La Métropole

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s.n. 1914, 06 April. La Métropole. Seen on 26 June 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n58cf9k812/
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LA MÉTROPOLE A30IVIV KMEIVTS Uo m «••••••••• 0 •• b' 15 * - . a V Six CDOlf .«•••*•*•»••• & 8 — Zl6 AnilCC Troti mois. «•••••••••■ * fr 4 60 ■ v », q— On t'abonne A toas les bureaux de poste et aux facteuri. ETRANGER, le port en sus: . -c-» „ s'abonner de préférence aux l|.E2âLxti.oxx do poste, plutôt qu'au tournai mêmè. LE AlUHKItO t 5 CENTIMES Journal quotidien du matin le nimbo Tous les iours 5|afs?raflônrT 3519 f de 10 à ,6 ~ pages Rédaction: Téléphone 617 Pa9es ^—————» Annonces : la petite m Chrouiaue c,v^r"*~r " ~~ "I Ilffne . ... &■ ^ &>&■ 11 omissions Prix à convenir * Pour toute La publicité, sauf celle de la province d Anvers, s'adresser à l'AGENCE H A VAS : â BRUXELLES : 8. place des Martyrs, à PARIS : 6, place de la Bourse. Lundi 6 avril 1914- La question de la Riva gauciii I Rapport de la Commission d'étjdos ■ Nous avons expesé, il y a quelques moi L» idées maîtresse» qui, à notre point ci 7aC devaient présider à l'améaagemen ISénéral dû Polder de Bx»rgerweert, riv Sucho do l'Escaut. Plus d'un rappor aéjà a vu le jour à rot égard, et il devien dr> plus en plus difficile de prendre nette ■ mont parti dans oette discussion ardue. La c. Commission d'études pour l'ami nagemeait de l'agglomération anversoise que M. Heliepubte, ministre de 1 agr: culture et des travaux; publics a officie iemenfc chargée de l'examen de la que: fco vient de publier le rapport si in ■patiemment attendu qu'elle a élaboré a ©ujot de cette appropriation. I Ce rapport, au point de vue de 1 ami I^Ljvinent proprement dit, est légèremea: en désaccord — comme on le rem&rquea — avec le rapport précédemment publ: pj,r la Chambre de commerce. Quant (a question si difficultueus© de la réalisa por des plans d'utilisation, la Commii 8-io a désiré réserver provisoirement so a/is*, nous savons oependant qu'elle coi #ai.d ses investigations dans ce sens.^ Noue nous contentons aujourd'hui c oon Ter les parties principales du rappo fl 'a Commission d'études, nous prop' gant- do revenir plus on détail sur toi ou tell© de ses propositions. Aménagement général K Voici tout d'aborcî, pour ce qui conce: 110 les éléments principaux de l'amena# inont, les convictions que la Commis^io annonce: [ 1«> L'ctab général do malaise qu'offre 1 |y,meau de St© Anne et l'absence de tout évolution progressive très caractérisée pen dan* le s&ole écoulé en ce qui concerne 1 de Flandre comparativement à Anvers trouvent leurs causes prinoipales d ns Péta des lieux. Le fait mêtae que tous les ter raiiu, à quelques exceptions près, sont de terrains poldé.iens, qu'ils se trouvent dans 1: Izono inondable ot que les remblais utiles son ho. s prix pour la bourbe du particulier e mime une charge trop lourde pour une in dustno missanct, suffit à .expliquer que 1< nombre de maisons est rest.* stationnaire d. hh e que lo chiffre do la population. HT C'est donc u:.e oeuvre de la plus hautx ut, lit* et même la seule qui puisse fain sortir le hameau de Ste-Anne de sa situatioi de hameau, que le remblaiement de tout h pc er de Borgerweer;. ■ hlheureusement les travaux de rembla en avril 1894 sont loin d'ètn Krifluiei.. Sur les mille hectares que com -"''porte l'expropriation décrétée, en vertu d fa loi du 30 mars 1906, 215 hectares seule 5» or. sont remblayés, > On constate quo ce sont précisément k jaSorraina qui devraieni être aménagés en pr< m •• lieu qui .0 sont pas encore remblayé "nus somm^.3 d'accord que la eone qi rewnd entre le fort, la région bâtie, 1 chemin de fer. 'o Weel et l'ancien fossé m lit-aire devrait être remblayée en premie fc>u. L'exécution immédiate de ce travail es parfaitement possible. Il suffirait pour ce! c.o faire acquérir par le service des expre priations, dans lo plus bref _ délai possible Ire; parcelles qJ sont oomprises dans cett zon et qui n'appartiennent pas encore l'Etat. Kn outre, pour .es parties les plu éloignées du fleuve, I'ad" nistration des O» enins de fer parait disposée à fournir éven tueliement les terres nécessaires, suivant u t-rif très favorable. Des terres provenu i d'un plateau situé aux environs de Haes don*, à la cote (»plus 20.00) pournuen ê+:e fournies, à pied d'oeuvre, aux prix d 0.45 à 0.50 fr. par mètre-cube. 2* De tout ce qui existe actuellement o: ne '.evrait conserver que: | a^ l'église nouvelle déjà surélevée, b) 1 route de G and, sauf à la surélever, c) le ■G-nlzenweelon qui forment un site pittoref que et qu'il s'agirait d'approprier dans leu entièrete et d'enclaver. si possible, dans u c gr md part» public, d) le weel de Burgh qui peut être aménagé en bassin. K "Des deux thèses en présence, précon sr.nt- l'une la transformation de toute la riv gauche en cité maritime et industrielle, ain; quo le demande notamment la t Chambi do commerce d'Anvers », et celle visant la création dans lo polder Ce Borgerweer é' in noyau d'habitations, constituant le K prolongement des quartiers anversois, noi B< sommes, sans hésiter, ralliés à la s ■tonde, et voici pour quels motifs: S a) Les vente dominants viennent de 1 direction ouest, sud-ouest, voire nord-oues ^Admettre .une cité industrielle en face d'Aï fers ce serait condamner celle-ci à recevo de première main boutes les fumées et le ©deara que produit n cessai rement une a< g.omération industrielle. s D'antre pirt, le panorama magnifique qi s'offre au spectateur dont l'œil embrass> t^^Dc la rade, à quelque endroit qu'il ; trouve actuellement, soit sur la rive droit soit sur la rive gauche, serait à tout jama •ob^cu/Tci et anéanti. I T/esthétique et l'hygiène justifient doi art ement lo rejet de boute industrie f ' d.o des habitations de ln rive droite. ! b) La Chambre de commerce reconaia JeUe-même la nécessité de réserver sur ! rivo gauche de vastes espaces pour l'ère ■ tion de quartiers d'habitations pour ouvrier Kom ponsons qu'un do ces espaces doit êt: le hameau do Ste-Anne actuel. Mais rie ? 