La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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11 February 1916
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s.n. 1916, 11 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 18 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6q1sf2n51v/
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"LA MÉTROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitality of ©ftt SètfiJJlBarfr, was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices» Througli its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwei*p and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNEE VENDREDI 11 FEVRIER 1916. N°- 42. LA GRANDE GUERRE. ■ NOUVEAUX EFFORTS ALLEMANDS E] I ARTOIS. — LEUR RESULTAT.-LE PERTES PRUSSIENNES.—LES RUSSE SUR LE DNIESTER.—PREPARATIF: DE L'OFFENSIVE DU PRINTEMPS-i;ATTITUDE DE LA ROUMANIE-NOUVELLE NOTE DES ETATS UNIS A L'AUTRICHE—LE "BLOCUS BE L'ANGLETERRE.—RAID SU! HARGATE.—LA PRODUCTION DE: MUNITIONS EN FRANCE ET El GRANDE-BRETAGNE. I les Allemand3 continuent avec vigueu Bjeiir- attaques dans la région d'Artois, dans 1 ■bu;'"croit-on, de créer des positions en salten ■avantageuses. Le communiqué français d'hie ■ après-midi donne l'impression de combats soi ■ tenus. Le duel d'artillerie continue sur tout ■ l'étendue du front comprise entre la collin ■ 119 et la route de Neuville à Thélus. A j. H Suite de combats à l'aide de grenades à main Res Français purent chasser l'ennemi de que. ■ ques unes des couloirs de communication oc Bcupées par lui à l'ouest de La l1 olie. A 1 ■tombée de la nuit, les Allemands dirigèren ■ une forte attaque contre les positions située ■le long de la route Neuville-La Folie. Cett ■attaque fut repoussée. L'ennemi ne put réus ■ eir qu'à prendre pied dans un des cratères qu ■lui avaient été repris. Au sud de la Somme, au cours des petit ■ engasements de mercredi et de mardi^ le ■ Français capturèrent cinquante prisonnier.- ■ ainsi que deux canons à tir rapide et un cano; ■ revolver. i Le communiqué allemand annonce la caj" ■ tare d'une grande section de tranchées aï ■ nord-ouest de Vimy et confirme la reprise <!' ■cratère perdu aux environs de Neuville. I ■prétend que les Allemands ont capturé 52 pn ■ sotmiers et 22 (?) mitrailleuses; qu'ils ont rc ■poussé des attaques françaises au sud de L ■ Somme, et annonce qu'ils ont perdu une petit ■section de tranchées avancées. I De toute façon, l'offensive allemande n'; ■conduit qu'à un seul résultat : de grosses perte ■en hommes pour tes Prussiens, qui, si l'oi ■songe que les listes 420 à 429 portent le nombr ■ total des tués, blessés et disparus à 2 million ■ 3"7,378 n'en ont vraiment-pas besoin. I' Les Russes viennent de remporter un jol Bpatitsuecès Ils ont occupé le village d'Ussetch [ko, à 160 kilomètres au sud-est de Lemberg, e Il [leurs troupes ont atteint la rive gauche d'. [Dniester. Si ce mouvement est accompli ei (force, comme en peut le supposer. il menaui [soute la position austro-allemande dans le nor< m ia Galieie et en Bukovine et pourrait pro BM'iier l'évacuation de Czernoyitz et peut-êtr. invention prochaine de la Roumanie Bons n'en sommes évidemment pas encore là pais, étant donné que l'armée russe est main priant bien munitionnée et que le printemps S'fst plus loin, l'occupation de têtes de pon ir les voie^ d'eau importantes pourrait êtri I - prélud" d'opérations de large envergure. On croit maintenant à Salonique que la cro pnee à une attaque prochaine des Centrau> (contre le camp retranché doit être abandon pce. Des unités bulgares massées sur la fron Itère grecque ont été envoyées, croit-on, à 1e Iirontière roumaine et les réservistes roumain; fcn Grèce ont été rappelés. On annonce ei: loutre de Sofia que la Grèce et la Roumanie on' l'appel leurs consuls à Monastir et que la [Roumanie accumule de l'or et des médica-pents.[ '''obabtement pour effacer l'impression dé-l'avorabk créée, dans beaucoup de milieus [jmsricains par la façon dont s'est terminée II Maire-.du "Lusitania," les Etats-Unis vieil | [*' d'envoyer à l'Autriche une note, co-nçue Ïp-on, en termes très fermes, demandant de; une 'ndemnité et la punition du com | U|, .tdu sous-marin autrichien qui canon-I.-'1. 