La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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22 November 1916
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s.n. 1916, 22 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 27 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cj87h1fk72/
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LA MÉTROPOLE ■ ONE PENNY HLt cinq centimes IRVÎUde- vijf cent htrinenr* dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 »fa. ANNEE MERCREDI 22 NOVEMBRE 1916 No, 326 LA GRANDE GUERRE Les Alliés avancent au nord de Monastir Nouveaux oro£rès ennemis en Valachie UN APPEL DE M; VENJZELOS ^ Somme on aura pu le constater dans communiqué officiel français d'hier [Alliés ne se sont pas reposés sur — ï lauriers à Monastir, mais ont rament poussé leur avance au delà de ipitale de la Macédoine. A juger du bre peu élevé de prisonniers qu'on capturés on peut ajouter foi à la aration ennemie suivant laquelle la Hc a été évacuée à temps et que les Hupes de l'adversaire ont eu ie temps Hier occuper des positions préparées ^Kance au nord de la ville ; on peut en ■luire aussi que le butin que les Alliés Baveront dans la ville ne sera guère Hvé, ■)n peut s'attendre maintenant à une Htable course sur les talons de l'en-■ni, vers Prilep, à quarante kilomè-Hs au nord de Monastir, et tout près Hcélèbre défilé de Babuna, considéra-Hnent fortifié, où les Alliés pourront ^Koser d'une magnifique route pour Homobiles construite par l'ennemi. ^Kvance serbe sur la droite est particu-Hement intéressante parce que si elle Htinue elle doit automatiquement formates Bulgares d'évacuer la chaîne des ^■îiagnes Moglena entre Monastir et H\ardar. A l'ouest de Monastir, dans Recteur italien, la retraite de l'ennemi ^■fortement entravée par de fortes pen- ■ montagneuses où il doit marcher Ht rapidité s'il ne veut pas être pris H^ lm piège par l'avance du centre Alliés. ^ftes journaux allemands sont toujours Hs réservés au sujet de la perte de ^■nastir; la plupart s'efforcent de di- ■ l'importance stratégique de la H tout en insistant- sur l'intérêt poli- qui ne peut cependant avoir d'in-^Bnce sur les opération^ en Transylva- ■ Le major Moraht, qui passe pour ^pilus grand écrivain militaire en Al-^Bagne, explique le succès des Alliés ^Blonastir par leurs communications ^■Heures, mais l'opération, dit-il, n'a d'importance stratégique. Sans dou- ■ continue-t-il, la courbe dans notre H" n'est Pas amusante pour nous, et ^■taque brillante du général von Be-B* de vendredi a prouvé que nous ^Bns essayé de contrecarrer ce mouve- H ■ situation en Roumanie, particuliè-Henl dans la Valachie, ne s'est guère H'^e depuis hier, et comme il n'y de nouvelles officielles de Buca-Ht il faut se contenter des communi- ■ ennemis. Les troupes de Falken-Hn s'approchent rapidement de Craio-H capitale de la Roumanie occidentale, ■Jrand centre de grains. Craiova se à 160 kilomètres à l'ouest de H;arest et à 56 kilomètres au nord du ^■ube; sa population est de 50.000 ha-Si l'éventualité d'une occupa-ennemie se produit à Craiova cela Fe> au cas où il ne se produit pas ! forte contre-offensive, que les ar-p roumaines qui se trouvaient dans vallées de Jiul et d'Aluta, devront 're en retraite dans la direction de p'vant le communiqué officiel de Pé-Rde une attaque roumaine au sud ragoslavele n'eut aucun succès, la région d'Albesci, nos alliés F des progrès dans la direction du P et parvinrent à faire une centaine prisonniers. D'autres attaques enne-Mans la direction de l'Aluta, d'Oes-rerbanesti et Brezoiu n'eurent au- Nu'ici il n'apparaît pas que les se-F russes aient eu une grande in-|ce sur la campagne roumaine, et le f.