110 -.oub paraît justifier l'affectation exel t- à une olasse d'habitants. B e) R;en n'empêche toutefois l'extensic de partie maritime et industrielle, d'ur p. t aux alentours do Burght où débouché m, du retfte, le canal de St-Gillee, et d'auti I p^rt;, en aval du coude d'Austr'weel c'esl^î dire en face des installations maritimes d I nord actuelles et surtout à partir de li de tabac, où débutera l'accroissemen *ïe profond ju;- de la cive gauche. ■I) Si des installations maritimes peuven être prévues dans lo coude de Ste-Marie, elle ne seront jamais aussi utiles que celles d la rire droite parce que la rive gauche n possède aucun hinterland. Les tunnels pou ' emin do fer n'atténueront que partielle tne.it cette eanse de dépréciation. Aussi es «e ine grave erreur quo de soutenir qu'u |r«'«eau do bassins à établir en f;ic<? d'Anver «^îait commercialement plus rapproché qu *»lui qui est prévu au Nord de la Ville. Tunnel ti» Commission prend ensuit» nette ®<®t parti dans la question du tunne] iiut le sucoAa de l'aménagement de l gauche dépend, en effet, des facilité ^ communication ontre les deux rivee gisons à cet égard que l'idée longtemp "'donnée d'un pont fixe à construir "u-d^ua do l'Fsoaut a été soulevée 4 nou ver. . et que des études dans ce sens sont activement poussées. L" Commission d'étudés se rallie hardiment à l'emplacement préconisé par le ) Gouvernement pour l'établissement du S oanal: la plaoe du canal St-Jean, 'et voici les motifs par lesquels elle justifie ce choix: 1<> Afin do réduire k dépense, il faut , mettre le tunnel en un endroit tel que ces ' puite d'accès sur la rive droite exigent le ' moins d'expropriations ; à cette fin, seule une jrue ou une place publique convient. On a vu 5ici-dessus que l'installation des puits et de t leurs voies d'accès exige un terrain ayant t perpendiculairement à la rivière, une lon- - gueur d'environ 50 mètres et^ parallèlement une largeur de 30 mètres environ. Dès lors, . la place du Steen et la place de stationnement du Pays de Waes sont trop peu pro-_ fendes et ne peuvenb être prises en considération ; la rue du Canal du Sucre par contre est trop étroite. Seule la place du 1_ Canal St-Jean présente les dimensions suf-l" fisantes; elle a un autre avantage, celui de u c-o trouver assez bien au centre actuel de la ville d'Anvers. Il est vrai qu'on devrait »- prolonger le tunnel d'environ 75 m. sur la fc rive droite, niais par contre les accès au puits a seraient des plus faciles, car ils se trouve-£ raient on dehors des quais, sur lesquels la a circulation des trains, des tramways et des chariots est fort intense. 2° Au droit du Canal au Sucre existe déjà 5" le service de passage d'eau, service qui pour-n ra être notablement amélioré par les ferry-l- boats que la Commission d'études des modes de communication à établir entre les rives de le l'Escaut a préconisés. Il vaut donc mieux ne 't pas établir en cet endroit le tunnel et y )_ accumuler les moyens de passage, mais di-[e viser autant que possible le trafic afin d'év; ter les encombrements. 3° Au Canal au Sucre, en a sur l'Escaut une vue extrêmement belle: il serait regrets tabloïde la gâter par l'établissement des bâ-timents requis pour les ascenseurs du tunnel, i- bâtiments assez importante et encombrante. □ D'autre part, J serait difficile d'approprier des bâtiments au point de vue do l'aspect que devrait avoir l'ensemble de la place du e Stoen et de ne pas détruire touto l'harmonie: b de "e coin pittoresque de l'ancien Anvers. 4° Le choix du Oanal St-J-ean constitue, i on même temps, une occasion pour dégager la , partie de la ville donnant aex.'ès à cet empla-t cernent ; # il sera nécessaire, en effet, de - créer, soit pir lo Rempart du Lombard, soit ; oar le Rempart des Tailleurs de Pierre, soit t ->ar d'autres artères, une voie de eommiuii-; cation directe do la place do Mcir vers le ; tunnel. 5° Le tunnel sous-fluvia-1 aurait une lon-» gueur sensiblement moindre qu'ailleurs, ï 6° Si le tunnel doit livrer passage à une voie de tram, on pourra très facilement créer ? les rampes d'accès an tunnel ; l'établisse-? ment de ramoes semblables serait très dif-i ficile au Canal au Sucre. : 7° Le tunnel aboutirait justo en face de la route de Gand. la principale artère de la i rive gauche. En ce qui concerne les accès au- tunnel ï sur la rive droite, la Commission émet - les vœux suivants, que nous résumons le plus brièvement possible: a) Que les expropriations soient réduites au minimum, principalement pour conserver 11 à la vieille ville le plus possible son carac-! e tère et ses aspects actuels. b) Que la fosse où pénétreront dans le £ souî-sol les voies de tramways soit établie là où elle ne puisse déparer nos places pu-a bliques. S"r la rive gauche, la question est beau-' coup plus simple. L'accès au tunnel ne né-P cessitant aucune expropriation, rien n'em-3 pêohe d'établir uno rampe suivant un tracé s correspondant à uno large voie de communication qui se dirigeraib par exemple, vers la nouvelle gare de. chemins de fer à créer sur ^ la ri.'e gauche et vers la Chaussée de Gand. Des ascenseurs pour piétons et véhicules ^ compléteraient l'ouvrage d'art sur cette rive. i Promenades, Parcs i Installations sportives [ Le rapport de la Commission entre en-r suite en de longues considérations sur t les avenues et boulevards, les parcs et t squares à créer et également sur les installations à prévoir pour le développement - du sport nautique, élément si pittoresque e. do décoration ue notre Escaut et dont le ^ bâtisseur de villes ne peut par conséquent ^ faire abstraction. ^ La Commission prévoit lo long de la rive lg un boulevard de. 100 mètres de largeur, le v long duquel des bâtisses importantes vien-: draient s'élever. Cette idée est fort heureuse. ' a Vue de la rive droite, du haut des prome-ï noirs notamment, la ville d'en face doit pré-^ santer une silhouette originale et quelque r peu monumentale. ^ Du côté de l'Escaut, ce boulevard