La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1132 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 06 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 08 May 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nv9959db0x/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32me ANNÉE. MARDI 6 AVRIL 1915. N°- 96 COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. ENCORE LE RAID D'ANVERS. UN ZEPPELIN BOMBARDE. PARIS, 5 avril.—Communiqué officiel de 15 jeures:— H n'y a rien à signaler depuis le communique d'hier soir. . r Les autorités militaires françaises ont reçu des ^.nations précises au sujet du résultat du bombardement effectué en Belgique le 26 mars par des aviateurs anglais. Les résultats sont les mirants : Un hangar de navires aériens à Berchem-Siiiite-Agatlie a été sérieusement endommagé.de même que le navire aérien qui se trouvait à l'in- lel\Hoboken le chantier naval fut mis eu feu et deux sous-marins furent détruits, tandis qu'un troisième était endommagé. Quarante ouvriers allemands lurent tues et goixante-deux blessés.—Reuter. VER: ION ALLEMANDE. AMSTERDAM, 5 avril.—Un communiqué ofli-cjel du grand quartier-général dit:— Les Be ges ont essayé de dirigeT des renforts Ters Driegrachten, qui est en notre possession de-tuii.e 3 avril à l'exception de que.ques maisons m côté nord, mais ils furent repoussés par «notre irîillerie. : „ . , , . . De même notre artillerie a entrave des tentants françaises en Argonne. DYnergique's attaques par l'ennemi contre nos citions avancées à l'ouest de Coureilles (au sud c'e Varennes) échouèrent à peu de distance de nos fils île fer. . 1\\< attaques d'infanterie française a 1 ouest clé Poni-à-Mousson n'eurent aucun succès. Au cou-traire, nous avons gagné du terrain par_plusieurs explosions de mines dans le Bois le l'rctrc. Lue attaque russe à Mariampol fut repoussee et l'ennemi subit de fortes pertes.—Reuter. BOMBS SUR ARMENTIERES. PARIS, 5 avril.—Le Taube qui survola Armentières le 1er de ce mois lança quatre bombes, qui tuèrent un ouvrier et blessèrent six personnes, dont des soldats.—Reuter. UN TAUBE DESCENDU. PARIS, 5 avril.—Un aéroplane allemand r passé au-dessus des lignes françaises dans le voisinage de Châlons vers six heures du soir. Deux aviateurs français lui firent la chasse cl jpiès un combat émotionnant l'avion allemand (ut descendu et les deux officiers furent faits prisonniers.—Exchange. Le -Matin" dit dans un télégramme clo Châlons-sur-Marne qu'un Taube a survolé La pange, dans la forêt d'Argonne-Clermont et jete ringt-quatre. bombes sans causer de dégâts. Beuter. L'AVENTURE DE "PKINZ E1TEL FRIEDRICH." PAS ENCORE PARTI. WASHINGTON. 5 avril.—Là tempête s'est aimée sans qùe le " Prinz Eitcl Friedrich" ait ssayé cie s'échapper du port de Newport News.t On croit généralement que lë navire sera in-erné le 7 avril.—Central News. Note.—Le " Prinz Eitel Friedrich," croiseur uxiliaire' allemand, qui avait couié un certain lombre de navires marchands anglais et un, ame ieain, était entré à Newport News où il avaii tébarqué les équipages des navires coulés. De; iuis quelques jours il s'était fébrilement préparé our fuir malgré la présence signalée de Croiseurs uglais qui l'attendaient à la sortie. ENCORE LES PIRATES. TROIS NAVIRES COULES. LONDRES. 5 avril.—Deux navires ont étt oulés dans la Manche par un sous-marin aile land et les équipages ont été débarqués a Ports aouth. L'un des navires était le trois-mâts-barqu< usse " Hermes," jaugeant 923 tonnes. L'autrt st le vapeur "Olivene" de Glasgow. Ils furent coulés au large de l'île de Wignt. Le barque russe " Hernies " était un petit rois-niàis de 073 tonnes, allant de Londres i lexuo sur lest et appartenant au • port de lariehainn. Ii rencontra dimanche après-midi, vers : neuves 10, un sous-marin allemand à 35 milles le St. Catherine's Point, derrière l'île de Wiglit 1. .ni demanda de hisser son paviilon et donn: il\ minutes a l'équipage pour s'embarquer dan; 'ii canot. La barque fut détruite à l'aide d« 'oinbes, et le canot remorqué pendant quarante Qiautes. jusqu'à ce qu'un contre-torpilleur s< iv.j • ' 'o - izon, qui recueillit les naufragé; 1 i.s débarqua a Portsmoutli. L' "Olivine," petit steamer de 256 tonne; >ppaitenant à la firme William Robertsoii ane o.. de Glasgow, allait de Guernesfiy à Calais sve» '» granit. Il fallut deux torpilles (coût 80,00( ranes) pour le faire couleri L'équipage ne fu ■ rué, car le sous-marin p on??ea après i' laufiage du navire. Il fut recueilli par ui ^vire patrouilleur. Le " U31 " serait l'auteur responsable de ce: •eu:< actes de piraterie. Une dépêche de Penzance signale en outre qui «vapeur "City of Bremen" qui fut coulé ai ?r?e du Wolf, "dimanche matin, allait de Por lalbot à Bordeaux avec une cargaison de charbon ; capitaine et douze hommes furent débarqués ; ''finance. Parmi les "quatre"victimes il y a ur Mrin norvégien et deux chauffeurs espagnols. l-ê navire fut coulé sans avertissement, ei D°ins de cinq minutes. DES SOUS-MARINS DANS L'ESCAUT. AMSTERDAM, 5 avril.