(r qui menace gravement nos al-I ans la Valachie, grenier du monde, jprnble pas les avoir émus outre me-I n'est pas seulement le spectre j,défaite et de la retraite en désor-I °"t la Roumanie a peur, mais la I ciu'une fois les Allemands se se-iétablis dans cette région il faudra ■ 0lr un monde de difficultés pour les ■pousser. L'ennemi qui sait bien ce que représente la Valachie, avec ses richesses en grains et en pétroles, pour la patrie que guette la famine, aura bien soin que toutes les ressources du nouveau territoire rentrent intégralement en Allemagne, et cela signifie que la guerre en sera prolongée d'une autre année au moins. En Grèce la situation n'est guère brillante. La réquisition d'armes que l'amiral du Fournet y a faite au nom des Alliés y a provoqué un mouvement d'opinion assez intense. Il s'y ajoute que sur l'ordre des Alliés les ministres d'Allemagne, d'Autriche-Hongrie, de Turquie et de Bulgarie ont reçu l'ordre de partir d'Athènes et qu'un navire a été mis à leur disposition; s'ils ne quittent pas la ville de leur gré ils seront renvoyés de force. L'amiral du Fournet a eu une conférence avec le roi Constantin qui décline toute responsabilité à ce sujet, de même qu'au sujet de la remise des armes et des munitions dont' l'armée grecque n'a plus besoin depuis qu'elle se trouve sur pied de paix. Les ministres des puissances ennemies ont mis- les sujets de leur pays sous la protection du ministre des Etats-Unis; les sujets allemands sont sous la protection du ministre d'Espagne. On mande encore d'Athènes que les Alliés ont formulé au gouvernement grec une demande de la plus haute importance mais dont la nature n'est pas connue. Le télégramme qui a été expédié dimanche disait que la journée de lundi (avant-hier) serait une journée très critique. On suppose que la demande a été faite sous forme d'ultimatum. Le Times a publié hier matin une lettre de M. Vénizélos, chef du gouvernement provisoire de Salonique, dans laquelle l'ancien chef de cabinet remercie la presse et les peuples alliés de la sympathie dont ils l'ont entouré au moment où les premiers contingents nationalistes partaient pour aller faire le coup de feu avec les Alliés. Nous voulons, dit-il, en combattant pour les Alliés, laver la souillure dont la nation grecque a été couverte par le mépris du traité avec la Serbie; nous voulons avoir notre part dans la libération de nos territoires envahis par les Bulgares; nous voulons faire ressortir de façon concrète notre conviction absolue que la Grèce ne peut jamais faire de progrès, ni même exister, si ce n'est en continuant à maintenir le contact le plus étroit avec ces puissances qui l'ont soutenue à tout moment et qui à présent luttent pour la liberté de l'Europe et pour les drois des petites nations de vivre en liberté et en indépendance. M. Vénizélos se lave ensuite de l'accusation d'avoir créé un mouvement antidynastique qui est une calomnie; son intention était de former une armée, a côté de l'armée régulière attachée au roi, et de combattre avec les Alliés pour les destinées de la Grèce, et non pour résoudre, les armes à la main, le conflit qui s'est levé entre lui et la Couronne, à la suite du despotisme des milieux royalistes. Ce conflit ne peut être réglé que par la volonté libre du peuple et non pas par les satellites qui tournent autour de la personne du roi et lui imposent des décisions qui vont à rencontre des désirs du peuple grec. Seul, le rétablissement du régime constitutionnel, et non le maintien du régime absolutiste dont la Grèce a souffert depuis 20 ans, peut empêcher le départ de la Grèce de ses voies naturelles et entraver un rapprochement entre le pays et les puissances centrales. Prisonniers de guerre évadés Le nombre des prisonniers de guerre russes échappés d'Allemagne et qui sont arrivés dans la seule ville de Maestricht s'élève à plus de 400 depuis le mois de mars dernier. On renseigne d'autre part les cas nouveaux suivants : Quatre prisonniers russes sont, arrivés à Maestricht, quatre autres ainsi que deux français à Sittard. Pour les petits pauvres d'Anvers Un nouvel appel L'an dernier nous avons recueilli plus de 4.000 fr. pour les Etrennes des petits pauvres d'Anvers, somme que nous avons fait parvenir à destination par l'intermédiaire du Comité de secours américain et que notre collaboratrice Mlle Jenny Rolin a répartie avec l'aide de dames dévouées. Nous adressons à nos lecteurs un appel pressant afin qu'ils nous aident à faire parvenir à nos petits protégés une somme au moins égale. N'oublions pas que la déportation des pères de ces pauvres petiots aggrave leur lamentable détresse. Donnons, donnons un peu de joie à ces petits malheureux. Nos prisonniers Triste situ&tion * Le fils du secrétaire général des affaires étrangères de Belgique, le soldat belge Van der Elst, prisonnier dans un camp d'Allemagne, est parvenu à s'échapper et à gagner Ja Hollande. D'après les déclarations de çe jeune homme, qui vécut de longs mois la vie des prisonniers, l'existence que mènent les Belges est de plus en plus pénible. Un journal belge, qui a recueilli les déclarations de l'évadé, les commente en ces termes : Un fait est à signaler tout d'abord, dont l'examen s'impose à l'attention du gouverne- • ment et du Comité pour l'assistance à nos prisonniers : depuis quelques mois, tandis que les Anglais — qui, jusque-là, avaient été l'objet de la spéciale animadversion des Allemands — et les Français sont l'objet d'attentions particulières, les Belges et les Russes sont, eux, très mal traités. On tient compte, paraît-il, à nos alliés de France et de Grande-Bretagne* de la façon dont sont traités chez eux les prisonniers allemands. Les attentions que l'on a pour les Français et les Anglais prisonniers sont, du reste, de pure forme. Ils sont aussi mal nourris — d'une bouillie immangeable — que Belges et Russes-. Mais ils ont la compensation de voir non seulement leurs gouvernements, mais aussi et surtout leurs familles, intervenir en leur faveur. Pour les Belges, on sait que, depuis plusieurs mois, il a été interdit aux familles d'expédier quoi que ce soit du pays. Evidemment des mesures gouvernementales s'imposent. Ce qui se passe au front belge Dans son numéro du n novembre, la France militaire publie les lignes suivantes que nos lecteurs nous sauront gré de reproduire : Tout le long de l'Yser, les Belges, face à face avec l'ennemi depuis deux ans, ne restent pas inactifs, dans ce terrain coupé, inondé, qui constitue une partie de leur secteur. On n'a pas entrepris, jusqu'à présent, de grandes actions ; mais, indépendamment de la lutte d'artillerie parfois violente, de l'activité des bombes, incessante dans certains coins où les adversaires sont séparés par la largeur de quelques mètres de la rivicre, des " piots " belges harcèlent l'ennemi par des coups de main qui forcent les Allemands à maintenir des hommes et des canons devant l'armée du pays qu'ils ont envahi, mais non détruit. A certains endroits, l'eau a débordé du canal, et les deux adversaires occupent une ligne discontinue sur les endroits émergés. Ils se guettent, et toute action est difficile. Pourtant, il y a quelques jours, une petite reconnaissance belge, sortant de ses lignes à la faveur du soir, s'est emparée, à la baïonnette, d'un blokhaus allemand dans les environs de la célèbre Maison du Passeur. Au bout de peu de temps, tout était nettoyé et une quinzaine de prisonniers partaient vers l'arrière. C'étaient des soldats d'un régiment nouveau, qui furent tout surpris de trouver au poste de combat du commandant du secteur un brillant officier de la garde prussienne, également fait prisonnier par les Belges. Et tous s'en allèrent, arrogant junker et paysans poméraniens, sous la conduite de braves Flamands du 5e de ligne, qui ont leur manière à eux de comprendre la " solidarité des races germaniques comme disent les gazettes d'outre-Rhin. I Les frais d'une élection présidentielle aux Etats-Unis La campagne électorale s'est terminée. Les frais de la campagne sont : pour les républicains, de 1.886.569 dollars ; pour les démocrates, de 1.126.762 dollars. L'ESCLAVAGE EN BELGIQUE LE CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES ARRETE Bruxelles sous la botte Rotterdam, 20 novembre. — Tout le conseil communal de Bruxelles, y compris les échevins, a été arrêté vendredi (17 novembre) par les Allemands parce qu'il avait refusé de livrer les listes des chômeurs de la capitale. Les conseillers furent tenus en détention pendant vingt-quatre heures. Quand on les relâcha, ils trouvèrent que pendant leur absence les Allemands avaient mis la main sur les listes désirées. On dit que les échevins sont touours tenus en observation par les Allemands. Pour autant qu'on le sache ici, aucune déportation n'avait eu lieu à Bruxelles même à la date de samedi (18 novembre).