devrait r_ être te: Jiiné, non pas par un mur de quai ' dont l'aspect serait peu agréable pour les jj promeneurs se trouvant sur la rive droite, ? mais par un perré qui. au point de vue esthé-^ tique, ser iit préférable. Ce dernier travail ? présenterait encore le grand avantage de coûter moins cher. Il y aurait lieu aussi de prévoir une série do rampes d'accostage suc-1C. oessives, de manière à rendre l'accès facile u partout. Mais le nouveau boulevard destiné à être étab'i en bordure de l'Escaut le long de la a cité nouvelle de la rive gauche, admirable c_ promenade d'où l'on jouira de la vue du s~ fleuve, de toute l'animation de la rade et du .g* panorama grandiose d'Anvers, se trouvera n coupé par l'enclave de 106 m. de longueur } dans laquelle viendi*a battre la rampe de l'embarcadère flottant en construction en _ aval de l'agglomération du hameau de S te-" Anne. ^ U est heurousement possible de rétablir, dans des conditions aisées, une continuité suffisante de l'avenue au droit de l'ouvrage dont u il s'agit, en jetant au-dessus de l'enclave, près do l'arrête du terre-plein, un viaduc suréle-. vé raccordé par des rampes au niveau général du boulevard. t La rampe flottante est composée d'une ^ série de groupes de pontons reliés entre eux par des tabliers articulés aux deux boute. Ce e dispositif se meut dans une enclave dont le p radier est établi en rampe de 5 cm. par mè-[ t.re. Aux marées les plus basses, les groupes ~ de pontons viennent s'asseoir sur le radier et i la rampe prend son inclinaison maximum, ? cdlle du radier même. Lorsque le niveau ^ de l'eau s'élève avec la marée, tout ou partie des groupes de pontom flottent et s'élèvent avec elle, et la rampe s'établit horizontalement sur tout ou partie de sa lon^ gueur. La solution de la difficulté devant laquelle on se trouvait paraît faire surgir du mal . un véritable bien. Le viaduc et ses rampes i briseront la monotonie du profil horizontal 3 du boulevard ; ils réaliseront une sorto de terrasse ou^ de belvédère dominant la rade, ^ en un des points les plus intéressante, où |1 on pourra assister à tout le mouvement des Iembarquements du service des passages d'eau, "laux aconetaireB et aux départs des embarca tions qui emprunteront i emuui cauere nui-bant. Ce sera une contrepartie, mieux si-buée, du terre-plein longeant sur la rive droite, l'enclave de l'embarcadère du Sbeen. Ll semble donc indiqué de donner au viaduc et ses rampe» une certaine ampleur en augmentant leur largeur et notamment le trottoir vers l'Escaut, dans la partie située en regard de l'embarcadère. Quant au parc public, les u Galgen-tveelen» serviront à le constituer — parc de 10 à 50 hectares de superficie. De plus, le forb déclassé de la Tête de Flandre serait converti en square (5 hectares). Exécution des travaux Nous ne pouvons que copier la conclusion de la Commission et nous y rallier — car la question n'est pas suffisamment étudiée pour se prononcer catégoriquement en ce moment: c Chaque fois que le cours des discussions amena à envisager la période de réalisât-ion il fut constaté et reoonnu^ que le moi.idre acte administratif préalable à un tra-v-r.il quelconque nécessiterait, à brève échéance, la reconnaissance d'une autorite responsable et directrice. Que servir ait-il, en effet, de préparer de* plans d'aménagement, d'amorcer ces étudee pour le réseau d'égoubs, de modifier des règlements-types pour la bâtisse, s'il n'y a paf un pouvoir administratif pour approuver suc cessivemenb le bout-, pour en assumer la con-duibe dans des idées de suibe _ eb pour er préparer les possibilibés d'exécubion? Faut-il que ces terrains soient annexés e administrés par la Ville d'Anvers ? faut-il 3 fonder une nouvelle commune? ou encore faut-il que la exmimune de Zwyndrecht les ad ministre avec le secours d'appuis financier! et moraux qu'elle ne possède pas pour 1( moment ? La discussion de cette question 1 été réservée jusqu'ici ». Souhaitons que cette discussion soit im partialement menée — dans un seul bu1 et avec un seul désir: le prompt développement de la prospérité nationale, s: hautement en jeu dans la question do h :'ve gauche. L'yl dualité ■5—s®©S*—< Les combats autour de Coritzt r, rm0 Bien pJiu-s viite qu 'on pouvait 1 jjb'l supposer, te primoe GuiLJilaïuine d-â.WJL Wled se voit <lains l'obligation d mooilii&ieir Les troupes albanaises et de » mettre à leur tête pomr aller défendre dams U siuicl diu pays l'intégrité de son ternirtoime. Le. événements de Coritza ne lois-aerut en effe P-us auoum dou.te sur les inmontions des Epd rotes et des Grecs qui mon seulement le Lnispiirent, mais encore les sout.ienmant et le; commarudent. 11 s'agit pour les rebelles d* l'Epire d'annuler les décisions des puissance* en faveur de l'Albanie et de proclamer l'Epkv Lndiépendianjt, puis de répétier sur tous le tons, comme Lis l'omt fait déjà: (( L'Uncoa avec la Grèçe ou la mort ! » L Tiistoire de k Crète <»t là pour prouiver qiue des opération; de ce genre par suite de la division et d< l'inaction des puissances ont toujours quelqui chamoe de réussir. Il convient évidemment de voir sâ les trou pes du primoe d'Albanie sont assez fortes e assez nombreuses pour résister a/ux fameu: bataillons sacrés toujours renforcés par de soldats grecs et par des officiers de la mêrm armée, et cela sous l'œil paternel et vigilam de l'Europe ! La lotte qui s'est engagée anrlour die Can'utz va donc prendre une importance considérable Tout d'abord, elle sera imporfcawte par suât même de la valeur que <k*s deux côtés on atta che à la possession de cette ville. Coritza es un centre très florissant de l'activité œrïi meroiale de la population de l'Epire diu nor. et plusieurs de ses habitants qui se son enrichis à l'étranger y sont revenus pou doter la ville de fondations très importante s*élevam;t à des millions. On y a créé de écoles, des bibliothèques, des hôpitaux, bre Coritza est la viille la plus européenne de oe contrées. D'un autre côté, il faut noter que Le disbric dont Coritza est le chef-lieu, paisse pour un des oLus fertiles et des plus prospères cl l'Epine. Enfin., si l'on tient compte die lt va'eur stratégique d'urne ville oomrne Coritz; on comipremd que 1e prince d'Albanie et soi gouvernement éprouvent le besoin de risque urne expédition pour faire rentrer sous le domination albanaise la ville et le district en question. Il me faut pas s'illusionner d'ailleurs de suites possibles d'un échec des troupes alba noiises à cette oexxision. La lutte que le primo et son gouvernement entament est une lutt pour l'existence même de l'Albanie et si leur efforts restent vains, iil est presque œrtaà: que l'Albanie aura cessé d'exister. Au moindre signe de faibliiissement de armes albanaises, les baindes serbes qui son prêtes à onvah-ir l'Albanie orientale, se mel tronit en marche et iil n'va pas de raison pou que oes bandes n'aient pas la même chamc de se maintenir en territoire albanais que le bandes grecques et épîrotes dans le sud. S ces Ixmck-s trouvent auprès du gouvernemer serbe le même appui que les bamdes grec ques auprès de M. Vcnizelos ,iil n'y a pas d raison pourouoi on ne procéderait pa« too; Amplement a un partage de l'Albamne entir la Serbie et la Cuxce. Les grandes puissance maiturellement se tiendront tranquilles et ' Triple-Enitente témoignera aux deux alil&é plutôt de_ la sympathie et les remercier d'avoir fait ce que les grandes puissamoe n'auraient pu faire qu'au risque d'urne guerr européenne. • Il est inutile de vouloir se dissiimuler of éventualités, ou cette situation devant le quelle les Grecs et les Serbes sont en train d mettre l'Europe et plans spécialement l'Ai triche-Hongrie et l'Italie. On a dût que ce deux puissances ont donné à Durazzo l'assa rance qu'elles verraient avec ploisir une m< bilisatiom des trounes albanaises et on a m< me affirmé que l'Italie conoentmaiit des rég ment s de chasseurs alpins pour les envove en Epire au secours des Albanais. • Sans dout< cela répondrait absolument aux intérêts qi: oes# deux puissances alliées ont en Albamii< mais a-t-on eu In fermeté de signifier ce résokutiions aux puissances de la Triple-Er tente, ou bien l'annonce de ces mesures n'es elle due qu 'à l'imagination fertile de certair reporters soucieux de les faine échou* d'avance si l'on songeait à Vienne et à Rom à les prendre ? Pour la paix de l'Europe, il est à souhaite incontestablement que les troupes albanaise qui seront fontes, dit-on, de 3^.000 homme; parviennent rapidement et sans trop d'effi sion de sang à pacifier les districts de l'Epir qui ont été attribués à l'Albanie, line imtei vention à.ustro-italienne pourrait servir di prétexte à la manifestation de sa force pa la Triple-Entente, dont la Russie ne oess de mainifester le clésir immodéré. Manifesta tion dangereuse dans tous les cas en présen oe de la situation internationale dont la gra vfré e«t loin d'avoir dimiauuS demiis la con prince de Wied à Dui^izzo. Il suffit de suivre les journaux de l Europe orientale et d'en noter les excitations belliqueuses sans cesse renouvelées, pour se convaincre que le moindre incident peut prendre tout d'un coup des proportions d'une catas-laophe et d'une menace immédiate pour la paix européenne. — J• Joerg. Échos ss»0©>—e" LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Photogfaiphische Kring. — A 9 Iveuncs, au Syn diie-at diu comimierce et de l'industrie, couirte ru-Netivie-, conférence avec expériences sur l'Hypo 111a. Anîworpsche Zvvcm- en R&dding verCf^niging. — A 8 bennes et d'eni'ie, en* la ua!.le djes fêtes de l'A ttiônéo royiaJ.. conférence par M. Van Oauter i Het nut en do noodzakelljKheid van 't zwem m en » (avec projections). COURS Extension universitaire oatholiquo flamande^ -A 8 heures et demie, au OoLk'-ff^ Str.Tean Berch mans, premii&no Leçon par M. L'ai>bô BasUûcuscn Licencié en sciences couunerciiai'cs : « Institution de ba.njqxu:- et de crédit e,n Be'lgicfue ». Polyglot-Club. — A 8 heure - trois quarts, eu Synidiicat d<u coananerce et de l'industrie, rémnloi de lia soction de sténog.rai>hlc. Berlitz School, 8. Meir — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 à 6 heuT<cs, exposition d ' Mme- Bl'a.nclie Tricot (ouverte jusqu'au 22 avril] ' Cerole Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi 1 tion Victor Tlvonet (ouverte jusqu'au 16 avril). Anniversaire royal Nous avons annoncé dans nos information! de Bruxelles, qu'à l'occasion do l'anniver sai* y de la naissance du Roi, les habitants di La capitale jouiraient d'un superbo spectach militaire : une revue de toutes les troupes d< ' la garnison à effectifs complets. JV.dis, à Anvers, nous avions aussi ré gulièrement nos remues des troupes dé k . garnison aux annirei-sairesroyaux : le 4 avril le 21 juillet et U 15 novembre, joui* de li Saint Léopold. Et les Anversois se deman dent si nous n'allons pas reprendre cette tra dition. Sans compter que nos concitoyens son très friands do défilés militaires, on est tiè curieux de voir l'armée réorganisée, et tout: la population ferait sans nul doute un cha leureux accueil à nos soldats. Aussi attend-011 avec quelquo impatience 1; décision eles autorités compétentes. Petits pavés - On va repaver la rue d'Egmont. Quand ? Personne ne le sait mais 011 va la repaver p il n'est aucun doute possible à ce suje - puisque depuis huit jours des tas énormes d-• pav.e's bleus, alternant avec de petits tas d 5 sable gris s alignent méthodiquement tout 1 long eles trottoirs, des deux côtés do la rue ' Au fait, peut-être travaille-t-^n à l'ombre d 5 ees remparts d'un nouveau genre, car por ; nonne ne peut se renelie compte exaetemon rie ce qui se passe, pas même les habitants : Oeux-ci sont bloqués chez eux par les ta de pavés bleus et de sable gris qui s'écrasen s presque contre les maisons, et les passant 1 comme les véhicules évitent soigneusemen [ d'\pprochor de cotte artère si solidement for " tifiéo. La réfection du pavage est évidemment iu ? travail nécessaire, mais on peut se demande pour la centième fois s'il n'est pas possibl d'y procéder d'une façon plus expéditive e f moins préjudiciable aux intérêts des habi L tants. Ce que nous disons de la rue d'Egmon ^ s'applique d'ailleurs à toutes les autres, et 1 ; fait que dans certains cas on a pu s'y pren dro plus rapidement avec moins d'inconvé nients, prouve bien qu'en y mettant un pe 5 do bonne volonté il y aurait moyen de con l duire partout ces travaux avec plus de hât " et moins d'encombrement. [ On demande des bancs 1 Dès que reviennent les beaux jour»t no t squares et parcs publics voient aussi re r p traître leur clientèle d'habitués, petits vieu s ot petites vieilles qui viennent y prendre l'ai ? où s'y chauffer au soleil, jeunes mères ou pe f tites bonnes promenant des enfants, habitué s dont le nombre croît d'année en année. Ma heureusement, le nombre do bancs mis gra t cieusement à leur disposition pour s'y re 1 poser, demeure stationna ire, lui, en sorte ? qu'il est devenu absolument insuffisant. O 1 se demande donc pourquoi la ville ne les mu! 1 tiplierait pas, là où c'est possible, comme a 1 jardin du Musée, au Parc et au nouvea r Parc à la place de Stuyvonberg et en maint i autres endroits. 1 II y aurait même mieux à faire encore : 1 YUI9 pourrait y concéder le droit de mettr > des chaises en location. Beaucoup de gen - seraient heureux de s'assurer ainsi un sièg ? propre et confortable moyennant une me - dique redevance. L'adjudicataire ne ferai ? pas une mauvaise affaire, et les jardins pi 1 blics gagneraient en attrait et en animatior Sans compter que le public serait satisfail ? et que cela pourrait donner quelques ressoui 1 ces pour l'échevin deïs finances, qui n'a js - mais d'argent quand il en faut, r ' ^ L*esprit de critique ■i Mieux vaut, dit Johannes Muller, nous laif ,t sor impressionner par les hommes et les che ses que les analyser ; mieux vaut chercher e entrer en oontact avec eux quo prendi 4 d'emblée position à leur égard. L'embarra e que nous éprouvons à les définir est pli s fructueux que le jugement que nous porter n sur eux, et l'expénenco prolongée est cei s tainement plus profitable que la critique, a Ceux qui sont toujours occupés à juger, s prendre position ou à analyser se barrent e oux-mcanes le chemin ; ils se privent d'exp< riences nouvelles d'impulsions fécondes, oa s en critiquant ils diminuent leur faculté r< 1- ceptive. Ils s'immobilisent dans leur point d f' vue, en se mettant en garde oontre les in 1- pressions qui pourraient les émouvoir et 1-e s stimuler. Us s'appauvrissent, en refusant d 1- recevoir aucun apport nouveau, alors mêm >- que leur propre trésor est épuisé. ■- Cependant l'esprit critique passe, bien i- tort, pour un siçne de maturité et d'inde r pendance. C'est là une erreur fort ancienn ' — puisque nous la devons, croyons-nous à Se r crate, — et qui est certainement en rappo 1 étroit avec notre intellectualisme séculam s Les résultats obtenus par le jugement et 1 1- critique ne sont que des acquisitions thé< - riques.Ilien ne devient pour nous un élémec 1? de vie, non ne s'incorpore à notre fonds v r tai que par l'expérience immédiate. Celui-] c seul parvient_à la maturité et à l'autonomie qui éprouve intensément les choses, qui» le r saisit d'une manière originale et les lait fru< 5 tifier dans sa vie. En jugeant hâtivement, on rejette loin d - soi l'expérience qu'on aurait pu faire. On s'e e lodgne, en fait, de ce qu'on a évalué; on - tranché la question, on la met de côté. L 1 jugement et la critique n [enrichissent don r pas, mais appauvrissent, ils ne féconder ? point, mais condamnent à la stérilité. Les esprits critiques sont les moins pre - duotifs: plus on développe chez un être ï - tendance à critiquer, plus on compromet o - détruit 6on pouvoir créateur. Rien de pir propre ,il ajoute la présomption qui s attribue faussement le droit de prononcer sur eles choses qu'il ne cïonnait ni ne comprend, et dont il 11e saurait mesurer la portée. Un esprit véritablement mûr est exempt de présomptions parce qu'il est respectueux de tout. Il sait qu'avant de juger il s'agit d expérimenter et d'apprendre à connaître. Aussi commence-t-il par so livrer sans résistance à l'impression que lui fait éprouver un être humain, une œuvre d'art, uné lecture, afin de le saisir dans leur réalité et d'entrer ainsi avec eux dans la relation qui convient. La lumière électrique fait pondre es poules Si vous voulez faire de vos poules des pondeuses exceptionnelles... illuminez le poulail-lier. Telle est la recette qui nous vient d'A-inérique, sous le oouvert d'un journal fort sérieux « Eleotrical World ». Un Anglais, M. Coock, possède dans sa fer-' me d'Orpingtonu, un poulaillier où nichent 6.000 poules. Pondant la saison d'hiver, le pouLaillier est éclairé chaque soir à la lumière " électrique. On allume alternativement eles j lampes de 32, 16 et 8 bougies, afin d'imiter la diminution graduelle du jour. Sans cela, paraît-il, les poules, au lieu de gagner leur pe.xdioir, passeraient la nuit sur le sol.^ M.Cook affirme que : grâce à cet expédient très simple, la récolte d'eeufs de sa ferme a ! augmenté dé 30 à 40 %. Rien que cela? L'éclairage est également très favorable i aux poussins, car il leur assure une plus Ion 1 crue durée d'alimentation ; leur croissance,au courts de l'hiver, serait accélérée d'environ un tiers. On ne pense pas à tout Quand étant pressé vous prenez un taxi vous vous dites certainement : — Pourvu que je n'aie pas de panne! Vous pensez alors à un raté du moteur ou à une crevaison de pneu. Si vous prenez le train, une réflexion identique vous vient à l'esprit: — Ah ! ça, pas do collision, de déraillements, de panne de machine.... Personne ne se dira que lo chauffeur ou le mécanicien peuvent être subitement ma^ \ lades. U semble qu'à notre esprit, ces braves gens-là ne comptent pour rien. C'est un tort. [ II est évident que nous, n'irons pas ausculter le chauffeur et le mécancien pour nous assurer qu'ils ne sont pas en état d'affaisse-' ment intellectuel ou physique, ce qui serait : pourtant aussi logique quo d'inspecter les ' pneus d'une auto et les roues de la locomotive afin de nous convaincre qu'il y a bien la graisse réglementaire dans los boîtes d'es-. sieux. C'est pourtant ce qui devrait se faire, noue suggère un lecteur. Nous avouons franchement que nous n'y avons jamais pensé. Mais l'idée est assez originale pour quo nous la ? lancions à fond de train dans la circulation, ; a ec l'espoir que des chercheurs trouveront t une solution raisonnable à se troublant pro-? blême. 3 Les chauffeurs et les mécaniciens belges ? sont des hommes sérieux qui ne se mettraient . pas au travail dans un état d'infériorité phy-:> sïque ou morale, oonscients qu'ils sont de Ieui - responsabilité, mais ils peuvent être, à leui t insu, au moment de se mettre au travail, . tomes et ils serait sage de s'en assurer, nous . menacés d'un mal dont ils ignorent les symp-t en convenons volontiers. ■ L'œuvre des enfants r moralement abandonné: t —)o(— Le vingt-cinquième anniversaire ? Le comité de patronage des enfants mena . lemerut abandonnés et dies libérés, a fêté hie; _ après-midi, en une séance solennelle, en k j salle de la cour d'assises, au palais de justiioe, . le vingt-cinquième anniversaire de sa fonda-j tion. L'assistance était brillante et nombreuse Au bureau avaient pris place, à côté de M Koch, sénateur, président du oomité. MM Carton de Wiart, ministre de la justice; 1* 5 baron van de Werve et de Schilde. gouver - neur de la province; Jan I)e Vos, bourgmes s tre d'Anvers; Prims, professeur de droit ciwii r nel, président de la commission royale de: - patronages de Belgique, Diercxsems, juge de: s enfants à Anvers, Hollevoet, conseiilfler à k - cour de cassation, et de H oon, avocat géné- - raL >- Derrière 1e bureau on remarquait enoor< i, MM. Dainsaert de Baliliemcourt, président di n comité tutélaire de Bruxelles; H-cnry Jaspar - secrétaire de la commis-ion royale des patro a nages die Belgique; de Rode, secrétaire géné a ral; Mans et Dom, directeurs généraux s Wauters, inspecteur général; Loix, dlireotieur Renault, inspecteur au ministère de la jus a tioe; De WLnter, président; OWevier et Mac e quiinay, vice-présidents au tribunal d'Anvers s Godeoir et Gielen, substituts, A. Ryckmans e sénateur, etc., etc. Dans la salle, de nombreuses dames parm t lesquelles on reconnaît M mes Carton d* - Wiart, Pauwels, Ryckmans, Maus, ODVevier . etc. ,, M. Koch ouvre la séance et rappelle ave< ■- émotion le nom des fondateurs du comité d< - patronage et particulièrement le nom dé M lûtes Lejeune, premier président du comité Il évoque le souvenir des disparus et ren< hommage aux collègues jubilaires auxquel: va tout l'honneur des résultats obtenus. I K rend également hommage à M. et Mme Car ÎT ton de Wiart, et souligne la portée sociale du a l'œuvre. Il espère que celle-ci restera le prin e ci/j>al auxi/Kaiire de l'œuvre de lû justice. s M. Dierexsens, en utfle étude remarquable 5 fait l'histoire du comité de patronage d'An 45 vers et termine par un plaidoyer éloquent ei '■ faveur des enfants abandonnés ot iiwoou pour cela la collaboration précieuse du public ? M. de H oon, reprenant en flamand le thè à me de M.Dierexsens développe une étude trè s documentée des causes sociales qui imfluen r sur l'enfant et les remèdes que l'on pourrai mettre en pratique pour les oombattre. I o suggère l'exierusion des écoles professionnelle - pour lesquelles Anvers offre un champ trè; ? vaste, et en particulier les écoles de mousses f l'orateur estimant l'influence de la mer com e me un remède souverain. M. Carton de Wiart prend le ^ernâer l; p parole. En un discours éloquent, ni monu - ment littéraire, M. le ministre rappelle l'évo e luition du droit orimânel durant ces vimgt-cim< dernières années, et l'orientation qui lui a éti t donnée vers la répression spéciale de la cri miinaldté enfantine. Il félicite le comité d'An a \ers qui dans cette voie a donné l'exemple chacun des congrès réunis à son Initiativ* t ont ou comme corollaires des lois précieuses 1- Les _ maladies du corps social ne sont pn: à un vain mot, car c'est bien à notre propn '. sécurité que nous veillUons en veillant sur le * onfants criminels. Au manque de foyer fami !- liai, cause principale de la démoralisation de: enfants se substituera la charité privée et l« c désintéressement exemplaire qu'on voit tou i- jours surgir à Anvers. a L'éminent orateur embrasse d'un cou-i e d'œil l'étape couverte par le comité d'Anver: e- ot salue le rude labeur accompli par les dis t parus. Il lui souhaite dans l'avenir le prestige et la vaillance qui lui seront nécessaires poui >- recruter de nouveaux concours et s'assure* d des dévouements toujours nouveaux, j Ce magnifique discours fut kwiguemen c-j applaudi. te Porl et Jll. Franck La « Métropole > a deux fois bien fait de publier le texte du discours de M. Franck à ia Chambre. . . Elle n'a pas seulement écarté ainsi le re-proche toujours commode que l'on cacho lee arguments de l'adversaire j elle a surtout lais-so juger tout le monde de ce qu'il y a do faible d'équivoque ot de tortueux dans l'atti-tUv! i du député libéral. Je ne reviens plus sur lo sophisme do la « dépossession » ou de la « décapitation » de la Ville, parce qu'elle ne gérerait pas son port directement elle-même sous les ^espèce* do son échovin du commerce, aujourd'hui M, Albrecht, ciemain le citoyen Cools, après de-mai-- pire encore, peut-être le citoyen Cha-pel en personne ' Pourquoi pas? Il est du Cartel. Il a été' dit que ni Bruxelles, ni le Havre, ni Liverpool — trois organismes complètent différents ontre eux — ne sont considérés par personne comme « dépossédés » ou c décapités », malgré que la gestion do leui port ne dépende en rien de leur munieipa-lité. . C'est un argument de fait, ce qu il faut et ce qui frappe dans un pareil débat. Il est topique et décisif. jiais M. Franck invoque uno question d'ar-ont: les sacrifices considérables, incontestables que la Ville, a faits pour ses installations. Cola, nous le savons très bien. Nous savonf même quelque chose que M. Franck oublie au point d'en être vonu sans doute à l'ignorer. C'est que l'argent affecté à ces clépenset n'est- pas sorti des seules poches libérales, yoi-ro des seules poches cartêllistes qui comprennent à coup sûr d'innombrables poches de nor contribuables! Los citoyens catholiques d'An vers ont porté et portent autant d'argent que leurs adversaires à la Caisse commune doni ies fonds ont couvert ces dépenses. Commem donc, ciès lors, le souci de justice, d'équité d'honnêteté que M. Franck iuvoque — for: mal à propos d'ailleurs — pour défendre h gestion directe du por}/ par la Ville; com rient ce grand maître du Cartel n'éprouve-t-il aucun souci du même genre quand il pré conise l'abominable politique d'après laquellt Les citoyens catholiques d'Anvers sont excli systématiquement du contrôle clo la gestioi de leurs deniers? Qu'est-ce que co. union ea faveur de la suprématie de ia Ville dan la gestion du port, parce qu'elle est conitri buable, alors qae les hommes chargés exclu sivement de cet ce gestion sont- avant tout le; él.ic d'une coalition de non-ex>ntribuables? On voit que la logique de M. Franck accus4 d'étranges fissures. Il l'accommode aux cir constances et aux nécessités de l'idole dont i recto avant tout le fidèle adorateur: le Oar tel. Mais encore, a quoi rime l'évocation ues sa crifices par la Ville pour souten'r le principe qu'elle doit gérer elle-même? L'important-do ses interventions dans notre établissemen mr..-itime déterminerait l'importance des in domnisations qui lui reviendraient sous un forme quelconque, d'après les conditions dan lesquelles s'éta-blirnit le régime nouveau. Cotte importance serait le double de c qu'elle est qu'elle ne justifierait pas le main tien d'une forme de gestion insuffisante, vi » ciouse et ruineuse à priori, parce que politi » que. * * * M. Franck ne demande pas mieux, assure t-il, à condition que la Ville garde la gestio: suprême effoctive, que de faire line paît plu . large aux corps consultatifs! Il s'y emploier même de son mieux ! C'est ce bon billet-là qui fera sourire! En fait, nous savons par les récentes histoi res de la Commission du mouvement maiiti me comment la Ville use et user»* de ce6 adju rants ponsultatifs. En principe, ie ma- dont nous souffrons e ; qu'il faut extiipor à tout prix, l'asservisse . nient de nos administrateurs à la pire suje tion politique et électorale, sévira comme pa le pussé^ s'avivera cie convoitises ou de coin i pétitions de plus en plus aruentes et devien ara d'autant plus dangereux qu'on le voi lora sous les apparences et le mensonge d • fantômes de contrôle. Il n'ei^ pas un seul homme sincère, au cou rant de la manière dont ces choses so passen 1 à l'Hôtel de Ville d'AnveJB, qui n'aura ac . cueilli d'un bon et dédaigneux sourire la pers ■ pective dont M. Franck essaye vainement d nous éblouir. • • • Mais ce qui frappo par-dessus tout, dans L haranguo du député libéral, c'est la faço: dont elle enchevêtre les équivoques, toujour à l'intention de sa jolie clientèle électorale^ Ainsi, il affirme qu'un organisme autono 111e serait l'omnipotence déguisée de l'Etat | Pourquoi ? Comment? M. Fmnck ne justifi pas d'un argument cette affirmation inatten due et injustifiable. Il la lancée comme un axiome pour en dé , duire aussitôt que tous ceux (c'est-à-dire tou le monde) qui ont répudié la cession du por à l'Etit (lequel n'en veut pas) répudient pa j le fait même l'autonomie! Et de là à dir . que Victor Jacobs et tous les députés catholi [ques actuels repoussent l'autonomie, il n'y . . évidemment que la distance d'une cabriole! Cette façon de M. Franck de tarabuste . ceux qui l'éooutent ou le liront est du tm quage de dixième ordre. On peut se demander où se meuvent le - gens que de pareils expédients égaierai en 1 i Je tes signale. Ils ne valent pas qn'on le 1 discute. * .* *, La morale de ce qui précède et du discoui ; de M. Franck lui-même crève les yeux. [ « Le grand cx>uimerce anversois, a dit M : Franck, est la première force de la cité » ! i Oui, mais la force encore plus grande qi ; le doit dominer -et s'en servir, c'est le Cai tel. C'est en considération du Cartel que 1 ■ port doit être organisé. La pire organisatio au point de vue des intérêts commercinu 1 restera la meilleure au point de vue polit que et électoral, si c'est oello-là qui doit mair tenir le port aux mains de la démagogie cai [ telliste comme le butin de son concours et 1 salaire de ses votes. C'est la tyrannie scandaleuse et intolérabl Ju Cartel qui est à l'origine de toutes les m: ; so;ie6 qui discréditent le port d'Anvers. C'es à cette tyrannie que l'on sacrifiera toutes le j réformes qui devraient nous relever et nou . sauver. Les plus prévenus et les plus aveugles ri . niront par en être épouvantés. Li» JftétropoU est ser ie gratui tement pendant 8 jours sur demande immiiiuiuu Huiifuuu Ce qu'elles sont. — Ce qu'elles font. Leur moralité. — Leurs salaires. Il est en oe moment une question qui devient on Frainoe de grande actualité, c'est! celle de la conservation et même de la réintégration des Sœurs dams les hôpitaux, là où une municipalité sectaire, plus soucieuse cla satisfaire ses basses passions anticléricales que de servir les intérêts des pauvres maladie! et des contribuables, les a déjà chassées. Chez nous, dans notre fiorissainte pefciti Belgique, les laïoisateurs surgissent d'un pe*A partout et avec une tactique d'autant plue dangereuse qu'elle est fort habile, cherchant à introduire dans nos hôpitaux les infirmières laïques, dont la France a — déjà —le dégoût et la nausée. Dans une séance récente du conseil municipal de Roanne, le Dr Cacarrié. radical et anticlérical, concluait son discours sur les hôpitaux laïcisés, par oette phrase désormais historique: « L'expérience est faite, il n'y x que les Sœurs ! » Cet aveu très loyal n'est cependant pas très juste. En dehors des phalanges de religieuses dévouées, par vocation, à toutes lies misères et à toutes les souffrances, on rencontre certes des femmes («laïques» à l'âme noble et généreuse, qui savent se pencher sur le