1 1 décembre dernier, à peu de distancc II «andrie. un bateau-réservoir américain d' '' -' ipnnes. le " Pétrolite," appartenant à 1s .y.1'Oil Company. Ledit commandant ^ ''î au Pétrolite " de lui acheter des vivres lliô SOn re*us> garda un de ses marins à I 'M comme "otage" pendant que les pirates I 11 • aient de force, ce dont ils avaient, ou i, 'pas besoin. Il eôt, probable qu'après |l»)uc™r rc^r® " Berlin, Vienne mettra les 4nn^nce ^ro's nouveaux grands sous- ■ Jarr "f Men,nf>Tl^ d'être apprêtés à Kiel. T! liUm01(C p a^',cnf'rR à de nouveaux exploits IHando mer ^T°ïd- <ïue 'a presse alle-|m Pff„flle1m®,n(luera pas de représenter comme lÉtabT ■ rranfrernent intervenu avec les PWs*dn1%T0Va.t qUC ™ S°nt leS n®SCK:'a_ i ^usitania qui servent, -en Aile- I iWor-n'c" i f,r®'uexte au relâchement du If'- rois i, Angleterre, alors qu'en réalité Elle an men'; C3' dû à la chasse heureuse I Dr r! S°iUs lnar'ns Par la flotte britannique. Fedi uToplajnes allemands ont jeté iner- [Marirât,. 'i?08 T®®ultat, quelques bombes sur Pe Kent tt onv^rons de cette ville du comté Pressés n e ^ernme et des enfants ont été Portén mii i -se demande quelle peut être la de semblables hauts faits? (I Pise à UDe délégation ministérielle fran-^clarati^"'0,a d°nr|P lieu à d'intéressantes Pesmi!ninS Albert Thomas, ministre i('e S'ierrp °at'iSUI- production du matériel Pes rir-W ,, '?r® l'occupatiqn par l'ennemi Winprenant iPaiî?I^fints industriels du nord, f0n, l'rirTa-n■ ^dixième partie de la poptila-["itions 0I) de la fabrication des mu- Moment 7wi'îwîlédîa"tem'ent entreprise et à ce «ont à l'on ouvriers, dont 120,000 femmes, Biajlfân .J?*?® dans les usines, produisant, -riva-sion in l'industrie fut frappée par 1|T-lnq-huian<3e jusqu'à concurrence des ■ptre,le na,.,= i P3?.'s <Je muriitions que l'Angle-■eïCcllencr- industrie métallurgique par ■^"'t laiton 'a10 déclaration, en présence du Rj^istèif fifl, " .e.rTe l°rs de la création du lloyd c. '^U-flftions sous la direction de ■'-'un c{r{ . ^r?e< ne laisse pas de provoquer fc DeWte " ^npement. ■ i??0seront es' certain que les Alliés I Moilspouî-P™femps,de réserves de mu- ■ «moins considérables. LE MORAL DE LA BELGIQUE. « LES MENSONGES DE " W." 3 3 Le mystérieux "W " qui dépose dans la 3 " Neue Ziircher Zeitung " ses élucubrations _ tendant à faire croire à un fléchissement dans _ la résistance morale des Belges restés au pays, a déjà été identifié par certains confrères , comme pouvant être cette canaille chafouine (de Wertheimer, ooiTespon-dant allemand de , journaux allemands et,, en tout dernier lieu, censeur galonné de Bruxelles. * Quoi qu'il en soit du personnage, nous ajoutons au démenti déjà publié dans notre numéro du 9 février, le démenti suivante: r 2, Oakley-street, e Chelsea, S.W., le 9.2.1G. t Monseiur le Directeur, r Je lis dans votre numéro de ce jour, votre article intitulé; Nouvelles belges.—Le mysté-rieux " W." Je donne à oe dernier le démenti le plus formel tout au moins en ce qui con-e cerne la lassitude qu'il aurait constaté parmi les a Belges restés au pays. J'ai quitté Bruxelles le s 28 décembre dernier, préférant l'exil volon-. taire aux risqus d'être arrêté et... par nos bons amis les Boches, et je puis vous certifier que jamais, depuis l'occupation, le moral n'a été 1 aussi excellent. J'ai parcouru notre pauvre, t et malheureuse, mais aussi combien glorieuse 3 petite Belgique et, partout, j'ai pu constater 3 une confiance sans bornes dans l'issue finale _ de cette lutte gigantesque dont nous sommes ^ les premières victimes. Je vous assure'que cet optimisme, dont nos compatriotes ne font pas mystère, n'est pas fait pour relever le ° rfioral du soldat allemand, et s'il y a une lassi-3 tude à constater au pays, ce n'est certes pas > chez le Belge qu'on la trouvera. 