—Le " Telegraaf " aj Prend de Sas de Gand que deux sous-marins on passé par Gand, sur l'Escaut, vendredi derniei e'i route pour la mer du Nord.—Reuter. PR S A LEUR PROPRE PIEGE. COPENHAGUE, 5 avril.—-Un télégramme d ''a'mo dit que deux vapeurs au cabotage ont, a f'^'rs de ces derniers jours, touché des mine ''^tantes, dans la Baltique, et ont coulé dans 1 " Miuige immédiat de la route entre Trellebor e' sassiiitz, où le trafic avait été suspendu tempe Peinent. Les équipages furent sauvés et que '""s matelots ont été débarqués à Sassnitz.-Ueuter.. STOCKHOLM, 5 avril.—Le vapeur alleman Grete Hemsorth " a coulé dans la Baltique, san ^cun doute après avoir touché une mine. So .'nuipage (]e 2o hommes a été noyé. Il jaugea *>00 tonnes et faisait le trafic de minerais entr " Suède et l'Allemagne.—Reuter. t LE RAVITAILLEMENT DE LA BELGIQUE. L'ACTION DU COMITE NATIONAL. (Correspondance de la 4 4 Metropole.* ) BRUXELLES,, 28 mars (par courrier).-—Le comité national de secours et d'alimentation venant d'achever le cinquième mois de son activité il est intéressant de jeter un coup d'œil sur l'œuvre accomplie. Le Comité national a commencé à fonctionner j dès les premiers jours ele noveiîlbre. Toutefois, les premiers convois de vivres d'Amérique ne sont parvenus dans le pays ejue vers le 15 décembre. En novembre et durant les premières semaines de décembre, le pays a vécu d'expédients, au jour le jour, au moyen de produits que lè Comité put se procurer en petites quantités en Hollande et en Angleterre. Au 28 février, le Comité avait introduit clans le pays ISO,000 tonnes de produits se répar-tissant comme suit: 140,000 tonnes de froment et farine, 5000 tonnes de riz, 7000 tonnes de pois et haricots, 13,000 tonnes de mai^, et 20,000 j tonnes de lard, sel, conserves, etc. En comptant sur une ration journalière de 250 ; grammes de pain par habitant, le Comité aurait i dû importer 100,000 tonnes de farine. Bien qu'il n'en soit entré que 140,000 tonnes, ce qui | éta t insuffisant pour nourrir la population, on a 1 pu g à-e aux dernières réserves encore existantes, j pourvoir aux besoi/is. D'autre part, le Comité a disposé d'une somme : de 16 millions de francs pour exercer sa mission ! de secours: il a distribué pour 4 millions 191,000 : francs de vêtements, p'us 800,000 francs de vêtements provenant de l'étranger. Outre le but direct, qui consiste à pourvoir ies indigents de vêtements, chaussures, literies, etc., le Comité en a atteint un autre: celui de procurer du travail à des milliers de personnes qui sont occupées dans les ouvroirs. Rien qu'à Bruxelles, de 28,000 à 30,000 femmes et jeunes filles sont employées par l'œuvre du vêtement. M Elles gagnent le très modique salaire de 3 francs 50 à 4 francs par semaine, ce qui leur permet de vivre, grâce aussi a la soupe communale. On a atteint par là un but moral important. C'est pour cette raison que le Comité continuera à faire confectionner des vêtements qui seoront emmagasinés pour l'hiver prochain. Le Comité national a1 accordé aux comités provinciaux des subsides se montant à 9 millions 725,000 francs. Enfin, il a subventionné diverses œuvres qui, dans des domaines différents, ont pour mission de secourir certaines catégories de citoyens. Actuellement, le Comité dépense mensuellement 1 million 500,000 francs pour, le vestiaire et 4 millions pour l'octroi de subsicles -divers, soit au total environ 5 millions et demi. En ce qui concerne l'agglomération bruxelloise, il n'a nas encore été fait appel au Comité national. Le fonds spécial dont le Comité> de l'agg'omération dispose comporte encore environ 600,000 francs. Fin janvier, il avait été dépensé près de 6 millions-de francs. Le Comité dépense par mois environ 800,000 francs en dehors de l'intervention des communes. ANVERS RATIONNE. La " Commission for Relief in Belgium " a commencé à distribuer les cartes de recensement, destinées à permettre la réglementation de la fourniture du pain à Anvers. Cette mesure est déjà appliquée depuis longtemps dans les autres villes du pays. Désormais, aux termes du règlement distribué en même temps que la carte, chaque ménage reéevra une quantité—du reste variable—de pain proportionnée au nombre de ses membres, qu'elle est tenue de déclarer consciencieusement, en signalant à part éventuellement, les militaires ou fonctionnaires allemandes hébergés par elle. Les boulangers ne pourront plus cuire que du pain de ménage et les pâtissiers ne feront que de la pâtisserie. Les boulangers-pâtissiers devront opter pour l'une ou l'autre branche. Les hôtels ne recevront plus que le pain destiné à leur personnel. On ne pourra délivrer du pain aux militaires.Des pénalités sont prévues contre toutes contraventions, spécialement Contre les fausses déclarations.La réglementation que vient d'adopter la " Commission for Relief." donnera uiïe solution vraiment efficace au problème de la bonne fabri-cation du pain et de sa répartition équitable, qui constitue le grand souci des administrations : publiques. LA NOUVELLE AKMfcfc. BELGE. LE MOT D'UNE ENIGME, PARIS, 1 avril.