La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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22 January 1915
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22liE AJVNKE. VEND] EDI 2 JANViLR 1915. N°- 22. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. TRANCHEES CAPTUREES. LENTS PROGRES EN ALSACE. PARIS, -L janvier.—Communiqué officiel de! 15 heures:— De la mer ii la Lys, il y a eu des duels d'artil- De la Lys à la Somme.—Sur le plateau de Notre-Dame" de Lorette, il y a eu un engagement dans la nuit du 19 courant, comme il fut signalé hier. Au sud de la Somme et sur 1 Aisne, il y a eu ÛUei0ues engagements d'artilierie, au cours lesquels nous .tJuU.siaies au siience ies batteries de l'ennemi. , , ... Iin Champagne, à l'est de Reims, dans la région de Prosnes-les-.vlarquises et de Moronvillers, nous dômolimes les travaux allemands, ob.igeant l'ennemi à évacuer ses tranchées, et nous provoquâmes l'explosion d'un dépôt de munitions. Au nord-ouest de Beauséjour, nous avons progressé, capturant par surprise tro:s des postes de l'ennemi, où nous nous installâmes. Au nord do Massiges, notre artillerie a eu l'avantage. Il n'y a pas de changement en Argonne. Au sud-est de Saint-Mihiel, dans la forêt d'Apremont. nous enlevâmes 150 mètres de tranchées a.lemandes et nous repoussâmes une contre-attaque. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, dans le bois de Le Prêtre, l'ennemi réussit, par une violente contre-attaque, à recapturer environ vingt mètres des 500 mètres de tranchées enlevées par nous le jour précédent. Nous tenons solidement la position tout entière. Dans le secteur de Thann (région dè Siiberleck et <ie Hartmannsweil-Erkopf). il y a eu une action d'infanterie pendant la nuit du 10 courant. Nous faisons de lents progrès sur un terrain extrêmement difficile. ATTAQUES REPOUSSEES. PARIS, *20 janvier.—Communiqué officiel de 23 heures:— L'ennemi avait pris pied ce matin dans une de nos tranchées au nord de Notre-Dame de Lorette. Il en fut expulsé après une contre-attaque et laissa plus d'une centaine de prisonniers entre nos mains. Pendant la nuit du 10 au 20, dans la région d'Albert, une attaque au sud de Thierval fut poussée jusqu'à nos barbelés, et fut alors repoussée.Trois attaques successives à La Boisselle eurent le même sort. Dans l'Argonne, une attaque de l'ennemi à La Fontaine-aux-Cliarmes fut repoussée après un corps-à-corps. SUCCES FRANÇAIS A ALBERT. NOMBREUX MORTS. PARIS', 21 janvier..—-Le ''Petit Parisien" écrit :— Nous sommes aujourd'hui en mesure de donner des détails au sujet du succès obtenu par nos troupes dans la région d'Albert, au sud 'de Thierval. dans la nuit du 10 au 20 janvier, qui lut mentionné dans le communiqué d'hier. La ne ge tombait à gros flocons, et les Allemands crurent le moment propice 'pour une attaqué. Après une violente canonnade par leurs canons de 77. ils se jetèrent hors de leurs tranchées et ouvrirent le feu contre nos troupes, mais la réception qui leur fut faite brisa bientôt leur élan. Nos 7"> à leur tour commencèrent à tonner, nos obus creusèrent des sillons sanglants dans leurs rangs. Au même moment, protégée par notre artillerie, notre brave infanterie chargea à la bayonnette. La défaite des Allemands fut bientôt complète, et ils se retirèrent en désordre, laissant des piles < ittièrcs de morts sur le champ de bataille.— Reuter. VERSION ALLEMANDE. BERLIN, 21 janvier.—Communiqué officiel du grand état-major:— Dans le théâtre occidental de la guerre, il n'y a •-U hier que des duels d'artillerie entre la côte et Nous perdîmes de nouveau hier les tranchées • Notre-Dame de Lorette que nous avions occupées avant-hier. Au nord-est d'Arras, les Français attaquèrent a plusieurs reprises des deux côtés de la grand'-route d'Arras à Lille, niais furent repoussés. , Au sud-ouest de Berry-au-Bac, nous prîmes ux tranchées aux Français et nous les conservâmes nia.gré ,curs violentes contre-attaques. Des attaques françaises sur nos positions au sud de Saint-Mihiel furent repoussées. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, nous réussîmes a recapturer les positions r-ue nous avions évacuées il y a trois jours. A cette occasion, nos troupes prirent quatre canons et firent p.'usieuis prisonniers. Les combats continuent toujours pour le restant des tranchées perdues. Dans ies Vosges, au nord-ouest de Cernay, les batail.es continuent encore. La situation en Prusse orientale reste la même, l n engagement sans importance à l'est de Lipno -^' termina favorablement pour nous, et une een-îaine de prisonniers restèrent entre nos mains.— w ireless Press. TOUJOURS DES MENSONGES. PARIS, 21 janvier.—Une note officielle de ' ;1 fis communiquée par le Bureau de la Presse attire l'attention sur un prétendu succès à Notre-Dame de Lorette, près d'Arras, annoncé par le communiqué officiel allemand. Or, c'est là précisément un point où l'attaque <ie 1 ennemi échoua complètement, et où les Francis capturèrent une de ses*compagnies. On peut juger par cet exemple du peu de con-hance que méritent les communiqués allemands. •—Exchange. UN COUP D'CEIL D'ENSEMBLE. PARIS, 21 janvier.—Un aperçu officiel des opérations de guerre du 15 novembre au 15 janvier a été publié aujourd'hui. Depuis le 15 novembre (fin de la bataille à près), un arrêt complet a été infligé au grand mouvement offensif allemand contre la gauche française. . La guerre a pris le caractère d'opérations de siege. On peut dire, qu'excèpté sur .un seul point, les français ont gagné du terrain partout. Partout, I exception de ce deul point, les allemands sont en retraite.—Excbange. — Il résulte d'une dépêche de Capetown que les forces de l'Union sud-africaine tiennent maintenant toute la ligne de l'Orange, mais que l'en-".'i*mi est toujours en force sur le territoire de 1 ijnion près de la frontière orientale de la colonie allemande, où son avance, cependant, a etc arrete«. LA VIE A ANVERS. TRUCS ALLEMANDS. L'ESPRIT DU CARDINAL. ANVERS, le 14 janvier (de notre correspondant).—On colporte ici, sous le manteau, à propos de l'incident de la lettre pastorale du cardinal Mercier, une délicieuse histoire qui illustre excellemment la finesse et l'esprit de l'illustre philosophe. Pour mettre fin à ce désagréable incident qui. dit-on, inqu éta beaucoup le Kaiser, le général baron von Bissing avait reçu ordre de Berlin d'essayer de faire signer au cardinal une "note conciliatrice" qui aurait été ensuite répandue par la presse des deux mondes, et surtout en Allemagne, pour rassurer les cathol ques sur les sentiments des sphères gouvernementales à l'égard d'un des plus célèbres représentants du catholicisme. Cette note, très habi'ement rédigée en termes eaute eux et vagues, fut présentée au pTimat de Belgique par un général, délégué du baron Bissing. Le cardinal lut la note avec attention et dit:— — Cela me paraît très bien ! Large sourire du générai teuton. — Je voudrais seu ement y changer un seul mot, un seul, généra. 1 — C'est presqu'accordé, Eminence. — Eh bien, je voudrais remplacer simplement l'expression "choses blessantes pour les sentiments al emands," par l'expression beaucoup plus exacte: "vérités blessantes pour les sentiments a emands,'' et j'ajouterai, pour tout dire, que je fais de cette modification, d'ailleurs b en ins gnifiante—ce n'est ciu'un seul mot!—la condition do l'acceptation de votre ingénieuse note. Et, tandis que le traîneur de sabre verdissait de rage contenue, le cardinal Mercier esquissait cet ironique et spirituel sourire que ses intimes connaissent b en. lnuti.e de dire que le général n'insista pas, et que ;a note ne fut pas signée! Le "déménagement" de tout ce que contiennent les entrepôts anversois continue de plus belle, «•■uc les marchandises "saisies" appartiennent à des particuliers de pays belligérants ou de pays neutres. C'est ainsi que le général von Huene respecte la clause du traité de " reddition " d'Anvers sur lequel il a apposé sa signature, et qui stipulait que la propriété privée serait respectée! Mais les Allemands s'embarrassent bien de ch'ffons paiiier! Ils enlèvent tout, tout, tout. C'est par trains entiers, filant jour et nuit, que toutes les marchandises qui peuvent leur être de la moindre utilité prennent "le chemin de l'Allemagne.Voiei, à titre, de curiosité, aux terms d'un arrête du gouverneur général daté du 2fi octobre, la liste des " matières servant aux besoins de la guerre " dont l'exportation est défendue et qui "peuvent" être "cédées en propriété" à l'empire allemand " ou à des tiers" contre remboursement. de la.valeur par une commission nommée par le ministère de la guerre à Berlin:— ^Argent, cuivre, laiton, plomb, zinc, nickel, minerais de nickel, a.uminium, étain, antimoine, ferrqnianganèse, .minerais de manganèse, ferro silicium, phosphates bruts et super-phosphates; nitrates, acide nitrique, pyrites, acide su.furi.que, graphite, glycérine, matières à tanner (sic), explosif, camphre, codéine, morphine, opium, loques, coton, jute, laine, chanvre et les fils de produits manufacturés de ces^ matières, sacs, peaux, cuir, caoutchouc, gomme brute, gutta-percha, graisses, huiles minérales, benzine, benzol. On remarquera que l'autorité militaire allemande comprend le coton parmi les " matières servant aux besoins de la guerre " et qu'elle en exclut notamment des huiles végétales, le fer et l'acier. Cela ne l'empêche pas du réste de saisir de telles huiles et des machines. C'est ainsi que toutes les superbes machines des usines " Minerva," les tours de précision, etc., ont été transportés aux quais du sud et hissés sur des wagons qui filent aussitôt pour l'Allemagne. Il est vrai, les Allemands prétondront peut-être que les huiles végéta'es renferment de la glycérine ei les machines des tourillons en bronze qui à son tour contient du cuivre. Us sont de cette force là ! Je vous ai signalé dans ma lettre du 0 décembre (voir la Métropole du 22 décembre) les difficultés que les Allemands avaient éprouvées pour transporter par eau, via la Hollande, les grains "saisis" à Anvers. Conformément au droit international, le gouvernement hollandais avait défendu ce transit illicite et avait arrêté à Hansweert plusieurs cargaisons de butin. Je regrette de devoir vous dire que ces difficultés ont déjà été tournée?, d'une façon qui fait honneur à l'ingéniosité allemande, mais dont la légalité au point de vue du droit international me paraît bien douteuse.- Voici comment on s'y est pris. Sous l'inspiration directe de l'autorité militaire, Herr Fecht, ex-porteur de proeu-af'on de la firme von Uden et de la "Société belge (?) de navigation fluviale," actuePement maît-e du port, a fondé une entreprise soi-disant privée dont 'e nom est " Cetreide Comin-'ssion Akffiergesell-schaft." Cette compagnie "achète" à "aide de conventions fictives toutes les marchandises nue l'autorité aremande désire envoyer en Allemagne ; e'ie se fait étab'ir ainsi des titres de pron-iété en due forme, grâce auvoue's la marchandise cesse d'être,, au moins " offi^iel'ement " du butin de guerre. EPe est alors embarouée. ePe traverse sans encomb-e 'es voies fluviales de îa Hollande, et eHe est "arrêtée" su* 'e Rhin, où el'e es1 de nouveau "saisie" nar ^e gouvernement impérial. Ce n'est pas p'u= difïici'e que ce'a! Vous savez ou'à la suite de la convention relative au naiement de la " trrânde indemnité" de guerre, il a été convenu <^u'à partir du 15 janvier, les rénuVtions pour l'armée d'occupation seraient payées au comptant. Par exemple, on se demande bien ce qu'il restera-à réquisitionner ap-ès cette date, car. depuis qu'elle a été fixée, la fureur de la " Fek-wirirung" a vraiment atteint son plus haut période. Ces tro:s dernier jours, tout spécialement, ç'a été une vé-it^ble folie. Fn vou1»"-vous un exemple? Saehez-done qu'en "un seul " jour. l'autorité militaire aPema."de a rémrVHonné à Anvers, en dehors des rrectations résuliè'es pour l'alimentation de 'a earrison, de ses bandits de chefs, de sa soldatesque et de ses canassons:— 47,000 bougies: 3000 imperméables: 40.000 ki'os de cokes; 1500 fûts à pétrole vides; 1(1 tambours de câb'es à 1000 francs la pièce; 700 ki'os d'éther sulfurique; 500 kilos d'à bumine; 2 locomobiles; 4000 accessoires de bicyclettes; 35,000 planches; 15.000 mètres courants de madriers; 7800 leviers de fer; 10 machines à écrire. Autre fait intéressant: les' Allemands imitent actuellement autour d'Anvers, quoique sur une moins grande échelle, ce que les Belges ont fait avec tant de succès sur l'Yser: ils tendent des inondations ! On sait que le génie belge avait déjà inondé partiellement les en.virons d'Anvers. Les Allemands étendent et améliorent le système, dans le LE RAID DES ZEPPELINS. COMMENT LES ALLEMANDg LE RACONTENT. AMSTERDAM. 21 janvier (minuit).— Un télégramme officiel de Berlin dit:—"Dans la nuit du ll> janvier des dirigeables navals entreprirent une attaque sur quelques places fortifiées (sic) sur la côte est de PAngleterre. Le temps était brumeux et pluvieux." Plusieurs bombes furent lancées avec succès. On tira sur les dirigeables, mais ils revinrent indemnes.—(signé) f.f. de chef d'état-major de l'Amirauté, Von Behnke."—Reuter. CE QU'EN DISENT LES JOURNAUX FRANÇAIS. PARIS, 21 janvier (minuit).—Le "Journal" croit qu'il est probable que les dirigeables sont partis de Cuxliaven et que les Allemands ont, sans doute, voulu montrer que le raid aérien sur ce port n'avait eu aucune conséquence sérieuse. Le "Temps" note que ies dir geables ne s'aventurèrent pas ioin de la côte de peur de s'exposer à une attaque pendant qu'ils étaient au-dessus de la terre ferme, et conclut: Le passage de a mer effectué par les dirigeables, sur une distance de plus de 430 kilomètres, était bien moins dangereux que n'eût pu être le voyage plus court à Paris, pour lequel ils auraient au passer au-dessus des lignes françaises. Les "Débats," panant de l'expioit au point rie vue du droit international, dit que l'Allemagne se fait une règle de ne tenir compte d'aucun engagement, et forfait à sa signature. Lancer des bombes, ajoute les "Débats," sur des villes pais.b.es, non fortifiées, const tue une nouvelle violation de la convention de La Haye. Elle essaye de terroriser ses ennemis, mais e le ne réussira qu'à augmenter l'indignation générale, et à donner une nouvelle poussée à l'esprit guerrier de .a nation britannique.—Reuter. L'OPINION AMERICAI E. NEW YORK, 21 janvier.—L' " Evening Post" dans un éditorial, appelle le raid allemand sur des vijles anglaises non défendues "un échantillon de pure sauvagerie," et dit qu'il n'est pas seulement contraire à la loi, mais absolument futile. Il continue ainsi: Jusqu'ici il n'y a pas de signe de cette panique qu'on supposait que les Allemands vou.aient provoquer. Il n'y a pas de raison pour supposer que les Anglais s'énerveront même si ies raids sont répétés et que leurs effets sont plus mortels. Entretemps l'Allemagne démontre une fois de plus ce que les Allemands eux-mêmes ont fait ressortir—l'incapacité totale de leurs gouvernants de comprendre l'opinion du monde extérieur. Que résultera-t-il pour l'Allemagne de terrifier quelques viLages- endormis en Angleterre si par là c.iè «ragne, panni toutes le6 nations, la réputation d'être prête à violer les lois de la guerre et de se moquer de ses propres protestations d'humanité? L' " Evening Sun " dit: Si, après tous ces mois de préparation, rien ne peut être accompli de plus que la démonstration ridicule de la nuit dernière, il est clair que le danger des raids aériens a été énormément exagéré, M. Bryon Stauffer, clergyman à Toronto, et natif des Etats-Unis, a écrit à M. Bryan : Combien de temps garderez-vous encore le silence, s'ex-clame-t-il, quand des non combattants sont assassines et que tous leS principes de la Con-icn-tion de La Haye sont violés? "Vous avez parlé éloquemment du prince de ia Paix. Vous pouvez le servir à présent. Un silence prolongé meuve que vos conférences et vos sermons sonu Jes mensonges.—Reuter. INCIDENT EN MER. Le steamer " Fulgent," de Sunderland, manqua d'être victime des Zeppelins. Jl se trouvait à env.ron deux milles de Cromer quand l'équipage entendit le bruit d'engins aériens qui. cependant, à cause du brouillard et de l'obscurité, ne purent être aperçus. Uns bombe fut lancée sur le navire mais, comme d'habitude, manqua son but et tomba en mer à quelque distance. LES BELGES EN FRANCE. UN BUREAU DE RECHERCHES Le bureau de recherches pour les réfugiés, fondé sous la présidence d'honneur de M. Her-riot, maire de Lyon, et de M. Mulatier, consul de Be.gique, se tient, à la disposition de toutes les personnes qui recherchent des réfugiés belges et français. Il n'exclut de ses recherches que les réfugiés des Ardennes, de la- Meuse, de la Meurthe-et-Moselle et de la Marne, pour lesquels des comités spéciaux existent à Paris. Les renseignements qu'il fournit sont adressés gratuitement et aussitôt que le bureau a pu se les procurer. Pour être en mesure de satisfaire sans,retard le plus grand nombre possible de demandes, le bureau de renseignements invite vivement tous les réfugiés belges et français (exception faite pour les réfugiés des quatre départements ci-dessus mentionnés), même s'ils île recherchent actuellement personne, de lui faire connaître de façon précisé leurs noms, prénoms, profession, domicile habituel et résidence actuelle. Ecrire au Bureau de Recherches pour les réfugiés,. Hôtel de la Mutualité, Place Raspail, Lyon (Rhône), France. — Une forte exp'osion d'hydrogène s'est produite à Cologne dans une usine. Un homme fut tué et plusieurs b essés. Une autre explosion s'est produite dans une fabrique d'hydrogène à Schurerzenberg (Saxe). Toute la fabrique fut détruite. Deux ouvriers furent tués. but de tripler, paraît-il, la zone inondée. Ils ont jeté un énorme barrage sur la Nètlie, près de Grobbendonck, et tous les affluents de cette rivière débordent. Je ne sais naturellement pas que.s résultats ont été obtenus à la campagne, qui est inaccessib'e, mais dans le voisinage immédiat d'Anvers, l'effet de ces inondations est déjà très marqué le long du Schijn, notamment sur le territoire de Deurne, de Borgerhout, et même d'Anvers (Dam), dont toutes ies parties basses sont sous eau. Des habitants ont été forcés d'évacuer leurs maisons. On ne voit plus de monnaie d'argent à Anvers. Seul le nickel nous reste. Les Allemands raflent tout. Partout où un bourgeois leur tombe sur la main, ils vident sa bourse et remplacent son argent par des billets. De nouvelles coupures d'un et de deux marks sont en circu'ation depuis que'que temps, et je dois à la vé ité de dire qu'elles sont plus io ies et plus so ides que les ignobles petits chiffons de papier des premiers temps. Un écho amusant pour finir: les offi-iers de la garnison d'Anvers sont dans la désolation. Ils logeaient jusqu'ici dans les premiers hôtels, Weber, Wagner, Terminus, où ils se gobergeaient de plats fins—poisson, viande à chaque repas— et sablaient abondamment le Champagne. Cela coûtait à la ville quinze francs par casque et par jour. A partir de demain, cependant, les réquisitions cessant, les doux tralneurs de sabres recevront... cinq marks par jour et devront se loger et se nourrir à leurs frais. Cela ne sera plus aussi brillant, "et il faudra entamer rudement la solde. On parle vaguement (J'unc pétition au général von Bodenhausen, ou encore d'une quête au profit des... lieutenants pauvres! COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. t SUR LA VISTULE. 9 ATTAQUES ALLEMANDES REPOUSSEES. RETROGRADE, 21 janvier (minuit).—Communiqué officiel de l'état-major général:— Au cours du 18 janvier la situation fut inchangée sur tous les fronts. Dans le district au nord de Rawa, les Allemands ont fait deux attaques, mais furent repoussés par l'artillorie. Le même jour l'ennemi prit l'offensive dans le district près du village de Vitkovitze, mais sans succès. L'attaque allemande dans la Galicie Ouest, vers le sud du village de RadiOva, eut le même résultat.En Bukovinè, les Russes occupèrent le village de Joganestliy, à dix milles au nord de Dor-nawarta.—-Central News.. DANS LE CAUCASE. RETRAITE PRECIPITEE DE L ARKIEKE-GARDE TURQUE. PETROGRADE, 21 janvier.-—Communiqué du quartier-générai ue l'armée au Caucase :— Dans les districts de Ahaâk, Lavsor, et de Kyagani il y a eu une sér;e de combats entre nos troupes et les arrièie-garues turques^ dont ies débris sont en retraite précipitée. Nous avons capturé ue nombreux prisonniers et un camp turc. Le l-S.écou.é nous avons occupé Arc.amich. Un- torpilieur expédié pour garder la côte a x coulé douze vapeurs marchands. Il n'y a pas eu de changements particuliers aans les autres secteurs.—J^euter.UNE REVOLTE AU PORTUGAL ARRESTATION DE CONSPIRATEURS MONARCHISTES. LISBONNE, 21 janvier.—Là note officielle suivante a été publiée par le ministère :— La nuit dernière des officiers royalistes du 2mc régiment de cavalerie et du ôme régiment d'infanterie se sont révoltés et ont essayé de persuader leurs camarades de se joindre au mouvement séditieux. Le gouvernement, assisté par tous les bons répub.ieains et avec l'aide à peu près unanime de l'armée, a rapidement maîtrisé la tentative d'insurrection. Soixante et un coupables ont été arrêtés. Toutes ies mesures nécessaires sont prises. Plusieurs des principaux conspirateurs ont passé la frontière près du Minho et le gouvernement a donné l'ordre de les arrêter.—-Central News. POUR NOS SOLDATS. UNE LETTRE DE LA REINE. L'œuvré du shelling de la chaussette du soldat, 55, Russell-square, Londres, W.C., vient d'être aimablement encouragée par S. M. la reine des Be.ges, qui lui a fait adresser la lettre dont voici le texte :— Secrétariat du Roi et de la Reine, 14 janvier, 1015. Madame la Présidente,—La sollicitude éclairée dont votre comité témoigne aux braves soldats qui défendent va.ll'amment l'honneur du Pays, a vivement touché la Reine. Sa Majesté félicite les membres de leurs patriotiques initiatives et sera heureuse de distribuer, à leur intention, les dons qui Lui sont offerts en termes si rîé.icatement aimables. Ce sont surtout les bottines et les chaussettes qui sont les bienvenues au front. J'ai mission de vous prier, madame la Présidente, de vous faire l'interprète des sentiments reconnaissants de la Reine auprès des organisateurs de votre oeuvre, qui est vraiment digne des meilleurs encouragements. Veuillez agréer, madame la Présidente, l'hommage de mes sentiments respectueux. Le Secrétaire, (Signé) INGENBLEEK. A Madame Berryer, Présidente dn comité d'honneur de l'œuvre, " Le Shelling de la Chaussette du Soldat," Londres. Ces aimables et touchants remerciments de S. M. la Reine, le comité les reporte aux généreux et nombreux donateurs qui ont répondu à l'appel lancé notamment par la Métropole. L'œuvre est prospère, mais, • environ 15,000 francs de dons en argent et en nature, c'est peu de chose pour une armée dont les soldats sont sans communications avec leurs foyers. Sa Majesté signale le besoin de chaussettes et de chaussu.es. Le comité fait un vibrant appel pour obtenir des souscriptions d'un shelling pour la chaussette ! et d'une livre sterling pour la chaussure du soldat. Pricré d'envoyer les dons en argent et en nature, ainsi que les demandes de listes de souscription, au secrétaire général, M. L. Coenen, 55, Russcll-square, London, W.0. LA MISSION BELGE EN AFRIQUE DU SUD. LE CAP, 21 janvier.—Les délégués be'ges qui font une tournée dans l'Lynion ont été reçus avec enthousiasme, hier, à B oemfontein. I s parlèrent devant une sal e bondée, etMa plupart des assistants étaient en khaki. Des résolutions sympathiques furent adoptées à l'unanimité Le nom du roi Albert fut vigoureusement et longuement applaudi. Les blessés belges qui se trouvent en ce moment au Cap fraternisent avec les bmghers ho'-landais qui y sont campés. Ils assistè-ent en-semb'e à une cérémonie pub'ique au cours de aquelle l'hymne national belge fut joué.— Reuter. — D'après des informations reçues à Athènes le croiseur cuirassé " Goeben " est ancré au large de Beikos, dans le Bosphore, entouré de steamers, , nour cacher les dommages qui lui ont été infligés, j D'autres navires de la flotte turque sont réparés ; à l'arsenal temporaire de Stenia, dans le Bosphore. ; — Les journaux viennois arrivés à Lausanne j | suggèrent une démission prochaine du ministère : autrichien. Des journaux libéraux déclarent que le comte Sturgkli,' premier ministre, ne se maintient au pouvoir qu'en ferment la bouche au parlement. — L'archiduc héritier d'Autriche, Karl-François-Joseph, est arrivé à Berlin, de même que le chanoelicr de l'empire. LA BATAILLE D^S FLANDRES. AVANCE BELGE PRES DE NIEUPORT. NOUVEAU BOMBARDEMENT PAR LA FLOTTE ANGLAISE. AMSTERDAM, 21 janvier (minuit),.—Le " Handelsblad " apprend de l'Ecluse que depuis mardi soir on entend une violente canonnade ininterrompue et qui semble toujours se rapprocher. L'armée belge semb.e avoir fait une réelle avance au nord de Nieuport. Avec la coopération de la flotte anglaise, les Belges ont réduit au silence les canons lourds allemands établit dans les dunes et qui avaient précédemment bombardé la ville de F urnes à une distance de 0 kilomètres.—Reuter En vue de parer au manque de pétrole nécessaire à l'éc.airage, les Ai:emands font usage le long de .a côte d'une mixture de pétrole, a'eau et de carbonate de soude, qUi donne une lumière inférieure.—Centrai News. UNE TAXE SUR LES ABSENTS. POUR LE BIEN DE LA BELGIQUE ! AMSTERDAM, 22 janvier.—Un télégramme de Bruxelles dit que certains conseils communaux (à Gand et,à Anvers, par exemple) ont proposé l'imposition d'une taxe spéciale suf tous les Belges'de condition aisée qui ne sont pas rentrés. Le gouverneur allemand a accepté la suggestion (sic) pour toute la Be.gique. Les fugitifs qui ne sont pas rentrés au 1er mars seront obligés de payer dix fois les contributions ordinaires. Les inuigents seront exempts de contributions. La moitié de ces recettes ira aux communes et l'autre moitié au gouvernement allemand à Bruxel.es, qui emploiera l'argent dans l'intérêt de la Be.gique (? ?)—Reuter. LES BELGES EN ANGLETERRE Le ministre des affaires étrangères des Pays-Bas a fait savoir aux bourgmestres hollandais par l'intermédiaire des gouverneurs des provinces que dorénavant il ne pourra plus être délivré de billets de passage gratuit aux réfugiés be.ges pour l'Angleterre, à Plessingue, Rotterdam ou à Hoek van HolifÛHL D'autre part, il a été demandé aux bourgmestres, de communiquer le plus vite nossibie si leurs communes comptent des réfugiés belges qui, partis pour l'Ang.eterre. en sont revenus et à combien s'élève leur nombre? De p.us, les bourgmestres auront à indiquer si, parmi les réfugiés désignés ci-dessus, il y en a qui ont été reconnus inaptes au service militaire en Angleterre. Les autorités devront désigner le nombre des personnes se trouvant da-ns ce dernier cas. Les réfugiés d'Ostende, résidant actuellement en Angleterre, sont priés de donner leur adresse au bureau des réfugiés d'Ostende, Harley Coliege, Bow-road, E. Les lettres peuvent être adressées à.M. F. J. Everaert, secrétaire, qui se tient à la disposition de ses concitoyens. On nous signale qu'il est dangereux d'envoyer en ce moment des sommes d'argent en Be.g que par des intermédiaires complaisants. Les egents secrets qui pul.ulent dans nos cités signalent aux autorités allemandes ceux qui reçoivent de l'argent de l'étranger. Ces personnes sont accusées d'entretenir des relations avec les alliés et des perquisitions sont effectuées à leur domicile. Malgré le triomphal succès de "La Demoiselle de Magasin," cette délicieuse comédie ne pourra plus être jouée que quatre fois. La " Komman-dantur," dont la première est attendue avec une si vive impatience, doit, en effet, passer par contrat lundi prochain 25 janvier. Ce sera un des événements de la Saison théâtrale londonienne, que cette pièce toute d'actualité qui a été, en effet, vécue par l'auteur, M. Jean-François Fonson. Le bureau de location est ouvert pour cette première sensationnelle. Jeudi, vendredi, et samedi (matinée et soirée), quatre dernières de " La Demoiselle de Magasin," avec- les artistes qui l'on créée à Paris et à Bruxelles. Pour tous renseignements les artistes belges (peintres, sculpteurs, architectes et graveurs) peuvent s'adresser à M. Lambotte, directeur-général au ministère des Beaux-Arts, Brown's Hôtel, Dover-street, London, W. AUX OUVRIERS BELGES SOCIALISTES SYNDIQUES. Les citoyens Vandervelde, Destrée et Royer se sont préoccupés d'instituer à Londres un office central de renseignements pour les socialistes belges syndiqués. Ils ont reçu le meilleur accueil de la London Trades and Labour Hall, qui a bien voulu .eur j accorder l'usage de ses locaux, î), Great Newport- I street, près Lelcester-square, et tous les lundis et I vendredis, de -1 à 6 heures, le citoyen J. Toitgans, 1 de Bruxelles, se tiendra à la disposition des | camarades et examinera d'accord avec eux et avec les députés ci dessus nommés les meilleures ' rnesu-es pour leur venir en aide dans la crise actuelle. Un grand nombre de syndiqués se trouvant en ce moment en Hollande dans la plus cruelle détresse, appel pressant est fait aux socia'istes belges et ang:ais pour ies secourir. Les fonds peuvent être adressés au. citoyen J. Toitgans à l'adresse de la London Trades and Labour Hall. POUR LES MILITAIRES REFORMES Le Commandant du Bureau militaire, 10, Finsbury-square, London, E.C., nous fait savoir qu'il est à même de donner de l'ouvrage à un grand nombre de militaires réformés. Les con-• . se. s*.) es i . - s -'«s connaissances de main d'œuvre campagnarde les travaux auxquel ces militaires seraient employés relevant de cot ordre d'idées. Une légère connaissance de l'anglais serait a souhaiter. En plus les militaires réformés ayant des connaissances rudimentaires de mecanique sont priés d'envoyer leur adresse au susdit bureau, qui tachera de leur procurer des occupations dans les limites du possible. Ces travaux seraient rétribues à raison de 4s. par jour, ceci en dehors de l'indemnité qui leur est allouée en conséquence de leur reforme. MONITEUR BELGE DES 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, ET 14 JANVIER. (suite et fin.) ACTIONS D'ECLAT. DKCORATION MILITAIRE. Par arrête royal du 4 novembre, la déooratiou militaire de 2e clatso (article 4) est accordé© aux: Caporaux : Billiet, du 2e bataillon du gdnic do la lro dirifiion d'ajméc. Hagcmans, Gcnon et Dodincau, do la compagnie do pionniers-pontonniers-cyclistes, do la lrô dirbion do cavalerie. Soldats: Denioulin, do la compagnie do mitrailleurs de la 2e brigade mixte, et Winson de la section do télégraphiste* do la lro division d'armée. Par arrête royal du 5 novembre, la déooration militaire do 2e classe (article 4) ost accordée aux: Premier maréchal dœ logis chei Vermar.den; Aiaréchaux des logis Lette, Drion et llabay ; Canonnière Henry, Vanderzwalmen ©t Richez; Conducteurs .ua.Ovcau et Colignon, de l'artillerie de la 19e brigade mixte. Par a.rrèFé royal du 8 novembre, la décoration militaire de 2e classe (art-icie 4) est accordée aux: Premier sergent-major uruwe; premier sergent Aieurice; et caporal Allard, de la compagnie de mitrailleurs doJa 17e brigado mixte. Par arre«.e royal du 11 novembr^, la décoration militaire de 2e clisse (arucio 4) est uccordée: Au trompette Lambert, du 1er régiment de lanciers. Au soludt Carponuer, ou 8e regiment de ligne. Au înaicCtKil ae3 logis cnei Edmond, au maréchal des logis Slocsmaos, au brigadier Ninin et aux canonnière Labarre, Loreo ot Sluase, <Tu 4o régiment d'arii.ler.e. -iicic royal du 12 novembre, la décoration militaire do 2e classe (article 4) est accordée: Au so.<iat voionuure pour îa. uuico ue ja guerre Van Calck, G., du génia de la lro division d'armee; au soldas volontaire pour la durée de la guêtre Lcgrand. L., du 1er régiment de chasseurs à pied; aux caporaux volontaires Lanaricu, E., ta uylle, J., au - .^.o^ua.id o.u.ieus, ii.. et au soldat milicien JJo Coii.iic*, ou «»e leg.meno «le ligne; au eergem Legios. du 8e rfcfeiincnt «e »ignc; au capoiai milic.èii du 1913 Lellen3. du 6o regiment do ligne; au io.go u uecori,.s e« aux cai»-.aui t>imou.N ot Vando W'ieln, du 8e régiment do ligne. Par arrêté royal du 13 no.cmou-.—1-j. aeco..it.Oh militaire de 2o classe (ait.cle 4) Ost accordée: Au ho'.aat voion^ai-o Jcchem, du 5e régiment ae ligne; au soldat I^otz, v Par arrêté royal du 17 novembre, la decoiation mù!...i:o do ^e c-a«se (ar.:<;.c 4) esc accordée: Au sergent Guueuliaui; AL, et au soluat Van KriKC.en, F., du 3e régimetu cio chasseurs à pied; au soldat Vandeibcck. C.-.V. ciu ic ugim^iiu de cuaesoius à pied; aux .-.oldaus .-Millier.-. P. J., et v w : mans, A., du 3e régiment de chasseuis à pied; au briga<-i.r Closset. J.. de l'artillorie. do la 18e bnga<;e mixu ; ..u cupwial Biohez, -it., ou 2e régiment de carabiniers; au soi; u Roquet, G., dn 2o regim.Mit, do caiab.niois; au tu,.... volontaire pour la durée de la Kuerie Iteisdorff. A., un -e régiment de i-arabiniers; au soldat volontaire pour i.i uurto de la guerre Meur ce, C., du 2e régiment «le carabiniers. Par arrêté royal du 19 novembre, la décoia.ion militaire de £o classe (article 4) est. accordée aux: Premier serg-.n-major Bernier, Al., du 12e rég.jnent de ligne. Serg<;nl-.-majors: Donders, 11., du lie régiment de ligne; Baudry, 1".., du 1er régiment de chasseurs à pied; Bodineau, N., du 12.' régiment' de ligne; Sergent-iourrier Vcrb'st, du 4e régiment «le chasseurs h p'od. Maréchaux des logi : Vivier, de la.tU-leno do. la brigade B; Bollcns. F., du coips des transports <:e la 3e divisi<3n d'armée. Sergents: Schi wer, due 12e rt'?:-ment de ligne; Schmidt, G., du 12e rc'irmeut «le ligne; Verdin. du 4o régiment de cha-oOUrs à pir.i ; Alassa^cr, F., du llo régiment do ligne. L'aspirant du service des secours R«nard, P.. de la 3e division d'armée. Caporaux: Coolen, M., et Var.denplai;. F., <!u lie régiment de ligne; Nolmar.s, 1... du lie régiment de ligne: Schoonbrodt, IL. du 12o régiment de ligne; Gommo, .L, du 12e régiment de, ligne; Festrez, du 4<; regiment à-ligne. Soldats: Gordinue, F., motocycliste à la 3e division d'armée: Thomas, V., du 12e régimont do ligne; Vl<îmmi;iek, •L, de l'artillerie de la brigade .1: Vestcrs, L.. et Van <Jeîder:, L.. de l'artillerie de la brigado J ; Boer. A., <-t Van de Woestyn, C., du corps des transports de la 3e division d'armée; Verhellen, H., du 12e régiment de ligno; Cléc, V., du 12e réjriment de iigpe; Putzey-, G., et H>et-vcld. A., du 12e régiment de ligne; Demarteau, G., du lie régiment de ligne. Par arrêté royal du 22 novembre, la décoration militaire de 2e classe (article 4 est décernée aux: Marf'ohal des losis"Joubert, E.. du 1er régiment de lanciers. Brigadiers: Mignon, N., du 1er régiment do lanciers: Tasnier IL. «:u • 1er régiment de lanciers; Gendebien, R.-G.-E., du 1er régi- . ment de lancions; Caporal Wa'br-vq. «!c la çompagnie_ « « s a*:rostiers du génie. Soldats: Gérard, Sellier, De Vwt, Gemanich et Tuvtteret, du 13o de ligne: Cavalier Sch-f;. M., et trompette Widart, C..'du 1er régiment de lapcicr.-; Cavaliers Si"? R.-J., et Mouzin. E, du 1er r.'-gimen-t <1^ lancier1 ; Cavalière Jordan, A.-N., et Dulour, IL, du 1er régiment de lanciers. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES. M. A. SemLsario, chargé d'affaires de la République de-l'F,"iiateur a remis lettres de rappel à M. le Ministre iio: Affaires Etrangères. MINISTERE DE I/INTERIEUR. Par arrêté ministériel en date-du 6 janvier, 1915. M. Keys, T.-S.. docteur en médeciue, do nationalité anglais'-, est autorisé, pour la durée de la guerre, à exercer en Belgique l'art de guérir. SCIENCES ET ARTS. DIPLOMES ACADEMIQUES.—Par arrêté royal du 1er décembre 1914, ie mandat des membres do la (,'ommirt-iou d'entéiincment des diplômée académiques, nomm«'s par arrêté royal du 30 novembre 1913, est prorogé pour un an. LES SYMPATHIES ROUMAINES POUR LA BELGIQUE. Les membres de la presse roumaine ont offert jeudi dernier à Bucarest un grand banquet en. l'honneur de notre confrère, le député Georges Lorand, qui vient de donner là bas une série de conférences qui ont fait acclamer la Belgique par les Roumains. Au cours de ce banquet, où. M. Lorand fit ressortir la patriotique attitude de la presse belge, a eu lieu une grande manifestation en faveur de la Belgique, du roi Albert et de la Triple-Entente. On a protesté contre la violation de la neutralité beige et contre les violences et les atrocités allemandes. MM. Filipesco Grandisteanu. Je docteur Tomas Ionesco Ciurcu, président de l'Association de la presse et beaucoup d'autres ont parlé de l'entrée prochaine de la Poumanie en campagne pour la réalisation de l'idéal national. A la suite du discours de M. Lorand. l'assistance chargea le président d'adresser au " XXme Sièc'.e " le té égiamme suivant:'— " L'Association de la Presse roumaine, fêtant en un banquet votre grand patriote Georges Lorand, m'a chargé de vous envoyer un salut fraternel pour la presse belge, souhaitant sa prochaine réintégration dans la Be gioue victorieuse. "Le président, Alexander Tchsuimou." LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence a ligne —Joindre montant aux ordres. a.v o /^MIE DE GABBEE arrivée Londres le 20. A VIS AUX REFUGIES.—N'envoyez des corres. X~V pondances, parquets, sommes d'argent, etc.: ne iai . .nir des persenne cie B iji.4ue, «lui par l'int^rméi..;» v d'une maison pouvant vou olfiir des ré.erencts et, ^aianu .—llement sériev.s s Ancienne Maison A. Serste ot Cie, E. iteiiaux suci., 8, î^ittle St. Andrew-st.i London, W.C., p.uvent vou !c- fournir; *:! charc nt de toutes ces commis sions à des prix léellement mo i.és. Nous avons l'honneur d'aviser notre clientèle que npti' prochain dépa. t P"ur toute la Belgique se fera irrévoca'I nn.nt h'25 courant. COUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-st., W., inioime les dames bdiges et françaises quelle vient d'engager dans ses saivns. MADAME IRMA, ex-vendeuse re la •: ai on Hil'ch ot Cie., de Bruxelles, qui se tieut à leur disposition tous les jours de 10, à 6 heures Pru très modestes. ^Pbone, Mayfair i960. KINGSWAY THEATRE Tel., Ger. 40o2. MATINEES SPECIALES, Aujourd'hui et les 26. 28. 29 janvier, à 2 heures 30. CARLO LITEN dans LE CLOITRE, par EMILE VERIIAEREN. IA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le J. dimanche, dans ie " Standard," vendu chez tous te marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseillons vivement à nos amie de s'abonner au prix de 3»h. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4«h. 4 pour l'étranger, et do nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. Lo tarif des annonce est de 9d. la ligne pour le " Livro d'adresses des exilés." payable d'avanc", et pour toute autre publicité, le tarif du "Standard." Nous avon- ouvert un bureau dans l'immeuble du "Standard," Fleet-streei, 132-4, E.C.. ouvert do 2 à 6 heures. En- cas de demande uar écrit, ioiudro deux timbres d'un Dcnnx.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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