1 Veuillez agréer. Monsieur le Directeur, mes salutations empressées J ' M. VAN DUYSHITYS. ! NOS SOLDATS REFORMES. LEUR SITUATION. Le Bureau de documentation et de propa-1 gande, Hôtel Cecil, Strand, Londres, nous communique les réponses de M. Sc-hollaert, président de la Chambre, à deux questions 3 posées par les membres du Sénat et de la Chambre actuellement en Grande-Bretagne, à i M. le ministre de la guerre. " Première question : Quel est le régime établi : (a) pour les soldats devenus inaptes au service militaire qui se trouvent en Angleterre? v (b) pour ceux qui sont en France? (e) pour ceux qui sont en Hollande? Réponse :— (a) Angleterre: Les militaires proposés pour la réforme se trouvant en Angleterre touchent une indemnité journalière de frs. 2.50. En principe, cette indemnité cessera d'être allouée aux intéressés quand les opérations de révision, actuellement en cours, seront terminées. Tous ceux de ces militaires qui sont employés dans les fabriques d'armes ou de munitions, ou dans les établissements de manutention militaire, seront maintenus en Angleterre. Il en est de même des inaptes ayant trouvé un emploi ou un métier suffisamment rémunérateur X'our qu'ils ne soient plus à charge de l'Etat, pour autant qu'il s'agisse d'un métier qu'ils pourront exercer ultérieurement en Belgique. Les militaires de ces deux catégories toucheront une solde de frs. 0.25 pour les caporaux, brigadiers et soldats, de frs. 0.50 pour les sous-officiers.Les militantes ne rentrant pas dans ces deux catégories seront 'renvoyés progressivement sur le continent. Ils cesseront de recevoir l'indemnité de frs. 2.50. Toutefois eette indemnité sera maintenue au profit des femmes et enfants des militaires désignés pour quitter l'Angleterre, pour autant que ces femmes et enfants soient arrivés en Angleterre pour rejoindre leur mari ou père, a.près la date ou. celui-ci a été blessé, malade ou proposé pour la réforme. (b) France:— Les militaires proposés pour la réforme se trouvant en France ne touchent aucune indemnité; ils se trouvent au dépôt des réformés, au Havro ou à Rouen (méeanothérapie ou prothèse), ou à l'école de Port-Villez (rééducation) ou. provisoirement, au camp de Ruchard. Los proposés pour la réforme qui prouvent qu'ils peuvent se faire soigner à leurs frais, dans un sanatorium ou dans une famille qui déclare vouloir les héberger à titre gracieux, ou qui peuvent .exercer une profession ou lin métier qui leur permettre d'assurer leur subsistance, obtiennent un congé sans solde, jusqu'à nouvel ordre, s'ils en expriment le désir. Ces militaires vont être soumis prochainement à revision. (c) Hollande:— Les militaires proposés pour 1$ réforme se trouvant en Hollande touchent une indemnité journalière de frs. 2.50. Deuxième question :— Pourquoi la distribution de l'insigne des hors-combat a-t-ellc été suspendue en Angleterre?Réponse :— La distribution do l'insigne des inaptes a été susnendue en Angleterre lorsqu'il a été décidé de procéder à la révision des proposés pour la réforme. — Mérovak, "l'homme des cathédrals." dont les allures et le costume ont laissé un souvenir de douce hilarité en Belgique, Mérovak avait disparu depuis le début de la guerre. Comme il est originaire de la Vendée, il avait été porté sur le tableau des insoumis. Or, Mérovak est détenu en Allemagne, où il se trouvait au moment de la déclaration de guerre et d'où il ne put partir à, temps. On annonce que l'autorité militaire français a pronoucé la radiation moti,vée de Gabriel Robuchon, dit Mérovak, du tableau d'insou-' mission. ' 1 CONVERSATION AMICALE. Nous voudrions que notre confrère " Vrije Bcligië," dont nous avons salué l'apparition comme répondant à une nécessité en présenco des menées de la " Vlaamsche Stem," usât à notre égard, et, en général, à l'égard de la presse belge d'expression française, d'un peu de justice. Que voulons-nous? Nous entendre, faire en sorte qu'il soit fait justice aux légitimes revendications flamandes. Sur ce point l'organe do M. Van Cauwelaert peu compter sur notre concours dévoué de journal anversois, bien que d'expression française. Mais pour arriver à cette entente cordiale et fructueuse il faut, en tout premier lieu, abandonner cette détestable manie de mêler à la question purement flamande une prétentue Hostilité française ou wallonne. Nous savons que les politiciens flamands.perdraient là une arme sérieuse, mais la cause flamande y gagnerait, qu'ils en soient persuadés. Et ce qu'ils veulent, n'est-ce pas, c'est le succès de leur cause? Ce n'est pas le succès personnel qu'ils recherchent en alimentant leur campagne de revendications dte suspicions, d'accusations d'hostilités du dehors, etc.? Ils ne le doivent pas parce qu'en continuant ils font le jeu des Allemands et que c'est là un grave danger pour la cause qu'ils défendent. Les Flamands veulent rester flamands. Tout ce qui de la part des chefs autorisés du mouvement flamand tendrait à faire croire le contraire susciterait immédiatement chez le peuple flamand une réaction très sérieuse. Les menées de la défunte " Vlaamsche Stem " ont déjà produit cette réaction. Nous sommes en droit d'espérer que Vrije België " s'inspirera, de ce fait, qu'elle n'oubliera pas que les lois flamandes ont été votées grâce' à l'appui des Wallons, et que c'est faire mauvaise, besogne que de prétendre faire sortir la question flamande de son cadre, qui est de convertir les 1 lamands eux-mêmes aux voeux formulés par les chefs. Ce n'est pas parce que les idées des chefs n'ont pas été acceptées par toute la population flamande qu'il faut en rendre responsable ou ia France ou la Waiionie. Les " menées " françaises en Flandre—si " menées ' il y a—n'ont eu ni l'importance ni le but des menées allemandes. C est aux Flamands seuls éclairés désormais qu'il appartient de trancher eux-mêmes de la question des langues, au profit de la Flandre seule, sans souci des intérêts étrangers. Ainsi défendue, la cause flamande ne manquerait pas de recueillir un appui moral et des sympathies qui lui seraient utiles. Elle serait tranchée rapidement/pour le plus grand bien de la Belgique. Et les rédacteurs de la "Vrije Belg-ië " veulent, n'est-ce pas, une Flandre libre dans une Belgique libre? Si elle veut que nous respectiorgs ses opinions, que nous les considérions comme sincères, comme n'ayant pas un but allemand—ce que nous ne croyons pas, empressons-nous de le dire—pourquoi nous appelle-t-elle avec nos confrères d'expression française, " la presse franco-belge"? Nous sommes Belges, tout court, et nous ne sommes pas plus Français que " Vrije België " h'est allemande. Et nous sommes fiers d'être Belges autant que peut 1' être " Vrije België." Le malheur de pareilles apostrophes, c'est de provoquer des ripostes, et -ces ripostes tendent-, naturellement, à nous diviser en partisans de la France ou de l'Allemagne. C'est un jeu dangereux, dont la presse flamande et le mouvement flamand ont abusé, il faut le reconnaître. JjCs appellations de " fransquil-lons," la commémoration de la bataille des Eperons d'or, détournée de sa signification véritable, ont été la monnaie courante avant la guerre. Mais si ces provocations ont été unilatérales, c'est-à-dire, que nulle part on n' entendit d'attaques contre l'Allemagne, il n'en sera plus de même demain, après ce que nous savons. Il faut à tout prix que les chefs du mouvement flamand ne servent les desseins allemands, qu'ils connaissent, en pratiquant une politique d'hostilités envers la France, qui ferait douter de la sincérité de leur attachement à la langue flamande. La langue française et la France sont deux. L'usage de la langue française en Flandre n'est pas le " fait " de la France. Il n'est même pas exclusivement le " fait " du gouvernement de réaction française de 1830. IV est antérieur, tout comme le fut l'usage du thiois à Liège. La langue française est une des langues " nationales " belges. Nous réclamons la bonne foi de' " Vrije België " dans l'interprétation de nos critiques. Quand elle écrit que " la presse franco-belge " ne laisse " échapper aucune occasion de suspecter dans leur patriotisme nos hommes les plus méritants dès qu'ils sont Flamands," que "jadis il en fut ainsi pour Louis Franck, et maintenant pour Camille Huysmans," elle pêche contre la bonne foi. Elle commet une inutile méchanceté. Nous déclarons, pour ce qui nous concerne, qu'il n'y est aucune intention chez -nous d'attaquer ces hommes " parce que Flamands." Nous n'y avons pas songé une seconde. Nous avons adressé des reproches identiques à d'autres Belges, " frans-quillons" comme M. Woeste, par exemple. Et quand, pour finir, " Vrije België " se décerne, suivant la manière de M. Van Cauwelaert, un brevet de profondeur, de sagesse et de savoir propres seuls aux écrivains flamands en disant que " ce cas prouve encore que quelques journalistes écrivant français ne sont pas encore guéris de leur petit esprit et dé leur légèreté d'autrefois," nous sommes en droit de dire qu'il y a là encore une attaque contre la légèreté... française (dont l'existence n'a guère été prouvée par la présente guerre !) qui ne nous atteint pas. mais qui montre l'esprit fâcheux dont continuent à être animés certains Flamands pour le plus grand profit de nos ennemis et des vrais ennemis de la cause flamande, car seule l'Allemagne s'arroge le droit de revendiquer la Flandre et la Hollande parce que "germaniques" et de faire autant de cas du flamand que du dernier des i.itois danois ou polonais ! MM. De Bruyne, Lampens et Heynderiks ont été réélus éclievins de la ville de G and. UN GESTE SIMPLE ET TOUCHANT L'ACCORDEON DE LA 2e BATTERIE LOURDE. Les braves canonniers de la 2e batteri lourde de canons longs de six pouces qui nou demandaient hier un accordéon pour fair leurs " marches et contremarches en valeu reuse musique " n'auront pas attendu long temps. Le matin même du jour où leur demand-était formulée par la Métropole leur vœu étai exaucé. Mais à la satisfaction légitime qui leur es donnée s'en joint une autre qui les toucher; autant qu'elle nous a émus nous-même. C'es à notre bien-aimée princesse, S.A.I. et R. h princesse Clémentine Napoléon que nous de vons de pouvoir Tépondre si vite au désir d' nos braves "canonniers." Hier matin, la dame d'honneur de la prin cesse Clémentine Napoléon, Mme la baron n Ag. de Bassompierre, nous apportait, elle même, l'accordéon demandé avec le mot sui vant :— Monsieur, Je suis chargée par Son Altesse Impériale e Royale la Princesse Clémentine Napoléon, d-vous faire parvenir l'accordéon ci-joint, demand par l'intermédiaire de votre journal, par les brave canonniers de la 2e batterie lourde de l'Armé belge. Je vous prie de croire, monsieur, à l'assurant de ma considération très distinguée. AG. DE BASSOMPIERRE. Au nom de nos heureux canonniers nou offrons respecteusement à Son Altesse Impé riale et Royale nos plus vifs remercîments Ceux qui savent de quel dévouement inlas sable la princesse Clémentine a fait montn envers ses compatriotes exilés et envers noi chers soldats apprécieront ce geste comme i le mérite et qui tient tout entier dans sa spon tanéité. C'est un bel accordéon, modeste instrumen si répandu chez nous et si rare ici. Gageons, qu'à ia 2e batterie lourde on attri buera à l'accordéon de la princesse un pris inestimable et qu'il demeurera à la batterif comme une témoignage touchant de la solliei tude toujours en éveil de la Famille royaU pour les nôtres en ces heures tragiques ! NOUVELLES DU PAYS. L'eelievin Emile Jacquemain a quitté récern me-ht Bruxelles pour l'Allemagne afin de ren dre visite à M. Max. On sait que l'anciei bourgmestre de Bruxelles se trouve incarcéri pour le moment, avec quelques officiers supé rieurs français et anglais, dans un château i Celle, non loin de Hanovre. * # * Une grande activité règne depuis quelque: jours dans les communes environnantes d< Putte-Cappeilen et de Stabroeck où les Aile mands -se sont très occupés à faire des travaux de défense pas loin de la frontière hollandaise "Un grand nombre d'ouvriers ont dû fftre four ni s par ces communes pour exécuter ces tra vaux boches causant de sérieux dommages i certaines propriétés. Ce sont surtout les belles propriétés de M. 1( comte Moretus de Brouchhoven de Bergevck bourgmestre de Stabroeck, qui sont les plus exposées à ces ravages. Une quantité in.no-m brable d'arbres y ont été abattus par les ouvriers, tandis que les soldats s'empressent d'j creuser des tranchées. Dans certains lieux or établit le long de la frontière belge une seconde clôture en fil électrique, située à quelque cen; mètres de la première. Le bruit court qu< même plusieurs' habitations, se trouvant à proximité de ces fortifications, devront être évacuées. Où lés Allemands en veulent-ils venir? Craindraieut-ils une invasion par/1 Escaut? Depuis peu la grande barrière de Putte-Gajjpelien, située à cinq minutes de la frontière hollandaise, a été fermée par les Allemands. de sorte que presque tout passage y est interdit. Il est même strictement défendu d< s'approcher du soi-disant " blockhaus." Récemment un voiturier do ce village, de retoui d'Anvers, ne fut pas autorisé à y passer bien qu'il était pourvu d'un bon passeport. Seulement son cheval avec la voiture ont pu regagner leur destination. On suppose généralement que ces mesure? sévères, prises soudainement par les Allemands, sont la suite des déplacements de troupes qui, en ce moment, auraient lieu en Belgique. * * * Pour excuser la cherté de la viande, d'an-cuns ont invoqué que la nourriture du bétail est plus rare et partant plus chère. Il n'en est rien: les fermiers nourrissent leurs bêtes exclusivement du produit d-e leurs terres et cette production est invariable, puisqu'elle ne dépend que de leur volonté. D'autres invoquent... ]e renchérissement des loyers! Or, la plupart des cultivateurs ne paient pas leurs termes, en raison des faits de guerre et sous prétexte des incendies et des dévastations possibles. Sait-on combien un boucher de Liège vient de payer un boeuf ordinaire? 1625 francs ! Rien d'étonnant qu'on demande 4 francs pour un kilo de viande que l'on payait jadis fr. 1.80 à 2 francs. L'abaissement du prix des graisses débitées dans certaines conditions nécessite, à titre de compensation, un renchérissement du prix des viandes. Parlerons-nous des veaux? On prétend qu' ils viennent d'être vendus avec une diminution de 40 centimes au kilo. Ce fait serait dû à l'apparition de tout jeunes veaux sur les marchés, mais ils sont relativement peu nombreux. A la naissance de ceux-ci, les paysans préfèrent vendre une partie de leurs vaches, quitte à nourrir les veaux avec le lait de celles qui leur restent; c'est de bon rapport à l'heure actuelle. * * * Lors de la dernière réunion du conseil communal de Schaerbeek, le bourgmestre Reyers a donné lecture des statistiques relatives à i'état civil. La population schaerbeekoise s'est accrue en 1915 de 2371 unités, ce qui porte celle-ci à 99,402 habitante. LA GUERRE D'USURE. UNE APPRECIATION FRANÇAISE. 3 Au regard d'appréciations pessimistes—: 3 notre point de vue—paru-es dans la presse an î glaise au sujet d-e l'usure des effectifs aile - mands, il est intéressant de noter les vues sui . vantes d'une autorité française compétente, 1 général Malleterre:— 3 La guerre fait les guerriers, dit un viei t adage militaire. Et sans nul doute, même ei nos temps actuels qui ne ressemblent guère t sons le rapport du bien-être et de la vie facile i aux anciennes et dures époques qui oint pré t cédé la nôtre, les hommes s'habituent à l'é i preuve journalière du combat; en un mot, il - s'aguerrissent et résistent plus qu'on ne pou 3 vait le prévoir; tels nos "poilus" d'au jourd'hui, qui rappellent les gens de guerre d< - jadis et les grognards de la Grande Armée. L'usure se fait néanmoins plus ou moin; - vite, usure des forces physiques, usure de: - effectifs, usure du matériel, usure des force; morales, qui amène la dépression et la défaite Il est encore plus difficile de calculer e t d'évaluer cette usure que le total des disponi 5 bilités du début. Les nations peuvent la dis siimuier longtemps, et voiler sous une attitudi énergique les défaillances intérieures et le: signes de faiblesse. C'est ainsi qu'à premièri î vue, nous le reconnaissons, l'Allemagne se dé fend de paraître épuisée, aussi bien par h voix des porte-parole de Fopiniion national! s que par les manifestations offensives de se: - armées. Elle se targue même d'avoir livré i ■ la publicité les listes de se3 pertes, montran - ainsi qu'elle ne craint pas que l'on fasse lei ! soustractions, montrait que sa force restant,* s est encore supérieure à celle des puissance: 1 qui font le -secret sur leurs déficits. En effet, on a pu faire le compte approxi matif, d'après les documents allemands, de: J pertes subies par les armées allemandes, e encore ces chiffres sont-ils sujets à caution, ca; il est permis de croire que les listes de l'état - major sont aussi inexactes que ses oommu niques. Mais enfin, on admet que très vrai ^ semblabiemen-t les Allemaaids ont perdu envi ! l'on 200,000 hommes (tués, disparus, prison niers. blessés invalides) " par mois," depuis le début de la guerre. I^es derniers mois on' dû élever ce chiffre, et l'on ne sera pais loin de la vérité en évaluant qu'à la fin de 1915, les effectifs allemands ont été diminués de- près - de trois millions d'hommes. Et ce qui esi - hors de doute, c'est que ces pertes portent sui i la meilleure partie de l'armée, sur l'armée d( î première ligne, engagée dans la formidable • offensive ?d'août à novembre 1914 en France i reconstituée plus tard pour fournir les efforts inouïs qûi ont refoulé les Russes en 1915. A déduire ce chiffre de pertes du chiffre des i mobilisés, on ne'saurait cependant donner une i indication très tandée sur la valeur des forces - restantes. Le déchet de la qualité, à partil d'une certaine limite, croît plus vite que le . déchet numérique. A combien se montent actuellement les effec- ■ tifs en ligne sur les trois fronts? Peut-être à ; quatre millions, mais combien leur répartition et leur valeur combative sont variables, sui-: vant les théâtres d'opérations et les nécessités , stratégiques ert tactiques, c'est ce que font res-i sortir même les bulletins triomphants du haut . commandement. Ce que nous savons, cependant, c'est ce qui • reste comme réserve suprême dans les dépôts de l'intérieur. Par les neutres comme par les , renseignements officiels d-e l'empire, nous con- • naissons les levées successives faites par le , gouvernement allemand. Les classes 1914 et 1915 ont été appelées en 1915 et ont été ver-[ sées dans la bataille. La classe 1916 est, | comme la nôtre, à l'instruction, avec les en- • gagés volontaires de la classe 191". I^es dépôts comprennent, en plus, le3 -clasises du Landsturm premier ban non instruites, de trente-sept à trente-neuf ans, et du J^andstu-rm deuxième ban non instruites aussi, de trente-neuf à quarante-cinq ans. T/appel de c^s dernières classes de trente-neuf à quarante-cinq ans qui n'avaient jamais fait aucun service militaire, prouve bien qu'on a puisé dans les classes plus jeunes tout oc qu'il a été possible de prendre. Le total des disponibilités des dépôts ne doit pas dépasser un million d'hommes, et tout porte à'croire que l'état-major en a déjà utilisé pour les renforts sur le front oriental. Donc, au courant du deuxième hiver de campagne, l'Allemagne ne pourra réparer les pertes que pendant cinq mois au plus, à condition que ces pertes ne dépassent pas 200,000 par mois. Ensuite, les armées devront se suffire à elles-mêmes, et tout déchet sera irréparable. Il l'est déjà pour les officiers. Grâce à la remarquable organisation de leur réseau de chemins de fer et à leur situation centrale, les Allemands peuvent faire ces navettes stratégiques et ces transports intensifs de troupes qui font combattre tour à tour les soldats austro-allemands sur les bords de l'Y-ser et de l'Aisne, dans les plaines russes et dans les Balkans. Mais on doit comprendre l'usure qui résulte, à la longue, de l'emploi des mêmes corps sur tous les fronts avec des renforts de plus en plus insuffisants. Ainsi s'expliquent l'arrêt de l'offensive en Russie," l'impuissance de plus en plus avérée sur notre front, et la situation défensive qui s'immobilise de mois en mois à l'abri des tranchées et sous 1-e couvert d'un matériel de protection et de destruction encore formidable. Il est possible .qu'avec leurs dernières réserves, appointés des hommes de quarante1 cinq à cinquante ans, le haut commandement, acculé, essaye une offensive suprême quelque part, probablement sur notre front, peut-être en Orient, vers l'Egypte. Son insuccès ne nous paraît pas douteux. Alors, conclut le général Malleterre, l'impossibilité de réparer les pertes obligera fatalement à raccourcir les fronts, à reporter en arrière les lignes défensives, sous la pression grandissante des armées renforcées de la coalition. Et sans préjuger les dates plus ou moins prochaines du recul et de la défaite, n'avons-nous pas le d-roit de conclure que l'ijn-placable volonté des alliés, dédaigneu-se de toutes propositions de paix prématurées et perfides, jettera le colosse à bas à l'heure marquée par le destin? ECHOS. Comité agricole et horticole beige. Ce comité, institué par le ministre de l'agriculture, est désireux de recueilSr des documents sur les dévastations commises par l'en-i nemi dans les campagnes belges. Les per- - sonnes qui auraient des renseignements précis - à ce.sujet, sont priées de se mettre en rapport - avec le secrétaire, 28, Grosvenor-gardens, Vic-3 toria, London, S.W. Le comité serait particulièrement heureux 1 de recevoir des photographies montrant la de-j struction d-e communes rurales, fermes, exploitations horticoles, etc... Belgian Workmen's Association, Birmingham. Cette association rappelle à ses membres que suivant une décision récente de son comité l'association se Téunira dorénavant en assemblée générale le second dimanche de chaque mois, au Colonnade Hôtel, à sept , heures du soir. En conséquence, la prochaine asesmblée gé-nérsal-e aura lieu le 13 février. Tous les membres sont invités à y assister avec leur famille. Il y sera fait un exposé du travail accompli pendant le mois écoulé. De courtes causeries en français et en flamand sur la domination en Belgique seront données aux membre-. Elles seront illustrées de projections lumineuses, inédites pour Birmingham, représentant les destructions en Belgique et les excès . qui ont accompagné l'invasion teutonne. t Des artistes, tous membres de l'association^ s prêteront également leur concours à cette sé-. anee, qui sera agrémentée de récitations pa-t triotiques et de chants. LES BRUITS DE PAIX. Le '' New York Herald " donne une variante, qu'il est intéressant de noter, des propositions de paix présentées à la Belgique. Son correspondant assure qu'il est parfaitement exajpt que dans ces derniers temps l'Allemagne a officieusement tenté, par l'intermédiaire de sommités du parti oathoïique allemand, d^amener la Belgique à la conclusion d'une paix séparée en lui offrant la libération de son territoire contre l'entrée du royaume dans le " Zoliverein." Le gouvernement belge considère ces tentatives comme injurieuses pour lui, et esntend lea décourager une fois pour toutes. Il ne voit pas voir, nous dit-on, d'autre raison au télégramme adressé par le baron de Broqueviile à la presse américaine. LA NATALITE EN ALLEMAGNE Des statistiques officielles constatent que le nombre des naissances de garçons vivants, en Prusse, nombre qui a atteint son majcimum en 1908, avec 673,402 naissances, est tombé en 1913 à 620,000. Par suite, le nombre des jeunes gens aptes au service militaire sera normalement de 475,000 en 1928, et tombera à 434,000 en 1933. La^ diminution de la natalité est surtoilt sensible dans les grandes villes. En. 1913, la moyenne pour 1.000 naissances était de 19.41 à Berlin, de 13.26 à Berlin-Schœnberg. dp 13.13 à Berlin-Wilmersdoi-f, de 17.63 à Charlotten-burg, de 20.12 à Dresde, de 22.11 à Elberfeld, de 20.29 à Francfort, de 21.42 à Hambourg, de 20.62 à Karlsruhe, de 21.60 à Leipzig, de 2i.50 à Magdebourg, de 20.87 à Munich, de 20.73 a Strasbourg. En ce qui concerne spécialement Berlin. la population masculine y était, en 1911, de 1,004,423; elle est tombée, en 1912, à 745,206. — Un correspondant de journaux américains a Berlin, M. Ackermann, a eu un entretien avec le chef d'état-majc- -de la marine mande, qui a naturellement déclaré que. le blocus effectif de l'Allemagne était impossible. - Mais le chef d'état-major a reconnu que 25 pour cent à peu- près des sous-marins allemands ont été détruits. Si telle est la proportion avouée, que peut être la proportion réelle? ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un .grand nombre d'emplois à confêrér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des oSres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans cea asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez " The War Refugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). ANNONCES. 9 pene© la ligne.—Joindre le montant aux ordres, Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 1C4, Sho®« lane. au premier. 4D. CORYN, professeur de cliant français au Guildhall School of Musu». leçons particulières. ,répci-toire.—S'adresser par correspondance au journal or au Guiid-liall_Music School, John Carpenter-street. BACKE, Âug., et Van Hoof, Charles. À. 39, 1, armée belge en campagne, demandent marraine pour correspondre. DEMOISELLE, de bonne famille belge, désire s'occuper d'un ou deux enfants l'après-midi ou autre occupation; parlant français, flamand, et ayant de bonnes notions d anglais.—Ecrire J. V., bureau du journal. DENTI8TRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers" (rue Quellin).—Consultations tou3 les jours de 2.30 à 6 heures.—Oxlord-street, 351. Téléphone, 2782_ Maylair.^ GARDE couche belge expérimentée, <uec références, demandée pour le 20 mars.—Ecrire Mme de M., 40, BouTerie-equarc, Folkestone. . GRXND nornbre de personnel demandé pour hôtels et familles.—Agence, Henry, 19. Edgv/are-roatL JEUNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famille anplaiso habitant Ilayward's Heath, eu échango léger travail de ménage et soins à donner aux enfants. _ Viejle tamille.—Ecrire W. L.._ bureau du journal PRINCE PAUL de CAR AMAN CHIMAY ci prié donner son adresse en Angleterre pour commanica-

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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