—M. Gérard Harry écrit dans le " Petit Journal " :— De tous côtés, on me demande pourquoi le gouvernement, après avoir promulgué l'arrêté ' royal, appelant sous les drapeaux les jeunes gens de 18 à 25 ans. tarde à lancer les arrêtés réglant les conditions d'exécution do cet appel. , Sans pouvoir certifier, je crois pouvoir deviner ! les causes de ce retard, qui touche, d'ailleurs, à 1 son terme. ; C'est la premièreio\s, dans l'histoire nationale, ' et à raison d'une nécess.té vitale, qu'est pro-i clamé le principe de l'obligation absolue, sans | réserve, du service militaire. Nos dirigeants savent à quel point "le fier tempérament national ! répugne à toute espèce ue contrainte, si im-1 périeusement niotivee soit-elle. Ils ont donc, par ' l'arrêté-loi, notifié simplement, pour commencer, : leur décision d'exercer la contrainte, pour 1 marquer la gravité exceptionnelle des circon-: stances qui exigent la collaboration de toute la jeunesse valide à la défense du pays. Mais avant d'appliquer l'incorporation par la force, ils ont voulu, si je ne me trompe, accorder à nos jeunes compatriotes un dernier délai qui leur permît'de sauvegarder leur dignité et de s'assurer ■ tout le bénéficia moral de l'engagement volon-L taire, en se présentant spontanément au drapeau. 1 , C'est-à-dire que pour quelques jours encore, les i Belges ele 18 à 25 ans, dispensés jusqu'à présent 1 ; de tout service militaire, ont le choix entre ces ! deux procédures: s'offrir librement pour la dé-| fense du sol chéri, sans attendre une «suprême ; injonction, ou bien se mettre dans le cas d'avoir • à obéir à cette injonction presque humiliante," i ! plutôt que- d'aller concourir, proprio motu, à la tâche glorieuse de délivrer la patrie..# Ce n'est ' pas ce que Maeterlinck appellerait un "dilemme cornélien." Quel jeune Belge de corps et de cœur sains peut hésiter entre la satisfaction d'âme et l'avantage pratique de l'engagement volontaire et l'attitude assez piteuse du citoyen que sa patrie est obl'gée d'aller cherchez pour le Z conduire au devoir? Dès les premiers jours p d'août 1914, c'est par milliers que Wallons et ^ Flamands de tous âges, de. toutes conditions, et = souvent pères de famille, volèrent au secours du !" pays, d'un élan magnifique et sans phrase. Et ils ne doivent pas être nombreux, aujourd'hui, les jeunes dont la conscience balance entre une soumission forcée au nouvel appel de l'Etat et le :1 sublime devoir consenti de bon gré. S —r i —D'après les journaux de Rome, des émeutes t provoquées par la famine ont eu lieu à Prague, e Vienne, Briinn, et Budapest. Il y aurait eu des inoits et des blessés. "NON POSSUMUS" RIEN DE COMMUN AVEC L'ALLEMAGNE ! PARIS, 1er avril.—La " Revue de Paris " publie dans son numéro d'avril un article où M. G. Lanson, professeur à l'Université de Paris, expose une tentative faite par les professeurs i Haeberlin, de "Université de Berne, et de Rey- , nold, de l'Université de Genève, en vue d'amener ; un rapprochement intellectuel entre les nations j belligérantes. Les deux professeurs suisses fondent une " Revue des Nations," et proposent aux intellectuels de tous les pays d'y discuter des-questions dont ils ont dressé le programme. M. Lanson explique pourquoi il ne peut collaborer à une entreprise dont les initiateurs sont préoccupés avant tout d'un souci d'équilibre entre les belligérants, eju'ils semblent renvoyer dos à dos. Il attendra, pour admettre une collaboration amicale entre Allemagne et France, qu'une autre Allemagne nous ait fait oublier l'Allemagne actuelle. M. E. Lavisse a fait suivre l'article de M. Lanson d'une déclaration énergique que nous voulons repîoduire:— Après la guerre de 1870, l'historien allemand Sybei publia dans une revue un article intitulé " Was wir von den Franzosen lernen koennen " (Ce que nous pouvons apprendre des Français) où il nous reconnaissait de sérieuses qualités. Sybel croyait que la collaboration des esprits dissemblables de P Allemagne et de la France serait utile à l'humanité. 