La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1175 0
29 November 1916
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1916, 29 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fb01/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA METROPOLE Kne PEIMNY CINQ CENTIMES VIJF CENT DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 lu * IormbANNEE MERCREDI 29 NOVEMBRE 1916 No. 333 LA GRANDE GUERRE ■ Nouveaux progrès ennemis devant Bucarest feux ZEPPELINS ABATTUS I Menaces de troubles en Grèce IJ situation en Roumanie a encore Ré depuis hier, comme on pouvait EiSeurs le déduire des mouvements Hrmées allemandes. En effet, aprè§ ■pture de Rymnik, les Austro-Hon-Hsous les ordres du général Kraft ■ Delmensingen descendirent des Bs inférieures des Carpathes, le Hdes deux rives de l'Aluta, tandis Hyon Mackensen remontait du Da-Hdans la direction d'Alexandria et Hon Falkenhayn exerçait une forte Hon dans le centre, et sous cette H menace il était impossible ou du K très dangereux pour nos alliés Bamtenir plus longtemps la ligne de Isfvant le communiqué allemand les toiles roumaines se sont retirées der-B le secteur du Topolog, dans la di-fticn de l'Est. Toute la ligne de l'Alu-Ht actuellement entre les mains de Hemi, 1u' a également capturé la ■d'Alexandria. Pétrograde signale Btre des postes avancés de l'ar-Hde von Mackensen ont déjà dépassé Hin cette dernière ville et occupent Béions entre Rosîori (à 32 kilo-Bs au nord-ouest d'Alexandria) et B communiqué roumain admet éga-Bt l'abandon de la ligne de l'Aluta B' <îue les troupes se sont retirées B' du Topolog, un affluent de l'Alu-B'va de Slaviteste, par Cazanesti et Bni jusque Albesti (au sud-est de Briung). De cette façon la ligne al- ■ forme un immense arc de cer-■ont l'une extrémité part du col de B passe entre Dragoslavele et plulung, descend à l'ouest de Petes-: ® là à quelques kilomètres à l'est Satina, et rejoint l'autre extrémité à B", puis par Alexandria se termine ■u au delà de Simnitza. Ainsi peu |i l'emprise allemande autour de Bu-|t se resàerre et les deux tentacules Biydre allemande se tendent de plus ■us vers le cœur de la Roumanie, loique la situation soit difficile, la ce propos un expert militaire, et Bra probablement de nouveaux sa-B' de la part des Roumains, elle ne ^■as être considérée comme déses-Ce qui est arrivé à la ire armée Ba Cerna, on n'en sait trop rien, B'.' est possible que le gros de l'ar-lja''- pu* assurer sa retraite et que les Pp que l'ennemi a isolées dans les ^fenes de Turnu Severin, ne soient B ari"ière-garde qui tenait l'ennemi B™c jusqu'au dernier moment en Ve couvrir la retraite. L'armée de Bnhayn n'a toujours pas réussi à B 'a résistance roumaine dans la B1 de Brasso et aussi longtemps que ■'liés parviennent à maintenir leur ■on dans ce secteur il n'y a pas en-■je raison immédiate pour s'alarmer Hc't de sort de la capitale, dont le ■ branché est prêt à un siège sé- E Comme en même temps leur front ccourci cela donne à nos alliés un '?e supplémentaire sur lequel il ■futile d'insister pour le moment. Knc du Danube, à l'arrière de l'aile ■>e doit être solidement maintenue qu'un mouvement pourrait se Bre ^ans 'a Dobrudja et en Mol- ■ Possession de la ligne de l'Aluta, ■Jurant la voie ferrée par le col de ■Ur Rouge rend Falkenhayn indé-■m des communications par route BWs ,'e co' de Vulcain et facilite JP'rations futures. Son but immé- • es| de contourner les deux flancs ntiees roumaines qui se rejettent Jl!re de l'Aluta en vue de pénétrer, ■ 1 entre l'aile droite et la secon- et; d'isoler les troupes de Dra- Ktrl e', au,sud il en voulait à la jonc- Lj ':,,?min de /er de Rosiori (qu'il B16 déjà) d'où la voie ferrée rayon- P Turnu Magurele et Zimnitza i,! but de couvrir l'avance de von leT1sen. ■ rece, le parti royaliste, appuyé | Par le roi, le gouvernement et les milieux