— Daily News Amsterdam, 20 novembre. — Le 15 novembre il y a eu une démonstration politique devant les églises de Ste. Gudule et de St. - J acques-sur-Coudenberg à Bruxelles. Les Allemands furent hués par la foule. A ,1a suite de ces démonstrations tous les cafés, restaurants et lieux d'amusement doivent être fermés à 8 heures et demie du soir, et 1 accès des rues est défendu entre cette heure et 4 heures du matin, à moins qu'on ne soit porteur d'un permis. Les sujets neutres et alliés d'Allemagne sont exemptés de cette mesure. — Central News L'extorsion Amsterdam, 20 novembre.—D'après un télégramme de la frontière au Telegraaf de nombreux civils belges qui avaient été transportés de force en Allemagne sont revenus chez eux. Expliquant ce fait singu-her, le correspondant dit que ces civils furent relâchés après avoir payé une certaine rançon Un autre correspondant à la frontière du même journal donne quelques détails des dernières méthodes allemandes appliquées aux Belges. A La Clinge non seulement des chômeurs mais aussi des citoyens aisés furent arrêtés et concentras à l'école. Le jour suivant les Allemands annoncèrent que ceux qui pouvaient payer une rançon de mille marks seraient relâchés. Quelques-uns des arrêtés payèrent la rançon. Il appert que le résultat de l'offre ne fut pas satisfaisant pour les Allemands et ils abaissèrent le montant de la somme à 500 marks, mais comme quèlques-uns étaient incapables de payer cette somme, tandis que d'autres refusaient, les hommes furent transférés à la gare. Plusieurs centaines ont aussi été transportés en Allemagne de Saint-Nicolas et de Tamise.D'après les Nouvelles de Maestricht, tous les hommes entre 17 et 55 ans du village de Jodoigne et de 52 communes voisines furent rassemblés à Jodoigne vendredi dernier et de là déportés par rail en Allemagne.—Reu-ter.Le Haagsche Courant dit que le 11 novembre la fabrique de papier De Nayer, de Willebroeck fut entourée soudainement par des soldats allemands. Un officier ordonna aux hommes de se réunir dans la cour, d'où ils furent dirigés sur un train. Seuls deux vieux ouvriers sur 250 furent autorisés à rester. Récit d'un témoin américain Le correspondant londonien du Chicago Daily News vient d'envoyer à ce grand journal américain du centre le récit que lui a fait un homme d'affaires américain revenu tout récemment de Belgique, sur les déportations.Cet Américain affirme très nettement que l'Allemagne a l'intention de déporter et d'enrôler dans les rangs de ses ouvriers toute la population masculine disponible de la Belgique. Il déclare que les déportations sont " incroyables et déchirantes D'après lui, trente à quarante mille hommes auraient déjà été envoyés en Allemagne. A moins que l'Allemagne ne puisse être amenée à abandonner sa politique présente, entre deux à trois cent mille Belges seront déportés. La Commission du Relief a semé autour d'une centaine de milliers de Belges la protection de certificats d'emploi au travail du relief, mais cette centaine de mille n'est qu'une faible partie de la population totale sujette à l'emprisonnement. Ce témoin fait un tableau atroce des scènes qui se sont déroulées en Belgique. Des femmes et des enfants s'accrochaient à leur mari et à leur père. Des maisons furent fouillées de la cave au grenier par des soldats. Aucune distinction n'est faite entre chômeurs et non chômeurs. Les Allemands n'ont qu'un seul objet en vue : obtenir le plus grand nombre possible d'ouvriers. Dans certain endroit, les femmes et les enfants se sont précipités sur la voie, devant la locomotive d'un train de déportés en partance, et durent être arrachés de force de la voie par des soldats, bayonnette au canon. Le procédé des Allemands semble être de faire travailler les Belges en Allemagne et les Français en Belgique. Ces derniers se refusent aussi énergiquement à travailler. En guise de punition, 35 de ces récalcitrants furent liés à des arbres pendant 24 heures ! Les Allemands refusent de les nourrir et la Commission américaine ne peut leur distribuer des vivres parce que ceux-ci ne peuvent servir à des buts militaires. Le second procès de Hasselt Quatre exécutions Amsterdam, 20 novembre. —■ D'après Les Nouvelles, le second procès d'espionnage de Hasselt est loin d'être terminé, mais plusieurs condamnations ont déjà été prononcées. Six Belges, dont deux femmes, ont été condamnés à mort la semaine dernière, et une douzaine d'autres Belges ont été frappés de diverses peines de travaux forcés. — Reuter Amsterdam 20 novembre. —■ D'après un .télégramme de la frontière au Telegraaf, le nouveau nonce à Bruxelles, au nom du Pape, est intervenu en faveur des condamnés à mort du premier procès d'espionnage de Hasselt avec ce- résultat que quatre seulement des dix-huit personnes condamnées ont été exécutées, à savoir : Kusters, Dubois, Wauters et Mossart. Tous les autres, y compris le bourgmestre de Namur, M. Golenveaux et deux prêtres, les abbés Burlet et Deryck, ont été graciés. — Reuter Représentations de la Hollande Amsterdam, 19 novembre. —■ Le gouvernement des Pays-Bas a donné ordre à son représentant à Berlin de notifier au gouvernement allemand l'impression pénible produite en Hollande par les déportations de Belgique. — Wireless Press Récit d'un témoin Un témoin oculaire des premières déportations en masse, menacé lui-même d'enlèvement, est parvenu à gagner la Hollande. Il a fait, à un rédacteur du Telegraaf d'Amsterdam, le récit des scènes auxquelles il assista. Voici la relation du journal hollandais : Le transport des civils s'effectue dans des wagons de marchandises et de bétail. Déjà depuis plusieurs jours, régulièrement, on a vu passer le soir, après sept heures, des trains sur le chemin de fer de ceinture de Bruxelles. Un témoin nous fait à ce sujet la déclaration suivante ; La vue de ces trains provoque une impression pénible. Je me trouvais devant un excentrique, où un de ces trains devait s arrêter. Je devais, naturellement, rester en dehors de la palissade clôturant la voie ferrée. Par les interstices nous aperçûmes des visages de déportés. Un civil prisonnier cria . Nous devons aller en Allemagne. Nous sommes ici à soixante dans le même wagon. Sans doute, il fit part à ses camarades d infortune, qui ne pouvaient nous apercevoir, que des civils se tenaient à 1 extérieur, car tout à coup des cris de : Vive la Belgique ! Vive notre armée! Vive le Roi!" s'élevèrent du wagon. Ces exclamations furent répétées sur toute 1 étendue du train. Des femmes sortirent des maisons. Elles pleuraient. Tout le monde comprenait l'horreur de la situation de ces pauvres gens conduits en esclavage. Le départ mit fin à cette scène. Un homme qui s'est enfui m'a dit : " Je me suis encore enfui à temps. Je devais me présenter dans le délai de huit jours. C'est ce qu'on m'avait dit lors du dernier contrôle militaire. Si je ne me présentais pas, avait-on ajouté, on me ferait prendre par la force armée." C est la ville de Gand et ses faubourgs qui, jusqu'ici, semblent avoir eu le plus à souffrîi On estime là à 10.000 le nombre des civils déportés ; ils partent, en général, la nuit, dans des wagons à bestiaux. On a surtout choisi des chômeurs. Ils devaient, au début, subir une visite médicale ; mais cela s est fait d'une façon très superficielle. Alors, ils ont été groupés dans plusieurs bâtiînents, le plus grand nombre dans une fabrique du quartier du Rabot. La nuit ils durent s'embarquer, ne sachant pour quelle destination. Quelques médecins les accompagnèrent.' On ignore également dans quelle mesure la contrainte s'exerça sur eux. Les Allemands annonçent, par voie d'affiches, qu'ils soutiendront les femmes des ouvriers. On a remarqué des trains de civils sur la ligne Bruxelles-Mons, donc dans la direction du Sud, vers le nord de la France. Ce matin encore, 2 novembre, on a vu passer un train bondé de civils sur la ligne de Tamise à Anvers. (Voir suite, 3e page, 4e colonne.)

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