11 avait raison. Après la guerre de 1914, il faudra que nous reconnaissions " Ce que nous pouvons apprendre des Allemands," et cela en toute impartialité. De cotte constatation résultera la nécessité de continuer les relations intellectuelles. Mais il est évident que MM. Haeberlin et do Reynold espèrent de la collaboration intellectuelle entre les nations, et notamment entre la France et l'Allemagne, un rapprochement moral; en cela, ils se trompent. "Non possumus." Nous né pouvons point, et M. Lanson vient de très bien expliquer nos raisons de ne pas pouvoir. Pour achever de les faire comprendre, je vais, comme MM. Haeberlin et de Reynold, proposer aux "nations" un questionnaire. Les Allemands enseignent par les documents doctrinaux c!e leurs grands chefs militaires ^t même par leurs règlements, cjue tous moyens de guerre sont bons qui mènent au but de la guerre, c'est à dire à la destruction des forces de l'ennemi. Ils n'admettent point qu'en cas de conflit entre la guerre et l'humanité, l'humanité prévaille sur les nécessités de la guerre. Ils ont .écrit à ce sujet des formules décisives, tranchantes, et eles préceptes pour leurs armées; leurs armées obéissent aux préceptes. D'où cette première question " Croyez-vous que la guerre, nécessairement terrible et atroce par les moyens dont elle dispose, doive se fairo plus atroce encore par le refus d'y admettre -aucune" modération, aucun sentiment d'humaine pitié, de charité, de chevalerie?"Les Allemands enseignent qu'il n'y a pas e'.e droit contre la force, ou plutôt que la force crée le droit. Ils renient toutes les obligations internationales et déchirent "ces chiffons de papier" que nous appalens des traités. Ils_ n'admettent pas l'existence d'une société des nations régie par eles règles internationales. D'où cette seconde question :— "Croyez-vous qu'il soit permis à un Liât, eî puissant qu'il soit, de rompre, s'il y trouve quelque intérêt, un engagement qu'il a pris, et de rénier sa signature après qu'il l'a donnée librement? " Les Allemands philosophes confirment leur négation du droit des faibles à la vie, par la théorie de la lut^e pour l'existence, où le plus faible est une. proie assignée au plus fort. D'où cette troisième question:— "Croyez-vous que la lutte pour l'existence doive régir l'humanité comme elle régit la nature (?) en sorte que ce ne soit pas un privilège et une noblesse d'être, dans la nature, le genre humain?" Les Allemands disent que la guerre est utile-à l'humanité, même qu'elle lui est nécessaire et que, sans la guerre, l'humanité tomberait en une irrémédiable pourriture. D'où cette quatrième question:— "Croyez-vous qu'il soit défendu d'espérer qu'un jour, si lointain soi t-il, l'humanité trouvera le moyen de vivre en paix, ou croyez-vous que tout notre long avenir soit un enfer aux portes duquel nous élevions laisser cette espérance?" Les Allemands religieux affirment que la guerre esr. voulue par Dieu, qu'elle est un des desseins de la Providence divine, qu'il n'est pas permis de s'insurger contre cette volonté du Tout-Puissant Eternel. ; D'où cette cinquième question :— " Croyez-vous ^ que la guerre (et ce -que peut être la cuérre, vous le voyez en ce moment), soit expressément et " in saecula saeculorum " voulue par Dieu, si bi-en que protester contre la guerre soit une impiété? " Les Allemands philosophes et les Allemands religieux croient que l'Allemagne est prédestinée à gouverneur le monde après l'avoir "sauvé." Cette croyance, très vieille chez eux, mais longtemps nébuleuse et contredite par les réalités, s'est précisée au début du siècle dernier. Elle a été professée par les esprits les plus divers en termes clairs. Elle s'est exaltée après la fondation de l'empire allemand. Elle est devenue furieuse. Il est vrai que des fous et aussi des imbéciles l'ont prêchée et la prêchent tous les jours encore; mais elle leur a été suggérée par de hauts intellectuels et par l'Empereur allemand lui-même. Elie est article de foi pour toute la nation allemande. D^où la sixième et dernière question :— " Croyez-vous que l'avenir de l'humanité soit ' de respecter l'indépendance des nations grandes ou petites, de façon qu'aucune énergie ne se perde, et de chercher à établir entre elles une discipline, de façon qu'aucune d'elles ne puisse troubler l'ordre général? Ou bien croyez-vous qu'il faille que cette discipline et cet ordre nécessaire, nous les attendions d'une férule et d'un sabre?" Ce questionnaire montre que la guerre a mis aux prises deux conceptions différentes de Dieu et de l'humanité. Ces conceptions sont inconciliables.Or, au questionnaire, là où _ l'Allemagne rc-ponel; Oui, ia France répond: Non. Donc, entre l'Allemagne d'aujourd'hui et nous, il n'y a pius rien 7ro. commun, et c'est pourquoi: "Non possumus." Il n'y a rien à ajouter à une aussi brève et lumineuse démonstration, sinon qu'elle ne s'cfpplique pas seulement à la France, mais à toutes les nations de l'univers en dehors de l'Allemagne. — M. Richard Strauss, l'auteur de " Salomé " et du " Chevaliér à la rose," a dirigé la semaine dernière un concert à Amsterdam. En retournant en Allemagne, il a emporté dans ses bagages un sac de farine, disant qu'aucun cadeau | ne pouvait être plus agréable à sa famille. — Les femmes socialistes d'Allemagne ont envoyé au Reichstag une pétition au sujet du prix eles vivres, et surtout des pommes do terre. , Elles demandent des mesures pour en faire baisser ie prix. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. BRILLANTE CHARGE DE CAVALERIE. ECHEC DE L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE. RETROGRADE, ■! avril.—Communiqué eiu grand quartier-général :— Sur le front, à l'ouest du Niémen, les combats se développent fort en notre faveur. Notre cavalerie, sur la routé entre Caivaria et Suwalki, dans la région du village de ^Zelonaia Buda, après un violent combat ie 2 avril contre de la cavalerie allemande soutenue par de l'infanterie, fit une brillante charge, sabrant une grande quantité d'onnemis et en capturant d'autres. l£lle repoussa ies Allemands de laTrégion qu'ils occupaient et les poursuit. Lie 2 avril, uans ies Carpathes, nous avons remporté un grand succès dans le secteur au nord des routes conduisant à Bartfeid, ainsi que dans la région entre les directions de Mezo-Laboretz et Lutjvvisica. Aû cours cie cette journée uous avons capturé sur le front des Carpathes plus de 2100 soldats, trois canons et trois mitrail.euses. Dans ia région de Zaleszitrow les Autrichiens-ont essayé l'offensive, mais toutes leurs attaquas ont échoué complètement. -Nous avons capturé deux officiers et environ 100 hommes de tous rangs. Dans la direction de Chotin, après "la grave défaite qui leur fut infligée *e 30 mars par ues portions de notre, cavalerie, qui livrèrent une attaque irrésistible à pied, les Autrichiens évacuèrent notre territoire et se retirèrent vers leur frontière, où ils se fortifient. Dans cette bataille, le 30 mars, notre cavalerie montra une bravoure sans exemple en attaquant à pied de l'infanterie ennemie avec la bayonnette, le sabre et la lance. P/intor LA SAUVAGERIE DES AUTRICHIENS. MUTILATION DE SOLDATS RUSSES, PETROGRABE, 4 avril.—Une dépêche du généralissime dit:— Dans la région de Galiszikow, au cours de la nuit du 3 avril les Autrichiens bombardèrent violemment une de nos fortifications avec des canons lourds, leur tir tuant à peu près tous les défenseurs.Leur infanterie attaqua alors et occupa la place, mais ils furent à peu près immédiatement délogés par nue contre-attaque faite par une compagnie russe. Les Russes trouvèrent dans la tranchée un de leurs camarades epie les Autrichiens avaient capturé et horriblement tmutilé. Cet homme, un téléphoniste, avait ret'usé de donner des renseignements et on lui avait coupé la langue. Le commandant en chef promut l'homme sur place au grade de sous-officier et lui conféra la croix de Saint-Georges du premier degré.—Reuter. L'INVASION DE LA RUSSIE. UN EFFORT FUTILE. PETROGRAD, 4 avril.—Le communiqué officieux suivant est publié ici:— La tentative des Autrichiens, après avoir passé la frontière, d'envahir le territoire russe dans la direction de Khotin, a complètement échoué. L'ennemi, que n'était pas plus fort qu'une division d'infanterie, avec une brigade de cavalerie, tenait une position organisée pour la défense dans la région de Sziiowczy e't Walincy. Deux colonnes de notre cavalerie, inférieure en nombre en comparaison des Autrichiens, attaquèrent à pied, le matin du 30 mars, le Iront ennemi,'l'enveloppant successivement, une colonne au; nord et'une autre au sud. Pendant toute la journée l'ennemi offrit une résistance désespérée. Nos troupes attaquèrent à plusieurs reprises à la bayonette,'et les Cosaques, descendus de cheval, firent usage également ele l'acier. Vers la soirée la résistance des Autrichiens était brisée et nos forces, poursuivant leurs attaques impétueuses, délogèrent décisivement l'ennemi des hauteurs qu'il occupait entre les villages de Sziiowczy et Walincy, et occupèrent ces hauteurs et ces villages, de même ejue les villages de Grodiltcy et IColinkovtcy, derrière Sziiowczy. Entretemps sur le front droit ele nos colonnes, à six milles et demi au nord, près du village de Ruhkotin, tenu par un bataillon autrichien ayee plusieurs escadrons de cavalerie, l'un des régiments de" Cosaques du Don engagé contre ces forces, rejeta les Autrichiens du village à 4 heures de l'après-midi par une vigoureuse attaque à la pointe de la bayonnette. L'ennemi commença alors la retraite sur tout le front, poursuivi par nous Nous fîmes jirisonniers le 30 mars. 33 officiers, plus de 2100 hommes, et nous prîmes 40 cuisines de campagne, huit télégraphes de campagne, et une grande quantité d'armes. DANS LES DARDANELLES. NOUVEAU BOMBARDEMENT. ROME, 4 avril.