militaires, est fermement décidé à s'opposer de force à la remise des armes et des munitions aux Alliés, et dans ce but les armes à remettre ont été dispersées à différents points et les canons ont été pointés de telle sorte qu'ils peuvent bombarder les Alliés. De plus les conspirateurs menacent de se venger contre les partisans de Vénizé-los et à Athènes et au Pirée des magasins ont été marqués d'un signe spécial qui les indique à la vindicte publique. Dans les Balkans un corps de Serbes et de zouaves français ont remporté un succès éclatant au nord de Monastir où en dépit de la résistance des chasseurs de la garde prussienne ils se sont emparés de la crête 1050, une position d'une valeur stratégique considérable. Pour ne pas en perdre l'habitude des zeppelins sont venus visiter les comtés nord-est de la Grande-Bretagne dans 'a soirée de lundi, entre dix et onze heures. Des bombes furent jetées dans le Yorks-hire et Durham mais on croit que les dégâts sont minimes. Un zeppelin fut attaqué par un avion et tomba en flammes dans la mer au large de la côte de Durham (Hartlepool). Un autre fut également attaqué à son retour, par des avions" et par les canons. Le dirigeable avait apparemment été endommagé car il dut ralentir sa vitesse et ne put gagner la côte avant le jour. Près de Norfolk il put probablement effectuer des réparations, car il partit à toute allure à une hauteur de 2.500 mètres quand il fut rejoint à une quinzaine de kilomètres de la côte par quatre avions et un chalutier armé et fut abattu à 6 h. 45 du matin. On ne sait encore rien d'officiel au sujet des victimes ou des dégâts. On croit que ceux-ci sont légers. Voilà une nouvelle leçon dont le comte Zeppelin se souviendra. Sur les fronts Ouest, calme plat, à l'exception d'un nouveau bombardement de la ligne britannique au nord d'Ypres par les Allemands. Les pertes sont légères. Journalisme emboché Une note de l'agence Wolff à l'usage du monde neutre en date du 15 novembre — jour de la fête du roi des Belges — essaie d'étayer par des citations de journaux belges, français et hollandais la nécessité et la légitimité des chasses à l'esclave blanc. Les citations de la Croix et du XXme Siècle ne signifient rien car elles consistent exclusivement en chiffres du nombre de chômeurs belges empruntés à des statistiques officielles. Nous laissons au Belgis'che Standaard le soin de démentir qu'il ait déclaré le 9 août dernier que " sur les 1.200.000 ouvriers belges 700.000 refusaient de travailler et préféraient vivre de l'assistance publique ". Les autres journaux cités sont Het Vaderland, de La Haye, dont le correspondant bruxellois, en véritable Hollandais, s'attache depuis deux ans à vilipender les Belges et la Belgique, le catholique Maasbode, de Rotterdam; furieusement germanophile, le catholique Bien Public, de Gand, qui sombre sous le mépris... public et l'ignoble La Belgique de Bruxelles, organe de la " Kommandantur " de la ca£itale. Nous ne savons pas ce que le monde neutre pensera d'arguments puisés à des sources aussi suspectes. Il faut espérer qu'il est assez intelligent pous ne leur accorder aucune créance. Mais que dire, écrit le patriotique Belgische Dagblad, des éditeurs rapa-ces et des esclaves de plume des feuilles censurées, qui sont vendues en Belgique et qui fournissent à l'ennemi les arguments que le même ennemi a mâchés à leur usage ou qu'il leur a livrés par l'intermédiaire de ses bureaux de presse à Bruxelles, Gand, Anvers, Cologne et Berlin ? Les Belges qui empoisonnent l'opinion publique en Belgique et au dehors ne méritent-ils pas la balle? " La Noël des petits pauvres d'Anvers En rappelant notre souscription pour la Noël des petits pauvres d'Anvers nous nous adressons surtout à nos concitoyennes et concitoyens si nombreux en Angleterre. Ce n'est pas sans un véritable serrement de cœur que nous lisons chaque jour les nouvelles qui nous viennent du pays et que nous nous rendons compte du sort misérable d'innombrables familles restées sous la domination ennemie. Il ne faut pas que les enfants, ces êtres de douceur et encore ignorants des maux de la guerre, soient les victimes de l'époque terrible au milieu de laquelle nous vivons. Qu'aux dates séculairement consacrées aux fêtes des enfants le bonheur des petits vienne adoucir l'épreuve supportée par les parents avec le plus stoïque des courages afin que la joie de l'enfance vienne sécher les larmes des parents. Méditons les termes si paternellement compatissants de la lettre pastorale du cardinal Mercier lorsqu'il nous prêche l'amour mutuel: "Que notre affection soit sincère et active. Collaborons tous de notre mieux à notre union et à notre aide mutuelle. Que ceux qui sont dans l'aisance donnent largement à ceux qui sont dans le besoin." Comme chaque année, nous attendons de nos lecteurs qu'ils nous adressent, selon leurs moyens, avec une ligne ou un vœu de sympathie, l'obole généreuse qui là-bas, au pays, sera transformée en jouets et en vêtements. Qu'à la Noël nos chers petits pauvres aient une pensée de reconnaissance pour les Belges d'Angleterre qui malgré les épreuves de l'exil auront pu leur sacrifier quelque peu de leur nécessaire. Toute somme, quelque minime qu'elle soit, peut nous être adressée par chèque, postal order ou en timbres-poste et sera reçue avec reconnaissance. L'argent confié à des mains sûres sera immédiatement envoyé en Belgique et le produit de notre souscription, que nous espérons voir atteindre un chiffre respectable, ira, comme nous avons déjà eu l'occasion de le dire, aux enfants pauvres de tous les partis. LA METROPOLE. Les légistes internationaux de Londres et les déportations Comme appui à scyi appel au Pape pour obtenir l'examen de la question des déportations au point de vue du droit international (voir la Métropole du 11 novembre), les International Law Notes, de Londres, ont fait parvenir à Rome, afin d'être présentées à Sa Sain-tetév les opinions des éminents légistes suivants : Judge Atheriey-Jones, K.C., juge à la Cour de la Cité de Londres; Dr. Ernest J. Schuster, Dr. Hugh L. L. Bel-lot, un des secrétaires de la " Grotius Society"; Mr. H. S. Q. Henriques, membre de la " Grotius Society "; Mr. James H. Vickery, LL.B., avocat des Etats-Unis; Dr. Henry St. John Mild-may, avocat, Milan; Maître Gustave Théry, avocat à la Cour d'appel de Lille, ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats. Tous ces légistes, experts en matière de droit international, proclament unanimement que les déportations constituent clairement une violation du droit international. M. Churchill et Anvers Répondant à une question de M. Pringle demandant si son attention avait été attirée sur le fait que l'histoire de l'expédition à Anvers était racontée par l'ancien Premier Lord de l'Amirauté dans les colonnes du Sunday Pic-torial et si, en vue de ce fait, il consentirait maintenant à la publication des dépêches officielles relatives à ce sujet, M. âsquith, premier ministre, a répondu lundi à la Chambre des Communes : " L'expédition d'Anvers n'était qu'un incident dans un plan étendu d'opérations, et il serait impossible de soumettre l'ensemble des documents qui y ont trait sans révéler des choses que pour des raisons militairçs il n'est pas désirable de révéler en ce moment. M. Houston. — Le Right Hon. gentleman prendra-t-il en considération que la publication des dépêches officielles pourrait priver l'ancien Premier Lord d'une source profitable et facile de revenu hebdomadaire? Aucune réponse ne fut donnée. L'AUTONOMIE LINGUISTIQUE APPUI DES DEUX COTES Dans une série d'articles parus les 30, 31 août et 1er septembre derniers dans la Métropole " Un Belge " a exposé, pour solutionner l'irritante question des langues dans la Belgique de demain un projet d'autonomie linguistique supprimant tout bilinguisme irritant. Ce projet a été favorablement accueilli dans les cercles wallonisants. L'Opinion wallonne, notamment, dans son numéro du 20 octobre, en a reproduit en bonne place de laides extraits et s'est déclarée d'accord avec le principe d'égalité parfaite qu'il implique, même au détriment apparent de la liberté des langues en Flandre réclamée par certains Flamands. Dans ces articles " Un Belge " mettait le doigt sur le point virulent de la plaie linguistique. Il était inutilement dangereux, écrivait-il, de faire participer la partie wallonne du pays à des discussions et à des mesures qui ne l'intéressaient pas et qui n'avaient . pour résultat que de créer de l'animosité entre les deux parties du pays. Tout naturellement le Flamand devait trouver choquant que les Wallons fussent mêlés à une question qui ne devait regarder que la Flandre si elle avait été posée sur son vrai terrain, c'est-à-dire sur celui de la Flandre aux Flamands [La Métropole, 30 août 1916). ...Il faut donc se résoudre si l'on veut faire cesser l'agitation flamande qui menace de creuser plus profondément le fossé entre Flamands et Wallons, à ne plus demander à ceux-ci leur opinion en cette matière {La Métropole, 31 août 1916). Or, le 17 novembre 1916, M. Frans Van Cauwelaert écrit dans son organe Vrij België : Si la question flamande est une question nationale et non une question internationale, elle ne concerne pas au même degré tous les Belges. Elle intéresse avant tout nous autres Flamands et à un moindre degré nos compatriotes wallons ; lorsque cette vérité sera envisagée avec plus de netteté, plus d'une pierre d'achoppement sera écartée du chemin. Nous ne pouvons désirer des députés wallons qu'ils puissent avoir une vision aussi claire de nos situations et de nos nécessités flamandes que les députés du pays flamand, en admettant que ceux-ci remplissent complètement " leur mission. Et même si personnellement les députés wallons possédaient cette vision, la plupart d'entre eux manqueraient du courage nécessaire pour défendre devant un corps électoral malveillant le programme flamand unilatéral. Mais les hommes politiques wallons devraient se rendre compte que des réformes comme la flamandisation de l'Université de Gand les concernent moins et s'abstenir lors de la décision à prendre. Cette tactique enlèverait beaucoup de son acuité à la lutte linguistique sur le terrain politique, et serait peut-être le meilleur dérivatif, tant du côté wallon que du côté flamand, à l'idée d'une séparation administrative qui, dans la pensée de quelques-uns, impliquerait une certaine autonomie législative pour chacune de nos races nationales. Pour obtenir des Wallons cette attitude plus indifférente, il sera sans doute suffisant de leur faire comprendre que les Flamands ne menacent aucun de leurs droits et qu'ils ne veulent aucunement leur imposer une contrainte endéans leurs propres frontières.Comme Flamands nous désirons uniquement nous développer nous-mêmes sur notre propre terrain racique, mais nousr voulons également sentir dans ces limites, sainement, nettement et librement, notre vitalité.Il nous semble que M. Van Cauwelaert, l'Opinion wallonne et " Un Belge " soient d'accord pour constater que si les Flamands veulent éviter aux Wallons toute contrainte, il faut que le gouvernement cesse d'imposer à la Wallonie le bilinguisme officiel qui, sous certaines formes, telle que celle qu'on a pu appeler l'helleputtisme, a revêtu un caractère tracassier et horripilant. Pour arriver à cela, il semble qu'il n'y ait qu'une seule solution, à savoir, l'autonomie linguistique, qui mettra fin, automatiquement, à tout empiétement mutuel. Mais il faut aussi, en toute justice, si les Wallons repoussent, comme c'est leur droit, toute influence flamande en Wallonie, que les Flamands puissent repousser toute influence française en Flandre et que, -par conséquent, certains Flamands résidant dans la partie flaman de du pays cessent d'invoquer la " liberté " pour réclamer le droit au bilinguisme, appliqué au pays entier en matière d'enseignement par exemple. C'est sur cette minorité que devrait s'exercer avant tout la propagande wallonne.Si nous devons en croire des avis de la Belgique occupée, elle serait devenue beaucoup moins intransigeante qu'autrefois. Elle compte cependant encore, en dehors du pays, des partisans apparemment irréductibles. C'est d'eux, en réalité, que dépend la paix linguistique dans la Belgique de demain. Nous ne polémiquons pas, nous ne discutons pas, nous constatons. UN BELGE. La fierté belge Il y a des choses qui consolent de bien des amertumes. Telle est cette anecdote qui nous arrive du pays de Verviers. Un humble ouvrier, mécanicien de tissage, se trouve à table lorsqu'un agent recruteur allemand se fait annoncer et lui propose de l'embaucher à un salaire suspect, — dix marks par jour et un pourcentage... La misère est grande à Verviers. L'homme est. sans travail depuis deux ans, ses petites économies ont fondu au rouge soleil de la guerre, sa modeste maison est hypothéquée bien au-dessus de sa valeur, et la récolte du jardinet a été maigre, faute d'engrais... L'ouvrier est assis à sa table avec sa femme dont la misère inavouée — la plus dure ! — a pâli et creusé les traits, _ et trois petits enfants chaussés de sabots (il n'y a plus de cuir!)... Un maigre feu dissipe à peine la fraîcheur pénétrante de l'air d'octobre. Sur la nappe rapiécée fume l'unique plat du dîner— une mince soupe accompagnée de pain bis. L'homme hésite un instant. Dans sa pensée il aperçoit le troisième hiver, plus long, plus sombre, plus dur que les deux autres. Il regarde sa femme, ses trois bambins qui contemplent l'étranger, muets et craintifs. Puis, lentement, il répond au tentateur : — Vous me demandez de travailler. Oui, votre salaire me tente et je pourrais gagner beaucoup d'argent... Voyez, je n'ai qu'une maigre soupe, pas de beurre, pas de viande... Mais voilà mes trois gosses... Et savez-vous ce que je choisis, non pour moi, mais pour eux?... Je suis belge... Gardez votre argent, je conserve mon honneur... Mes enfants, plus tard, ne devront pas avoir honte .de moi ! Cette réponse de l'humble ouvrier est celle de toute la Nation belge. Non, les offres les plus alléchantes du Barbare n'inciteront pas l'ouvrier belge à remplacer devant l'établi les soldats en puissance qui iront massacrer ses frères. Il ne cède qu'à la force. Et les Neutres laissent faire. Ces neutres ont pour nous caractériser un mot qu'ils prononcent avec une admiration mêlée d'un soupçon de pitié. Ils disent, eux, les profiteurs, les corbeaux de l'Europe : la fière Belgique, les fiers Belges. Eh oui, nous sommes fiers, fiers avec orgueil, fiers avec obstination, fiers et libres, malgré nos chaînes ! C'est notre fierté qui nous a jetés le 4 août 1914 sur le chemin du Barbare, c'est la fierté qui nous a soutenus à Liège, à Haelen, sur la Nèthe, sur l'Yser. C'est la fierté qui, demain, mettra le monde entier à nos genoux... A Gand, les usines et manufactures Baertsoen et Buysse, De Hemptinne, Par-mentier-Van Hoegaerde, Voortman, De Rudder et Minne, Vander Haegen, " La Gantoise ", Feyerick et " La Lys ", sont en activité neuf heures par semaine. La garnison allemande varie entre 10.000 et 20.000 hommes. Les officiers sont logés dans de grandes maisons près de Saint-Mi-chel et de la place d'Armes. Les cafés " Vieux-Gand " et "Moderne" sont ouverts uniquement aux bourgeois gantois. Le " Winter Garten " n'est fréquenté que par les soldats boches et les' bourgeois ne peuvent y pénétrer.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods