins rassurés à l'égard de l'Allemagne quand ils verront comment celle-ci en veut à leur bourse par la dérivation du Rhin. La brochure de M. Helmer sera prochainement publiée en hollandais. Nous le recommandons à l'attention des propagandistes belges. ♦ Zeebrugge ne serait pas évacué On sait que la côte belge et la région de Zeebrugge, de par les événements de la guerre, font, en quelque sorte, partie du front de guerre. Les combats, que la marine anglaise et l'aviation britannique ne cessent d'y livrer aux Allemands blottis dans leur base sous-marine, ont rendu ces parages très dangereux, tant à cause des feux de la défense que de ceux de l'attaque. Dans de pareilles conditions, le devoir de l'occupant est d'évacuer les civils exposés aux coups des belligérants. Or, que se passe-t-il? D'après la presse néerlandaise, les Allemands retiennent environ cinq cents personnages, hommes, femmes et enfants, dans les maisons situées près de l'église d'e Zee-brugge, endroit éminemment dangereux.Pire que cela encore, de nombreux citoyens belges, réquisitionnés en d'autres parties du pays, sont amenés, dans la région et contraints d'y travailler pour l'ennemi. Impossible, dès lors, pour les civils, d'échapper à la canonnade et au bombardement. Pourtant, lorsque les Allemands le jugent utile à leurs intérêts, ils éloignent les habitants ainsi qu'ils l'ont fait pour les personnes logées dans les environs de l'endroit où les sous-marins viennent se ravitailler en combustible et en autres matières. ▲ ▼ Le choléra asiatique en Russie D'après des nouvelles de Copenhague, des voyageurs arrivant de Pétro-grade disent qu'une épidémie de choléra asiatique se développe en Russie. Chaque jour, il y a plus de 500 cas à Pétrograde. A Saratow, plusieurs milliers de personnes sont atteintes et l'épidémie s'étend en Finlande. Les autorités allemandes en Finlande et les autorités Scandinaves s'évertuent pour enrayer le mal. V La récolté de blé en Amérique D'après un télégrame de Washington à VExchange Telegraph, le ministère de l'Agriculture annonce que la récolte de blé du 1918 est évaluée à 891 millions de boissetux contre une moyenne de 802 millions pour les années 1912 à 1916.

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