—Un télégramme officiel de Constantinople dit aujourd'hui que deux navires de guerre ennemis ont bombardé ies Dardanelles, tandis que d'autres navires ont dragué des mines. —Central News. _ L'AVENTURE DU " MEDJIDIEH." AMSTERDAM, 5 avril.—Un télégramme de Constantinople dit que le croiseur ttfrc " Medjid:eli," en poursuivant des dragueurs de mines hostiles s'était approché île la côte ennemie, près du fort d'Utszakcvand, quand il toucha une mine. L'équipage fut sauvé par des navires de guerre turcs fjui se trouvaient dans le voisinage. i.'équipage s'est 1res bien conduit; il ;i torpillé son propre navire pour empêcher qu'il ne tombe entre les mains de l'ennemi. Il n'y a pas de nouvelles des autres fronts.— Central News. "PES TAUBES POUR LES TURCS. ROME, 5 avril.—Le " Messagero " a reçu le télégramme suivant de Dedeagatch: Depuis le mois ele mars les Allemands ont donné (?) une escadrille de Taubes à la Turquie. Ce sont ces machines qui ont récemment fait des reconnaissances au-dessus des Dardanelles et du Bosphore.—Reuter. — Deux prisonniers de guerre allemands détenus en Angleterre se sont échappés dimanche soir du camp de concentration ele Llansandan. Denbighshire. Ce sont les lieutenants von San dersleben et Hans Andler. Ce dernier est un o,'iot-PUï sauvé dans la mer du Noid. LA M1UA1IUN Ut LA bKLLL. L'EQUILIBRE DANS LES BALKANS. ATHENES, 4 avril.—Dans des déclarations à ses amis politiques, reproduites par les organes de son parti, M. VenizeJ.os, i'ex-premier, a dit:— Le 11 janvier, le ministre de Grande-Bretagne m'a dit de la part ele Sir Edward Grey, que st la Orèce venait en aide à la Serbie les puissances cie l'Entente seraient prêtes à accorder à la Grèce d'importantes concessions territoriales en Asie Mineure. Le ministre de Grande-Bretagne ajouta que si je voulais un accord sur cette base et que si j'adressais une proposition sur cette base au gouvernement des Alliés clic serait certainement bien accueillie. Le représentant britannique me demanda cependant ele retirer mes objections aux concessions territoriales que la Serbie était prête à accorder à la Bulgarie, puisque, par l'extension territoriale de la Grèce en Asie Mineure l'équilibre des Balkans ne serait pas troublé au préjudice de la Grèce. _ f Le colonel Metaxas, qui occupe une situation importante dans l'état-major, auquel on avait demandé son avis, déolara que la coopération de la Grèce et do la Roumanie ne suffirait pas pour commander le respect de la Bulgarie et que la coopération de cette dernière était nécessaire.— Reuter. LE RAID BULGARE. L'INCIDENT SERAIT REGLE. PARIS, 5 avril.—Un télégramme de Rome dit que le correspondant à Salonique de la " Tri-buna " annonce que l'incident de frontière bul-garo-serbe est clos et que la Bulgarie a informé la Serbie qu'elle lui donnera satisfaction et punira les coupables.—Reuter. ROME, 5 avril.- -Le "Messagero" confirme que la Bulgarie a envoyé une réponse satisfaisante à la protestation de la Serbie au sujet du raid. Le journal ajoute que le même jour où les comitadjis bulgares envahirent la Serbie, des comitâdjis albanais firent une incursion au Monténégro, -et que les deux affaires avaient été organisées par des agents autrichiens. Les deux raids furent promptement arrêtés. Les Albanais éprouvèrent de très fortes pertes.— Central News. UN COMPLOT ALLEMAND ? ROME, 4 avril.—Quoiqu'aucun nouveau détail concernant le raid des comitadjis bulgares n'ait plus été reçu soit de la Bulgarie soit de la Serbie, qui permettrait d'apprécier exactement l'incident, on admet déjà ce soir que les gouvernements de Belgrade et de Sofia feront tout ce qui est en leur pouvoir pour éviter un nouveau conflit. L'impression générale est que les comitadjis ont agi sous une influence étrangère et qu'une puissance pour les intérêts desquels des désordres clans les Balkans seraient désirables a pris avantage eles dispositions naturelles des comitadjis bulgares de faire des tentatives audacieuses et risquées pour créer des troubles eutre les Serbes et les Bulgares que la diplomatie de la Triple Entente essaye de rapprocher. Dans les milieux italiens il y a une disposition générale de ne pas attribuer trop de gravité à l'événement, eu "égard à l'excellente condition actuelle de l'armée serbe.—Reuter. DREADNOUGHTS EN BALTIQUE. COPENHAGUE. 5 avril.—J'apprends que de grands Dreadnoughts allemands ont fait preuve récemment d'une grande activité dans la Baltiejue.—Exchange. POUR NOS SOLDATS EN CONGE. Le coinmaudant Maton, attaché militaire à la Légation de Belgique, porte à la connaissance des intéressés qu'à partir du 31 mars, les militaires belges, voyageant en congé dans le Royaume-Uni, bénéficieront des réductions de transport accordés aux militaires anglais, et pourront, en conséquence, obtenir des billets d'aller et retour au tarif du billet simple. Les militaires que désirent jouir . de cette faveur devront, en débarquant à Folkestone, se présenter au Bureau militaire de la place. LES ALLEMANDS ET LE CLERGE BELGE. AMSTERDAM, 2 avril.—Le " Maasbode " apprend de Belgique que les» Allemands ont affiché à Thielt, la proclamation suivante :— Thielt, 23 février. Un liabitant.de Cortemarck, Alidor Vandamme, s'est rendu coupable d'espionnage en faisant des signes à l'ennemi. Comme il opposait de la résistance.à son arrestation, il a été tué à coups de fusil. L'autorité militaire allemande a pris les mesures suivantes pour punir la trahison ele Vandamme :— lo. Le curé Blankc et le vicaire Barra, qui ont été rendus responsables de ce qui se passe dans leur commune, ont été conduits en Allemagne comme prisonniers de guerre. 2o. La commune de Cortemarck a été imposée d'une amende de 5000 marks. L'autorité militaire publie ces mesures pour que la population sach£ bien que toute manœuvre ennemie sera punie impitoyablement et sévèrement. Le commanelant de la place. L'AVIS D'UN CHINOIS. SHANGHAI, 1er mars.—L' " Echo de Chine ' publie un curieux sommaire des événements qu ont provoqué la guerre européenne, dû à ur jeune lettré chinois. Le voici, littéralemen traduit:— Maintenant, il y a une grande bataille er Europe. Elle a commence parce quelle prince de l'Au triche se rendit en Serbie avec sa femme. Ur homme de la Serbie le tua. L'Autriche en fut très fâchée et écrivit à h Serbie. L'Allemagne écrit une lettre à l'Autriche: '" J< vous aiderai." La Bussie écrit une lettre à la Serbie: "Je vouj aiderai." La France ne voulait pas se battre,, mais ell< apprêta ses soldats. L'Allemagne écrit une lettre à la France: "N< vous apprêtez pas, ou je vous attaque d'ici neu heures." L'Allemagne, pour les combattre, passé i travers la Belgique. La Belgique dit: "Je suis un pays; je ne suii PAS une route." Et la Belgique écrit une lettre à l'Angleterri a-i sujet de l'Allemagne, pour qu'on l'aide. Ainsi, l'Angleterre aide la Belgique. Ce jeune Chinois serait-il un humoriste d< l'école de Li-Hung-Tchang? — La Chambre française, avant de s'ajouiuer a adopté par 399 voix contre 115, le retrait de 1< naturalisation française aux anciens sujets U< liiir-iances en guerre avec la France. LA UUÎIKKJH LCUWUlVli^UL. L'ANGLO-BELGIAN TRADE REVIEW. On nous prie d'annoncer l'apparition prochaine de 1' " Angio-Be.gian Trade Review," organe mensuel de la guerre économique. Tous ceux qui désirent trouver en Angleterre, ou une représentation d'aii'aires, ou les articles qu'ils se procuraient autrefois en Allemagne, de même que tous ceux qui çiésireîit coopérer à l t guerre aux produits allemands sont pries de nous faire parvenir immédiatement le montaut de leui abonnement annuel, soit 0 shillings. D'autres détails seront publiés incessamment. APPEL A NOS AMIS. Les lecteurs qui ont répondu ;< notre appeï recevront, d'ici deux out Tois jours, les indications nécessaires. Nous adressons encore un .appel à tous ceux qui désirent boycotter chez nous les produit, allemands pour qu'ils nous accordent leur concours. Il ne faut pas s'attendre à conclure des affaires sans avoir, à l'aire le moindre effort pour les obtenir. C'est malheureusement ce que trop de nos compatriotes semblent croire. Cette catégorie de lecteurs ne peut évidemment nous être d'aucune utilité. Nous les prions donc de ne pas nous accabler de questions. Nous ne pouvons rien faire pour rien, pas plus que e|uiconque. Que ceux qui désirent recevoir des renseignements précieux pour eux veuillent nous aider de leurs souscriptions ou de leur publicité! Faute ele trouver auprès de nos compatrioks l'aide nécessaire nous ne serons pas en mesure de leur prêter le concours de notre précieuse et unique documentation. Que ceux qui savent d'imposer le sacrifice de six shellings pour être aielé sérieusement cliins leurs efforts nous adressent leur souscription sans retard. POUR L'ENFANT DU SOLDAT. L'ANNIVERSAIRE DU ROI, Nous rappelons encore à nos lecteurs que l'œuvre excellente entre toutes de l'Enfant du soldat organise à Londres, après-demain, jeudi, date de l'anniversaire de notre admirable Souverain, une journée patriotiejue dont le produit est destiné à venir eh aide aux enfants (le nos héros de l'Yser, menacés par la misère qui rend si cruel leur séjour au pays. Une collecte publique aura lieu dans les rues et chaque donateur el'au moins six pence recevra une superbe médaille portant l'effigie du Roi et de la Reine. Cette médaille est dès à présent en vente chez MM. Selfridge et Co., Qxford-street, et le sera encore après le 8 avril pour les personnes qui n'auraient pu s'en procurer une à cette date. Nous leur conseillons vivement de ne pas laisser échapper cette occasion d'acquérir un joli souvenir en faisant le bien. L'œuvre ele l'Enfant élu soldat est une des plus elignes d'être secourues. La misère est grande à Anvers. D'après des renseignements récents de source digne de foi, 30,000 indigents sont entièrement à charge de la bienfaisance publique, et il y a en outre 80,000 pauvres honteux, auxquels des secours partiels sont accordés, soit 110,000 personnes dans le besoin sur une population totale de 250,000 âmes! Parmi ces malheureux les familles de nos héroïques soldats qui combattent si bravement sur l'Yser et qui demain reconquerront, au prix de leur sang, le sol sacré de la Patriè, méritent avant tout notre chaleureuse sympathie. Chacun ele nous voudrait qu'il ne manquât rien aux femmes, dont les maris sont dans les tranchées de Nieuport, de Dixmude, de Schoorbakkè. Faisons donc en sorte ciu'elles aient au inoins le nécessaire ! Chacun voudra contribuer à adoucir, par un. peu de confort matériel, les angoisses morales qui torturent ces vaillantes femmes, privées de tome communication avec leurs époux combattant pour nos foyers. Les Belges de province, eux aussi, S'associeront à cette patriotique journée, et enverront sans tarder leur obole, quelque minime qu'elle puisse 0 être, aux secrétaires de l'œuvre en Angleterre. M. Edmond Peeters, -10, Leinster-gavdens, Bays-water London, W., ou M. Willy Devos, Chave-ney Cottage, North End-road, Hampstead, N.W. LES BELGES EN ANGLETERRE La Colonie Belge réfugiée à Glasgow, qui compte actuellement environ 7000 à S000 de nos nationnaux, se prépare à fêter l'anniversaire de ia naissance de notre bien-ainié souverain. Le 8_ avril, à llh. élu matin, en l'église cathédrale, 52, Great Clyde-street. seront célébrés une messe et un "Te Deum " solennels! Le sermon sera fait par le R. P. Octave F. Claeys. A trois heures ele l'après-midi, au local de • l'Athenaeum, Buchanan-street. manifestation patiiotique au cours de laquelle prendront la parole, le -consul de Belgicpie à Glasgow, M. Dunn, MM. Borboux, membre de la Chambre des iï.eprésentant-s, de Frayssinet, attaché militaire français, etc. La réunion de terminera par une partie musicale à laquelle le maîtrè violoniste T-Ienri Verbruggen, prêtera le concours de son ( grand talent. Pour n'avoir pu se rendre utile dan.- la patrie envahie en siégeant au parlement, nombre de nos eléputés n'en ont pas moins fait œuvre utile en se dévouant ele façon aelmirable aux intérêts du pays. Les uns sont demeurés en contact avec leurs électeurs dans notre pauvre Belgique, où ils se dépensent sans compter pour veiler au bien-— être matériel de nos compatriotes, les autres s'en sont allés dans les contrées les plus éloignées porter la bonne parole et opposer, de façon triomphante, le langage de la vérité aux mensonges allemnnds aussi odieux que systématiques. Pendant que MM. Destrée et Lorand allaient en Italie, une mission, composée des députés Stan-daert et Van de Perre, ne craignit pas de s'embarquer vers l'Afrique Australe, où clic parcourut - plus de 0000 kilomètres, s'arrêtant dans des quantités de bourgades, où par un exposé sincère ele la situation, elle créa un mouvement énorme de sympathie pour la Belgique." C'est co voyage, ce sont ces .péripéties que. M. le député Van de Perre raconta. d~ façon particulièrement éloquente,.devant l'auditoire choisi qui te trouvait réuni hier à Salisbury Hôtel. Notre journal a eu l'avantage de publier l'interview du député anversois. Nous n'aurons donc à -constater que lç grand succès de cette conférence . qui était honorée ele la présence de Mgr dq ' AVachtcr, de M. Ide de Wilde, et d'un public choisi oui ne ménagea pas ses applaudissements 1 à l'érudit conférencier. New theatre. laTflambee. Ce soir et jours suivants et Samedi, à 2 h. 50. Matinées Mercredi et Samedi, k 2 h. 30. L Mlle Mirval, M. Servais et M. Duquosne. N OUS mettons f «ivement nos compatriotes en Sarde contre certaines agences do placement d'employés, qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent Ne versez ds cautionnement' ou de garantie qu»rec :es références le3 plu» : eérieusps! _ LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf la dimanchel dans le " Standard.' vendu chez tous lea marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseil. Ions vivement à nos amis de s'abonner au prix de 3sh 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh. 4 pour l'étranger, et da nou- adresser lo prix do l'abonnement en un mandat. La tarif dos annonce? est de 9'1 la ligno pour le " IJvro d'adre-^sea des exilés," payable d'avano?, et pour tout autru L oublicité. le tarif du " Standard." Nous avons ouvert, un bureau dans l'immeuble du "Standard," Flcet-«treot, E.C-, otivort d à 2 à 6 hcoren. En cas do demaods '"sit, joindre dsus timbrai d'us iwiaj*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods