La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 09 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 17 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9z9086455p/
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LA MÉTROPOLE IONS PKNNY CIRQ CEHTIMM îttn'nti V1J F CENT ffiiîn. DIX CEHTIMU . PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux! 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois, 8 ah. ; 3 mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 il] 24ME ANNEE VENDREDI 9 MARS 1917 No. 68 LA GRANDE GUERRE Sur la route de Bagdad LA SITUATION SUR L'ANCRE LA POLITIQUE CHINOIS): Les opérations que nos alliés russes ont reprises en Perse avancent avec cette rapidité déconcertante dont nos alliés sont coutumiers une fois qu'ils s'v mettent. En quelques jours ils ont franchi une distance considérable, et à présent ,1s s'approchent de la ville dè Sennah, située.à 120 kilomètres de Hamadan. Dans la région de cette dernière ville ils se sont rendus maîtres de la passe d'Asadabad et poursuivent l'ennemi qai bat en retraite vers Kangavar. A Dan-latabad, qui se trouve à environ 80 kilomètres au sud d'Asadabad les Turcs sont également en déroute. De ces données on conclut que le front russe en Perse s'étend sur ùne distance de plus de 190 kilomètres, entre Sennah et Danlatabad, sur une ligne qui est à peu près parallèle à la frontière de Mésopotamie. Le terrain dans cette région offre de grandes difficultés car il n'y a là que des chaînes de montagnes parallèles et la poursuite de l'ennemi n'en devient que plus ardue. D'autre part, le général Maude, à la tête des troupes britanniques, continue la poursuite des Turcs dans la direction de Bagdad. Suivant les dernières nouvelles la cavalerie britannique a livré un engagement le 5 mars, à Lagi, à 14 kilomètres au sud-est de Ctésiphon, qui se trouve elle-même à une trentaine de kilomètres au sud de Bagdad. Quand en 1915 les Turcs en retraite atteignirent Ctésiphon, les troupes britanniques n'avaient pu atteindre qu'Agi-zie, à une quarantaine de kilomètres au sud de cette ville. Là le général Towns-hend attendait pendant six semaines des renforts qui n'arrivaient pas, par suite des retards occasionnés par la marée basse du fleuve. Les troupes britanniques attendirent du 5 octobre jusqu'au 11 novembre avant de pouvoir quitter Agizie et ce ne fut que le 20 du même mois qu'elles arrivèrent à Lagi. Pendant ce temps les Turcs avaient eu l'occasion de fortifier les positions qu'ils avaient construites à l'avance à. Ctésiphon.Ces positions étaient à cheval sur le Tigre et consistaient en un système étendu de tranchées divisé en deux positions. Sur la rive droite la première position partant du Tigre, s'étendait sur une distance de quatre kilomètres dans la direction du sud-ouest; la deuxième position se trouvait à une huitaine de kilomètres en arriè're de la première. Sur la rive gauche une ligne contenue de tranchées et de redoutes s'étendait, en partant du fleuve, sur une dizaine de kilomètres au nord-est, le flanc gauche se terminant par une grande redoute. La deuxième ligne sur cette rive se trouvait à environ trois kilomètres derrière la première, dans une ligne, parallèle. Les conditions ne sont plus les mêmes pour le général Maude comme pour le général Townshend, car, le fleuve étant en crue, il peut suivre l'ennemi sur les talons d'autant plus facilement que les autres moyens de communication sont beaucoup plus favorables aussi. La situation sur l'Ancre n'a pas subi de modifications. L'anxiété^illemande au sujet de l'effet moral de la retraite se trahit dans la propagande dans les pays neutres, où de frénétiques tentatives sont faites pour présenter la retraite comme une victoire. Ces tentatives ignorent complètement le principe fondamental de la guerre, écrit un correspondant attaché à l'armée anglaise, car l'ennemi ment de façon manifeste quand il déclare que les lignes de la zone occupée par les Alliés ne sont ^u'un chaos de ruines et de désolation, ^'expérience personnelle je puis dire que :ela est faux, car une des caractéristiques les plus remarquables de la bataille te l'Ancre c'est la rapidité extraordinai-'e avec laquelle le corps du génie britannique a remis l'ordre dans la zone A régnait un chaos plus grand que dans un désert de la lune. En quelques jours, après l'avance, les tranchées et les routes avaient repris leur aspect habituel, et des voies ferrées couvraient d'un réseau serré le terrain où se trouvaient jadis les tranchées et les barbelés allemands. Une crise ministérielle s'est produite en Chine; cependant un communiqué officiel assure que l'attitude de la Chine à l'égard de l'Allemagne ne sera modifiée en rien; bien au contraire, la rupture des relations diplomatiques sera bientôt suivie d'une déclaration de guerre. De violents débats ont eu lieu au Parlement anglais, mercredi, à propos de la question du Home Rule irlandais. M. Lloyd George ayant défini la politique britannique à l'égard de l'Irlande, et les points essentiels de cette politique ayant déplu aux représentants irlandais, ces derniers ont quitté la Chambre en bloc, en signe de protestation. Il est peu probable que le débat au sujet de cette question soit encore repris. 0—0 Le Pape accusé à Berlin D'aucuns prétendent que les catholiques des Etats-Unis auraient invité le Pape à se prononcer contre la barbarie des sous-marins. Au Vatican, on dément catégoriquement cette nouvelle. On dit, du reste, que l'Allemagne s'est bien gardée de signifier au Pape le blocus qu'elle exerce contre le droit des gens. Une condamnation prononcée par le Pape serait un beau geste, mais sans efficacité. Prêcher aux Allemands la morale et l'humanité, c'est être vox clamantis in deserto. Il ne convient pas au Pape de faire des démarches lorsqu'il est moralement persuadé qu'elles n'aboutiront à rien. Tel fut le cas pour les déportations de la Belgique et du nord de la France. L'Allemagne répondit par de vagues promesses et n'en continua pas moins ses atrocités. D'autre part, le. Pape ne dispose contre ^gouvernement allemand d'aucune sanction efficace ; il ne peut ni interdire ni excommunier des hérétiques, qui, déjà, sont excommuniés de fait et qui se moqueraient allègrement des censures ecclésiastiques romaines. L'allocution consistoriale de décembre dernier, dans laquelle Benoît XV blâma et réprouva les atrocités allemandes, a suscité en Allemagne des récriminations sans fin. Le Pape a mis le doigt dans la plaie. Dans les cercles ecclésiastiques, on remarque, en outre, que, au cours de ces derniers mois, le Saint-Père a pris une attitude sympathique à l'égard des catholiques de l'Entente : les nombreuses lettres du cardinal Gasparri, écrites sur l'ordre pontifical, en témoignent. Les lettres pastorales des évêques de France,et d'Italie reflètent cette nouvelle orientation du Saint-Siège. Aux lettres d'encouragement, le Pape joint des actes. Il a, en effet, envoyé des secours aux Belges,Français,Polonais et Lithuaniens oppressés et martyrisés par les Allemands envahisseurs. Il ne faut pas perdre de vue que, durant ce même laps de temps, aucun rescrit pontifical n'a. été adressé aux" Allemands. Il y a là une bonne façon de se faire comprendre. Les Allemands ont saisi ce silence. Ils accusent le Saint-Siège d'être neutre, mais d'une neutralité bienveillante envers l'Entente. Ils demandent au gouvernement de Berlin de traiter pour obtenir la représentation de la Prusse à la Cour papale alin de sauvegarder les intérêts spirituels allemands. — Journal. ——0—0 M. Bissolati sur le front belge L'homme d'Etat italien vient de terminer sa visite auprès des armées occidentales par le front belge. Il a été l'hôte du baron de Broqueville, chef du Cabinet et ministre de la Guerre. Dimanche matin, M. Bissolati a été reçu par le Roi, qui lui a remis la Croix de guerre ; en compagnie du lieutenant-général Ruquoy et du commandant de la division, il a visité le secteur d'une de nos divisions d'armée. M. Bissolati, qui est un brillant orateur, a harangué ceux de nos soldats qu'il a rencontrés au repos. Il leur a, dans une langue chaleureuse, exprimé les sentiments de solidarité de l'armée italienne. Ses paroles ont été accueillies par te cri répété de : " Vive l'Italie !" □□□□□□□□□□□□□□□ Notre lut.e contre les " sirè >es " pro-bochcs Nous avons reçu la lettre suivante : •Monsieur le Directeur, Votre politique anti-allemande vous a déjà' fait avoir des adeptes et je me joins à celui qui vous a donné £ 5, dont vous parlez dans votre numéro d'aujourd'hui, pour souhaiter bon succès à votre campagne. » Permettez-moi de renforcer mon approbation par l'envoi d'un chèque de £ 15 que veuillez encaisser à la condition que vous continuiez cette campagne, que vous la continuiez journellement et que vous attachiez surtout de l'importance à faire éliminer coûte que coûte, non seulement les Allemands de nationalité, mais surtout certains soi-disant naturalisés ainsi que quelques-uns de ceux qui formaient à Anvers "la Société allemande ". Il ne suffit pas d'afficher des sentiments belges, de souscrire largement à des oeuvres belges, pour être Belge de cœur. Il faut que vous disiez, au gouvernement que jusque dans certaines de ses administrations on couve jalousement un nid de serpents. Il faut le lui dire car souvent il ne le sait pas. Sa bonne volonté ne p?ut certes pas être mise en doute, ni son patriotisme non plus. Si l'on doit prêcljer l'exclusion de tout ce qui était 1'" influence allemande ", il n'y a là-dedans qu'une mesure très juste, un simple retour des choses d'ici-bas. L'influencé allemande a eu son temps à Anvers; on y faisait la cour aux groupes allemands, on recherchait certains noms et certaines participations d'ans les affaires, mais il faut qu'aujourd'hui les Anversois et tous les Belges aient leur tour, il faut éliminer ceux qu'on a trop facilement acceptés, il faut boycotter les maisons de commerce — tout importantes et tout financièrement fortes soient-elles — dont les affaires étaient allemandes, la langue allemande, les employés allemands et les patrons trop souvent d'origine germanique. Je suis très heureux, Monsieur le Directeur, d'avoir pu ainsi ouvrir mon cœur... et mon porte-monnaie; j'ouvrirai encore l'un et l'autre. Recevez, Monsieur le Directeur, l'assurance de mes sentiments distingués. UN BELGE PATRIOTE. Londres, le 5 mars 1917. □□□□□□□□□□□□□□G « o o Un nouveau navire belge L'armement belge vient de s'enrichir d'une unité, le steamer Victoria II de 1.700 tonnes, acheté à des Portugais par l'Armement Hermans de Bruges. Le cas mérite une attention particulière car les Belges, privés de leurs chantiers, n'ont pu acquérir de nouveaux navires depuis la guerre. Les navires alliés ne peuvent changer de pavillon. La plupart des navires neutres ne peuvent être vendus. Il n'y avait que le Brésil, l'Argentine, le Portugal et l'Amérique qui autorisassent le transfert.Depuis quelques jours, cependant, un décret britannique défend à ceux qui sont en Angleterre de négocier même pour l'achat d'un navire neutre. La France et l'Italie se sont ralliées à cette décision. D'autre part, l'Amérique a défendu la vente. Les Belges ne peuvent doryr pas acheter de navires, ni neutres ni alliés, ni même — en vertu des réglementations existantes — acquérir une majorité dans un armement de navires anglais. Notre gouvernement, si plein de sollicitude pour notre marine, ne pourrait-il démontrer à l'Angleterre combien est désastreuse cette situation? . Tout cela ne nous empêche pas de féliciter l'Armement Hermans de l'achat de son navire belge, auquel l'on ne peut ciue souhaiter longue et heureuse carrière.o—o On annonce la mort de M. Edmond-Antoine Diercxens, né à Malines le 17 octobre 182(3 et décédée à Hérenthals le Tq janvier 7QT7. L'honoré défunt était le frère de M. Diercxens, président d'honneur du Tribunal de première instance à Turnhout. * I POUR LES NOUVELLES RECRUES NOTES D'UN BLEU(i) v DE L'INSTRUCTION Il n'y a que le premier pas qui coûte. En matière militaire, rien n'est plus juste. Et les autorités ont,,fort habilement, rendu le premier pas extrêmement dur, de sorte que le reste viendra en gradation descendante. Après avoir dormi une nuit sur les planches, on se sent heureux d'avoir un sac de paille. Après avoir eiï un sac de paille, on se réjouit d'avoir une paillasse.... Le réveil est sonné à 6 heures (lever). Quelques instants après on distribue les pains (un pain pour deux hommes) puis le café. C'est ici qu'interviennent les confitures et les conserves que nous-avons conseillé de faire venir d'Angleterre.A peine a-t-on eu le temps d'avaler quelques tranches de pain, avec le café noir, vaguement Sucré, qui est la ration du matin,, que sonne la " corvée laquelle donne à toutes nos recrues (18 à 40 ans, mais surtout ces derniers), l'impression la plus agaçante : l'épluche-ment des pommes de terre ! Tous les hommes, massés en plein air, s'escriment sur les tubercules jetés hors du sac, à même la boue ou la neige ! Et, lorsqu'il gèle, — et on sait comme l'hiver est rigoureux — les patates sont gelées et affectent la consistance du savon. Malheur aux doigts délicats ! Au bout de quelques joute, d'ailleurs, l'épluchement est devenu une habitude. On se retrouve, on cause, on fume sa pipe... et il y a toujours des bleils plus bleus pour faire du zèle. A 7 h. 35, on forme le rang pour aller à l'exercice. Celui-ci est naturellement dur au début, surtout pour leg anciens gardes civiques auxquels il n'apprend presque rien. On peut se demander si les autorités militaires ne pourraient pas, comme on le fait en Angleterre, examiner la possibilité de répartir les unités à l'instruction en " groupes " comprenant des recrues à intelligence et aptitudes plus ou moins développées, de façon à abréger pour les hommes les plus aptes le stade qui conduit à l'école de cofnpagnie. C'est une pitié que ces hommes doivent payer la rançon du manque de compréhension de certains éléments. A l'infanterie, d'ailleurs, le rappelé de 30 à 40 ans n'est pas au bout de ses étonnements. Alors que la patrie a, apparemment, besoin d'hommes âgés pour servir, chaque C. I. est une pépinière de jeunes embusqués ! Les cantines et ma» gasins centraux sont tenus par des " inaptes " de 20 à 22 ans, qui ont eu le talent de se faire attribuer ces sinécures favorables. Les caporaux et sergents instructeurs vont.de 1^ à 20 ou 21 ans. Et il est délicieux de s'entendre complimenter, en pur Beulemans, par l'un de ces gradés venus l'an passé des provinces non envahies. Quant aux adjudants, chefs de peloton, ce sont la plupart du temps de très jeunes gens. Et leurs excentricités, leurs amourettes, leurs prétentions et leur suffisance jettent une note de douce ironie dans les appréciations de celui qui a tout abandonné pour grossir les rangs de l'armée nationale. Quant aux cl|èfs, lieutenants et capitaines,'colonels et majors, ils sont pleins de bonne volonté, mais ils ont fort souvent conservé des idées d'avant-guerre et quelques-uns croient même pouvoir traiter des hommes libres — la nation armée — comme on traitait jadis l'armée de mercenaires et de pauvres qui était notre honte ! Il semble qu'il y a encore quelque chose à faire pour rendre moins dur aux hommes d'âge auxquels on a affaire en ce moment le passage de la vie civile à la vie rrfilitaire, principalement au point de vue du personnel instructeur et des installations des C.I. Nous nous permettons d'attirer très respectueusement sur ce point l'attention de M. de Broqueville. Il y a, d'ailleurs, deux façons d'envisager nos C.I. Donnons^Ies en toute impartialité. Si on songe que les Belges ne sont pas chez eux, qu'ils ont dû créer tout avec des moyens de fortune, les C.I. méritent une admiration apitoyée. Mais si on se rappelle que la guerre dure depuis près de trois ans et qu'on voit, par exemple, de ces casernes sans chauffage, sans lumière, avec des latrirves ru-dimentaires, des lavoirs qui sont aussi des urinoirs, des chambres sans aérage et sans propreté, on se demande où se niche notre talent national d'organisation ! Et voilà les deux cloches et les deux sons. Chacun fera son choix, d'après son tempérament. Le mieux, pourtant, c'est de se faire une douce philosophie et d'attribuer au Kaiser toutes les misères de la vie militaire.... L'exercice se'termine vers 11 h. 45. A. midi la soupe. Nos hommes se pressent autour du bidon fumant pour y recevoir la louche de potage et le morceau de viande exténuée et ébouillantée qui constitue la ration de 750 grammes à laquelle on a droit. Ce comrtiunisme, ce coude-à-coude et ces poussées d'affamés sont ce qui choque le plus le nouvel arrivé. Mais la faim le mettra bientôt à la raison ! L'après-midi débute par le plus beau moment de la journée. A une heure le sergent vaguemestré distribue les lettres et colis qui sont le lien reliant notre recrue avec le monde qu'il a quitté. L'instant est plein d'émotion. On attend, on espère. Hélas, il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. Si ceux qu'on laisse derrière soi savaient, on recevrait chaque jour une lettre, un journal ou un colis... L'après-dîner, de 1 h. 15 à 5 heures, se passe à l'exercice. Puis la rentrée, le nettoyage des armes, des cuirs, la couture et les réparations occupent, et fort activement, ma foi, la dernière heure du jour. A six heures sonne le " rata ", et de 6 à 9 nos recrues sont libres. A 9 heures, appel au pied du lit; à 9 h. 30 extinction des feux et lumières. Et voilà la première journée'passée. (1) Voir la Métropole des 7-8, 12, 21-21 et 24 janvier. o—o Les agents germanophiles en Russie Le Corriere délia Sera reçoit de son correspondant à Pétrograde des détails sur la situation politique et intérieure à la veille de la réouverture de la Douma, qui a eu lieu, comme on -le sait, le 27 février. Le correspondant dit que les bruits les plus alarmants couraient à propos' de cet événement. On disait que la masse ouvrière proclamerait la grève générale et tenterait de faire une violente manifestation devant la Douma, pour protester contre la politique intérieure du gouvernement. Il n'est pas douteux que les instigateurs de ce mouvement étaient des agents germanophiles qui continuent leur propagande dans toute la Russie, particulièrement à Pétrograde, et qui essayent de. dérouter l'opinion publique par tous les moyens. Il y a peu de jours, le député Milioukoff dénonçait qu'un individu mystérieux se présentait en son nom dans les usines pour soulever les ouvriers. Le commandant de la place de Pétrograde, dans la crainte de dés-ordres, avait publié un' manifeste adressé aux ouvriers, pour les inviter à ne pas se prêter aux- embûches allemandes, menaçant de la répression armée la plus sévère les désordres qui se produiraient. Ces faits avaient déterminé une certaine alarme. Mais les mesures prises par les autorités et l'arrivée de nombreux convois de farine et de vivres, qui mirent fin immédiatement à la crise du pain, calmèrent l'agitation publique et la réouverture de la Douma eut lieu sans „ aucun incident, devant une assistance énorme • o—o L'espionnage austro-allemand en Suisse Le Journal de Genève signale que dans une grande ville commerçante de la Suisse romande, on peut voir un magasin où on livre à des prix modiques des photographies fort bien faites pour passeports, billets circulaires, etc. Par une coïncidence curieuse, dans la même maison et sur le même palier', se trouve installé tout un ensemble de bureaux dépendant du consulat d'Autriche.

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