pauvre qui souffre et apaiser les angoisses de son cœur. Les Sœurs n'ont pas le monopole du soin des malades, parce qu 'elles n 'ont pas le monople du dévouement. Il y a des femmes du monde capables de ce dévouement qui naît spontanément d'un idéal et d'un amour. Mais alors ? Alors la laïcisation a chassé des hôpitaux les infirmières volontaires et les a remplacées par des infirmières morcenai-' res; elle a exilé celles qui se donnaient aux malades par dévouement et a appelé celles qui se pretent par métier. C'est en se plaçant à oe point de vue que M. Jean Domain, rédacteur au « Fracic-Tireur», de Marseille, envisage la question ' dans une très documentée brex-hure de 60 pages, dont nous allons donner quelques extraits qui édifieront nos lecteurs sur *es ' dangers de cette laïcisation des hôpitaux que l'on voudrait Introduire chez nous pour le ' oluis grand dommage des m.ifed^ et de noc ' nnanocô. M. Jean Domain prouve par des faits, det= : témoignages et des chiffres que les conditions ; mômes de l'existence des infirmières laïques 1 'j*>s empêchent fatalement de s'élever à la -- ian«'4e"r -Vç religieuses dans leur mission. , r.-' tiens.à déclarer, dît l'auteur, que j© - no veux pas dresser un réquisitoire contre les - infirmières 'aïques; je n'ai pas la prétention i de les attaquer, «mais celle de les défendre»»' en montrant leur impuissance r.a* elle de , dévouement en face de malades qu'elles n'ai-. meni pas, et la logique déconcertante de leur l conduite sans religion. Du même coup, j'au-. rai démontré l'insuccès de la laïcisation et la néoeoaité du retour des Sœurs dnm< r>^x .. . hôpitaux. »Sa>uf de très raies exceptions, Les laïque* ^ ne peuvent pas être pleinement, constam-' ment ni longtemps de bonnes infirmière.' dans les hôpitaux. ^ » Elles sont femmes sérieuses ou elles ne le 1 sont pas. Dans 1e premier cas, la nature im-5 pose à leur conscience des devoirs, ou confère â leur volonté des droits incompatibles avec 2 leur profession de garde-malades. »Il airrive fatalement un jour où .^e oonflit " éclate entre leurs devoirs de famille et leur» " devoirs d'infirmière, et elles ne sauraient «sa-orLfier les obligations naturelles aux exigences du métier, puisque pour elles, soigner les " malades, c'est un métier, c'est une profex-1 sion. s » N'allez pas demander, à une honnête 1 femme mariée de consacrer aux malades qui lui sont confiés le meilleur de son temps ot de son cœur; elle le réserve, et avec justice, - pour le compagnon de son existence. Sa - pensée comme son affection .se reporte fidèle- - ment et souvent vers son mari; comme le dit Saint Paul, elle cherche les moyens de lui t être agréable, et tout en travaillant dans la - sa.lile d'hôpital, elle combine un menu, pré-_ pare une surprise, projette une promenade et i- attend avec une certaine impatience l'heure . de la sortie. » C'est la logique même, humaine et corn-_ bien naturelle ! 5 On ne peut donc leur en vouloir, punsqu'eA. les ne peuvent pas se donner complètement au soin des malades sans manquer à de gra- ' <'x'^r k ves devoirs. - ' . Traitant de la moralité des iniîrmlci"es laïques, M. Domaiin rappelle qu'il est triste de ^ voir combien rapidement au contact de la saille d'hôpital, une jeune fille malade ou infirmière perd la notion de oe qu'elle aurait x pu emmagasiner de principes par son éduca-i tion première. « 11 est de mise de ne se cho« quer d'aucune imd-écence: ce serait ridicule.» s On voit dès lors les scènes scandaleuse* qui se produisent, et ce que deviennent les malades au milieu d'un pareil enfer. Hors • de# l'hôpital, on rencontre dies infirmières 3 faisant le racolage et reprenant leur service, " après une nuit d'orgies, dans quelles conditions, on peut se le demander. C'est égal, on ne connaissait pas ce genre t de femmes quand les hôpitaux n'étaient des-t servis que par des religieuse*; dont l'approche i' faisait taire les propc>s indécents, dont la 3 bure en imposait aux internes les plus légers - et aux malades les plus noceurs. Maintenant ï on rencontre I Infirmi ' re qui détrousse les çaclavres, la noceuse, l'alcoolique. r Partout et tout le monde, élans toutes les - classes de la sooiété, en France, c'est un toile général. On en a assez, et vraiment S s y a de quoi. A la Chambre des députés, dans urne séance s de juin 1892, M. le docteur Desprès, LIBRE-PENSEUR, résumait ainsi la question qui nous occupe, écrit M. Domain: s « En bas, on a mis à la place du personnel honmôte et probe qui nous secondait, à 'a .. satisfaction de tous, dans notre personnel hospitalier, des personnes qui donnent près-[i que tous les mois, devant les tribunaux cor-.. recticvnnels (aujourd'hui, parfois devarw 1«9 assises), le triste exemple des écarts de ex»n-e duiîe et de probité auxquels peuvent se livrer rï des mercenaires. K » Un membre à gauche. — Qu'est-ce que oela veu t dire ? »M. Desprès. — Ce que oela veut dire? C'est qu'en haut, il y a eu le désordre, qui e est descendu jusqu'aux employés inférieurs; cju'en bas, il y a eu l'immoralité qui est remontée jusqu'aux employées p'us élevés... » Quand le gouvernemenn de la République " aura assez d'autorité pour faire respecter 'a ç justice et le bon sens... et j'ajoute, penir sau-' vegarder l'intérêt des pauvres et des maladies, s iil y aura deux mesures à prendre: mettre à la ête de l'assistance publique non plus un politicien, mais un admini s traiteur de carrière ot replacer dams les hôpitaux les admirables Sœurs hospitalières qui n'auraient jamais dû om sortir. ( AprJaud issements à droite. — Exclamations à gauche.) » Et le même docteur Desprès. libre-penseur, ne l'oublions pas. parlant du manque de «technicité» des nouvelles infirmières, disait encore: a Sons trop insister sur les défauts connus du nouveau personnel, inexactitude, manque d'ordre et de propreté, absence presque continuelle des salles, excepté aux heures des visites des médecins, désordre du linge et des instruments de chirurgie; il me suffira de dire

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